Congo-Covid 19 : 12 millions de dollars pour accélérer la vaccination

La Banque mondiale  a approuvé un financement additionnel de 12 millions de dollars renforçant la capacité vaccinale.

Le financement que vient d’approuver la BM, s’inscrit dans le cadre de l’engagement de son qui consiste à soutenir la mise en œuvre du plan national de vaccination contre le coronavirus, tout en renforçant la capacité vaccinale du système sanitaire.

Le fonds alloué devra permettre au gouvernement congolais d’augmenter son approvisionnement en vaccins contre le coronavirus, d’assurer un déploiement efficace au niveau national et de soutenir les efforts de communication et de sensibilisation générale à l’importance de la vaccination. Il permettra également aux autorités de déployer les doses de vaccin par l’intermédiaire de la facilité Covax pour ainsi couvrir 28% de la population, puis garantir une campagne de vaccination efficace sur tout le territoire.

« La République du Congo possède une longue expérience des campagnes de vaccination à l’échelle nationale et s’était donc bien préparé à vacciner sa population contre la Covid-19 », a fait savoir le directeur des opérations de la BM pour le Congo, Abdoulaye Seck.

A travers cette assistance financière, la population congolaise pourra suivre les efforts de vaccinations en temps réel.

Congo-Gestion forestière : 4 projets bénéficient de 3,6 millions d’euros

C’est un financement d’environ deux milliards FCFA octroyé par l’Union européenne pour les trois prochaines années.

 

Au total quatre projets locaux intervenant dans la gouvernance forestière, de la promotion des droits des communautés riveraines et autochtones ont bénéficié du financement d’environ deux milliards FCFA octroyé par l’Union européenne (UE) pour les trois prochaines années.

Les initiateurs des quatre projets sont des Organisations de la société civile (OSC) locales qui exercent dans les zones forestières auprès des communautés dépendantes des ressources naturelles. L’enveloppe annoncée s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la gouvernance forestière, financé au titre du 11e Fonds européen de développement(FED) signé en mars entre le gouvernement congolais et l’UE.

L’aire protégée de Messok Dja, situé dans le département de la Sangha, est l’un des quatre projets bénéficiaires de l’appui financier. Sous la supervision de l’ONG Nature+ en partenariat avec l’Association des communautés locales autochtones des zones forestières du Congo et le Cercle des droits de l’homme et du développement, le projet va inclure de nouvelle pratique impliquant les communautés locales et autochtones. Il est financé à hauteur de 138,9 millions FCFA et couvre les districts de Souanké, Sembé et Ngbala.

Un autre projet intitulé « appui au secteur privé en République du Congo » est une initiative qui intègre la dimension genre dans la mise en œuvre de la certification forestière et la légalité du bois, à travers l’Accord de partenariat volontaire. Les deux derniers projets cités portent sur l’Observation indépendante de la gouvernance forestière dans le pays.

L’aide des partenaires a, en effet, permis de rapprocher les pouvoirs publics, les OSC et le secteur privé dans le contrôle des activités forestières au Congo. « L’observation indépendante des forêts sera encore plus forte, plus professionnelle grâce au développement de systèmes d’approches de méthodologies et d’outils innovants, avec l’espoir à terme qu’ils obtiennent la certification ISO 9001 : 2015, norme internationale certifiant les systèmes de management de la qualité », a signifié Aimé Blaise Nitoumbi, le directeur général du partenariat au développement.

Il faut souligner que la protection de l’environnement constitue l’un des principaux axes d’intervention de l’UE au Congo, grâce à son pacte vert mis en place par la commission européenne. Une autre rencontre est prévue pour le 17 juin prochain consacrée toujours aux projets portés par la société civile et financés par l’UE.

Congo-BAD : des experts en séjour à Brazzaville

Une mission de la Banque africaine de développement (BAD), est au Congo pour définir un plan d’actions de développement agricole.

 

Les experts de la BAD et les techniciens de l’Institut international pour l’agriculture tropicale sont dans la capitale congolaise pour aider le pays à définir un plan d’actions de développement agricole. C’est une rencontre de prise de contact entre l’équipe de la BAD conduite par son directeur général adjoint, Serge Marie Nguessan, et les ministres de l’Agriculture, des Affaires foncières, de l’Aménagement du territoire, du Plan ainsi que la conseillère du chef de l’Etat en matière d’Agriculture

« Notre présence fait suite à la visite du président de la BAD en mai dernier à Oyo. Lors des échanges entre les deux présidents, le chef de l’Etat congolais avait émis le souhait de diversifier l’économie nationale avec un accent particulier sur l’agriculture. Pour ce faire, il avait demandé au président de la BAD de l’aider à atteindre ce but », a rappelé le directeur général adjoint de la banque.

L est important de rappeler que la BAD est un partenaire stratégique de la République du Congo. La coopération entre cette institution sous-régionale et le Congo est vieille de 50 ans.

Congo : évaluation de la loi sur la protection des autochtones

Les délégués des ministères, du Sénat, du conseil départemental de la Lékoumou et de la société civile ont participé à un atelier.

 

Les participants ont travaillé dans le cadre de l’amélioration de l’accès des populations autochtones à la protection sociale en général et dans le département de la Lékoumou en particulier. Ils ont évalué la loi n°5-2011 et proposé plusieurs actions correctives dont la stratégie de mobilisation des ressources et des partenaires.

Les travaux de l’atelier ouverts par le directeur de cabinet du ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Casimir Ndomba, qui a reconnu que : « Le Congo a mis en place un cadre juridique qui garantit aux populations autochtones plusieurs droits parmi lesquels les droits : civils, politiques, culturels, à la propriété collective et individuelle, à l’éducation, à la santé, à l’environnement sain, au travail et à la sécurité sociale. Ils sont aussi consultés pour tout projet socioéconomique pouvant affecter négativement leur milieu et leur mode de vie ».

L’évolution du cadre juridique permet actuellement à l’Etat et aux partenaires au développement de mettre en œuvre plusieurs projets au bénéfice des autochtones. C’est ainsi l’Etat en collaboration avec la banque mondiale veut mettre en œuvre le projet : « Dons aux communautés locales et populations autochtones (DGM-Congo », dans les départements de la Likouala, Sangha et Plateaux.

Outre la réalisation de plusieurs autres projets de développement en milieu autochtone, ces populations subissent encore la discrimination et la marginalisation ainsi qu’une forme d’exploitation économique.

Ainsi donc, le Congo coopère avec les représentations des agences du système des Nations unies et les organisations de la société civile pour améliorer les plans d’actions et les stratégies de mobilisation des fonds au profit des autochtones.

« Nos équipes travaillent au plus près des communautés autochtones du département de la Lékoumou où nous mettons en œuvre des programmes d’alimentation scolaire où nous renforçons les capacités des groupements à travers des formations et des distributions d’équipements où nous organisons des sessions de vulgarisation de la loi n°5-2011 et menons des plaidoyers, notamment sur la question de l’accès à la terre », a indiqué Ali Ouattara, représentant du Programme alimentaire mondial en République du Congo.

Les statistiques sur les autochtones sont disparates. Des estimations récentes affirment que les autochtones représentent plus de 3% de la population nationale. En 1984, le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) dénombrait plus de 20.000 autochtones, soit à l’époque 1,14% de la population congolaise.

Dans une étude datée de 2007, du Centre national de statistiques et des études économiques, il apparait que sur une population totale de 3 697 490 habitants dénombrés au RGPH, l’effectif des populations autochtones s’élevait à 43.378 individus représentant 1,2% de la population congolaise.

Une autre étude intitulée « Estimation des peuples autochtones dans le monde », les auteurs évaluent le nombre des populations autochtones du Congo à 84.783 individus soit 3% de l’ensemble de la population.

Signalons que le Congo a adopté la loi 05-2011 du 25 février 2011.  En adoptant la première loi spécifique sur les populations autochtones dans le bassin du Congo, la République du Congo s’était engagée à la promotion et la protection des autochtones. Cette volonté s’est de nouveau exprimée en 2013 lors de l’examen périodique universel du Congo devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.  A cette occasion, l’Etat congolais envisageait d’engager le processus de ratification de la Convention n°169 de l’Organisation internationale du travail (OIT) relative aux peuples indigènes pour renforcer son dispositif juridique en faveur de ces populations.

Enfin, les principaux groupes autochtones sont :  les Baaka (nord des départements de Likouala et de Sangha), les Mbendjele (sud des départements de Likouala et de Sangha), les Mikaya (département de Sangha), les Gyeli (nord-ouest du département de la Cuvette), les Babongo (départements de Lékoumou, de Niari et de Kouilou), les Luma (départements de Sangha, de la Cuvette et de Likouala), les Twa (département des Plateaux jusqu’à la frontière avec la RDC).

Congo-Sida : nouveau plan de riposte contre la maladie

La république du Congo vient élaboré et adopté le plan stratégique national de riposte au VIH/sida 2019-2022 étendu à 2023.

 

Les cadres du ministère de la Santé ainsi que les partenaires publics et privés de la République du Congo en matière de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles ont élaboré et adopté, le 2 juin, le plan stratégique national de riposte au VIH/sida 2019-2022 étendu à 2023.

L’atelier organisé par le Conseil national de lutte contre le VIH/sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies (CNLSE), a permis aux participants de revoir les différentes stratégies contre la pandémie du sida en République du Congo.

Les grandes lignes qui composent ce document permettront au Congo  non seulement de renforcer sa stratégie de lutte, mais aussi et surtout de structurer cette lutte en privilégiant de diverses interventions dans le domaine de la prévention, de la recherche et de la prise en charge. Ce document servira, en réalité, de guide afin de suivre toutes les interventions sur le sida en République du Congo.

Selon le Dr Benjamin Atipo, directeur exécutif du CNLSE, cette pandémie reste généralisée en République du Congo. Depuis 2010, elle est quasi-stable malgré un taux de prévalence de 3,2 % chez les adultes.

« Cette pandémie réduit le gain d’espérance de vie, hypothèque la productivité et aliène une bonne partie des efforts de lutte contre la pauvreté, mettant ainsi en péril l’atteinte des objectifs de développement durable », a expliqué le directeur exécutif du CNLSE.

Pour sa part, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, qui est également vice-président de la coordination nationale de lutte contre le sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies, a justifié la nécessité pour le Congo d’étendre sa stratégie de lutte par le fait que le sida continue à impacter négativement la vie de certains citoyens. Selon lui, l’exécution de ces stratégies contribue à l’atteinte du point trois des objectifs de développement durable qui garantit la bonne santé pour tous. Il a, par la même occasion, réitéré la volonté du gouvernement de lutter contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles.

Congo : l’AFD s’engage dans la préservation de ressources naturelles

A travers un programme d’utilisation des terres  concerne environ  14 ministères  qui concourent à l’aménagement du territoire.

Le directeur de l’Agence Française de développement (AFD), Lionel  Cafférini  a souligné le 1er juin à Brazzaville que la rencontre avec le  ministre  de l’Aménagement, de l’équipement  du territoire et des grands travaux Jean-Jacques Bouya consistait à faire la restitution  de la mission sur le programme d’aménagement du territoire et la gestion efficiente des ressources naturelles du pays, décliné en deux  phases.

« Nous allons identifier les différentes composantes de ce programme qui sera financé par les ressources  en don  de l’initiative pour les forêts d’Afrique centrale  (CAFI)  à travers deux  phases successives. Le financement de la  Première phase est de 15 millions de dollars , et  la seconde fiancée entre 15 à 20 millions  de dollars,  soit un total de 30 à 35 millions de dollars qui seront mobilisés pour ce programme », a  dit Lionel  Cafférini  lors des échanges avec le ministre Jean-Jacques Bouya.

La première phase a pour objectif, d’accompagner  la politique d’aménagement du territoire de manière très inclusive avec l’ensemble des ministères, des administrations, mais aussi la société civile, des organisations non gouvernementales  (ONG) pour rassembler ses compétences, ensuite essaie  de renforcer leurs capacités et construire au Congo  une plateforme de spécialistes de’ ce programme.

La seconde sera plus opérationnelle, elle portera sur l’accompagnement très concret d’investissement  dans le domaine de l’agriculture et la forêt  notamment  en accompagnant  les porteurs de projets et l’agriculture familiale.

Au cours  des échanges, Lionel  Cafférini, a précisé que la France au travers de l’AFD mobilise 15 millions d’Euros   en don pour la mise en pied de ce programme.

Ce programme d’utilisation des terres  concerne environ  14 ministères  qui concourent à l’aménagement du territoire et bénéficieront de l’accompagnement  matériel  et financier.

Le Programme d’utilisation des terres  s’inscrit  dans la continuité  de la lettre d’intention de partenariat entre  le centre africain  Forest initiative (CAFI)  signé par les  chefs d’Etat congolais et  le Président français. À travers ce partenariat, le Congo s’est engagé à atteindre un nombre de jalons  pour la préservation et la gestion   des ressources naturelles et  développer la politique.

 

Congo-lutte contre le Sida : nouveau plan de riposte contre la maladie

La république du Congo vient élaboré et adopté le plan stratégique national de riposte au VIH/sida 2019-2022 étendu à 2023.

 

Les cadres du ministère de la Santé ainsi que les partenaires publics et privés de la République du Congo en matière de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles ont élaboré et adopté, le 2 juin, le plan stratégique national de riposte au VIH/sida 2019-2022 étendu à 2023.

L’atelier organisé par le Conseil national de lutte contre le VIH/sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies (CNLSE), a permis aux participants de revoir les différentes stratégies contre la pandémie du sida en République du Congo.

Les grandes lignes qui composent ce document permettront au Congo  non seulement de renforcer sa stratégie de lutte, mais aussi et surtout de structurer cette lutte en privilégiant de diverses interventions dans le domaine de la prévention, de la recherche et de la prise en charge. Ce document servira, en réalité, de guide afin de suivre toutes les interventions sur le sida en République du Congo.

Selon le Dr Benjamin Atipo, directeur exécutif du CNLSE, cette pandémie reste généralisée en République du Congo. Depuis 2010, elle est quasi-stable malgré un taux de prévalence de 3,2 % chez les adultes.

« Cette pandémie réduit le gain d’espérance de vie, hypothèque la productivité et aliène une bonne partie des efforts de lutte contre la pauvreté, mettant ainsi en péril l’atteinte des objectifs de développement durable », a expliqué le directeur exécutif du CNLSE.

Pour sa part, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, qui est également vice-président de la coordination nationale de lutte contre le sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies, a justifié la nécessité pour le Congo d’étendre sa stratégie de lutte par le fait que le sida continue à impacter négativement la vie de certains citoyens. Selon lui, l’exécution de ces stratégies contribue à l’atteinte du point trois des objectifs de développement durable qui garantit la bonne santé pour tous. Il a, par la même occasion, réitéré la volonté du gouvernement de lutter contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles.

Congo : les handicapés formés aux métiers des Tic

La formation est une initiative du le Groupement des intellectuels et ouvriers handicapés du Congo (Giohac) en faveur des personnes vivant avec handicap.

 

Dans le cadre du projet d’insertion socio-professionnelle des handicapés, le Groupement des intellectuels et ouvriers handicapés du Congo (Giohac) a organisé une formation sur différents domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC) en faveur de cette couche à Brazzaville.

La maintenance des ordinateurs, réseau et télécommunication, base de données, bureautique sont des domaines dans lesquels les personnes vivant avec handicap, homme et femmes, ont été formées sur initiative de la Giohac avec l’appui de ses partenaires.

La formation a été précédée par d’autres, notamment en pâtisserie, en coupe et couture, a rappelé Ghislain Serge Kimbouanga. Pour des formations à venir, le président a lancé un appel aux personnes de bonne volonté pour les accompagner dans l’initiative visant à proposer des formations aux personnes vivant avec handicap afin de faciliter leur insertion socio-professionnelle.

Congo : Avima Iron dénonce une tentative d’expropriation illégale

La compagnie minière australienne revendique la propriété du gisement du minerai de fer Avima en République du Congo.

 

Avima Iron dénonce une tentative d’expropriation illégale par les pouvoirs publics alors qu’elle y aurait investi des centaines de millions de dollars. Tout est partie de la récente visite du ministre congolais des mines et de la Géologie au Cameroun. Selon, l’entreprise qui est à la tête d’un important projet de minerai dans le Nord-ouest du Congo Brazzaville, Pierre Oba serait au Cameroun pour « négocier avec le gouvernement camerounais le transit du minerai de fer d’Avina Iron Limited (« Avima ») à travers le pays jusqu’au port de Kribi ». C’est du moins ce qu’on peut lire dans un communiqué produit à cet effet par l’entreprise.

Cette intervient après le retrait par le gouvernement congolais en novembre 2020 de la licence d’exploitation de la compagnie minière australienne détenue majoritairement par l’australien Core Mining. Les raisons avancées étaient une « insuffisance prolongée d’exploitation manifestement contraire aux potentialités du gisement » ainsi que le « non-paiement des redevances prescrites par la loi ».

Pour l’entreprise Avima, cette prise des devant du gouvernement congolais observée aujourd’hui est une « action illégale » dont la volonté est de lui exproprier un projet minier dont elle se réclame être l’unique propriétaire.

« Avima a lancé ce projet il y a 14 ans et a transformé une zone aux sous-sols obscurs en un gisement de minerai de fer de classe mondiale. Il était prévu qu’Avima exploite et transporte 5 mtpa du gisement jusqu’à ce que le nouveau réseau ferré et l’extension du port de Kribi soient finalisés, ce qui aurait alors augmenté ses exportations à plus de 50 mtpa. Avima a passé des années à préparer la production et l’exploitation de ce projet, qui ont abouti à la conclusion d’accords avec le port de Kribi, des sociétés de transport de marchandises, et les gouvernements congolais et camerounais » peut-on lire dans le communiqué publié à cet effet.

La filiale de Core Mining indique qu’elle était supposée commencer l’exploitation de cette zone en janvier 2021, n’eut été le retrait de son agrément ; ce qui lui aurait fait perdre 27 milliards de dollars. Sur ce projet, elle revendique des investissements de centaines de millions de dollars et plus d’une dizaine d’années de travail.

Les Australiens indiquent prendre des mesures fortes pour empêcher le gouvernement  camerounais de jouir de ce partenariat que la République du Congo lui propose au détriment du secteur privé congolais.

« Nous avons l’intention de faire valoir nos intérêts et nos droits sur le gisement de minerai de fer Avima, dont l’actuelle propriété est illégitime…Nous prenons toutes les mesures nécessaires pour protéger notre investissement contre les tentatives d’expropriation illégales de nos actifs et pour assurer l’avenir du projet ainsi que les milliers d’emplois qui en dépendent » justifie Socrates Vasiliades, le représentant d’Avima.

Pour le moment, Brazzaville n’a pas encore réagi à cette sortie de la société minière. Pour rentrer en possession de ses actifs, l’entreprise s’est entourée d’un conseil d’avocats spécialisé en arbitrage international afin de porter l’affaire en justice « Il est difficile d’imaginer un cas d’expropriation plus flagrant. Notre client a investi des centaines de millions de dollars et plus de dix années de travail sur ce projet. La mine était presque prête pour la commercialisation d’un minerai de fer de très grande pureté » a indiqué Me Simon Greenberg, chef de file du conseil d’avocats.

Congo-forêts : l’Union européenne finance deux projets

La ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo et l’ambassadeur de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, ont lancé à Brazzaville deux projets d’observation indépendante des forêts.

 

Les deux projets d’observation indépendante des forêts s’inscrivent dans le cadre de l’accord de partenariat volontaire-APV FLEGT. Ces nouveaux projets sont intitulés : « Appui à la société civile pour l’amélioration de la gouvernance forestière en République du Congo à travers le système normalisé d’observation indépendante externe (Pasgof-Snoie Congo) » et l’« Observation indépendante de l’application de la loi et de la gouvernance forestière  dans  le cadre  de  l’APV  FLEGT  au  Congo  (OI –APV FLEGT) ».

Le projet Pasgof-Snoie Congo a bénéficié du soutien financier de l’Union européenne, qui s’élève à 2.300.000 euros. Il contribue à l’appui des organisations de la société civile congolaise, membres de la plateforme pour la gestion durable des forêts (PGDF). Ce projet œuvre également à l’amélioration de la gouvernance forestière en faveur d’une gestion durable, inclusive et transparente des ressources naturelles.

« Les deux subventions estimées à huit cent mille euros, soit environ cinq cent vingt-cinq millions de francs CFA et neuf cent quatre-vingt-quatre mille vont permettre de poursuivre le développement de systèmes, approches, méthodologies et outils d’observation indépendante des forêts. L’APV FLEGT est un accord ambitieux qui nécessite l’implication, la participation et la collaboration de toutes les parties prenantes pour atteindre les objectifs communs fixés. L’observation indépendante des forêts sera encore plus forte, professionnelle et crédible… », a rappelé Raul Mateus Paula.

Par contre ces deux projets travaillent pour relever plusieurs défis dont, entre autres, le développement des partenariats multi-acteurs souples, la garantie d’un  transfert  durable  des compétences  et  un  partage  d’expérience tout au long de la mise en œuvre de l’action pour renforcer l’autonomisation des organisations de la société civile nationale et locale, la mise en place d’un système de suivi par les citoyens sur le contrôle des forêts par  l’État,  ce  qui  les  rendra  moins  vulnérables  à  la  corruption  et  augmentera  la crédibilité des efforts de contrôle.

Ils auront aussi à recourir à une nouvelle technologie satellitaire (Flegt Watch), puis rendront publiques les infractions forestières et diffuseront les cas de non-application de la législation nationale sur les plateformes en ligne. Ils faciliteront le déploiement du système normalisé d’observation indépendante externe au Congo pour améliorer la transparence et la démocratisation des informations requises par les différentes parties prenantes.

Congo/Cameroun : vers le développement d’un projet minier

Le sujet était au centre des échanges entre le ministre d’État, Ministre des Mines, Pierre Oba et le Premier ministre Camerounais Joseph Dion Nguté.

 

Le Ministre d’État, Ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, a été reçu vendredi 28 mai 2021 par le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Nguté. Au menu des échanges, le développement d’un projet minier de fer dans la zone qui chevauche entre l’Etat du Cameroun et le Congo Brazzaville.

L’arrivée de Pierre Oba fait suite à l’attribution de trois titres d’exploitation par décret présidentiel du 30 novembre 2020 à la compagnie minière Sangha Mining Development pour l’exploitation du gisement de fer d’Avima Badondo et Nabeba dans le département de la Sangha pour une durée de 25 ans.

Avec donc un investissement estimé à près de 5495 milliards de Francs CFA, il est question de voir avec le Cameroun pour booster l’économie et développer les infrastructures des deux Etats. Ce partenariat aura « un impact direct sur la création des emplois au Cameroun », a fait comprendre un expert minier.

Il faut bien le préciser, le Congo s’est engagé dans la lutte contre les indélicatesses de certaines structures qui ne respectent pas les clauses. C’est dans ce contexte qu’il a été procédé au retrait des permis des sociétés minières Congo Iron, propriété de l’australienne Sundance et à Avima fer pour « insuffisance d’exploitation et non-paiement des redevances prescrites par la loi congolaise », selon des sources diplomatiques. Et dans la dynamique de propulser le développement, le ministre Pierre Oba, a signé en mars 2021 un nouveau contrat avec la société Sangha Mining Development à qui on a fait confiance à leur volonté et à leur engouement dans l’exploitation de ce minerai.

Même si rien n’a été filtré, Pierre Oba a été reçu par le président Paul Biya.

Congo-CEEAC : les ministres des télécommunications vont se réunir

Du 26 au 28 juin, il va s’agir d’examiner et d’adopter la méthodologie analytique de priorisation des projets du Pacdice-ac.

 

La République du Congo va organiser la réunion des ministres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Celle-ci se tiendra du 26 au 28 juin et aura pour objectif de d’examiner et d’adopter la méthodologie analytique de priorisation des projets du Plan d’action consensuel de déploiement des infrastructures de communications électroniques de l’Afrique centrale (Pacdice-ac).

L’annonce a été faite par la secrétaire exécutive de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Marie Chantal Mfoula, le 31 mai, à l’issue d’un entretien avec le ministre des Postes et des Télécommunications, Léon Juste Ibombo.

Il va aussi s’agir, entre autres, d’étudier et d’adopter la feuille de route sur la mise en œuvre dudit plan d’action ainsi que d’examiner la déclaration des chefs d’Etat et de gouvernement sur le développement des infrastructures de communications électroniques de la sous-région.

Cette rencontre réunira les experts des Etats membres de la CEEAC, les représentants des autorités de régulation du secteur des télécommunications, des agences nationales des infrastructures numériques, l’Union africaine des télécommunications, le bureau de zone de l’Union internationale des télécommunications pour l’Afrique centrale.

Coronavirus oblige, la réunion des ministres en charge des Télécommunications de la CEEAC se tiendra en visioconférence compte tenu des contraintes marquées par la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus.

Congo : entretien entre Denis Sassou N’Guesso et Claudio Descalzi

Le président de la République du Congo et le Président directeur général d’Eni se sont entretenus samedi 29 mai 2021.

 

La rencontre entre les deux personnalités portait sur le développement de l’agriculture au Congo et la transition écologique, à travers la production des produits alternatifs au pétrole tel que le biocarburant, ont constitué la toile de fond de leur échange.

ll faut le dire, le développement de l’agriculture au sens large est le premier des défis à relever le long du quinquennat qui vient de commencer. Il s’agira, entre autres, de sa mécanisation à travers une usine de montage de tracteurs et d’équipements agricoles en cours d’installation à Maloukou au nord de Brazzaville, la mise en place d’une filière agricole qui repose sur une production renforcée par l’irrigation, l’utilisation intelligente des engrais et des semences et la commercialisation des produits agricoles tant à usage domestique qu’à celui de l’exportation.

Congo : plus de 41,5% de filles sont exposées à la fumée de tabac

Le réseau des communicateurs congolais de lutte antitabac, coordonné par Daniel Oba, a fait le 27 mai à Brazzaville, une communication sur les méfaits du tabagisme. Selon ce réseau le Congo a mis en place un plan stratégique multisectoriel de lutte antitabac 2018-2022.

L’édition 2021 de la journée mondiale sans tabac est célébrée sous le thème : « Mensonges et dissimulations : il est temps de faire payer le tabac ». Le coordonnateur du réseau des communicateurs congolais de lutte antitabac, Daniel Oba, a rappelé que le pays s’est engagé à réduire le taux de prévalence du tabagisme de 8% à 4% en général et de 33% à 11% chez les jeunes en particulier.

Selon le coordonnateur de ce réseau, la République du Congo a intégré le processus de lutte antitabac en 1998, avec la nomination du point focal antitabac en 2005, la ratification et la mise en vigueur de la convention cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte antitabac en 2007.

A ce jour, la prévalence tabagique au Congo est de 8%. Elle est de 15,6% chez les jeunes scolarisés de 13 à 15 ans et de 33% chez les jeunes de plus de 15 ans d’après les enquêtes par grappes de 2014 – 2015. Et, plus de 41,5% de filles sont exposées à la fumée de tabac des autres dans les lieux publics.

Le Congo a mis en place un comité technique interministériel de lutte antitabac en 2010. Il a promulgué la loi 12-2012 du 4 Juillet 2012 relative à la lutte antitabac. Le pays a adhéré au protocole pour l’élimination du commerce illicite des produits du tabac en 2015 et publier trois décrets d’application de la loi antitabac en 2018. Il a également élaboré deux plans intégrés de communication de lutte antitabac (2011 -2015, 2017-2019) et un plan stratégique multisectoriel de lutte antitabac 2018-2022.

Le réseau des communicateurs congolais de lutte antitabac a la charge de vulgariser les mesures de lutte antitabac au Congo, sensibiliser et éduquer les populations sur les méfaits du tabagisme.

« Il est temps de faire payer le tabac parce qu’il est la cause principale de maladies évitables dans le monde ; plus de 90% des cancers sont provoqués par le tabac. Le tabac est l’unique produit de consommation qui tue la moitié de ses consommateurs, avec plus de huit millions de décès par année dans le monde dont les non consommateurs. Par conséquent, il est temps d’interpeller l’industrie du tabac, de dénoncer les mensonges, l’hypocrisie et l’ingérence de l’industrie de tabac qui font obstacle et font échouer les politiques de lutte antitabac dans le monde », a indiqué Daniel Oba.

Congo : les agents du CHU-B suspendent leur grève

L’intersyndicale de ce centre hospitalier a suspendu de la grève à l’issue de l’assemblée générale tenue le 27 du même mois à Brazzaville.

 

La grève des agents du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHUB) a été suspendue momentanément. Celle qui avait été entamée le 10 mai dernier a été suspendue par l’intersyndicale, à l’issue de l’assemblée générale tenue le 27 du même mois à Brazzaville. Cette suspension va durer quinze jours en attendant l’ouverture des négociations avec le ministère de la Santé et de la Population.

La résiliation inconditionnelle et sans délai du contrat avec l’Unité de santé internationale de Montréal au Canada, la signature du protocole d’accord fixant l’échéancier et les modalités d’apurement de la dette, la concomitance de paiement des salaires avec les fonctionnaires à compter du mois de mai 2021, l’amélioration des conditions de travail, la réintégration de Victor Bienvenu Kouama, président de l’intersyndicale licencié en octobre 2020 font partie des grandes lignes du cahier des charges qui sera présenté au ministre de la Santé et de la Population.

« Les efforts du gouvernement ont permis de payer deux mois d’arriérés de salaire. Un échéancier d’apurement des trois restants est également en cours de conclusion », précise le communiqué de presse signé par le directeur général du CHUB, le Dr Denis Bernard Raiche.

Congo : Paul Put est le nouveau sélectionneur des Diables Rouges

Le Belge a la double mission d’obtenir une qualification des Diables rouges, pour le mondial 2022 et la CAN 2023.

 

La République du Congo a dévoilé jeudi 27 mai 2021, l’identité de son nouveau sélectionneur national. Le Belge Paul Put a été retenu de la shot liste des candidats ayant postulés à ce poste. Il aura donc pour mission de ramener l’équipe des Diables Rouges, au premier niveau.

Après la non qualification de cette équipe pour la CAN 2022, le nouveau sélectionneur a pour mission de la faire obtenir un ticket pour le mondial 2022 et la CAN 2023.

La Fédération Congolaise de Football a officialisé, la nomination de Paul Put, à la tête de la sélection. En dehors de la sélection A, le technicien de 65 ans aura également à diriger, celle locale. Il remplace à ce poste le technicien brésilien Valdo dont le contrat est achevé en mars 2021.

Congo-Kouilou : un cas de poliomyélite non sauvage déclaré

Le gouvernement congolais organise une campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite du 27 au 29 mai et du 17 au 19 juin.

 

Un cas de poliomyélite non sauvage avait été récemment déclaré dans le département du Kouilou. C’est du moins ce qu’a indiqué le 24 mai,  la responsable du département de communication et mobilisation sociale au programme élargi de vaccination, Élodie Ndzekaba.

Pour lutter contre  la propagation de cette maladie, le gouvernement congolais organise une campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite du 27 au 29 mai et du 17 au 19 juin sur toute l’étendue du territoire national, a-t-elle dit lors d’un entretien avec la presse.

Bon à savoir que le virus de la poliomyélite se multiplie dans la muqueuse pharyngée et dans l’intestin grêle et on peut le retrouver dans la gorge et les selles. Sa transmission est exclusivement interhumaine et s’effectue essentiellement par voie féco-orale en particulier par l’intermédiaire d’eau souillée, d’aérosols ou d’aliments contaminés par les selles.

Pour Élodie Ndzekaba, les populations sont également impliquées dans cette campagne qui se fera de porte-porte en vue d’immuniser au moins 95 % des enfants congolais.

Congo-état d’urgence : les députés veulent des données scientifiques

Les députés ont pour la 21e fois d’autoriser la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo, le 25 mai dernier.

 

Réunie en 12e session extraordinaire le 25 mai sous la direction de son 1er vice-président, Léon Alfred Opimbat, l’Assemblée nationale a demandé au gouvernement de prendre des dispositions nécessaires pour lui faire parvenir les données de la coordination nationale quelques jours avant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire.

Les députés viennent pour la 21e fois d’autoriser la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo. Le projet de loi a été approuvé quelques heures seulement après son adoption en conseil des ministres. Une démarche qui ne permet pas à la représentation nationale d’engager de véritables débats. C’est ainsi que la commission des lois et affaires juridiques a émis le vœu de recevoir du comité des experts toutes les informations nécessaires avant d’accorder l’autorisation.

« Au niveau de la commission, nous aurions aussi à nous préoccuper de ces résultats en convoquant le ministre de la Santé à cet effet. Nous ne serons pas amenés à traiter à chaque fois la prorogation parce que cela tient à la contrainte de ne pas créer un vide juridique. Il est souhaitable que le gouvernement statue sur la prorogation un ou deux jours à l’avance pour donner la possibilité au parlement de faire son travail d’investigation, de recherche pour éclairer la lanterne des représentants du peuple… », a souhaité le président de la commission des lois et affaires administratives, Fernand Sabaye.

Les députés ont également recommandé au gouvernement de leur accorder une dérogation afin de permettre à certains élus restés à la maison depuis près de quinze mois de regagner l’hémicycle. Le but est d’améliorer la qualité de la participation des députés aux séances plénières. « Les députés ont été vaccinés, il y a possibilité d’organiser une distanciation plus efficace et de ce point de vue, leur participation effective renforcerait la légitimité de nos délibérations. La mesure exceptionnelle actuelle ne remet pas en cause cette légitimité, mais nous prive quand même des apports importants des représentants du peuple qui vivent la réalité dans leurs circonscriptions », a plaidé Fernand Sabaye.

Les députés ont, par ailleurs, déploré le manque de communication de la part du gouvernement et le non-respect des mesures barrières édictées par les autorités. Concernant la vaccination, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale pense qu’il y a encore un grand travail de sensibilisation à faire. Pour le Congo, il faut environ trois millions de personnes vaccinées alors que le pays est encore à moins de 100 mille vaccinés, soit 3%. « A ce jour, le Congo enregistre un taux de couverture vaccinale contre la pandémie à coronavirus de l’ordre de 3%. Le gouvernement doit créer toutes les conditions pour améliorer ce taux et espérer avoir une immunité collective dans les délais raisonnables », a invité Léon Alfred Opimbat.

 

Congo-Coronavirus : plus 60 000 personnes ont reçu le vaccin

C’est ce qui ressort du bilan dressé par le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga, le 25 mai 2021.

 

En République du Congo quelques 61.945 personnes ont été vaccinées contre le coronavirus. Parmi les vaccinés, 42.421 attendent encore la deuxième dose alors que 19.524 ont déjà reçu les deux doses. Cette information ressort du bilan dressé le 25 mai devant la chambre haute du parlement par le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga.

Pour certains sénateurs, ce tableau n’est pas reluisant au regard du manque d’engouement des populations à se faire vacciner.

Le Congo a  reçu 398.200 doses de vaccin, dont 281.200 de Sinopharm et 17.000 de Spoutnik V.

Congo-VH/Sida : adoption du projet de position commune africaine

Cette décision a été prise au cours d’une rencontre virtuelle des ministres en charge de la santé qui s’est tenue le lundi 24 mai 2021.

 

La République du Congo vient d’adopter le projet de position commune africaine sur le VIH/Sida. C’était au cours de la rencontre virtuelle des ministres en charge de la Santé organisée par la Commission de l’Union africaine. Au cours de cette réunion le Congo adhéré à la nouvelle politique sur l’orientation de la réponse au VIH/Sida.

Notons que la rencontre virtuelle du 24 mai dernier se tenait en prélude à la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies prévue du 8 au 10 juin 2021.

« Le Congo a adopté le projet de position commune africaine sur la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de 2021 sur le VIH/Sida », a déclaré le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

Selon le ministre Gilbert Mokoki, malgré l’impact de la pandémie de coronavirus, la couverture antirétrovirale en faveur des malades du VIH au Congo, a connu une stabilité entre 2019 et 2020. Il a aussi souligné que l’augmentation de la couverture du pays en districts sanitaires et l’installation des postes de distribution communautaires des antirétroviraux visent à faciliter l’accès universel et équitable à la prévention, au diagnostic, au traitement, puis aux soins.

Congo-Coronavirus : Pointe-Noire est l’épicentre de la pandémie

La ville océane de la République du Congo enregistre un 259 cas, soit 53,8% des 481 cas enregistrés au niveau national.

 

Du 1er au 20 mai 2021, le département de Pointe-Noire a enregistré 259 cas, soit 53,8% des 481 cas enregistrés au niveau national. C’est ce qui ressort du compte rendu de la 21ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19. Celle-ci s’est tenue mardi par visioconférence. Il est aussi dans ce compte rendu que la République du Congo à la date du 21 mai 2021 enregistre 11.658 cas confirmés depuis le début de la pandémie, soit 10.591 cas guéris et 903 cas actifs, 153 décès de coronavirus, soit un taux de létalité de 1,3%. C’est chiffres

On note que le département de Pointe-Noire est désormais l’épicentre de la pandémie dans notre pays. Le taux de positivité se situe à 8,8% dans la ville océane contre 2,2% à Brazzaville et un taux de positivité évalué au niveau national à 5,6%.

Un constat qui a été fait est que la situation dans les autres départements se caractérise par le faible taux de dépistage.Toutefois, dans les départements où les tests sont réalisés, des cas positifs sont observés, comme la situation de nouveaux cas enregistrés en avril dans la Sangha et la Likouala.

La transmission de la maladie est en baisse progressive depuis le mois d’avril 2021. A quelques jours de la fin du mois de mai 2021, on totalise 600 patients pris en charge par les services de santé, en hospitalisation ou à domicile, contre 825 en avril. 25 de ces patients ont bénéficié de l’oxygénothérapie au mois d’avril et 19 au mois de mai. Ces chiffres indiquent que le nombre de cas graves pris en charge demeure préoccupant.

La mise en œuvre du plan national de déploiement et de vaccination est en cours depuis le 25 mars 2021.

A ce jour, 24 sites de vaccination sur 453 attendus sont ouverts dans 3 départements sur 12. Des équipes dédiées ont quitté Brazzaville le 19 mai 2021 pour lancer la vaccination dans les autres départements.

La population-cible de la vaccination est fixée à 3468906 personnes. Le nombre total de doses reçues pour les deux vaccins est de 403200 (381200 Sinopharm et 22 000 Sputnik V).

Au total, 42 421 personnes ont reçu la première dose et 19524 personnes la deuxième dose. Le nombre total de doses administrées est de 61 945. Le stock de doses disponible est de 335255. Les besoins en vaccins sont de 6267 302 doses. L’intervalle d’attente entre la première et la deuxième dose de Sputnik V peut aller jusqu’à 60 jours selon l’avis du Comité des experts.

Congo : les travailleurs du CHU-B reçoivent 2 mois d’arriérés de salaire

C’est ce qui en ressort d’un communiqué publié le 22 mai dernier, par la direction générale du centre hospitalier de Brazzaville.

 

Le gouvernement congolais vient de payer deux mois d’arriérés de salaires aux travailleurs du centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville Il faut dire que ceux avaient entamé une grève lundi 10 mai 2021. Cette décision avait été prise à l’issue de l’assemblée générale tenue vendredi 7 mai, à Brazzaville. Elle avait pour but de revendiquer deux mois de salaires sur les 5 mois d’arriérés de salaire.

La direction générale du CHU-B exhorte l’intersyndicale à convoquer une assemblée générale en vue d’un fonctionnement normale de cette institution sanitaire.

Congo-Poliomyélite : plus d’un million d’enfants seront vaccinés

Ce sera lors d’une campagne nationale de vaccination dont la première phase se déroulera du 27 au 29 mai sur l’ensemble du territoire congolais.

 

Quelques 1.161.356 enfants seront vaccinés contre la poliomyélite. Ce sera au cours d’une campagne de vaccination que le gouvernement va lancer vers la fin du mois en cours. L’information a été donnée vendredi 21 mai dernier par le ministère de la santé et de la population.

Il faut noter que cette campagne s’inscrit dans le cadre du Programme élargi de vaccination avec l’appui de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite. La première phase se déroulera du 27 au 29 mai 2021

« Ce type de polio est rare et apparaît dans les régions du monde où les enfants ne sont pas suffisamment vaccinés contre la poliomyélite. La campagne de vaccination permettra de renforcer leur immunité et contenir l’épidémie », indique un communiqué du programme.

Rappelons que la poliomyélite est une maladie contagieuse causée par le poliovirus qui entraîne une paralysie voire la mort. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés par cette maladie.

Le Congo et le PNUD signent un programme de travail annuel

Cette initiative entreprise par les deux parties vise à relever les défis en matière d’environnement, du climat et sur la problématique du Bassin du Congo.

 

Le Programme de travail annuel (PTA) a été signé du côté congolais par la ministre de l’Environnement, du Développement durable, et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et du côté du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), par le représentant résidant, Maleye Diop, le 19 mai 2021.

Cette initiative entreprise par les deux parties vise à relever les défis en matière d’environnement, du climat et sur la problématique du Bassin du Congo. C’est donc en vue de poursuivre leur partenariat sur de nouvelles perspectives que les deux parties ont signé le PTA. A travers cette signature, le PNUD apportera au ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo un appui technique et financier pour l’accompagner dans la réalisation et l’aboutissement de ses projets et de promouvoir le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, instrument financier de la Commission Climat du Bassin du Congo, à l’échelle internationale.

« Nous avons fait le point de la collaboration que nous avons à travers le Programme de travail annuel (PTA), avant la COP 26. Le PNUD est l’un des partenaires sinon le partenaire le plus essentiel qui nous accompagne sur les questions de climat. Et au centre de tous ces échanges il y a la journée du 5 juin prochain sur l’environnement », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault, à l’issue de ces échanges.

Pour le représentant résidant du PNUD au Congo, l’institution qu’il a la charge de diriger a un programme cadre de coopération avec le gouvernement du Congo. Chaque année ils signent les plans de travail annuel qui déclinent les différentes activités à mener dans l’année. Depuis le début de l’année, leurs équipes travaillent ensemble pour décliner ces activités. « Aujourd’hui c’était l’occasion de passer à la signature. Nous l’avons fait avec d’autres ministères et aujourd’hui nous signons avec le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo. C’est le cas de la Journée mondiale de l’environnement, prévue le 5 juin. A côté de cela, nous devons nous accorder sur les ressources à mettre en place pour pouvoir exécuter ces activités. C’était l’objet des échanges », a-t-il déclaré.

Maleye Diop a indiqué qu’ils sont dans la deuxième année d’exécution du plan cadre 2020-2024. C’est ce qui est prévu et s’articule essentiellement sur trois axes prioritaires du Programme national du développement (PNUD_ui est le plan cadre du gouvernement du Congo pour les cinq années 2018-2022 et qui s’articule sur trois priorités : gouvernance ; renforcement du capital humain ; édification de l’économie ; qui englobe essentiellement ce qu’ils ont au niveau du pays et ce qu’ils font avec les différents départements. « Avec ce ministère, l’action porte essentiellement sur le développement durable, aussi bien sur les questions de la gouvernance que de l’édification de l’économie », a-t-il souligné.

Notons que ce programme s’inscrit dans le cadre de l’axe 5 du projet de gouvernement du président de la République Denis Sassou N’Guesso « Ensemble, poursuivons la marche ».

Congo-Enrôlement biométrique : les enseignants déplorent la lenteur et les faiblesses techniques

Depuis la fin du mois d’avril, le ministère de l’Enseignement procède à l’enregistrement biométrique des enseignants en vue de connaître leur nombre exact.

 

Connaître le nombre exact des enseignants en République du Congo afin de constituer une base de données et de barrer la route aux fraudeurs. C’est l’objectif visé par l’opération d’enrôlement biométrique des enseignants. Cette opération qui a débuté en fin avril 2021, est une initiative du ministère de l’enseignement.

Les enseignants déplorent néanmoins la lenteur et les faiblesses techniques de cette activité.

Les objectifs visés par l’opération sont précisés ici par Calixte Kolyardo, coordonnateur du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif : « L’objectif est de constituer une base de données numériques qui permettra au ministère de l’Enseignement de mieux gérer son personnel, de mieux le déployer à travers les départements et les établissements scolaires ». L’opération doit durer deux mois. Brazzaville est la deuxième étape de ce recensement qui a démarré dans la Likouala (nord) et va s’étendre dans les autres départements du pays.

Congo-Kouilou : la 12e session ordinaire du conseil départemental se tient

Les travaux ont débuté le 18 mai au siège du conseil départemental du Kouilou à Loango sous la direction d’Alexandre Mabiala, président de cette institution.

 

Les conseillers départementaux vont au cours de cette session examiner huit affaires, notamment examen du projet de délibération fixant le taux de la taxe de roulage sur les motos simples et motos tricycles dans le département du Kouilou ; examen du projet de délibération fixant le taux de la taxe sur l’obtention du permis de conduire des motos simples et motos tricycles ; examen du projet de délibération portant débaptisation de la salle de conférences de l’Hôtel du conseil départemental du Kouilou en salle Antoinette Sassou N’Guesso ; examen du projet de délibération portant construction des latrines publiques le long du tronçon Pointe-Noire-Dolisie et autres.

La 12e session ordinaire du conseil départemental de Kouilou s’achève le 27 mai prochain.

Congo : Anatole Collinet Makosso a officiellement pris fonction

La cérémonie de passation de consignes s’est déroulée le 18 mai en présence du secrétaire général du gouvernement, Benjamin Boumakani.

 

Le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso a officiellement pris fonction. La cérémonie de passation de consignes entre les Premiers ministres sortant, Clément Mouamba, et entrant Anatole Collinet Makosso, s’est déroulée le 18 mai à Brazzaville.

Nommé Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso qui vient officiellement de prendre ses nouvelles fonctions entend poursuivre le travail amorcé par son prédécesseur, Clément Mouamba. « Succéder à Clément Mouamba et poursuivre ce qu’il a fait, c’est une lourde responsabilité. Je suis rassuré que vous serez avec nous pour poursuivre le coaching, sous la clairvoyance direction et leadership de son Excellence monsieur le président de la République. Avec la franche collaboration de tous les cadres qui ont inauguré la Primature, nous ferons l’effort de faire aboutir le travail que vous avez amorcé », a déclaré le nouveau Premier ministre.

En effet, Anatole Collinet Makosso s’est également engagé à capitaliser sur les grandes victoires remportées sous Clément Mouamba dans le domaine de l’enseignement ainsi que les grandes réformes dans les régies financières et la gestion des ressources forestières et minières. « Merci pour avoir travaillé avec vous pendant les cinq ans de la mise en œuvre de la marche vers le développement, un projet de société que vous avez porté personnellement, subissant les attaques, les coups y compris pour les choses qui ne dépendaient pas de vous, mais dans la sagesse qui vous caractérise, vous avez su prendre cela sur vous et tenter d’apporter de solutions », a poursuivi le nouveau chef du gouvernement.

Arrivé à la tête du gouvernement le 23 mars 2016, Clément Mouamba y a passé cinq ans. Il se dit fier d’avoir assumer ces fonctions et reste citoyen congolais, militant et député à l’Assemblée nationale. Selon lui, il y a toujours une vie après une mission. « De mon point de vue, ma mission se termine très bien. Retirer de la primature mais nous existerons dans le pays parce que nous allons poursuivre la marche… Premier ministre sortant, Clément Mouamba est dans les rangs où nous allons réellement poursuivre la marche. Quelle que soit la position, on marchera pour soutenir le président parce que je crois en l’homme, je crois aux projets, je crois aux enjeux qui sont définis dans ce programme. En même temps je mesure l’ampleur des sujets cruciaux qui concernent l’avenir de notre pays et pour cela on doit se serrer les coudes pour continuer à soutenir le chef de l’Etat », a indiqué Clément Mouamba.

Congo : vers la mise en œuvre d’un centre de maintenance aéronefs

Un accord a été signé, le 16 mai, entre le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, et le conseiller économique près l’ambassade de Chine au Congo, Sun Liang.

 

Le centre de maintenance des aéronefs de l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville sera construit sur une surface d’environ 11 500 mètres carrés. Il comprend, entre autres, le hall de maintenance, le bâtiment auxiliaire, la route de remorquage des aéronefs, les travaux extérieurs et les installations associées.

Selon les termes de cet accord, la partie congolaise doit, dans un délai de trois mois après la signature de l’accord, déterminer la réquisition du terrain ainsi que l’indemnisation à la démolition à l’intérieur du site. La réalisation de ce projet de coopération devrait conforter la volonté des pouvoirs publics de faire de la capitale du Congo un hub en Afrique centrale, en matière de transport aérien.

Pour la partie chinoise, le centre de maintenance aéronautique de Brazzaville accueillera non seulement les aéronefs de fabrication chinoise, mais aussi assurera la maintenance des appareils de type Boeing 737.

Le ministre Jean Jacques Bouya a remercié les autorités chinoises ainsi que l’ambassadeur de Chine au Congo pour la signature de cet accord qui témoigne de l’excellence de la coopération entre les deux pays. D’après lui, la signature de cet accord marque une étape déterminante pour ce projet de coopération dont la réalisation suit son cours.

Rappelons que la partie chinoise avait soumis, lors de la 10ème session de la commission mixte de coopération économique, commerciale et technique entre le Congo et la Chine, le 29 octobre 2020, à la partie congolaise ce projet d’accord de mise en œuvre de ce projet. Une fois construit, le centre de maintenance aéronautique de Brazzaville complétera la liste des infrastructures érigées au sein de l’aéroport international Maya-Maya. Il s’agit, entre autres, de la nouvelle piste d’atterrissage, de l’aérogare moderne couplée aux terminaux et de l’aéroclub.

Le Congo va recevoir 45 millions d’euros de l’initiative CAFI

Cet argent va pour soutenir la République Congo dans ses stratégies d’aménagement du territoire et de préservation des ressources naturelles.

 

L’initiative CAFI va mobiliser 45 millions d’euros pour soutenir le Congo dans ses stratégies d’aménagement du territoire et de préservation des ressources naturelles. C’est ce qu’a déclaré le directeur de l’Agence française de développement (AFD) au Congo, Lionel Cafferini, à l’issue d’un échange avec la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault.

Lionel Cafferini a indiqué que son agence était en train de finaliser l’instruction d’un programme d’utilisation des terres durables au Congo avec des financements de l’initiative CAFI qui appuie les forêts dans le bassin du Congo et les fonds propres de l’AFD.

Il s’agit d’accompagner et de soutenir les différents jalons de la note d’intention que le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a signée avec le président de la République française, Emmanuel Macron, en octobre 2019 pour mettre en place une politique nationale d’aménagement du territoire au Congo qui préserve les ressources naturelles et lutte contre le changement climatique.

« Nous avons fait le point avec la ministre sur les activités que nous pourrions soutenir pour accompagner cette stratégie de préservation des tourbières, des zonages tout en accompagnant une activité économique agricole durable dans la proximité de ces zones-là », a déclaré le directeur de l’AFD au Congo.

Quant aux montants financiers, a-t-il poursuivi, il y a deux phases dans ce programme d’utilisation des terres. Une première où le Fonds CAFI a délégué des ressources à l’AFD pour un montant de quinze millions de dollars, et où l’AFD pour le compte de l’État français va mobiliser sept millions d’euros de financement complémentaire. Une deuxième phase qui est également en cours d’instruction, devrait mobiliser quinze à vingt-cinq millions de dollars de la part de l’initiative CAFI auxquels s’ajouteront huit millions d’euros de ressources en don de l’État français via l’AFD.

« C’est un programme haut global que nous instruisons pour un montant d’environ quarante-cinq millions d’euros en don pour soutenir le Congo dans sa stratégie d’aménagement du territoire et dans sa stratégie de préservation des ressources naturelles », a confié Lionel Cafferini.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement a fait part à ses partenaires de son impatience par rapport aux procédures et aux délais de mise en œuvre des programmes. Lionel Cafferini lui a indiqué que l’objectif était de pouvoir signer les conventions de financements d’ici octobre 2021 pour une mise en œuvre effective de ce programme à l’horizon du début 2022.

« Le Congo a exprimé un ensemble d’orientations, de stratégies, d’objectifs, et nous avons considéré que ces objectifs de lutte contre le changement climatique, de préservation des ressources naturelles, et du développement économique rencontraient les grandes orientations de l’État français. On sait que le bassin du Congo est une zone géographique qui apporte beaucoup à l’humanité… », a-t-il ajouté.

Congo-UPADS : Honoré Sayi sera écouté par le parti ce mardi 18 mai

Le porte-parole de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Honoré Sayi vient de faire son entrée dans le nouveau gouvernement.

 

Honoré Sayi est la nouveau ministre de l’énergie et de l’hydraulique en République du Congo. Il a été nommé dans le récent gouvernement formé par le Nouveau Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

La nomination du porte-parole de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Honoré Sayi, semble mal passer au sein de la première formation politique de l’opposition congolaise.

Réuni en séance extraordinaire le 16 mai à Brazzaville, le secrétariat national de l’UPADS s’est dit « surpris par cette nomination annoncée par les médias ». Il a décidé « d’écouter le camarade Honoré Sayi absent à Brazzaville, pour des amples informations ». C’est du moins ce qu’on peut lire dans un communiqué rendu public à l’issue de cette rencontre.

Le nouveau ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique sera donc écouté ce 18 mai par le secrétariat national de l’UPADS.