Congo : liberté provisoire pour six activistes

Détenus pendant 125 jours, Ils étaient accusés notamment par les autorités d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État.

 

Six activistes des droits de l’homme de détenus depuis 125 jours, accusés notamment par les autorités d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, ont bénéficié hier mercredi 14 juillet d’une liberté provisoire sans avoir été jugés, suite à une ordonnance de justice. Mais l’un d’entre eux n’est pas rentré chez lui.

Le Dr Alex Dzabana, 73 ans, le plus vieux défenseur des droits de l’homme détenu et très mal en point a été conduit dans un hôpital pour les soins d’urgence. Tandis que Christ Dongui du Mouvement Ras-le-bol refuse d’abandonner son combat. « Demain s’il y a un mouvement des retraités qui réclament leurs pensions, je serai avec eux », a promis M. Dongui.

Premier responsable du Cercle des droits de l’homme et de développement, Roch Euloge Nzobo, se félicite du plaidoyer mené ayant abouti à cette libération. « On ne peut que se réjouir du fait que les amis soient dehors », a-t-il déclaré.

Une libération saluée par François Barateau, ambassadeur de France au Congo. « C’est une bonne nouvelle parce que la privation de liberté suscite beaucoup d’émotions », a-t-il dit.

Dans une déclaration Georges Nguila, de l’Observatoire congolais des droits de l’homme, a sollicité la libération de tous les prisonniers d’opinion. « Nous profitons de l’occasion pour réclamer la libération de tous les prisonniers d’opinion, notamment les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa injustement détenus depuis cinq ans », a-t-il martelé.

Les ONG sollicitent enfin l’abandon pur et simple des poursuites contre les tous ces militants. Pour l’heure aucune information n’est donnée sur la tenue des procès.

Congo-hydrocarbure : les experts examinent les prix fiscaux pour le 2ème trimestre 2021

Les acteurs d’industries pétrolières basées au Congo et ceux du ministère des hydrocarbures se retrouvent pour examiner les tendances du marché.

 

La ville de Brazzaville accueille depuis hier mercredi 14 juillet, la rencontre des experts d’industries pétrolières basées au Congo et ceux du ministère des hydrocarbures. Ceux-ci examinent, les tendances du marché et les prix fiscaux pour le deuxième trimestre 2021.

« La pandémie de Covid-19 est toujours en cours. Elle a un impact sur les économies mondiales. Nous avons besoin de sources d’énergies modernes… De nouvelles énergies afin de satisfaire une demande sans cesse en augmentation et de soutenir la croissance économique pour minimiser les impacts des changements climatiques », a indiqué Ralph Eccleston, directeur général de la société Chevron au Congo.

La ville de Pointe-Noire avait accueilli du 14 au 15 avril 2021, la première réunion de fixation des prix des hydrocarbures. Au premier trimestre 2021, la moyenne des prix fixés des hydrocarbures était de 61 dollars par baril, pour un différentiel moyen de 0,1 dollar par baril. Durant la même période, le pays avait donc franchi le premier trimestre 2021 avec une tendance haussière des cours de pétrole, malgré les fluctuations dues à l’évolution mondiale de la pandémie de Covid-19.

Le cours du baril de pétrole a progressé depuis le début de l’année 2021. Il est passé de 50 à environ 65 dollars fin mars avec un pic proche de 70 dollars, soit une augmentation de près de 35 % selon l’analyse du marché. Les statistiques officielles précisent que la production industrielle a progressé de près de 35 % en janvier-février 2021 par rapport à la même période de l’année dernière.

« Au mois de juin 2021, il y a eu une cotation de 71.78 dollars le baril soit une hausse 4,44% par rapport à la moyenne 68.66 dollars le baril à mi-juillet 2021 », a indiqué le ministre des Hydrocarbures, Bruno-Jean Richard Itoua.  S’appuyant sur les données de l’OPEP+, le ministre des Hydrocarbures espère l’amélioration des prix des cours de pétrole. Il souhaite un partenariat « gagnant-gagnant et l’amélioration du cadre juridique et fiscal ».

Les fluctuations du prix de pétrole à court terme, ainsi que sa tendance d’évolution à moyen-long terme continuent de revêtir une importance particulière. Au Congo comme dans les autres pays du monde, la détermination du prix du pétrole repose en partie sur des mécanismes de marché ainsi que l’interaction d’acteurs offreurs et demandeurs suffisamment nombreux pour que prévale un mode concurrentiel contrôlé de fixation du prix.

Congo : vers l’amélioration de la production pétrolière

Le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, a appelé les sociétés pétrolières à résorber le déclin de la production de brute.

 

« Je veux pouvoir compter sur vous, sur votre implication totale pour la reprise des travaux pétroliers afin de résorber le déclin de production », a déclaré Bruno Jean Richard Itoua.

Cet appel du ministre s’est fait entendre mercredi 14 juillet, lors de l’ouverture du Comité des prix du deuxième trimestre 2021 à Brazzaville. Ce comité regroupe les différentes sociétés pétrolières et tous les autres acteurs opérant dans ce secteur au Congo. Bruno Jean Richard Itoua, a appelé les sociétés pétrolières à résorber le déclin de la production de brut que connaît le Congo.

Pour lui, le déclin de la production est « non seulement fatal pour les investisseurs, mais aussi pour l’économie congolaise dont l’or noir représente environ 70 % du produit intérieur brut (PIB) ».

Le ministre des hydrocarbures a rassuré les pétroliers que le gouvernement « est disponible pour les accompagner dans toutes leurs démarches, dans le but d’assurer et de maintenir un partenariat gagnant-gagnant ».

« Nous travaillons d’ores et déjà et d’arrache-pied à améliorer le cadre juridique et réglementaire, l’environnement et le climat des affaires en milieu pétrolier », a insisté le ministre Itoua.

La production de brut est en baisse au Congo. Selon les chiffres officiels, de 140 millions de barils en 2020, elle est passée à 125,7 millions de barils en 2021.

Congo : invention d’une couveuse automatique d’œufs

C’est l’œuvre du jeune Gilmar Mboungou, 29 ans, électrotechnicien et entrepreneur, qui a été présentée 13 juillet 2021 à Brazzaville.

 

Gilmar Mboungou, 29 ans, électrotechnicien et entrepreneur, a présenté le 13 juillet à Brazzaville le dispositif qui va contribuer au développement  de l’aviculture au Congo. C’était en présence du ministre en charge de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel.

La couveuse automatique inventée par l’électrotechnicien, Gilmar Mboungou, peut couver les œufs de toutes les espèces d’oiseaux : pintade, dinde, canard, poule… Le dispositif, né de la créativité de ce dernier, reproduit en effet les conditions de développement fœtal en maintenant constante la température entre 37,7°c et 38°c ainsi que l’humidité entre 50% et 80%. « Ce qui permet d’accélérer le processus d’incubation en limitant le temps de pause d’une espèce d’oiseau qui produit les œufs », a expliqué l’inventeur.

Par ailleurs, la machine permet de couver plus d’œufs afin de produire les poussins en grande quantité. Ainsi, les aviculteurs peuvent booster leur production et épargner le pays des importations excessivement coûteuses, réduire la dépendance alimentaire en la matière.

La ministre en charge de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, a salué la prouesse réalisée par Gilmar Mboungou en promettant, au nom du gouvernement, de tout mettre en œuvre pour que le Congo tire profit des inventions de ses filles et fils en évitant la fuite des cerveaux. « Nous allons voir comment vous accompagner et protéger cette œuvre de l’esprit et faire en sorte que les jeunes inventeurs puissent vivre de leurs œuvres », a indiqué la ministre.

En rappel, l’électrotechnicien Gilmar Mboungou, qui vient de mettre en place la couveuse automatique d’œufs, avait remporté le premier prix de Talents du Congo lors de l’édition 2020 du Salon Osiane.

Congo : dix artistes seront formés aux métiers de la musique urbaine

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la 6e édition des scènes tremplins Mboté hip-hop organisée par l’Institut français du Congo (IFC).

 

Dix jeunes rappeurs congolais ont été sélectionnés pour bénéficier d’une formation de trois semaines aux métiers de la musique urbaine d’ici septembre. Au départ, ils étaient deux-cent trente-cinq artistes rappeurs à compétir pour dix places seulement. Les heureux bénéficiaires au terme des sélections sont Boni Black, Sam Chilson, Baborass Krittus Killer, Jojo Black, Kusba, Fuckiss, Christ Leduc, Eden et enfin, By la Rime.

Dans cette catégorie des « Musiques urbaines », c’est le rappeur et freestyleur congolais Bony Black qui a été sacré lauréat. A la 2e et 3e places du podium, on retrouve : Christ Leduc et Baborass Krittus Killer. En plus de la formation, les trois lauréats bénéficieront d’un ordinateur, un smartphone et la prise en charge des frais de transport durant toute la période de la formation.

A en croire les membres du jury de cette 6e édition des scènes tremplins Mboté hip-hop, le choix a été sévère mais pas égoïste car le but était de dénicher les meilleurs. Et à tous ceux qui ne figurent pas parmi les finalistes, ils les ont exhortés à persévérer car tôt ou tard un travail de qualité est toujours récompensé.

Organisées par l’IFC en partenariat avec Vivendi create Joy, Universal music group et Légendes Urbaines, les différentes formations que bénéficieront les dix artistes retenus leur donneront la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences nécessaires dans la professionnalisation de leurs carrières.

Les ateliers se dérouleront autour de divers modules, à savoir : la communication web, la bonne gestion des réseaux sociaux, l’écriture et les techniques de scène, la réalisation d’un pressbook, etc. La formation se fera par des grands noms de la musique urbaine, notamment Black Kent, Général Philo ou encore Youssoupha.

Comme tous les ans, les scènes tremplins « Mboté hip-hop » contribuent à susciter des passions liées aux métiers de la musique urbaine, ainsi qu’à aider des artistes talentueux à faire valoir leur potentiel pour un début de carrière. La formation se déroulera en début septembre et, à son terme, une restitution par les artistes sera faite accompagnée d’une remise de prix.

Notons que le festival Mboté hip-hop concerne particulièrement six catégories : rap, DJing, beatmaking, management, danse et slam. Dans chaque catégorie, des artistes ont été retenus pour des formations et les premiers gagnants de chaque catégorie se produiront lors de la tenue du festival avant la fin de cette année.

Congo : six activistes des droits de l’homme en liberté provisoire

Dr Alexandre Dzabana Wa Ibacka,  Christ Belvy Sidney Dongui Ganga, Niati Jean River,  Paka Jean Louis, Mombo Etienne et Miangouila Florian Werner étaient poursuivis pour « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat ».

 

Le président de la Chambre d’accusation de la cour d’appel de Brazzaville, Roger Justin Itsa a libéré mardi 13 juillet, des activistes des droits humains détenus depuis des mois à la Maison d’arrêt de la capitale congolaise.

Dr Alexandre Dzabana Wa Ibacka,  Christ Belvy Sidney Dongui Ganga, Niati Jean River,  Paka Jean Louis, Mombo Etienne et Miangouila Florian Werner détenus depuis le mois de février étaient poursuivis pour « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat ».

La décision étant tombée en fin d’après-midi, Dr Alex Dzabana et ses codétenus ont quitté la Maison d’arrêt de Brazzaville ce  mercredi dans la matinée.

Congo : une campagne de vidange des étangs piscicoles

Deux étangs ont été préalablement vidangés sur les cinquante et une que ledit projet a empoisonnés en tilapias et clarias.

 

Le Projet de développement de la pêche et aquaculture continentale (PD-PAC) placé sous la tutelle du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la Pêche, a lancé sa campagne de vidange des étangs piscicoles à Okoyo (Cuvette-Ouest) dans le cadre de la revalorisation des initiatives d’autosuffisance alimentaire, de sécurité nutritive et de la lutte contre la faim.

Les propriétaires des étangs ont été sélectionnés par le projet PD-PAC qui, par la suite les assurer une formation en pisciculture et les accompagner à la création des étangs piscicoles, dans leurs localités respectives.

Deux étangs ont été préalablement vidangés sur les cinquante et une que ledit projet a empoisonnés en tilapias et clarias. Ces deux espèces de  poissons ont pesé, entre, trois et quatre cents grammes, soit un total de cinq cent kilogrammes.

Pour valoriser ces initiatives, le PD-PAC accompagne les pisciculteurs à la commercialisation des poissons et le bénéfice généré sera remis aux ayants droit, afin de leur permettre de poursuivre leurs activités piscicoles.

Dans les villages d’Assigui, Onguia, Lekety et Okoyo du département de la Cuvette-Ouest, trente et un étangs sur les cinquante et un étangs empoissonnés sont arrivés à terme, après six mois d’élevage. Ces étangs appartiennent à dix-huit pisciculteurs, dont trois groupements piscicoles et quinze petits pisciculteurs. Au terme de ce projet, une production moyenne de plus de sept tonnes de poissons y est attendue.

Outre la Cuvette-Ouest et sauf changement, ce programme de vidange des étangs piscicoles financé par le Fonds international de développement agricole se poursuivra dans les plateaux, la Cuvette et la Sangha.

Signalons que les appuis en pisciculture, commencés en juillet 2019 se poursuivent. Actuellement, cent quatre-vingts étangs de cinq cents mètres carrés ont été creusés dans les départements de la Cuvette et Cuvette-Ouest, parmi lesquels soixante-dix-huit ont été empoissonnés et environ quarante et une tonnes d’aliments distribués.

Congo-Handball : des nouvelles équipes dirigeantes dans les ligues départementales

Plusieurs ligues de handball des départements ont tenu, du 10 au 11 juillet dernier, leur assemblée générale élective.

 

Il s’agit, en effet, de la ligue de handball de Brazzaville, Pointe-Noire, du Niari, de la Bouenza, de la Lekoumou, de la Sangha, du Pool et de la Cuvette. Après une longue période de disette, causée par la pandémie de Covid-19, l’heure de la relance des activités est arrivée. Rappelons que l’organisation et la tenue des championnats départementaux permettent à la Fédération de relancer les championnats nationaux et renforcer l’ossature des différentes catégories des équipes nationales.

Ainsi, chaque président de ligue élu, selon sa vision sportive, a promis de travailler pleinement pour non seulement former les acteurs  de la discipline, mais aussi procéder à la formation des athlètes et participer au rehaussement du handball congolais.

Le président de la ligue départementale du Niari, Jonathan Bangola, qui a été réélu, s’est engagé, par exemple, à relever le niveau du handball départemental  tout en accompagnant la fédération dans la concrétisation  de sa politique nationale du développement de cette discipline sportive.

Pour sa part, le nouveau patron du handball de Brazzaville, Avincenne Nzikou, a promis de prôner l’union de tous les acteurs du handball de Brazzaville, en mettant en exergue la formation, les compétitions d’élite, en misant sur le partenariat école et clubs de handball.

Cette vision est presque identique à celle des présidents de la ligue de la Bouenza, Diangala, de la Sangha, Epton Lucien Bissiko ou de Pointe-Noire, Gabriel Pambou-Loemba qui souhaite unir les forces des athlètes, des responsables des clubs et des officiels techniques pour booster le handball.

Congo-Bac de l’Enseignement général : début des épreuves ce mardi

Pour cette session de juillet 2021, 93.097 candidats seront répartis dans les 246 centres d’examen à travers tout le pays.

 

Les candidats au Baccalauréat (Bac) de l’Enseignement général affrontent les épreuves dès ce mardi 13 juillet 2021 sur toute l’étendue du territoire. Pour cette année, répartis dans 246 centres d’examen à travers tout le pays, 93.097 candidats affronteront les épreuves du Bac. Rappelons que cet examen donne accès à l’enseignement supérieur.

Les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, compte plus de centres et de candidats, selon la direction générale des examens.

Comme chaque année, les élèves composeront en français, langues étrangères (russe, chinois … ), philosophie, histoire géographie pour la série A, tandis les séries scientifiques seront face aux épreuves de mathématiques, physique-chimie, biologie…

Faut-il un visa pour voyager au Congo Brazzaville ?

Le visa en République du Congo est une autorisation qui offre la possibilité de séjourner sur le territoire de ce pays d’Afrique centrale.

 

Délivré par les autorités compétentes d’un pays, le visa est un document officiel qui autorise une personne étrangère à séjourner pendant une période donnée sur un territoire. Chaque pays dispose de lois qui cadrent la délivrance et l’utilisation de ce document. Sa demande peut être obligatoire pour les citoyens d’un pays et non obligatoire pour les ressortissants d’un autre État. Faut-il obligatoirement un visa pour voyager au Congo Brazzaville ? Découvrez-le à travers cet article.

L’obtention du visa : une obligation pour voyager au Congo Brazzaville

Le visa congo brazzaville est une autorisation qui offre la possibilité de séjourner sur le territoire du Congo. Il s’agit d’une obligation qui incombe aux français et citoyens de l’UE qui souhaitent voyager au Congo pour du tourisme ou autres raisons. Pour effectuer un voyage en direction de ce pays, vous avez forcément besoin d’un visa en cours de validité. Il existe plusieurs types de visas pour séjourner sur cette terre africaine. La période de validité varie d’un type à un autre. Certains sont valables pendant 15 jours alors que d’autres sont valables pour 3 mois. Un visa à entrées multiples vous garantit plus de confort.

Les documents nécessaires pour obtenir le visa

Qu’il s’agisse d’un rendez-vous d’affaire ou autre, il est important de faire une demande de visa afin d’accéder au Congo Brazzaville. Pour cela, vous devez constituer un dossier qui comprendra un passeport original. C’est sur ce dernier que le visa sera apposé. Il doit être de bonne qualité et avoir au moins 3 pages vierges. Le dossier comprendra aussi un formulaire d’ambassade de demande de visa Congo. À cela s’ajoutent deux photos d’identité, identiques, récentes et en couleur. Chaque photo d’identité doit être fournie en original. Vous devez prévoir une copie de réservation du billet d’avion aller-retour.

S’il s’agit d’un visa d’affaires, vous devez fournir des documents supplémentaires. Il s’agit d’une copie de la lettre d’invitation du partenaire local. Elle doit être légalisée. Pour cela, il faut saisir la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Une copie de la lettre de mission de la société employeuse est aussi importante. Elle devra préciser la nature de la mission professionnelle.

Si vous souhaitez avoir un visa pour le tourisme, vous devez également fournir une copie de réservation d’hôtel avec tampon et signature de l’hôtel. Si l’un des documents manque, le consulat rejettera votre demande.

Le délai de validité de traitement de la demande au consulat du Congo en France est en général de 10 à 12 jours ouvrables. À noter que le consulat n’est pas ouvert pendant les jours fériés de France et du Congo. Les jours fériés congolais sont le 10 juin, le 15 août et le 28 novembre.

Quel est le prix du visa Congo?

Le prix du visa Congo varie en fonction du type de demande. Le visa avec une validité de 15 jours coûte 55 € pour un délai normal. En cas d’urgence, le prix peut monter jusqu’à 110 €. En ce qui concerne le tarif du visa de 90 jours, il est de 110 € en délai standard. En délai d’urgence, vous devez prévoir 220 €. Le prix ne varie donc pas en fonction du type de séjour.

En résumé, il est indispensable d’avoir un visa avant de voyager en Congo Brazzaville. Pour l’obtenir, il faut faire une demande comportant certains documents. En fonction du type de voyage (affaire, tourisme), des documents supplémentaires seront exigés. Après cela, la demande peut être étudiée suivant un délai. Enfin, le prix du visa varie selon le type de visa.

Congo : un homme décède en sortant d’un hélicoptère

Cet enseignant affecté comme membre du jury du baccalauréat est décédé dimanche, après avoir sauté d’un hélicoptère des Forces Armées congolaises.

 

Un peu plus d’une quinzaine de minutes après le décollage de l’aéroport de Maya-Maya, les pilotes auraient constaté un problème technique sur l’appareil, alors qu’ils survolaient la zone de Maloukou au nord de Brazzaville.

Sentant que les commandes de l’appareil ne répondaient plus, les pilotes ont demandé aux passagers de garder leur calme et qu’ils allaient tout faire pour qu’ils s’en sortent tous, sans le moindre dommage.

Pendant que les pilotes amorçaient la procédure atterrissage d’urgence, tentant de stabiliser l’hélicoptère qui partait en vrille, les passagers à l’arrière, tous des hommes, membres du jury du baccalauréat général, pour la partie septentrionale du pays, sur l’axe Ngabé, Makotipoko et Mossaka, se sont mis en prière.

Malgré les efforts du pilote, l’appareil chutait de tout son poids allait s’écraser au sol, l’enseignant décédé, professeur d’éducation physique et sportive, du nom de Ghislain Kikongo, a paniqué, puis sauté dans le vide, alors que les pilotes l’avaient formellement interdit quelques secondes auparavant.

Quelques instants après dans une ultime manœuvre, les pilotes réussissaient à poser acrobatiquement l’hélicoptère, quasiment sans dommage pour l’appareil que pour ses occupants qui s’en sont tirés avec quelques ecchymoses pour certains, les autres étant quasiment indemnes.

Le cadavre de l’unique passager qui avait préféré s’échapper de l’appareil en détresse, gisait dans la broussaille.

Congo-tronçon ferroviaire : plus de 600 milliards de FCFA investis pour les travaux

L’accord a été signé par le président directeur général (PDG) de Sapro Mayoko SA, Paul Obambi, et le PDG de Thelo DB, Ronny Ntouli.

 

Le groupe congolais SAPRO Mayoko et Thelo DB Proprietary Limited, basée en Afrique du Sud, ont signé vendredi à Brazzaville un accord de plus de 600 milliards de FCFA pour la construction d’un tronçon ferroviaire de 412 km pour l’évacuation du fer dans le sud-ouest du Congo.

L’accord a été signé par le président directeur général (PDG) de Sapro Mayoko SA, Paul Obambi, et le PDG de Thelo DB, Ronny Ntouli.

Les deux PDG se sont félicités de la signature de cet accord qui va « booster » les activités de Sapro Mayoko qui exploite le gisement de fer de Mayoko dans le sud-ouest du Congo.

Outre la construction du nouveau tronçon ferroviaire de 412 km partant de Mayoko au futur port minéralier de Pointe-Noire, une partie de ce financement servira à la réhabilitation de l’ancien tronçon ferroviaire de 182 km de Mayoko au Port autonome de Pointe-Noire (PAPN).

Du fait de nombreux déraillements, cet ancien tronçon ferroviaire rend difficile l’acheminement du fer de Mayoko jusqu’au PAPN. Les travaux de construction du nouveau tronçon vont durer cinq ans et permettront d’évacuer 12 millions de tonnes de fer par an.

SAPRO Mayoko SA est l’unique exploitation de mines de fer du Congo à Mayoko, près de la frontière avec le Gabon.

Il a acquis le gisement de fer de Mayoko en 2016 auprès de la société minière sud-africaine, Exxaro DMC, avec une production initiale de trois millions de tonnes de fer par an. La société congolaise a un objectif de production à long terme de 150 millions de tonnes par an.

Congo-législative : l’idée d’une union de l’opposition progresse

Cette union serait peut-être la seule façon de résister au parti au pouvoir de Denis Sassou-Nguesso, président de la République.

 

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) répond favorablement à la proposition d’unité lancée par Clothaire Moussa, le président du CAR, le Comité d’action pour le renouveau. Cette union est la seule façon de résister au parti au pouvoir de Denis Sassou-Nguesso, estime le premier secrétaire de l’UPADS, Pascal Tsaty-Mabiala.

« Cela a toujours été mon idée, ce rassemblement de toute l’opposition congolaise. Il y a quoi? Cinq-six ans… Nous nous sommes rassemblés de manière très forte pour défendre le changement de la Constitution en 2015. Et c’est peut-être la première fois que nous avons constitué la meilleure opposition face au président Sassou-Nguesso. Nous avons gardé cette unité jusqu’à l’élection présidentielle de 2016, que nous avons perdue, malheureusement, mais nous sommes allés unis dans la diversité. », affirme Pascal Tsaty-Mabiala, premier secrétaire de l’UPADS.

Congo : le FMI annonce une mission d’évaluation

L’administrateur du Fonds monétaire international (FMI) pour la région d’Afrique, Aivo Andrianarivelo, a annoncé jeudi à Brazzaville, une mission d’évaluation de la situation globale en République du Congo.

 

L’agenda de la mission du FMI dans la capitale congolaise prévoit des échanges du 3 au 8 juillet avec les plus hautes autorités du pays.

« La prochaine étape est une évaluation par le staff de la situation globale du pays. En réalité, les relations ne se limitent pas au déblocage des fonds. Les relations entre le FMI et ses membres, c’est aussi l’accompagnement, l’assistance technique et l’amélioration du renforcement des capacités », a déclaré M. Andrianarivelo, à l’issue d’un échange avec le Premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso.

« Il y aura une mission du staff après pour évaluer le pays. Et, si les conditions sont réunies, on parlera de la suite. En clair, le FMI est ensemble avec ses 190 pays membres ; et nous en tant qu’administrateur nous nous battons à côté de ces pays », a-t-il ajouté.

Le Congo a signé en juillet 2019 un accord triennal de coopération économique avec le FMI.

Selon M. Andrianarivelo, la pandémie de COVID-19 n’a pas permis à l’équipe du fonds d’effectuer des missions au Congo.

« Maintenant, les choses se sont améliorées du côté de la pandémie et nous sommes venus voir le Congo », a-t-il expliqué à la presse. « Nous sommes là pour écouter les autorités du pays, les accompagner et les encourager. Le chemin n’est pas facile, il est difficile. C’est là où on doit reconnaître de vrais leaders. Vous avez de vrais leaders et nos échanges avec eux ont été fructueux », a indiqué M. Andrianarivelo.

Le Congo est appelé à rendre soutenable sa dette publique estimée, selon le gouvernement, à 6.000 milliards de francs CFA soit 98% du produit intérieur brut (PIB).

Congo-Corée du Sud : vers un nouveau partenariat

Le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Ham Sang Wook, a fait part, le 7 juillet à Brazzaville, de la volonté de son pays de collaborer avec le Congo dans les domaines liés aux ressources naturelles.

 

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a eu un échange avec le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Ham Sang Wook. La rencontre a eu lieu mercredi 7 juillet 2021 à Brazzaville. A l’issue de cet échange, Ham Sang Wook a exprimé la volonté de son pays à collaborer avec le Congo dans les domaines liés aux ressources naturelles.

Notons que l’énergie, l’eau et les ressources forestières font partie des secteurs auxquels la Corée du Sud entend approfondir la coopération avec le Congo.  Fort de leurs expériences, en matière de technologie, les compagnies coréennes aimeraient prêter main forte au Congo.

« Nous nous sommes rendu compte qu’il y a beaucoup de domaines dans lesquels nous pouvons développer notre coopération bilatérale ; si nous arrivons à collaborer dans ces domaines, nous mettrons assurément en place une bonne synergie pour les deux pays », a déclaré le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, chargé des affaires multilatérales et mondiales, Ham Sang Wook.

Les discussions plus approfondies concernant ce nouveau partenariat entre les deux pays s’ouvriront certainement très bientôt.

Congo : un émissaire angolais chez Sassou N’Guesso

Antonio Tete, ministre angolais des Relations extérieures a été reçu par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso le 6 juillet 2021 à Brazzaville.

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu le 6 juillet à Brazzaville le ministre angolais des Relations extérieures, Antonio Tete. Celui-ci état porteur d’un message du président angolais João Lourenço.

Ce message témoigne l’excellence des relations de coopération qui existent entre les deux Etats et ravive les liens d’amitié entre les deux dirigeants qui jouent un rôle important dans la sous-région.

« Dans nos esprits, nous ne pouvons pas dissocier les deux pays, encore moins leurs chefs d’Etat, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et João Lourenço, qui dirige actuellement la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) », a indiqué Antonio Tete.

Notons que le ministre angolais des relations extérieures a souligné que les deux présidents restent préoccupés par la situation sociopolitique qui prévaut en République centrafricaine.

Congo : sortie de la Commission pour la transparence dans la gestion des finances

Cette Commission a été créée il y a neuf mois et ses onze membres, dont deux venants de la société civile ou deux autres désignés par la presse.

 

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne depuis quelques jours au Congo-Brazzaville, un pays à qui il a souvent demandé plus de transparence dans la gestion des fonds publics. Les autorités semblent suivre les recommandations en lançant mardi 7 juillet la Commission nationale pour la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques.

Cette Commission a été créée il y a neuf mois et ses onze membres, dont deux venants de la société civile ou deux autres désignés par la presse, ont prêté serment dans la foulée. Pourquoi fait-elle sa première sortie maintenant. Son président Joseph Mana Fouafoua explique : « Notre pays a des problèmes au plan financier. Il y a un budget certes, mais il y a des tensions de trésorerie. Même s’il y a un budget, il y a du mal à le mobiliser parce que les ressources sont rares. Depuis que nous avons été mis en place, nous n’avons rien reçu. C’est pour cela que cela a tardé. Nous nous sommes fait violence parce que nous avons été créés non pas pour être, mais pour faire. Voilà pourquoi nous avons décidé, en tant que patriotes, de faire quelque chose », s’est-il justifié.

La mission de la Commission est de rappeler aux uns et aux autres la norme établie en matière de gestion des finances publiques. « Nous vérifions si les finances mises à la disposition des fonctionnaires (pour gestion) sont mal gérées. S’ils les gèrent mal, nous redressons. Il y a une norme établie. Les finances publiques, on ne les gère pas n’importe comment », a expliqué le président Mana Fouafoua.

La Commission n’a pas pour mission de traduire les contrevenants devant les tribunaux.  Et si ce rôle est dévolu au ministère de la Justice reste à savoir comment agir puisque la commission n’a reçu aucun document pour produire ses rapports.

Congo : le gouvernement intensifie la lutte contre le coronavirus

Le Congo en la date du 2 juillet 2021 avait à son compteur 12.790 cas confirmés avec 11.759 personnes guéries et un nombre de cas actifs qui s’établit à 853.

 

Le gouvernement congolais monte au créneau face à la pandémie de coronavirus. La Coordination nationale de gestion de l’épidémie de nouveau coronavirus en République du Congo a annoncé jeudi une série de mesures pour face à cette maladie. Parmi ces mesures, on note la surveillance nationale des variants.

Ces nouvelles mesures ont été prises du fait de la résurgence des cas traduisant l’apparition d’une troisième, voire d’une quatrième vague dans plusieurs pays du monde et d’Afrique.

Selon la coordination nationale, le nombre des cas confirmés au Congo en date du 2 juillet est de 12.790 pour une moyenne journalière de 20 cas, avec 11.759 personnes guéries et un nombre de cas actifs qui s’établit à 853.

« De manière générale, on observe une baisse du taux de positivité, comparé au mois de mai 2021. Toutefois, cette indication reste limitée au regard du faible taux de dépistage », a-t-elle indiqué dans un communiqué au lendemain de sa réunion.

Notons que les implications épidémiologiques ne sont pas encore déterminées.

Congo-OMS : vers une amélioration de l’accès aux soins de santé de base

L’Organisation mondiale de la santé entend poursuivre son programme d’amélioration de l’accès aux soins de santé de base dans les districts sanitaires.

 

Amélioration de l’accès aux soins de santé de base au niveau des districts sanitaires en République du Congo, c’est une mission de l’ l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette organisation s’engage à poursuivre cette mission. Cette annonce a été faite par directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, Rebecca Moeti Matshidiso, le 6 juin à Brazzaville.

« L’organisation envisage poursuivre son programme défini en vue d’améliorer l’accès aux soins de santé de base au niveau des districts sanitaires au Congo.  Elle compte également appuyer la formation des administrateurs du secteur de la santé, améliorer la capacité de la gestion de la santé publique au niveau des districts et au niveau local pour bénéficier de tous les investissements avec la construction des hôpitaux généraux dans tous les départements du pays », a-t-elle indiqué à l’issue d’un échange avec le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki.

En ce qui concerne le coronavirus, Rebecca Moeti Matshidiso annonce que l’OMS se propose d’appuyer les populations à respecter les mesures barrières (la distanciation, le port du masque, les règles d’hygiène élémentaires) et à se faire vacciner.

Pour le ministre Gilbert Mokoki le Congo attend aussi de « l’OMS l’appui dans le domaine de la formation du personnel administratif et de gestion des structures sanitaires. Nous allons développer cette coopération de mécanisme bilatéral de la commission mixte que nous avons avec le ministère des Affaires étrangères pour dynamiser la coopération avec l’OMS. »

Congo : plus de 63 milliards FCFA alloués au gouvernement

En attendant l’adoption du budget rectificatif qui prend en compte les nouveaux ministères, une somme de 63,06 milliards de francs CFA a été allouée au gouvernement pour fonctionner.

 

Le parlement va ouvrir le 15 juillet sa session administrative et devrait examiner en urgence le projet de budget rectificatif pour donner les moyens au gouvernement. Mais en attendant, une cagnotte de plus de 63 milliards est à répartir entre les différents ministères pour faire face aux dépenses de biens et services.

Selon le décret 25-2021, la Primature recevra 1 milliard sur les 3,8 prévus dans le budget normal. Mais, la plus grosse allocation d’urgence revient au ministère des Finances qui va encaisser plus de 9,9 milliards sur les 9,9 prévus, soit la totalité de la somme. C’est le cas également du ministère de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé qui recevra 500 millions sur les 500 prévus.

Bénéficient également à 100% de ces crédits d’urgence, les ministères de la Sécurité publique 8,8 milliards, celui des Affaires étrangères 8,01 milliards, de la Santé et population 6,9 milliards, de l’Administration du territoire 4,1 milliards, de la Jeunesse et sports à 1,3 milliard, du Contrôle d’Etat, à 500 millions, ou celui du Tourisme et loisirs à 493 millions de francs CFA.

De nombreux ministères seront servis à environ 50% des crédits prévus dans le budget normal. Il s’agit entre autres des ministères de la Communication, de l’Économie forestière, de l’Énergie et de l’hydraulique, ou des PME, qui recevront chacun 250 millions de francs CFA.

En attendant la normalisation, beaucoup de ministères devront attendre pour rentrer pleinement dans leurs fonds. La Défense nationale, par exemple, recevra 250 millions sur plus de 105 milliards inscrits cette année. Même le ministère de la Justice ne percevra que 100 millions sur les trois (3) milliards qui sont prévus. Le ministère de la Culture prendra 150 millions sur les 494 prévus.

Ainsi, sur les 180 milliards inscrits au titre des dépenses des biens et services dans le budget à adopter, une ouverture de 63 milliards de francs CFA a été faite pour ne pas asphyxier l’Etat et permettre au gouvernement d’aller rapidement sur les dossiers urgents.

Congo : reprise des discussions avec le FMI

Les négociations entre la République du Congo et le Fonds monétaire international (FMI) viennent d’être relancées lundi 05 juillet 2021.

 

Une mission du Fonds monétaire international est l’arrivée à Brazzaville le week-end. L’annonce a été faite par le gouvernement congolais. Les discussions ont été entamées lundi entre le gouvernement et l’institution de Bretton Woods s’inscrivent dans le cadre de l’engagement pris par les autorités congolaises à poursuivre les réformes enclenchées en vue de rétablir les grands équilibres macro-économiques. La mission échangera tour à tour avec les ministres de l’Economie, des Finances, de la Coopération internationale, ainsi que celui de l’Aménagement du territoire, avent de s’achever par une rencontre avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

« Il est nécessaire de poursuivre les négociations avec le FMi. A cet égard, nous devons commencer à envoyer des signaux forts à nos partenaires et créanciers, notamment en matière d’amélioration de la gouvernance d’une part et en prenant des engagements pour une stricte application du programme qui résultera des négociations avec le FMI, d’autre part », avait insisté, le 21 juin, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, lors de la présentation du programme d’action du gouvernement devant le Parlement.

Les discussions portent sur des sujets tels que la gestion de la dette que les partenaires souhaitent soutenable ; les réformes des finances de l’Etat à travers l’optimisation des recettes et des dépenses ; l’amélioration de la gouvernance à travers la structure de lutte contre la corruption et l’investissement dans le social. C’est du moins ce qu’a affirmé une source de la représentation u FMI au Congo.

Congo-Matériels électroniques : vers le respect des normes

Le sujet était au centre des échanges des experts du Comité électrotechnique national (CEN) se réunis à Brazzaville le 30 juin 2021.

 

Les experts du CEN au cours de leur rencontre se sont engagés à militer en faveur des normes sur les équipements électrotechniques, dans un pays où les matériels commercialisés échappent à tout contrôle.

Il le dire, le Comité électrotechnique national (CEN), groupement d’experts, a pour mission de s’assurer que les équipements électriques et électroniques destinés à l’usage au Congo soient de qualité, sans risque pour les consommateurs.

Selon Jean Jacques Ngoko Mouyabi, directeur général de l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité (Aconoq), le CEN est un comité stratégique, qui aide à identifier des secteurs d’intérêt pour le pays, à formuler des observations à la Commission électrotechnique internationale (IEC) et des besoins de formation des groupes d’experts spécialisés en électrotechnique, y compris à inciter des industries locales à s’engager dans les activités d’élaboration des normes IEC.

Les membres du CEN (créé en 2016 au Congo) ont mis en place un bureau exécutif, pour ainsi exprimer leur volonté de participer à l’édification d’un système national de normalisation et de gestion d’éfficace qualité. Le présidium du CEN est composé de : Renald Ludovic Thierry Goma (président); Gildas Mfouo (Vice-président) et Jean Jacques Ngoko Mouyabi (secrétaire général).

Congo : les changements climatiques ont un impact sur les ressources en eau

Deux organismes ont adopté l’étude sur les impacts des mutations climatiques des ressources en eau en République Congo.

 

Le Partenariat national de l’eau (PNE) du Congo et le Global Water Partership (Gwp) ont validé, le 30 juin à Brazzaville, l’étude sur les impacts des changements climatiques sur les ressources en eau. Cette étude a été validée selon une perspective genre et identification des bassins versants vulnérables en République du Congo.

L’étude a été financée par le Global Water Partership Afrique centrale. Au cours de la présentation de cette dernière, il a été notifié dans les secteurs géographiques bien ciblés : la modification des lits de fleuve, l’augmentation des bancs de sable, difficultés de navigation des bateaux, érosion des zones littorales, inondations et ensablements des villages littoraux, inondations et destruction des points d’eau, détérioration des terres cultivables.

Plusieurs données sur la gestion des eaux usées et des excrétas dans les villages inondés ont aussi été présentées. L’usage de l’eau contaminée et les mauvaises conditions sanitaires des communautés entraînent une vulnérabilité aux maladies d’origine hydrique telles que la diarrhée, le choléra et la fièvre typhoïde. Cela peut engendrer des coûts humains et économiques importants et potentiellement affecter la paix et la sécurité.

Ladite étude suggère aussi l’impérieuse nécessité de former des techniciens, chercheurs et cadres supérieurs congolais dans l’option des changements climatiques, la gestion des vulnérabilités des bassins versants et une prise en compte de la vulnérabilité des femmes face aux bouleversements écologiques.

Au regard de ces bouleversements dangereux, le président du PNE du Congo, Didas Amboulou, rappelle que : « la décision des ministres africains de l’Eau sur les perspectives d’investissement dans le secteur de l’eau en Afrique, l’unité de coordination africaine du Gwp et ses partenaires ont élaboré le programme africain d’investissement (Aip) pour accélérer la préparation d’investissements résilients au climat dans le secteur de l’eau en Afrique ».

Le programme africain d’investissement a pour objectif de transformer et d’améliorer les perspectives d’investissement pour la sécurité de l’eau et l’assainissement durable pour une société prospère, pacifique et équitable.

Congo : une mission du FMI séjourne à Brazzaville

Arrivée en République le 03 juillet dernier, la délégation du Fonds monétaire international (FMI) est en visite de travail jusqu’au 08 juillet 2021.

 

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne à Brazzaville. Celle-ci est conduite par son administrateur désigné pour le Congo. Au cours de son séjour dans la capitale congolaise, elle devra avoir une rencontre avec le Premier ministre le 8 juillet. Elle va aussi avoir des échanges avec les ministres de l’Economie, des Finances, de la Coopération internationale, ainsi que celui de l’Aménagement du territoire.

La dernière revue du FMI au Congo date du 21 février 2021 à l’issue de laquelle l’agence financière onusienne avait constaté que des progrès significatifs ont été accomplis dans les discussions avec les autorités congolaises sur les politiques économiques et financières qui pourraient faciliter la conclusion de la première revue de l’accord de la Facilité élargie de crédit.

Rappelons que le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, au cours de la présentation le 21 juin de son programme gouvernemental, avait relevé la nécessité pour le Congo de relancer les discussions avec le FMI dans le but de négocier le rétablissement des équilibres macroéconomiques.

Congo-indépendance : les Etats-Unis réaffirment leur soutien

A l’occasion de la célébration, le 1er juillet à Brazzaville, du 245ème anniversaire de l’indépendance de la République du Congo.

 

En dépit de la pandémie de Covid-19 ayant causé tant de pertes en vies humaines à toutes les nations du monde, le gouvernement américain entend poursuivre ses engagements d’aider le Congo  dans le cadre de l’amélioration du bien-être de ses  populations et le soutien de ses efforts dans divers domaines.

A l’occasion de la célébration, le 1er juillet à Brazzaville, du 245ème anniversaire de l’indépendance de son pays, la chargée d’Affaires à l’Ambassade des Etats Unis au Congo, Ellen B. Thorburn a rappelé les différentes actions menées durant les moments fort de  la crise sanitaire due au Covid-19.

« Malgré tous ces défis, Covid-19 inclus, nous avons pu accomplir beaucoup de choses cette année. Entre autres, je suis très fière du soutien financier du gouvernement américain au programme argent contre nourriture qui a permis d’aider les personnes les plus touchées par la pandémie », a-t-elle indiqué.

Dans le cadre de l’appui de son pays à la République du Congo, le gouvernement américain a également financé le programme de cantines scolaires qui a nourri, pendant cette année scolaire, 75 mille écoliers permettant ainsi à plusieurs enfants issus des familles démunies de poursuivre leurs  études.

Aussi, a poursuivi la chargée d’Affaires, son gouvernement a permis, courant cette année, le lancement d’un projet de grande envergure d’expansion du tourisme au parc national de Nouabalé-Ndoki. « Ce projet créera des emplois, favorisera la formation aux métiers du tourisme et redynamisera l’économie locale pour le bien -être des communautés locales », a rappelé Ellen Thorburn.

Par ailleurs, en vue d’accompagner le gouvernement congolais dans le processus de réconciliation dans le Pool, le gouvernement américain a construit et réhabilité, à travers son agence de développement USAID, les habitations et les points d’eau pour les personnes ayant regagné ce département meurtris par des conflits armés.

Pour soutenir les efforts du Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants, un accord d’un montant de 1,2 millions de dollars a été récemment signé entre l’Ambassade des Etats-Unis et cette institution. Ce financement vise à soutenir les efforts de relèvements économiques des populations affectées par les conflits armés dans le Pool.

La chargée d’Affaires a salué les efforts du Congo dans la lutte contre la traite des personnes pour laquelle le pays est passé au niveau 2 du rapport sur la traite des personnes. En outre,  Ellen Thorburn a précisé que la volonté du président congolais, Denis Sassou N’Guesso rejoint celle de son homologue américain, Joe Biden à apporter une réponse durable au problème du changement climatique.

Alors que la pandémie de Covid-19 continue de battre son plein avec l’apparition des variants, la chargée d’Affaires a invité les Congolais à se faire vacciner.  « Je vous exhorte à vous faire vacciner dès que possible. Plus nous serons tous vaccinés, mieux ce sera pour nous tous une manière  de  repartir  plus vite à la vie normale », a-t-elle lancé.

Congo : les artistes peintres font face à la crise économique

De nombreux artistes congolais disent peiner à écouler leurs tableaux en raison de la double crise économique et sanitaire que traverse le pays.

 

Alors que l’école de peinture de Poto-Poto à Brazzaville célèbre ses 70 ans, les artistes, eux, peinent à écouler leurs tableaux en raison de la double crise économique et sanitaire. Ils n’ont pas de subvention. Les dirigeants de l’établissement ambitionnent de créer une galerie virtuelle pour leur ouvrir plus de portes.

Vieille bâtisse en forme d’obélisque recouverte de tôles qui ont remplacé la paille et les tuiles, l’école de peinture de Poto-Poto est un fleuron de la culture congolaise. Pourtant, les œuvres et tableaux proposés à la vente peinent à trouver un marché.

« L’artiste vit toujours de la vente de ses œuvres, mais depuis la crise du pétrole (à partir de 2014), on a de multiples difficultés. À cela il faut ajouter le coronavirus. C’est comme si la crise du pétrole est venue nous tuer et le coronavirus est venu nous enterrer. On ne vend plus. Il faut avoir un nom pour qu’on te demande de faire ceci ou cela. S’il faut attendre sur place, c’est vraiment difficile », se plaint Jacques Iloki, vice-président de l’Association des peintres.

Des toilées prisées à l’étranger

En 70 ans l’établissement a formé de milliers d’artistes. Certains d’entre eux ont préféré s’installer à l’étranger. C’est bien à l’étranger que les œuvres sont mieux appréciées et vendues, selon les explications de Maître Adam Opou. « C’est maintenant que le Congolais lambda commence à avoir le goût d’avoir une toile chez soi. Sinon ce sont les étrangers qui achètent. Le Congolais c’est quand il s’agit des mariages. Comme on a une cuisine pleine de marmites et des assiettes, on est obligés de créer. Il faut avoir une toile, si c’est pas ça, rien », affirme-t-il.

Cyrille Bokotaka évolue dans cette école depuis 40 ans. Il estime que les nouveaux élèves n’ont pas la même vision que les premiers. « Quand nous sommes arrivés dans les années 1980, on voulait juste avoir un métier. On ne savait pas qu’il y avait des ventes et des voyages. Les élèves d’aujourd’hui savent qu’il y a du succès dans la peinture. Ils viennent pour chercher des débouchés et sortir du pays », explique-t-il.

Un financement de l’État qui ne parvient pas jusqu’à l’école

Cyrille Bokotaka ne comprend pas pourquoi une subvention annuelle de 20 millions de francs CFA accordée par l’État n’atterrit jamais dans la tirelire de l’école. « C’est notre propriété, notre bijou. Quand je parle de propriété, c’est pour le Congo. Ce n’est pas le privé ici, ce n’est pas pour un individu. La chose est pour l’État », tempête-t-il.

Grâce à un financement de l’Unesco il va être monté une galerie virtuelle. Parfait Mbon est directeur de l’école. « Aujourd’hui le marché devient tellement étroit. Pour permettre aux artistes de vendre à distance, il faut mettre en place cette galerie virtuelle. C’est une bonne initiative », se félicite M. Mbon

À l’école de peinture de Poto-Poto, on peut trouver des toiles à 50 000 francs CFA. Les tableaux les plus chers reviennent à 3,5 millions de francs CFA.

Congo-Retraite : Pascal Tsaty Mabiala demande la réforme du système

C’était au cours d’une conférence de presse que le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) s’est exprimé.

 

On ne l’avait pas entendu depuis le présidentielle de mars dernier, qu’il a d’ailleurs boycotté. Le chef de file de l’opposition congolaise et premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Pascal Tsaty Mabiala, s’est exprimé mercredi 30 juin 2021. Il  demande au gouvernement de reformer le système des retraites.

Ce mercredi au cours d’une conférence de presse, le premier secrétaire de l’UPADS a estimé que le système des retraites est défaillant, basé sur un vieux mécanisme.

« Le gouvernement a tort de croire que ce problème n’est que budgétaire, déplore Pascal Tsaty Mabiala. En vérité, il faut réformer notre système de retraite qui ne s’appuie que sur le vieux mécanisme fondé sur la solidarité et qui ne fonctionne normalement qu’en temps de plein emploi ou lorsque l’Etat providence assure la couverture des déficits par le biais des subventions », a-t-il dit.

« De surcroit, pourquoi cette aberration d’avoir créé et maintenu, voilà 32 ans, un établissement public dénommé la Caisse nationale de retraite des fonctionnaires (CRF) pour gérer les pensions de retraite ? interroge le chef de file de l’opposition. Ce qui n’était qu’une direction au sein du ministère des finances est devenu un mammouth avec de lourdes charges de fonctionnement qui creusent le déficit de la CRF. Une réforme est nécessaire pour relancer cet établissement et lui garantir une pérennité fonctionnelle », a-t-il poursuivi.

Congo : le Venezuela entend offrir des formations en énergie et du pétrole

C’est ce qui ressort de l’échange entre l’ambassadeur du Venezuela au Congo, Anibal José Manquez Munoz et le ministre de la Coopération internationale Denis Christel Sassou Ngueso.

 

Le Venezuela entend ouvrir les portes de ses universités aux étudiants congolais et offrir des formations dans les domaines de l’énergie et du pétrole, à travers la création d’une faculté spécialisée, au sein de l’université Denis Sassou-N ’Guesso.

L’ambition de renforcer la coopération entre les deux pays, dans les domaines de l’éduction et de la culture a été exprimée au cours d’un échange, tenu le 29 juin, entre l’ambassadeur du Venezuela au Congo, Anibal José Manquez Munoz et le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé Denis Christel Sassou Ngueso.

Le programme de bourses d’études couvre principalement le domaine de la médecine. Cependant, l’on s’attend à ce que les cursus prennent aussi en compte d’autres filières d’études en matière d’économie, des mines et de la culture.

Par ailleurs, l’ambassadeur vénézuélien a émis le vœu de travailler davantage pour raffermir les liens entre le Venezuela et le Congo sur le plan culturel, notamment en apportant son appui au projet de création de la cinémathèque du Congo.

Selon le diplomate, le fait qu’une bonne partie de la population de son pays soit afro-vénézuélienne montre le rattachement du Venezuela à l’Afrique en général et au Congo en particulier. Par conséquent, le Venezuela veut donc consolider sa coopération avec le Congo par l’entremise de la réalisation des projets communs dans le cadre de la coopération sud-sud.

Congo-Ecole de peinture de Poto-poto : 70 ans ça se fête

L’école de peinture de Poto-Poto, fondée en 1951 par le Français Pierre Lods, a bouclé samedi 26 juin une série d’événements marquant son anniversaire.

 

Projection de films, expositions et ateliers… L’école de peinture de Poto-Poto, la toute première de Brazzaville, fondée en 1951 par le Français Pierre Lods, a bouclé samedi 26 juin une série d’événements marquant son 70e anniversaire. Cet établissement n’a pas été épargné par la pandémie de Covid-19.

Bâtie au pied d’un baobab, l’école de peinture de Poto-Poto est bordée par d’autres arbres qui protègent l’édifice tel un nid d’oiseau. Vue de près comme de loin, elle a la forme d’un obélisque.

« J’avais 20 ans (quand je suis arrivé ici). Les jeunes ne s’intéressaient pas à la peinture. Il y avait moi, Mpà, Ngampio et Dimi », témoigne Cyrille Bokotaka, l’un des anciens de cette école qui y évolue depuis 40 ans.

Plusieurs milliers d’artistes formés

En 70 ans, l’école a formé plusieurs milliers d’artistes qui ont fait et font de grandes œuvres. L’école compte parmi ses anciens des peintres de réputation internationale comme Marcel Gotène, François Thango, François Iloki, Philippe Ouassa, Jacques Zigoma, André M’Bon ou encore Michel Hengo. Certains se sont installés à l’étranger.

« Au début c’était le Mickey, le petit personnage est né ici. Il est présent dans toute la diaspora africaine. On continue de le reproduire de façon moderne maintenant », affirme Jacques Iloki, le vice-président de l’association des artistes.

Galerie virtuelle

La pandémie de Covid-19 n’a pas épargné l’école de peinture de Poto-Poto, fondée en 1951 par Pierre Lods. « Le coronavirus a fini avec nous et aujourd’hui il n’y a pas de recettes. Il n’y a rien », se plaint Maître Adam Opou, désespéré.

Heureusement, Parfait Mbon, le directeur de l’école, commence à recevoir une subvention de 15 000 dollars accordée par l’Unesco. Il doit mettre en place une galerie virtuelle pour permettre aux artistes de vendre leurs œuvres dans le monde entier.

Congo-Covid-19 : au moins 100 000 doses de vaccin pourraient être jetés

Depuis le lancement de la campagne de vaccination contre le coronavirus le 24 avril 2021, les congolais sont restés méfiants.

 

La méfiance des congolais à l’égard des vaccins contre le coronavirus pourrait entraîner la perte d’au moins 100 000 doses. Il faut dire que les vaccins ont tous une date de péremption donc ne peuvent être utilisés après celle-ci. On s’achemine droit vers la date de péremption.

La campagne de vaccination lancée le 24 avril 2021, à Brazzaville par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, est loin d’être le succès espéré. Plusieurs raisons expliquent cet état des choses notamment l’hésitation de la population vis-à-vis des vaccins, qui est aussi la conséquence de la désinformation ; le sentiment relativement répandu qu’il n’y a aucune urgence à se faire vacciner, d’une part en raison de la faible circulation du virus au Congo donc du risque sanitaire limité et de l’autre, faute de mesures incitatives ; beaucoup ne voient aucun intérêt à se faire vacciner…

Les autorités multiplient alors les communications pour éviter tout au moins limiter les dégâts. Elles rappellent l’importance de la vaccination pour permettre une immunité collective et ainsi enrayer la pandémie.

Rappelons qu’en République du Congo, le nombre de cas confirmés au 07 juin 2021 s’élève à 12 121 pour 160 décès, soit un taux de létalité de 1,3%.