Congo : premier conseil de cabinet du nouveau gouvernement

Les membres de la nouvelle équipe gouvernementale ont reçu des orientations de la part du Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

 

Tous les 37 ministres ont répondu présent au conseil de cabinet convoqué par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, mercredi 28 septembre 2022. Les membres du gouvernement ont leur feuille de route et des orientations pour de la part de leur chef pour bien mener leurs missions.

Cette feuille de route s’inscrit dans la poursuite de l’action gouvernementale dont les grands axes sont définis dans le Plan national de développement (PND) 2022-2026.

« Le premier ministre a insisté sur deux éléments essentiels, la continuité par expérience et l’efficacité des membres du gouvernement. Que la machine gouvernementale reprenne au plus vite parce que les défis sont nombreux. », a expliqué le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla au sortir de la réunion.

L’autre aspect sur lequel est revenu le premier ministre, c’est celui de la présence des membres du gouvernement sur le terrain.

« Il a demandé aux membres du gouvernement d’être présents sur le terrain. Il est vrai que dans le travail gouvernemental nous avons tout un aspect de réflexion, de cabinet qui est nécessaire parce qu’on ne peut mener une action sans y avoir réfléchi au préalable, mais la population attend de nous la proximité et la présence sur le terrain », a poursuivi le ministre Thierry Moungalla.

Congo : les membres du gouvernement en Conseil de cabinet à la Primature

Prévu pour le jeudi 18 octobre 2018, les membres du gouvernement sont à présent en Conseil de cabinet ce vendredi à la Primature.

Les dossiers financiers et sociaux sont à l’ordre du jour. Alors que de nombreux congolais accusaient de torpeur le gouvernement que l’on disait en panne d’initiative, celui-ci semble véritablement mettre le pied à l’étrier.

Désormais, les conseils de cabinet se succèdent à une cadence qui imprime le rythme de l’action.

La situation est certes difficile mais un peu plus d’ingéniosité permet tout de même d’avancer et surtout d’inverser progressivement la tendance, surtout en ces temps où des vents favorables semblent souffler sur les voiles du Congo, avec la soudaine hausse des prix du pétrole qui sont quasiment passés du simple au double.

C’est bien ce que les congolais attendent et peut-être peuvent-ils espérer davantage pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.

 

Primature : Conseil de cabinet consacré aux dossiers économiques

Le gouvernement de la république se réunit ce jeudi 15 février autour du premier ministre Clément Mouamba. La poursuite de l’examen des dossiers économiques est à l’ordre du jour de cette réunion.

De la relance de l’économie à la diversification de l’économie, sur fond de réduction des cours du pétrole, le gouvernement congolais s’emploie depuis quelques temps à redresser les équilibres macroéconomiques, en dépit de la situation difficile.

Selon la banque mondiale, l’économie congolaise subit de plein fouet les conséquences du tassement des cours du pétrole depuis 2014. Pour la quatrième année consécutive, la croissance du PIB cède du terrain, avec un taux négatif de -2,8 % en 2016 et d’au moins -1,1 % en 2017.

Cette évolution tient au déclin du PIB pétrolier (-1,5 %) sur la période 2014-16, les autres secteurs n’ayant pas véritablement pris le relais (3,3 %). En effet, après les bonnes performances de 2014 et 2015, tous les secteurs hors industries extractives ont reculé de 3,1 % en 2016 tandis que l’inflation, attisée par des difficultés dans le secteur ferroviaire, a atteint 3,6 %. Les perspectives économiques sont plutôt moroses, avec une croissance moyenne prévue de 0,9 % sur la période 2017-19 et ce, malgré l’entrée en production des nouveaux champs pétrolifères de Moho Nord qui augurent à terme des perspectives encourageantes.

Le Congo doit engager des réformes structurelles pour stimuler l’activité du secteur privé en s’appuyant notamment sur la relance de l’industrie et du bâtiment, pour renforcer une croissance qui atteignait en moyenne 2,5 % de 2014 à 2016.

Ces dispositions devraient permettre de ramener l’inflation sous l’objectif des 3 % fixé par la CEMAC mais également de réduire les déficits budgétaires et extérieurs, attendus respectivement à 3 et 2,8 % du PIB en moyenne sur la période 2017-19.