Semi-marathon international de Brazzaville : 8 athlètes congolais se préparent au Kenya

Ils ont été sélectionnés par la fondation SNPC, mercredi 28 juin pour participer à une formation afin de préparer l’évènement sportif.

 

La 18ème édition du semi-marathon international de Brazzaville se tiendra le 14 août 2023. Pour préparer cette compétition, huit athlètes congolais ont été sélectionnés pour une formation au Kenya. Il s’agit de Rochetau Ondélé, Josué Moungany, Kevin Obando, Julienne Loufoua, Olidane Ngoma, Nelson Biyo, Missamou Bafoumbissa et Mantsoni. Ils ont été choisis mercredi 28 juin par la fondation SNPC, sponsor officiel du semi-marathon.

Jusqu’au 12 août prochain, soit pendant deux mois, ces jeunes athlètes professionnels vont passer un stage pratique animé par des techniciens d’un institut kényan d’athlétisme, afin de leur permettre d’améliorer leurs capacités athlétiques.

Le semi-marathon international de Brazzaville réunira des centaines d’athlètes qui viendront de par le monde.

Smib : la 17e édition pourrait rejoindre la liste des activités reportées

Le traditionnel Semi-marathon international de Brazzaville (Smib) organisé dans le cadre des festivités marquant la célébration de l’indépendance du Congo pourrait rejoindre lui aussi la longue liste des rencontres sportives reportées.

La crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus continue à bouleverser le calendrier des compétitions majeures au Congo et partout d’ailleurs. Chaque jour qui passe rapprocherait  le Smib  vers un report, son tout premier après  seize éditions d’affilée. Il n’est pas exclu que cette course ne figure pas cette année au  programme officiel des activités marquant la célébration des 60 ans de l’indépendance du pays. L’information n’est certes pas encore confirmée. Mais la déception qui se lit déjà sur les visages des dirigeants de la Fédération congolaise d’athlétisme (FCA) en dit long.

Les membres de la FCA étaient très heureux après l’annonce, par le gouvernement, sur le déconfinement du deuxième palier. Car seuls les sports individuels sans public de plus de cinquante personnes étaient autorisés à reprendre. Dans la foulée, la FCA dont la discipline fait partie des sports individuels a tenu une réunion du comité exécutif au cours de laquelle elle a décidé de réorganiser son calendrier national de quelques activités majeures dans le but de sauver la saison 2019-2020.

Parmi les activités confirmées figuraient la tenue, le 11 août, de la session du conseil fédéral préparatoire à l’assemblée générale ordinaire de la FCA, l’organisation du 21 au 23 août des championnats nationaux et la tenue des assemblées générales électives du 30 au 31 octobre. La FCA n’avait non plus oublié le Smib, l’activité phare de la fédération, lequel a été aussi confirmé à sa date officielle, c’est-à-dire  le 14 août, jusqu’à ce que les dernières conclusions de la réunion de la coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19 ne refroidissent les ardeurs.

Selon les dernières informations, le programme d’organiser la compétition qui rassemble chaque année plusieurs centaines d’athlètes congolais et étrangers aurait glissé.

« Avec la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une période de vingt jours à compter du 10 juillet, la fermeture de toutes les frontières et en plus l’interdiction de rassemblement de plus de cinquante personnes dans les lieux public et privé, tous nos projets tombent dans l’eau », a regretté la FCA, dont les athlètes affûtaient, depuis janvier, grâce à l’appui de son principal sponsor la Société nationale des pétroles du Congo(SNPC),  les armes au Kenya pour préparer le Smib. Le sport reconnu dans sa vocation d’unir les peuples a,  cette fois-ci, vu le coronavirus lui interdire de jouer son rôle de rassembler.

L’histoire du Smib remonte  à 2001, lorsque le président de la République avait organisé le marathon pour fédérer la jeunesse congolaise, lui donner une âme citoyenne et civique, et l’amener au cœur de la reconstruction de la  paix sociale et de l’unité nationale mises à mal par les affrontements récurrents que le pays a connus. Selon la SNPC, le  Smib est donc né  de la volonté politique du chef de l’Etat de faire converger les jeunes vers un seul et même objectif : consolider la paix,  faire prendre aux jeunes une part active dans ce processus,  favoriser le brassage de la jeunesse, afin d’abandonner toute velléité de conflit. Le Smib est organisé chaque année  sur le thème: «   Energie  au service du sport pour l’unité des Nations ».