Congo : l’hôpital central des armées reçoit un équipement médical

Le matériel médical a été réceptionné ce mardi 30 avril par le directeur de l’hôpital, le colonel-major Guy Abel Bongo.

 

C’est un ensemble composé, entre autres, d’une ambulance entièrement équipée, d’un respirateur artificiel, d’un incubateur moderne et d’une table de chauffage de réanimation pédiatrique. Cet équipement qui a été réceptionné par le directeur de l’hôpital, le colonel-major Guy Abel Bongo.

« Ce don d’équipements médicaux revêt donc une importance capitale pour notre mission de soutien santé aux forces et d’offre de soins de santé à la population. Il renforce notre capacité à fournir les soins de santé de qualité, à sauver des vies et à rétablir la santé de ceux qui sont prêts à tout sacrifier pour défendre notre pays. Ces équipements modernes seront des outils précieux dans les mains de nos équipes médicales, leur permettant de relever les nombreux défis de la médecine militaire dans notre pays », a fait savoir le directeur central des services de santé du ministère de la Défense nationale, le médecin colonel-major Alexis Mourou-Moyoka.

Pour lui, ce médical répondant aux normes scientifiques actualisées va permettre d’améliorer le pronostic des patients.

Congo : l’histoire de Loanga présenté au cours d’un colloque scientifique

Les travaux de préparation de cet évènement ont été lancés le 24 avril dernier, dans la salle de la mairie centrale de la ville océane.

 

La ville de Pointe-Noire va abriter du 27 au 29 juillet 2024, un colloque intergénérationnel sur le royaume de Loango. Placé sous le thème : « Origines, fondements, vie et existence », le projet vise à contribuer à la réécriture et à la réappropriation de l’histoire du Congo et du royaume de Loango, déformée du fait des contacts et des influences internes et externes. Il est question de revaloriser et de promouvoir l’identité et le patrimoine culturel.

Les travaux en vue de préparer le colloque scientifique intergénérationnel sur le royaume de Loango, qui ont été lancés le 24 avril vont se poursuivre jusqu’en juillet prochain. Ceux-ci réunissent des spécialistes de renom et des chercheurs qualifiés au sein d’un comité scientifique présidé par Philippe Mboumba Madiela, conseiller socio-culturel du maire de la ville de Pointe-Noire. Il est question de trouver comment aider la population à retrouver ses racines, son identité culturelle ainsi que ses valeurs de civilisation.

Beac : dans un mois les billets de type 1992 n’auront plus de valeur

La décision des autorités monétaires concerne toutes les coupures de 10 000, 5000, 2000, 1000 et 500 FCFA.

 

Les billets de type 1992 seront démonétisés d’ici un mois. Ces coupures seront également privées du pouvoir libératoire sur l’ensemble du territoire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Dès le 1er juin, ces billets n’auront donc plus de valeur.

Autrement dit, jusqu’au 31 mai prochain, les détenteurs de ces billets pourront les échanger aux guichets des banques et dans les services de la BEAC, l’institut d’émission commun aux six États de la sous-région (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, la Guinée équatoriale et Tchad).

L’annonce du gouverneur de la BEAC concernant la démonétisation des billets de la gamme BEAC Type 1992 est vérifiée et correspond à la décision prise par le comité ministériel de l’UMAC.

Cette démarche vise à assurer la stabilité monétaire et à promouvoir l’utilisation des billets en circulation, conformément aux normes et pratiques monétaires en vigueur dans la région.

À terme, seuls les billets des gammes de 2002 et 2020 seront valables dans la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). « Les modalités pratiques d’échanges seront fixées, par note de service, par chaque banque commerciale et par chaque agence de la BEAC. La Banque centrale rappelle, en outre, que les billets de la gamme 2002 conservent leur cours légal et continuent de circuler conjointement avec les billets de la gamme 2020. Les billets des deux gammes doivent donc être acceptés sans distinction dans toutes les transactions », a précisé la BEAC.

Il faut souligner que, le processus de retrait de la circulation des billets de banque de la gamme 1992 avait débuté le 1er mars 2023 dans la zone Cémac, selon une résolution de la réunion du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale prise le 7 novembre 2022.

Congo : fin ce mardi de l’opération des déclarations de conflits d’intérêts

Hauts fonctionnaires, ministres, et autres cadres de l’administration défilent depuis quelques jours devant la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc).

 

L’opération des déclarations de conflits d’intérêts prend fin ce mardi 30 avril 2024. La Hacl reçu plus de 300 personnes depuis quelques jours dans le cadre de ce travail. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, et Bruno Jean-Richard Itoua, ministre du Pétrole, premier produit d’exportation du Congo, étaient parmi les dirigeants à accomplir ce devoir.

Pour la société civile, l’opération serait impulsée par le Fonds monétaire international (FMI) qui organise dans les prochains jours une mission de contrôle à Brazzaville.

« Nous avons des cadres qui sont utilisés çà et là et se retrouvent avec beaucoup de traitements chaque fin de mois. Nous avons des cadres ordonnateurs qui choisissent comme DAF (Directeur administratif et financier) leurs propres filles. Tout cela rentre dans le conflit d’intérêt. Je pense qu’il est temps de corriger ces erreurs et il est temps de construire le Congo », explique Emmanuel Ollita Ondongo, président de la Haute autorité de lutte contre la corruption.

Pour Mackosso, de la Commission Justice et Paix il est « Evidement, le FMI a une mission au Congo-Brazzaville dans le cadre de la revue de Facilité élargie de crédit. La mission va avoir lieu la première quinzaine du mois de mai. Je comprends aisément pourquoi le gouvernement de la République se presse à remplir évidemment ce repère structurel ».

Coupe du monde 2026 : les matchs de Congo pourraient être délocalisés

Le mauvais état du stade Alphonse Massamba serait la cause de cette délocalisation des matchs des Diables rouges.

 

Les Diables Rouges du Congo ont choisi de disputer leurs deux prochains matchs à domicile au Stade des Martyrs de Kinshasa, en RDC. C’est ce qu’on peut lire dans les récentes publications du journaliste Henock Seke, sur le réseau social X.

Cette décision survient à moins de deux mois de leurs rencontres comptant pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 face au Niger et aux Lions de l’Atlas du Maroc. Le mauvais état du stade Alphonse Massamba est la cause de cette délocalisation.

Une délégation du Ministère de la Jeunesse et des Sports, (Congo-Brazzaville) s’est rendue au bureau du ministre des Sports et Loisirs, François Kabulo Mwana Kabulo (RDC) lundi dernier afin d’échanger autour de cette question. L’annonce officielle est attendue.

Congo : validation du plan d’action de sécurité sanitaire 2024-2028

C’était 27 avril à Kintélé lors d’un atelier spécial tenu avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

La République du Congo a approuvé son Plan d’action national de sécurité sanitaire (Panss) 2024-2028. Le document a été validé le 27 avril à Kintélé, pendant un atelier spécial. Il va servir de boussole afin de permettre de bien mener des activités dans le secteur de la santé et aussi d’intégrer des interventions pertinentes pour améliorer la performance du pays.

Le Panss est un processus de planification quinquennal propre à chaque pays, visant à accélérer la mise en œuvre des capacités sanitaires. Il détaille les priorités nationales en matière de sécurité sanitaire, favorise la collaboration entre les secteurs, permet l’identification des partenaires et la garantie de l’allocation des ressources nécessaires.

« La validation de ce plan représente un engagement concret envers l’amélioration de notre capacité à prévenir, détecter et répondre aux menaces sanitaires, qu’elles soient d’origine naturelle, accidentelle ou intentionnelle. La sécurité sanitaire constitue un pilier fondamental de notre engagement envers la santé et le bien-être de notre population. En cette période marquée par des défis sanitaires sans précédent, il est impératif que nous nous dotions d’outils nécessaires pour faire face à toute menace potentielle », a souligné Gilbert Mokoki au micro adiac-congo.com.

Cemac-Emprunt Obligataire : la Bdeac fait une levée de 50 milliards FCFA

L’annonce a été faite dans une note signée le 27 avril par le président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale, Dieudonné Evou Mekou depuis Brazzaville.

 

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a lancé du 04 mars au 26 avril 2024, un appel public à l’épargne de 50 milliards de francs CFA (environ 82.628.500 dollars) sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Dénommée « BDEAC (6,20% – 5,95% – 4,70%) NET 2024-2031″, cette opération était ouverte aux investisseurs institutionnels ainsi qu’aux personnes physiques.

Pour mener à bien cette opération, la Banque s’est fait accompagner par un Consortium d’Arrangeurs, ayant pour chef de file Contacturer Capital S.A. et composé de : L’Archer Capital Securities, Elite Capital Securities SA et Upline Securities Central Africa (USCA).

Au terme de la période de souscription, l’opération « BDEAC (6,20% – 5,95% – 4,70%) Net 2024-2031 » a été close avec la levée d’un montant global de FCFA 54 769 710 000 (cinquante-quatre milliards sept cent soixante-neuf millions sept cent dix mille Francs CFA), soit une sursouscription de 9,54%, par rapport au montant de FCFA 50 milliards initialement recherché.

Face à cette reussite, la Bdeac a adressé ses félicitations au Consortium d’Arrangeurs, au Syndicat de Placement et à tout le personnel de la Banque, pour « leur professionnalisme et leur abnégation au travail ; toutes choses ayant permis l’atteinte de la performance sus évoquée, dans un contexte économique régional et international difficile, marqué entre autres par une contraction de l’épargne et une volatilité des coûts ».

Pour mémoire, la BDEAC avait structuré cet emprunt obligataire en trois tranches auxquelles chacun peut adhérer en trouvant son compte, à savoir : une tranche A dont le taux est de 6,20% net pour une maturité de 7 ans ; une tranche B au taux de 5,95% net pour une maturité de 5 ans et une tranche C au taux de 4,70% net pour une maturité de 3 ans.

Congo : 360 milliards de Fcfa pour exploiter le phosphate en 2025

C’est un investissement que fera Patrice Motsepe, patron de la compagnie minière African rainbow capital (ARC).

 

L’homme d’affaires Patrice Motsepe va investir 360 milliards de Fcfa dans l’exploitation du phosphate dans la localité de Hinda, département du Kouilou. Le lancement effectif des activités de l’usine devant transformer les gisements d’azote et de potasse au nord de la République du Congo est prévu pour mai 2025.

Le sud-africain va investir 360 milliards de Fcfa pour l’exploitation de ces gisements larges de 800 mètres et qui s’étalent sur 20 kilomètres.

Selon ecomatin.net, les réserves globales de ces gisements qui couvrent une superficie totale de 263,68 km2 sont estimées à 432 millions de tonnes pour une production annuelle qui oscille entre 2 et 4 millions de tonnes étalée sur 26 ans. La mise en exploitation du gisement qui se situe à 40 kilomètres des côtes congolaises, permettra la création de près de 1 000 emplois, dont 500 emplois directs, qui pourront atteindre un volume de 4 000 emplois lorsque le projet atteindra sa phase de croisière.

Congo : Denis Sassou Nguesso reçoit Abdoulaye Bathily

L’ancien représentant spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en Libye, a été reçu le 25 avril par le chef de l’Etat.

 

Abdoulaye Bathily s’est rendu en République du Congo en sa qualité de président de Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye. Le sénégalais a informé Sassou Nguesso de la dégradation de la situation ces derniers mois en Libye.

« La situation en Libye a connu une dégradation sensible ces derniers mois. Dans mes rapports successifs au Conseil de sécurité, je l’ai alerté sur ce qui se passe en Libye. Pendant les 19 mois de mon activité dans ce pays, j’ai fait le tour du pays et rencontré tout le monde », a expliqué Abdoulaye Bathily.

Abdoulaye Bathily déplore le fait que les leaders libyens campent sur leur position alors qu’ils devraient se réunir autour d’une table pour discuter, trouver des consensus à défaut des compromis pour faire avancer le pays.

« Tant qu’il n’y a pas d’accord et de volonté politique de ces leaders libyens pour sauver leur pays de la désintégration qui est la menace ; tant qu’il n’y a pas la volonté de leurs partenaires régionaux et internationaux d’aider ces Libyens à se mettre ensemble, dans le court et moyen terme je ne vois pas la solution », a déclaré M. Bathily.

Rappelons que Abdoulaye Bathily avait présenté sa démission au secrétaire général de l’ONU le 15 avril dernier.

Congo : Brazzaville dans le noir

Plusieurs quartiers de la capitale congolaise font face depuis plusieurs jours de coupures d’électricité.

 

Il est impossible pour les brazzavillois de regarder la télévision, charger les téléphones ou encore mener les activités liées à l’électricité. Depuis au moins 05 jours il n’y a pas d’électricité dans la cité capitale. Juste après le Centre national de radio et de télévision (CNRTV), tous les quartiers de la capitale du Congo-Brazzaville sont dans le noir.

Face à cette situation, certaines entreprises et commerces utilisent des groupes électrogènes.

Cette coupure d’électricité est selon la société Énergie électrique du Congo causée par la destruction par un incendie d’origine inconnue du poste haute tension qui alimente la zone nord de Brazzaville. À cela s’ajoute le manque d’eau. Celle-ci coule par intermittence en cette période de forte chaleur.