Coup d’Etat au Gabon : les militaires renversent le pouvoir en place

Des officiers de l’armée sont apparus à la télévision nationale gabonaise pour annoncer qu’ils avaient pris le pouvoir.

 

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Un groupe d’une douzaine de militaires et de policiers gabonais a annoncé, mercredi 30 août, dans un communiqué lu sur la chaîne de télévision Gabon 24 abritée au sein de la présidence, l’annulation des élections au Gabon, la dissolution de « toutes les institutions de la République » et la « fin du régime ».

Une annonce qui est arrivée juste après la proclamation par La commission électorale, la victoire du président sortant Ali Bongo avec 64.27% contre 30.77% pour son principal challenger l’opposant Albert Ondo Ossa.

Notons que le président sortant briguait un troisième mandat aux élections de samedi 26 août qui ont regroupé trois scrutins, présidentiel, législatif et municipaux, tous sur un seul tour.

Congo : deux présumés « bébés noirs » violentés à Gamboma

Une vidéo publiée le 16 avril sur Facebook,  montre deux jeunes hommes se faire rouer de coups par des hommes en tenue militaire.

 

Tout est parti d’une vidéo devenue virale sur Facebook. Dans la vidéo, on voit deux jeunes hommes se faire rouer de coups sauvagement par des hommes en tenue militaire dans la cour d’un lycée dans la ville de Gamboma. Plusieurs publications ont prétendues qu’il s’agissait d’un lycéen qui se faisait violenter. Peu après, plusieurs sources sur place ont confirmé qu’il s’agissait en réalité de deux « bébés noirs », qui avaient arrêtés par des militaires.

De manière plus détaillé, on y voit quatre soldats donner à un homme des coups de pied violents dans le ventre et le dos devant une assistance de personnes en tenue. Quelques secondes plus loin, une deuxième personne, dénudée, est passée à tabac par d’autres militaires à l’arrière d’un pick-up. L’agent assène quelques coups au jeune homme avant de le prendre par son appareil génital.

Selon un professeur dudit lycée qui était sur place raconte que les éléments de l’armée étaient venus au préalable pour sécuriser le restaurant d’une dame dans lequel un « kuluna » était entré. On ne sait pour quelle raison. Prise de panique, la propriétaire des lieux a appelé son mari qui est un argent de l’armée.

Ce dernier s’est rendu sur les lieux avec plusieurs de ses collègues. Ils ont arrêté ces deux « kulunas » qui tentaient de fuir sur une moto. La scène s’est passe dans la cour du lycée parce que c’est à cet endroit que les véhicules de l’armée ont été garés.

La diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux a indigné plusieurs internautes. Pour Alain Oyandzi, membre de l’Observatoire congolais des droits de l’homme, rien ne justifie une telle violence de la part des forces de sécurité.

Congo-coronavirus : les militaires reçoivent un don de vaccin Sino Pharm

Le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, a réceptionné le don de l’Armée populaire de libération de Chine, le 25 mars à Brazzaville.

 

L’Armée populaire de libération de Chine a fait un don du vaccin Sino Pharm aux Forces armées congolaises. C’est le ministre congolais de la Défense qui réceptionné le don en présence du Directeur central du service de santé des armées, le général de brigade, Pascal Ibata, ainsi que l’ambassadeur de chine au Congo, Ma Fulin.

« Ce don marque la solidarité et l’amitié qui existent entre notre gouvernement, le peuple chinois, le peuple congolais, les Forces armées de libération de chine et les Forces armées congolaises et, généralement, toute la Force publique. C’est un geste d’amitié, il permettra à ce que nous puissions vacciner nos militaires, policiers et gendarmes, pour les protéger contre cette pandémie qui fait des ravages à travers le monde », a déclaré le ministre en charge de la défense nationale, Charles Richard Mondjo, en précisant que la chine par ce geste a montré qu’elle était aux premières loges, qu’elle était un pays qui entretient les bonnes relations avec le Congo et l’Afrique en général, et que la Chine est partout présente dans le monde et sur tous les plans, notamment économique, sécuritaire.

Poursuivant ses propos, Charles Richard Mondjo, a remercié l’ambassadeur de chine au Congo qui a travaillé activement pour que la force publique reçoive ses quarante mille doses et les seringues nécessaires à l’administration de ce vaccin. Pour terminer, il a demandé à l’ambassadeur de chine au Congo Ma Fulin, de transmettre leur amitié, leur solidarité, à leurs amis de l’Armée populaire de libération de chine, au gouvernement chinois et à son peuple.

Pour sa part, Ma Fulin, a signifié que la coopération entre les deux armées est riche. Cette donation traduit la volonté de la chine de soutenir les Forces armées et de sécurité du Congo, surtout dans cette période de pandémie. C’est dans ce sens que la Chine fait ce don.

Outre la réception des quarante mille doses de vaccin ce matin sur le tarmac de l’aéroport de Maya-Maya dans la matinée, la cérémonie de l’après-midi a été consacrée à la signature de l’acte juridique de remise et réception par le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, pour la partie congolaise et l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, pour la partie chinoise, en présence du directeur de cabinet représentant le ministre en charge de la santé, du chef d’Etat-major général des Fac, le général de division, Guy Blanchard Okoï.

Congo-présidentielle 2021 : un vote serein pour les agents de force publique

Au moins 131 bureaux étaient ouverts entre 7 et 17 heures sur l’ensemble du pays, pour recevoir entre 55 000 et 60 000 personnes.

Mercredi 17 mars, en République du Congo, c’est un jour de vote pas comme souvent. Les militaires sont passés devant les urnes pour choisir leur prochain Président de la République. Ils étaient compris entre 55 000 et 60 000 personnes, extraites du fichier général de plus de 2,5 millions d’électeurs. Au moins 131 bureaux étaient ouverts entre 7 et 17 heures sur l’ensemble du pays. Avec le plus grand contingent, Brazzaville et ses trente bureaux de vote ont été envahis par les militaires, gendarmes et policiers dont certains étaient en civile.

Même si c’est un vote anticipé, dépouillement du vote de la force publique se fera le même jour celui du vote du 21 mars prochain.

Cependant comme l’a expliqué le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka, les délégués des candidats pouvaient au fur et à mesure demander que soient insérées les observations qu’ils croient utiles dans le procès-verbal tout au long du vote.

Les congolais qui gardent encore les séquelles des violences de la présidentielle précédente, craignent que des troubles n’éclatent après la proclamation des résultats dans certains quartiers de Brazzaville et Pointe-Noire.

Congo-présidentielle 2021 : les militaires convoqués aux urnes

Les forces de défense et de sécurité doivent passent devant les urnes ce mercredi 17 mars 2021, dans le cadre d’un vote par anticipation.

Ils sont estimés entre 55 000 et 60 000 personnes, extraites du fichier général de plus de 2,5 millions d’électeurs. Ces militaires doivent voter ce mercredi matin par anticipation. Un vote qui sera comptabilisé avec celui du 21 mars prochain. Au moins 131 bureaux seront ouverts ce mercredi entre 7 et 17 heures sur l’ensemble du pays et c’est une première expérience que tente la République du Congo.

Pour les autorités ce vote doit permettre de gagner en temps, car la force publique ne s’occupera plus que la sécurisation du scrutin le jour J. « Ce vote anticipé est juste une application de la loi qui stipule que la force publique vote en premier lieu. Ça  permet de gagner certainement en temps », a indiqué une source à la CNEI pour justifier la démarche. Elle a précisé que le dépouillement et  la compilation de ce vote anticipé se feront au même moment que  ceux du vote général du 21 mars.

L’opposition et la société civile y voient par contre une occasion créée pour frauder.

« Pourquoi ce vote anticipé des militaires quand on sait que les militaires ont toujours voté le même jour que les civils ? Quels sont les objectifs derrière ce vote-là ? Une fois le vote organisé, les urnes seront organisées par qui, où et comment ? », s’est interrogé Franck Nzila Malembé, activiste.

Le Congo a déjà reçu des observateurs pour superviser la présidentielle, venus notamment des pays membres de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL).

Congo-Judo : des militaires reçoivent des équipements

C’est un don de Me Francis Ata, candidat à la présidence de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécojuda).

Dans le cadre de la poursuite de sa politique de vulgarisation et de l’accompagnement des différents clubs de la République du Congo, le candidat à la présidence de la Fédération congolaise de judo disciplines associées (Fecojuda), Me Francis Ata, a doté le 12 décembre certains militaires de Brazzaville des kimonos et ceintures.

Comme d’habitude, ce périple de distribution a commencé dans le deuxième arrondissement de Brazzaville Bacongo au camp de la milice où s’entraîne As gendarmerie karaté et disciplines associées jusqu’à Moungali dans l’enceinte du groupement mobile de la police, fief du judo club police, en passant par Poto-Poto notamment au stade Ornano auprès de Judo club Bataillon de sports. Partout, le constat était le même : sourire et désir de voir l’assemblée générale élective de la Fecojuda se tenir avant la fin de ce mois. Surtout, tous ont promis une victoire écrasante de Me Ata.

« Me Ata est un grand sportif et il est plein d’initiative. Le judo club la Police possède ses installations mais sans matériels, nous ne pouvons pas travailler.  Il faut apprécier sa volonté et ce geste de cœur puisqu’il pense à la collectivité », a reconnu le colonel Sébastien Amia, responsable du judo club la Police.

Le directeur technique de ce club, Me Ndinga a pour sa part, ajouté que ce geste est une façon pour le candidat de soutenir ses amis. « Le président de la République avait demandé dans son discours de fin d’année que le sport soit une réalité dans toutes les forces militaires de notre pays et avec ces genres de dons nous pourrons bien nous s’entrainer et garder la forme physique afin de traquer les bandits qui dérangent la population.  Nous sommes derrières lui  et sa victoire est totale »

Me Francis Ata, qui est également président de l’association sportive Tosa Obika, a demandé aux dirigeants des clubs bénéficiaires de prendre soin de ces kimonos et ceintures.

Pour lui, ce geste s’inscrit dans le cadre de la poursuite de sa politique de redynamisation et de vulgarisation du judo, puisque les clubs tenus par les civils dans les départements du Pool, de la Bouenza, du Niari, de la Cuvette-Ouest et de la Cuvette ont déjà bénéficié des kits de travail.

Partenariat : des militaires russes au Congo

Ils assureront la maintenance des matériels de guerre de fabrication russe et soviétique.

Des spécialistes militaires russes se rendront en République du Congo conformément à un accord signé à Moscou. Ils y assureront la maintenance des matériels de guerre de fabrication russe et soviétique, a annoncé le porte-parole du Président russe, Dimitri Peskov, devant les journalistes. « Il s’agit de spécialistes envoyés pour réviser les matériels et autres équipements précédemment livrés au Congo », a indiqué M.Peskov à propos du document signé jeudi 23 mai en présence des Présidents Vladimir Poutine et Denis Sassou-Nguesso.

La visite du Président congolais Sassou-Nguesso à Moscou a débouché sur la signature d’un accord sur l’envoi de spécialistes militaires au Congo. Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe, a précisé que cet accord portait avant tout sur la maintenance des matériels de fabrication russe.

Des spécialistes militaires russes se rendront en République du Congo conformément à un accord signé à Moscou. Ils y assureront la maintenance des matériels de guerre de fabrication russe et soviétique, a annoncé le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, devant les journalistes.

« Il s’agit de spécialistes envoyés pour réviser les matériels et autres équipements précédemment livrés au Congo », a indiqué Peskov à propos du document signé jeudi 23 mai en présence des Présidents Vladimir Poutine et Denis Sassou-Nguesso.

L’armée congolaise possède actuellement de nombreux matériels de fabrication russe et soviétique : blindés, lance-roquettes, canons et hélicoptères.

« Ces matériels […] sont fiables et efficaces, leurs caractéristiques techniques sont les meilleures au monde. Les experts russes aideront leurs collègues congolais à les remettre en état », a pour sa part déclaré le vice-ministre russe de la Défense Alexandre Fomine, qui avait signé l’accord au nom de la Russie.

Le vice-ministre a confié que les deux pays discutaient actuellement de la livraison de nouveaux matériels de guerre.

Par ailleurs, la visite officielle du Président Sassou-Nguesso à Moscou a permis la signature d’un accord de coopération dans le nucléaire civil, qui prévoit entre autres l’utilisation des radio-isotopes dans l’industrie, l’agriculture et la médecine, ainsi que la formation de spécialistes du nucléaire congolais. Moscou et Brazzaville entendent en outre étudier la possibilité de construire un centre des technologies nucléaires sur le territoire congolais.

Lors de la cérémonie d’échange des accords russo-congolais, Poutine a précisé que les échanges commerciaux entre les deux pays avaient augmenté de 60%, mais qu’il y avait toujours un « grand potentiel » de croissance dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie de transformation et de l’agriculture.