Congo-diplomatie : décès d’un ambassadeur au Japon

Affecté en juin 2017 comme ambassadeur du Congo au Japon, Félix Ngoma est décédé à Tokyo des suites d’une courte maladie.

 

Décédé le 13 juin dernier, à Tokyo, suite à une courte maladie. La dépouille de Félix Ngoma en partance du Japon par vol régulier est arrivée ce samedi 26 juin à Brazzaville.

En poste depuis 2017, Félix Ngoma a représenté le Congo au Japon. Il aura été de tous les dossiers d’avancement de la coopération entre les deux pays. Durant son exercice, il a rempli sa mission, à savoir, développer les relations bilatérales entre le Congo et le Japon, pays avec lequel, en appui des institutions de coopération technique pour l’assistance multiforme, le Congo a établi des relations diplomatiques en 1960.

En 2018, le centre d’appui à la pêche artisanale de Pointe-Noire a été construit pour améliorer la qualité des produits marins. Dans le domaine de la coopération au développement des ressources humaines, de nombreux étudiants congolais ont été formés au Japon.

C’est sous son mandat que s’est tenue, du 28 au 30 août 2019, la Conférence internationale sur le développement de l’Afrique de Tokyo, une conférence organisée à l’initiative du gouvernement japonais conjointement avec les Nations unies, le Programme des Nations unies pour le développement, la Commission de l’Union africaine et la Banque mondiale.

Sa mort est une perte pour la République du Congo.

 

Congo : les invalidés de Mpila réclament leur indemnité

Ils réclament le paiement de leur rente viagère de 220 000 FCFA par personne, qui n’est plus versée depuis le début de l’année.

 

Les invalidés de Mpila entament ce lundi 28 juin leur deuxième semaine de sit-in devant le ministère des Finances. Les sont au moins 115 personnes, devenues invalides en 2012 après qu’un entrepôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise ait explosé dans leur quartier. Ces personnes réclament le paiement de leur rente viagère de 220 000 FCFA par personne. Une somme qu’ils n’ont perçu depuis le début de l’année.

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso avait promis de dialoguer récemment pour régler les conflits sociaux. Pour les manifestants, jusqu’ici, le ministère des Finances n’est pas encore entré en contact avec eux.

Rappelons qu’en 2012, un dépôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise explose dans le quartier Mpila à Brazzaville.

Genre : la relation se renforce entre le Congo et les nations Unies

La secrétaire exécutive du Conseil consultatif de la femme, Antoinette Kebi, s’est entretenue le 24 juin avec une délégation des Nations unies au Congo, conduite par la cheffe de bureau du coordonnateur résident, Joanne Pindera.

 

Cette réunion de prise de contact a été une occasion pour cette délégation d’informer la partie congolaise de la mise en place d’une plate-forme onusienne de coordination des différentes actions menées par l’ensemble des agences du système des Nations unies au Congo sur les questions du genre. Ce, conformément au Plan national de développement. Joanne Pindera a aussi annoncé à son interlocutrice que la représentation du système des Nations unies s’est dotée d’un point focal sur la question spécifique du genre au Congo.

Se félicitant de cette visite, la secrétaire exécutive du Conseil consultatif de la femme a présenté à ses hôtes le cadre juridique de cette institution constitutionnelle, notamment la loi organique n° 14-2018 du 15 mars 2018. En effet, selon l’article 232 de la Constitution, cette institution a pour missions d’émettre des avis au président de la République sur les questions liées à la condition de la femme ; et de faire des suggestions au gouvernement en matière de promotion et d’intégration de la femme au développement.

Antoinette Kebi a également informé la représentation nationale des Nations unies de l’élaboration par le Secrétariat exécutif permanent d’un plan d’action pour l’année en cours. Le but étant de cadrer son fonctionnement. Un plan d’action qui ne pourrait être exécuté sans l’appui du gouvernement et ou des partenaires au développement, au regard de la conjoncture économique difficile et la pandémie à coronavirus.

Remettant officiellement une copie du plan d’action 2021 à la cheffe de délégation, la secrétaire exécutive a souhaité que cette rencontre ne puisse pas être la dernière.

Congo : dernier hommage rendu au général Joseph Niombella Mambula

L’officier supérieur des Forces armées congolaises (FAC) à la retraite a eu des honneurs religieux de ses frères de l’arme le 23 juin 2021.

 

Par la suite, les hauts officiers du commandement des FAC, des membres du gouvernement et les membres de sa famille se sont inclinés, tour à tour, devant la dépouille du général Joseph Niombella Mambula. L’hymne de Saint-Cyr a été entonné par les militaires parce que l’officier supérieur fut parmi les premières promotions d’élèves congolais finalistes à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM Saint-Cyr).

Le général Joseph Niombella Mambula est né le 09 décembre 1943 à Mossaka, dans le département de la Cuvette. Fils de Niombella Martin et de Saholamoyi Emilie, il s’est intéressé au métier des armes et, est engagé le 21 septembre 1963 dans l’armée populaire nationale. Il a commencé sa carrière au premier bataillon congolais pour le compte de l’unité marine.

Au terme des études supérieures en France et en Russie, il était affecté au premier groupe d’artillerie en qualité d’officier adjoint et prend ses fonctions le 2 mai 1968. Le 1er août 1968, il est nommé chef de corps du 1er groupe d’artillerie tout en bénéficiant son avancement au grade de lieutenant par décret n°068 / 197 du 18 juillet 1968.

En 1972, il est devenu capitaine. En 1969, il est nommé directeur à Mantsimou cumulativement avec ses fonctions de chef de corps du 1ergroupe d’artillerie. En 1973, il est détaché auprès du ministre des Travaux publics et de l’Aviation civile en qualité de responsable permanent de l’organisation de la sécurité du port de Pointe-Noire.

Le général Joseph Niombella Mambula était promu au grade de général de brigade en août 1993 par le président Pascal Lissouba. Durant sa vie, il s’est consacré à l’écosystème à travers l’association des ressortissants du monde d’eau (Arem’Eau).

Congo : l’UE promet 5 millions d’euros pour la police

L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula, l’a annoncé le 23 juin à Brazzaville.

 

L’Union européenne promet 5 millions d’euro pour appuyer le fonctionnement de la police congolaise. L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula l’a fait cette annonce à l’issue d’un échange avec le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso en compagnie de l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau.

Ce financement va s’inscrire dans le cadre d’un projet novateur axé sur la professionnalisation et l’amélioration des méthodes de fonctionnement de la police que la France a aidé à faire éclore.

« Ce projet va permettre à nos forces de police de travailler dans de meilleures conditions, d’améliorer leurs capacités d’intervention et d’être à l’écoute de façon plus professionnelle en ce qui concerne les préoccupations liées à leurs fonctions respectives », a expliqué Denis Christel Sassou Nguesso.

Le chef de la délégation de l’UE a indiqué pour sa part indique que « la police est très importante car elle est un axe fondamental de souveraineté d’un Etat. Il faut des infrastructures adéquates et des formations inscrites dans la durabilité, afin d’améliorer l’action de la police.»

Congo : les USA fait un don de 660 millions FCFA pour le Pool

Cette somme vise à accompagner le gouvernement congolais à stabiliser et sécuriser le département du Pool.

 

La République du Congo et les Etats-Unis viennent de signer un protocole d’accord. C’est qui explique la rencontre entre la Chargée d’Affaires des USA au Congo, Ellen Thoburn et le Ministre, Haut-Commissaire à la Réinsertion des Ex-Combattants, Euloge Landry Kolelas. La rencontre a eu lieu dans la capitale congolaise, Brazzaville mardi 22 juin 2021.

Le document paraphé par les deux personnalités porte sur un accord de don du gouvernement Américain de 1,2 millions de dollars soit environ 660 millions de francs FCA. Cette somme est destinée à soutenir les activités de réinsertion dans le Département du Pool. Le premier volet porte sur les districts de Mayama et Kindamba.

« La paix et la sécurité permettent à chacun de rechercher le bonheur, la justice et des moyens de subsistance. La paix et la sécurité permettent aux entreprises de se créer, de se développer et de prospérer. La paix et la sécurité permettent à la prochaine génération de dirigeants d’obtenir une éducation. La paix et la sécurité permettent à ceux qui sont malades de se faire soigner. La paix et la sécurité mènent au dialogue, à la collaboration et à une compréhension commune du progrès. », a relevé Ellen Thoburn

Notons qu’on il s’agit pour les États-Unis d’Amérique, d’accompagner les efforts du gouvernement congolais à promouvoir la paix et la réconciliation, la résilience communautaire, la sécurité alimentaire dans le département du Pool.

Congo : vers la règlementation du droit de grève

C’est ce qui ressort du discours du Premier ministre Anatole Collinet Makosso devant l’Assemblée nationale.

 

Le gouvernement va soumettre un projet de loi au parlement afin d’éviter que les grèves dans les secteurs de la santé et de l’éducation n’empêchent d’assurer la continuité du secteur public, a indiqué le Premier ministre Anatole Collinet Makosso le 21 juin à Brazzaville, lors de la présentation du programme d’action du gouvernement devant l’assemblée nationale.

« La grève est un droit fondamental garanti par notre Constitution. Cependant, le gouvernement réprouve les grèves qui ne respectent pas l’obligation d’assurer la continuité du service public surtout dans le domaine de la santé. L’exercice du droit de grève n’est pas tolérable lorsqu’il porte atteinte aux droits à la santé, à la vie, à l’éducation des citoyens », a-t-il déclaré.

Il y a quelques jours encore, l’atmosphère dans la capitale était rythmée par les concerts de casseroles : revendication d’intégration, réclamation d’arriérés de pensions, de salaires… Le calme est revenu mais les revendications sociales demeurent. Les agents du Centre hospitalier de Brazzaville qui étaient en grève l’ont suspendue le temps de prendre langue avec le ministre de la Santé et de la Population.

A Dolisie, l’hôpital général est en grève. Par ailleurs, les enseignants volontaires, finalistes des écoles professionnelles d’enseignement font valoir de temps en temps le droit de grève à cause des arriérés impayés.

Selon le Premier ministre, un projet de loi règlementant l’exercice du droit de grève dans les secteurs de la santé et de l’éducation sera soumis au parlement dans les prochains jours. Il faut attendre pour en découvrir les contours et la teneur.

Pour plusieurs syndicats, la seule manière pour le gouvernement de réguler les grèves est d’honorer ses engagements. Du pain sur la planche, pour l’exécutif qui fait face aux effets des crises financière, économique et sanitaire que connait le pays.

Congo-espace maritime : renforcement des synergies

Le sujet a été abordé lors du séminaire portant sur l’Action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales organisé le 21 juin.

 

L’initiative est de l’ambassade de France et la délégation de l’UE au Congo, en partenariat avec les autorités civiles…

Le séminaire était axé sur la lutte contre les activités illégales en mer, ce séminaire de travail a permis d’échanger sur la démarche engagée par le Congo pour sécuriser l’espace maritime et les eaux continentales. Les experts nationaux et régionaux ont éclairé les participants sur les enjeux de sécurité maritime et fluviale, les retombées socioéconomiques ainsi que la préservation des ressources naturelles et de l’environnement marin dans le Golfe de Guinée et le Bassin du fleuve Congo.

« Lors de cette réunion thématique, nous avons mis à la disposition de nos partenaires une série d’informations concernant le plan de la réglementation et le dispositif juridique qui est déjà en place au Congo. L’accompagnement dans le renforcement de nos capacités est nécessaire pour que nos administrations mettent ensemble leurs capacités afin que nous soyons en mesure de répondre aux exigences du gouvernement. L’objectif visé est de créer des conditions d’une bonne exploitation de nos ressources au niveau  de la mer et du fleuve», a indiqué le capitaine de vaisseau René Nganongo, chef d’état-major de la marine nationale, président du groupe interministériel de finalisation du cadre institutionnel (GIMFCI) de l’AEMEC.

Pour lui, les différentes administrations notamment de la pêche, de la marine marchande, des hydrocarbures ainsi que le ministère de la Défense nationale se doivent de renforcer leurs synergies pour que le milieu marin et fluvial soit sain et stable afin de permettre aux opérateurs économiques et aux populations de travailler en toute sécurité pour le développement du Congo.

« Dans l’Action de l’Etat en mer nous parlons de « mutualisation ». Les moyens dont disposent le Centre régional de sécurité maritime d’Afrique centrale, la pêche et les hydrocarbures peuvent être mis ensemble avec les moyens de la marine nationale pour accomplir ces missions conjointes de sécurisation de notre espace et créer les opportunités de travailler dans un environnement sain », a ajouté le capitaine de vaisseau René Nganongo.

L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, a souligné que le travail du ministère en charge de la Défense nationale peut être soutenu par des transferts à la fois de compétences et budgétaires en mutualisant les efforts menés à bien par la marine. « Nous avons eu de bonnes discussions et un bon diagnostic de la situation dans ses différentes dimensions notamment celles des ressources halieutiques qui nous intéressent beaucoup », a-t-il déclaré.

Pour sa part, François Barateau, ambassadeur de France au Congo a estimé que ces échanges d’informations ont été essentiels pour évaluer ce qui a été fait ainsi que les problèmes restants, et voir comment les parties concernées pourront avancer ensemble.

Congo-coupe Davis : la compétition est lancée

La cérémonie officielle marquant le lancement de la Coupe Davis Groupe Afrique zone  IV aura lieu ce 22 juin 2021.

 

Les différents courts du Complexe sportif la Concorde à Kintélé ont accueilli les premières rencontres de la coupe Davis. La compétition mettra aux prises jusqu’au  28 juin prochain, une dizaine de pays africains, notamment l’Angola, le Botswana, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Namibie, le Nigeria, l’Ouganda, le Sénégal et le Congo.

Même si la lutte pour les deux premières places pour accéder au niveau 3 de la compétition a débuté lundi 21 juin à Brazzaville, la cérémonie officielle marquant le lancement de la Coupe Davis Groupe Afrique zone  IV aura lieu ce 22 juin 2021.

Le Congo s’est incliné devant l’Angola 0-3. Duhamel Franklin Biboussy s’est incliné en deux manches face à  Fernando André (2-6 et 1-6). Brasny Ntomosso n’a pas pu faire mieux devant Zidario Quitomina.  L’Angolais l’a également battu en deux manches (3-6 et 4-6). En double, la paire angolaise composée de  Fernando André et Nicolau Monteiro a dicté sa loi devant  Christ Geovhany Mezenga Lethom et Brasny Ntomosso (6-4 et 6-1). Les Congolais joueront leur deuxième match ce 22 juin face à l’Ouganda.

Dans l’autre court, la  Côte d’Ivoire a confirmé sa bonne forme devant  le Nigeria en l’emportant sur un score de 3-0. Abdoulaziz Bationo a battu le Nigeria Nonso Madueke deux sets à un (5-7, 6-3 et 6-0). Eliakim Coulibaly l’a imité en s’imposant en deux manches face à Uche Oparaoji (6-0  et 6-0). En double, Abdoulaziz Bationo et Eliakim Coulibaly ont offert la victoire finale à la Côte d’Ivoire (7-5 et 6-4) face à Abdul Mumin Babalola et Joseph Imeh Ubon. Le match Cameroun-Sénégal a tenu toutes ses promesses.  Les Camerounais l’ont emporté 2-1. Etienne Teboh a porté la première victoire  du Cameroun en dominant en deux sets Seydina André (6-3 et 7-6).  Blaise Nkwenti Ngwohoh a pris le dessus sur Nicolas Jadoun  (6-4, 6-4). C’est en double que le Sénegal a relevé la tête grâce à la paire Hassimiyou Dieng- Yannick Languina qui a battu  Boriss Kamdem et Lloyd Sergio Watat Njanga deux sets à un (2-6, 6-4 et 6-4).

Dans la dernière rencontre, la Namibie  a dominé le Botswana 3-0. Connor Henry Van  Schalkwyk s’est imposé face à Tsepo Mosarwa en deux manches  (7-5, 6-1). Codie Schalk Van Schalkwyk  a pris le meilleur sur  Tsholofelo Tsiang également en deux  manches (6-3, 6-0). Et puis la paire  Nguvitjita Hinda Daniel Jauss a eu raison de Thato Holmes/ Denzel Seetso 2-1 (2-6, 6-4 et 6-2).

Congo-covid-19 : début de vaccination dans le Niari

Le préfet du département du Niari, Frederick Baron Bouzock, a lancé le 19 juin, la campagne de vaccination contre la covid-19.

 

 

A Dolisie, Frederick Baron Bouzock était le premier à prendre sa dose de Sinopharm après le prélèvement de sa tension artérielle. « Je demande à la population du Niari de se faire vacciner car c’est l’unique moyen qui nous permet de se prévenir de cette pandémie », a-t-il déclaré après son vaccin.

Il faut noter qu’il est interdit d’administrer le vaccin contre la Covid-19 à ceux qui ont des antécédents d’hypertension, de diabète, d’asthme, de toux ainsi qu’aux femmes enceintes ou allaitantes. Il est également interdit de mouiller la partie vaccinée, de prendre avant ou après le vaccin le café ou l’alcool. C’est ce qu’a précisé Joseph Moutou, directeur départemental des soins et de la santé du Niari.

Les sites retenus pour cette campagne à Dolisie sont la préfecture, les grandes endémies, l’hôpital des armées. A Mossendjo, un seul centre est retenu celui de l’hôpital de base. Dans les districts, ce sont les centres de santé intégrés (CSI).

Le premier cas de coronavirus dans le département du Niari avait enregistré le 23 juin 2020. Un chiffre qui a évolué au fur et à mesure. Il a totalisé 50 sur une population de 349.846 tandis que la commune de Dolisie a connu 44 cas sur une population de 126.734.

Congo : Brazzaville demande à la Chine une restructuration de sa dette

Le président congolais Denis Sassou N’Guesso a eu un entretien téléphonique lundi 21 juin 2021, avec son homologue chinois Xi Xiping.

 

L’échange entre les deux hommes d’État a duré une demi-heure. Le président congolais a demandé de restructurer la colossale dette de son pays, jugée insoutenable, qui empêche de reprendre langue avec le Fonds monétaire international (FMI). Ils ont passé en revue la coopération entre Brazzaville et Pékin. Trois membres du gouvernement ont assisté le président Denis Sassou-Nguesso, dont celui des Finances Rigobert Roger Andély.

« Les deux présidents ont évidemment évoqué la question de la dette qui est un obstacle à l’heure actuelle à la conclusion et à la poursuite des bonnes relations avec le FMI. Notre président a posé à son pair la question et en lui faisant une proposition. Depuis 2019, a-t-il dit, le Covid-19, la crise s’est accentuée de notre côté et la dette est devenue encore plus insoutenable. Est-ce qu’il n’est pas temps de faire une deuxième restructuration pour permettre au pays d’avoir un peu plus de ressources pour faire face à ses besoins internes, puis de lever cet obstacle aux bonnes relations avec le FMI ».

Le président chinois a apporté une réponse favorable à la demande de son homologue, selon le ministre Rigobert Roger Andély : « Les deux présidents sont convenus de renvoyer la question du deuxième tour de la restructuration de la dette aux experts chinois et congolais pour pouvoir en fixer les modalités et les conditions », a-t-il affirmé.

En 2019, la Chine avait déjà restructuré la dette du Congo qui lui doit actuellement 1300 milliards de francs CFA sur une dette globale de plus 6000 milliards de francs CFA.

Congo : 1,5 milliard FCFA de subvention pour 40 entreprises

Elles ont été retenues dans le cadre du Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité.

 

Les Micro, petites et moyennes entreprises (MPME) bénéficieront des financements de 10 à 90 millions FCFA et environ 125 millions FCFA pour les chaînes de valeur. Elles ont été retenues dans le cadre du Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité (Padec), financé par la Banque mondiale.

Les entreprises bénéficiaires sont réparties notamment dans les départements de Brazzaville (20), de Pointe-Noire (7), du Pool (1), de la Sangha (1), du Niari (10) et de la Bouenza (1). Celles de la ville capitale ont signé des conventions les 14 et 15 juin 2021, avec l’équipe du Fonds d’appui au développement des PME, un instrument mis en place à cet effet.

Les conventions de financement visent, d’après le Padec, à présenter le cadre juridique le liant avec les micro-entreprises, à faire signer la convention aux MPME bénéficiaires, à favoriser l’appropriation des entreprises bénéficiaires aux procédures d’acquisition (passation des marchés) qui seront utilisées dans le cadre de la mise en œuvre de leur sous- projet.

Le mécanisme de convention de financement permet aussi à la coordination du Padec d’accompagner les entreprises bénéficiaires dans la mise en œuvre des sous-projets, selon les règles de l’art et le respect des procédures d’acquisition en vigueur au sein du Padec. Il est prévu une sensibilisation des entreprises au dispositif d’acquisition des biens, des travaux et des services inscrits dans leur document de plan d’accompagnement budgétisé.

Financé à hauteur de 25 millions de dollars USD par la Banque mondiale, le Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité se propose d’améliorer le climat des affaires ainsi que la compétitivité des micro-entreprises dans les secteurs cibles le long des corridors Brazzaville-Pointe-Noire et Brazzaville- Ouesso, à travers ses deux outils : le concours de plan d’affaires et le Fonds d’appui au développement des PME.

Congo-Drépanocytose : vaccination contre les infections graves

A l’occasion de la journée mondiale de la drépanocytose, le ministère de la santé a lancé une campagne de vaccination contre le pneumocoque et les salmonelles.

 

La République du Congo de concert avec la communauté internationale a commémoré la journée mondiale de la lutte contre la drépanocytose. A cet effet, le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki, a lancé, le 19 juin à Pointe-Noire, la campagne de vaccination gratuite contre le pneumocoque et les salmonelles chez les personnes atteintes de drépanocytose.

Dans la capitale économique, la vaccination se déroule à la polyclinique Marie-Louise-Poto-Djembo, à Siafoumou, dans le cinquième arrondissement, Mongo Mpoukou, et à Brazzaville, au Centre national de référence de la drépanocytose, « Antoinette-Sassou-N’Guesso », situé dans l’enceinte du Centre hospitalier et universitaire (CHU). Ladite campagne va s’étendre sur cinq jours – jusqu’au 23 (NDR) – et ne concerne que les enfants drépanocytaires homozygotes âgés de 2 à 15 ans.

Selon les études réalisées entre 2019 et 2020, par le Centre national de référence de la drépanocytose (CNRDr), un Congolais sur quatre porte le trait drépanocytaire et 1, 5 à 2% des enfants naissent avec la forme majeur encore appelée forme totale de l’anomalie génétique à l’origine de la maladie.

Le CNRDr compte, à ce jour, 17 173 patients porteurs de la forme totale de la maladie, 97 malades hémophiles et 382 patients souffrent d’autres anomalies de globules rouges.

Notons que le ministre a prescrit au programme élargi de vaccination de faire de la polyclinique Marie-Louise-Poto-Djembo un pôle de vaccination contre la covid-19 pour faciliter l’accès aux soins aux patients drépanocytaires très exposés.

Congo-Chine : vers un renforcement de la coopération

Deux mois après son investiture, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso s’entretiendra au téléphone avec son homologue chinois, Xi Jinping lundi prochain à 10 heures.

 

Selon le site en ligne lesechos-congobrazza.com, le président Denis Sassou Nguesso aura un entretien téléphonique avec son homologue Chinois, Xi Jinping lundi 21 juin 2021. Cet entretien téléphonique servira notamment à affirmer les liens entre les deux pays malgré la dette de Congo vis-à-vis de son partenaire la Chine.

L’endettement vis-à-vis de la Chine qui prête à tout-va ces dernières années au Congo est estimé à deux milliards de dollars.

En avril dernier, la Chine, le plus gros créancier de Brazzaville, a annoncé le rééchelonnement des quelque 3,15 milliards dollars de dette congolaise détenus par Pékin (35 % de l’endettement total de Brazzaville, évalué par le FMI à 9 milliards de dollars, soit 90,2 % du PIB du pays). Une bouée certes pour un pays riche en pétrole, mais asphyxié depuis 2014 par la chute du prix du pétrole. Une chute non anticipée et très brutale liée au même moment au ralentissement chinois.

Aux yeux du FMI, la dette est restée lourde et insoutenable atteignant 110 % du PIB, d’où la nécessité pour Pékin et Brazzaville d’aboutir très vite à un accord afin de sortir le pays du bourbier du désespoir.

En 2014, le Congo et la Chine ont célébré le cinquantenaire de leur coopération. C’est pour la renforcer davantage que le président chinois Xi Jinping avait effectué une visite de travail à Brazzaville. Il s’agit de la première visite d’un haut responsable chinois au Congo, un pays où Pékin a beaucoup investi ces dernières années dans les secteurs tels que les routes, les barrages ou encore les hôpitaux.

La coopération sino-congolaise établie en 1964 n’a presque jamais connu de couacs. Au nombre des importants accords conclus entre les deux pays ces dix dernières années, figure l’accord-cadre de partenariat stratégique, assorti d’une enveloppe d’un milliard de dollars. C’est grâce à cet accord que le Congo a réalisé sa première route entre Brazzaville et Pointe-Noire, la capitale économique. Le premier tronçon de cette route, long de 160 kilomètres, qui a coûté 512 millions d’euros, est opérationnel depuis fin 2011.

En 2012, Brazzaville et Pékin ont paraphé une série d’accords d’un montant global de 975 millions d’euros. Une partie du financement a été utilisée pour la reconstruction du quartier de Mpila, détruit par les explosions de mars 2012.

Depuis mai 2011 le Congo a inauguré son plus grand barrage, d’une capacité de 120 mégawatts. La Chine a apporté 85 % de son financement, estimé à 370 millions de dollars.

Congo : l’UE finance dix projets en faveur des vulnérables

L’Union européenne a déboursé une enveloppe de 5.247.656.000 milliards francs CFA destinée à renforcer la lutte contre la pauvreté et à protéger les personnes vulnérables.

 

Les dix projets financés par l’UE ont été présentés le 17 juin à Brazzaville, en présence de la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa ainsi que des partenaires au développement. Parmi ces projets, cinq sont issus de l’appel à proposition lancé en 2020.

Ces 5 projets axés sur la question des droits de l’homme s’inscrivent dans les domaines de la promotion et de la protection des droits de l’enfant, du renforcement des droits des populations autochtones, de la protection des femmes et des filles contre les violences basées sur le genre.

D’une durée de trois ans pour la plupart, ces projets visent à améliorer les conditions de vie des personnes les plus vulnérables aux soins de santé et à l’éducation, à faciliter leur réinsertion sociale et à contribuer au développement du pays notamment des départements du Pool et de la Bouenza.

Ces projets sont soutenus dans le cadre de deux instruments financiers dédiés aux organisations de la société civile notamment le programme thématique « organisations de la société civile (OSC) » qui permet à l’UE d’appuyer chaque année les actions de la société civile en matière de lutte contre la pauvreté ainsi que « l’instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme » qui permet  d’apporter un soutien financier aux activités visant à renforcer la démocratie et les droits de l’homme.

« Au travers des deux instruments financiers pour la démocratie et les droits humains et l’appui à la société civile, l’UE promeut le respect de l’ensemble des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ainsi que l’inclusion de la société civile comme partenaire responsable », a expliqué l’ambassadeur, chef de délégation de l’UE au Congo, Raul Mateus Paula.

Selon lui, il est certes question d’un appui à la société civile, mais sur des thématiques plus diverses à savoir la protection des enfants, la lutte contre les violences basées sur le genre, les relations entre les communautés autochtones et bantoues, la prévention des épidémies, l’entrepreneuriat agricole local.

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou, a félicité les acteurs de la société civile bénéficiaires des fonds. Elle a, de même, réitéré l’engagement du gouvernement quant à travailler avec les partenaires au développement, ainsi que toutes les autres parties prenantes sur les initiatives qui touchent à la protection sociale.

Notons que ces projets seront réalisés par les ONG Avsi, Azur développement, Apprentis d’Auteuil, la Croix rouge française, Initiative développement et leurs partenaires.

Congo-BCBTP : les agents accusent plus de 20 mois d’arriérés de salaire

La situation sociale et financière est critique au niveau du Bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics (BCBTP).

 

Lors d’une visite de la structure le 16 juin par le ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, Jean Jacques Bouya, les agents du BCBTP ont confié qu’ils trainaient plus de 20 mois de salaires impayés.

Le ministre Jean Jacques Bouya a visité les quatre directions générales et autres structures placées sous sa tutelle. Dans l’ensemble, il a relevé des problèmes structurels, financiers et logistiques.

Au niveau du BCBTP, structure publique d’expertise, d’études des chaussées et de contrôle technique en bâtiment et travaux publics, le ministre de l’Aménagement du territoire a noté une situation sociale et financière préoccupante. Il n’a pas dévoilé la situation réelle qui y prévaut, mais quelques agents ont indiqué à la presse certaines difficultés auxquelles ils sont confrontés.

« Depuis un moment, nous vivons une situation sociale difficile au BCBTP. A la date d’aujourd’hui, nous sommes à 21 mois d’arriérés de salaire. A peine une semaine, on nous a versé un demi salaire sur l’ensemble des mois dus. Hormis cela, on ne nous paye pas les cotisations sociales. Il y a quelques semaines, notre syndicat avait amorcé des réclamations mais il a été vite combattu et dissout », a confié l’un des travailleurs.

Au Fonds routier, le ministre de l’Aménagement du territoire a constaté le manque d’un siège digne et quelques dysfonctionnements.

Il s’est rendu ensuite à la direction générale de l’équipement et à celle de l’entretien routier, ainsi qu’au Projet eau électricité et développement urbain (PEEDU), cofinancé par le Congo et la Banque mondiale.

« Nous venons de visiter les installations sous notre tutelle. Chacun des directeurs de ces structures m’a présenté la structure de l’organe. J’ai noté en premier que les agents travaillent dans des conditions difficiles. Ce qui revient à dire que nous avons beaucoup du travail à faire car il y a beaucoup de problèmes à résoudre. Après les visites, j’aurai des entretiens personnels avec eux avant de décider de la suite », a-t-il déclaré.

CAN handball féminin : le Congo s’incline devant le Cameroun 22-21

Les Diables rouges ont été battues en demi-finale par les Lionnes indomptable mercredi 16 juin au palais polyvalent des sports de Yaoundé.

 

La République du Congo passe à côté du ticket de la finale de la Coupe d'Afrique des Nations de handball féminin senior qui se joue dans la capitale camerounaise. C’était une rencontre assez serrée qui s’est soldée par un score de 22-21. 
 Le Cameroun a d'abord pris la tête dans les premières minutes du match et a inscrit quatre buts contre un pour le Congo. Le Congo rebondi en tête du match jusqu’à la 20ème minute lorsque les deux équipes étaient à huit buts chacune.
 La tendance est restée la même, les deux équipes se battant pour prendre la tête. Elles ont fait une pause avec le Cameroun en tête avec 12 contre 10 pour le Congo.
 La seconde mi-temps n'a pas été différente car les deux équipes se sont montrées déterminées à se qualifier pour la finale. Le match s'est finalement terminé par le point de plus du Cameroun.

Congo-formation qualifiante : vers une amélioration les conditions de travail

C’est une promesse faite par le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la formation qualifiante et de l’Emploi.

 

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la formation qualifiante et de l’Emploi a effectué le 15 juin une visite dans les différentes directions sous tutelle en vue de donner une nouvelle impulsion aux secteurs de la jeunesse et l’éducation civique mais aussi de la formation qualifiante

Hugues Ngouélondélé a effectué des descentes dans les locaux abritant l’inspection générale de la Jeunesse et l’Education civique, la Direction générale de la Jeunesse, et la Direction générale de la formation qualifiante et de l’Emploi. Dans les différents états des lieux présentés par chacune de ces directions,  le constat est resté le même et les besoins exprimés se résument en l’amélioration des conditions de travail.

Le ministre s’est lui-même  rendu compte de l’intérêt de mettre en place les conditions favorables à la motivation de ses collaborateurs en vue de permettre à ces derniers de répondre favorablement aux attentes. «  Je viens de prendre un ministère, un département, il est important pour moi de venir voir dans quelles conditions travaillent les collaborateurs. Si c’est bien ou pas de voir comment améliorer les conditions de travail, parce qu’au bout de ces bonnes conditions, le travail s’améliore. Je suis venu prendre contact.  Vous prenez une maison en charge et  vous ne voyez pas les collaborateurs, vous ne connaissez personne, renfermés dans votre bureau,   je pense ce n’est pas la meilleure des solutions. C’est d’abord contacter les autres, parler avec eux, écouter et puis après nous avançons ensemble pour continuer la marche », a-t-il  déclaré au terme des descentes.

Déterminé à booster le secteur de l’emploi et de la formation qualifiante, Hugues Ngouélondélé s’est également rendu à l’Unité de gestion du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE).  Auxence Léonard Okombi, le coordonnateur du projet, estime à travers cette première visite que,  le ministre qui vient de prendre le portefeuille de la formation qualifiante va  aider le projet PDCE  à franchir  un palier.

« Ce que nous voulons pour l’avenir de ce projet, c’est de le transformer progressivement en programme pour qu’il ne reste pas simplement sur Brazzaville et Pointe-Noire, mais qu’il puisse s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Les questions de formations des jeunes ne sont pas seulement au niveau de ces deux grandes villes, elles doivent préoccuper tous les jeunes qui’ils soient éligibles à ce projet au niveau de tout le pays », a-t-il expliqué.

L’objectif de ce projet du gouvernement financé par la Banque mondiale, faut- il le rappeler,  est de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entreprenariat pour les jeunes vulnérables vivant dans les  zones urbaine et périurbaine  de Brazzaville et Pointe-Noire, avec  une répartition  égale des bénéficiaires entre hommes et femmes,  afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail  ainsi que leurs revenus.

Mise en œuvre depuis 2014 avant de connaitre des restructurations, ce projet  a rassuré son coordonnateur, est à ce jour dans sa phase de financement additionnel. Un montant de 15 millions de dollars équivalent au financement du projet initial, vise en effet,  à poursuivre les activités  de la première phase du PDCE et à mettre en place un fonds compétitif visant à promouvoir l’entreprenariat à travers le financement d’au moins 100 plans  d’affaires des jeunes formés par le PDCE.

« Aujourd’hui, le projet  est en phase de financement des plans d’affaires des jeunes.  Nous avons encore une 3e cohorte de jeunes qui va être enrôlée où on va recruter plus de 5000 jeunes encore pour des formations à Brazzaville et Pointe-Noire »,  a assuré Auxence Léonard Okombi.

Congo : l’état d’urgence sanitaire prorogé pour la 22e fois

Les deux chambres du parlement ont voté la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour vingt prochains jours à compter du 14 juin.

 

La république du Congo vient pour la 22ème fois de reconduire l’état d’urgence sanitaire. Pour le ministre de la santé  et de la population, Gilbert Mokoki, cette reconduction des mesures de protection contre le coronavirus se justifie par un relâchement de la population et le déni des Congolais à adhérer à la vaccination contre cette pandémie.

Les deux chambres du parlement ont voté la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour vingt prochains jours à compter du 14 juin. Une décision motivée par le rapport de la coordination nationale de gestion de la pandémie de la Covid-19.

« Le nombre de cas confirmés au 7 juin 2021 s’élève à 12.121 pour 160 décès, soit un taux de létalité de 1,3%, en deçà de celui de l’Afrique centrale qui est de 1,5% », rapporte le rapport de la commission affaires juridiques de l’Assemblée nationale.

Pour le ministre de la Santé, la solution pour mieux protéger la population passe impérativement par la vaccination massive de la population.

Congo : les handicapés visuels apprennent la notion de plaidoyer

C’était dans le cadre du lancement officiel du projet portant sur « la promotion des droits des aveugles et malvoyants en Afrique.

 

Les personnes vivant avec handicap visuels ont bénéficié de connaissances sur la manière de faire un plaidoyer. La formation a été donnée lors de l’atelier de renforcement de capacités sur « le lobbying et le plaidoyer », organisé par la délégation de l’Union africaine des aveugles (UAFA) en mission à Brazzaville. L’objectif était de leur faire comprendre qu’ils n’avaient pas besoin de sortir dans les rues pour réclamer leurs droits.

La rencontre s’inscrivait dans le cadre du lancement officiel du projet portant sur « la promotion des droits des aveugles et malvoyants en Afrique à travers le protocole africain sur le handicap couplé à la sensibilisation sur le droit sexuel et la santé de la reproduction », un projet qui s’exécute dans huit pays d’Afrique dont le Congo.

Le projet est le fruit des efforts entre l’UAFA et ses partenaires. Il a débuté en 2015 lors de la tenue de la réunion du bureau exécutif de l’Union organisée à Brazzaville.

En effet, les déficients visuels ont été édifiés sur l’historique du projet, le protocole et les différents pays d’exécution du projet lors de l’intervention du directeur exécutif de l’UAFA, Lucas Amoda.

Congo : 40% de femmes meurent des hémorragies lors des accouchements

C’est une information du le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, à l’occasion de la Journée mondiale du don de sang.

 

Le Congo de concert avec la communauté internationale a célébré la journée mondiale du don du sang. Une journée commémorée tous les 14 juin de chaque année. Cette célébration a permis de savoir qu’au Congo, 40% des femmes meurent de complications hémorragiques d’accouchement. C’est du moins ce qu’a révélé le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki.

« Le défis de la disponibilité du sang interpellent chacun d’entre nous…Chaque année au Congo, dans près de 50% des cas de décès d’enfants de moins de 5 ans dus aux complications d’anémie liée au paludisme et 40% des cas de décès des femmes dus aux complications hémorragiques d’accouchement, le manque de sang est incriminé », a-t-il déclaré.

La Journée mondiale du don de sang est commémorée cette année sur le thème : « Du don sécurisé pour sauver des vies ». Malgré la crise sanitaire qui prévaut, le ministre Gilbert Mokoki souligne la nécessité de perpétuer le don du sang et appelle les Congolais à sauver des vies au travers de ce geste d’altruisme.

Gilbert Mokoki invite les organisations des jeunes à inscrire dans leur programme d’activités le don de sang bénévole.

Congo : les conseils départementaux réclament 3 ans de salaires impayés

Par manque de budget, la plupart d’entre eux ne tiennent plus de sessions depuis plusieurs années.

 

Cela fait trois années que les agents des conseils départementaux et municipaux n’ont pas été payés. Samedi dernier, les présidents des conseils municipaux et départementaux ont saisi le bureau du Sénat, pour solliciter son intervention.

Notons que plusieurs d’entre eux ne prennent plus part aux sessions à cause de cette situation. Seuls des conseils départementaux de Brazzaville, de Pointe-Noire et du Kouilou se tiennent encore. On se souvient que le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, dans son discours d’investiture, le 16 avril dernier, a annoncé dans le budget exercice 2021, que 14, 80 milliards francs CFA sont prévus pour résoudre la question. Mais ces agents des conseils départementaux et municipaux attendent que leur situation change.

CAN Féminine Handball : le Congo en quarts de finale

Les 8 équipes qualifiées pour les quarts de finale de la 24ème édition de la Coupe d’Afrique des nations féminine de handball sont connues.

 

Le Congo / Sénégal et Angola / RDC sont en quarts de finale de la 24ème édition de la Coupe d’Afrique des nations féminine de handball. Les quatre rencontres auront lieu mardi prochain au Palais des Sports de Yaoundé, au Cameroun, pays hôte de cette compétition.

Les Lionnes du Sénégal ont plié devant la Tunisie (30-13), qui termine leader du groupe A. en quart de finale, les Aigles dames de Carthage retrouveront la Guinée (13h00 GMT), qu’elles avaient battu sur le fil en match de poules (30-27), mardi. Le Syli national dame a obtenu son ticket grâce à sa large victoire sur Madagascar (35-16), ce dimanche.

Avant cette retrouvaille entre Tunisiennes et Guinéennes, l’Angola va en découdre avec la RD Congo (11h00 GMT). Un choc entre le double tenant du titre et le troisième de la dernière édition. Le troisième match de ces quarts de finale va mettre aux prises le Sénégal de Doungou Camara au Congo-Brazzaville. Une rencontre qui promet, puisque les Sénégalaises se sont fixé l’objectif d’aller jusqu’au bout de cette compétition, afin de se qualifier pour la phase finale de la Coupe du monde.

Le Cameroun va également retrouver le Nigeria, classé 2ème meilleure troisième. Les deux équipes se sont déjà affrontées lors de la 2ème journée de la phase de poules. Et ce sont les Lionnes Indomptables qui ont pris le meilleur sur les Nigérianes (31-19). Cette deuxième confrontation sera une confirmation pour le Cameroun ou une revanche pour le Nigeria.

CAN séniors dames handball : le Congo face au Cap-vert

Les Diables rouges entrent la compétition ce 11 juin à 16h, à Yaoundé, au Cameroun, en affrontant la sélection du Cap-Vert.

 

La République Congo joue son premier match de la 24e Coupe d’Afrique des nations (CAN) ce vendredi 11 juin 2021. L’équipe des Diables rouges sera face à celle du du Cap-Vert, qui a enregistré une défaite lors de sa première sortie, le 9 juin face à l’Angola, 14-39.

Après le désistement de l’Algérie, le Congo ne jouera que deux matchs dans la phase de poule. Les Congolaises sont donc déterminées à remporter ce match pour commencer avec assurance leur deuxième match, contre l’Angola, le 13 juin.

« Nous sommes prêtes, nous jouerons sans pression. Notre détermination est sans faille », a déclaré la gardienne des Diables rouges.

Notons tout de même que les protégées du président Ayessa Ndinga Yengué ont un curriculum vitae quasi vide dans cette compétition, alors elles donneront tout pour se démarquer.

Congo : la HALC sensibilise contre la corruption

La Haute autorité de lutte contre la corruption (HALC) a lancé, une campagne de sensibilisation contre ce fléau le 8 juin à Brazzaville.

 

La corruption gagne du terrain en République du Congo. C’est mettre fin à ce fléau qui mine la société que la HALC a lancé une campagne de sensibilisation. C’était au cours d’une cérémonie qui a eu lieu à Brazzaville plusieurs thématiques ont été développés. Il s’agit de l’« Ecosystème national de lutte contre la corruption : place et rôle de la HALC » ; « La HALC et ses procédures de saisine » ; « Aperçu général de la loi anti-corruption ».

La campagne de sensibilisation à la lutte contre la corruption va s’étendre dans les administrations publiques. Les délégués commis à la tâche tenteront de conscientiser les agents de l’Etat sur les méfaits de ce fléau ainsi que les dangers que courent les récidivistes.

La Haute autorité de lutte contre la corruption a la responsabilité de prévenir et combattre la corruption, la concussion, la fraude et les autres infractions assimilées. Elle contribue au renforcement de la bonne gouvernance dans les secteurs public et privé. Elle a aussi la responsabilité de faire respecter les règles de bonne gestion publique ; transmettre aux autorités judiciaires habilitées des procès-verbaux d’audition et d’interrogatoire ; veille à la mise en œuvre des réformes engagées par le gouvernement concernant la lutte contre la corruption.

Congo-développement agricole : la BAD propose un renforcement de capacités

Cette proposition a été faite le 8 juin à Brazzaville, par la vice-présidente de la BAD en charge de l’agriculture, Atsoko Toda.

 

La Banque africaine de développement (BAD) propose à la République du Congo de renforcer les capacités des producteurs locaux en vue de développer son agriculture. La proposition a été faite le 8 juin à Brazzaville, par la vice-présidente de la BAD en charge de l’agriculture, Atsoko Toda.

Atsoko Toda a aussi demandé au Congo de mettre en place une task force pour coordonner toutes les activités relatives au programme, de restructurer le projet Prodivac, de prendre urgemment une décision sur le dispositif institutionnel.

L’équipe de haut niveau de la BAD a eu une rencontre avec les ministres de l’Agriculture, des Affaires foncières, de l’Enseignement supérieur, du Plan et la conseillère du chef de l’Etat en matière d’agriculture.

Rappelons que l’intention de la BAD d’aider le Congo à développer ses chaînes de valeurs agricoles fait suite à la demande du chef de l’Etat congolais au président de cette institution financière panafricaine qui accompagne ce pays dans différents domaines.

Congo-Covid 19 : 12 millions de dollars pour accélérer la vaccination

La Banque mondiale  a approuvé un financement additionnel de 12 millions de dollars renforçant la capacité vaccinale.

Le financement que vient d’approuver la BM, s’inscrit dans le cadre de l’engagement de son qui consiste à soutenir la mise en œuvre du plan national de vaccination contre le coronavirus, tout en renforçant la capacité vaccinale du système sanitaire.

Le fonds alloué devra permettre au gouvernement congolais d’augmenter son approvisionnement en vaccins contre le coronavirus, d’assurer un déploiement efficace au niveau national et de soutenir les efforts de communication et de sensibilisation générale à l’importance de la vaccination. Il permettra également aux autorités de déployer les doses de vaccin par l’intermédiaire de la facilité Covax pour ainsi couvrir 28% de la population, puis garantir une campagne de vaccination efficace sur tout le territoire.

« La République du Congo possède une longue expérience des campagnes de vaccination à l’échelle nationale et s’était donc bien préparé à vacciner sa population contre la Covid-19 », a fait savoir le directeur des opérations de la BM pour le Congo, Abdoulaye Seck.

A travers cette assistance financière, la population congolaise pourra suivre les efforts de vaccinations en temps réel.

Congo-Gestion forestière : 4 projets bénéficient de 3,6 millions d’euros

C’est un financement d’environ deux milliards FCFA octroyé par l’Union européenne pour les trois prochaines années.

 

Au total quatre projets locaux intervenant dans la gouvernance forestière, de la promotion des droits des communautés riveraines et autochtones ont bénéficié du financement d’environ deux milliards FCFA octroyé par l’Union européenne (UE) pour les trois prochaines années.

Les initiateurs des quatre projets sont des Organisations de la société civile (OSC) locales qui exercent dans les zones forestières auprès des communautés dépendantes des ressources naturelles. L’enveloppe annoncée s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la gouvernance forestière, financé au titre du 11e Fonds européen de développement(FED) signé en mars entre le gouvernement congolais et l’UE.

L’aire protégée de Messok Dja, situé dans le département de la Sangha, est l’un des quatre projets bénéficiaires de l’appui financier. Sous la supervision de l’ONG Nature+ en partenariat avec l’Association des communautés locales autochtones des zones forestières du Congo et le Cercle des droits de l’homme et du développement, le projet va inclure de nouvelle pratique impliquant les communautés locales et autochtones. Il est financé à hauteur de 138,9 millions FCFA et couvre les districts de Souanké, Sembé et Ngbala.

Un autre projet intitulé « appui au secteur privé en République du Congo » est une initiative qui intègre la dimension genre dans la mise en œuvre de la certification forestière et la légalité du bois, à travers l’Accord de partenariat volontaire. Les deux derniers projets cités portent sur l’Observation indépendante de la gouvernance forestière dans le pays.

L’aide des partenaires a, en effet, permis de rapprocher les pouvoirs publics, les OSC et le secteur privé dans le contrôle des activités forestières au Congo. « L’observation indépendante des forêts sera encore plus forte, plus professionnelle grâce au développement de systèmes d’approches de méthodologies et d’outils innovants, avec l’espoir à terme qu’ils obtiennent la certification ISO 9001 : 2015, norme internationale certifiant les systèmes de management de la qualité », a signifié Aimé Blaise Nitoumbi, le directeur général du partenariat au développement.

Il faut souligner que la protection de l’environnement constitue l’un des principaux axes d’intervention de l’UE au Congo, grâce à son pacte vert mis en place par la commission européenne. Une autre rencontre est prévue pour le 17 juin prochain consacrée toujours aux projets portés par la société civile et financés par l’UE.

Congo-BAD : des experts en séjour à Brazzaville

Une mission de la Banque africaine de développement (BAD), est au Congo pour définir un plan d’actions de développement agricole.

 

Les experts de la BAD et les techniciens de l’Institut international pour l’agriculture tropicale sont dans la capitale congolaise pour aider le pays à définir un plan d’actions de développement agricole. C’est une rencontre de prise de contact entre l’équipe de la BAD conduite par son directeur général adjoint, Serge Marie Nguessan, et les ministres de l’Agriculture, des Affaires foncières, de l’Aménagement du territoire, du Plan ainsi que la conseillère du chef de l’Etat en matière d’Agriculture

« Notre présence fait suite à la visite du président de la BAD en mai dernier à Oyo. Lors des échanges entre les deux présidents, le chef de l’Etat congolais avait émis le souhait de diversifier l’économie nationale avec un accent particulier sur l’agriculture. Pour ce faire, il avait demandé au président de la BAD de l’aider à atteindre ce but », a rappelé le directeur général adjoint de la banque.

L est important de rappeler que la BAD est un partenaire stratégique de la République du Congo. La coopération entre cette institution sous-régionale et le Congo est vieille de 50 ans.

Congo : évaluation de la loi sur la protection des autochtones

Les délégués des ministères, du Sénat, du conseil départemental de la Lékoumou et de la société civile ont participé à un atelier.

 

Les participants ont travaillé dans le cadre de l’amélioration de l’accès des populations autochtones à la protection sociale en général et dans le département de la Lékoumou en particulier. Ils ont évalué la loi n°5-2011 et proposé plusieurs actions correctives dont la stratégie de mobilisation des ressources et des partenaires.

Les travaux de l’atelier ouverts par le directeur de cabinet du ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Casimir Ndomba, qui a reconnu que : « Le Congo a mis en place un cadre juridique qui garantit aux populations autochtones plusieurs droits parmi lesquels les droits : civils, politiques, culturels, à la propriété collective et individuelle, à l’éducation, à la santé, à l’environnement sain, au travail et à la sécurité sociale. Ils sont aussi consultés pour tout projet socioéconomique pouvant affecter négativement leur milieu et leur mode de vie ».

L’évolution du cadre juridique permet actuellement à l’Etat et aux partenaires au développement de mettre en œuvre plusieurs projets au bénéfice des autochtones. C’est ainsi l’Etat en collaboration avec la banque mondiale veut mettre en œuvre le projet : « Dons aux communautés locales et populations autochtones (DGM-Congo », dans les départements de la Likouala, Sangha et Plateaux.

Outre la réalisation de plusieurs autres projets de développement en milieu autochtone, ces populations subissent encore la discrimination et la marginalisation ainsi qu’une forme d’exploitation économique.

Ainsi donc, le Congo coopère avec les représentations des agences du système des Nations unies et les organisations de la société civile pour améliorer les plans d’actions et les stratégies de mobilisation des fonds au profit des autochtones.

« Nos équipes travaillent au plus près des communautés autochtones du département de la Lékoumou où nous mettons en œuvre des programmes d’alimentation scolaire où nous renforçons les capacités des groupements à travers des formations et des distributions d’équipements où nous organisons des sessions de vulgarisation de la loi n°5-2011 et menons des plaidoyers, notamment sur la question de l’accès à la terre », a indiqué Ali Ouattara, représentant du Programme alimentaire mondial en République du Congo.

Les statistiques sur les autochtones sont disparates. Des estimations récentes affirment que les autochtones représentent plus de 3% de la population nationale. En 1984, le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) dénombrait plus de 20.000 autochtones, soit à l’époque 1,14% de la population congolaise.

Dans une étude datée de 2007, du Centre national de statistiques et des études économiques, il apparait que sur une population totale de 3 697 490 habitants dénombrés au RGPH, l’effectif des populations autochtones s’élevait à 43.378 individus représentant 1,2% de la population congolaise.

Une autre étude intitulée « Estimation des peuples autochtones dans le monde », les auteurs évaluent le nombre des populations autochtones du Congo à 84.783 individus soit 3% de l’ensemble de la population.

Signalons que le Congo a adopté la loi 05-2011 du 25 février 2011.  En adoptant la première loi spécifique sur les populations autochtones dans le bassin du Congo, la République du Congo s’était engagée à la promotion et la protection des autochtones. Cette volonté s’est de nouveau exprimée en 2013 lors de l’examen périodique universel du Congo devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.  A cette occasion, l’Etat congolais envisageait d’engager le processus de ratification de la Convention n°169 de l’Organisation internationale du travail (OIT) relative aux peuples indigènes pour renforcer son dispositif juridique en faveur de ces populations.

Enfin, les principaux groupes autochtones sont :  les Baaka (nord des départements de Likouala et de Sangha), les Mbendjele (sud des départements de Likouala et de Sangha), les Mikaya (département de Sangha), les Gyeli (nord-ouest du département de la Cuvette), les Babongo (départements de Lékoumou, de Niari et de Kouilou), les Luma (départements de Sangha, de la Cuvette et de Likouala), les Twa (département des Plateaux jusqu’à la frontière avec la RDC).