Congo : un don de matériel pour la gestion des catastrophes

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a offert du matériel de travail au point focal national.

Du matériel informatique et de communication, c’est ce qui constituait le don que vient de faire la Communauté économique des Etats de l’Afrique au point focal national. La cérémonie de remise du  don a eu lieu, le 13 octobre, à Brazzaville à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour la gestion des risques de catastrophes. C’est Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’Environnement du Congo qui a présidé la remise du don.

Arlette Soudan-Nonault a indiqué que le don témoigne de l’intérêt que cette institution sous régionale accorde à la problématique de la prévention des risques de catastrophes dans cette partie du continent en général et au Congo en particulier.

« Comme vous le savez, l’Afrique centrale est particulièrement vulnérable aux effets néfastes des changements climatiques et leurs corollaires d’impacts négatifs sur les populations. Cette réalité nous appelle à une prise de conscience collective et à la mise en œuvre d’actions d’envergure si nous voulons créer les conditions de notre adaptation, donc de notre survie. Cette problématique concerne toutes les parties prenantes, à savoir les pouvoirs publics, la société civile et le secteur privé », a déclaré la ministre.

Le don de la CEEAC était composé de quatre ordinateurs portables, deux ordinateurs fixes, une imprimante à trois fonctions et deux modems wifi avec accessoires. Les bénéficiaires de ce don sont notamment le point focal du Réseau des parlementaires pour la résilience aux catastrophes en Afrique centrale, le point focal Genre et le point focal Météorologie, à qui sont destinés trois ordinateurs portables. Le reste du matériel étant dévolu au fonctionnement du point focal national pour la prévention et la gestion des risques de catastrophes.

Université Denis Sassou N’Guesso : la structure est prête à environ 95%

C’est qu’on retient de la réunion entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et le coordonnateur du comité de pilotage de l’Université Denis Sassou-N’Guesso (UDSN) de Kintelé, le Pr Théophile Obenga.

Les travaux de construction de l’ Université Denis Sassou N’Guesso sont achevés à 95%. C’est une information donnée par Théophile Obenga, le coordonnateur du comité de pilotage de l’Université Denis Sassou-N’Guesso (UDSN) de Kintelé. Il l’a affirmé quand il a été reçu en audience mardi 13 octobre 2020, par le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

La rentrée académique 2020-2021 au niveau de la deuxième université publique du Congo est envisagée pour le début de l’année prochaine. Coordonnateur du comité de pilotage mis en place pour préparer cette rentrée, le Pr Théophile Obenga a informé Isidore Mvouba du niveau d’exécution des travaux de construction de cette université, notamment les aspects administratifs et règlementaires.

« Je crois que nous sommes presque prêts à 95%. Donc, si on fait des efforts, les uns et les autres, nous allons donner cette belle structure à la jeunesse congolaise et africaine. Le président de la République a construit cette université pour offrir à la jeunesse un enseignement supérieur de très haute qualité », a-t-il expliqué à la presse.

S’agissant de la réception des premiers étudiants, Théophile Obenga a annoncé que cela pourrait avoir lieu tel que prévu d’autant plus que les textes élaborés n’attendent plus que d’être examinés et approuvés en conseil des ministres. Après, s’en suivra la nomination des responsables devant gérer cet établissement.

« Je crois que tout est possible, il suffit de travailler, de s’appliquer. Il faut le dévouement, la rigueur et au bout du compte vous avez le succès. Le peuple congolais a toujours montré des qualités héroïques dans le passé. Nous avons fait de belles choses dans ce pays, il n’y a pas de raison de ne pas réussir une université », a-t-il assuré, précisant que la structure a été largement équipée.

Les défis à venir étant énormes et complexes, Théophile Obenga, a souligné la nécessité de former des jeunes capables de les affronter. Notons que dans un communiqué rendu public le 12 octobre, le coordonnateur du comité de pilotage de cette université a dévoilé le calendrier de dépôt des dossiers pour les étudiants désireux de s’inscrire. Ce calendrier couvre la période allant du 15 au 21 octobre 2020.

Congo : les élèves ont repris le chemin de l’école

Après sept mois passés à la maison, les élèves de la maternelle au lycée ont renoué avec l’école ce lundi 12 octobre à l’occasion de la rentrée scolaire 2020-2021.

Officiellement, plus de 1,3 million d’élèves, de la maternelle au lycée, ont renoué avec le chemin de lundi 12 octobre à l’occasion de la rentrée scolaire 2020-2021. Dans l’ensemble ils sont heureux de revenir dans leurs lieux d’apprentissage après sept mois de vacances forcées à cause du coronavirus dont les cas ont considérablement baissé dans le pays. Mais, leur joie est quelque peu anéantie par les tracasseries dans les transports.

Ses parents l’ont déposé en voiture tôt le matin au lycée Chaminade où Prince David, élève en classe de Terminale D, uniforme kaki bien enfilé, a assisté au cours jusqu’à 13 heures. « C’était bien. Les cours se sont bien déroulés. J’ai quand même vu certains élèves qui avaient des notions dans la tête qui ont bien répondu aux questions posées par les enseignants. Nous étions 49 élèves dans notre classe et assis un par table-banc ».

Dans l’une des classes de Terminale A où elle évolue Brandy Bassouamina il a été plus question de prise de contact entre élèves et enseignants. « On n’a pas fait de leçons. On a juste parlé de grands chapitres tels la philosophie africaine. Bon ! Tous les enseignants sont tous venus sauf celui d’espagnol dont j’ignore la raison de son absence ».

Premier jour de la rentrée, les élèves vivant loin du lycée Chaminade ont eu toutes les peines du monde pour rejoindre leur établissement. Trouver une place dans les bus avec leur nombre de passagers limités n’a pas été chose facile comme l’explique Mondésir Ikando.

« Dans les stations de bus il y a eu une grande masse d’élèves et de travailleurs. Il a fallu s’encombrer ; monter sur les autres pour avoir accès dans les bus. Ce n’était vraiment pas facile. C’est très pénible ».

Malgré les dispositions imposées par le coronavirus, le ministère de l’Enseignement général entend respecter les programmes et les volumes horaires au cours de cette année scolaire.

Congo : baisse des cas de coronavirus dans les hôpitaux

Les autorités sanitaires congolaises indiquent à Brazzaville que plusieurs centres de prise en charge des parents Covid sont vidés suite aux nombreuses guérisons.

L’annonce a été faite par le professeur Alexis Elira Dokekias, de la Commission de prise en charge des patients souffrant de coronavirus. Le gouvernement n’affiche toutefois pas de triomphalisme à ce sujet et maintient quasiment toutes les mesures prises pour la lutte contre la propagation de cette pandémie.

« C’est que si actuellement on arrive sur plus de 200 cas à dépister deux positifs, alors qu’il y a quelque temps, il y avait plus de 80 positifs, cela veut dire que la situation s’est améliorée. Mais cela ne veut pas dire que le virus est parti », affirme le professeur Elira Dokekias.

Il confirme que dans la plupart des centres – comme Mfilou, Leyono, La Concorde ou le CHU à Brazzaville – il n’y a presque plus de malades. Alors que le pays compte encore officiellement plus de 1.000 cas actifs, qu’est-ce qui peut justifier une telle baisse?

Selon l’épidémiologiste Achile Lanzy, « ces six dernières semaines, les patients qui sont infectés sont de plus en plus asymptomatiques, c’est-à-dire ne présentent pas de signes, ou sont posystomatiques, donc présentent très peu de signes ».

« Tous les patients asymptomatiques dépistés positifs ne devraient plus obligatoirement être hospitalisés », révèle-t-il.

Observateur depuis le déclenchement de la crise sanitaire dans le pays, l’ambassadeur des Etats-Unis, Todd Haskell, conclut que le Congo doit avoir passé le pire.

« C’est moins grave maintenant, qu’il y a six mois. La situation est restée ici sous contrôle. Je crois que nous avons traversé le pire », commente le diplomate américain dont le pays a plusieurs fois aidé le Congo dans la lutte contre le coronavirus.

Il faut aussi noter que des hôtels, réquisitionnés pour les mises en quarantaine des cas suspects ou asymptomatiques, ont été désinfectés et s’apprêtent à reprendre leurs activités commerciales.

Le point du 9 octobre dernier, l’OMS parle d’une trentaine de nouveaux cas dont un décès. Mais le gouvernement ne communique aucun chiffre depuis plus de deux semaines.

Selon les dernières données de l’Université Johns Hopkins, le pays a enregistré 5118 cas positifs et 90 décès. Au total, 3887 personnes se sont rétablies. Les mesures de protection et de prévention restent en vigueur dans le pays.

Congo : Jean-Claude Gakosso en visite de travail en RDC

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger du Congo Brazzaville, Jean-Claude Gakosso, est arrivé ce lundi 12 octobre 2020 à Kinshasa.

Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères est arrivé à Kinshasa ce lundi, il était porteur d’un message du Président Denis Sassou à Félix Tshisekedi. Il a été accueilli au Beach Ngobila par son homologue la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza.

Selon le service de communication du ministère des affaires étrangères, le chef de la diplomatie congolaise est porteur d’un message du président Denis Sassou Nguesso à son homologue, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La venue de Jean-Claude Gakosso intervient après la visite privée de Denis Sassou Nguesso de 48 heures à Kinshasa au mois de septembre, à la suite du décès de Madame Germaine Djembo, sœur cadette de son épouse.

À la fin de son séjour à Kinshasa, Denis Sassou Nguesso avait remercié la RDC pour son soutien, sa sollicitude et la solidarité qu’elle a manifestée au moment de cette douloureuse épreuve.

Journée FIFA : le Congo s’incline devant la Gambie (0-1)

L’équipe nationale de la République du Congo a été battue contre celle de la Gambie sur un score de 0-1, en match amical au Portugal.

Les Scorpions se sont imposés sur les Diables Rouges du Congo (1-0), vendredi 09 octobre à Faro, au Portugal.

Le but victorieux des hommes de Ton Saintfiet, qui dirigeait là le 70eme match FIFA de sa carrière de sélectionneur, a été inscrit par Assan Ceesay (55eme).

L’attaquant du FC Zurich était associé pour l’occasion à Musa Juwara, l’étoile montante de l’équipe, révélée la saison dernière avec le FC Bologne en Série A.

Congo : les principaux indicateurs de l’économie dans le rouge

Le ministère congolais l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public indique que depuis le début de la crise sanitaire, les activités économiques ont chuté en moyenne de -26,5%.

Selon les analystes, la situation économique au Congo, présage des perspectives sombres et difficiles avec une économie flageolante sur fond d’une accentuation du déficit budgétaire et d’une croissance économique en chute libre et finalement les principaux indicateurs de l’économie congolaise sont dans le rouge.

Dans un contexte marqué par la décote persistante des prix du pétrole qui représente plus de 80% des ressources du pays, le déficit budgétaire accuse une forte baisse renforcée par les effets néfastes du Coronavirus, relève-t-on. Le Gouvernement de Brazzaville reconnait que le pays est dans une impasse économique.

D’après les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), d’ici à la fin de cette année 2020, la croissance économique devrait chuter de plus de 4%, passant de -12% à -16,7%.

Dans une note, le ministère congolais l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public indique que depuis le début de la crise sanitaire, les activités économiques ont chuté en moyenne de -26,5%.

Une récession économique qui va au-delà des prévisions déjà alarmantes avancées par le FMI, dont le Conseil d’administration avait difficilement approuvé un accord de financement pour le Congo d’un montant de 448,6 millions de dollars au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) en juillet 2019.

La situation économique ne joue pas en faveur de Brazzaville. Le pays est sous pression, avec la nécessité de mettre rapidement en place un plan de relance efficace au-delà du pétrole, et adossé sur des projets structurants, de politiques sectorielles avec en bonne place l’agriculture, l’industrie et le tourisme, en vue d’atténuer l’impact de la crise sanitaire sur l’outil de production.

Congo : 12000 seront formés en énergies renouvelables

C’est dans le cadre un programme initié par la société Mac Services BDS avec le gouvernement et des institutions internationales.

Ce sont 12000 jeunes congolais qui recevront une formation en énergies renouvelables. C’est dans le cadre du programme qu’entend lancer la société Mac Services BDS en collaboration avec le gouvernement congolais et des institutions internationales. Les apprenants seront formés sur l’installation, la désinstallation et le dépannage de systèmes solaires photovoltaïques.

Ledit programme entre dans le cadre de la «Stratégie énergétique du Congo 2015-2025», dont l’un des objectifs est de couvrir la demande en énergie des ménages et des entreprises mais aussi d’optimiser leur l’employabilité des jeunes. Notons qu’une première phase du programme a déjà permis de former plus de 600 jeunes qui viennent d’achever une formation de qui a duré trois semaines.

Mac Services BDS est une société spécialisée dans le domaine de l’énergie solaire basée à Brazzaville, au Congo, en collaboration avec le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, la Chambre de commerce du Congo, l’Unesco et le Pnud.

Congo : fin de la grève des agents de la poste

Après deux semaines de grève, les employés de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco) ont repris du service ce mercredi 07 octobre 2020, en présence du ministre des Postes.

La Sopéco a ré-ouvert ses portes ce 7 octobre, après avoir été paralysée pendant deux semaines, à cause d’une grève de ses agents. La reprise de travail des agents de la poste s’est faite en présence du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Ibombo. Celui-ci a profité de cette occasion pour faire une visite des lieux

Lancée depuis le 23 septembre dernier suite aux multiples revendications. Ces agents et cadres de la sopéco, réclamaient le non- paiement de vingt mois de salaires, une partie du personnel a repris avec les activités au sein de la structure.

Le ministre en charge des Postes, Léon juste Ibombo a invité tous les postiers à regagner leurs postes. « J’invite tous les postiers à l’aune de la célébration de notre journée mondiale de la poste, commémorée le 9 octobre de chaque année, à revenir au travail. Cela permettra à notre structure de continuer à exister et d’assurer son service universel », a lancé le ministre.

C’était une occasion pour le ministre Léon juste Ibombo d’annoncer que dans le cadre de l’opérationnalisation du timbre électronique, une cote part de 15% a été octroyée par le gouvernement au profit de la poste congolaise. Elle permettra à ladite structure d’assurer son fonctionnement.

« Nous allons redonner à la poste ces prérogatives qui sont les siennes. Aujourd’hui on peut dire  à l’aune de la célébration de la Journée mondiale de la poste, que nous avons pu avoir quelque chose qui va faire que notre outil postal puisse continuer à demeurer, à fonctionner et apporter sa valeur ajoutée afin que les agents de la poste trouvent leurs comptes. » a-t-il conclu

Congo : réforme du plan national de riposte contre Ebola

Le nouveau plan a été présenté, le 5 octobre par la direction générale des épidémiologies et de la lutte contre la maladie.

Suite à la réapparition de l’épidémie d’Ebola dans la province de l’Equateur en République démocratique du Congo (RDC), le 1er juin dernier, les autorités du Congo-Brazzaville ont procédé à la réforme du plan national de riposte à la maladie afin d’éviter une éventuelle importation des cas.

Le nouveau plan a été présenté, le 5 octobre par la direction générale des épidémiologies et de la lutte contre la maladie. Ce plan qui détaille les efforts à fournir ainsi que les besoins en termes d’infrastructure, de personnel, de moyen de communication et de matériel, permettra au gouvernement de mobiliser les moyens à travers les partenaires.

Si la RDC compte à ce jour plus de cent vingt-huit cas, le Congo n’a pas encore enregistré de cas positif mais certaines localités des départements de la Likouala, de la Cuvette et des Plateaux restent en alerte rouge à cause de leur proximité avec les localités voisines (Lilanga et Bomongo) dans la province de l’Equateur. Cette menace est accentuée par les flux commerciaux entre les populations habitant le long du corridor fluvial.

Selon la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, cette révision devrait permettre aux acteurs concernés par la lutte contre cette épidémie de revoir leur stratégie en activant les comités locaux, en identifiant les espaces devant abriter les centres d’isolement, en maintenant la communication avec les experts de la RDC et bien d’autres.

Estimé à plus de quatre milliards de FCFA, ce plan sera mis en œuvre en trois phases à savoir la phase pré épidémique, épidémique et de consolidation. Les ambassades des Etats- Unis d’Amérique et de Chine au Congo ainsi que le système des Nations unies par le biais de l’Organisation mondiale de la santé et du Fonds des Nations unies pour l’enfance qui ont contribué à l’élaboration de cette stratégie de riposte à Ebola souhaitent que celle-ci soit lancée afin d’éviter les contraintes d’ordre pratique.

Congo : pourquoi le CHU-Brazzaville fait autant parler de lui ?

Cet établissement public à caractère administratif et social, ce centre est doté de la personnalité morale tout en étant sous la tutelle du ministère de la Santé.

Le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville est pour certaines personnes la référence hospitalière congolaise. Il a été créé par la loi nº 008/87 du 7 février 1987. Etablissement public à caractère administratif et social, ce centre est doté de la personnalité morale tout en étant sous la tutelle du ministère de la Santé.

Ce centre chargé de soins tertiaires, de la formation et de la recherche biomédicale. Il est lié à l’Université Marien-Ngouabi par un contrat et compte dans son personnel un nombre considérable de médecins enseignants à la Faculté des sciences de la santé.

Le CHU de Brazzaville est administré par un comité de direction, organe délibérant et dirigé par un directeur général. Celui-ci dispose de trois organes consultatifs, le conseil d’établissement, la commission médico- technique et la commission paritaire d’avancement.

En dehors des organes de direction et de gestion, il existait trois autres directions qui parfois ont connu de modifications de dénomination : la direction de l’administration du personnel, la direction des affaires médicales et la direction économique et financière.

Congo : la statue de Pierre Savorgnan de Brazza n’est plus apprécié par les brazzavillois

De nombreux congolais ont exprimé leur ras-le-bol, à l’occasion du 140e anniversaire de la fondation de Brazzaville, célébration qui met un accent sur le colonisateur français.

Plusieurs cérémonies ont marqué la célébration des 140 ans de la fondation de Brazzaville. Le nom de l’explorateur français Pierre Savorgnan De Brazza, son fondateur, a été magnifié comme d’habitude. Il faut néanmoins noter que depuis quelque peu, des congolais estiment que le pays a fait trop de la place à ce colonisateur.

Pour l’activiste Charlin Kinouani, il faut rebaptiser les espaces publics qui portent les noms des colons.

« On ne peut pas continuer à voir sur Brazzaville les noms de ceux qui nous ont colonisés, de ceux qui ont maltraité le peuple congolais. Les appellations comme ‘lycée Pierre Savorgnan De Brazza ou Square De Gaulle doivent cesser », s’insurge-t-il.

Le politologue Constant Ebara Pea, allant dans le même sens, estime que l’imposante statue de De Brazza en plein cœur de Brazzaville doit disparaître.

« Ce n’est que légitime parce que je pense qu’on pourrait voir en plein cœur de Paris qu’on élève une statue de Ngouabi, de Lissouba ou de Milongo », commente le politologue qui s’oppose contre toute forme « de domination ».

Mais pour l’historien Melfon Kamba, le colonisateur Savorgnan De Brazza mérite encore de la reconnaissance et des éloges des Congolais.

« Quand il arrive ici, ce n’est pas pour Brazzaville, mais pour le Congo. Bien avant lui, il y avait des colons, mais personne n’a l’idée de nous réunir dans un espace comme celui-ci dans lequel nous vivons aujourd’hui », rappelle-t-il l’historien.

Le Congo a consacré depuis 2005 tout un mémorial à son colonisateur, un palais de marbre à coût de milliards de francs CFA. Sa directrice Belinda Ayessa défend que Savorgnan De Brazza fût un humaniste et que la population ne devrait pas déboulonner sa statue.

« Il faut dépassionner l’histoire, c’est très important. Que l’on ne déboulonne pas pour déboulonner parce que ces statues nous servent de repères dans notre histoire », affirme Belinda Ayessa.

Créée le 3 octobre 1880, Brazzaville a tour à tour été capitale du Moyen Congo, de l’Afrique équatoriale française et de la France libre. Elle s’apprête à célébrer, le 27 octobre prochain, malgré la protestation des activistes, le 80e anniversaire de l’appel à la résistance du général Charles de Gaule, lancé ici même.

Congo : le collectif 64 menace de fermer Laboratoire national de santé publique

Ils sont au total 64 agents de cet établissement, qui ont rendu publique une pétition dans laquelle ils dénoncent leur radiation « non-justifiée » du bordereau de paiement.

Mercredi 30 septembre 2020, 64 agents du Laboratoire nationale de santé publique (LNSP), ont publié une pétition dénonçant leur radiation du bordereau de paiement de cet établissement.

Deux types de contrats lient ces agents regroupés en collectif 64 au laboratoire national. Certains sont régis par des contrats à durée indéterminée tandis que d’autres bénéficient des contrats à durée déterminée. En effet, pour le premier cas, les agents ont perçu des arriérés de salaires d’avril et mai 2019 sur la base de leur état de sommes dues courant janvier 2020, en attendant la régularisation dans les bordereaux de salaires. Ils totalisent actuellement neuf mois de salaires impayés.

« A l’arrivée de l’actuel directeur général par intérim, tout a changé, les soixante-quatre agents recrutés sont mis à l’écart. Ainsi, ils sont privés de leur droit de travailler au sein du laboratoire pour des raisons d’inexistence de dossiers au service administratif », souligne la pétition.

Selon les membres du collectif 64, l’argument évoqué est « fallacieux » et ils exigent plus de « lumière ».

« Nos dossiers ont été déposés et traités au service du personnel par la cheffe de section gestion des carrières, au service de l’administration et des ressources humaines. Ils ont été contrôlés et les diplômes authentifiés par la déléguée du contrôle budgétaire » disent-ils.

Ledit collectif promet d’observer un sit-in et menace de fermer de force les locaux du laboratoire national si rien n’est fait.

Par ailleurs, le directeur général Fabien Roch Niama plaide pour l’augmentation du budget du laboratoire national de santé publique afin de recruter définitivement ces derniers. Il a promis soumettre le dossier à l’examen du comité de direction.

« Nous avons découvert ce groupe après notre nomination. Les bordereaux des mois de janvier et février 2020 envoyés au budget ont été rejetés. La masse salariale passe de plus de quatre-vingt-quatre millions de francs à plus de cent-onze-millions de francs CFA », a indiqué Fabien Roch Niama.

Le budget annuel du LNSP est estimé à un milliard cinq cents millions de francs CFA. Et le comité de direction de cet établissement de santé n’a pas encore pour l’instant un président dûment nommé au Conseil des ministres.

« Je les avais reçus pour dire qu’ils étaient recrutés en régulation. Je leur avais dit que c’est le comité de direction qui devrait valider cette procédure et nous donner le budget. Un courrier est adressé par ma tutelle au Premier ministre pour désignation d’un président du comité de direction », a ajouté ce directeur.

Congo : Claude Marie Kenzo conduit à sa dernière demeure

L’ancien entraineur des équipes As Chéminots, Diables -Noirs, Cara, V.Club mokanda, As police, La Mancha, a été inhumé vendredi 26 septembre 2020.

Claude Marie Kenzo a été inhumé le 26 septembre 2020. Il est décédé le 16 septembre à l’hôpital général Adolphe Sicé de Pointe-Noire. Les membres de la fédération congolaise de football, la ligue nationale de football, la ligue départementale de football, les sportifs, dirigeants et représentants de clubs ont rendu un hommage mérité ce 26  septembre au coach Claude Kenzo, au cours d’une cérémonie organisée au Complexe sportif de Pointe-Noire. Au nombre des participants à l’ultime adieu on a noté la présence de Cédric Nanitelamio, entraineur de l’As Otoho, le coach Danh des Diables noirs et son adjoint Théo sans oublier le coach Madis Madienguila, le président Potard de l’Etoile du Congo. Les anciens footballeurs et les actuels aussi ont tenu également à rendre un hommage mérité à l’illustre disparu qui a laissé de bons souvenirs dans la ville océane, notamment ces dernières années où il a participé avec brio au renouveau du CS la Mancha du président Eric Moandhalt qui, en guise de reconnaissance à son ex-entraineur disparu s’est activement impliqué lors de cette dure épreuve.

Parti pour la Guinée équatoriale qui était devenue au fil des temps sa seconde patrie, le coach Claude Kenzo, qui avant sa mort a entrainé l’équipe Les lions végétariens de Malabo, fut évacué le 13 septembre à Pointe-Noire où, malheureusement, il va trouver la mort trois jours plus tard.

Claude Kenzo qui vient de quitter la terre des hommes fut un passionné du football. À Bacongo, au quartier 3 Francs où il a grandi, il a laissé de nombreux souvenirs comme footballeur d’abord à la pelote puis au gros ballon en évoluant notamment à l’As Brésil de Bacongo puis plus tard dans Cs Kahunga dans les années 80 comme attaquant de pointe à la frappe lourde et redoutable.

Amoureux du ballon rond et soucieux d’encadrer les jeunes, Claude Kenzo se lance dans la carrière d’entraineur à l’As Suco de Nkayi, au CS Kahunga, à Diables noirs, Cara, As Cheminots, V.club mokanda, As police de Brazzaville,  CS La Mancha de Pointe-Noire.

Grâce à son talent d’excellent communicateur et d’entraineur compétent, il est sollicité dans les années 2000 en Guinée équatoriale où il va entrainer les équipes : Deportivo Niefan de Bata, Sony Ella Nguema, Fc Akounangui et le Deportivo de Mongomo.

Il a aussi évolué en Angola comme entraineur au sein du Sporting de Cabinda, Academica de Soyo et Deportivo de Lubango sans oublier au  Gabon où il a entrainé le  Fc 105 de Libreville.

Festival Tuseo : la 13ème édition sur Facebook

A cause de la pandémie de coronavirus, la 13ème édition du Festival international du rire se tiendra du 29 au 30 octobre 2020, en direct de la page Facabook de l’institut français du Congo.

Le Festival Tuseo se déroulera cette année. C’est une bonne nouvelle quand on sait plusieurs évènement ont été annulés ou reportés à cause de la pandémie de coronavirus. Cette 13e édition a une particularité, le festival se tiendra du 29 au 31 octobre sous un format numérique diffusé en direct sur la page Facebook de l’Institut français du Congo.

Le web, une solution momentanée pour tenir des événements à distance et les partager avec un large public, quoique tous les avantages des rencontres physiques ne soient pas au beau fixe. Il faut dire que, selon les organisateurs, Tuséo s’adapte au contexte et promet de remporter le pari d’une première édition virtuelle impactée par la pandémie de Covid-19.

Ce rendez-vous est une opportunité pour les humoristes professionnels de se surpasser et ceux en herbe de faire connaître leurs talents. L’objectif est de servir de plateforme d’expression aux artistes du rire et de valoriser leur savoir-faire. A ce jour, ce festival constitue un carrefour international important, où se côtoient artistes, managers, directeurs de festivals, acheteurs et diffuseurs de spectacles.

Contrairement à l’édition 2019 où le festival Tuseo n’avait connu que la participation des humoristes venus de France, de Mauritanie (pour la première fois) et des deux Congo, ceux de Guinée, du Bénin et du Cameroun n’ayant pas pu faire le déplacement, cette année le festival connaitra plus de participants de divers pays : Congo, France, Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Niger et pour la première fois Haïti.

Durant trois jours, ces artistes régaleront tous les amoureux du rire avec des recettes à couper le souffle, dont eux-seuls maitrisent les ingrédients secrets. En effet, il n’est plus à démontrer les vertus thérapeutiques du rire. En cette période de crise sanitaire où les esprits se crispent à la moindre mauvaise nouvelle et face au quotidien accompagné de tous ses aléas, le rire trouve tout à fait sa place.

Lancé en 2004, le Festival international du rire « Tuseo » avait, jusqu’en 2007, des éditions annuelles. Depuis trois ans, la promotrice dudit festival, Lauryathe Bikouta, a donné à l’évènement une périodicité biennale. Mais, en raison de la forte demande du public, il a été décidé de la tenue du festival tous les ans et à long terme de façon itinérante. Le rendez-vous se déroule chaque année à Brazzaville.

Congo : la côte d’Ivoire « a tenu ses engagements »

En octobre 2013, le Congo, en état de surliquidité avait accordé un prêt de 100 milliards de Fcfa à la Côte d’Ivoire afin d’assainir ses finances publiques endommagées par la crise postélectorale de 2010-2011.

Une dette aurait été entièrement remboursée. Selon plusieurs sources à Abidjan, la dette de 100 milliards de Fcfa a été intégralement remboursée depuis plusieurs années. La Côte d’Ivoire ne doit pas d’argent au Congo dans le cadre de cette dette, et le Congo n’a rien réclamé à la Côte d’Ivoire dans ce sens.

L’affaire a été relancée il y’a quelques jours dans des fakenews indiquant que « les 100 milliards de Fcfa prêtés en 2013 par le Congo à la Côte d’Ivoire restent à ce jour impayés (…) Depuis de longs mois, Denis Sassou N’guesso (DSN) ayant des doutes sur l’issue du scrutin prochain présidentiel, met la pression sur Ouattara pour obtenir le remboursement ».

Dans l’attente de détails éventuels et d’éléments nouveaux sur le processus, nos interlocuteurs sont formels : la Côte d’Ivoire a tenu ses engagements. Elle a été correcte à l’égard du Congo, et le demeure vis à vis de l’ensemble de ses partenaires.

Congo : Denis Bernard Raiche entend améliorer l’offre de service de qualité à la population

Il s’est exprimé lors de sa prise de fonction lundi 28 septembre 2020, en présence des autorités et du personnel soignant.

Le nouveau directeur général du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, le canadien Denis Bernard Raiche a pris ses fonctions lundi 28 septembre 2020, en présence du directeur de cabinet du ministre en charge de la Santé, Florent Balandamio. Celui-ci a pris l’engagement d’améliorer systématiquement l’offre de service de qualité à la population congolaise, la gestion de la présence au travail des médecins ainsi que tout personnel soignant et administratif.

« Les médicaments et consommables doivent être disponibles en tout temps pour un fonctionnement optimal de la pharmacie, des laboratoires et de l’imagerie. Nous allons procéder à la mise en place d’un système de traçage qui permettra de faire le lien entre le bon de commande, la réception, la sécurisation et son utilisation. Ce traçage sera requis pour tout achat de fournitures médicales et autres », a-t-il déclaré

Denis Bernard Raiche a promis également de tordre le cou aux mauvaises pratiques de certains agents du CHU-B.

Il succède à son compatriote Sylvain Villiard très critiqué par des agents et l’intersyndicale qui ont multiplié les protestations pour solliciter du gouvernement la nomination d’un Congolais à la direction générale de cet hôpital.

Son arrivée à la direction générale du CHU-B s’inscrit dans le cadre de la reconfiguration de l’assistance technique tel que voulu par le contrat, de trois ans, entre la structure hospitalière congolaise et l’Unité de santé internationale de Montréal.

Société des postes et de l’épargne du Congo : les agents réclament les meilleures conditions de travail

Le personnel de la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) entame ce mardi 29 septembre, sa deuxième semaine de grève générale illimitée.

Les services de transferts d’argent, de réception et d’envoi de colis sont paralysés depuis le début de cette grève des agents de la SOPECO. Ceux-ci revendiquant les meilleures conditions de travail.  Ils entament ce mardi 29 septembre la deuxième semaine de leur grève générale illimitée. Une décision qui n’est pas sans conséquences.

« Grève générale illimitée, restez chez vous ! » Ces écrits affichés sur toutes les entrées des services postaux, bien cadenassées, accueillent les usagers qui ne peuvent retirer l’argent qui leurs a été envoyés de l’étranger dans cette agence logée dans la recette principale de la poste.

Notons que plus de 260 agents de la SOPECO à travers le pays ont déclenché cette grève générale illimitée pour revendiquer les meilleures conditions de travail. « Notre cahier de revendications porte sur un peu de tout, notamment le paiement de salaires qui viennent à compte-gouttes parce qu’aujourd’hui le travailleur de la SOPECO vit dans la misère », dénonce Steal Gabio, porte-parole de l’Intersyndicale.

Le mouvement de grève a été déclenché après l’échec des négociations avec le ministère de tutelle. Les grévistes appellent à l’arbitrage du Premier ministre.

Congo-Présidentielle 2021 : le Conseil de la communication déplore une campagne déguisée sur des médias

Au moins six mois avant cette échéance, le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) fait un rappel à l’ordre.

Conformément à la Constitution en vigueur, le Congo-Brazzaville va organiser sa prochaine élection présidentielle courant mars 2021. Au moins six mois avant cette échéance, le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) s’étonne de constater une campagne déguisée sur les médias qu’il rappelle à l’ordre. Un rappel à l’ordre salué par l’opposition qui se dit « exclue » des médias d’État et demande au Conseil de jouer pleinement son rôle de régulateur.

Face aux responsables des différents médias d’État et privés Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de communication, a donné son constat : « Depuis trois mois au moins, les hommes politiques entreprennent des activités politiques qui frisent même la campagne électorale. Et cela doit attirer notre attention. Pas seulement la nôtre en tant que régulateur, mais aussi la vôtre en tant qu’acteurs de terrain. Vous ne devez pas servir de relais de tout propos recueilli dans les activités politiques. »

L’élection arrive et les médias doivent savoir quel type d’information servir à l’opinion, a exhorté Philippe Mvouo. Ses déclarations ont provoqué la réaction de l’opposant Clément Mierassa, président du Parti social-démocrate congolais (PSDC) : « Je trouve que le président du Conseil supérieur de la liberté de communication a beaucoup de courage, beaucoup de modestie et beaucoup d’humilité, mais, il prêche dans un désert. Parce que lorsqu’on fait déjà une campagne déguisée, qu’est-ce qui vous garantit que l’élection présidentielle de 2021 sera libre, démocratique et transparente. »

Philippe Mvouo a échangé avec la presse après avoir rencontré les responsables politiques de la majorité et de l’opposition. Il se propose d’aller échanger également avec l’ancien chef rebelle, le Pasteur Ntumi, dans son fief du Pool.

Rachat de la dette commerciale du Congo: éviter un effet pervers sur l’économie

Par Van Theophane Anicet Mokoko, Economiste

Le rachat de la dette commerciale consacrée par le Club de Brazzaville, à hauteur de 300 milliards FCFA, soit l’équivalent de 458 millions d’euros (menée en tête de file par BGFI Capital, ainsi que d’autres institutions bancaires), a été accueilli comme une bonne nouvelle pour l’économie Congolaise. L’opération permet d’alléger de façon conséquente la dette intérieure et donc, en théorie, de redonner du pouvoir d’achat aux entreprises dument identifiées auprès de la Caisse Congolaise d’amortissement (organe en charge de la gestion de la dette). Dans cette logique, cet apurement permettra de renflouer la trésorerie de ces entreprises qui pour la plupart étaient en difficulté depuis près de 5 ans.

Seulement, le contexte économique peu reluisant avec, en toile de fond, une baisse de confiance des organisations patronales, pourrait également entrainer la fermeture de plusieurs sociétés. En effet, des mécanismes financiers doivent être mis en place pour rassurer les acteurs privés et leur redonner confiance. S’il est vrai que la crise du COVID-19 a fortement impacté l’activité de crédit sur le plan mondial et tout particulièrement dans notre sous-région CEMAC, il est plus que nécessaire que la Banque centrale puisse d’avantage soutenir les banques commerciales ainsi que les microfinances vecteurs de croissance.

Cependant, la plupart des entreprises retenues sur l’enveloppe des 300 milliards de FCFA vont essentiellement consacrer leurs dépenses au règlement des créances fournisseurs et paiement d’arriérés de salaires. En réalité, cela donne une marge très faible de relance à ces entreprises. Pour être plus précis, l’activité industrielle essentiellement orientée vers le BTP entre 2009 et 2015 a connu un ralentissement puis un arrêt quasi-brutal suite à la crise économique engendrée par la baisse des cours des matières premières a l’international.

Nombre de ces entreprises qui ont pré-financé certaines constructions se sont retrouvés face à des tensions de trésorerie. La relance de ces activités industrielles intègre des coûts additionnels tels que la réparation ou le rachat d’équipements lourds restées longtemps à l’arrêt, mais aussi et surtout de matériel de protection contre la pandémie. Les banques commerciales ayant réduit leur appétence pour le risque du fait de cette «poly crise», doivent disposer d’un «matelas financier» supplémentaire pour pouvoir relancer l’activité de crédit. Cette ligne spéciale serait donc soumise à un certain nombre d’obligations de la part des entreprises, qui doivent s’engager suivant un pacte entre le patronat, les banques et l’Etat à demeurer en activité sur le territoire pour au moins 3 à 5 ans.

Dans l’illustration ci-dessus, l’on suppose une entreprise BETA qui dispose d’une créance de l’ordre de 10.000 FCFA. Après règlement de la créance, cette dernière va consacrer plus de 80% de sa trésorerie à l’apurement de ses dettes antérieures (fournisseurs, réparation matériel et salaires) ; Ajouté à cela, une autre charge dite conjoncturelle (équipements anti-pandémie) qui vient s’y greffer. A ce stade, l’entreprise ne dispose plus que de 1 200 FCFA pour pouvoir relancer l’activité, chose quasi impossible. Suivant le montant de sa créance remboursée par l’Etat, et sur conseil de son financier, l’entreprise a besoin d’au moins 3000 FCFA pour redémarrer certaines activités (Ce montant correspond à 30% de 10.000FCFA).

Le gap à financer est de 1800 FCFA au moins pour espérer redémarrer l’activité industrielle. Sur une population d’entreprises cibles, si 10 présentent en moyenne le même profil, cela suppose que le besoin global de financement sera de 18.000FCFA. Dans ce cadre, la Banque centrale pourra adosser ce matelas auprès des banques commerciales qui vont l’octroyer sous forme de prêts.

Quels risques ?

Dans l’état actuel des choses, si un appui supplémentaire n’est pas apporté à ces entreprises, l’Etat pourrait se retrouver à brève échéance avec un dette impossible a honorer, car aucune valeur n’aura réellement été créée par le secteur industriel, du fait d’un manque de ressources financières adéquates.

Congo : neuvième prorogation de l’état d’urgence sanitaire

L’Assemblée nationale a adopté pour la 9ème fois consécutive, le projet de loi autorisant la prorogation de 20 jours de l’état d’urgence sanitaire.

Le projet de loi visant à prolonger de 20 jours supplémentaires, l’état d’urgence sanitaire a été adopté à l’Assemblée nationale. C’était ce samedi 26 septembre, lors de la session extraordinaire de la Chambre basse du parlement.

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a rappelé que cette prorogation qui intervient pour la neuvième fois, est une précaution nécessaire qui doit engager tous les citoyens à se positionner comme acteurs principaux du combat contre la pandémie.

D’autres mesures ont été prises vendredi 25 septembre, au cours de la 10ème réunion de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus. Ladite rencontre qui s’est tenue par visioconférence a débouché sur l’allègement de certaines restrictions. Notamment l’interdire de tout rassemblement de plus de cinquante (50) personnes dans les lieux publics et privés, à l’exception des marchés domaniaux et de la participation à une activité autorisée dans le cadre du déconfinement. Le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle, faire observer partout et par tous les mesures barrières. Le  maintien de la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse. La limite à la stricte intimité de la célébration de tous les événements familiaux dans le respect de toutes les mesures de prévention.

On peut aussi parler du fait de faire exercer les contrôles sanitaires et ceux de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays. Exiger la présentation à l’aéroport d’un test PCR négatif par tous les passagers arrivant au Congo par les vols commerciaux, à l’exception des enfants de moins de onze (11) ans, interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou, interdire l’installation sur la voie et les espaces publics de chapiteaux destinés à accueillir des personnes, faire limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation, faire limiter le nombre de corps à inhumer par jour…

La République du Congo compte 5002 cas enregistrés de coronavirus et 89 décès.

Congo : un conducteur de bus décède pendant son service

 L’homme aurait fait un malaise ce dimanche 27 septembre, après avoir ressenti une douleur au niveau de la cage thoracique.

C’est au quartier Makabandilou, dimanche 27 septembre 2020, qu’un conducteur de bus a fait un malaise alors qu’il transportait des passagers. Le chauffeur se sentant mal, a déposé les personnes qu’il transportait à l’arrêt dit « Eglise ».

« Tout le monde descends ici, je ne me sens pas en capacité de continuer jusqu’au terminus », tels sont les derniers mots du chauffeur de bus ce dimanche. Le contrôleur a dû insister pour faire comprendre aux passagers que le bus ne pouvait aller plus loin, parce que l’état de santé du conducteur ne l’édictait pas.

Alors que le contrôleur essayait de trouver des médicaments auprès des vendeurs de rue pour soulager le chauffeur en détresse, une douleur tenace a été fatale pour lui. Les services de police arrivés sur le lieu du drame, ont transporté le corps à la morgue.

Congo : près de 165 réfugiés centrafricains quittent Brazzaville et Pointe-Noire

Ces centrafricains ont quittés le Congo et sont rentrés volontairement dans leur pays d’origine samedi 26 septembre 2020, par voie aérienne.

Ce sont quelques 165 réfugiés centrafricains vivant dans les villes congolaises de Brazzaville et de Pointe Noire qui sont de nouveau à Centrafrique. Ils sont rentrés volontairement samedi dans leur pays d’origine par voie aérienne.

Le rapatriement de ces réfugiés centrafricains avait été interrompu en raison de la pandémie du nouveau coronavirus. Avec l’allègement des restrictions aux frontières, le rapatriement a repris. Une information que confirme Jean-Didier Martinez Mbétianga, assistant en charge des activités génératrices de revenus à la Commission nationale pour les réfugiés (CNR).

Notons que, ce convoi n’était pas le dernier. D’autres convois aériens de rapatriement des réfugiés centrafricains vivant en république du Congo sont programmés dans les jours à venir. Des convois terrestres sont également prévus pour ceux ayant trouvé asile en République démocratique du Congo.

Pour rappel, la crise politico-militaire qui a secoué la République centrafricaine dont les stigmates sont encore visibles dans le pays, sont à l’origine du déplacement de ces nombreux Centrafricains qui ont trouvé asile dans les pays limitrophes.

Avec la signature d’un accord de paix en 2019, les violences ont sensiblement baissé, motivant les réfugiés à retourner dans leur pays. Certains l’ont fait de leur propre chef, mais la plus grande majorité a bénéficié de la facilitation du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Congo : levée du couvre-feu dans dix départements

Cette mesure a été suspendue dans dix départements et allégée dans les deux principales villes de le République du Congo.

Le gouvernement congolais vient de lever le couvre-feu dans dix départements du Pays. A Brazzaville et à Pointe-Noire, ladite mesure  a été modifiée. Elle va désormais de de 23h à 05h du matin et entre en vigueur à partir de ce lundi 28 septembre 2020. Les brazzavillois et les ponténégrins n’ont pas attendu le début de la nouvelle mesure pour se réjouir.

Un soulagement pour les commerçants qui se plaignaient de la « mort »  de leurs activités. Plusieurs d’entre eux comme des restaurateurs étaient obligés de fermer leurs commerces vers 15h. C’est terminé la course à la recherche des transports en commun pour pouvoir regagner le domicile.

Il faut dire cette mesure fait suite à cet appel lancé ces dernières semaines, par la société civile et certains activistes, demandant au gouvernement de supprimer le couvre-feu. Une mesure qui empêchait certains entrepreneurs à mener leurs activités commerciales dans la soirée. Certaines entreprises au Congo travaillent que dans la nuit, à cause du couvre-feu les activités étaient en arrêt.

Instauré depuis six mois, de 20h à 5h du matin,  le couvre-feu est l’une des mesures prises pour limiter la propagation du coronavirus au Congo. Le pays compte actuellement 5002 cas enregistrés de coronavirus et 89 décès. Avec la nouvelle mesure, les jeunes sont appelés à plus de responsabilité.

Notons que, samedi, 26 septembre, le parlement a entériné de nouvelles mesures et adopté pour la neuvième fois consécutive l’Etat d’urgence sanitaire en République du Congo.

CHU-B : Denis Bernard Raiche vient d’être nommé directeur général

Ce Canadien succède à Sylvain Villiard, un autre Canadien à la tête du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B). Il été nommée en Conseil de ministres le 23 septembre.

Docteur en médecine, Denis Bernard Raiche est administrateur des services de santé. Son arrivée à la direction générale du CHU-B s’inscrit dans le cadre de la reconfiguration de l’assistance technique tel que voulu par le contrat, de trois ans, entre la structure hospitalière congolaise et l’Unité de santé internationale de Montréal.

Denis Bernard Raiche succède à son compatriote Sylvain Villiard qui, dressant le bilan de son action à la tête du CHU-B le 8 septembre à Brazzaville, disait avoir posé les jalons sur lesquels son successeur devrait poursuivre l’œuvre en y mettant son génie en matière de gestion des structures de santé.

Il faut tout de même dire le nouveau directeur trouve une liste de problèmes auxquels le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville est confronté. Denis Bernard Raiche devrait s’atteler à panser les plaies qui mettent à mal le CHU-B. Reste à savoir si une frange des agents et l’intersyndicale qui ont multiplié, ces derniers temps, les protestations pour solliciter du gouvernement la nomination d’un Congolais à la direction générale de cet hôpital lui faciliteront la tâche.

Le nouveau directeur du CHU-Brazzaville a été, entre autres, directeur général du Centre de santé et des services sociaux de Gatineau au Canada puis membre de l’équipe de planification de la construction des méga-hôpitaux de Montréal.

Congo : séminaire sur le développement intégré de la culture et du tourisme à l’ère post-pandémique

Ouvert, le 21 septembre à l’Université Marien Ngouabi, et organisé par le ministère de la Culture et du Tourisme de Chine en partenariat avec l’Académie centrale de l’administration culturelle et touristique.

La première séance de formation du séminaire sur le développement intégré de la culture et du tourisme à l’ère post-pandémique pour la République du Congo, a porté sur le thème : « Processus de développement, évolution politique et domaines typiques du développement intégré de la culture et du tourisme en Chine ». Elle a été animée par Song Ziqian, chercheur de l’académie chinoise du tourisme.

La deuxième séance portant sur : « Perspective de la reprise du tourisme international impacté par la pandémie », a eu lieu, le 22 septembre. La séance a été animée par Zou Tongqian, assistant du rectorat et Pr de la faculté de science du tourisme de l’université des études internationales de Beijing.

La troisième séance de formation qui a eu lieu le 23 septembre, a porté sur : « Stratégies de la revitalisation des entreprises culturelles et touristiques en période post-pandémique ». Elle a été animée par Liao Bin, chercheur du Centre de la recherche touristique de l’académie chinoise des sciences sociales, directeur du bureau de l’Enseignement et de la recherche pour la gestion des destinations touristiques de la faculté du tourisme de l’université de l’Union de Beijing.

La quatrième séance de formation portant sur : « Promotion en ligne et hors ligne de la culture et du tourisme à l’ère post-pandémique », aura lieu le 24 septembre avec pour conférencier, LIO Youning, président de Xi’an Fengdong OCT (Overseas Chinese Town) Development Co.Ltd.

Enfin, la dernière séance de formation est prévue pour le 25 septembre, sur le thème : « Solution du tourisme face aux cataclysmes ». Elle sera animée par Yang Jinsong, directeur de l’Institut international de l’académie chinoise du tourisme.

Congo-Mucodec : les agents dénoncent les conditions

Ceux-ci brandissent une liste de revendications dans laquelle on note e départ de toute l’équipe du conseil d’administration et de la direction générale.

Les Mutuelles congolaises d’épargne et de crédit (Mucodec), sont une véritable institution. Et cette institution est aujourd’hui malade. Créées en 1984, les Mucodec sont le premier établissement de micro-finance au Congo, une banque où plus de la moitié des fonctionnaires domicilie leurs salaires. Deux grèves ont secoué cette entreprise depuis le début de l’année, les employés dénoncent leurs conditions de travail.

À l’entrée de la caisse des Mucodec, située sur l’avenue qui dessert la direction générale des impôts en plein centre-ville des jeunes dames employées de cet établissement dorment sur des pagnes qu’elles ont étalés. Elles font partie des travailleurs qui ont bien levé un mouvement de grève d’un mois, mais continuent de brandir une liste de revendications énumérées par Armel Romain Okombi agent et membre du syndicat.

« Il y a beaucoup de revendications d’ordre légal liées au Code du travail. Il s’agit notamment de l’allaitement des femmes en couche. Nous avons demandé qu’on puisse allonger le temps de pause qui n’est que de 30 minutes jusque-là. Enfin, celui qui travaille à l’hôtel mange à l’hôtel ; donc il était de bon aloi que nous réclamions parmi tant d’autres revendications nos augmentations de salaires », a étayé M. Okombi.

 Décision unilatérale

L’employeur aurait accédé à la revendication sur l’augmentation des salaires des 427 agents des Mucodec. Mais la décision a été prise de façon unilatérale, selon Armel Romain Okombi qui dénonce une discrimination. « Les augmentations pour la direction générale et certains cadres de l’entreprise vont de 500 000 à 3 millions de francs CFA. Mais, pour les simples agents Mucodec, elles vont seulement de 1 176 à 30 000 francs CFA », a-t-il déploré.

Au sein des Mucodec, la gestion des carrières poserait également problème comme l’explique Félicia Wamba, une caissière recrutée dans la boîte en 2008. « On va dire qu’à la Mucodec la gestion des carrières n’est pas prise en compte parce qu’on ne peut pas admettre de 2008 à aujourd’hui que je sois toujours caissière », se lamente Mme Wamba.

Une pétition pour le départ de l’équipe du conseil d’administration

Les agents des Mucodec exigent désormais le départ de toute l’équipe du conseil d’administration et de la direction générale. Ils font circuler une pétition à cet effet. « Nous demandons le départ du président fédéral et du directeur général des Mucodec et la suspension de tout le directoire jusqu’à ce qu’on trouve de bons dirigeants », suggère Mme Wamba.

Ils assurent les sociétaires que leur ambition n’est pas de détruire l’entreprise, mais de lui trouver des managers plus outillés. « Nous avons tenu cinq assemblées générales depuis le 29 novembre 2019. Dans tous nos procès-verbaux, l’ensemble des salariés demandent purement et simplement le départ des dirigeants Mucodec pour incompétence », lâche le cœur serré Blandel Bouanga Kiongo qui évolue dans une succursale Mucodec basée à Pointe-Noire

La direction des Mucodec n’accorde pas du crédit aux déclarations des travailleurs qui d’après elle, sont plutôt aux bons soins, malgré la crise économique que traverse le pays.

RGPH-5 : l’opération de dénombrement se fera du 21 novembre au 20 décembre

L’annonce a été faite mardi 22 septembre 2020, par la ministre en charge du plan, de la statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Dans le cadre de la préparation de dénombrement de la population, activité capitale du 5eme Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), la ministre en charge du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a indiqué le 22 septembre que  cette opération aura lieu du 21 novembre au 20 décembre 2020.

L’annonce a été faite au cours de la deuxième session ordinaire de la coordination nationale du recensement, en présence des membres du gouvernement. La rencontre a permis aux membres de cet organe d’une part, d’apprécier les résultats de la cartographie censitaire et d’autre part, d’échanger sur le chronogramme d’activités liées au dénombrement et le budget y afférent.

« Après l’établissement de la cartographie censitaire, l’Institut national de la statistique se prépare à la réalisation du dénombrement général, c’est-à-dire le comptage individuel de toute personne présente sur le territoire national », a déclaré Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Dans son discours, la ministre en charge du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale a signifié que la cartographie censitaire est la troisième phase technique fondamentale d’un recensement de la population et elle précède celle cruciale du dénombrement principal.

Pour elle, en ce qui concerne le RGPH-5, le professionnalisme des équipes sur le terrain a permis que la collecte des données de la cartographie censitaire numérique soit réalisée du 4 mars au 30 juin dernier sur l’ensemble du territoire national dans le strict respect des mesures barrières.

Pour ce faire, dans la perspective de réaliser le dénombrement de la population, d’ici mi-novembre, l’équipe technique du RGPH-5 vient de lancer l’impression des cartes des aires de travail qui serviront d’orientation et de repérage pour le personnel de terrain.

Au cours de cette rencontre, plusieurs points ont été évoqués notamment le rappel des activités antérieures, le niveau de préparation du dénombrement de la population, la présentation de l’application informatique de collecte de données etc.

« Il s’agissait au cours de cette réunion d’avoir le compte rendu de la cartographie censitaire. En plein covid, les opérations du recensement de la population ne se sont pas arrêtées. Il a également été question de préparer le dénombrement principal ou le comptage individuel de toutes les personnes qui sont sur le territoire national », a expliqué la ministre en charge du Plan.

Et de poursuivre : « Il était donc important que la coordination nationale prenne acte des avancées de l’opération de recensement général de la population et de l’habitation et surtout prenne les bonnes décisions pour que le calendrier soit respecté afin que le dénombrement principal puisse se faire en novembre et finir en décembre. »

En rappel, l’objectif général du recensement de la population est de disposer d’informations fiables sur son effectif global, ainsi que ses caractéristiques démographiques et socio-économiques.

Congo-Présidentielle 2021 : le CSLC rappelle aux médias leur rôle

C’est au cours d’une rencontre jeudi 22 septembre 2020, que le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo s’est exprimé.

Il était face aux médias et leurs responsables ce 22 septembre à Brazzaville, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo. Celui-ci leurs a rappelé leur rôle et leurs a demandé de ne pas s’en écarter en cette période précédant l’élection présidentielle qui se tiendra le 2021.

Philippe Mvouo a énuméré les fondamentaux du métier de la presse qui, selon lui, sont basés sur le triptyque, informer, éduquer et divertir.  Pour le président du CSLC, cette période est sensible, c’est d’ailleurs pour cette raison que le rôle des médias est plus que capital dans l’harmonisation de la vie sociale.

La médiatisation ne signifie pas la diffusion de toutes les informations, les médias sont les chiens de garde, garder la paix, la tranquillité, a lancé Philippe Mvouo. « Les médias doivent éviter la nocivité », a-t-il dit.

Au moment où la nation s’achemine vers l’élection présidentielle les médias doivent impérativement garder leur neutralité, ne pas prendre position pour tel ou tel parti, se garder de diffuser des informations nocives tendant à nuire à la paix et à l’unité nationale, a insisté Philippe Mvouo.

C’était aussi l’occasion pour lui de rappeler d’application du code d’éthique et de déontologie

Congo : le réseau électrique de Brazzaville étendu avec 20 nouveaux postes de transformation

Cette extension du réseau électrique permettra le raccordement de nouveaux consommateurs tout en améliorant la qualité de la fourniture électrique et l’éclairage public.

Le réseau électrique de la capitale congolaise a été étendu grâce à la mise en place de 20 postes de transformation et d’environ 3 000 poteaux électriques par le groupement d’entreprises locales MBTP/CELEC dans le cadre du Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu).

Le Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu) permet l’extension du réseau électrique national. Il vient en effet de permettre la mise en service de vingt nouveaux postes de transformation, haute tension (HT), moyenne tension (MT) et basse tension (BT) dans la capitale Brazzaville.

Cette extension du réseau électrique permettra le raccordement de nouveaux consommateurs tout en améliorant la qualité de la fourniture électrique et l’éclairage public. « Ce sont 2 496 poteaux en bois et 486 poteaux métalliques qui ont été installés avec 500 luminaires fixés. Les vingt nouveaux postes viennent décongestionner les 31 existants et ils alimenteront environ 60 000 habitants », a en effet affirmé Maurice Bouesso, coordonnateur du Peedu.

La réalisation des travaux a été menée par le groupement d’entreprises MBTP/CELEC. Elle a duré neuf mois pour un coût estimé à plus de 3 milliards Fcfa (5,42 millions $). Venant Bollo-Zorro, l’ingénieur en chef du groupement MBTP s’est réjoui de l’accompagnement offert par le gouvernement aux entreprises locales pour la réalisation de travaux d’une telle envergure.

« C’est une fierté de contribuer à la construction de telles infrastructures et nous ne pouvons qu’être contents. Aujourd’hui, nous avons réalisé un grand projet qui consiste à construire vingt nouveaux postes et le réseau basse tension associé. Le groupement MBTP/CELEC est capable de réaliser les grands travaux d’électricité au Congo et partout ailleurs », a-t-il affirmé.