Congo : les acteurs en chantier pour la reprise des compétitions internationales

C’est une annonce faite par le président de la Fédération congolaise de basketball au terme de la 39e édition du championnat national.

 

Les équipes de basketball de la République du Congo pourront reprendre les compétitions internationales d’ici l’année prochaine. On se souvient que le Congo avait été suspendu après son refus d’organiser l’Afro basket en 2017. En attendant la levée de la sanction, les acteurs de cette discipline se préparent pour les prochaines compétitions.

« L’année prochaine ce sera le début de la compétition internationale après la levée de la sanction.  On y travaille sérieusement.  Mais il ne faut pas attendre qu’elle soit levée pour se préparer. Il faut le faire maintenant », a commenté Bruno Jean Richard Itoua.

Le directeur technique national entend se déployer sur toute l’étendue du territoire national pour sélectionner les athlètes qui vont composer les équipes nationales, qui devraient disputer les matches amicaux au niveau national et international.

Semi-marathon international de Brazzaville : 8 athlètes congolais se préparent au Kenya

Ils ont été sélectionnés par la fondation SNPC, mercredi 28 juin pour participer à une formation afin de préparer l’évènement sportif.

 

La 18ème édition du semi-marathon international de Brazzaville se tiendra le 14 août 2023. Pour préparer cette compétition, huit athlètes congolais ont été sélectionnés pour une formation au Kenya. Il s’agit de Rochetau Ondélé, Josué Moungany, Kevin Obando, Julienne Loufoua, Olidane Ngoma, Nelson Biyo, Missamou Bafoumbissa et Mantsoni. Ils ont été choisis mercredi 28 juin par la fondation SNPC, sponsor officiel du semi-marathon.

Jusqu’au 12 août prochain, soit pendant deux mois, ces jeunes athlètes professionnels vont passer un stage pratique animé par des techniciens d’un institut kényan d’athlétisme, afin de leur permettre d’améliorer leurs capacités athlétiques.

Le semi-marathon international de Brazzaville réunira des centaines d’athlètes qui viendront de par le monde.

Congo : près de 50 athlètes prennent part aux J30 à Brazzaville

Les deux Opens juniors « J30 » s’ouvrent ce lundi 05 juin 2023, à Brazzaville. Ce sont une cinquantaine d’athlètes qui prendra part à ces compétitions.

 

Les compétitions, dont la première se jouera du 5 au 12 juin et la seconde du 12 au 17 juin, se dérouleront en simple et en double. L’objectif est de permettre aux vainqueurs de gagner trente points et ainsi améliorer leur classement au niveau mondial.

La cinquantaine d’athlètes qui vont prendre par ces compétitions dont les tranches d’âge varient entre 13 et 18 ans, sont Américains, les Français, les Chinois, les Israéliens, les Congolais et d’autres nationalités africaines ayant fait des inscriptions. Ils veulent tous devenir des joueurs professionnels.

Les Opens juniors sont organisés par la Fédération congolaise de tennis (Fécoten) et s’inscrivent dans l’agenda de la Fédération internationale.

Congo : le collectif de la diaspora a lancé à Brazzaville un tournoi de tennis

3 millions de francs CFA, pour le vainqueur du tournoi de tenus organisé par le collectif de la diaspora congolaise à Brazzaville  en République du Congo.

 

Le  collectif de la diaspora congolaise a lancé le 10 mai à Brazzaville un tournoi de tennis, opposant 40 tennismen et 18 tenniswomen qui vont s’affronter pendant 10 jours. Le vainqueur sera gratifié de 3 millions de francs CFA.

Il sied de noter que,  cette compétition réunira les athlètes de la République du Congo, de la République démocratique du Congo, de la Côte d’ivoire et de la Turquie. Ce tournoi vise à promouvoir le tennis « le but de cette compétition est d’assurer la visibilité de ce sport encore méconnu par un grand nombre de personnes.

La diaspora congolaise, veule  inciter les jeunes à s’intéresser davantage à ce sport en vue de son épanouissement. Le collectif va accompagner les vainqueurs Les vainqueurs », a indiqué Paul Madzou lors du tirage au sort des différentes combinaisons du tournoi.

Pendant que Yve Bongo, l’un des athlètes  sélectionné s’est montré optimiste et espère gagner la  somme réservée aux finalistes, Divine Ondongo l’une des tenniswomen de son côté craint ses adversaires « par rapport à mon niveau, je me permets de rester pessimiste parce que je vais affronter des joueuses plus talentueuses » a-t-elle dit.

Selon les organisateurs, ce tournoi réserve une prime de 3 millions pour les gagnants des deux versions (masculines et féminines), 1 million pour les 2èmes  et 500 milles pour ceux qui vont occuper la 3ème place. La clôture de ce tournoi est prévue le 21 mai.

 

 

 

 

 

 

SMIB : dix athlètes congolais préparent la compétition sous fond d’incertitude

Partis pour le Kenya depuis janvier, les dix athlètes congolais continuent d’affûter leurs armes pour  le Semi-marathon international de Brazzaville (Smib).

La question sur la tenue du Semi-marathon internationale de Brazzaville se pose. La compétition va-t-elle se tenir ? Pour l’instant personne ne sait si la 17e édition du  Smib aura lieu cette année en août à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance  du pays. Le gouvernement maintient  jusque-là  sa décision relative à l’interdiction des rassemblements de plus de cinquante personnes dans les lieux publics et privés avec pour conséquence la suspension des rencontres sportives. La FCA y croit. Selon ses dirigeants, l’espoir est permis, car le Congo est un pays de sport.  Dans l’attente de la décision gouvernementale, le bureau exécutif de la FCA  grâce à l’appui de son sponsor la Société nationale  des pétroles du Congo (SNPC) avait anticipé déjà  le placement des dix athlètes congolais au Centre de Lornat Kiplagat au Kenya afin que ces derniers livrent des prestations de qualité le jour de la compétition. Les athlètes sont choisis en fonction des performances réalisées lors des dernières éditions.

Eric Mériadec Semba (huit fois champion national),  Smith Mael Okouéké (quatre fois champion), Guelord Vedzé (troisième au dernier Smib), Nelson Biyoko et Dieudonné Moukilou sont sélectionnés chez les hommes. Cleime Prudence Mambeké (trois fois championne nationale et vainqueur de la dernière édition chez les nationaux), Jodelle Ossou Wakeyi (sept fois championne nationale), Gerlucherie Mansoni (troisième lors de la dernière édition), Mariam Gama et Melvie Moudjonguelé sont les athlètes dames retenues.  Les deux versions préparent avec leur entraîneur Ngatsé pour les hommes et Bahoho chez les dames dans l’incertitude la compétition où seules les autorités congolaises ont la décision de la faisabilité avec les contraintes du coronavirus. Cela n’a pas empêché  la FCA de communiquer sur leur état de forme.

« Les entraînements de nos dix athlètes sont placés en haute altitude au Centre  de Lornat Kiplagat au Kenya. Ce stade appartient à ce centre dont la propriétaire est une dame qui a été trois fois médaillée olympique de la course sur route », a expliqué la FCA. Cette fédération avait tenté  cette expérience  qui avait  porté ses fruits à Ouesso. Pour la première fois depuis la création de la compétition, un Congolais est arrivé en tête  des deux podiums. C’était Eric Semba, du retour du Kenya (1h11min58 sec). Il était reparti la saison dernière à Kigali au Rwanda  mais n’a cette fois  pas connu les mêmes résultats. L’athlète déplorait le temps de préparation qui était court selon lui. «  Si les Congolais n’arrivent pas  à se placer devant les étrangers, c’est à cause du temps de préparation qui est insuffisant. C’est possible de battre les étrangers », a-t-il justifié.

Malgré la conjoncture, la SNPC avait pu financer l’an dernier  le déplacement de  quatre athlètes congolais à Kigali pour un stage de préparation de  quarante jours.  Le Kenya et  le Rwanda ou encore l’Ethiopie, ayant  des villes en hauteur avec de bons athlètes  remportent souvent les Smib organisés au Congo. Lors de la dernière édition, c’est le Rwandais Félicien Muhitira et la Kenyane  Agnès Barsosio qui étaient les vainqueurs. Cette fois-ci si la compétition va se tenir,  les athlètes congolais n’auront aucune excuse. De janvier  en août, le temps de la préparation a été conséquent.

L’histoire du Smib remonte  à 2001, lorsque le président de la République avait organisé le marathon pour fédérer la jeunesse congolaise, lui donner une âme citoyenne et civique, et l’amener au cœur de la reconstruction de la  paix sociale et de l’unité nationale mises à mal par les affrontements récurrents que le pays a connus. Selon la SNPC, le  Smib est donc né  de la volonté politique du chef de l’Etat de faire converger les jeunes vers un seul et même objectif : consolider la paix,  faire prendre aux jeunes une part active dans ce processus,  favoriser le brassage de la jeunesse afin d’abandonner toute velléité de conflit.

Smib 2019 : coup d’envoi donné ce mercredi 14 août 2019

Six cent quatre-vingt-quatre athlètes vont s’affronter sur un parcourt de 21, 100 km, dans le but de remporter le prix de cette compétition.

C’est au boulevard Alfred-Raoul que le coup d’envoi de la 6ème édition du semi-marathon international de Brazzaville sera donné par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. Ce sont six cent quatre-vingt-quatre athlètes qui tenteront de remporter le prix du Smib 2019. Ils sont cinq cent huit hommes, cent soixante-dix-huit femmes et trente-cinq athlètes venus d’autres pays du monde et devront alors parcourir une distance de 21, 100 km.

« Concernant la préparation des athlètes, nous avons sélectionné les meilleurs athlètes de chaque département, notamment les trois meilleurs garçons et  les trois meilleures filles », a précisé Jean Baptiste Ossé, président de la Fédération congolaise d’athlétisme.

Le parcours du Smib

Les différents athlètes qui participeront à cette compétition parcourront les différents arrondissements de la ville capitale. En effet, le départ  et l’arrivée sont prévus  au boulevard Alfred-Raoul. Ils passeront par Bacongo, Makélékélé, la corniche pour sortir au centre-ville avant de traverser Poto-Poto, Ouenzé et Moungali. Les sportifs passeront par la suite au Plateau des 15 ans pour allonger le boulevard Denis-Sassou-N’Guesso avant de chuter au boulevard Alfred-Raoul.

Le Smib permet une rencontre entre les athlètes locaux et ceux de l’extérieur. C’est du moins ce qu’explique le président du comité d’organisation. « L’objectif de ce semi-marathon est de favoriser les rencontres entre les athlètes locaux et extérieurs. C’est un espace qui réunit les congolais à travers le sport », précisé Raymond Ibata, président du comité d’organisation.

Histoire du Smib

C’est une histoire qui remonte en 2001. Le président de la République du Congo avait organisé un marathon dit de la paix. Il était question pour lui, de faire d’enseigner à la jeunesse congolaise, les valeurs de patriotisme, de solidarité, de compréhension mutuelle, de citoyenneté et de civisme.

 

Jeux africains : “les 15 kilomètres de Pointe-Noire” pour préparer la compétition

Pour préparer la 12éme édition des jeux africains qui se tiendront au Maroc, les athlètes congolais ont organisé un cross populaire dénommé les 15 kilomètres de Pointe-Noire.

Belle occasion pour les athlètes congolais, qui ont saisi ce week-end pour organiser un cross populaire à Pointe-Noire. Dénommé “les 15 kilomètres de Pointe-Noire”, ce rendez-vous avait pour objectif de préparation supplémentaire aux athlètes congolais participant aux jeux africains qui aura lieu à Rabbat au Maroc, du 19 au 31 août 2019. Ce sont plus de 600 athlètes étaient au départ des 15 km de Pointe-Noire.

« Cela fait une année que nous sommes en préparation et l’objectif, c’est d’avoir une médaille au Maroc. Le comité olympique national nous a regroupés il y a déjà un mois à l’internat, et les 15km de Pointe Noire, c’est pour avoir déjà le rythme, parce qu’avec les Kényans, les Éthiopiens et les Marocains, il faut avoir de la compétition dans les jambes », explique Alex Ngouari Mouissi, athlète.

C’était aussi une occasion pour les athlètes non qualifiés aux Jeux africains, de préparer d’autres compétitions telle que le semi-marathon de Brazzaville qui se tiendra dans quelques jours.

« Cette activité est prélude à la pépinière montante, qui va se lancer demain ou après-demain dans ce sport qui est un sport très noble et vous savez que notre pays participe aux jeux africains et certainement quelques talents ont été décelé pour aller défendre les couleurs nationales », se félicite Jean François Kando, maire de la capitale économique congolaise.

Kick-boxing : les athlètes de Brazzaville se préparent pour les prochaines échéances

La deuxième édition de la  compétition de gala de la discipline a réuni, le 4 mai, plusieurs boxeurs. C’était l’occasion pour eux de se mettre en jambes en attendant  les futurs combats locaux et continentaux.

Grace à cette compétition, les athlètes ont une fois de plus mis en valeur les atouts du kick-boxing, devant un public composé des responsables  d’autres disciplines de combats ainsi que de leurs fans. Six clubs étaient ainsi représentés dans cette compétition  qui a livré une bonne qualité des combats et un fair-play  remarquable  de la part des  combattants. « Ces combats visent la préparation des athlètes aux championnats national et départemental qui auront lieu dans les tout prochains mois. L’engagement des athlètes à cette compétition prouve qu’ils s’apprêtent à affronter le prochain championnat d’Afrique et la compétition inter-pays que nous souhaitons organiser avec la République démocratique du Congo (RDC) », a indiqué Me Aboubakar Fofana, directeur technique national de full contact, kick-boxing.

Six combats ont été livrés durant la compétition. Dans la catégorie de 25 kg, Salif Keïta a pris le dessus sur Fahoukou Keïta. Chez les 64 kg, Rodrigue Ibayibé a battu Odien Diabatou. Rock Malanda a gagné le combat qui l’a opposé à Perin Koumba dans la catégorie des 70 kg, tandis que le célèbre Phijem  Moungalla n’a pas tremblé devant Jo-Carmel Bikoua en le battant dans la catégorie des 87 kg. « C’était difficile  puisqu’il est plus élancé que moi et j’ai eu du mal à gérer la distance. C’est, d’ailleurs, ce qui m’a poussé à jouer sur les esquives afin de casser sa stratégie puis pénétrer dans mes attaques. Ce combat est très important puisqu’il me permet de préparer avec assurance les prochaines échéances », a declaré Phijem  Moungalla après le combat.

Le boxeur et champion d’Afrique, Fabrice Nzaou, a été malmené par le kick-boxeur Don-Réel Ludovic Balossa. En effet, le combat n’est pas arrivé à son terme puisque les fans de Fabrice Nzaou l’ont sommé  de descendre du ring afin d’éviter une blessure. « Je suis fier de ma performance. Je savais que j’allais le battre parce que je m’étais bien préparé. Je m’exerce pour aller compétir en RDC, au  Cameroun et en Afrique du Sud. Je suis le lion dragon du désert, phénomène bizarre », a lancé Don-Réel Ludovic Balossa sur le ring.

Sourire aux lèvres tout en tapotant sur l’épaule de son adversaire, en signe d’encouragement,  Fabrice Nzaou nous a confié : « Je savais que ce n’est pas ma catégorie ni ma spécialité. Je me bats toujours chez les 64 kg, mais vu que c’était un combat de gala, je suis monté sur le ring juste pour m’amuser et satisfaire mon adversaire ».

Notons que chaque combattant a reçu une médaille de reconnaissance pour la participation à cette compétition. Les vainqueurs ont gagné des médailles d’or tandis que les perdants ont bénéficié des médailles d’argent.