Congo-présidentielle 2021 : un vote serein pour les agents de force publique

Au moins 131 bureaux étaient ouverts entre 7 et 17 heures sur l’ensemble du pays, pour recevoir entre 55 000 et 60 000 personnes.

Mercredi 17 mars, en République du Congo, c’est un jour de vote pas comme souvent. Les militaires sont passés devant les urnes pour choisir leur prochain Président de la République. Ils étaient compris entre 55 000 et 60 000 personnes, extraites du fichier général de plus de 2,5 millions d’électeurs. Au moins 131 bureaux étaient ouverts entre 7 et 17 heures sur l’ensemble du pays. Avec le plus grand contingent, Brazzaville et ses trente bureaux de vote ont été envahis par les militaires, gendarmes et policiers dont certains étaient en civile.

Même si c’est un vote anticipé, dépouillement du vote de la force publique se fera le même jour celui du vote du 21 mars prochain.

Cependant comme l’a expliqué le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka, les délégués des candidats pouvaient au fur et à mesure demander que soient insérées les observations qu’ils croient utiles dans le procès-verbal tout au long du vote.

Les congolais qui gardent encore les séquelles des violences de la présidentielle précédente, craignent que des troubles n’éclatent après la proclamation des résultats dans certains quartiers de Brazzaville et Pointe-Noire.