Congo : don de médicaments et du matériel médical technique de la Chine

L’ambassadeur de la République populaire de Chine à Brazzaville, Ma Fulin, a remis le 28 février ce don au ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

 

Des médicaments et du matériel médical technique c’est ce qui constituait le don de la Chine au gouvernement congolais. Il a été réceptionné par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

Notons que le don offert est estimé à plus d’une dizaine de millions de francs CFA, est destiné à l’hôpital d’Amitié sino-congolaise de Mfilou, dans le cadre de la crise sanitaire. Il est composé de médicaments, des tables d’opération, de matériel de buanderie, de stomatologie, de cabines de biométrie, des fauteuils dentaires, des consommables de radiographie, de carbones et bien d’autres.

La donation s’inscrit dans le cadre de la coopération d’amitié qui existe entre les deux pays depuis des longues dates, a expliqué le diplomate chinois.

C’est l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Chine au Congo qui a remis l’offre au gouvernement congolais.

Il faut dire que dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, la Chine avait fait des dons de plus de 809 220 doses de vaccins Sinopharm au Congo.

Coronavirus : le Congo reçoit 6 tonnes de médicaments

C’est un don de médicaments de l’Inde à la République du Congo, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.

La République du Congo vient de recevoir six tonnes de médicaments destinés à la lutte contre le coronavirus. C’est une offre faite par l’Inde, qui vient renforcer les relations de coopération entre les deux pays. Le Congo pourrait recevoir, dans les jours à venir, la livraison de vaccin anti Covid-19.

Selon l’ambassadeur indien en République du Congo, G. R. Meena, son pays est actuellement l’un des principaux fabricants et fournisseurs de vaccin anti-Covid au monde. L’Inde produit le vaccin d’AstraZeneca, qu’il a déjà fourni à plusieurs pays africains et dans le monde.

Il faut tout de même relever que l’Inde est le deuxième pays le plus touché par la pandémie au monde après les États-Unis, avec plus de onze millions de cas positifs de Covid-19.

Coronavirus : le Congo reçoit sa commande d’équipement et de médicaments

Le ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Florent Ntsiba, a réceptionné une partie de la commande faite par le gouvernement le 27 juillet à Brazzaville.

« Ces équipements, acquis sur fonds propres du gouvernement, sont la première partie de la commande. Ils permettront de renforcer la lutte contre la Covid-19 dans notre pays », a expliqué le ministre en charge de la Recherche scientifique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, réceptionnant symboliquement un lot des mains du directeur de cabinet du président de la République, Florent Ntsiba en présence notamment de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, car la commande vient de l’Empire du milieu. Respirateurs, équipements de protection individuelle pour le personnel médical et plusieurs autres intrants composent la commande faite par le gouvernement.

Cet équipement et ces médicaments seront mis à la disposition des structures de prise en charge des malades de Covid-19 sur l’ensemble du territoire national, a précisé le ministre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou représentant la ministre en charge de la Santé empêchée.

En rappel, d’après le point épidémiologique fait par la Coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19, le Congo compte 3038 cas confirmés depuis le 14 mars 2020 ; 756 cas positifs sont déclarés guéris ; 51 décès sont à déplorer à ce jour, tandis que le taux de létalité est de 1,7 %.

Brazzaville est la ville où la maladie se propage le plus : 1.237 nouveaux cas révélés dans la période du 30 juin au 20 juillet 2020. Pointe-Noire, deuxième foyer important de la maladie, a connu 432 nouveaux cas de contamination dans la même période. Les tranches d’âge les plus concernées restent les mêmes : 30-39 ans (947 personnes contaminées) et 40-49 ans (838 personnes contaminées). Le pourcentage des femmes contaminées tend à augmenter. Elles représentaient 23,3% du total au 30 juin 2020. Elles constituent aujourd’hui 27,1 % du total. La mortalité au coronavirus Covid-19 touche surtout les tranches d’âge de 60-69 ans (18 personnes) et de 50-59 ans (15).

Congo : un atelier international sur les phytomédicaments se tient à Brazzaville

Les chercheurs congolais et burkinabè sont en conclave dans la capitale congolaise, du 27 au 29 mai, pour voir comment les médicaments à base de plantes peuvent relever davantage de défis en matière de santé.

« 95% des médicaments consommés en Afrique sont importés et peu de nouvelles molécules innovantes ciblant les maladies qui affectent les pays tropicaux ont été mises sur le marché », a fait constater le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, à l’ouverture de l’atelier international sur les phytomédicaments.

Evoquant les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il a indiqué que 70 % de la population africaine recourt à la médecine traditionnelle pour ses besoins en soins de santé primaires. Le Congo, selon lui, dispose d’une flore riche et diversifiée estimée à environ plus de six mille espèces médicinales dont à peine 10 à 15 % ont font l’objet d’études pharmacologique, phytochimique et toxicologique pouvant conduire la mise au point des phytomédicaments.

Cet atelier qui réunit les chercheurs de l’Institut de recherche en sciences de la santé du Burkina Faso (IRSS) et ceux l’Institut national de recherche en sciences de la santé du Congo (IRSSA) vise donc, entre autres, à renforcer les capacités des chercheurs en matière de plantes médicinales. Le directeur de l’IRSS, le Dr Sylvain Ouédraogo, a souligné qu’il est question de valoriser et encadrer les médecins traditionnels puisque les médicaments à base de plantes, considérés comme des remèdes valorisables, contribuent au bien-être de la population.

Le représentant de l’OMS au Congo, Lucien Manga, a quant à lui fait part de l’importance des phytomédicaments au moment où cette agence onusienne et plusieurs pays mettent le paquet pour l’atteinte de la couverture santé universelle. Il est donc nécessaire d’identifier et d’exploiter les ressources des forêts et tirer avantage de la pharmacopée. « Tout cela va favoriser la production locale des médicaments et l’amélioration de l’accès aux soins de santé dans un contexte où les revenus de la population sont limités », a-t-il indiqué.

JIF : les femmes de la SNPC font un don des médicaments aux centres de santé intégrés

La célébration de la journée internationale de la femme a commencé le 07 mars 2019, dans les centres de santé intégré Marien-Ngouabi et Moukondo.

Cette activité des femmes de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), s’inscrit dans le cadre de la célébration de la femme. Il s’est agi pour ces dames d’apporter leur assistance à ces établissements sanitaires. C’est travers un don de médicaments que les ladies de la SNPC, ont voulu marquer d’une pierre l’édition 2019 de la JIF.

Tout a commencé en matinée ce mars. Ces femmes ont débuté leur ronde au chevet des femmes ayant accouché, à cette date, au Centre de santé intégré Marien-Ngouabi, dans le sixième arrondissement, Talangaï. Ensuite, elles ont poursuivis à l’autre structure sanitaire de Moukondo, dans le quatrième arrondissement, Moungali.

Les mamans ont-elles aussi reçu de la part de leurs sœurs de la SNPC, des kits de trousseaux de maternité, d’habits pour les nouveau-nés, des pagnes. « Par ce geste, la direction générale de la SNPC prouve que l’entreprise est toujours proche de la population », a expliqué Esther Itoua Ekamba-Elombé, qui a conduit la délégation.

Elle a  souligné que les femmes qui accouchent ne sont pas souvent prises en compte de façon conséquente lors des festivités de la Journée internationale de la femme. La SNPC a donc tenu à mettre un accent particulier sur elles.

Pour le chef du centre de santé intégré Marien-Ngouabi, le Dr Gérard Ngakosso, ce don vient à point nommé. Il a assuré que ces médicaments seront d’une grande importance puisqu’ils permettront de répondre aux besoins sanitaires de la population. Le directeur du centre de santé de Moukondo, le Dr Pascal Itoua, lui aussi a salué l’action des femmes de la SNPC.

Les ladies de SNPC ne se sont pas limitées à Brazzaville, elles ont poursuivi leur Pointe-Noire, notamment à l’hôpital de base de Tié-Tié et aussi à l’orphelinat du centre social de Mahouata ; à Impfondo, dans le département de la Likouala.

Le Congo importe plus de 60 milliards FCFA de médicaments

C’est une révélation faite samedi 20 janvier 2018, par le Directeur de la pharmacie et du médicament, Dr Boniface Okouya.

Les importations des médicaments au Congo sont estimées à plus de 60 milliards de francs CFA, a révélé, samedi à Brazzaville, le directeur de la Pharmacie et du Médicament, Dr Boniface Okouya, regrettant que son pays soit parmi les rares d’Afrique à ne pas disposer de laboratoire de contrôle de qualité, a-t-on appris, dimanche de source officielle.

‘’Le Congo dépense soixante milliards F CFA pour l’importation de médicaments’’, a déploré le directeur de la Pharmacie, qui a souligné que la population congolaise est victime des laboratoires clandestins et de la magouille des personnes véreuses, lors d’une rencontre avec les pharmaciens.

Selon lui, sa direction envisage d’améliorer ses prestations en octroyant des autorisations d’exercice, des autorisations de mise sur le marché, le cadrage des prix des médicaments dont certains sont classés comme médicaments de confort et subissent une imposition abusive.

‘’La direction de la Pharmacie et du Médicament prendra soin de signer des accords de partenariat avec les laboratoires d’assurance de qualité des médicaments de la sous-région et la centrale humanitaire médico-pharmaceutique de Clermont Ferrant, en France, pour que les analyses qualitatives et quantitatives des produits de certaines agences de médicaments soient effectuées’’, a-t-il indiqué.

L’objectif de la rencontre était d’annoncer les réformes pharmaceutiques prises par le gouvernement, qui visent, entre autres, à faire adopter la loi pharmaceutique au parlement, rendre accessible le médicament de qualité à la population, renforcer le partenariat public/privé, mettre en place la commission d’homologation des médicaments ainsi que lutter contre les faux médicaments et créer une commission nationale de lutte contre les faux médicaments.

Les pharmaciens ont sollicité, par la voix du vice-président du syndicat national des pharmaciens du Congo, Dr Clément Edmond Mampouya, la diligence pour la création d’une commission nationale interministérielle d’octroi des autorisations de mise sur le marché.