Coopération : le Cameroun et le Congo entendent mettre un point particulier à l’aquaculture

L’annonce a été faite à Yaoundé le 22 Février dernier, à la suite d’une réunion qui a vu la participation du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, de l’ambassadeur du Congo au Cameroun Valentin Ollessongo.

Cette rencontre a regroupé le ministre camerounais du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, de l’ambassadeur du Congo au Cameroun Valentin Ollessongo qu’accompagnaient ses collaborateurs, des responsables de l’Agropole Pisciculture, ceux du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales  et, enfin, ceux de  la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts.

Lors de la tenue prochaine  de la commission mixte dont les assises vont se tenir à Brazzaville, les deux pays ont pris la résolution de mettre dorénavant un accent particulier sur l’aquaculture,  afin d’impulser une nouvelle dynamique dans ce domaine. Autre information donnée par le ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana à la fin des travaux qu’il présidait.

Pour Valentin Ollessongo, l’ambassadeur du Congo au Cameroun : « L’heure n’est plus au discours, l’heure est à l’action, afin que le Congo tire profit de l’expérience du Cameroun.  A quelques semaines des assises de Brazzaville, il est important, que les experts réfléchissent aux stratégies pour booster la coopération entre nos deux  pays. Pour l’heure, les discussions techniques sont engagées pour l’excellence des relations entre nos deux pays dont les frontières communes n’ont jamais été fermées ».

La concertation du 22 Février dernier a permis au coordonnateur national de la filière aquaculture Adrian Ngo’o Bitomo de montrer le chemin parcouru par le Cameroun, à travers son gouvernement qui a mis en place, un Programme Agropoles.

Il est désormais possible de trouver du poisson produit localement, dans sept des dix régions administratives que compte le Cameroun. Une avancée saluée par les responsables du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales qui ont profité de la présence des autres, pour donner les plans techniques de production aux 400 opérateurs qui s’activent à travers le pays dans l’engraissement du poisson (silure et carpe).

Le Programme accompagne généralement le ministère du Commerce dans toutes ses actions promotionnelles des produits du terroir. Dans cet esprit, le ministre du Commerce a rappelé que les pouvoirs publics ont un rôle de protection de l’espace, de manière à garantir les débouchés aux opérateurs économiques.

Tout cela ne va pas sans difficultés et, Adrian Ngo’o Bitomo, lors de sa présentation, est revenu sur les contraintes liées à l’aquaculture, entre autres, l’alevin, l’aliment, le taux de gaz carbonique et le taux d’acidité de l’eau.

En Afrique centrale, au-delà des espaces maritimes, la sous-région est arrosé par des cours d’eaux et des marécages qui peuvent servir à l’aménagement des étangs piscicoles. Si les mesures impulsées par Luc Magloire Mbarga Atangana et ses invités sont mises en œuvre, il serait loisible d’inverser la tendance en matière d’importations de poisson pour laquelle les pays dépensent des centaines de milliards par an.