Congo : Mohamed Bazoum attendu à Brazzaville

Le président de la République du Niger sera dans la capitale congolaise ce mardi 21 février 2023, pour une visite de travail.

 

Mohamed Bazoum, président de la République du Niger sera en visite de travail à Brazzaville ce mardi 21 février 2023. Le programme du chef de l’Etat nigérian prévoit un tête à tête avec son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso.

Outre la coopération bilatérale, les deux présidents vont parler des problèmes de sécurité et de paix en Afrique.

Le président Bazoum regagnera son pays mercredi prochain à 15h (14 h GMT). Ce voyage sera sa deuxième visite en République du Congo après celle effectuée en 2021, à l’occasion de l’investiture du président Sassou Nguesso.

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 15 février 2023

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 15 février 2023 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Treize affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir :

  • Cinq projets de décret au titre du ministère des Hydrocarbures ;
  • Trois projets de décret au titre du ministère de l’Economie forestière ;
  • Quatre projets de décret au titre du ministère du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé ;
  • Des nominations au titre du ministère de la Santé et de la Population.

      I/- Ministère des Hydrocarbures

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres trois séries de décret.

La première série concerne deux projets de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) de deux permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux, le premier étant dit « permis Loango III » et le second dit « permis Zatchi III ».

Initialement attribués pour 20 ans aux sociétés SNPC, ENI Congo et Total E&P Congo, ces deux permis ont été entérinés par deux lois du 13 juin 2014. Situés dans le bassin côtier, et d’une superficie respective de 115,761 km2 et de 77,5 km2, ils font à présent l’objet, après les retraits des sociétés ENI et Total notifiés à l’administration des hydrocarbures par courriers du 29 juin 2021, d’une mise en valeur sollicitée par la SNPC, associée aux sociétés Ammat Global resources, Transfal, Bluegreen et Rosetti.

Conformément aux dispositions légales, les sociétés susmentionnées, à l’exception de la SNPC, devront s’acquitter du versement à l’Etat d’un bonus d’attribution du permis d’exploitation, considéré comme un coût pétrolier non récupérable.

C ’est dans ce contexte que le Conseil des ministres a été amené à examiner et adopter les deux projets de décret portant attribution, pour le premier, d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux, dit « permis Loango III » et, pour le second, d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux, dit « permis Zatchi III ».

Poursuivant son propos, le ministre Itoua a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux dit « permis Tilapia II ».

Ce permis, situé à la fois en onshore et en offshore, et limité par les permis de recherches Kayo et Marine III, a été initialement attribué à la SNPC en 2005, pour une durée de 10 ans renouvelable pour 5 ans. Il est définitivement arrivé à expiration le 17 juillet 2020. Son exploitation était depuis lors assurée par la société Sonarep. Par lettre du 3 mai 2022, la SNPC a présenté à l’administration une demande d’attribution de ce permis. A l’issue de l’enquête d’utilité publique prescrite par les textes, la société associée à la SNPC, à savoir la société Olive Energy, a été déclarée apte à assurer le rôle d’opérateur du permis d’exploitation Tilapia II, le groupe contracteur étant constitué, outre les deux sociétés précitées, de la DMT Overhood comme associée.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux dit « permis Tilapia II ».

Enfin, et présentant ensemble les projets de décret portant attribution à la SNPC, pour le premier, d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Nanga II bis » et, pour le second, d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Nanga IV », le ministre ITOUA a précisé que ces deux permis sont situés dans la zone onshore du bassin côtier dans le département du Kouilou. D’une superficie respective de 784 km2 et 108,9 km2, ces deux permis ont antérieurement permis à la société Wing Wah de mettre en évidence des réservoirs minéralisés en hydrocarbures.

C’est ainsi qu’en dates respectives du 12 janvier 2023 pour le premier permis et du 18 octobre 2022 pour le second, la société Dingheng Mining Co. Ltd a manifesté son intérêt pour leur reprise.

Ces deux permis font ainsi l’objet d’une durée respective de 4 ans renouvelables deux fois pour 3 ans.  Le groupe contracteur inclut, pour chaque permis, la société SNPC, titulaire du permis. La société Dingheng Mining Co. Ltd versera à l’Etat un bonus d’attribution du permis d’exploration pour chaque permis.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté les projets de décret portant attribution à la SNPC, pour le premier, d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Nanga II bis » et, pour le second, d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Nanga IV ».

      II/- Ministère de l’Economie forestière

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole en lieu et place de Mme Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière en mission, M. Paul Valentin Ngobo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, a soumis à l’examen du Conseil des ministres trois projets de décret.

Ces textes sont pris en application de la loi n°33-2020 du 8 juillet 2020 portant code forestier. Ils matérialisent la volonté des pouvoirs publics de garantir une gestion durable, contrôlée, parcimonieuse transparente et participative des ressources forestières.

Le premier texte est un projet de décret qui détermine les modalités d’exercice du consentement libre, informé et préalable en matière de classement d’une forêt. Pris en application de l’article 40 de la loi portant code forestier, il s’agit d’une innovation en matière de gouvernance. Par ce texte, notre pays se conforme aux engagements pris au niveau international, dans le cadre de la gestion participative et inclusive des ressources naturelles, du respect des droits des communautés locales et notamment des populations autochtones.

Le deuxième texte est un projet de décret portant attributions, composition et fonctionnement de la commission interministérielle de validation des études d’inventaire des ressources forestières et des études complémentaires. Faite en application de l’article 84 du code forestier, l’institution de cette commission est un gage de respect des Objectifs de développement durable, de transparence et de consolidation de la fiabilité des données d’inventaire et des études associées, bases sur lesquelles sont prises les décisions concernant les ressources forestières.

Enfin, le troisième texte, à savoir un projet de décret portant attributions, composition et fonctionnement de la commission forestière, se rapporte à la mise en œuvre de l’article 141 du code forestier. Cet organe est déterminant dans la chaine de la gouvernance forestière ; il est garant de la transparence du processus d’attribution des titres d’exploitation dans le secteur forestier.

Après discussion, le Conseil des ministres a adopté les projets de décret examinés : le premier qui détermine les modalités d’exercice du consentement libre, informé et préalable en matière de classement d’une forêt ; le deuxième portant attributions, composition et fonctionnement de la commission interministérielle de validation des études d’inventaire des ressources forestières et des études complémentaires et le troisième portant attributions, composition et fonctionnement de la commission forestière.

     III/- Ministère du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, a soumis à l’examen du Conseil des ministres quatre projets de décret ; les trois premiers, pris en application de la loi n°20-2015 du 29 octobre 2015 réglementant le système national de normalisation et de gestion de la qualité, consacrent l’alignement de notre pays sur les normes internationales et les unités de grandeur et de mesure applicables dans leurs domaines respectifs.

Il s’agit en premier lieu du projet de décret déterminant les unités et grandeurs multiples et sous-multiples correspondant au système international d’unités en République du Congo. Pris en application des dispositions des articles 10, 11 et 12 de la loi précitée, le texte précise que le système international d’unités est un ensemble de grandeurs physiques qui permet de tout mesurer, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Ce système, capital dans l’industrie et la vie courante, compte sept unités de base : le mètre, le kilogramme, la seconde, l’ampère, le kelvin, le candela et la mole.

Le projet de décret précise les unités de base et les autres unités, et ce conformément aux unités adoptées par le Conférence générale des poids et mesures, instance internationale chargée d’assurer l’unification mondiale des mesures.

Le deuxième texte est un projet de décret fixant les conditions et les modalités d’attribution, d’usage, de suspension et de retrait de la marque nationale de conformité aux normes. Mis en œuvre par l’agence congolaise de normalisation et de la qualité, le processus de certification est matérialisé par l’apposition de la marque nationale de conformité. Le décret soumis à l’examen du Conseil propose ainsi la création de la marque nationale de conformité aux normes, représenté par le « NCGO », qui signifie « conformité aux normes congolaises ». L’apposition de cette marque sur un produit signifie que celui-ci remplit les conditions prescrites des spécifications techniques fixées dans une norme congolaise. Il s’agit donc d’une garantie pour les consommateurs quant à la qualité des services et produits mis à leur disposition.

Le troisième texte est un projet de décret fixant les modalités de contrôle métrologique légal des instruments de pesage à fonctionnement non automatique. Un instrument de pesage non automatique est un instrument nécessitant l’intervention d’un opérateur au cours du processus de pesée, pour décider que le résultat de la pesée est acceptable. Les instruments concernés par le décret sont ceux utilisés dans les cas suivants : transactions commerciales, sécurité, santé publique, protection de l’environnement ; opérations postales, répartition des produits ou marchandises, détermination de la valeur d’un objet, détermination de la quantité d’un produit, etc.

Le décret précise les obligations des utilisateurs des instruments de mesure, définit le type de vérifications, fixe leur périodicité, les exigences réglementaires et les conditions dans lesquelles la surveillance métrologique est effectuée ainsi que les conditions d’agrément des organismes intervenant dans le domaine de la métrologie légale.

Après discussion, le Conseil des ministres a adopté les trois projets de décret soumis à son examen, à savoir, pour le premier, le décret déterminant les unités et grandeurs multiples et sous-multiples correspondant au système international d’unités en République du Congo ; pour le deuxième, le décret fixant les conditions et les modalités d’attribution, d’usage, de suspension et de retrait de la marque nationale de conformité aux normes ; enfin, pour le troisième, le décret fixant les modalités de contrôle métrologique légal des instruments de pesage à fonctionnement non automatique

Le ministre Fylla Saint-Eudes a ensuite présenté un projet de décret portant approbation des statuts de l’Office congolais de la propriété industrielle. Il est pris en application de la loi n°70-2022 du 16 août 2022 portant création de cette structure. L’office a pour missions de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de propriété industrielle et d’assurer la représentation au Congo de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le décret portant approbation des statuts de l’Office congolais de la propriété industrielle

      IV/- Nominations

Enfin, et au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes pour le Ministère de la santé et de la population.

  • Président du Comité de direction du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville : M. Armand Moyikoua, professeur titulaire Cames d’orthopédie-traumatologie ;
  • Président du Comité de direction de l’Hôpital spécialisé mère-enfant Blanche Gomes : M. Léon Hervé IlokiL, professeur titulaire de gynécologie obstétrique et biologie de la reproduction ;
  • Président du Comité de direction de l’Hôpital Adolphe Sice : M. Alexis Elira Dokiekas, professeur titulaire en hématologie et médecine interne ;
  • Président du Comité de direction de l’Hôpital général de Dolisie :  M. Léon Jean-Jacques Moka, docteur en médecine, spécialiste en sciences de la santé ;
  • Président du Comité de direction du Laboratoire national de santé publique : M. Raphaël Taty-Taty, infectiologue-virologue.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h00.

Fait à Brazzaville, le 15 février 2023

 

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement,

Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : des proches du pasteur Ntumi demande sa réhabilitation

L’ancien chef rebelle et dirigeant du Conseil national des républicains (CNR), vit retranché dans son fief du Pool.

Des proches du pasteur Ntumi, ancien chef rebelle, ont demandé au gouvernement la réhabilitation de celui qui vit retranché au Pool, un département du sud du pays qui avait été le théâtre d’une nouvelle crise, en 2016-2017.

Au Congo, après la dernière crise de la région du Pool dans le sud du pays (2016-2017), crise née de la contestation de la réélection du président Denis Sassou-Nguesso en 2016, le pasteur Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi, avait perdu son statut de Délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre. Ces derniers jours, les proches de l’ancien chef rebelle demandent sa réhabilitation.

Ce sont les accords de paix conclus fin 2017, entre le gouvernement et le camp du pasteur Ntumi, qui ont mis un terme au conflit. Il était donc prévu dans les termes de l’accord que le gouvernement lui définisse un statut particulier.

Depuis lors, l’ex-chef rebelle et dirigeant du Conseil national des républicains (CNR), une formation politique qui se réclame de l’opposition, vit retranché dans son fief du Pool.

« Il n’y pas un signal fort du côté du gouvernement »

Sa réhabilitation professionnelle et la réinsertion de ses éléments, les ex-combattants ninjas, préoccupent Ané Philippe Bibi, chargé de l’organisation du CNR : « Nous rappelons au gouvernement qu’il est de bon aloi, afin de consolider les acquis de la paix dans le département du Pool, que le statut particulier du révérend-pasteur Ntumi soit déterminé, concomitamment à la procédure de réinsertion socio-économique des ex-combattants. Aujourd’hui, cinq ans après la signature de l’accord, l’on peut dire avec certitude et assurance que, de ce point de vue, il n’y pas un signal fort du côté du gouvernement pour déterminer la stature parfaite du révérend-pasteur Ntumi en ce qui concerne ses fonctions. »

La détermination du statut du pasteur Ntumi devrait renforcer sa sécurité par l’affectation d’une garde, selon Ané Philippe Bibi qui appelle également l’armée à libérer deux domaines privés du révérend qu’elle occupe dans le Pool.

Pour le moment, les déclarations des proches du pasteur faites ces derniers jours n’ont pas encore suscité une réaction des autorités gouvernementales.

Congo : Félix Tshisekedi à Oyo chez Denis Sassou-Nguesso

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), a rencontré son homologue de la République du Congo dimanche 05 février 2023.

 

Félix Tshisekedi a rencontré Denis Sassou-Nguesso à Oyo dans son fief d’Oyo, situé à 400 kilomètres au nord de la capitale congolaise, dimanche 05 février 2023. L’insécurité à l’est de la RDC a figuré au menu de leurs entretiens.

Selon RFI, lors de cette visite d’État, après leur déjeuner les deux présidents se sont rencontrés pendant quelques heures en tête à tête loin des micros et des caméras. Aucun d’eux n’a fait de déclaration. Pas de communiqué non plus à l’issue de leurs discussions qui, selon une source diplomatique, ont porté sur les relations bilatérales et la situation sécuritaire de la sous-région.

Avant d’accueillir son voisin, Denis Sassou-Nguesso a reçu le 25 janvier le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta, porteur d’un message dont le contenu est resté confidentiel.

Congo : Denis Sassou Nguesso attendu en Belgique

Le président de la République du Congo effectuera du 10 au 12 février une visite officielle à Bruxelles, en Belgique.

 

Sur invitation du président du Conseil européen Charles Michel, le président Denis Sassou Nguesso se rendra en Belgique en février. Le chef de l’Etat séjournera du 10 au 12 janvier 2023 à Bruxelles. Il va s’agir de consolider le partenariat entre les deux parties.

« Cette visite aura lieu pour discuter de notre partenariat, de sujets concernant la sécurité, les relations internationales, la biodiversité et bien d’autres questions portant sur les relations entre l’Union européenne et le Congo », a déclaré ce lundi l’ambassadeur de l’Union européenne en République du Congo, Giacomo Durazzo, à sa sortie de l’audience avec le président Sassou Nguesso.

Congo : « la paix en Libye freinerait le drame des migrants », Denis Sassou N’Guesso

En tant que, président du Comité de haut niveau de l’UA sur la résolution de la crise en Libye, le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso,  a accordé une  interview au journal Le Figaro le 12 janvier 2023 sur la sécurité en Afrique.

 

Selon le site Adiac Congo, à la question de savoir s’il a l’espoir de mettre fin à la guerre civile en Libye, le président de la République du Congo et du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso, a répondu : « Sur place, les populations ne demandent que cela, car elles sont épuisées. J’ai bon espoir que la conférence interlibyenne de réconciliation se tienne avant l’été prochain et que, dans la foulée, des élections puissent être organisées, débouchant sur les résultats acceptés par toutes les parties ».

En outre, invité à préciser les conséquences de ce conflit pour le continent africain, Denis Sassou N’Guesso a déclaré : « On ne mesure pas encore tous ses effets désastreux, tout le mal que la désintégration de la Libye a causé. Il est certain que cette guerre a contribué au développement du djihadisme au Sahel, mais aussi au Nord du Cameroun, à la frontière de la République démocratique du Congo et de l’Ouganda, et ailleurs encore. Ce conflit a aussi fait de la Libye un point de passage pour des milliers de jeunes migrants africains, qui viennent de partout, au péril de leur vie en traversant le désert puis la Méditerranée en direction de l’Europe. La fin de la guerre en Libye stabiliserait le Maghreb et, au-delà, limiterait les trafics en tous genres. La paix dans ce pays freinerait le drame humain des migrants en Méditerranée. La Libye ne doit plus être un trou béant ».

Répondant à la question relative au sentiment antifrançais qui se développe actuellement en Afrique, le président de la République du Congo a précisé: « Selon moi, ce sentiment antifrançais n’existe pas comme tel. Mais, c’est vrai, il demeure des pesanteurs. Des comportements néocoloniaux peuvent persister. Ce mouvement prend surtout corps chez les jeunes. Avec la France, ils veulent être aujourd’hui dans une relation de partenariat et non plus sous l’emprise d’une espèce de paternalisme. Ils veulent que ça évolue, en finir avec les schémas anciens. Ils l’ont d’ailleurs dit à Emmanuel Macron lors d’une rencontre France-Afrique organisée à Montpellier en 2021, rencontre dont je n’ai pas beaucoup apprécié le format, je dois dire ».

A propos de l’affaire des biens mal acquis pour laquelle plusieurs pays africains sont pointés du doigt dont le Congo, Denis Sassou N’Guesso a donné la réponse ci-après : « Cette histoire est un coup tordu qui relève du harcèlement médiatique et judiciaire en France. Où sont les preuves de ce détournement ? Par ailleurs, ce ne sont pas les Congolais qui me poursuivent, mais une association étrangère qui a décidé de s’en prendre à trois pays dans le monde, comme par hasard seulement en Afrique : Guinée équatoriale, Congo et Gabon. Je n’aime pas parler de cette provocation. Un jour, j’en suis sûr, la raison l’emportera ».

A propos de l’attitude de son pays vis-à-vis de la guerre en Ukraine, le chef de l’Etat congolais a précisé: « J’estime que l’Afrique peut jouer un rôle de médiation dans cette guerre dont elle ne doit  pas être l’otage. Ce conflit nous ramène à l’opposition Est-Ouest, que l’on croyait derrière nous depuis la chute du mur de Berlin. L’Afrique doit encourager le dialogue entre ces deux pays car ce n’est que par le dialogue qu’une issue sera trouvée. Le Congo, comme d’autres, souffre économiquement de cette guerre qui perturbe nos importations de blé et d’engrais».

A la question de savoir s’il sera à la conférence de Libreville, au Gabon, sur la préservation de la forêt en Afrique centrale, Denis Sassou N’Guesso a indiqué: « Je suis président de la Commission climat du Bassin du Congo et, à ce titre, je ne vois pas pourquoi je n’irai pas. Nous en avons parlé avec Emmanuel Macron. J’attache beaucoup d’importance à ce sujet, tout comme à l’agriculture au sens large, qui est l’un des piliers du plan de développement du Congo d’ici à 2026. Nos efforts doivent aller sur ce terrain-là, après ceux que nous avons déployés pour améliorer nos infrastructures. A ce propos, j’ai bon espoir que le projet d’un pont routier et ferroviaire reliant Brazzaville à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, voit le jour. Nos deux pays sont enfin d’accord avec la Banque africaine de développement, un tour de table financier pourrait être trouvé dès cette année».

Notre confrère voulait, en outre, savoir si le président de la Républque du Congo était inquiet des coups d’Etat survenus ces derniers mois dans plusieurs pays africains, voici sa réponse:« Ce qu’il vient de se passer au Brésil ou les violences du 6 janvier 2021 à Washington, dans la plus grande démocratie du monde, sont des événements, à mes yeux, beaucoup plus inquiétants pour l’équilibre politique mondial».

Répondant à la question de savoir s’il ne redoute pas l’usure du pouvoir après trente-huit ans de règne, Denis Sassou N’Guesso a déclaré: « Rester au pouvoir longtemps celui qui peut, pas celui qui veut, disait Paul Biya, le président du Cameroun, qui en sait quelque chose…Sachez que la Constitution congolaise me permettrait de me représenter dans quatre ans».

Rappelons que, du 12 au 16 janvier prochain le pays reçoit une importante réunion du Comité consultatif permanent des Nations unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale.

Le Congo va recevoir le comité consultatif permanent des Nations unies sur la sécurité

Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso a annoncé le 5 janvier à Brazzaville, la tenue du 12 au 16 janvier prochain d’une importante réunion du Comité consultatif permanent des Nations unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale.

 

C’est au cours de la cérémonie d’échange de vœux de Nouvel An avec le corps diplomatique, que cette annonce a été faite. Le chef de l’Etat pense que  cette conférence de réconciliation n’atteindra ses objectifs que,  si son essence inclusive et sa portée constructive et consensuelle sont préservées et observées sans conditions. « Elle pourra permettre à nos sœurs et frères libyens de renouer avec les vertus du dialogue et rendre possible le dépassement de chacun et  de tous pour reconstruire leur pays. J’ose croire que ce pays frère retrouvera définitivement, en 2023, le chemin de la paix qui passe par la tenue des élections générales, libres et transparentes et la mise en place d’un gouvernement unique », espère le président du Comité de haut niveau de l’UA dédié à cette crise.

Préoccupé par la problématique du changement climatique, le président de la Commission du Bassin du Congo a réitéré son appel visant à instituer la décennie mondiale de l’afforestation. « Je vous invite à porter le plaidoyer, auprès des dirigeants de vos pays respectifs, pour leur adhésion et une mobilisation effective autour de cette initiative, principalement dédiée à notre survie collective, au regard des désastres quotidiennement enregistrés ici et ailleurs du fait des dérèglements climatiques », a réitéré Denis Sassou N’Guesso.

A noter que, le Congo Siège au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA).  Le pays suit l’évolution de tous les foyers de tension à travers le monde et précisément en Afrique. « En ce qui concerne l’Afrique centrale, la situation en République démocratique du Congo est marquée par les exactions perpétuellement commises par les groupes rebelles sur les populations civiles. Tout en condamnant fermement ces barbaries, nous renouvelons notre soutien inconditionnel aux initiatives de paix engagées en vue de ramener le calme et la quiétude à l’Est de ce pays frère », a déclaré le président de la République, devant les ambassadeurs, chefs de missions diplomatiques et consulaires ainsi que les représentants des organisations internationales au Congo. Le président Denis Sassou N’Guesso est d’ailleurs président du Comité de haut niveau de l’UA sur la résolution de la crise en Libye.

Congo : le colonel Basile Boka nommé commandant de la garde républicaine

Il a été nommé par le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso, le 3 janvier 2023.

 

Le président de la république a signé le 3 janvier 2023, un décret portant nomination du commandant de la garde républicaine. Le colonel Basile Boka, était jusqu’à sa nouvelle promotion commandant de la zone militaire de défense n°8, Kinkala, département du Pool.

Entre 1998 jusqu’en  2007, il a été chef d’état-major de la direction générale de la sécurité présidentielle. De 2009 et 2011, il a exercé les fonctions de commandement au 402e bataillon d’infanterie.

Il remplace à ce nouveau poste, le général de brigade, Gervais Akouangué, ayant occupé ses fonctions depuis janvier 2018.

Congo : message de vœux de nouvel an du président Denis Sassou N’Guesso

Le chef de l’Etat s’est adressé à la Nation le 31 décembre 2022. Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de son discours.

Mes chers compatriotes,

L’an 2022 s’achève et le temps qui passe, de manière irréversible, nous impose le devoir de mémoire, chaque année étant portée par ses péripéties propres.

C’est pourquoi, à l’endroit des familles endeuillées en 2022 par la perte d’un proche ou d’un être cher, j’exprime toute ma compassion et mes souhaits de réconfort face à cette ultime épreuve.

La fin de l’année 2022 est, sans conteste, l’occasion de réjouissance. Chacun célèbre ces moments d’allégresse selon ses motivations personnelles et l’on espère souvent vivre une année meilleure.

Les souhaits habituellement formulés prônent la santé, le bonheur, la prospérité et la longévité. De tels vœux magnifient toujours l’espoir. Et l’Espoir, en cette fin d’année, est permis.

A ce sujet, il y a quelques jours, dans mon message sur l’Etat de la Nation devant le parlement réuni en congrès, au terme duquel j’ai balisé le chemin pour l’année nouvelle qui s’ouvre, je me suis longuement appesanti sur l’itinéraire de notre marche vers le développement.

L’importance de nos ressources naturelles et la qualité de notre capital humain confortent nos convictions en un avenir prospère pour le Congo.

Pour y parvenir, seul notre engagement inlassable et sans faille dans le travail acharné, créateur de richesse, procurera à notre pays les bases solides de sa modernisation et de son développement.

C’est au prix de notre persévérance dans l’effort que nos ambitions et nos objectifs de développement se traduiront en réalités concrètes et apporteront des réponses adéquates aux attentes légitimes du Peuple, en termes de bien-être et d’épanouissement.

Dans cet ordre et en saluant la capacité de résilience de notre peuple devant l’adversité, je voudrais réitérer le fait que le Congo est bel et bien en phase avec les diverses contingences de son époque.

En cela, l’exemple que nous donnons au cœur de l’Afrique centrale ainsi qu’au reste du continent et au monde nous confère plus de responsabilité, en termes de bon voisinage d’Intégration sous régionale, de dialogue et de paix. La terre étant devenue un village planétaire, un conflit, une calamité, où qu’ils éclatent, impactent inévitablement la situation de l’humanité entière.

J’ose également espérer que 2023 sera l’année de l’affermissement et d’une prise de conscience nationale et internationale encore plus grande sur les questions climatiques et environnementales, afin que toutes les résolutions adoptées et les actions menées dans ce domaine ne restent guère à l’État de vœux pieux ou de stériles incantations.

A ce propos, nous comptons sur une mobilisation effective de la communauté internationale pour que notre initiative lancée lors de la COP 27 en Egypte, à l’effet d’instituer une « décennie mondiale de l’afforestation », commence réellement à prendre corps pour la survie de l’humanité.

Dans ce même contexte, le sommet Etats-Unis d’Amérique-Afrique, qui vient de se tenir à Washington il y a quelques jours, nous a permis de préciser notre ferme engagement de construire pour notre pays et au-moins le reste de l’Afrique, une usine de fabrication d’engrais et de fertilisants grâce à nos gisements de phosphate, de potasse et de gaz, disponibles dans un rayon de moins de 5 kilomètres du port en eau profonde de la ville de Pointe-Noire, au bord de l’océan Atlantique.

Je demande donc au gouvernement de porter, avec détermination, ce projet emblématique et d’amplifier, le plus largement possible, au niveau national et international, le plaidoyer engagé pour un gain d’intérêt légitime et une mobilisation agissante des partenaires techniques et financiers en faveur de sa mise en œuvre.

Il importe de renforcer la disponibilité des intrants nécessaires pour accélérer, grâce aux nombreux atouts et potentialités de ce secteur, l’essor de l’agriculture au sens large afin que le développement de ce pilier structurant de notre Plan national de développement 2022-2026 ne se résume guère à de vains slogans.

  • Mes chers compatriotes,

En donnant le meilleur de lui-même durant l’année écoulée, le Congo a renoué avec la croissance économique.

En 2023, il s’agira de relever, du mieux possible, le défi de l’optimisation pour consolider les acquis, en l’occurrence les performances économiques encourageantes obtenues et les avances sociales enregistrées.

Ainsi, dans le cadre d’un progrès cumulatif nécessaire pour notre pays, j’en appelle à un véritable esprit patriotique pour une préservation plus appropriée des investissements réalisés à grands coûts et une gestion plus efficace des infrastructures disponibles.

Nous devrons mieux sécuriser l’existant pour sortir du cercle pernicieux de la construction-destruction-reconstruction.

Grâce à une détermination sans faille, dans l’unité, car il nous faut toujours privilégier la cohésion nationale afin de surmonter les périls en présence pour le travail parce qu’aucun peuple ne s’est affranchi sans efforts pour atteindre le progrès. Ensemble, poursuivons notre marche vers le développement.

Bonne et heureuse année 2023 à tous !

  • Vive la République !
  • Vive le Congo !

Je vous remercie.

Congo : le taux de croissance estimé à 2,6% en 2022

C’est ce qui ressort du discours de Denis Sassou N’Guesso devant le Parlement réuni en congrès à l’occasion du 64e anniversaire de la proclamation de la République.

 

A l’occasion de la commémoration du 64e anniversaire de la proclamation de la République, le chef de l’Etat s’est exprimé à la nation lundi 28 novembre 2022. Le chef de l’Etat a évoqué plusieurs sujets notamment la lutte contre la corruption, la pandémie à coronavirus, l’économie du pays et bien d’autres.

Sur le plan économique, Denis Sassou N’Guesso a déclaré que l’économie de la République du Congo relance avec un taux de croissance estimé à 2,6% en 2022. Après la crise des matières premières notamment le pétrole et celle de la COVID-19, l’économie se relance progressivement. C’est du moins ce qu’a affirmé le chef de l’Etat qui pense que l’espoir est toujours permis.

Cette relance est liée à la montée des cours de baril de pétrole sur le marché international, aux réformes entreprises dans le cadre du programme conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) et au programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Rappelons qu’en 2020, le Congo-Brazzaville a connu une croissance de -5,8% contre -0,5% en 2021.

Congo-coronavirus : le président appelle la population à la vigilance

La Covid-19 était l’un des points sur lesquels le président de la République a insisté dans son discours devant le parlement lundi 28 novembre 2022.

 

Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, était devant le Parlement réuni en congrès lundi 28 novembre 2022. C’était à l’occasion du 64e anniversaire de la proclamation de la République. Dans son discours, le chef de l’Etat a appelé la population à la vigilance afin de remporter définitivement la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus.

Denis Sassou N’guesso reconnait tout de même les efforts de tout le peuple congolais pour le recul de cette maladie dans le pays depuis le mois de mars dernier.

« Le mal, on peut se permettre de le dire, a pu être conjuré et le pire écarté. A titre d’illustration, depuis la fin du mois de mars 2022, le Congo n’a enregistré qu’un seul décès des suites de COVID-19 », a déclaré le président congolais dans son message sur l’état de la nation devant le Parlement.

Rappelons que, le 14 octobre dernier, les autorités congolaises ont procédé à la dissolution du Comité de coordination et de ses organes de gestion ainsi qu’à la levée des restrictions liées à la lutte contre la pandémie.

Congo : première pierre de la zone économique spéciale

Le président Denis Sassou Nguesso, a procédé samedi 12 novembre au lancement des travaux de construction de la zone économique spéciale à Pointe-Noire.

 

La ZES de Pointe-Noire, qui s’étendra sur 2700 hectares, sera développée par le Groupe ARISE Integrated Industriel Platforms (ARISE IIP), un développeur panafricain d’écosystèmes industriels. La ZES de Pointe-Noire, qui s’étendra sur 2700 hectares, sera développée par le Groupe ARISE Integrated Industriel Platforms (ARISE IIP), un développeur panafricain d’écosystèmes industriels.

Les travaux de terrassement ont déjà été réalisés et le projet se déroule en deux phases et doit s’achever en 2027.

« En phase1, la Plateforme Industrielle du Congo de Pointe-Noire (PICP, filiale d’ARISE) projette d’attirer des investissements directs étrangers estimés à un milliard de dollars, dont 150 millions serviront au développement de l’écosystème industriel » de cette ZES, a déclaré le président directeur général d’ARISE, Shailesh Barot.

« Ce grand projet va générer dans sa première phase 8.000 emplois directs et 16.000 emplois indirects, soit sur la période 24.000 emplois à terme », a de son côté souligné le ministre congolais des ZES et de la Diversification économique, Jean Marc Thystère Tchicaya.

Rappelons que le 4 octobre dernier, ARISE IIP a signé un partenariat public-privé avec le gouvernement, qui prévoit la création de quatre ZES dans le pays, en vue de la diversification de l’économie basée sur le pétrole.

Congo : Denis Sassou N’Guesso à Pointe-Noire

Trois temps forts ont marqué le séjour de travail du chef de l’Etat dans la deuxième ville de la République du Congo.

 

L’avion du président Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Pointe-Noire mercredi 09 novembre 2022, en provenance de Charm-el-Sheikh en Égypte. Le chef de l’Etat en visite de travail dans la ville océane. A l’aéroport, le président de la République a assisté à une rencontre avec les autorités locales. À l’ordre du jour de la réunion, le coup d’envoi des travaux du centenaire de Pointe-Noire.

Après ce premier rendez-vous, le chef de l’Etat se rendra jeudi 10 sur le site de la centrale à gaz de Djeno pour y relancer les activités au terme de la réhabilitation effectuée par la société Aksa Energy. Puis il visitera la base vie d’une autre société, Wing Wah, qui s’installe à Tchiamba Nzassi et s’oriente dans l’exploitation pétrolière et halieutique.

Denis Sassou N’Guesso bouclera cette partie officielle de sa visite le 12 novembre par la pose de la première pierre de la Zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Congo : Denis Sassou N’Guesso plante un arbre à Oyo

C’était à l’occasion de la 36e journée nationale de l’arbre. Le chef de l’Etat a procédé au planting sur le site du port d’Oyo.

 

La République du Congo a célébré la 36e Journée nationale de l’arbre. L’évènement cette année se tenait sous le thème : « La planète a besoin de nous, plantons les arbres ». Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso n’a pas manqué au rendez-vous. Il a planté un wéngé sur le site du port d’Oyo, dans le département de la Cuvette.

Rappelons que la Journée nationale de l’arbre a été instituée en 1984 par le président Denis Sassou N’Guesso. Mais les initiatives de planting ont précédé la loi. C’est du moins ce qu’a souligné le président Sassou N’Guesso.

« Nous avons commencé le combat du reboisement bien avant l’adoption de la loi. Nous avons réussi le bouturage et le clonage des eucalyptus dont des millions ont été plantés autour de Pointe-Noire dans les années 1980. A cette époque, nous parlions déjà de la protection de la forêt du bassin du Congo », a-t-il indiqué.

Pour Denis Sassou N’Guesso, c’est un message fort au moment où se tient la 27e Conférence des Nations unies sur le climat, en Egypte.

Congo : Denis Sassou N’Guesso invité au forum de Paris sur la paix

Le président de la République du Congo prendra part à la 5e édition du forum de Paris sur la paix qui se tiendra du 11 au 12 novembre 2022.

 

Denis Sassou N’Guesso est invité à la 5e édition du forum de Paris sur la paix. L’évènement au lieu dans la capitale française du 11 au 12 novembre 2022. Cette 5e édition qui va rassembler des experts et intervenants venus du monde est centrée sur les grands défis d’aujourd’hui. Le thème choisit pour l’occasion est : « Surmonter la multicrise ».

Les différents thèmes abordés à cet évènement sont entre autres la lutte contre le réchauffement climatique, les efforts pour atteindre les objectifs de développement durable et renforcer les systèmes de santé, la coopération économique, ainsi que la gestion commune des biens publics mondiaux avaient déjà été mis à mal par pandémie de la Covid-19.

Notons aussi que depuis l’attaque de l’Ukraine par la Russie, une grande partie du monde est également touchée par les conséquences que cette guerre engendre : crise humanitaire, hausse de l’inflation et des prix de l’énergie, insécurité alimentaire croissante et perturbations économiques et politiques majeures.

Fondé sur l’idée que la coopération internationale est essentielle pour relever les défis mondiaux et assurer une paix durable, le Forum de Paris sur la Paix a vocation à rassembler et faire interagir, chaque année, sous un même toit, tous les acteurs de la gouvernance mondiale : chefs d’État et de gouvernement, organisations internationales, gouvernements locaux, organisations non gouvernementales, fondations, entreprises, médias, syndicats, groupes religieux et citoyens.

Chaque année depuis 2018, le Forum de Paris sur la Paix met en lumière des projets ou initiatives de gouvernance en proposant des solutions et des actions concrètes face aux défis mondiaux.

Congo : Denis Sassou Nguesso reçoit en audience Daniel Ona Ondo

Les deux personnalités ont aussi abordé le sujet sur le projet de fusion entre la Cemac, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac).

 

Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), Daniel Ona Ondo, a été par le président Denis Sassou Nguesso, mercredi 26 octobre 2022, à Brazzaville. L’entretien entre les deux personnalités portait sur l’intégration sous-régionale.

Au sortir de cet entretien, le président de la Commission de la Cemac a expliqué le motif de sa visite en terre congolaise.

« Le président de la République, Son Excellence Denis Sassou Nguesso, a demandé à me voir en tant que président de la commission de la Cemac pour s’enquérir de la marche de la communauté. Cela prouve de l’intérêt que le Chef de l’Etat porte à l’intégration régionale. Je me suis efforcé de lui présenter les difficultés de notre mission, les avantages et les inconvénients. J’ai eu à recueillir ses précieux conseils », a déclaré Daniel Ona Ondo.

Les deux personnalités ont aussi abordé le sujet sur le projet de fusion entre la Cemac, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) et la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL).

Il en ressort que le dossier est en cours d’examen. C’est du moins ce qu’a laissé entendre Daniel Ona Ondo.

« Le dossier est suivi par le président Paul Biya et le ministre camerounais de l’Economie, du Plan et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey. Actuellement, les réunions se poursuivent », a-t-il déclaré.

Congo : Denis Sassou Nguesso à la session extraordinaire de la Ceeac

Onze chefs d’Etat participent à la session extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) à Kinshasa.

 

La session extraordinaire de la Ceeac qui s’est ouvert mardi 25 octobre à Kinshasa en RDC, est consacrée à la transition au Tchad. Ce sont onze chefs et de gouvernement de la Ceeac qui étaient attendus le 25 octobre à Kinshasa, en République Démocratique du Congo (RDC), pour l’évènement. Il s’agisait des travaux de la deuxième session extraordinaire de cette institution sous-régionale.

Les pays membres de la Ceeac ont plancher sur la dégradation du climat politique et sécuritaire au Tchad, dans le cadre du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax).

Cette rencontre est l’occasion pour le président de la Commission de la Ceeac, Gilberto Da Piedade Verissimo, qui a mené une mission au Tchad pour s’enquérir de la situation, de présenter un rapport dont le contenu permettra aux instances communautaires compétentes de proposer « les mesures les plus appropriées » face aux défis imposés par cette nouvelle situation. C’est du moins ce qui est mentionné dans un communiqué de la Ceeac publié le 21 octobre dernier.

Initiée par Félix Antoine Tshisekedi, président en exercice de la Ceeac, ce sommet fait suite à la crise politique qui secoue le Tchad qui traverse une transition depuis la mort, le 20 avril 2021 du Maréchal Idriss Deby, remplacé par l’un de ses fils, Mahamat Idriss Deby.

Rappelons que plusieurs personnes ont perdu la vie la semaine dernière, lors d’affrontements opposant la police et les protestataires lors d’une manifestation de l’opposition contre la prolongation de deux ans de la transition par le pouvoir du président Mahamat Idriss Déby.

Congo : ouverture du 9è colloque international du FIGE

C’est le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, représentant le Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso qui a procédé à l’ouverture des travaux de ce forum auquel.

 

Brazzaville, capitale de la République accueille depuis ce mercredi 19 octobre a 8è Assemblée générale couplée au 9e colloque international du Forum des inspections générales d’Etat d’Afrique et institutions assimilées (FIGE).

Ces assises qui se tiennent sous le thème « Les institutions supérieures de contrôle de l’ordre administratif face aux défis de la bonne gouvernance » permettront aux responsables des institutions supérieures de contrôle de l’ordre administratif d’échanger sur les défis liés à la problématique de la bonne gouvernance au niveau des Etats membres de cette organisation.

C’est le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, représentant le Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso qui a procédé à l’ouverture des travaux de ce forum auquel participent les délégations d’une vingtaine de pays africains.

Ouvert le 19 octobre au centre de conférence international de Kintélé le Forum des inspections générales d’Etat d’Afrique et institutions assimilées (FIGE) prendra fin ce vendredi 21 octobre.

Congo : tête à tête entre Denis Sassou N’Guesso et Félix Antoine Tshisekedi

Les présidents des deux Congo se sont rencontrés samedi et dimanche à Kinshasa pour échanger sur coopération bilatérale entre les deux pays.

 

Le président Denis Sassou N’Guesso s’est rendu à Kinshasa où il a rencontré Félix Antoine Tshisekedi. Les deux personnalités se sont entretenues samedi et dimanche à Kinshasa. Au centre des échanges, la situation à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), marquée par l’activisme de groupes rebelles à l’origine du climat tendu ces derniers mois avec le Rwanda voisin, la coopération bilatérale entre les deux pays et dans la sous-région d’Afrique centrale.

En raison des rapports particuliers que Brazzaville entretient avec Kigali et Kinshasa, le chef de l’Etat congolais, dont la dernière visite en RDC remonte au mois de juin dernier, est disposé à apporter sa contribution à toutes les initiatives concourant à la facilitation du dialogue et au retour à la confiance entre le Rwanda et la RDC.

Notons que, Brazzaville et Kinshasa ont, par ailleurs, une vue commune sur la lutte contre le changement climatique et devraient être représentées au plus haut niveau à la COP27 qu’abritera la ville égyptienne de Charm-el-Cheick en novembre prochain.

Congo : Sassou N’Guesso invité au sommet Etats-Unis d’Amérique – Afrique

Le président de la République, est attendu à Washington, pour le deuxième sommet Etats-Unis d’Amérique – Afrique qui se tiendra du 13 au 15 décembre 2022.

 

Denis Sassou N’Guesso est attendu à Washington. Il prendra part au deuxième sommet Etats-Unis d’Amérique – Afrique qui se tiendra du 13 au 15 décembre 2022. Le chef de l’Etat congolais a reçu son invitation de l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Brazzaville, Eugene Young. C’était au cours d’une audience que le président de la République a accordé au diplomate le 30 septembre dernier.

Les deux personnalités au cours de leur entretien, ont abordé plusieurs points relatifs aux relations bilatérales entre les deux Etats. La présence d’un navire des forces navales américaines à Pointe-Noire témoigne de la bonne santé des relations entre les Etats-Unis et le Congo.

Congo-obsèques de la Reine Elizabeth : Denis Sassou Nguesso à Londres

Le Chef de l’État à assister, ce lundi 19 septembre, aux funérailles de la Reine Elizabeth II, comme de nombreux dirigeants étrangers venus pour la circonstance.

 

Le président Denis Sassou Nguesso est arrivé à Londres en Grande Bretagne, dimanche 18 septembre 2022. Il est fait partie des 2 000 invités qui ont pris part à la cérémonie d’adieu à la Reine Elizabeth II ce lundi 19 septembre au château de Westminster au Royaume Uni.

Rappelons qu’au lendemain de l’annonce du décès de la Reine Elizabeth II, dans une correspondance adressée à Sa Majesté Charles III, le 9 septembre, Denis Sassou Nguesso avait rendu hommage à la reine d’Angleterre.

« En cette circonstance douloureuse, je vous adresse, au nom du Peuple et du gouvernement congolais ainsi qu’au mien propre, à vous-même, au Peuple britannique et à toute la famille endeuillée, mes condoléances les plus attristées », avait-il déclaré.

Congo : Denis Sassou N’Guesso à Kenya pour l’investiture de William Ruto

Le Président de la République, est arrivé à Nairobi lundi 12 septembre 2022, pour l’investiture du Président kenyan, William Ruton qui se déroulera ce mardi.

 

Denis Sassou N’Guesso est l’un des présidents invités à prendre part à l’investiture du président kenyan, William Ruto. Le chef de l’Etat congolais est arrivé dans la capitale du Kenya lundi 12 septembre 2022. La cérémonie d’investiture aura lieu ce mardi 13 Septembre 2022, en présence des plusieurs chefs d’Etat.

William Ruto, Vice-président pendant les deux mandatures du Président sortant Uhuru Kenyatta, a été déclaré vainqueur le 5 septembre par la Cour Suprême de la justice du Kenya. Il devient alors le 5e président de la République kényane depuis Jomo Kenyatta, Daniel Arap Moi, Mwai Kibaki et Uhuru Kenyatta.

Né le 21 Décembre 1966 d’une famille modeste, William Ruto est devenu l’un des hommes les plus riches du Kenya. Il s’est présenté à la présidentielle comme candidat des pauvres.

 

Préservation de l’environnement : A .Blinken salue le leadership de D. Sassou Nguesso

 La protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique ont été les différents points qui ont été abordés au cours de l’entretien téléphonique qu’a eu le président de la République Denis Sassou Nguesso avec le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken ce mercredi 10 Août 2022.

 

Il était question pour les deux personnalités de faire le tour des sujets d’actualités notamment la crise libyenne et le conflit russo-ukrainien avec un accent particulier sur la neutralité adoptée par la République du Congo.

Les questions de paix et de sécurité dans la sous-région Afrique centrale précisément avec la montée en puissance des groupes rebelles ont préoccupé Denis Sassou Nguesso et Antony Blinken.

Ils ont aussi abordé la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique et à ce sujet, le secrétaire d’Etat américain a salué l’engagement et le leadership du président de la République dans la préservation de l’environnement, notamment des forêts du Bassin du Congo.

Denis Sassou Nguesso invité par le président américain à prendre part au prochain sommet États-Unis d’Amérique-Afrique qui se tiendra en décembre 2022 à Washington a confirmé la participation congolaise au plus haut niveau.

 

Coopération : Sergueï Lavrov est arrivé à Oyo en République du Congo

Le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov est arrivé dimanche 24 juillet, à Oyo, dans le département de la Cuvette, dans le nord de la République du Congo, ou il a été accueilli par son homologue congolais Jean-Claude Gakosso, pour une visite de travail de 48 heures.

 

A sa descente d’avion à l’aéroport international d’Ollombo, dans le département des Plateaux, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a été accueilli par son homologue congolais Jean-Claude Gakosso.

Son programme prévoit un séjour de travail de 48 heures en terre congolaise, au cours duquel il a eu  des entretiens en tête-à-tête  lundi 25 juillet avec le Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso, à Ngolodoua, à Oyo, dans la Cuvette.

Les deux personnalités ont  évoqué les conséquences engendrées par la crise ukrainienne sur le plan du chef de la diplomatie russe au Congo constitue la deuxième étape de sa tournée africaine, après son passage au Caire, en Egypte . La prochaine étape de sa visite, l’Ouganda et l’Ethiopie.

 

Coopération : une émissaire de Denis Sassou Nguesso chez Paul Biya

Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babecka, ministre congolaise de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régional, a été reçu en audience le mardi 14 juin 2022 au Palais de l’Unité à Yaoundé par le chef de l’Etat camerounais  Paul BIYA.

 

Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a porté le message du président de la République, Denis Sassou Nguesso à son homologue camerounais Paul Biya. L’entretien entre les deux personnalités qui aura duré près d’une heure, ont porté sur les sujets d’actualités et ceux d’intérêt commun des deux pays frère qui sont  liés par la géographie, mais aussi par l’histoire.

« Les deux chefs d’Etat entretiennent des relations fraternelles et d’amitié qui font qu’ils échangent souvent sur les problèmes d’actualité, notamment sur des sujets majeurs », a dit madame Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas ministre congolais de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régional.

Notons que, la crise alimentaire née du conflit armé qui oppose la Russie et l’Ukraine depuis plus de trois mois s’est également invitée à la table des échanges entre Paul Biya et Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas

« Cette actualité fait qu’aujourd’hui, les deux chefs d’Etat camerounais et congolais ont pensé qu’il était nécessaire, comme à d’habitude, qu’ils puissent échanger », a poursuivi la ministre congolaise.

Au sortir de cette audience, la ministre congolaise Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, s’est dite rassurée quant à la qualité de la coopération qui existe entre la République du Congo et la République du Cameroun.

 

 

 

 

Coopération : Xia Huang reçu en audience par le chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso à Brazzaville

Le président de la République Denis Sassou Nguesso s’est entretenu  lundi 13 juin 2022 à Brazzaville, avec Xia Huang, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs.

 

La rencontre entre le président congolais Denis Sassou Nguesso  et le , Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs Xia Huang, a permis de faire le point sur les sujets d’actualités.

Xia Huang s’est rendu au Palais du peuple à Brazzaville, où il a été reçu en audience par le Chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso. Au menu des échanges entre les deux personnalités ; les tensions entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.

« Je suis venu pour écouter le président Denis Sassou Nguesso, recueillir ses précieux conseils pour voir comment mieux gérer la situation dans la région des Grands Lacs notamment avec les évolutions dernières assez inquiétantes », a déclaré le diplomate onusien.

Pour les deux hommes l’urgence dans ce genre de situation est de faire prévaloir la diplomatie et mettre pleinement en œuvre tous les mécanismes existant notamment le processus Nairobi pour réunir tous les pays concernés afin qu’ils échangent de tous les dossiers même les plus délicats.

Le diplomate Onusien a annoncé que, le président João Lourenço en sa qualité de président en exercice de la Conférence internationale de la région des grands lacs (CIRGL) réunira très prochainement les autorités de la RDC et du Rwanda.

 

 

Oyo : tensions RDC-Rwanda, Sassou-Nguesso joue à l’apaisement

Le président Denis Sassou-Nguesso a reçu samedi et dimanche dernier son homologue RD congolais Félix Tshisekedi à Oyo au (Congo Brazzaville).

 

La tension entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda étaient au cœur de leurs échanges. Les deux hommes d’Etat ne cachent pas leurs bons rapports. Lesquels rapports se sont davantage améliorés depuis que l’UDPS est arrivé au pouvoir. Ils ne ratent d’ailleurs pas une occasion pour manifester cette entente à travers notamment de nombreuses visites à Kinshasa et Brazzaville.

« L’Afrique a de nombreux défis à relever, des crises sanitaires, économiques, financières et même des défis alimentaires. Nous ne voyons pas comment nous allons lever ces défis en Afrique s’il n’y a pas un climat de paix et de coopération. On n’a pas besoin de faire un dessin pour ça. Voilà pourquoi je salue la visite du président Félix Tshisekedi. Je crois que nous avons eu des entretiens fructueux », a dit le président congolais Denis Sassou-Nguesso à la fin du séjour de Félix Tshisekedi à Oyo.

Il a affirmé qu’il est impliqué dans le processus de désescalade à plus d’un titre: « Nous avions évoqué ces questions au sommet de Malabo dans le cadre de l’UA, notamment avec le président en exercice de l’UA et le président en exercice de la CIRGL. Tout doit être mis en œuvre pour ramener la paix ».

Kinshasa compte sur l’implication des organisations sous régionales pour faire baisser la tension avec Kigali. Félix Tshisekedi avait précédemment effectué une visite à Luanda où il a été reçu par João Lourenço. Le président angolais a reçu le mandat de  l’UA dans le cadre des bons offices de la crise rwando-congolaise. 

Il en sort cependant de toutes les prises de parole publiques de différents partenaires de la RDC sur cette crise qu’aucun n’a daigné critiquer ouvertement le Rwanda. Tous pointent du doigt le M23 et appellent en filigrane Kinshasa et Kigali au dialogue.

 

 

Lutte contre les crises humanitaires : le Congo apporte une contribution de deux millions de USD

Le président de la République Denis Sassou Nguesso a annoncé que son pays  apporte une contribution de deux millions de dollars pour abonder le Fonds humanitaire commun de l’Union africaine (UA).

 

Le chef de l’État congolais l’annoncé lors de la conférence des donateurs tenue  jeudi 26 mai  dernier à Malabo, en Guinée Équatoriale.

L’Union Africaine a tenu  jeudi 26 mai à Malabo, en Guinée Équatoriale, le sommet sur la situation humanitaire en Afrique. Les travaux de ce sommet  ont connu la participation de plusieurs Chefs d’Etat dont le congolais Denis Sassou Nguesso.

Dédié à la conférence des donateurs, ce sommet vise à mobiliser le soutien et les ressources continentales et internationales pour l’action humanitaire sur le continent. Ce, au bénéfice des personnes en détresse et vulnérables dont les réfugiés. 

Coopération : 08 nouveaux accords signés entre le Congo et le Rwanda

Ces accords touchent des domaines variés, notamment la protection des investissements, l’exploitation minière, la gestion d’entités économiques…

 

Le président rwandais séjourne en République du Congo depuis lundi 11 avril 2022. Sa visite de travail à Brazzaville a permis à ces deux chefs d’Etats de renforcer la coopération de leur pays. Huit accords ont été signés entre les présidents Denis Sassou N’Guesso et Paul Kagame.

Ces accords touchent des domaines variés, notamment la protection des investissements, l’exploitation minière, la gestion d’entités économiques et le raffermissement des liens culturels, précise le communiqué.

S’agissant des questions régionales et sous-régionales, le président rwandais et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso ont « encouragé le recours au dialogue politique et à la voie diplomatique, comme seuls moyens de résoudre les différends pouvant éventuellement survenir entre les Etats ».

 

Ils ont exhorté les institutions de la transition en Libye, les forces politiques, sociales et religieuses, à œuvrer pour qu’il soit mis fin à la crise née de la résurgence de deux gouvernements rivaux, appelant à la réconciliation inter-libyenne en vue d’un processus électoral consensuel, inclusif et apaisé.

 

Par ailleurs, concernant la situation en Ukraine, ils ont exprimé le souhait ardent de voir aboutir le processus de négociations en cours et ils appellent à un cessez-le-feu immédiat, afin de donner de réelles chances de succès à ces négociations.

Congo : plus de 800 rwandais attendent une régularisation

Le président rwandais Paul Kagame est attendu ce lundi 11 avril 2022 à Brazzaville capitale de la République du Congo.

 

 

Le chef de l’État rwandais Paul Kagame arrive ce lundi 11 avril à Brazzaville. Il doit s’adresser au Parlement congolais, signer des accords avec son homologue Denis Sassou Nguesso. Le président Kagamé ira visiter des fermes au nord du pays jusqu’à mercredi 13 avril prochain.

Notons que la visite de Paul Kagamé est attendue par  plus de 8 000 de ses compatriotes basés en République du Congo. Ils avaient fui le génocide rwandais en 1994 pour se réfugier au Congo et ils n’ont plus leur statut de réfugiés depuis fin 2017. Ces hommes et femmes sollicitent une intégration locale.

Ces ressortissants rwandais qui ne sont plus des réfugiés suite à l’application d’une clause intervenue le 31 décembre 2017, vivent dans la quasi-totalité des Départements du Congo. Ils sollicitent la régularisation de leur statut.

« Les gens qui ont perdu leur statut (de réfugiés) sont au nombre de 8 460. Vis-à-vis des autorités congolaises qui nous ont reçus depuis près de 25 ans, nous sollicitons la nationalité. Cette nationalité, nous la désirons. Que l’État puisse nous aider à trouver une pièce qui pourrait nous aider à circuler librement », lance à RFI Aloïse Bayingana, le président de cette communauté.

Ces ex-réfugiés sont nombreux à avoir formulé la demande, mais attendent encore la réponse des autorités congolaises, selon Aloïse Bayinganga qui affirme qu’ils sont bien intégrés. « Il y a des gens qui vivent de l’agriculture et d’autres du petit commerce. On participe, avec les forces vives de la nationale (congolaises, Ndlr), au développement du pays », précise-t-il.

Avant la date butoir du 31 décembre 2017, à peine 104 réfugiés rwandais avaient pu être rapatriés volontairement dans leur pays qui a établi des relations diplomatiques avec le Congo en 1982.