Congo-VIH/Sida : vers le dépistage pour dix mille jeunes en milieux religieux

L’objectif de cette campagne de dépistage est de leur expliquer comment se préserver des contaminations aux infections sexuellement transmissibles.

 

L’initiative concerne les adolescents et jeunes de 15 à 24 ans. Elle a été organisée par par le ministère de la Santé et de la Population en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance. Au Congo, la prévalence généralisée du VIH-sida est de 3,2%, les jeunes de moins de 18 ans représentant 45% de la population congolaise sont plus victimes, en 2019 la prévalence au VIH-sida était de 0,59 % chez les garçons et de 2,16% chez les filles.

« Les filles sont quatre fois plus infectées que les jeunes garçons de 15 à 24 ans. Dans le monde, on compte une contamination de 840 jeunes par jour. Les dépistés positifs seront prises en charge. Nous allons continuer toujours d’appuyer les confessions religieuses dans la sensibilisation au VIH-sida, deux cents sessions sont prévues », a indiqué le docteur Roth Cécile Laure Mapapa Miakassissa, directrice du Programme national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (PNLS).

L’objectif est de leur expliquer comment se préserver des contaminations aux infections sexuellement transmissibles et de leur permettre de se prémunir contre les violences sexuelles et les grossesses précoces.

Des pairs éducateurs et délégués issus des confessions religieuses ont été formés, au préalable, pour la réalisation des opérations de sensibilisation et de dépistage sur le terrain. Ils vont communiquer par des messages personnalisés ainsi que par des programmes simples, moralement attrayants et scientifiquement pertinents. Les membres de sept autres associations ont également été associés pour compléter les effectifs des équipes à sensibiliser et à dépister.

Congo-coronavirus : l’organisation des femmes lance une campagne de dépistage volontaire

Une centaine de femmes de l’Organisation des femmes du Congo (OFC) a répondu à la caravane de dépistage contre le coronavirus le 14 janvier 2021, sous l’impulsion de leur présidente

L’opération de dépistage s’est déroulée au laboratoire national de santé publique de Brazzaville. Les premiers prélèvements ont eu lieu en présence de la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo. Elle a salué cette initiative des femmes qui vise à connaitre leurs statuts et mieux contrôler leur état sanitaire.

La présidente de l’Organisation des femmes du Congo, Ines Bertille Nefer Ingani explique que cette campagne de dépistage veut donner à chacune de ses membres : « la possibilité de découvrir son état sérologique à temps afin d’être prise en charge au plus vite et réduire le taux de mortalité. Nous sommes venues ici pour nous faire dépister du coronavirus afin de connaitre notre état de santé. « Cela vaut la peine » ; a déclaré la responsable de l’organisation.

« Si nous découvrons l’infection à temps, nous serons soignés au plus vite », rassure Ines Bertille Nefer Ingani. D’après elle, il est important que les femmes soient en bonne santé à l’approche des élections présidentielles qui se pointent à l’horizon. Elle ajoute que l’opération se poursuivra de façon progressive dans tous les arrondissements de la capitale.

La ministre en charge de la santé a rappelé les femmes au respect des mesures barrières.

Congo-covid 19 : questionnement autour de la mesure de dépistage instaurée aux frontières aériennes

Les autorités congolaises ont instauré un dépistage obligatoire aux frontières aériennes du pays pour lutter contre le coronavirus. Mais les conditions d’attribution du marché interrogent.

Un dépistage obligatoire à tous ceux qui traversent les frontières aériennes du Congo, le gouvernement vient d’instaurer cette mesure. Celle-ci est bien accueillie et saluée par la société civile. Néanmoins, deux choses sont déplorées en ce qui concerne ladite mesure et soulève un questionnement. Tout d’abord, le fait que le coût de ces tests ne soit pas pris en charge par le gouvernement mais par les voyageurs. Ensuite, le manque de transparence sur les conditions du choix de l’opérateur retenu pour effectuer ce test, la société DEl Biotechnologie. Y a-t-il eu un appel d’offre ? Quelle est l’expérience de cette entreprise dans le domaine ?

Christian Mouzeo, coordinateur de l’organisation « Publiez ce que vous payez » au Congo, se dit inquiet et demande des explications aux autorités.

« Nous n’avons pas vu le processus qui a conduit à la sélection de cet opérateur, on ne sait rien des conditions techniques et financières qui leur ont été proposées, est-ce que cela a été intégré […] Si à la base ce recrutement ne s’est pas fait dans les conditions recommandées en ce qui concerne la passation de marché, nous craignons que cela soit quelqu’un qui n’a pas la compétence nécessaire pour pouvoir faire ce travail »