Congo : quatre ONG suggère une transition consensuelle et apaisée

Réunis mardi 03 octobre 2023, ils proposent une transition consensuelle pour éviter un possible coup d’Etat en République du Congo.

 

Quatre ONG congolaises se sont regroupées en consortium pour proposer l’instauration d’une transition consensuelle et apaisée. C’était mardi 03 octobre à Brazzaville au cours d’une manifestation. L’objectif de cette proposition est d’éviter que les derniers coups de force et putschs survenus sur le continent ne gagnent aussi le Congo.

Ce consortium est constitué de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH), le Mouvement citoyen Ras-le-bol, le Forum pour la gouvernance et les droits de l’Homme (FGDH) que dirige Maixent Agnimbat Emeka.

Les ONG ne proposent pas de chronogramme pour cette transition : « C’est justement le président Denis Sassou Nguesso que nous interpellons en tant que père de la Nation, afin d’enclencher un processus qui va permettre de remettre le Congo sur les rails, explique Maixent Agnimbat Emeka. On ne peut pas fixer de délais, mais idéalement il faut le faire avant les élections prochaines. »

Rappelons que la prochaine présidentielle est prévue en 2026.

Congo-présidentielle : deux ONG estiment que l’élection sera « biaisée »

Le Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD) et le Mouvement citoyen Ras-le-Bol ont exprimé leurs doutes sur la transparence du scrutin.

En République du Congo, à un moins d’un mois de la tenue de l’élection présidentielle, deux organisations de la société civile émettent des doutes sur la transparence de l’élection. le Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD) et le Mouvement citoyen Ras-le-Bol se sont exprimés mercredi 24 février 2021.

« Nous sommes préoccupés par ce scrutin et nous estimons qu’il sera biaisé et non transparent. D’abord parce que le gouvernement s’est arrangé à ne pas réaliser la révision des listes électorales. Il y a juste quelques modifications. Mais, lorsque nous regardons, nous nous retrouvons finalement avec la même liste électorale qui date de plusieurs décennies », a dénoncé Roch Euloge Nzobo, premier responsable du CDHD.

Le 21 mars prochain, la société civile devra passer devant les urnes pour choisir le prochain président de la République. Mais elle sera précédée quatre jours avant par la force publique dont les effectifs sont loin d’être maitrisés, selon Roch Euloge Nzobo.

« Jusque-là, on n’a pas vu le corps électoral de la force publique, ce qui signifie que les éléments de la force publique sont toujours dans cette même liste électorale et sont capables d’aller voter deux fois. Qu’est-ce qui peut les en empêcher ? Nous sommes en train de constater qu’il y a comme une volonté manifeste d’organiser une fraude électorale », a-t-il dénoncé.

Sept candidats ont été retenus par la Cour constitutionnelle pour cette élection.