Congo : réouverture des frontières aériennes

La République du Congo a de nouveau ouvert ses frontières aériennes ce lundi 24 août 2020, celle-ci ont été fermé depuis le mois de mars 2020.

Les frontières aériennes ont été ouvertes ce lundi 24 août 2020. Celles-ci avaient été fermées au mois de mars pour limiter la propagation du coronavirus. La Coordination nationale de gestion de la pandémie du coronavirus a décidé de « rouvrir les frontières aériennes à partir du lundi 24 août 2020 », avait déclaré le ministre de la Communication Thierry Moungalla à l’issue d’une réunion.

Les frontières terrestres, fluviales et maritimes restent fermées, sauf pour le transport de fret qui était resté ouvert. Des dispositions ont été prises pour favoriser cette réouverture.

« Les titres de transport des agents sont à la charge des intéressés. Ils ne feront l’objet d’aucun remboursement », indique également la circulaire, signée par Cyprien Sylvestre Mamina, secrétaire général du ministère.

Une source au ministère des Finances a expliqué que cette disposition est la conséquence de  la double crise économique et sanitaire que connaît le Congo.

Rappelons que le Congo a enregistré son premier cas de contamination par le nouveau coronavirus le 14 mars et avait fermé l’ensemble de ses frontières aux voyageurs fin mars.

Congo-covid 19 : questionnement autour de la mesure de dépistage instaurée aux frontières aériennes

Les autorités congolaises ont instauré un dépistage obligatoire aux frontières aériennes du pays pour lutter contre le coronavirus. Mais les conditions d’attribution du marché interrogent.

Un dépistage obligatoire à tous ceux qui traversent les frontières aériennes du Congo, le gouvernement vient d’instaurer cette mesure. Celle-ci est bien accueillie et saluée par la société civile. Néanmoins, deux choses sont déplorées en ce qui concerne ladite mesure et soulève un questionnement. Tout d’abord, le fait que le coût de ces tests ne soit pas pris en charge par le gouvernement mais par les voyageurs. Ensuite, le manque de transparence sur les conditions du choix de l’opérateur retenu pour effectuer ce test, la société DEl Biotechnologie. Y a-t-il eu un appel d’offre ? Quelle est l’expérience de cette entreprise dans le domaine ?

Christian Mouzeo, coordinateur de l’organisation « Publiez ce que vous payez » au Congo, se dit inquiet et demande des explications aux autorités.

« Nous n’avons pas vu le processus qui a conduit à la sélection de cet opérateur, on ne sait rien des conditions techniques et financières qui leur ont été proposées, est-ce que cela a été intégré […] Si à la base ce recrutement ne s’est pas fait dans les conditions recommandées en ce qui concerne la passation de marché, nous craignons que cela soit quelqu’un qui n’a pas la compétence nécessaire pour pouvoir faire ce travail »