Congo : la Banque mondiale fait un prêt de 6,5 FCFA pour le coronavirus

Cette aide va également permettre de renforcer  la politique de priorisation de l’allocation des vaccins à l’intérieur du pays.

 

Les deux chambres  parlementaires ont adopté le 27 juillet à Brazzaville, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement additionnel de l’ordre de 6.500.000 francs CFA de la Banque mondiale relatif au projet de riposte d’urgence à la Covid-19 dans le pays.

Ce projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement additionnel relatif au projet de riposte d’urgence à la covid-19, présenté par la commission économie, finances et contrôle de l’exécution du Budget, vient en appui au soutien et intensifie la campagne vaccinale  sur l’ensemble du territoire national, afin d’atteindre l’immunité collective estimé  60%, mais aussi pour   améliorer la couverture vaccinale qui est actuellement à 1,7%.

Cette aide va également permettre de renforcer  la politique de priorisation de l’allocation des vaccins à l’intérieur du pays, pour le renforcement du système de santé.

« Ce projet de financement a pour objectif de prévenir, détecter et riposter la menace posée par la Covid-19 et de renforcer les systèmes nationaux de préparation de la santé au Congo, afin de fournir une assistance dans les efforts urgents visant la riposter à la Covid-19 à travers la détection précoce des cas, des capacités de diagnostics, la recherche des contacts », a fait  savoir Marien Mobondzo Rapporteur de la commission économie, finances et contrôle de l’exécution du Budget à l’Assemblée Nationale.

Répondant aux questions  des parlementaires concernant la modalité d’acquisition des vaccins,  le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki a précisé que le gouvernement multipliait les efforts afin que le vaccin soit toujours disponible,  et qu’il  travaillait  avec le fournisseur de spoutnik light  pour  l’approvisionnement régulier des vaccins.

« Notre préoccupation, c’est la disponibilité des vaccins, nous avons 74 milles dose de vaccin Sinopharm, 95 milles de doses spoutnik light et nous attendons au cours de cette  semaine 16 mille doses de spoutnik light, 7 mille doses de spoutnik v composants 2 et 78 milles doses », a-t-il dit.

Ils ont entre autres examiné et adopté le projet de ratification de l’accord de financement du projet de renforcement du système de santé « Kobikisa ».

Ce projet entre dans la mise en œuvre de la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes, les enfants et l’exonération de frais pour les ménages les plus pauvres.

Un  accord de financement  à hauteur de quarante-deux millions sept cent mille euros (42.700.000) soit environ vingt-huit milliards cinquante-quatre millions (28.054.000.00) francs CFA.

Congo : la BM et la Turquie vont apporter leur soutien en matière de réformes

La représentante résidente de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouattara, et l’ambassadeur de la République de Turquie, Serhal Serhan, ont exprimé cette volonté le 14 juillet à l’issue des entretiens avec le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État, Luc Joseph Okio.

 

« Je suis venue parler au ministre des activités financées par la Banque mondiale et surtout dans le cadre des projets de gouvernance. Nous avons parlé des appuis que la Banque mondiale apporte au ministère de la Fonction publique et au bureau du Premier ministre, des activités qui touchent à la réforme de l’État », a déclaré la représentante résidente de la Banque mondiale.

« Nous avons rassuré le ministre que cet appui va continuer aussi dans le cadre du plan d’action du gouvernement qui a été dévoilé récemment par le Premier ministre. Nous allons accompagner le ministre pour les réformes clés qu’on pourrait effectuer ensemble pour une réforme effective de l’État congolais », a-t-elle ajouté.

Ouattara Korotoumou a précisé que l’agenda a été défini au niveau des projets qui ont déjà été financés. « Nous avons effectivement abordé des réformes déjà amorcées, certaines activités que nous avons déjà financées dans le cadre de la réforme de l’État et qu’on compte aussi continuer à appuyer.  On aimerait que le public congolais soit au parfum de ce que nous faisons, surtout en ce qui concerne la gestion des dépenses publiques. On a beaucoup parlé d’impacts que les projets financés par la Banque mondiale peuvent avoir. Je pense que c’est important que les citoyens soient engagés à nos côtés, au côté du gouvernement pour qu’on arrive à un résultat satisfaisant pour tous », a-t-elle signifié.

Peu avant, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État, Luc Joseph Okio, a échangé avec l’ambassadeur de la Turquie en République du Congo sur la coopération entre les deux pays. « Il y a déjà différentes lignes directrices qui ont été établies concernant divers projets. Il y a également une commission conjointe économique dans laquelle différents sujets ont été abordés. Il serait important maintenant de prioriser les différents projets que ce soit sur les plans commercial, économique, et autres », a indiqué le diplomate turc, Serhal Serhan.

Congo : le Projet d’agroforesterie financé à hauteur de 8 milliards FCFA

Il vise 12,4 millions d’hectares, soit 52% de la superficie forestière nationale, pour une population rurale estimée à 306 000 habitants.

 

Le Projet d’agroforesterie nord Congo (PANC) doit selon les prévisions, débuté en fin de cette année 2021. Il sera financé par la Banque mondiale, à hauteur de 15,58 millions de dollars, environ 8 milliards FCFA. Ledit projet vise 12,4 millions d’hectares, soit 52% de la superficie forestière nationale, pour une population rurale estimée à 306 000 habitants.

Le PANC devra favoriser l’adoption de pratiques agricoles climato-intelligentes. Selon les termes de référence du projet, cette nouvelle culture de la terre contribuera à augmenter la productivité et la résilience dans la zone du PANC. Elle favorisera la réduction/élimination des gaz à effet de serre (atténuation) ; elle améliorera la sécurité alimentaire nationale et le développement local.

Trois types d’activités sont prévus durant les cinq prochaines années d’exécution de ce projet. Dans le volet agriculture climato-intelligente, les autorités entendent mettre l’accent sur la sensibilisation des bénéficiaires à l’utilisation de nutriments organiques, par la fabrication des semences améliorées, des pépinières pour la production des plants de cacao, bananier, arbres fruitiers et essences forestières, à la mise en place des plantations de cacaoyers en association avec la banane et les arbres fruitiers, et à l’apiculture.

À travers ce volet, les paysans pourront recevoir des intrants de haute qualité au moyen de fonds Revolving ; les couches vulnérables auront accès à des services financiers de base pérennes, aux effets de leviers des crédits dans les activités économiques en leur facilitant l’accès au capital. Les promoteurs pensent que le projet contribuera au développement des activités génératrices de revenus, à la création de petites exploitations agricoles et apicoles, de petites unités de transformation et de commercialisation.

Un autre volet d’activités concerne le paiement des collectivités pour la conservation, dont le but est de proposer des alternatives économiques aux activités communautaires qui peuvent constituer une menace pour la gestion durable des forêts. Cela pourrait inclure, à en croire la même source, la construction d’une unité de transformation des produits agroforestiers, un magasin de stockage, de commercialisation.

En plus des paiements communautaires pour la conservation, sont prévus des paiements individuels de conservation destinés à aider les petits agriculteurs à abandonner les pratiques agricoles itinérantes et à limiter ses impacts négatifs (brulis, monoculture, etc.).

Enfin, le projet va s’appuyer sur la Série de développement communautaire(SDC), un mécanisme imposant aux sociétés forestières de laisser une partie de leurs concessions aux communautés. Il s’agit d’un ensemble de terroirs villageois centrés autour des arbres, des forêts et autres ressources naturelles susceptibles de contribuer au développement des économies des communautés rurales et à la lutte contre la pauvreté.

La SDC tient compte des forêts naturelles et des habitats artificiels, des terres agricoles, des jachères, des zones de pêche et de chasse. La surface est calculée sur la base de la surface agricole nécessaire et de la surface forestière nécessaire multipliée par un facteur démographique. Aujourd’hui, environ 56 000 ha sont sous SDC dans les départements de la Sangha et de la Likouala.

Congo : 1,5 milliard FCFA de subvention pour 40 entreprises

Elles ont été retenues dans le cadre du Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité.

 

Les Micro, petites et moyennes entreprises (MPME) bénéficieront des financements de 10 à 90 millions FCFA et environ 125 millions FCFA pour les chaînes de valeur. Elles ont été retenues dans le cadre du Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité (Padec), financé par la Banque mondiale.

Les entreprises bénéficiaires sont réparties notamment dans les départements de Brazzaville (20), de Pointe-Noire (7), du Pool (1), de la Sangha (1), du Niari (10) et de la Bouenza (1). Celles de la ville capitale ont signé des conventions les 14 et 15 juin 2021, avec l’équipe du Fonds d’appui au développement des PME, un instrument mis en place à cet effet.

Les conventions de financement visent, d’après le Padec, à présenter le cadre juridique le liant avec les micro-entreprises, à faire signer la convention aux MPME bénéficiaires, à favoriser l’appropriation des entreprises bénéficiaires aux procédures d’acquisition (passation des marchés) qui seront utilisées dans le cadre de la mise en œuvre de leur sous- projet.

Le mécanisme de convention de financement permet aussi à la coordination du Padec d’accompagner les entreprises bénéficiaires dans la mise en œuvre des sous-projets, selon les règles de l’art et le respect des procédures d’acquisition en vigueur au sein du Padec. Il est prévu une sensibilisation des entreprises au dispositif d’acquisition des biens, des travaux et des services inscrits dans leur document de plan d’accompagnement budgétisé.

Financé à hauteur de 25 millions de dollars USD par la Banque mondiale, le Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité se propose d’améliorer le climat des affaires ainsi que la compétitivité des micro-entreprises dans les secteurs cibles le long des corridors Brazzaville-Pointe-Noire et Brazzaville- Ouesso, à travers ses deux outils : le concours de plan d’affaires et le Fonds d’appui au développement des PME.

Congo-Covid 19 : 12 millions de dollars pour accélérer la vaccination

La Banque mondiale  a approuvé un financement additionnel de 12 millions de dollars renforçant la capacité vaccinale.

Le financement que vient d’approuver la BM, s’inscrit dans le cadre de l’engagement de son qui consiste à soutenir la mise en œuvre du plan national de vaccination contre le coronavirus, tout en renforçant la capacité vaccinale du système sanitaire.

Le fonds alloué devra permettre au gouvernement congolais d’augmenter son approvisionnement en vaccins contre le coronavirus, d’assurer un déploiement efficace au niveau national et de soutenir les efforts de communication et de sensibilisation générale à l’importance de la vaccination. Il permettra également aux autorités de déployer les doses de vaccin par l’intermédiaire de la facilité Covax pour ainsi couvrir 28% de la population, puis garantir une campagne de vaccination efficace sur tout le territoire.

« La République du Congo possède une longue expérience des campagnes de vaccination à l’échelle nationale et s’était donc bien préparé à vacciner sa population contre la Covid-19 », a fait savoir le directeur des opérations de la BM pour le Congo, Abdoulaye Seck.

A travers cette assistance financière, la population congolaise pourra suivre les efforts de vaccinations en temps réel.

Congo : 50 millions de dollars pour le projet Kobikisa

La Banque mondiale a approuvé un financement de 50 millions de dollars pour renforcement du projet sanitaire « Kobikisa ».

 

Dans le cadre du renforcement du projet sanitaire « Kobikisa », la Banque mondiale a approuvé un financement de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement afin d’améliorer l’utilisation et la qualité des services reproductifs, maternels et infantiles en faveur des ménages vulnérables.

Le projet de renforcement du système de santé « Kobikisa » (sauver en langue lingala), permettra d’assurer la gratuité de prise en charge de certaines pathologies comme le paludisme, la vaccination aussi. Ainsi, les systèmes de réponse aux besoins de santé de la population seront renforcés dans 36 districts à travers le pays avec l’augmentation de l’accès aux services de santé essentiels pour environ deux millions de personnes sur une durée de trois ans.

« L’essentiel des dépenses des ménages pour les soins de santé se fait par paiement direct avec des conséquences catastrophiques pour les ménages vulnérables. Le projet « Kobikisa » à travers ce financement de 50 millions mettra en place des soins et services de santé gratuits pour les femmes enceintes et les enfants et des exemptions de frais pour les ménages les plus pauvres », a déclaré Abdoulaye Seck, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Congo, dans un communiqué de presse.

L’accès aux services de base de santé reproductive, maternelle et infantile constitue, en effet, encore un défi majeur au Congo où le taux élevé de mortalité pourrait être lié à la faible qualité des services offerts. Malgré l’assistance d’accoucheuses qualifiées assurant près de 90% des accouchements dans les structures de santé et la réduction de la mortalité maternelle aux cours des dernières décennies, le taux de mortalité maternelle reste élevé (378 décès pour 100 000 naissances vivantes) par rapport à la cible des objectifs de développement durable qui visent moins de 70 décès pour 100 000 naissances vivantes d’ici à 2030.

Congo-Appui aux PME : 147 entreprises bénéficient d’1,3 milliards FCFA de subvention

Ils sont les lauréats du Concours du plan d’affaires (CPA) et du Fond d’appui au développement des PME (FADPME).

 

Au Congo 147 entreprises vont bénéficier d’une subvention évaluée à 1,3 milliard FCFA. Ils sont lauréats du CPA et FADPME  et c’est mardi 13 avril 2021 que la liste a été publiée à Brazzaville. Au total 120 projets de création  d’entreprises et 27 sociétés en développement ont été sélectionnés par les experts à l’issue d’un programme conjoint Congo/Banque mondiale.

Ces bénéficiaires de ce premier cycle du CPA et de cette première génération du FADPME, s’inscrivant dans le cadre du Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité (PADEC), ont été sélectionnés à l’issue des travaux d’examen confiés à des experts locaux et étrangers. Il faut dire qu’il y avait plus de 1113 dossiers de candidature au départ, puis 230 meilleurs dossiers présélectionnés, c’est finalement 147 candidatures qui ont été retenues.

Ces PME vont recevoir des subventions de l’État congolais selon un mécanisme à coûts partagés. Les subventions varient entre 5 millions et 100 millions francs CFA par bénéficiaire. Le comité de sélection a procédé à un tri à travers les principales villes du pays et formé les postulants, notamment à Brazzaville, Pointe-Noire, Kinkala, Owando, Dolisie, Makoua et Ouesso. Les critères de choix restent la pertinence de projets, la capacité orale des candidats et le secteur d’activité.

D’après la ministre des PME, de l’Artisanat et du Secteur informel, Yvonne Adélaïde Mougany, l’objectif a été atteint, celui d’impulser la culture entrepreneuriale parmi les jeunes et les femmes. Toutes les couches sociales ont été retenues dans cette initiative d’appui au secteur privé national, car les femmes représentent 31% de l’ensemble des lauréats et 14 % pour les personnes vulnérables.

Relevons que le PADEC est un projet financé grâce à un prêt de la Banque mondiale à hauteur de 25 millions de dollars, environ 14,6 milliards de francs CFA.

Congo : le taux de croissance du PIB devrait se tasser de 0,1% en 2021

Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) devrait se tasser de 0,1% cette année, contre une chute de -7,9% en 2020.

 

La crise sanitaire de coronavirus et les chocs pétroliers associés ont exacerbé une économie congolaise déjà fragile, estime la Banque mondiale dans son rapport semestriel « Africa’s Pulse », publié le 31 mars, consacré à la conjoncture économique africaine. Intitulée « La Covid-19 : l’avenir du travail en Afrique et le nouveau paysage numérique », cette édition constate la résilience de nombreuses économies du continent face à la tourmente provoquée par la pandémie.

Les experts attribuent la situation actuelle de l’économie congolaise à la contraction du secteur pétrolier (-7,7%), qui a réduit la croissance du PIB de 3,8 points de pourcentage, et à la baisse des activités du secteur non pétrolier (8,3%) en 2020, ce qui a baissé la croissance du PIB de 3,6 points de pourcentage.

La reprise réelle de la croissance du PIB est attendue pour 2022. « L’économie ne devrait pas se redresser complètement en 2021 et le PIB devrait contracter de 0,1%. L’activité économique devrait rebondir progressivement entre 2022 et 2023, avec une croissance du PIB de 2,7% en moyenne alors que le secteur pétrolier commence à se redresser », précisent les experts, ajoutant que la reprise économique dépendra de l’ampleur des réformes engagées en vue de soutenir la création d’emplois, d’encourager les investissements et d’accroître la compétitivité.

Il faut noter qu’en Afrique de l’Ouest et centrale, devrait progresser de 2,1 % en 2021 et de 3 % en 2022, après la contraction de l’année 2020. Un rebond de la croissance est également attendu en Afrique de l’Est et australe, avec 2,6 % en 2021 et de 4 % en 2022.

L’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, Albert G. Zeufack, a salué les investissements consentis par les Africains l’an dernier pour maintenir leurs économies. « Afin d’intensifier ces efforts et d’ouvrir la voie à une reprise plus solide sur tout le continent, ils doivent mettre en œuvre des réformes ambitieuses qui permettront d’accompagner la création d’emplois, d’encourager une croissance équitable, de protéger les personnes vulnérables et de préserver l’environnement », a-t- il lancé.

Congo : un atelier pour analyser les bénéfices du Fonds Carbone

Ledit atelier s’est ouvert le mardi 3 août à Brazzaville, sous la supervision du directeur de cabinet du ministre de l’Economie forestière, Pierre Taty.

L’atelier intersectoriel relatif à l’analyse et de prise des commentaires de la Banque mondiale sur la version trois du plan de partage des bénéfices du programme de réduction des émissions (ER-P) Sangha Likouala en République du Congo s’est ouvert le mardi 4 août à Brazzaville.

Celui qui s’inscrivait en droite ligne de diversification de l’économie nationale s’achève ce mercredi 05 août. Il et vise à améliorer la version trois de partage des bénéfices du Fonds Carbone. Cette activité inaugure le Programme de Réduction des émissions (ER-P) Sangha Likouala, qui procède de la mise en œuvre du processus RDD+ au Congo. Ce programme, accepté à titre conditionnel lors de la 16e réunion du Fonds Carbone du Fonds de partenariat pour le Carbone forestier au mois de juin 2017, a définitivement été approuvé par cette institution au mois de décembre 2018.

Toutefois, a précisé Pierre Taty, dans son mot de circonstance, pour garantir l’aboutissement heureux des négociations et parvenir à un accord de paiement pour les Réductions d’Emissions, en sigle ER-P, entre la République du Congo et la Banque mondiale, un plan de partage des bénéfices est requis. « Je suis persuadé que les conclusions du présent atelier permettront de produire une quatrième version du Plan de partage des bénéfices, attendue pour nourrir les discussions avec la BM et conclure ainsi le processus de la signature du contrat d’achat des premiers crédits carbone de la République du Congo », a-t-il rappelé à l’endroit des participants.

En effet, les consultations conduites avant le mois de mars 2020 avaient donné aux parties prenantes l’occasion de proposer trois scénarii. A l’issue des dernières négociations, achevées le 17 mars 2020, le consensus des parties prenantes semble prendre sur le scénario 2, basé sur la répartition de quatre parts fixées à 55% pour le privé, 28% pour les communautés locales et populations autochtones ; 15% pour le gouvernement, et enfin 2% pour les organes de gestion du ER-Programme Sangha Likouala.

Les montants crédités pour les paiements nets seront transférés par la BM du Fonds Carbone à une Banque commerciale désignée par le ministre en charge des Finances. Le système de gestion financière sera celui applicable dans le cas des projets cofinancés par la BM. Ce qui permettra de garantir la transparence, la responsabilité, l’efficacité et la confiance.

La République du Congo, rappelons-le, qui a adhéré au programme REDD+ depuis 2008, a développé le programme de réductions des émissions Sangha Likouala. Cette troisième version a été soumise à la BM qui a fait quelques commentaires. Au cours de cet atelier, les experts réunis dans cette salle vont examiner les commentaires de la BM en vue de les finaliser pour les intégrer dans la version 4 dudit document qui sera examiné en définitive, lors de l’atelier national prévu du 27 au 28 août 2020.

Nouveau cadre de partenariat entre le Congo et la Banque mondiale

La Banque mondiale a annoncé avoir validé récemment un nouveau Cadre de partenariat avec la République du Congo afin de soutenir la mise en œuvre de ses objectifs de développement pour la période 2019-2024.

Ainsi que le relève l’institution financière internationale dans un communiqué, « ce cadre met l’accent sur le renforcement de la gestion économique pour améliorer le développement du secteur privé et la création d’emplois et sur le développement du capital humain, afin de promouvoir une croissance inclusive et durable ».

« L’objectif de cette nouvelle stratégie consiste à aider la République du Congo à réaliser les réformes économiques nécessaires pour offrir de meilleurs opportunités et services à tous ses citoyens », a souligné Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République du Congo précisant que cet engagement se concentrera sur un portefeuille de projets plus réduit mais avec des projets de plus grande envergure, plus ambitieux et ayant un impact plus important.

A noter que ce partenariat, qui comprendra également des projets en faveur de l’autonomisation des femmes et de l’économie numérique, vise à promouvoir la diversification économique.

Après la contraction de son économie pendant deux années consécutives liée à la baisse des cours du pétrole, le Congo présente actuellement des signes de reprise, selon la Banque mondiale. Cependant, elle constate qu les inégalités demeurent élevées avec plus de 35 % de la population qui vit dans la pauvreté depuis 2016.

Autre constat relevé dans son communiqué: la performance du Congo en matière de capital humain est bien inférieure à la moyenne des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.

Ainsi, un enfant né au Congo aujourd’hui sera 42 % moins productif qu’il aurait pu l’être s’il avait bénéficié d’une instruction complète et de soins de santé adéquats au cours de son enfance, note l’institution financière.

Si le secteur privé joue un rôle important dans la création d’emplois et la croissance économique des pays émergentes comme la République du Congo, comme le rappelle Aliou Maiga, directeur d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, ce dernier assure que « La nouvelle stratégie vise à mobiliser l’investissement privé et à favoriser l’innovation pour aider le gouvernement de la République du Congo à atteindre ses objectifs de développement. »

Soulignons que le Cadre de partenariat s’articulera autour de deux axes : « Renforcer la gestion économique et la diversification » et « Développer le capital humain et la résilience pour une croissance inclusive et durable ».

Selon la Banque mondiale, le premier axe impliquera de moderniser le secteur public à travers une plus grande efficacité et redevabilité dans la gestion des ressources publiques; d’adopter des règles budgétaires susceptible d’augmenter l’épargne publique lorsque la conjoncture est favorable afin de faire face aux périodes de  volatilité des prix des matières premières, peut-on lire de même source.

Cet axe impliquera aussi d’améliorer la productivité et la commercialisation agricoles ainsi que les infrastructures et le climat des affaires afin de créer des emplois et de renforcer le développement du secteur privé.

Le deuxième axe, précise-t-elle, permettra d’améliorer l’accès à des services d’éducation et de santé de qualité, d’élargir la couverture de protection sociale et de promouvoir l’autonomisation des femmes afin d’accroître l’inclusion sociale.

La Banque mondiale ajoute, par ailleurs, que cette stratégie permettra d’améliorer la gestion des forêts et d’autres ressources naturelles pour favoriser une croissance durable et plus résiliente.

Pour rappel, le Congo compte actuellement 10 projets qui bénéficient d’un financement de 451 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) et de la Banque pour la reconstruction et le développement (BIRD).

Selon l’institution, ces projets sont axés sur la gestion et la diversification économiques, le capital humain, la protection sociale et l’environnement.

Système comptable Ohada : les acteurs du secteur en formation

Une formation qui a débuté mercredi 16 octobre dernier à Brazzaville et regroupe les agents de l’Etat.

Pendant quinze jours, il sera questions pour les participants d’apprendre des méthodes pour être plus performants dans leurs missions de contrôle. L’atelier vise à transmettre aux cadres et agents de l’inspection générale des finances les nouvelles connaissances sur l’utilisation du système comptable révisé de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada).

C’est une co-organisation du gouvernement et la Banque mondiale, à travers le Projet des réformes intégrées du secteur public (Prisp).  La formation s’articule autour de dix modules et trois objectifs sur les états financiers. Le premier porte sur la situation financière de l’entreprise, le deuxième concerne la performance de l’entreprise (les résultats) et le troisième est lié à la situation de trésorerie.

« Nous allons parcourir les dix points qui nous permettront de répondre à ces trois objectifs fondamentaux des états financiers. Donc, nous allons leur proposer des outils efficaces pour leur permettre de mieux contrôler et dénicher les fraudes. Dans le cadre des contrôles, lorsqu’on déniche tout cela, on peut facturer, pénaliser, redresser la situation des revenus des états financiers », a confié l’expert-comptable, Yvon Zebo

Le Président Faure Gnassingbé attendu à Brazzaville

Le chef de l’Etat togolais prendra part à la 5e édition du forum « Investir en frique » qui se tiendra du 10 au 12 septembre à 2019.

Faure Gnassingbé est annoncé au Congo où il prendra part du 10 au 12 septembre prochain, à la 5e édition du forum « Investir en Afrique ». Un évènement continental co-organisé par la Banque Mondiale et la Chine.

L’invitation officielle a été transmise au Président de la République mercredi 4 septembre 2019 par Jean Jacques Bouya, président du Comité d’organisation de ce forum. Ceci, au nom du président congolais Denis Sassou Nguesso.

« Pour la promotion d’investissement sur le continent, il faut faire en sorte que les échanges économiques se fassent. Le Togo est invité à participer à ce forum parce que la promotion des investissements sur le continent et la stimulation des échanges économiques sont des questions qui tiennent à cœur au président togolais », a indiqué l’émissaire congolais à l’issue d’un entretien avec le Chef de l’Etat togolais.

La rencontre économique sera l’occasion pour les dirigeants togolais de mobiliser des investissements étrangers en faveur du Plan National de Développement (PND 2018-2022) dont 65 % du financement global est réservé au secteur privé.

Le Congo enregistre 9% de taux de pénétration d’internet (BM)

La Banque mondiale vient de publier un rapport sur le taux de connexion des pays d’Afrique. Des données qui reposent sur les statistiques de l’UIT, aux TIC et des enquêtes nationales réalisées auprès des ménages.

La BM évoque une moyenne de 22% d’internautes en Afrique subsaharienne, contre 55% en Afrique du Nord. Le Congo (9%) est classé parmi les pays les moins connectés d’Afrique.

Des données qui reposent sur les statistiques de l’UIT (Union internationale des communications), l’agence des Nations unies dédiée aux technologies de l’information et de la communication (TIC), ainsi que sur les enquêtes nationales réalisées auprès des ménages, dont la précision varie en fonction des pays.

Les 10 pays d’Afrique les plus connectés au 30 juin 2019, selon ce même classement, sont le Kenya (83%), le Liberia (80,9%), la Tanzanie (71,6%), les Seychelles (70%), la Tunisie (67%), le Mali (63,4%), Maurice (63,2%), le Cap-Vert (62,8%), le Maroc (61,8%) et le Nigeria (59,5%). Le Liberia doit cette étonnante performance à 4 millions de comptes Facebook pour une population totale de 4,9 millions de personnes.

Congo : Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas lance le Padec

C’est un projet financé par la Banque mondiale en hauteur de près de quatorze milliards de francs CFA.

La ministre en charge du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a lancé, le 8 juin à Brazzaville, le Projet d’appui au développement des entreprises et à la compétitivité (Padec).

Le projet a pour objectif principale de renforcer la compétitivité des petites et moyennes entreprises au sein des filières sélectionnées (agro-industrie, tourisme, transport/logistique et technologie de l’information et de la communication), dans les zones géographiques ciblées.

Le Padec qui aura une durée de quatre ans, est entièrement financé par la Banque mondiale à hauteur de près de quatorze milliards francs CFA. Les zones géographiques ciblées sont entre autres Pointe-Noire-Brazzaville-Ouesso. Selon les informations du coordonnateur du projet, Benoît Ngayou, ce corridor de croissance abrite les plus grandes agglomérations du pays, où l’essentiel de l’activité économique est localisée avec des effets d’entraînement sur les départements de la Likouala, la Cuvette ouest et la Lékoumou.

Il faut le noter, le Padec est structuré en trois composantes à savoir l’appui réglementaire et institutionnel, l’appui direct aux PME, enfin la gestion de mise en œuvre. Il s’appuie également sur la mise en place d’un environnement réglementaire et institutionnel combiné à des mécanismes d’accompagnement ainsi que d’appui technique et financier de manière à maximiser son impact sur le développement des PME et des chaînes de valeur prioritaires.

Pour rappel, le Padec vient remplacer du Projet d’appui à la diversification de l’économie qui était cofinancé à parts égales (50%) par le Congo et la Banque Mondiale.

 

Congo : les préparatifs du forum sur l’investissement se poursuivent

La représentante de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Wattara a affirmé le 14 mai à Brazzaville que son institution, la Chine et le Congo étaient déterminés à collaborer pour que le forum sur l’investissement soit une réussite.

« Le Congo va attirer des investisseurs pour un partenariat public-privé. L’amélioration du climat des affaires ne peut se faire en un seul jour. C’est ainsi que nous avons traité les 5 thèmes qui feront l’objet des débats au forum qui aura lieu du 10 au 12 septembre à Brazzaville. Le partenariat public et privé, et le climat des affaires est l’un des 5 thèmes qui tient les trois parties à cœur », a révélé Korotoumou Wattara, au cours de la réunion préparatoire du 5ème forum sur l’investissement en Afrique.

La représentante de la Banque mondiale au Congo a précisé qu’au cours de cette réunion, la Chine, le Congo et la Banque mondiale se sont répartis les tâches concernant la logistique. La Chine, selon elle, s’était portée garant en apportant plus d’investissement dans ces préparatifs.

Korotoumou Wattara a expliqué que l’apport de la Banque mondiale accompagnera le Congo pour que les réformes recommandées par le Fonds monétaire international (FMI) se réalisent. « C’est dans le but d’améliorer le climat d’affaires afin d’ouvrir les portes aux investisseurs qui viennent de toutes parts », a souligné Korotoumou Wattara.

Cette réunion de travail organisée par les trois délégations était une continuité de ce qu’elles avaient amorcé lors de la dernière réunion à Washington, a fait savoir Korotoumou Wattara.

Sénat : l’accord de rééchelonnement de la dette du Congo au centre des discussions

La chambre haute s’est réjouie, le 14 mai à Brazzaville, de l’accord de rééchelonnement de la dette du Congo envers la Chine, conclu le 29 avril dernier, à Pékin.

La troisième session extraordinaire du sénat s’est ouverte à Brazzaville. Les travaux sont consacrés à l’adoption du projet de loi de l’accord conclu entre le Congo et la Chine. Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a déclaré à l’ouverture de la session, que le rééchelonnement représente une étape décisive vers le rétablissement de la viabilité de la dette du pays et augure des perspectives intéressantes quant à la suite des négociations avec les partenaires financiers, notamment le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.

« Nous devons souligner, comme l’ont déjà fait les organismes internationaux, le renforcement spectaculaire de la position budgétaire de notre pays, avec un solde budgétaire global, passé d’un déficit de 7,4% du produit intérieur brut en 2017 à un excédent de 6,8% en 2018 », a-t-il ajouté.

Ces résultats très encourageants, a-t-il renchéri, sont à mettre d’abord au crédit de la volonté et de la détermination du chef de l’Etat qui a toujours cru en l’avenir du Congo et qui entreprend tout pour que le pays recouvre son rayonnement. Ils sont aussi le fruit de gros efforts consentis par les travailleurs et l’ensemble du peuple congolais dont l’esprit de sacrifice est incontestable, a admis le président du Sénat.

Le projet de loi en cours d’examen a été affecté à la commission Economie et finances. Pierre Ngolo a profité de l’occasion pour rappeler à l’institution le deuil qui la frappe avec la disparition, le 27 avril dernier, du sénateur Séba Sébastien, élu de la Cuvette ouest, qui était, par ailleurs, président de la Fédération du Parti congolais du travail.

 » Nous garderons de lui le souvenir d’un cadre discret, doux, qui avait toujours le sens de la mesure dans son geste tout comme dans son propos, un parlementaire soucieux de sa tâche et prompt à la réplique percutante », a-t-il signifié.

Congo : la fibre optique, facteur de l’investissement fructueux

L’avènement de la fibre optique en République du Congo attire les investisseurs.

Le lancement officiel de l’internet à haut débit par le groupe Vivendi Africa (GVA) à Pointe-Noire en est une illustration.

Avec son réseau en fibre optique jusqu‘à domicile, pour une vitesse de 50 mégabits à 69 euro, soit 44 850 F CFA, et une installation gratuite, le groupe promet une connexion illimitée, sans ralentissement aussi bien pour le grand public que pour les entreprises.

Une démarche qui épouse la vision du gouvernement congolais, celle qui consiste à arrimer le Congo au développement de l‘économie numérique par la diversification des technologies et des infrastructures de haut débit.

Dans cette optique près de 300 points d’accès wifi ont été installés dans les villes de Pointe-Noire et à Brazzaville. Ils vont permettre aux populations d’accéder au wifi gratuitement ou moyennant un coût minimum au-delà de 15 minutes de connexion, selon le Ministre des postes et télécommunication Léon Juste Ibombo.

Co-financée par la Banque mondiale, l’opération d’interconnexion entre le Congo et le Gabon a été finalisée, mais les points de ralliement entre l’opérateur et les potentiels utilisateurs reste le talon d’achille de ce processus.

“La fibre optique existe au Congo, mais le problème que nous avons avec l’opérateur historique Congo Télécom, c’est de ramener cette fibre optique qui existe auprès des ménages et auprès des particuliers”, précise Léon Juste Ibombo.

La connectivité en Afrique reste un défi. Le continent compte désormais plus de 280 millions d’internautes pour un taux d’accès moyen d’environ 23 %.

Projet Durquap : les acteurs jaugent le rapport

L’évaluation faite récemment à Pointe-Noire a permis aux directeurs municipaux, aux chefs de quartier et aux acteurs du projet d’avoir des informations sur les changements à apporter.

Il était question au cours de cette activité de dresser la situation de référence du périmètre d’intervention et des groupes cibles du  Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap). Ceci de manière à pouvoir mesurer et apprécier les réalisations et les changements générés par ce projet.

Quelques résultats saillants de l’évaluation de base ont été relevés, par exemple, 40,6 % des habitants des quartiers ciblés n’ont pas accès à une voie praticable dans un rayon de 500 m; 56 % des ménages disposent d’un branchement/abonnement de La Congolaise des eaux, cependant 30% de ceux-ci ne sont pas fonctionnels. Aussi, 79.4% de ménages sont abonnés au réseau d’électricité, les autres sources d’énergie étant les lampes rechargeables (11.5%), le pétrole (7,7%).

Plus d’un tiers de ménages (32,1%) dans les quartiers ciblés subissent des actes criminels (viol, agression, vol, etc.) dans une fréquence moyenne de trois par mois. Et  les quartiers de Brazzaville tiennent la vedette avec respectivement 39% et 25% pour Soukissa et Moukoundzi-Ngouaka.

En matière de santé, le paludisme avec 78.4%, la diarrhée 3.5% et la typhoïde3%  représentent respectivement les maladies récurrentes des habitants des quartiers ciblés.

En matière d’hygiène et de salubrité, de la protection de l’environnement, très peu de ménages (12.7%) ont des pratiques jugées acceptables dans les normes. Ainsi, pour se débarrasser des eaux usées, ils utilisent soit une fosse septique/puisard (11.6%), soit un réseau d’égout (1.1%).

La majorité des ménages (87,3% ) s’en débarrasse soit dans les terrains vides ou les devantures de maisons (35 % ), soit dans les caniveaux et abords de rue (48,5 % ), soit encore dans les cours d’eaux, les eaux de ruissellement, … (3,1 % )  enfin dans les broussailles quand elles existent à proximité.

Pour ce qui est du traitement des ordures ménagères, les pratiques sont relativement satisfaisantes (67%). En effet, 41,6 % de ménages font évacuer leurs ordures ménagères à travers des camions ; 25,2%  le font par le biais des particuliers et 0.2% affirment recycler leurs ordures ménagères.

En ce qui concerne l’emploi dans la zone d’intervention, 64% de chefs de ménage sont en activité et parmi eux, quelques agents des secteurs publics, soit 12% et 19% pour le secteur privé, tandis qu’une grande proportion exerce dans les petits métiers du secteur informel (31,8%).

Il faut dire que le projet Durquap est conçu de manière à faciliter la concrétisation d’une vision à long terme, c’est-à-dire rendre les administrations municipales davantage responsables du développement urbain et de la prestation de services aux administrés, en mettant l’accent sur la participation et l’inclusion de la population urbaine.

Pour sa mise en œuvre, outre sa gestion, sa coordination et son évaluation, le Durquap s’appuie essentiellement sur deux composantes, à savoir l’intégration et la restructuration des quartiers ainsi que le renforcement des institutions et des capacités.

Le projet a pour objectif de  faciliter l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les quartiers ciblés, d’améliorer la connectivité et l’intégration des réseaux avec le reste de la ville et d’adopter une approche intégrée de la restructuration urbaine ainsi que de la gestion des quartiers précaires.

Financé par la République du Congo et la Banque mondiale pour une durée de cinq ans (2018-2023), le Durquap se situe dans le prolongement du Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu) et s’inscrit ainsi dans un contexte de forte urbanisation caractérisée par un accès limité aux services urbains et au logement, des problèmes de gestion du foncier urbain, des politiques urbaines et le processus de décentralisation inachevé.

Par rapport au Peedu, il marque une différence en adoptant une approche plus cohérente, plus inclusive et mieux intégrée du développement urbain pour établir des liens entre les investissements et le renforcement institutionnel, apportant ainsi des changements systémiques à la gestion du secteur urbain.

Le projet s’attache donc à réhabiliter certains quartiers pauvres des deux villes qui n’ont pas été ciblés par le Peedu, en liant ce processus de restructuration à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une stratégie nationale de restructuration des quartiers précaires.

Il est axé sur la participation de la population bénéficiaire, tout au long de l’évaluation des besoins des quartiers, de la sélection des investissements et de leur exécution, ainsi que de leur entretien et de leur exploitation. La stratégie appliquée est à la fois adaptative et proactive, en privilégiant la restructuration in situ afin de réduire la nécessité de réinstallation de la population et les coûts y relatifs.

Congo : vers la mise en œuvre du visa touriste

La Banque mondiale entend appuyer le gouvernement congolais dans les études de faisabilité du visa touriste.

Plus que six mois, et le Congo appliquera le visa touriste. Communication faite par le ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Nonault Soudan. Des études de faisabilité sont en cours et la Banque mondiale promet d’apporter son soutien pour l’effectivité de cette mesure. La représentante de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouattara l’a d’ailleurs confirmé le 20 février à Brazzaville, au sortir d’une audience avec Arlette Nonault Soudan.

Les discussions entre les deux personnalités ont aussi porté sur les activités prévues dans le cadre de l’appui de la Banque mondiale au ministère sur les aspects touristique et environnementaux.

Pour Korotoumou Ouattara, Le visa touriste contribuera au développement de l’économie durable et à la diversification de l’économie congolaise. C’est ce qui justifie la promesse d’un appui de cet établissement. La Banque mondiale entend aussi apporter son soutien financier et technique au gouvernement congolais dans le projet forêts et développement de l’environnement et celui du développement du secteur privé, de la compétitivité, pour aider les microprojets portés par le secteur privé.

« En terme d’appui financier, au ministère du tourisme et de l’environnement, nous allons nous asseoir avec les équipes pour savoir exactement quelles sont les priorités que le Congo s’est donné à travers ce ministère, pour qu’on puisse les accompagner surtout dans le cadre de l’écotourisme, qui constitue l’une des activités du développement durable », a affirmé le ministre du tourisme.

Autre point évoqué au cours de la rencontre entre Arlette Soudan Nonault et Korotoumou Ouattara, la mise en œuvre du Projet de développement de l’agriculture commerciale (PDAC).

A ce sujet, les deux parties sont revenues sur l’impact environnemental de ce projet, et bien sûr tous les micro-projets qui seront financés dans le cadre du PDAC.

Congo : Denis Sassou Nguesso promet la guerre aux corrompus

Le chef de l’Etat avait fait cette promesse le 28 décembre dernier, devant l’Assemblée nationale réunis en Congrès.

Devant l’Assemblée nationale réunie en Congrès, le chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso s’est incliné le 28 décembre dernier. Pour demander pardon. Notamment à l’endroit des familles endeuillées dans le Pool, il a formulé l’expression de toute sa compassion en réitérant l’hommage posthume de la Nation. Il promet désormais de faire la guerre aux corrompus dans ces temps difficiles. Et promet de faire un audit de la SNPC tel que souhaité par le FMI.

A en croire Denis Sassou, le Congo ne pourra sortir de sa léthargie s’il n’y a pas un véritable changement : des mentalités, et des habitudes de l’administration. « Nous devons couper les têtes du serpent. Et mettre fin au tribalisme et à la gabégie financière » a-t-il déclaré.

Le rapport 2018 de la Banque mondiale sur la pauvreté et la prospérité

« L’action gouvernementale requiert rigueur et abnégation, surtout dans l’exécution des politiques publiques et la gestion des proximités avec nos concitoyens. Cet environnement conforte la nécessité d’instaurer une expression plus étendue et mieux régulée de l’Etat de droit » poursuit le président congolais Denis Sassou.

Les pressions du FMI pour plus de rigueur dans la gestion des fonds publics se font de plus en plus importante. Alors que le trésor public peine à payer les salaires depuis près d’un an. Le pays est au bord de l’explosion, au sein même des plus fidèles du camp présidentiel.

Sacrifier les Mbochis pour le FMI

Les responsables de régis financières des Impôts (Antoine Ngakosso) et Douanes (Jean Alfred Onanga) viennent d’être sacrifiés illico pour le FMI. C’est une question de vie ou de mort pour le régime. Originaires de l’axe Oyo-Boundji-Olombo, ils sont les premiers que le régime a choisis pour faire un exemple.

Pour cela, une commission d’enquête (encore secrète) est mise en place afin d’expédier un pseudo procès politique. L’objectif sera de montrer au FMI la bonne volonté de l’Etat congolais d’assainir les comptes publics et d’en finir avec la corruption. La pression de la Banque Mondiale n’est que plus grandissante envers le Congo. Surtout après la découverte de nouvelles dettes cachées.

Accord pour auditer la SNPC

Afin de reprendre en main les négociations, Denis Sassou Nguesso est prêt à donner un gage supplémentaire à la Banque Mondiale. Sur recommandation de Dominique Strauss Khan, un audit indépendant des comptes de la SNPC sera effectué pour permettre sa restructuration définitive.

Congo : préparation du plan de relance de la filière cacao

L’Etude du projet est menée par l’équipe de coordination du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac).

Le comité de pilotage du Pdac s’est réuni ce 25 septembre à Brazzaville afin de statuer sur la relance économique de la filière cacao. Au menu des échanges, une série de réformes en termes de sécurité alimentaire, de distribution de semences, de dialogue public-privé, d’appui à la recherche, de construction et réhabilitation des pistes rurales.

Le comité identifié vingt-trois districts qui serviront de bassin de production de diverses filières parmi lesquelles le cacao. Les localités pilotes choisies bénéficieront des travaux de réhabilitation d’environ cinq cents kilomètres de pistes rurales. Le projet entend financer, dans les prochains mois, les plans d’affaires des groupes de producteurs locaux, des micros, petites et moyennes entreprises agroindustrielles.

Le programme est cofinancé par le gouvernement et la Banque mondiale. « Le plan de relance est en cours de réalisation par un cabinet de réputation internationale et complètera le dispositif du PND agricole », a indiqué le coordonnateur du Pdac, Isidore Ondoki.

Rappelons que la culture de cacao figure parmi les trois filières prioritaires du gouvernement, à côté du manioc et de la banane.

Congo : la Banque mondiale lance un concours ouvert aux étudiants

L’annonce a été faite le 03 septembre par la vice-présidente juridique de la Banque mondiale dans le cadre de la semaine du droit, de la la justice et du développement. Un concours ouvert aux étudiants en droit.

C’est une aubaine pour les étudiants Congolais de droit, la banque mondiale vient de lancer un concours de solutions de développement. Les candidats intéressés devront répondre en 3500 caractères à la question suivante : « Quelles initiatives ou mesures juridiques la banque mondiale devrait-elle appuyer ou mettre en place pour assurer l’autonomisation économique des personnes et des groupes défavorisés et vulnérables dans votre pays enfin de réduire la pauvreté et favoriser la prospérité ?  »

Toutefois, les étudiants candidats devront être inscrits en premier cycle ou deuxième cycle, poursuivant les programmes de licence, Masters 1 et Masters 2. Il faudrait aussi être citoyen d’un pays en Afrique, être âgé entre 18 et 28 ans. Les propositions doivent personnelles et originales.

Notons que les 10 meilleurs candidats seront invités à présenter leurs propositions via skype au comité de sélection de candidature de la Banque mondiale avant la décision finale. Les deux finalistes seront invités au siège de la banque mondiale à Washington pour présenter leurs projets. Ils seront totalement pris en charge par l’institution.

 

 

Congo : une délégation de la Banque mondiale attendue à Brazzaville en septembre

Cette mission entre dans le cadre du projet Développement urbain et de restructuration des quartiers précaires.

L’objectif de cette mission consiste notamment à suivre de près la mise en œuvre des recommandations de la dernière mission de supervision conduite par la Banque. La délégation de cet institut séjournera est attendue dans la capitale congolaise, Brazzaville du 1er au 8 septembre 2018, dans le cadre du projet Développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (DURQUAP).

Cette mission de l’institution de Bretton Woods sera conduite par Dina Ranarifidy, spécialiste en développement urbain. Les sources proches de la Banque Mondiale précisent que la délégation de la Banque lors de son séjour sera en charge de suivre la mise en œuvre des recommandations de la dernière mission de supervision effectuée en février dernier, de la mise en œuvre des aspects environnementaux et sociaux du projet, mais aussi de la gestion, la coordination et le suivi évaluation du DURQUAP. L’équipe se penchera également sur le plan d’action pour les trois prochains mois, les aspects relatifs à la passation de marchés et la gestion financière

Pour rappel, c’est en 2017 que le DURQUAP a été lancé et placé sous tutelle du ministère congolais de l’aménagement du territoire et des grands travaux. Le DURQUAP vise à faciliter l’accès aux infrastructures et services de base dans les quartiers précaires de Brazzaville et Pointe-Noire.

«Il constitue aussi la première étape d’une approche programmatique qui intègre une dimension curative qui consiste à restructurer les quartiers précaires et une dimension proactive afin de prévenir leur formation», a souligné Djibrila Issa, le représentant de la BM au Congo.

Congo : le futur système d’informations statistiques validé

Des techniciens et experts du Congo viennent de valider cette fin de semaine à le rapport définitif de l’étude de diagnostic pour la mise en place d’un nouveau système d’informations statistiques. Elaboré avec le soutien de la Banque mondiale, celui-ci devrait permettre de mieux orienter les politiques d’intervention du gouvernement.

Tout est prêt au Congo pour la mise en place d’un nouveau système d’informations statistiques. Vendredi dernier, à Brazzaville, les techniciens et experts du pays étaient en atelier de validation du rapport définitif de l’étude de diagnostic pour la mise en place de cet important outil.

Selon les experts, le futur système d’informations statistiques devrait permettre aux autorités congolaises d’améliorer la conduite des politiques de manière plus précise, de sorte à répondre efficacement aux besoins qui se posent pour un développement économique et social durable.

Dominique Kimpouni, coordonnateur du Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT) a expliqué aux participants de l’atelier de validation que ce dispositif est d’une importance cruciale pour le pays dans la mesure où «la statistique est l’œil du décideur». «Aucun pays ne saurait s’inscrire dans une dynamique de développement durable sans informations statistiques de qualité. Notre pays a besoin des données statistiques de qualité pour faciliter l’élaboration et le suivi-évaluation des programmes sectoriels découlant du projet de société du président de la République», a souligné Dominique Kimpouni. Selon le responsable congolais, l’atelier a permis aux acteurs impliqués, d’apporter leurs contributions aux fins d’amender le rapport diagnostic. Ceci ouvre «la porte du fonctionnement d’un véritable système statistique national en République du Congo», a-t-il ensuite précisé.

33 millions de dollars de la Banque mondiale et de l’Etat congolais

Ce projet de l’Etat congolais n’aurait pas pu voir le jour sans l’appui financier de la Banque mondiale. Le PSTAT a été lancé en 2015 grâce à un cofinancement de l’institution de Bretton Woods et du gouvernement congolais pour un montant de 33 millions de dollars. Le projet vise à produire des données statistiques de qualité dans les délais réels et de les diffuser, assure-t-on.

Notons l’étude de diagnostic a été commanditée en décembre 2016. Beau-Clair Isidore Vieira, consultant international en la matière, alla prendre en charge sa réalisation. Deux ans de travail après, les analyses de l’expert allaient révéler des dysfonctionnements dans le système actuel de production de statistiques.

Enrôlement des jeunes à Pointe-Noire : le gouvernement et la BM satisfaits de l’évolution

Nicephore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes et Korotoumou Ouattara l’ont exprimé leur satisfaction lors de leur visite dans les différents centres de collecte des candidatures.

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Nicephore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes et la Banque mondiale par sa représentante résidente pour la République du Congo, Korotoumou Ouattara, ont effectué une visite dans les différents centres de collecte des candidatures pour les formations.

Ces formations gratuites sont une initiative du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE).

« A ce jour, nous avons reçu au niveau de Pointe-Noire, 4 915 jeunes et de Brazzaville 9 400, ce qui nous donne un total avoisinant les 13 000 jeunes. Pour nous, c’est un indicateur important de la demande de la formation au niveau de la jeunesse. Nous sommes d’autant plus heureux que les deux responsables soient là afin d’ouvrir les autres possibilités ou solutions de formation qu’attendent les jeunes », a déclaré l’un des initiateurs du projet, Auxence Léonard Okombi.

Après deux semaines d’enrôlement, Korotoumou Ouattara a indiqué : « Nous savons que la formation est une priorité du gouvernement du Congo. La Banque mondiale a appuyé le gouvernement dans son plan de développement dans lequel il est question de mettre l’accent sur le développement du capital humain et donc l’éducation et l’apprentissage des jeunes, surtout pour réduire le chômage au niveau des jeunes, des femmes et des couches défavorisées ».

« En dehors de ce projet, nous allons développer aussi le projet de compétitivité qui aide les jeunes à développer des entreprises, le projet agricole qui va prendre aussi en compte la formation des jeunes, surtout que le gouvernement veut mettre l’accent sur la diversification de l’économie en priorisant le domaine agricole. Toutes les activités iront de pair pour qu’on puisse avoir l’impact au niveau de nos appuis et du gouvernement », a ajouté le fonctionnaire de la Banque mondiale.

Les inscriptions à Pointe-Noire pour les formations qu’offre le PDCE prend fin le 22 juillet.

Coopération : un nouveau plan de partenariat entre le Congo et la Banque Mondiale

La nouvelle représentante résidente de l’institution financière mondiale en République du Congo, Korotoumou Ouattara, promet d’investir dans la lutte contre l’extrême pauvreté et la promotion de la croissance partagée.

Le nouveau cadre de partenariat avec le Congo que veut insuffler Korotoumou Ouattara s’inspirera des deux axes stratégiques prioritaires du Plan national de développement (PND) 2018-2022. Ce document de base comprend le développement du capital humain à travers des investissements dans la santé et l’éducation ainsi que le processus de diversification de l’économie nationale dont l’appui au secteur privé.

L’adoption du nouveau PND 2018-2022, selon la nouvelle représentante de la Banque mondiale (BM), est une excellente nouvelle non seulement pour son institution mais également pour toute la population congolaise. « Le PND définit le cadre des actions à mener par le gouvernement pour le développement du Congo. Ce sont aussi ces activités que la BM va appuyer dans son propre cadre de partenariat que nous allons mettre en place », a-t- elle indiqué.

Pour sa première rencontre avec les autorités congolaises, la nouvelle représentante du groupe de la BM s’est entretenue, le 16 juillet à Brazzaville, avec la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas. Au cours de ce bref entretien, les deux personnalités ont surtout souligné le grand potentiel de la coopération Congo/BM. « Nous sommes là pour appuyer le peuple congolais dans son processus de développement », a assuré Korotoumou Ouattara.

La BM est l’un des principaux partenaires techniques et financiers du Congo. En ce moment de crise économique, elle est de plus en plus sollicitée pour les projets de filets sociaux, y compris pour le soutien à la diversification économique, l’appui budgétaire, la réforme macroéconomique et du secteur public. Ce sont, entre autres, les défis qui attendent la remplaçante de Djibrilla Adamou Issa.

L’économiste ivoirienne, Korotoumou Ouattara, mettra à profit sa longue expérience accumulée lors de ses précédents postes en Afrique puis en Asie du sud, en matière de développement du secteur privé, du climat des investissements, de l’inclusion financière y compris la microfinance, le financement du monde rural, des petites et moyennes entreprises ainsi que des assurances, des retraites et pensions et du financement de l’habitat.

En tant que point focal pour le Niger, le Bhutan, le Sri Lanka et le Bangladesh, Korotoumou Ouattara avait contribué à faire avancer le dialogue avec les autorités et à élargir le portefeuille des activités de la BM dans ces pays. Avant de rejoindre le groupe de la BM en 1998 en tant qu’économiste du secteur financier dans la région Afrique, elle était auparavant chercheuse à l’Université d’Etat d’Ohio, à Columbus, aux Etats-Unis, où elle a obtenu son doctorat en économie de développement.

Insertion sociale : 4500 jeunes seront formés dans divers métiers

Cette formation entre dans le cadre du projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale.

C’est mercredi 27 juin 2018, qu’a commencé la collecte des données des jeunes âgés de 16 à 30 ans ayant abandonné le chemin de l’école depuis plus de deux ans. L’objectif est de permettre à cette couche juvénile d’apprendre divers métiers de son choix en vue de son insertion dans la vie sociale.

Ce sont au total quatre mille cinq cents jeunes qui seront recrutés dans les villes de Brazzaville, Pointe-Noire et leurs périphéries. Le projet PDCE prévoit une répartition suivante : les deux capitales auront chacune un effectif de deux mille deux cent cinquante jeunes éligibles.  Le projet est cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale.

Le processus de collecte qui a commencé le 27 juin dernier se poursuit jusqu’au 03 juillet prochain, se fait aux gymnases Maxime-Matima à Makélékélé, dans le premier arrondissement, gymnase Henri-Elendé à côté du stade Massamba-Débat, gymnase Nicole-Oba à Talangaï, ainsi qu’au Centre de formation professionnelle Don- Bosco à Djiri.

Les métiers retenus, figurent ceux de l’électricité, la restauration, la coiffure-esthétique, la maçonnerie, la mécanique, l’agropastorale, la coupe-couture, la plomberie, le carrelage, la pâtisserie, la liste n’est pas exhaustive.

 

Congo : la Banque mondiale financera deux projets dans l’économie et la statistique

L’annonce a été faite par le directeur des opérations de la Banque mondiale en présence des ministres congolais du plan et celui des finances.

Le directeur des opérations de la Banque mondiale a eu une séance de travail ce 20 juin avec les ministres congolais du plan et celui des finances. Au menu des échanges, le financement de deux projets majeurs dans le secteur de l’économie et de la statistique au pays de Denis Sassou Nguesso.

A en croire Christophe Carret, l’institution qu’il représente financera à hauteur de 28 milliards de Francs CFA ses deux secteurs clés au Congo. Il s’agit plus précisément pour la Banque mondiale d’investir dans le social, notamment la santé et l’éducation. Les zones périphériques du pays sont privilégiées.

 » En investissant dans ces différents domaines, cela permet de créer la richesse dans le futur, car la santé et l’éducation sont des facteurs indispensables du développement. Nous choisissons en priorité les zones enclavées parce qu’il ne faudrait pas que lorsque le développement avance, eux restent en arrière » a expliqué Jean Christophe Carret.

La banque mondiale recadre le Congo Brazzaville dans sa politique énergétique

L’institution financière mondiale trouve insuffisant les investissements réalisés par le Congo Brazzaville dans le secteur de l’énergie.

La Banque Mondiale a apporté des appréciations concernant la politique énergétique du Congo Brazzaville qui tarde à répondre aux attentes des populations. Selon l’institution, les investissements réalisés par le Congo-Brazzaville dans son secteur électrique doivent augmenter. Entre 2006 et 2013, le pays n’a injecté qu’environ 1,2 million $ dans le secteur.

« L’essentiel des investissements depuis 2006 a été financé sur ressources externes en dehors de toute politique énergétique définie.»,déplore la banque mondiale. Un contexte qui rend difficile la coordination des interventions des partenaires extérieurs et l’évaluation des impacts de ces actions.

En dépit de l’augmentation de sa capacité de production, 35% de ces installations ne sont toujours pas opérationnelles. Aussi, la faiblesse des investissements ne favorisent pas la bonne maintenance des infrastructures. En outre, les coûts d’exploitation et de maintenance dépassent les recettes de la Société nationale d’électricité, ce qui alimente le cercle vicieux du déficit aussi bien financier qu’électrique.

Pour rappel, on Congo Brazzaville, une personne consomme en moyenne 110 kWh contre une moyenne africaine de 488 kWh.

 

CEMAC : la Banque mondiale souligne l’urgence de diversifier les sources de croissance

L’urgence de diversifier les sources de croissance se pose avec plus d’acuité aujourd’hui dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), présentée comme la région africaine où la croissance économique peine à s’accélérer, estime la Banque mondiale.

A cause principalement de l’effondrement des cours mondiaux du pétrole, la principale source de recettes budgétaires de la plupart de ses pays membres, survenu en 2014, cette organisation régionale, composée du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine (RCA) et du Tchad, a été frappée par une grave crise économique.

Négative de l’ordre de -0,1% en 2017, la croissance prévoit de rebondir à 2,1% cette année, selon les récentes projections publiées par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

Selon Albert Zeufack, l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique, cette croissance reste cependant « faible parce que malheureusement c’est la région (africaine) qui est la plus dépendante des ressources naturelles », au rang desquelles notamment le pétrole, que seule la RCA sur les six pays membres de la CEMAC ne produit pas pour l’instant.

Cette difficile conjoncture a entraîné de lourds déficits budgétaires pour chacun des six pays qui avaient décidé lors d’un sommet extraordinaire tenu fin 2016 à Yaoundé, au Cameroun, de conclure avec le Fonds monétaire international (FMI) des programmes

D’ajustement structurel assortis d’importantes aides financières.

Ce contexte, estime Zeufack, économiste de nationalité camerounaise, est suffisant pour souligner l’urgence de diversifier les sources de croissance pour cet espace communautaire, pour permettre d’atténuer les chocs que subissent ses différentes économies nationales, surtout du fait de la volatilité des cours des matières premières illustrée aujourd’hui par la chute des prix du baril de pétrole.

Cette recommandation, qui n’est pas nouvelle, a été reprécisée à l’occasion de la présentation tenue par vidéoconférence mercredi avec plusieurs pays africains depuis Washington, le siège de la Banque mondiale, de la dix-septième édition du rapport semestriel Africa’ s Pulse consacré aux perspectives économiques du continent.