Congo : Brazzaville accueille le Congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des bassins forestiers

La capitale congolaise, Brazzaville, va accueillir à partir du 27 mai le premier Congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des bassins forestiers.

 

Ce congrès est précédé d’un précongrès des femmes leaders de ces communautés, qui se sont réunies pour définir une feuille de route visant à améliorer leur autonomie financière et leur capacité à mobiliser les financements auprès des partenaires au développement.

Le précongrès des femmes leaders, initié par le mouvement des femmes du Gatc et le Réseau des populations autochtones et locales pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repaleac), vise à consolider le processus de coordination des actions entre les personnes vulnérables des bassins de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est et méso-Amérique. Les femmes leaders ont imploré la communauté internationale à porter un regard sur leur situation et ont appelé à l’affermissement des liens entre femmes dirigeantes, donateurs et alliés pour faciliter le soutien financier et technique.

Les discussions du précongrès visent à proposer un document contenant des programmes d’activité coordonnés par les femmes autochtones elles-mêmes. La nouvelle feuille de route devra aborder les opportunités et les défis liés aux ressources dans les bassins forestiers mondiaux, en promouvant les actions des femmes autochtones et locales sur le terrain. La représentante du Repaleac, Maïmouna Umaro, a souligné que cette vision vise à favoriser le développement durable autour du modèle écologique des autochtones.

La ministre congolaise de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a exhorté les participantes à poursuivre la lutte pour l’autonomisation des femmes. Elle a également souligné que la République du Congo a élaboré et mis en œuvre un corpus juridique et règlementaire cohérent, garantissant la protection des droits des peuples autochtones. Le Congo est déterminé à préserver les écosystèmes forestiers de la planète et les traditions autochtones.

Congo : la nouvelle distillerie de Saris bientôt opérationnelle

Cette infrastructure produira de l’éthanol à 96° destiné aux secteurs pharmaceutique, cosmétique et énergétique.

 

Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla-Saint Eudes, a visité les travaux de construction de la nouvelle distillerie de la Société agricole de raffinage industriel du sucre (Saris) à Nkayi, dans le département de la Bouenza. Cette infrastructure, qui sera lancée officiellement dans les prochains jours, produira de l’éthanol à 96° destiné aux secteurs pharmaceutique, cosmétique et énergétique.

La distillerie, d’un coût estimé à 15 milliards FCFA, sera mise en service en juin et produira 50 m³ d’éthanol par jour, soit plus de 6 millions de litres par an. La matière première utilisée sera constituée de 25 000 tonnes de mélasse, un sous-produit issu du raffinage de la canne à sucre. La technologie employée provient de la société indienne Praj, réputée pour son expertise dans les bioénergies.

La distillerie créera des dizaines d’emplois directs, relancera l’activité industrielle à Nkayi et réduira la dépendance du pays aux importations d’éthanol. Elle s’inscrit dans la stratégie d’expansion de Saris Congo, qui prévoit également d’augmenter sa production de sucre à 80 000 tonnes d’ici à 2028 grâce à un investissement supplémentaire de 34 milliards FCFA.

Ce projet de distillerie symbolise une nouvelle dynamique industrielle, fondée sur l’innovation, la durabilité, la normalisation de la qualité et l’intégration locale. La démarche de certification est stratégique pour positionner l’éthanol produit comme un standard de qualité et ouvrir la voie à d’éventuelles exportations futures.

Le Congo lance le processus de révision de sa contribution déterminée au niveau national

Le 19 mai à Brazzaville, la ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a lancé les travaux techniques de démarrage du processus de révision de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN).

 

Cette révision vise à affiner et à mieux cibler les engagements en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de mesures d’adaptation. La ministre a souligné que le Congo s’engage à soumettre sa CDN 3.0 avant octobre 2025, conformément aux résolutions de la COP 28. Ce processus de révision périodique permet d’adapter l’action climatique du pays à l’évolution de ses objectifs de développement et de tirer le meilleur profit des mécanismes financiers pour accompagner la transition écologique et la résilience socio-économique.

La rencontre a regroupé les partenaires financiers, l’Union européenne et les agences du système des Nations unies pour accompagner le Congo dans ce processus. La ministre a souligné l’importance de la mise à jour de la CDN pour le gouvernement, qui constitue non seulement un exercice technique mais également un espace de dialogue constructif.

Au cours de cet atelier, les participants vont définir des objectifs renforcés pour maîtriser les sources d’émissions liées à la déforestation, accélérer la transition énergétique et protéger les tourbières. Ils vont également intégrer la justice sociale et la transition juste en assurant l’implication des populations autochtones et vulnérables aux décisions, et mobiliser des financements innovants pour traduire en action les décisions.

Le processus d’élaboration de la CDN émane de l’Accord de Paris, qui invite tous les pays signataires à prendre des engagements au travers d’un document stratégique. Le Congo a déjà soumis deux CDN depuis l’adoption de cet accord en 2015.

Congo/Sénégale : vers de nouvelles bases de coopération

Le président de la République à reçu en audience mardi 13 mai, le ministre sénégalais de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop.

 

Bassirou Diomaye Faye était porteur d’un message de son président Bassirou Diomaye Faye au chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. Le message du président sénégalais à son homologue congolais, portait sur le raffermissement des relations d’amitié et de coopération entre le Congo et le Sénégal dans divers domaines.
« Le message du président Bassirou Diomaye Faye rappelle le rôle important joué par son excellence Monsieur le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans la promotion de la démocratie africaine ; le rôle qu’il a joué dans la stabilité, dans ses interventions bien éclairées sur des sujets qui intéressent l’Afrique », a déclaré le ministre sénégalais au sortir de l’audience.
Birame Souleye Diop a dit « Nous avons abordé des sujets sur les relations avec le Sénégal et des partenariats qui peuvent s’ouvrir, et sur lesquels nous sommes engagés à travailler rigoureusement et strictement, au bénéfice de nos nations respectives ».

Congo-lancement du Paje : accompagnement de 275 jeunes entrepreneurs

Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Paul Valentin Ngobo, a lancé le 14 mai à Brazzaville les activités d’incubation de la première cohorte du Projet agriculture jeune et entrepreneuriat (Paje).

 

Dans le cadre des activités d’incubation de la première cohorte du Paje, 275 jeunes entrepreneurs vont recevoir des formations. Ce sont entre autres modules des techniques agricoles, la gestion, le markéting et l’éducation financière, ainsi qu’un encadrement rapproché et un accès à un écosystème de financements d’infrastructures et de marchés.
« Un incubateur n’est pas une simple formation. C’est une rampe de lancement vers le succès entrepreneurial. C’est un lieu où les idées deviennent des entreprises, les rêves des plans d’affaires et l’énergie la productivité », a indiqué le ministre de l’Agriculture.
Le Paje a signé des conventions avec Agri Congo et Samu sarl pour accompagner les jeunes entrepreneurs. Le projet prévoit également de financer deux infrastructures essentielles : un abattoir moderne dans la zone agricole protégée de Bambou Mingali pour la production avicole et une provenderie pour un approvisionnement en aliments de qualité.
Le Paje vise entre autres 127 200 bénéficiaires directs, 3650 emplois créés, 25424 ménages impactés dans les départements cibles : Pool, Djoué-Léfini, Bouenza, Kouilou, Niari, Lékoumou, Plateaux, NKéni-Alima, Cuvette ainsi que le corridor Brazzaville-Pointe-Noire.
Financé à hauteur de 13,3 milliards de FCFA par le fonds international pour le développement agricole, ce projet devrait contribuer à la croissance économique du pays et à la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes.

Assainissement : le Congo opte pour l’économie circulaire

Le ministre de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier, Juste Désiré Mondelé, a eu le 12 mai à Brazzaville une séance de travail avec la délégation de la Alacrity Corporate solutions PVT.LTD.

 

Le gouvernement mise désormais sur l’économie circulaire. La société indienne Alacrity Corporate solutions PVT.LTD va réaliser les études visant à valoriser les déchets dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire. Le sujet était au centre des échanges entre le ministre Juste Désiré Mondelé et une délégation de la société indienne conduite par son fondateur Pranav Kumar.

En effet, le consortium indien Alacrity Corporate solutions PVT.LTD qui intervient dans la valorisation des déchets, va non seulement réaliser les études, mais aussi accompagner les entreprises locales qui s’intéressent à la transformation des déchets.
Pour le ministre, l’idée est d’aller vers la production de l’électricité, la fabrication des produits manufacturés. Ce sera à base de 1500 tonnes de déchets journaliers que la société Albayrak va collecter dont 1000 à Brazzaville et 500 à Pointe-Noire.

Le patron de la société Alacrity Corporate solutions PVT.LTD, Pranav Kumar, a rassuré la partie congolaise que son entreprise apportera son expertise en ce qui concerne les déchets sont des produits commerciaux et fiables.

Pour rappel, le Congo a signé le 23 avril, un contrat de cinq ans avec la société turque Albayrak Waste Management, dans le cadre de l’exercice du service public de collecte des déchets solides et d’exploitation des services de propreté dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire. Jusqu’ici les argents de la société turque n’ont pas encore été aperçus sur le terrain. Le membre du gouvernement a rappelé que la société turque est en train de s’organiser. Elle travaille actuellement avec les acteurs locaux (les municipalités de Brazzaville et de Pointe-Noire), son démarrage est imminent.

Congo : vers la création de plus de 20 000 emplois forestiers décents d’ici 2030

C’est l’un des objectif à atteindre des initiatiaves lancées entre le ministère de l’Économie Forestière (MEF) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

 

Le MEF et la FAO ont officiellement lancé deux initiatives financées pas l’Union européenne en faveur de la gouvernance forestière et du développement du secteur forestier. Il s’agit du Programme de gouvernance forestière et chaînes de valeur (FGVC) et le projet Facilité FLEGT Afrique-Amérique latine (FLEGT-ALA Facility).

La cérémonie de signature s’est tenue à Brazzaville en présence de Rosalie Matondo, Ministre de l’Économie Forestière, Augustin Bondo Tshiani, Chef de Coopération de la Délégation de l’Union Européenne et représentant l’Ambassadrice de l’Union Européenne en République du Congo et Athman Mravili, Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

Selon fao.org, le programme FGVC vient en appui à la mise en œuvre de de la feuille de route du Partenariat Forêt signé lors de la COP27 entre l’Union européenne et la République du Congo. Ce partenariat bilatéral s’inscrit dans l’initiative « Global Gateway » de l’Union européenne et vise à atteindre, d’ici 2030, des objectifs ambitieux, notamment : plus de 13 millions d’hectares de forêts gérés durablement, 5 millions d’hectares protégés, un million d’hectares reboisés, 400 000 hectares restaurés, la création de plus de 20 000 emplois forestiers décents, et un taux de déforestation annuelle inférieur à 0,1 %.

Le projet FLEGT-ALA Facility, vise à accompagner les pays partenaires et l’Union européenne dans la mise en œuvre de leurs Accords de Partenariat Volontaire (APV) sur le bois légal. En République du Congo, avec l’appui technique de la FAO, le projet soutiendra notamment la tenue des réunions du comité conjoint de mise en œuvre et du groupe de travail multi-acteurs de l’APV, l’amélioration du cadre réglementaire, le déploiement du système de vérification de la légalité, ainsi que la conduite d’études techniques ciblées.

Un système de suivi-évaluation afin de mesurer les résultats concrets de ces deux initiatives doit être mis en place. C’est du moins ce que pense la ministre de l’Économie Forestière.

Congo : 2.6 milliards de FCFA pour l’amélioration du rôle de la société civile

L’Union européenne (UE) a lancé un appel à proposition en République du Congo pour renforcer le partenariat avec la société civile.

 

L’UE et la société civile renforcent leur partenariat à travers la mise en œuvre de la stratégie Global Gateway. Elle a lancé un appel à proposition en vue de renforcer ce partenariat avec les organisations de la société civile. Le montant indicatif global disponible pour cet appel à propositions est d’environ 2.6 milliards de FCFA.

Au cours d’une conférence de presse à l’occasion des 75 ans de célébration du mois de l’Europe, premier conseiller et chef de coopération de la Délégation de l’Union européenne en République du Congo, Augustin Bondo Tshiani a expliqué que « L’appel à propositions s’inscrit dans le cadre de l’appui aux organisations de la société civile, aux droits humains et à la démocratie dont l’objectif principal est d’améliorer le rôle de la société civile en tant qu’acteur du développement durable inclusif et de défense des droits humains. Les organismes éligibles sont les organisations de la société civile et la durée initiale prévue d’une action ne peut pas être inférieure à 24 mois ni excéder 48 mois ».

La clôture de la célébration du mois de l’UE est prévue le 13 juin 2025, avec plusieurs activités politiques et culturelles au programme.

Le Congo prévoit de rembourser près de 1 500 milliards FCFA de sa dette d’ici fin 2025

Une opération qui cible en priorité les créanciers domestiques et vise à alléger la pression sur les finances publiques.

 

D’après la situation mensuelle de la dette publique de février 2025, publiée par la Caisse congolaise d’amortissement (CCA), la République du Congo prévoit de consacrer 1 492,9 milliards FCFA au service de sa dette entre mars et décembre 2025. L’essentiel de cette enveloppe, soit 1 202,2 milliards FCFA (80,54 %), sera destiné aux créanciers domestiques, contre 290,4 milliards FCFA (19,47 %) pour la dette extérieure.

« Le profil de remboursement de la dette intérieure montre un pic de refinancement anticipé au cours de l’année 2025 », indique la CCA, précisant que le mois d’octobre sera particulièrement tendu, avec un service de la dette intérieure qui pourrait atteindre 309,86 milliards FCFA, dont 225,54 milliards FCFA au titre du remboursement des bons du Trésor.

Entre mars et décembre 2025, le service de la dette extérieure, composée d’engagements envers les créanciers bilatéraux (8,66 %), commerciaux (7,11 %) et multilatéraux (3,70 %), restera modéré en comparaison de la dette intérieure. Afin d’anticiper les défis liés à la gestion de la dette, la CCA prévoit de mettre en place de nouveaux mécanismes de financement mieux adaptés aux capacités budgétaires du pays.

Congo : l’ONU entend apporter son appui dans le secteur de l’hydrocarbure

C’est ce qu’a laissé entendre le 6 mai à Brazzaville, le coordonnateur des agences du système des Nations unies au Congo Abdourahamane Diallo.

 

Le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua s’est entretenu le 6 mai dans la capitale congolaise avec le coordonnateur des agences du système des Nations unies au Congo, Abdourahamane Diallo. Il en ressort de cet échange que agences onusiennes entendent appuyer le Congo dans le secteur des hydrocarbures, notamment du gaz.

Pour Abdourahamane Diallo, les écosystèmes qui peuvent être créés autour de l’exploitation du gaz sont considérables et des passerelles pour faire vivre les différents secteurs qui sont soit consommateurs, soit distributeurs de cette ressource.

« Les questions de recherche, de protection de l’environnement et aussi de santé constituent les domaines dans lesquels nous pouvons travailler et appuyer le ministère des Hydrocarbures », a précisé Abdourahamane Diallo.

Selon lui, ces pistes de coopération seront intégrées au prochain cadre du partenariat en cours de développement qui couvrira la période 2027-2031. Le coordonnateur de l’ONU au Congo a réaffirmé la disponibilité de son institution à soutenir le ministère, tant dans la mobilisation de l’ensemble des intelligences et des expertises des agences onusiennes que des fonds et programmes associés.

Congo : les avantages du projet Erasmus+ présentés aux étudiants et enseignants

L’objectif du projet est de renforcer l’accompagnement des candidats potentiels aux offres d’opportunités de ce programme.

 

La première session d’information sur le projet Erasmus+ s’est tenue le 6 mai à Brazzaville. Le projet vise à renforcer l’accompagnement des candidats potentiels aux offres d’opportunités de ce programme. Organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur, en partenariat avec la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, l’activité a rassemblée plusieurs participants issus des universités publiques et privées, des institutions de recherches, des enseignants-chercheurs et étudiants

Il a été question d’informer les participants sur les priorités, les actions et les moyens de financements de ce programme ; de présenter les modalités de candidatures et les critères d’éligibilité; de renforcer les capacités des établissements d’enseignement et des organisations congolaises à monter des projets Erasmus+ tout en créant des espaces d’échanges entre les parties prenantes nationales afin de favoriser des partenariats à l’échelle internationale.

Concernant l’enseignement supérieur, Erasmus+ encourage fortement la mobilité physique et hybride des étudiants indépendamment de la filière et du cycle d’études. Il offre également des opportunités de développement professionnel à l’étranger au personnel enseignant et administratif, tout en facilitant la participation des professionnels du monde du travail aux formations.

Congo-Épreuves pratiques : plus de 16 000 candidats composent

Le coup d’envoi des épreuves pratiques d’éducation physique a été donné mardi 6 mai sur toute l’étendue du territoire national.

 

Ce sont au total 16 065 candidats qui affrontent les épreuves pratiques d’éducation physique du baccalauréat technique et professionnel, session de juin 2025. On note une légère baisse de l’effectif par rapport à l’année dernière où 16 800 candidats avaient composé. Les villes de Brazzaville et Pointe-Noire enregistrent les plus grands nombre de candidats.

Pendant quatre jours, les candidats seront soumis à un enchaînement de quatre épreuves combinées à savoir la course de vitesse sur 80m, le contrôle de football ou le slalom, le triple saut avant de boucler avec la gymnastique

Selon adiac-congo.com, à Brazzaville, les épreuves ont été lancées par le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Mamadou Kanté, au centre 1 du stade annexe Alphonse -Massamba- Débat qui compte 357 candidats. Après le lancement des épreuves dans ce centre, Mamadou Kanté a effectué sa descente au centre 2 du stade annexe Alphonse-Massamba-Débat et dans les deux centres du lycée technique 1er mai.

Congo : STK MAKINA va ouvrir une usine de fabrication de produits laitiers à Pointe-Noire

Une nouvelle qui arrive à l’issue de plusieurs réunions et concertations entre les équipes techniques congolaises et les représentants du groupe industriel.

 

Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes a signé le 03 mai, à Brazzaville, un mémorandum d’entente avec le groupe industriel turc STK MAKINA. Cette signature annonce l’implantation d’une usine de fabrication de produits laitiers à Pointe-Noire. Un accord de collaboration qui arrive à l’issue de plusieurs réunions préparatoires entre les équipes techniques congolaises et les représentants STK MAKINA.

Le projet s’inscrit dans la dynamique du Plan national de développement 2022-2026, qui mise sur l’attraction des investissements directs étrangers (IDE) pour stimuler la transformation locale et réduire la dépendance aux importations.

Outre la transformation de lait en poudre importé, STK MAKINA prévoit de mettre en place une stratégie de collecte du lait issu du cheptel bovin congolais, répondant à la fois à la demande nationale et aux marchés sous-régionaux. Une démarche qui promet de dynamiser la filière laitière, de créer des emplois et de structurer une chaîne de valeur agricole durable.
une visite prochaine des installations de STK MAKINA par

Maintenant que le mémorandum a été signé entre les deux parties, les techniciens du ministère congolais vont effectuer dans les prochains jours une visite dans les installations de groupe turc. Le gouvernement congolais s’engage à fournir tout le soutien technique et institutionnel nécessaire pour lancer le projet dans un délai maximum de 18 mois.

Congo : la presse sollicite une aide financière de la part du gouvernement

A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, l’Organisation non gouvernementale « Journalisme et Éthique Congo » (JEC) a fait un état des lieux des médias en République du Congo.

 

Lors de sa sortie le 2 mai, à Brazzaville, l’Organisation JEC a réitéré son engagement à œuvrer pour la défense des droits des professionnels des médias au Congo. La responsable administrative de cette organisation professionnelle, Rosie Pioth, a évoquant quelques préoccupations concernant la défense des droits des journalistes au pays et a également demandé au gouvernement des « fonds d’appui aux organes de presse », afin de leur permettre de disposer des moyens financiers nécessaires et de s’investir dans leurs différentes tâches quotidiennes en toute liberté.

« La presse est un secteur vital qui nécessite des moyens adéquats et conséquents pour son exercice. C’est vrai, sans argent, il n’y a pas d’entreprise de presse. Dans un pays où le marché de la publicité est très étroit et orienté, bien évidemment, les médias tant publics que privés ne peuvent survivre. La Redevance audiovisuelle (RAV), qui a fait l’objet de tant de discours officiels et de réclamations des médias, n’a jamais été reversée depuis 22 ans », a souligné Rosie Pioth au micro d’adiac-congo.com, à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse.

La journée internationale de la liberté de presse cette année avait pour thème « Informer dans un monde complexe – l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et des médias ». S’appuyant sur ce thème, le bureau exécutif de Journalisme Éthique Congo a exhorté les professionnels des médias à ne pas faire fi des règles d’éthique et de déontologie du métier face à l’expansion de l’intelligence artificielle.

Congo : deux ans d’emprisonnement ferme pour des marchands de peau de panthère

Le Tribunal d’instance d’Owando a condamné mardi 29 avril, deux commerçants de peau de panthère et un sac d’écailles de pangolin.

 

Dany Ngassaki et Lévy Elombo écopent de deux ans d’emprisonnement ferme et d’une amende de deux cent cinquante mille (250 000) FCFA. Ils sont accusés détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère et un sac d’écailles de pangolin. Ils verseront également à l’Etat congolais une somme d’un million FCFA pour dommages et intérêts.

Âgés de plus de quarante ans, les deux hommes avaient été interpellés, le 24 février dernier, à Owando dans le département de la Cuvette, par les services habilités pour plusieurs délits et cas de flagrance notamment détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère et un sac d’écailles de pangolin géant, trophées d’espèces animales intégralement protégées par la loi en République du Congo.

Dany Ngassaki et Lévy Elombo avaient été arrêtés alors qu’ils revenaient de la ville de Makoua avec ces produits de faune dont l’objectif était de les vendre à Owando. Ils ont comparu les 7 mars, 20 mars et 17 avril 2025 au Tribunal de grande instance d’Owando. Au cours des audiences, ils reconnu les faits qui leur étaient reprochés, à savoir l’abattage d’une panthère et d’un pangolin géant, la détention, circulation et tentative de commercialisation des trophées de ces deux espèces animales intégralement protégées, notamment la peau de la panthère et les écailles du pangolin géant.

Congo : tête à tête entre Denis Sassou N’Guesso et Umaru Sissoco Embalo

C’est dans la capitale politique du Congo que les présidents de la République du Congo et de la Guinée Bissau ont eu un échange mercredi 30 avril 2025.

 

Les échanges entre Denis Sassou N’Guesso et Umaru Sissoco Embalo ont porté sur la mise en œuvre des accords de coopération signés entre leur pays, lors de la dernière visite du président congolais à en Guinée Bissau.

Les deux chefs d’Etat ont échangé sur les questions de sécurité qui touchent la sous-région. Ils ont profité de l’occasion pour se féliciter l’adoption par les Nations unies de la résolution sur l’afforestation proposée par le président Denis Sassou N’Guesso à la 27e conférence annuelle de cette organisation sur le climat (COP 27) tenue en 2022 à Sharm El-Sheik, en Egypte.

Rappelons que, la Guinée Bissau et le Congo entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération. Cette coopération est régie par l’accord-cadre signé en janvier 2022, à Bissau, qui permet aux deux pays de raffermir leurs liens, et a pour vocation de favoriser les accords sectoriels dans plusieurs domaines.

Congo : la 7e édition du Festival Maloba a ouvert ses portes

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année depuis sept ans, a au programme des spectacles et un partage.

 

Le festival international du théâtre, danse et cirque du Congo (festival Maloba) s’est ouvert lundi 28 avril à Brazzaville. Cette septième édition a pour thème « La culture comme moteur d’intégration et élément de la diversification des économies dans la zone Cémac ».

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année, va se dérouler en six jours au cours desquels il y aura des spectacles et des moments de partage. Ces spectacles ont lieu à l’Institut français du Congo à Brazzaville, à l’espace Noura, à Bacongo, à Sadelmi et à la permanence de l’honorable Ferréol Gassackys à Poto-Poto.

La représentation du théâtre national du Cameroun invité d’honneur, donné le coup d’envoi des spectacles de cette septième édition. La pièce « La dernière aimée » de Rabiatou Njoya dans la mise en scène d’Ambroise Mbia dans laquelle la femme a été au centre de cette représentation.

Le directeur du festival Maloba, Hugues Serge Limbvani, déplore le manque de soutien aux artistes. « Le secteur culturel reste encore très peu structuré malgré les talents et la créativité de ses partisans. Ces derniers ne bénéficient pas de soutien financier, sans accès aux ressources nécessaires pour réaliser leurs projets. En dépit des obstacles, nous poursuivons notre engagement en donnant la place à la culture pour le développement de notre pays », a-t-il signifié.

Congo : plusieurs quartiers de Brazzaville n’ont pas d’électricité

Les coupures d’électricité constatée ces trois derniers jours dans certains quartiers nord de la capitale sont les conséquence d’un incendie déclaré dans la nuit du 27 avril au poste de Très haute tension (THT).

 

Nkombo, Massengo, Djiri, Ngamakosso, Jacques Opangault, le marché Talangaï et la commune de Kintélé sont privés d’électricité depuis le 27 avril 2025. . Selon la Société énergie électrique du Congo (E²C), cette situation est causée par l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 27 avril au poste THT de l’arrondissement 9 de Djiri.

« Suite à un incendie déclaré dans la nuit du 27 avril au poste de THT de Djiri, la direction de l’exploitation Brazzaville-Pool informe son aimable clientèle que des perturbations dans la desserte seront observées…Cependant, des équipes d’intervention de ladite société sont d’ores et déjà à pied d’œuvre pour remédier rapidement à cette situation dans un délai raisonnable », précise le communiqué de la société E²C publié le 28 avril.

La société E²C sollicite l’indulgence des usagers pour le désagrément et les rassurer que la desserte en électricité reprendra son cours normal dès la fin des travaux.

Cette situation vient s’ajouter aux coupures intempestives d’électricité et aux baisses de tension observées depuis quelque temps par les habitants de la capitale du Congo.

Congo : le Fasuce entend construire au moins dix centres multimédias cette année

C’est l’un des objectifs à atteindre du Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques (Fasuce).

 

Le Comité du Fasuce s’est réuni, le 28 avril à Brazzaville. Il était question au cours de cette réunion de dresser le bilan 2024-2025 et fixer les priorités pour les douze prochains mois. Comme objectif à atteindre, le Fasuce projette de construire au moins dix centres multimédias cette année dans les zones blanches, pour assurer l’accès à internet aux habitants.

Autres objectifs du comité du Fasuce, atteindre à terme 100 sites connectés, ce qui représente 5% de la population congolaise. Concernant le budget, le fonds entend mobiliser 1% des chiffres d’affaires des opérateurs, afin de pouvoir répondre à ces priorités définies par le gouvernement. D’après le président du comité du Fasuce, Luc Missidimbazi, le fonds compte impacter davantage les communautés autochtones et les personnes vulnérables.

Pour ce qui est de son bilan, Au cours des trois dernières années, le fonds a permis la connexion de 200 sites sur l’ensemble du pays, la création d’une vingtaine de centres-multimédias et la construction d’une cinquantaine de bibliothèques.

« Avec l’appui des opérateurs qui sont des partenaires, nous sommes en train de réaliser la vision du chef de l’État, ce qui n’est pas négligeable au vu de l’impact sur la population […] Les jeunes sourds de Brazzaville, par exemple, ont bénéficié d’une formation en numérique au centre multimédia, avec un contenu adapté à leur besoin. Dans la Likouala, nous avons mené des opérations pour installer des nouveaux sites auprès des communautés autochtones », a laissé entendre Luc Missidimbazi.

Congo : un rapport pointe du doigt les faux médicaments

Le document est rédigé par Henriette Poaty, directrice scientifique à l’Institut national de recherche en sciences de la santé (IRSSA), et le Dr Blondy Mboungou-Bouesse, spécialiste en pharmacologie.

 

Selon le rapport, les conditions de conservation des médicaments de la rue sont douteuses et les notices spécifiant les effets secondaires ne sont pas toujours lues par les acheteurs ; la prescription des doses est effectuée par un non professionnel ; des associations inexpliquées des médicaments sont parfois effectuées par des acheteurs eux-mêmes ou recommandées par le vendeur.

Dans le rapport, sur le plan social, les vendeurs de ces produits exercent dans l’illégalité. Ces vendeurs interfèrent dans la profession des pharmaciens. En outre, le nom « doc » crée une sorte de dévalorisation du métier de pharmaciens ; la vente inopinée favorise la délinquance juvénile par l’accès aux drogues type Tramadol (très consommé par les adolescents). La majorité de ces produits est alimentée par un laboratoire indien et ils proviennent clandestinement de la République démocratique du Congo.

Sur le plan économique, le rapport démontre également que parfois il s’agit de bons médicaments à coût moindre, illégalement fournis par des laboratoires et pharmacies locaux ou des délégués médicaux. L’interdiction formelle d’exercice de vente de ces produits peut poser des problèmes

Congo-Examens d’Etat 2025 : plus de 350 000 candidats inscrits

Le directeur des examens et concours de l’enseignement général, Damien Madiki a rendu public le nombre de candidats inscrits aux différents examens officiels.

 

Les effectifs des candidats aux examens d’Etat ont été annoncés par le directeur des examens et concours, Damien Madiki. « En ce jour, au baccalauréat, il y a 94181 candidats inscrits ; au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), 124 829 et au Certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE) 136 425 », a indiqué le directeur des examens et concours de l’enseignement général, Damien Madiki, faisant le point des opérations.

On note quelque  355 435 candidats inscrits aux différents examens mais ces effectifs peuvent connaître des modifications en hausse ou en baisse par rapport aux réclamations qui peuvent subvenir. Ensuite la direction de la lutte contre la fraude qui est impliquée dans le contrôle des listes pourra à son tour, déceler les fraudeurs et donc modifier les effectifs. Les dates et les épreuves

Le baccalauréat aura lieu du 17 au 20 juin. Le premier jour sera consacré à l’épreuve des mathématiques pour toutes les séries : littéraires et scientifiques. Le 18 juin, les littéraires feront les langues (français et anglais) tandis que les séries C et D passeront les épreuves des sciences physiques et anglais. L’histoire, la géographie et la deuxième langue sont au programme pour les séries A, le 19 juin au moment où les scientifiques feront les épreuves des sciences de la vie et de la terre ; l’histoire ou la géographie.  Le 20 juin, dernier jour des épreuves écrites, les séries A feront la philosophie et l’éducation physique. Les candidats des séries C et D feront le français ou la philosophie.

Pour le BEPC prévu du 15 au 18 juillet, le premier jour les candidats passeront les épreuves de mathématiques, d’histoire et de géographie ; le 16 juillet, les sciences de la vie et de la terre et l’anglais ; le 17 juillet, les sciences physiques et dictée-questions. Le 18 juillet les candidats seront aux épreuves d’expression écrite ainsi que d’éducation physique et sportive. Il convient de préciser que les épreuves du BEPC, pour la session spéciale de Pékin en Chine, auront lieu du 10 au 13 juin. Pour le CEPE, l’oral aura lieu du 3 au 4 juin tandis que les épreuves écrites sont prévues pour le 5 du même mois.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit le secrétaire permanent du Gabac

Le chef de l’Etat a reçu en audience mercredi 23 avril, à Brazzaville, secrétaire permanent du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac), André Kanga.

 

L’échange entre le président Denis Sassou N’Guesso et André Kanga a porté entre autres sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. « Notre rôle c’est de mettre en place le dispositif de lutte contre le blanchiment, le financement du terrorisme et la prolifération des armes à destruction massive. Nous avons comme relais dans les Etats les agences nationales d’investigation financière. Ces dernières sont sur le terrain sur le plan opérationnel. EIles traquent et nous coordonnons l’action dans les six pays y compris la République démocratique du Congo qui est membre associé », a expliqué André Kanga.

Les deux personnalités ont également discuté du plan triennal mis en place par le Gabac visant à intensifier ses actions dans les Etats membres ; des évaluations mutuelles. « Nous venons de terminer les évaluations mutuelles du deuxième cycle et la sous-région se prépare pour le troisième cycle… Le Congo entrera en jeu en 2028 pour l’évaluation du troisième cycle. Il faut que le pays commence déjà à se préparer. Les Etats font beaucoup d’effort et contribuent à notre budget pour le fonctionnement. Nous voudrions donc plus d’actions afin que les résultats soient visibles et palpables au niveau de tous les Etats. C’est pour cela que nous avons mis en place un plan de priorité stratégique qui va de 2025 à 2027 », a fait savoir André Kanga.

Selon André Kanga, le Gabac va former les magistrats, les officiers de police judiciaire et le personnel des agences d’investigation financières. Ce, dans le but d’améliorer la capacité opérationnelle de toute la chaîne de lutte contre le blanchiment.

Congo : 500 millions de dollars à investir dans les nouveaux puits

TotalEnergies a décidé de relancer cette année l’exploration sur un nouveau permis offshore actuellement en cours de négociation avec l’État congolais.

 

Le pétrolier français veut faire un investissement estimé à 500 millions de dollars (soit près de 300 milliards FCFA). L’objet est de garantir la production de l’important champ de Moho Nord. Le président de TotalEnergies, Patrick Pouyanné a été reçu mardi 15 avril à Oyo, dans la Cuvette, par le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso.

La rencontre a permis aux deux hommes de discuter sur les activités de cette compagnie française présente au Congo depuis plus de cinquante ans. Il a également été question de parler projet d’exploration pour la recherche de pétrole en offshore, pour lequel l’entreprise entend investir.

« Nous avons évoqué le pétrole avec le président Denis Sassou N’Guesso, notamment concernant la production actuelle où nous investissons 500 millions de dollars dans de nouveaux puits afin de garantir la production du champ de Moho. Les perspectives sont encourageantes ! Nous serons en mesure de maintenir cette production à un niveau satisfaisant pour longtemps », a déclaré Patrick Pouyanné.

Le le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a laissé entendre que le projet d’attribution de ce nouveau permis a des chances d’être approuvé en Conseil des ministres. « Nous avons bon espoir de conclure rapidement les discussions. TotalEnergies s’engage à débuter les travaux sur ce permis dans les meilleurs délais. Nous sommes ravis de constater que des compagnies pétrolières continuent d’accorder leur confiance au Congo et d’investir dans le pays », a souligné le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

Il faut noter que TotalEnergies opère actuellement dans plusieurs champs offshore au Congo, notamment Moho Nord, Moho-Bilondo, Nkossa, Nsoko II, Yanga et Sendji, ainsi que le terminal pétrolier de Djéno, dont la solarisation est à l’étude.

 

Congo-ARPCE : seize nouveaux agents ont prêté serment

La nouvelle promotion composée de neuf femmes et sept hommes sont issus de différentes directions centrales.

 

Seize nouveaux agents de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE). Ils ont prêté serment, le 11 avril, devant le Tribunal de Grande instance de Brazzaville, conformément au décret n°2009-477 du 24 décembre 2009 portant approbation des statuts de l’institution.

Composé de neuf femmes et sept hommes, ces agents sont issus de différentes directions centrales: affaires juridiques, gestion des fréquences, contrôle des réseaux et encadrement des marchés postaux et des communications électroniques. Ces nouveaux assermentés rejoignent les effectifs existants pour assurer la surveillance légale des secteurs sous la juridiction de l’ARPCE.

Pour Célestin Endoke, directeur des Affaires juridiques et internationales de l’ARPCE, cette cinquième vague d’assermentation s’inscrit dans la continuité normale des missions de l’institution.

Congo : la CNI accorde des agréments définitifs à neuf sociétés

Une décision prise le 12 avril à Brazzaville, au cours de la première session ordinaire annuelle de la Commission nationale des investissements (CNI).

 

Après examen des dossiers soumis à sa probation, la CNI a accordé des agréments définitifs à neuf sociétés, au cours de sa première session ordinaire annuelle de 2025 . Ces entreprises ont un potentiel d’investissement évalué à 534 milliards FCFA. Ces entreprises accréditées entendent investir dans les secteurs des services portuaires, de l’industrie, de l’agriculture, des services, et de l’agropastoral.

Ayant acquis leurs agréments d’investissement, ces sociétés qui pourront générer plus de 3772 emplois directs, vont bénéficier des allègements administratifs ainsi que des avantages particuliers de la part du gouvernement, tel que la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice ainsi que bien d’autres faveurs fiscales spéciales

La charte d’investissement prévoit que les sociétés accréditées sont tenues de recruter prioritairement le personnel de nationalité congolaise, et doivent impérativement l’immatriculer à la sécurité sociale.

Congo-Université catholique : 121 étudiants pour la phase expérimental

L’inauguration de cet établissement par le chef de l’Etat est prévue au cours de cette année.

 

Pour sa phase expérimentale, l’université catholique du Congo a accueilli 121 étudiants cette année. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso accompagné de quelques membres du gouvernement ont visité l’institut en attendant l’inauguration prochaine par le chef de l’Etat.

Situé à Liambou, dans le département du Kouilou, l’université catholique du Congo a entre autres filières les géosciences, l’informatique, les mathématiques, la physique, la chimie, la biologie.  « Nous avons ici un vrai creuset de formation de l’élite congolaise dans des domaines de pointe qui concourent à la valorisation du capital humain », a indiqué Anatole Collinet Makosso.

L’université catholique du Congo est le fruit de la coopération entre l’Etat congolais, l’Eglise catholique et les sociétés pétrolières dont TotalEnergies, Chevron et la Société nationale des pétroles du Congo réunies au sein du consortium pétrolier de l’exploitation Moho-Nord.

Hormis la visite, une réunion s’est tenue avec le comité de pilotage, la direction de l’université et les représentants des entreprises pétrolières. La rencontre a permis au gouvernement d’examiner quelques aspects du projet, notamment la problématique du transport des étudiants, la facilitation du passage au péage pour les membres de la communauté universitaire.

Congo : les sénateurs adoptent loi sur la création des zones économiques spéciales

La chambre haute a approuvé mardi 8 avril, la nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales, à la détermination de leur régime et de leur organisation.

 

La nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales a été initié par le ministre des zones économiques spéciales et de la diversification économique, Jean-Marc Thystère Tchicaya. Cette loi a été réaménagée à 70% des législations antérieures, en vue de la mise en œuvre des zones économiques spéciales plus compétitives aux pays étrangers, contribuant ainsi à la diversification de l’économie nationale.

« L’approbation, avec amendement par les membres de la chambre haute du parlement, de la nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales à la détermination de leur régime et de leur organisation, vient abroger les lois précédentes y relatives notamment la loi n°24-2017 du 9 juin 2017 et loi n°2-2021 du 21 janvier 2021 modifiant et complétant la législation précédente  », a fait savoir le rapporteur de la commission Economie et finances du sénat, Venance Mania, lors de la plénière de cette institution parlementaire.

Les aménagements apportés à la loi s’inscrivent dans le cadre de la bonne gestion de ces espaces économiques situés à Pointe-Noire, Oyo, Ouesso, Igné et à Maloukou. Ladite loi va s’arrimer au cadre et règlementation des pays africains, offre au Congo l’opportunité de compétitivité avec les zones économiques spéciales (ZES) des autres pays.

La nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales va apporter des innovations telles que l’attraction des investisseurs directs étrangers, la diversification de l’économie et de l’industrialisation du Congo et aussi la création des emplois, l’éclosion des très petites, des petites et moyennes entreprises.

Transport : la Banque mondiale et le Congo renforcent leur collaboration

La directrice sectorielle Transport Afrique de l’Ouest et du centre pour la Banque mondiale, Anne Cécile Souhaid, a eu un échange mardi 8 avril à Brazzaville avec la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande.

 

Consolider l’intégration sous-régionale et régionale en matière des transports et de renforcer la collaboration entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale dans les secteurs-clés comme les transports fluviaux, routiers, ferroviaires ainsi qu’aériens. C’est ce qui a réuni mardi 8 avril, Anne Cécile Souhaid et Ghislaine Ebouka-Babackas.

La rencontre entre les deux personnalités s’inscrit dans le cadre stratégique porté sur le développement intégré du secteur de transports au Congo. Pendant la rencontre, la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a présenté la vision globale du gouvernement congolais en matière de connectivité. Une vision qui a pour but améliorer les liaisons internes entre les grandes villes, notamment Brazzaville et Pointe Noire, mais aussi à renforcer l’intégration sous-régionale et régionale.

La représentante de Banque mondiale a réaffirmé la disponibilité de son institution à soutenir les projets structurants en cours et à venir. Elle a souligné également l’importance d’une approche multisectorielle, favorisant l’impact économique et social des investissements dans les transports.

Congo : restructuration des organes dirigeants au sein de l’USDKP

L’Union syndicale départementale du Kouilou et de Pointe-Noire (USDKP) a tenu du 4 au 5 avril, son 2e congrès ordinaire.

 

Plus d’une centaine de syndicalistes de l’USDKP se sont réunis du 4 au 5 avril dans la salle de réunion de la Bourse du travail. La séance de travail leurs a permis d’examiner et d’adopter après amendements les dossiers soumis au congrès par la coordination et le secrétariat. Les congressistes ont également voté quelques amendements de certaines dispositions statutaires adoptées par le premier congrès ordinaire de décembre 2012. C’est du moins ce que précise le communiqué final.

Les travaux du 2e congrès ordinaire de l’Union syndicale ont abouti à la restructuration des organes dirigeants, notamment la commission de contrôle, présidée par Donatien Nzahou, suivi de Pierre Nzahou, vice-président et Ernest Rufin, secrétaire. Le congrès a également élu un Conseil de 51 membres dirigés par Victor Yeta, qui succède à lui-même.

Ces organes ont pour missions entre autres, les préparatifs de la célébration de la Journée internationale du travail, le 1er mai; la poursuite de la restructuration des organes de base afin de préparer les élections professionnelles qui auront lieu en décembre ainsi que la célébration en différé des 60 ans de la CSC.

Le secrétaire général de la Confédération syndicale congolaise (CSC), Daniel Mongo a invité le bureau exécutif de se mettre au travail afin de relever les défis des échéances à venir.

Congo : la réserve de biosphère de Dimonika menacé par les activités illicites

S’étendant sur une superficie de 136 000 hectares, cette réserve a pour but d’assurer la conservation des ressources génétiques.

 

Reconnue par l’Unesco en 1988, la réserve de biosphère de Dimonika fait face à plusieurs activités illicites. Il s’agit entre autres activités, l’exploitation illégale du bois, du sillage artisanal, la coupe du bois de chauffe et charbon, l’exploitation illicite des ressources minières avec l’activité d’orpaillage, la conversion de l’utilisation des terres pour l’agriculture de subsistance par les communautés locales, des activités de braconnage sur les espèces prisées comme le céphalophe, des activités de pêche illicite à la dynamite et par empoissonnement.

Ce patrimoine est situé dans le Mayombe, département du Kouilou à 50 km de la côte atlantique, et s’étend sur une superficie de 136 000 hectares. Cette réserve a pour but d’assurer la conservation des ressources génétiques et aussi d’encourager la recherche fondamentale et appliquée pour le développement des connaissances du milieu ; d’assurer la meilleure compréhension des interactions entre la population locale et l’environnement ; de promouvoir le développement régional intégré au bénéfice de la population avec sa participation.

Selon le Premier ministre, les dégradations dans la zone de biosphère protégée de Dimonika ne datent pas de ces dernières années, mais de deux à trois décennies d’activités non encadrées ayant profité d’un vide juridique.

Le chef du gouvernement, interpellé par les députés le 3 avril dernier, lors de la séance des questions orale avec débat sur la dégradation de la réserve de biosphère de Dimonika, a assuré que l’exécutif met tout en œuvre pour préserver le label international de ce site.