Congo : un bateau humanitaire pour soutenir les victimes des inondations

Cette assistance tient en compte des besoins exprimés par la population à l’issue d’une mission d’évaluation rapide des inondations.

 

Le gouvernement a déployé un convoi humanitaire pour une assistance aux victimes des inondations dans la zone septentrionale du Congo. Le bateau a quitté la capitale Brazzaville, mardi 13 février en matinée. Cette assistance humanitaire est constituée des tonnes de vivres et de non-vivres. Elle a tenu compte des besoins exprimés par la population à l’issue d’une mission d’évaluation rapide des inondations faite par le gouvernement et le système des agences des Nations unies.

« Sur toute l’étendue du territoire national, la population, notamment les victimes des inondations et autres intempéries doivent savoir que l’Etat ne les abandonnera jamais seules à leur triste sort », a fait savoir le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

Cette évaluation précise que neuf départements sont touchés. Plus d’un million de personnes sont dans le besoin. Brazzaville (38 614 personnes dans le besoin) ; Cuvette (31 593 personnes dans le besoin), Kouilou (4 536 personnes dans le besoin) ; Likouala (348 212 personnes dans le besoin) ; Niari (426 personnes dans le besoin) ; Plateaux (58 986 personnes dans le besoin) ; Pointe-Noire (20 921 personnes dans le besoin) ; Pool (16 235 personnes dans le besoin) ; Sangha (5 933 personnes dans le besoin).

Ce sont 193 130 personnes expriment les besoins en médicaments, vaccination et moustiquaires imprégnées. Dans le domaine de l’éducation, 43 883 personnes, notamment les élèves, ont besoin de fournitures scolaires. 352 206 ont besoin de sécurité alimentaire tandis que 210 236 veulent des abris et des biens non alimentaires.

Congo : Faure Gnassingbé en visite de travail à Brazzaville

Il a été accueilli mardi 13 février, à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais, Denis Sassou-NGuesso.

 

Le président du Togo, Faure Gnassingbé est en visite de travail en République du Congo. Il a été accueilli mardi 13 février, à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais, Denis Sassou-NGuesso.

Les deux chefs d’Etats ont eu un entretien dans le salon d’honneur de l’aéroport, après les usages protocolaires sur le tarmac. Denis Sassou N’Guesso et Faure Gnassingbé ont par la suite rallié le palais du peuple où ils se sont de nouveau retrouvés en tête à tête et à huis clos.

Notons que la rencontre entre les deux chefs d’Etats se tient à la veille du sommet de l’UA à Addis-Abeba. Ainsi, les deux présidents ont certainement échangé sur ce sommet prévu pour les 17 et 18 février 2024. Mais aussi de l’excellente relation de coopération et d’amitié entre leurs deux pays et aussi de l’actualité en Afrique et dans le monde.

Congo : plus de 59 milliards de FCFA pour lutter contre 3 maladies

C’est une subvention du Fonds mondial pour la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose.

 

Le Fonds mondial accorde plus de 59 milliards de FCFA à la République du Congo. Cette enveloppe servira à la prise en charge des personnes souffrant du VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, pendant la période de 2024 à 2026. L’annonce a été faite mercredi 07 février, par le directeur régional de cet établissement, Ibrahim Faria. C’était au cours du lancement du 7ème cycle de financement des subventions du Fonds mondial de lutte contre VIH Sida, le paludisme et la tuberculose.

Selon Ibrahim Faria, cette cagnotte va servir au traitement des 85 millions de personnes souffrant du VIH SIDA, 20 mille tuberculeux ainsi que 528 milles malade du paludisme. Le Comité de coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial entend œuvrer pour l’effectivité ces activités en République du Congo.

Congo : tenue du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye à Brazzaville

Cette réunion est la dernière étape avant la conférence de réconciliation inter-libyenne fixée au 28 avril prochain.

 

La capitale congolaise, accueillait lundi 5 février 2024 une réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye. L’objectif de cette rencontre, encadrer la voie du retour à la paix dans ce pays nord-africain déchiré par une guerre civile depuis 2011.

Cette rencontre, la neuvième depuis la création du comité de haut niveau de l’Union africaine, a été l’occasion de demander aux responsables de la Libye de mettre sur pied, dans les plus brefs délais, un commissariat national de réconciliation. C’était la dernière étape avant la conférence de réconciliation inter-libyenne fixée au 28 avril prochain.

« Aucune initiative ne sera plus forte que celle qui viendra du cœur et de la raison des frères libyens eux-mêmes. En vue de résoudre cette crise, nous avons toujours privilégié le dialogue inclusif inter-libyen, comme levier de réconciliation et préalable à tout processus électoral. » a interpellé les Libyens, Denis Sassou-Nguesso, chef de l’État congolais et président du Comité de haut niveau.

« La crise libyenne a trop duré et coûté très cher à son peuple. Elle a été la source nourricière du terrorisme au Sahel dont les conséquences ont produit ce qu’elles ont produit en termes de destructions et d’instabilité politique. » pense pour sa part Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA.

Congo : reprise annoncée des travaux de la route Kindamba-Ngamandzambala

Longue de 49,400km, les travaux de cette voie qui avaient été lancés le 7 juillet 2022, sont en arrêt.

 

Lors de la restitution des conclusions de la 4e session ordinaire de l’Assemblée nationale, il est ressorti qu’une ligne budgétaire a été inscrite pour les travaux de réhabilitation de la route Kindamba-Ngamandzambala. Lancés le 7 juillet 2022, les travaux de réhabilitation de ladite voie, longue de 49,400km, sont en arrêt. Dans la loi de finances exercice 2024, le financement de la route en latérite Ngamandzambala-Kindamba a été arrêté à hauteur de 850 000 000 de F CFA.

Le député de la circonscription électorale unique de Kindamba, dans le département du Pool, Isidore Mvouba, a effectuer une tournée parlementaire dans cette partie du pays. Le président de la chambre brasse a assuré la population que « Cette préoccupation de la route Kindamba-Ngamandzambala est également la mienne. Elle me chagrine beaucoup parce que les travaux sont arrêtés. Aujourd’hui, le ministère chargé de l’Aménagement du territoire a trouvé un autre opérateur, les travaux vont commencer et cela va se faire. Nous attendons l’arrivée de la petite saison sèche. Je ne vous ai pas laissé tomber ».

Congo-inondations : les Etats-Unis promettent une aide de plus de 300 millions F

Cette enveloppe permettra de porter assistance aux victimes des inondations en République du Congo.

 

Suite aux inondations qui ont touchées certaines parties du pays, le Congo a été placé en état d’urgence humanitaire. C’est dans cette optique que les Etats-Unis par l’intermédiaire de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid), entend apporter son aide pour soutenir les victimes des récentes inondations. L’annonce a été faite lundi 29 janvier 2024.

Les Etats-Unis fourniront 500 000 dollars, soit environ 302 483 650 FCFA d’aide humanitaire au Congo. « Les Etats-Unis sont aux côtés du peuple congolais qui se remet de ces inondations dévastatrices et se tiennent prêts à fournir une assistance vitale. Le peuple américain est le plus grand donateur d’aide humanitaire à la République du Congo. Depuis octobre 2019, l’Usaid a fourni 17 millions de dollars pour l’aide alimentaire et nutritionnelle ainsi que pour la réponse d’urgence aux inondations », rappelle un communiqué de l’ambassade.

Rappelons que, Depuis la fin de l’année 2023, les fortes pluies et les inondations qui en résultent ont affecté plus de 350 000 personnes dans des communautés situées dans neuf des douze départements de la République du Congo.

Congo : le Conseil d’administration de la CNSS approuve son plan d’action exercice 2024

Il concerne son budget adopté à plus de 96 milliards FCFA et son rapport d’activités exercice de l’année 2024.

 

Constitué en recettes et en dépenses, le budget 2024 de la CNSS est arrêté à la somme de 96 620 974 129 FCFA. Ledit budget connait une augmentation de 9,85% par rapport à celui de l’année écoulée qui était adopté à la somme de 87 955 3000 678 FCFA.

En dehors de son budget annuel, la CNSS aussi approuvé plan d’action exercice 2024. Il va s’agir de renforcer de la gouvernance en vue d’une amélioration des règles de gestion financière et comptable de la caisse. De même, d’optimiser le recouvrement afin de pourvoir la caisse en ressources et d’améliorer la gestion en vue de prévenir les risques professionnels.

Le Conseil d’administration a aussi planché sur la revendication des agents de la CNSS en vue de la revalorisation de la valeur du point d’indice. La direction générale à procéder aux négociations de l’accord d’établissement de la CNSS pour le réajustement de la valeur du point d’indice dans la limite des prévisions budgétaires.

Au terme des travaux, les administrateurs ont adopté neuf délibérations, dont celles portant adoption du procès-verbal de la session bilancielle du 25 janvier 2023 et adoption des états financiers au 31 décembre 2021.

Congo : la CNSS arrête son budget annuel à plus de 96 milliards FCFA

Le budget de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) exercice 2024 est en nette augmentation de 9,85% par rapport à celui de 2023 qui était plus de 87 milliards FCFA.

 

Le Conseil d’administration de la CNSS a adopté mardi 30 janvier, le budget 2024 de cet établissement à 96 620 974 129 FCFA en recettes et en dépenses. On note une nette augmentation de 9,85% par rapport à l’année dernière qui était de 87 955 3000 678 FCFA. Ce budget est constitué à 93,39% des ressources issues des cotisations sociales.

Les dépenses de fonctionnement sont estimées à 17,47 % et celles d’investissement représentent 3,56% du budget global. Pour ce qui est de dépenses, les prestations sociales représentent 79,01% du budget global.

Le Conseil d’administration a aussi approuvé le plan d’action exercice 2024 qui prévoit quatre axes prioritaires. Ceux-ci portent sur le renforcement de la gouvernance en vue d’améliorer les règles de gestion financière et comptable de la caisse. Il entend également optimiser le recouvrement afin de pourvoir la caisse en ressources et d’améliorer la gestion en vue de prévenir les risques professionnels.

Congo : plus de 8072 ménages reçoivent une assistance humanitaire

C’est un ensemble constitué de vivres et de non-vivres qu’ont reçu les victimes des inondations de Talangaï et de Madibou.

 

Ce sont 20 114 personnes soit 7 529 ménages dans le sixième arrondissement, Talangaï et 1176 personnes, soit 543 ménages, du huitième arrondissement, Madibou, qui ont été les premiers à recevoir une assistance humanitaire d’urgence. Ces victimes des inondations ont reçu des vivres, des kits sanitaires et éducatifs. C’était dimanche 28 janvier, à Brazzaville, lors du lancement de l’opération d’assistance à ces sinistrés.

« Cette aide humanitaire est mise à disposition pour préserver la vie des victimes des inondations et minimiser les impacts socio-économiques et sanitaires qui en découlent », a indiqué la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa,

La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre en charge de l’Action humanitaire a été accompagnée de celui de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, ainsi que celui de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

L’opération d’assistance va s’étendre dans le reste des localités touchées par les inondations. Le gouvernement et ses partenaires travaillent sur la seconde phase de l’assistance.

Rappelons que les localités plus touchées par les inondations sont celles du corridor fluvial, de Ngabé, dans le Pool, à Liranga, dans la Likouala, suivies de celles situées le long de la rivière Oubangui ainsi que Brazzaville et Pointe-Noire.

Congo : la diaspora présente aux états généraux de l’éducation

La ville de Brazzaville a abrité du vendredi 25 à lundi 29 janvier 2024, les États généraux de l’éducation nationale.

 

L’objectif de ses assisses qui se sont tenues dans la capitale congolaise, est d’améliorer le système éducatif. Une délégation de dix membres composé chefs d’établissement, universitaires, enseignants, personnel administratif et de la vie scolaire, associatif et parents a participé, du 25 au 29 janvier, aux Etats généraux de l’éducation à Brazzaville.

Pour atteindre cet objectif, la diaspora a proposé la formation initiale de la jeunesse ; l’encadrement continu et professionnel ; le civisme et la lutte contre la délinquance juvénile ; les résolutions des Etats généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche ; l’initialisation d’un programme dénommé « Programme jeunesse 2024-2026 Elikia po na ba jeunes / Bilengue ».

« Nous demandons aux compatriotes de la diaspora de compléter leur apport par un réflexe patriotique accru car un pays, on ne l’expose pas depuis l’extérieur, mais on le défend », un appel lancé par Patrick Gabriel Dion, porte-parole de la délégation de la diaspora.

Congo-Sûreté de l’aviation civile : un audit annoncé

Les Léopards viennent à bout des Pharaons après des prolongations et d’une longue séance de tirs au but.

 

Le Comité national de sûreté de l’aviation civile vient de tenir sa session ordinaire. Au cours de celle-ci, le ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Honoré Sayi a annoncé que le Congo fera l’objet d’un audit de sûreté par l’organisation de l’aviation civile internationale. Même s’il n’y a pas de précisions sur la date, on retient après son annonce que ça se fera dans un avenir proche. Honoré Sayi appelle toutes les entités concernées à se a apporter des améliorations aux systèmes de supervision de la sûreté de l’aviation civile congolaise.

« Il faut se préparer à accueillir cette mission avec plus d’assurance afin que les résultats de celle-ci donnent la réelle mesure des efforts fournis », a-t-il fait savoir.

Le 14 juillet 2023, le Comité national de sûreté de l’aviation civile avait tenu sa session. Au cours de celle-ci, plusieurs amendements aux programmes nationaux relatifs à la sûreté avaient été adoptés. Pour lui, « A travers tous ces documents, le Congo s’est engagé dans un processus devant se traduire par les actions concrètes en termes de formation, de contrôle qualité, d’acquisition et de maintenance des équipements de sûreté »

Congo : le Parlement approuve certaines modifications de la loi de finances 2024

Ce projet de loi modifie certaines dispositions de la loi 39-2023 du 29 décembre 2023 portant loi de finances de l’année 2024.

 

Le Sénat et l’Assemblée nationale ont tenu une plénière extraordinaire jeudi 25 janvier, à Brazzaville. Au terme de celle-ci, ils ont adopté le projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi 39-2023 du 29 décembre 2023 portant loi de finances de l’année 2024.

Ladite loi détermine, au titre de l’année en cours, la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges de l’Etat ainsi que l’équilibre budgétaire et financier qui en découle. Elle précise aussi que le ministère des finances est autorisé, dans la limite du déficit prévisionnel, à négocier les termes de la dette en vue d’obtenir les différents aménagements possibles comme l’annulation, le rééchelonnement, le refinancement, le reprofilage, etc., ainsi que les appuis budgétaires et tout don, legs et fonds de concours.

Il faut préciser que la nouvelle loi a pour objet la réécriture de l’article 36 en intégrant l’émission de bons et d’obligations. Après examen par les deux chambres de cette loi, l’article 36 nouveau sera réécrit ainsi qu’il suit : négocier les termes de la dette en vue d’obtenir les différents aménagements possibles. Les appuis budgétaires et tout don, legs et fonds de concours et émettre les bons et obligations sur le marché régional.

Inondations : le Congo reçoit 131 millions FCFA d’aide humanitaire

L’Union européenne (UE) vient d’octroyer environ 131millions FCFA en aide humanitaire, à la République du Congo.

 

Au Congo, 350 000 personnes ont été touchées par les inondations. Le pays est placé en état d’urgence humanitaire.  L’Union européenne (UE) a octroyé environ 131millions FCFA en aide humanitaire. L’objectif est de contribuer à la réponse aux besoins les plus urgents des habitants de Brazzaville, des Plateaux et de Pointe-Noire.

D’après un communiqué de l’UE publié le 25 janvier, les inondations généralisées ont fait des dizaines de victimes, endommagé des infrastructures vitales et submergé des terres agricoles causant une perte importante en moyens de subsistance. L’organisme estime à 350 000 personnes touchées par les inondations.

« Le financement de l’UE renforcera les effets de la Croix Rouge congolaise pour apporter l’aide dont les victimes ont tant besoin, notamment en matière d’eau, d’assainissement, de santé, de transferts en argent liquide et autres types d’assistance essentielle », précise le communiqué.

Cet appui d’urgence s’ajoute au précédent pour la préparation du plan triennal de contingence inondation qui avait été achevé en juillet.

Congo : les bébés recevront le vaccin contre l’hépatite à la naissance

C’est une déclaration faite jeudi 25 janvier, à Brazzaville par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

 

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki a présidé la réunion du Comité de coordination inter-agences de la vaccination, le 25 janvier à Brazzaville. Il était question au cours de cette réunion d’examiner, entre autres, la possibilité « d’introduire le vaccin contre l’hépatite B à la naissance et la deuxième dose du vaccin anti-poliomyélite injectable », a déclaré le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

Il s’est aussi agi pour le Programme élargi de vaccination (PEV) et le Plan d’amélioration de la gestion du vaccin, de présenter leur rapport annuel. Pour Gilbert Mokoki, l’action du PEV est en harmonie avec la stratégie mondiale contenue dans le programme pour la vaccination à l’horizon 2030 avec pour credo : « Un monde où chaque individu, où qu’il se trouve, quel que soit son âge, bénéficie de vaccin pour sa santé ».

Congo : la session de février en préparation au Parlement

Douze affaires inscrites à l’ordre du jour de la deuxième session ordinaire de la chambre haute du Parlement.

 

La conférence des présidents des deux chambres du Parlement s’est réunie, ce jeudi 25 janvier, à Brazzaville.  Douze affaires ont été retenues pour le Sénat et onze autres pour l’Assemblée nationale.

Il s’agit, entre autres, de deux projets de lois portant création des établissements publics dont le Centre africain de recherche en intelligence artificielle. Il y a aussi trois projets de lois autorisant la ratification des accords de convention, notamment les accords économiques avec le Rwanda ; l’exonération du visa pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de service avec la Côte d’Ivoire.

Les députés vont également examiner les projets de lois portant application des régimes de partage de grumes ; approbation de l’avenant à la convention de partage de production du permis marine 11. A ces lois, on ajoute le projet de loi modifiant et complétant l’article 6 de la loi n°4-2019 portant déclaration du patrimoine des cadres nommés ou élus.

Congo : les derniers réglages avant le lancement de la 2e phase du projet IKI2

C’est ce qui justifie la réunion mardi 23 janvier, à Brazzaville, entre la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault et les experts.

 

Le projet Initiative internationale pour le climat (IKI 2), concerne la République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC). Les travaux de sa deuxième phase vont bientôt démarrer mais avant, les derniers réglages se font. Le sujet était au centre d’une rencontre entre Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo et des experts nationaux et internationaux le mardi 23 janvier dernier.

IKI 2 est Financée par le gouvernement allemand, ce projet implique davantage les experts nationaux des deux Congo, du Programme des Nations unies pour l’environnement ainsi que ceux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Son but est l’atténuation des changements climatiques ainsi que l’adaptation de leurs effets dans les pays en développement.

« Nous travaillons de commun accord avec le ministère pour l’exécution du projet IKI 2. Avec la ministre, nous avons parlé des tenants et aboutissements de ce projet. Très prochainement, nos délégations, en collaboration avec les chercheurs, se rendront sur le terrain. D’ailleurs, les diplomates de la RDC s’étaient rendus ici, au Congo, pour visiter et s’informer des tourbières de la Cuvette », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de la FAO au Congo et cheffe de mission.

Dans le cadre de ce projet, les chercheurs de l’Université Marien-Ngouabi et de la Grande-Bretagne travaillent ensemble pour sa réussite.

Congo : le gouvernement annonce la création de 10.000 emplois publics en 2024

C’est ce qui ressort du compte rendu du conseil des ministre lu par le porte-parole du gouvernement de la République du Congo, Thierry Moungalla.

 

« Le gouvernement, afin de donner l’exemple et l’impulsion au secteur privé, annonce la création, pour l’année 2024, de 10.000 emplois publics », a déclaré le ministre Moungalla. C’était jeudi dernier à Brazzaville, lors de la lecture du compte rendu du conseil des ministres.

Pour le porte-parole du gouvernement, sur deux millions de jeunes en demande d’emploi ou de formation, seuls 15.000 environ se sont inscrits auprès des guichets de l’Agence congolaise pour l’emploi (ACPE).

« Une prise en mains vigoureuse et prioritaire de ces populations jeunes, permettrait une résorption à terme de ce chômage endémique », a-t-il soutenu.

Notons que le président congolais Denis Sassou Nguesso a décrété « 2024, année de la jeunesse ».

Congo : plus de 350 000 personnes ont besoin d’une aide humanitaire

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), a lancé vendredi 19 janvier, une alerte.

Selon l’agence de l’ONU, « Les inondations ont laissé les communautés locales sans abri ni accès aux services de santé primaires. Des villages, des écoles et des établissements de santé ont été inondés, et de nombreux points d’eau et installations sanitaires ne sont plus fonctionnels ». Plusieurs familles sont touchées par ces inondations causées par les pluies diluviennes. On compte « plus de 350 000 personnes » qui « ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, mais l’accès est difficile en raison des inondations et de nombreux villages ne sont accessibles que par bateau ou en canoë ».

Face à la situation, un montant de « 3,6 millions de dollars du Fonds central d’intervention d’urgence a été alloué pour répondre aux besoins les plus urgents de 270 000 personnes » sinistrées. C’est du moins ce qu’a indiqué l’OCHA, tout en estimant que « davantage de financements internationaux seront nécessaires » pour une solution durable. L’état d’urgence a été officiellement déclaré par le gouvernement congolais le 29 décembre. Les autorités ont alors annoncé qu’elles allaient débloquer 2,4 milliards de francs CFA (3,6 millions d’euros) pour aider les sinistrés.

« AGL se positionne en opérateur de solutions logistiques globales pour l’ensemble des acteurs économiques »

Maïmouna DRAME DOLO, Directrice administrative et financière pour la Région Congo, RDC et Angola au sein d’Africa Global Logistics (AGL).

AGL fait partie du Groupe MSC, 1ère compagnie maritime mondiale. Au Congo, grâce à 1500 employés directs et des milliers de personnels de la sous-traitance, elle opère à travers une filiale logistique (AGL Congo), un terminal à conteneurs (Congo Terminal) et un terminal fluvial (Terminaux du Bassin du Congo).

 

 1/ Quelles solutions logistiques avez-vous déployé au Congo ?

AGL se positionne en opérateur de solutions logistiques globales pour l’ensemble des acteurs économiques du Congo. Fort de notre ancrage africain à travers 47 pays et de la densité de notre réseau international sur l’ensemble des continents, AGL assure les opérations d’importation et d’exportations des marchandises pour satisfaire les attentes de l’économie du pays.

Nous réalisons ainsi des services de transport multimodal pour le fret maritime, aérien, routier, terrestre et ferroviaire. Nos équipes offrent une gestion optimisée des flux, des services de douane et de conformité réglementaire en étant un atout pour la fluidité de la chaîne logistique. Une offre de logistique contractuelle est proposée pour une gestion optimale des flux de marchandises au Congo.

Pour soutenir les enjeux de croissance de l’Afrique, AGL a développé une expertise reconnue dans la gestion des grands projets (mines, oil and Gas, télécommunications, infrastructures…) L’entreprise dispose d’une solide expérience dans la logistique sur les principaux corridors d’Afrique et notamment ceux de la région. Ce qui nous permet de délivrer des services dans les zones les plus reculées, grâce aux solutions logistiques intégrées door to door à nos clients. Aussi nous assurons la promotion du commerce intra-africain à travers des opérations d’exportation vers les pays de l’Afrique centrale.

2/ Quel est l’impact de vos investissements au terminal à conteneurs de Pointe-Noire ?

Congo Terminal que nous opérons est concessionnaire du terminal à conteneurs du Port de Pointe-Noire, depuis 2009.  Nous y avons investi plus de 465 millions d’euros pour le moderniser tant au niveau des infrastructures que des équipements. Notre engagement auprès du Port de Pointe-Noire fait partie d’un plan d’investissements global destiné à faire de ce port, la porte océane de l’Afrique. Nous y avons développé un hub de transbordement favorisant l’essor de l’économie nationale et celle de la sous-région, tout en restant soucieux de l’environnement. Ce qui nous a permis depuis 2021, d’inscrire le Port de Pointe Noire au rang des terminaux millionnaires de la côte Ouest africaine. Ceci est rendu possible par nos programmes de montée en compétences des collaborateurs, de transformation digitale et d’excellence opérationnelle. Employeur favorisant le recrutement local, Congo Terminal compte actuellement plus de 900 talents congolais permanents et fait appel à des sous-traitants locaux qui mobilisent plus de 1 500 collaborateurs indirects.

Afin de maintenir l’attractivité de Pointe-Noire, et fort du support de notre actionnaire MSC le 1er armateur mondial, nous allons poursuivre avec le concours des autorités, un ambitieux plan d’investissements

3/ Aujourd’hui les enjeux environnementaux sont au cœur de nos sociétés. Quelles sont les actions d’AGL pour la sauvegarde de la biodiversité ?

Notre Président Philippe Labonne a fixé l’éco-responsabilité comme un défi pour notre organisation et nous mettons en place diverses initiatives en faveur de la préservation de l’environnement. Chez Congo terminal, dans le cadre de la réduction de notre empreinte environnementale, nous avons effectué le raccordement au réseau électrique national, ce qui a significativement réduit notre consommation de gasoil. Nous avons également installé des fontaines d’eau réfrigérées, éliminant ainsi l’utilisation d’environ 1,5 million de bouteilles en plastique par an. Chaque année, les employés de nos filiales participent à des opérations de nettoyage des plages, permettant la collecte et le recyclage de plus d’une tonne de déchets plastiques. Nous avons établi des partenariats avec des entreprises et des ONG locales pour le recyclage de nos huiles, pneus, capsules de café/thé.

Avec AGL, nous avons par ailleurs obtenu la certification ISO 14001 pour l’ensemble de nos entités afin de mettre en cohérence les efforts de gestion environnementale responsable et efficace de nos activités logistiques et portuaires. La labellisation « Green Terminal », programme certifié par Bureau Veritas pour engager la transition écologique sur nos terminaux portuaires vient d’être remporté par Congo terminal. Chaque année, nous produisons un rapport de suivi de notre empreinte carbone, au travers d’une politique claire en matière de gestion des ressources telles que l’eau, l’électricité, le gasoil, le carburant, le fréon, les huiles, etc.

Nous sommes également très engagés dans la sensibilisation des jeunes, en intervenant régulièrement dans les établissements scolaires publics et privés. De même, nous organisons des programmes de sensibilisation pour les familles de nos collaborateurs, en partenariat avec l’ONG Renatura, spécialisée dans la préservation des tortues marines. Plus de 300 000 enfants ont été sensibilisés aux enjeux environnementaux durant ses dernières années.

4/ Nous avons constaté que vous êtes les logisticiens de la CAN qui se joue en Côte d’Ivoire, comment se partenariat vous place-t-il  « au cœur des transformations de l’Afrique »?

Africa Global Logistics (AGL) et la Confédération Africaine de Football (CAF) ont officialisé leur partenariat le 21 décembre 2023, plaçant AGL en tant que partenaire logistique officiel de la CAF, notamment pour la CAN Total Energies 2023 en Côte d’Ivoire.

AGL, avec son réseau transport & logistique étendu dans 47 pays africains, met à la disposition de cet évènement africain d’envergure international son expertise et son expérience sur le continent. Nous nous sommes engagés à fournir des solutions logistiques adaptées et durables.

Ce partenariat va au-delà du sport, c’est une opportunité de créer un impact durable et positif à travers le football. Il symbolise également l’engagement commun envers des valeurs partagées et le développement inclusif en Afrique.

En unissant leurs forces, la CAF et AGL ouvrent un nouveau chapitre pour propulser le football africain vers de nouveaux défis. La CAN Total Energies 2023 en est le point de départ.

A propos d’AGL Congo

AGL (Africa Global Logistics) est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, compagnie maritime et logistique de premier plan. Présent au Congo dans le transport et la logistique, AGL compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. AGL s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Le Congo et l’Opep veulent raffermir leurs liens de coopération

Le sujet était au centre des échanges entre le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Haitham Al-Ghais et le président du Sénat, Pierre Ngolo.

 

L’échange du jeudi 18 janvier entre Pierre Ngolo et Haitham Al-Ghais portait sur la nécessité de raffermir les liens de coopération entre la République du Congo et l’Opep. Les deux personnalités ont passé en revue les questions relatives à l’état du marché mondial du pétrole, la transition énergétique, aux changements climatiques et à l’importance de continuer à investir dans le secteur pétrolier.

Pour Haitham Al-Ghais, « Il est important de souligner que le Congo demeure engagé pour l’Opep, le président du Sénat l’a encore rappelé. L’Opep également est engagée pour le Congo. Cet engagement ne va pas simplement dans le sens de préserver la stabilité des prix du marché mais également nous voulons avancer, continuer cette coopération entre les pays de l’Opep mais aussi entre les pays non-membres de l’Opep dans le cadre de l’Opep ».

Depuis son adhésion à l’Opep en 2018, le Congo travaille à la promotion de la production pétrolière de manière durable et respectueuse de l’environnement.

Congo : l’Unicef lance la campagne « Mon nom »

Celle-ci vise à enregistrer les naissances des enfants non déclarés à l’état civil en cette période de Coupe d’Afrique des Nations.

 

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) a choisi la période de la CAN 2023 pour lancer la campagne « Mon nom ». L’objectif est d’enrôler les naissances des enfants non déclarés à l’état civil. La stratégie de l’Unicef est de s’appuyer sur l’influence sociale des footballeurs professionnels africains pour une mobilisation massive du droit à une identité légale.

Notons que le Congo réalise depuis 2018, des recensements à vocation d’état civil à travers la Direction générale de l’administration du territoire. L’objectif principal est de connaître le nombre de personnes dépourvues d’acte de naissance en vue de le leur établir.

Ainsi, avec l’appui financier du gouvernement japonais et les fonds conjoints des Nations unies, deux projets conduits par l’Unicef dont le projet « Mokanda ya mbotama » en lingala ou « Acte de naissance » en français, en collaboration avec le HCR, ont permis d’octroyer en 2022 des actes de naissance à 10732 personnes.

En République du Congo, les personnes dépourvues d’acte de naissance sont majoritairement les jeunes. Selon les chiffres donnés par la représentation de l’Unicef au pays, 30 947 personnes dépourvues d’acte de naissance sont des enfants de 0-17 ans.

CAN seniors hommes de handball : le Congo croise le Cameroun

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du coup d’envoi de la 26e édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball qui sera donné ce 17 janvier au Caire.

 

Coup d’envoi ce mercredi 17 janvier, au Caire en Egypte, de la 26e édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball (CAN). Pour le compte de cette première journée, le Congo sera face au Cameroun. Après quatre années d’absence, les Congolais sont prêts à renouer avec la scène africaine.

Logé dans le groupe B, les Diables rouges vont affronter le Sylis national de la Guinée Conakry dans le cadre de sa deuxième sortie. Ils ont effectué leur première séance d’entraînement le 16 janvier. Tous les joueurs retenus au niveau local et du côté de la diaspora sont présents. Même si l’équipe n’a pas pu participer aux stages internationaux, les joueurs se disent déterminés à commencer la compétition et à donner le meilleur d’eux.

Du 17 au 27 janvier, la capitale égyptienne vibrera au rythme de la 26e CAN seniors messieurs. Seize pays s’affronteront afin de détrôner le tenant du titre et pays organisateur, l’Egypte. Cette compétition met aux prises les meilleures équipes d’Afrique. Les six meilleures équipes de cette compétition continentales représenteront l’Afrique à la prochaine Coupe du monde de la catégorie.

Le Congo présente l’Afrique au Consumer electronics show

Plus de 4 300 exposants, dont 1 400 start-ups du monde entier ont pris part du 09 au 12 janvier, à l’édition 2024 du Consumer electronics show (CES), à Las Vegas, aux Etats-Unis.

 

Une délégation du Salon international de la technologie et de l’innovation de l’Afrique centrale (Osiane), a participée au CES à Las Vegas. Osiane et les deux start-up présentes ont pu dévoiler un panorama de solutions et d’opportunités d’affaires dans le dynamique écosystème numérique national. La délégation congolaise s’est aussi frottée à d’autres initiatives dans le cadre d’éventuels partenariats qui pourront éclore lors de la prochaine édition du salon Osiane baptisée « Kolonga », prévue du 23 au 26 avril 2024, à Brazzaville.

Les échanges étaient axés sur l’Intelligence artificielle et les technologies. Une orientation à travers les solutions et de nouveautés présentées en e-santé, Food tech, mode, impression 3D, automobile, TV, PC, Hi-Fi, smartphones et autres.

« C’était pour nous l’occasion de donner la possibilité aux jeunes de découvrir l’univers de la technologie, notre capacité à connecter l’Afrique centrale au reste du monde technologique. Nous en sommes fiers », a souligné Luc Missidimbazi, promoteur d’Osiane.

Ce sont plus de 4 300 exposants, dont un nombre record de 1 400 start-up du monde entier, étaient présents au CES. Environ 130 000 participants ont pris part à ce salon. Le Congo et le Sénégal représentaient l’Afrique à ce rendez-vous.

 

source: adiac-congo.com

Congo : les militants de l’UDH-Yuki appelé à s’unir

La première réunion du nouveau bureau de l’Union des démocrates humanistes de (l’UDH-YUKI) s’est tenu samedi 13 janvier 2024.

 

Le nouveau bureau de de l’UDH-YUKI a été voté pendant le dernier congrès du parti politique et très contesté par des dissidents. Présidée par Joseph Badiabio nouveau président et successeur du fondateur du parti, la rencontre a été une occasion d’installer un nouveau bureau politique de 46 membres, mais aussi un Conseil national et un Secrétariat général.

Il était aussi question de définir un programme d’actions à mener pendant l’année en cours. Axé sur sept grands points, le programme mettra en exergue entre autres la vulgarisation des textes du dernier congrès, le lancement d’une grande campagne d’adhésion pour recruter de nouveaux militants.

Face aux dissensions qui minent cette formation depuis plus de deux ans, Joseph Badiabio appelle tous les militants à l’apaisement et l’union. « Nous n’avons cessé de demander à ceux qui semblent prendre les devants de nous rejoindre pour que nous puissions mener (ensemble) le combat laissé par Guy-Brice Parfait Kolélas. Donc, au fond, ce qu’il faut retenir, c’est le message d’apaisement, de réunification et de rapprochement de toutes les filles et fils de l’UDH-Yuki », a-t-il déclaré.

Congo : la population passe de 3 697 490 habitants en 2007 à 6 142 180 habitants en 2023

C’est ce que révèle les résultats du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5).

 

La population congolaise s’est vue presque doublée en 16 ans. Au 17 mai 2023, date de référence du dénombrement principal, le Congo compte désormais 6 142 180 habitants. Les résultats du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), ont été dévoilés par la ministre en charge de la Statistique, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

La carte démographique révèle également des concentrations marquées dans les départements abritant les principales agglomérations du pays. Brazzaville, avec 2 145 783 habitants, constitue 58,2% de la population totale, tandis que Pointe-Noire compte 1 420 612 habitants. Ces centres urbains ne sont pas simplement des pôles de population, mais également des moteurs essentiels pour l’économie et la vie sociale de notre pays.

Pour le reste des départements, la population se répartit de la manière suivante : Kouilou : 97 362 habitants ; Niari : 334 863 habitants ; Lékoumou : 100 559 habitants ; Bouenza : 363 850 habitants ; Pool : 394 532 habitants ; Plateaux : 283 421 habitants ; Cuvette : 316 599 habitants ; Cuvette-Ouest : 119 328 habitants ; Sangha : 209 701 habitants ; Likouala : 355 570 habitants.

Congo : deuxième semaine de grève à l’Université Marien Ngouabi

L’intersyndical de cet établissement universitaire a lancé le 4 janvier 2023, un mouvement de grève générale illimitée.

 

Entamée depuis jeudi 04 janvier dernier, la grève générale et illimitée lancée par déclenchée par l’intersyndicale de l’Université Marien Ngouabi, entre dans sa deuxième semaine. Tous arrêtent de dispenser les cours et posent sur la table des négociations sur notamment le payement d’arriérés de salaire ; a révocation de M. Yoka André, directeur administratif et financier (Daf) accusé de mauvaise gestion ; le paiement des heures diverses dues et de vacation et autres.

« Cette grève est bien suivie. Elle a paralysé toute l’université Marien Ngouabi. Au moment où je vous parle tout l’enseignement supérieur est en plein repos. Après négociations [avec le gouvernement], nous allons voir si nous allons reprendre ou pas », a déclaré Célestin Désiré Niama, porte-parole de l’intersyndicale de l’Université publique.

L’intersyndicale affirme avoir eu des négociations, entre autres, avec le Premier ministre, chef du gouvernement. En attendant l’aboutissement, les étudiants, eux, regrettent l’arrêt des cours.

Congo : création d’un Fonds national de l’entretien routier et de l’assainissement urbain

Le mécanisme visant à garantir la durabilité et la qualité des routes tout en assurant la salubrité des espaces urbains.

 

Promulguée le 29 décembre dernier dans la Loi de finances de l’année en cours, le Fonds national de l’entretien routier et de l’assainissement urbain est établi sous la forme d’un compte d’affectation spéciale. L’article 2 de la loi dispose que ce fonds est destiné à financer les activités d’entretien d’infrastructures, des routes et assainissement des villes.

Le financement provient principalement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et des centimes additionnels correspondants appliqués au Prix d’entrée distribution (PED) de la structure des prix du gasoil national et du super. Ce fonds sera aussi alimenté des contributions provenant des secteurs forestiers et des transports terrestres.

Congo : au moins 6700 personnes seront recrutées à la fonction publique en 2024

C’est ce qui ressort des dispositions de la loi de finances de l’année en cours promulguée le 29 décembre 2023.

 

La République du Congo va accueillir au moins 6700 nouveaux fonctionnaires dans douze départements ministériels. L’objectif est de renforcer les effectifs dans divers secteurs clés de l’administration. C’est une disposition prise par la loi de finance.

Parmi les départements ministériels concernés, on a Ministère de l’enseignement général : 2 350 postes ; Ministère de l’enseignement technique et professionnel : 800 postes ; Santé et Population : 1750 postes ; Affaires sociales et action humanitaire : 200 postes ; Agriculture, élevage et pêche : 200 postes ; Economie forestière : 30 postes ; Affaires foncières et domaine public : 50 ; Sports et éducation physique : 450 postes ; Jeunesse : 200 postes ; Ecoles de formation (admis sur concours) : 580 postes ; Développement industriel et promotion du secteur privé : 40 postes ; Hydrocarbures : 50 postes.

Autre disposition prise par la loi de finance, c’est celle de la gestion des recrues qui est confiée aux collectivités locales, conformément aux dispositions de la loi n° 5-2005 du 11 mai 2005 portant statut de la fonction publique territoriale, telle que modifiée par la loi n° 14-2019 du 21 mai 2019.

Congo : vers un projet de réalisation d’une centrale à Pointe-Noire

Le sujet était au centre des échanges jeudi 04 janvier entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et le président directeur général du groupe chinois Yunnan Linkun Investment, Yuan Linkun.

 

Le groupe Yunnan entend financer la construction d’une nouvelle centrale à gaz dans la ville Océane. C’est ce qui a constitué le 04 janvier, les échanges entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et le président directeur général du groupe chinois Yunnan Linkun Investment, Yuan Linkun.

Les négociations sont en cours entre le gouvernement et le groupe chinois Yunnan Linkun, présent en République du Congo depuis 2017. Même si le projet date de plusieurs années, les modalités de financement et l’échéance n’ont pas été présentées. Ladite centrale aura une capacité de production d’environ 1000 MW dont une partie de l’électricité pourrait servir à alimenter la Zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Notons que le nom du groupe Yunnan Linkun revient dans plusieurs projets dans le domaine de l’énergie et des infrastructures au Congo.

Congo-Inondations : vers une aide humanitaire des partenaires

Le bilan des inondations en République du Congo fait état de de dix-sept morts, six disparus, 61842 ménages touchés, 346 000 hectares de terre inondées.

 

Le gouvernement congolais a déclaré l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national. La ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa a eu un échange mercredi 3 janvier, à Brazzaville avec les partenaires du Congo. Il s’est agi de présenter la situation à la suite des multiples dégâts causés par les inondations et de parler de l’aide humanitaire à apporter aux victimes.

La ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa a énuméré les besoins dans le cadre d’une réponse humanitaire d’urgence en faveur des victimes de ces inondations qui sont dans les départements de la Likouala, de la Sangha, de la Cuvette, des Plateaux, de Brazzaville et de Pointe-Noire, du Niari et du Kouilou

Les partenaires, pour la plupart les agences du système des Nations unies et des ambassades de différents pays, ont promis de s’impliquer selon les modalités liées à leur fonctionnement sur les délais de décaissement des fonds.

Notons qu’en dehors de l’état d’urgence annoncé, le gouvernement entend débloquer plus de le gouvernement a débloqué plus de deux milliards FCFA pour faire face à la situation.

Pour rappel, les données provisoires évoquées par la ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa à cette occasion font état de dix-sept morts, notamment dans les départements de la Likouala et de la Cuvette, six disparus, 61842 ménages touchés, 346 000 hectares de terre inondées, 361 villages, 36 quartiers des principales agglomérations.