Congo-UPADS : Honoré Sayi sera écouté par le parti ce mardi 18 mai

Le porte-parole de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Honoré Sayi vient de faire son entrée dans le nouveau gouvernement.

 

Honoré Sayi est la nouveau ministre de l’énergie et de l’hydraulique en République du Congo. Il a été nommé dans le récent gouvernement formé par le Nouveau Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

La nomination du porte-parole de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Honoré Sayi, semble mal passer au sein de la première formation politique de l’opposition congolaise.

Réuni en séance extraordinaire le 16 mai à Brazzaville, le secrétariat national de l’UPADS s’est dit « surpris par cette nomination annoncée par les médias ». Il a décidé « d’écouter le camarade Honoré Sayi absent à Brazzaville, pour des amples informations ». C’est du moins ce qu’on peut lire dans un communiqué rendu public à l’issue de cette rencontre.

Le nouveau ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique sera donc écouté ce 18 mai par le secrétariat national de l’UPADS.

Congo-Basketball : les championnats de Brazzaville officiellement lancés

La Ligue de basketball de Brazzaville a lancé, le 15 mai, ses  championnats départementaux pour le compte de la saison 2020-2021.

 

Les premières rencontres des seniors hommes ont vu Liber basket dominer les Diables noirs 2 (63-56) puis Anges noirs basketball (ANBB) prendre le dessus sur l’autre équipe des Diables noirs (69-63). L’Inter a pris le meilleur sur RCO (80-57) puis Patronage s’est imposé devant RBC (66-62). Chez les dames, l’Inter a dominé l’Etoile du Congo (48-38). ANBB s’est imposé devant ECB (51-19).  Le 15 mai, Brazza basket a eu raison  des Diables noirs (74-9)

Chez les juniors, Avenir du rail l’emporte face à l’Etoile du Congo (55-52), AS Thomas a été  battue par  BC Massengo (57-64).  Génération miracle a courbé l’échine devant le Cara (55-73). Chez les cadets, l’Etoile du Congo a dominé AVR (68-46). Génération miracle a dominé Cara (47-45)

Pour le compte de cette saison, les équipes engagées sont logées dans deux poules par catégories sauf chez les dames. La conférence A chez les seniors hommes mettra aux prises BC Massengo, As Thomas Sankara, Etoile du Congo, Cara, Avenir du rail et Ange noir basketball 2. Dans la poule opposée, on retrouve ANBC 1, Interclub, Patronage, Diables noirs 1, RBC, Liber, RCO et Diables noirs 2. Chez les seniors dames poule unique avec des clubs comme Brazza-basket, Etoile du Congo, ANBC, AVR, Diables noirs, Interclub  et ECB.

Chez les juniors hommes, la Conférence A opposera, BC Massengo, AS Thomas-Sankara, Etoile du Congo, Cara, AVR et Génération miracle. Le groupe opposé regroupe ANBC, Interclub 1, Patronage, Diables noirs 1, RBC, Interclub 2 et ECB. Chez les cadets, le groupe A est composé de BC Massengo, Etoile du Congo, Cara, AVR et Génération miracle. Le groupe B, quant à lui, regroupe ANBC, Interclub 1, Patronage, Diables noirs, Interclub 2 et ECB.

Congo : Rigobert Roger Andely prend la tête du ministère des Finances et du Budget

Ce cadre de banque, originaire de la région de la Cuvette (Nord) comme le  président Sassou Nguesso, avait déjà occupé ce poste entre 2002 et 2005.

 

Rigobert Roger Andely refait son entrée dans le nouveau gouvernement d’Anatole Collinet Makosso. Il hérite du ministère des Finances et du Budget. Cadre de banque et originaire de la région de la Cuvette (Nord) comme le  président Sassou Nguesso, il avait déjà occupé ce poste entre 2002 et 2005.

Rigobert Roger Andely, né le 7 juin 1953 à Mossaka dans le département de la Cuvette. Il est un universitaire spécialiste des questions monétaires et bancaires, banquier central de profession et homme d’État congolais.

Il a été respectivement vice-gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (de 1998 à 2002, puis de 2005 à 2010) et ministre de l’Économie, des Finances et du Budget du Congo-Brazzaville (2002-2005).

Il a aussi occupé les fonctions de président du conseil d’administration de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA) et président du conseil de régulation de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) en République du Congo.

Congo : Denis Christel Sassou Nguesso intègre le nouveau gouvernement

Le fils du Chef de l’Etat est le Ministre de la Coopération Internationale et de la promotion du partenariat public privé, un portefeuille fraîchement créé.

 

La République du Congo a son nouveau gouvernement. La nouvelle équipe compte 36 membres, dont quatre ministres d’Etat et huit femmes. Onze personnalités ont fait leur entrée dans cette équipe gouvernementale notamment Denis Christel Sassou Nguesso.

A 46 ans, le fils du Chef de l’Etat prend le portefeuille fraîchement créé de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé. Ancien député, Denis Christel Sassou-Nguesso a été cadre dirigeant à la société nationale pétrolière congolaise, la SNPC. Il est soupçonné de détournements massifs de l’argent du pétrole, de nouveau récemment dénoncés par l’ONG Global Witness. Des enquêtes sont en cours en France pour biens mal acquis et une plainte a été déposée, aux Etats-Unis, au sujet d’un appartement de luxe à Miami.

Denis Christel Sassou Nguesso est un homme politique et homme d’affaires congolais né le 14 janvier 1975 à Brazzaville. Il est le fils de Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo.

Directeur général adjoint de l’aval pétrolier de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) depuis janvier 2011, il est également député PCT de la circonscription d’Oyo depuis le 5 septembre 2012.

Il a étudié à l’École militaire préparatoire Général-Leclerc de Brazzaville, puis est parti étudier en France où il obtient un diplôme de clerc de notaire et une maîtrise en droit privé3.

Il rejoint en 2001 la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), dans le bureau londonien de la compagnie. Il rentre ensuite au Congo où il occupe le poste d’administrateur de la Cotrade (filiale de la SNPC, s’occupant de la commercialisation) de 2005 à 2009. En janvier 2011, il devient directeur général adjoint de l’aval pétrolier de la SNPC, ainsi que PDG de « SNPC Distribution » et administrateur général de la Congolaise de raffinage (Coraf).

Son activité dans le monde du pétrole lui vaut le surnom de « Kiki le pétrolier »

Parallèlement à son activité dans le secteur pétrolier, Denis Christel Sassou Nguesso entame une carrière politique. En 2007, il crée le Pôle des jeunes républicains, puis rejoint en 2011 le bureau politique du Parti congolais du travail (PCT).

Le 15 juillet 2012, il est élu député de la circonscription d’Oyo (Cuvette) dès le premier tour des élections législatives, et entre en fonction le 5 septembre, succédant ainsi à François Ibovi.

En mai 2021, Denis Christel Sassou-Nguesso. Entre dans le nouveau gouvernement de Anatole Collinet Makosso d’un poste nouvellement créé, celui de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé.

 

 

Congo : Onze personnalités font leur entrée dans le nouveau gouvernement

Denis Christel Sassou-Nguesso, le fils du chef de l’Etat, il hérite d’un portefeuille fraîchement créé pour cette occasion.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a formé son équipe gouvernementale. Un gouvernement qui est arrivé trois jours après sa nomination. On remarque l’entrée de onze personnalités dans cette équipe notamment celle Denis Christel Sassou-Nguesso. Fils du chef de l’Etat. Celui-ci, celui-ci est le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, un portefeuille créé pour l’occasion. Ancien député, Denis Christel Sassou-Nguesso a été cadre dirigeant à la société nationale pétrolière congolaise, la SNPC.

Une autre entrée remarquable c’est bien celle d’Honoré Sayi, député et président du groupe parlementaire d’opposition de l’UPADS à l’Assemblée nationale. Enseignant en philosophie, il présidait le groupe parlementaire de l’UPADS, le premier parti d’opposition au Congo. Il est nommé ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.

Rigobert Roger Andély hérite du ministère des Finances et du Budget.  Ce cadre de banque  avait déjà occupé ces fonctions, entre 2002 et 2005.

Notons que sept personnalités ont été remerciées ; au nombre desquelles Henri Djombo qui a été ministre sans discontinuer depuis 1997.

La composition complète du gouvernement Makosso

Le minsitre d’Etat, directeur de cabinet du Président de la république a rendu public Samedi 15 Mai 2021, la liste du premier gouvernement dirigé par Anatole Collinet Makosso.

Ci-dessous, l’intégralité des membres dudit gouvernement :

Ministres d’Etat

  1. -ministre d’Etat de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale : M. Firmin Ayessa
  2. -Ministre d’Etat du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation : M. Claude Alphonse Nsilou
  3. -Ministre d’Etat des Industries minières et de la Géologie : M. Pierre Oba
  4. -Ministre d’Etat des Affaires foncières et du Domaine public : M. Pierre Mabiala

Ministres

  1. -Ministre de l’Aménagement du territoire des infrastructures et de l’entretien routier : M. Jean-Jacques Bouya
  2. -Ministre de la Défense nationale : M. Charles Richard Mondjo
  3. -Ministre de la Sécurité et de l’Ordre Public :  M. Raymond Zéphirin Mboulou
  4. -Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger : M. Jean-Claude Gakosso
  5. -Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche : M. Paul Valentin Ngobo
  6. -Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public : M. Roger Rigobert Andely
  7. -Ministre des Hydrocarbures : M. Bruno Jean Richard Itoua
  8. -Ministre de la Communication et des Médias Porte-parole du Gouvernement : M. Thierry Lézin Moungalla
  9. -Ministre des Zones économiques spéciales et de la diversification économique : M. Emile Ouosso
  10. -Ministre des transports, de l’Aviation civile et de la marine marchande  : M. Jean Marc Thystère Tchikaya
  11. -Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones : M. Aimé Ange Wilfrid Bininga
  12. -Ministre de l’Économie, du plan de la statistique et de l’intégration régionale  : Mme Ghislaine Ingrid Olga Ebouka-Babackas
  13. -Ministre de l’Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local : M. Guy Georges Mbaka
  14. -Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat : M. Josué Rodrigue Ngouonimba
  15. -Ministre de l’Environnement du Développement durable et du Bassin du Congo : Mme Arlette Soudan-Nonault
  16. -Ministre de l’Économie forestière : Mme Rosalie Matondo
  17. -Ministre de la Santé et de la Population : M. Gilbert Mokoki
  18. -Ministre de la Coopération Internationale et de la promotion du partenariat public privé : M. Denis Christel Sassou Nguesso
  19. -Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique : M. Honoré Ntsayi
  20. -Ministre de la jeunesse et des Sports et de l’Éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi : M. Hugues Ngouélondélé
  21. -Ministre du développement Industriel et de la promotion du secteur privé : M. Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes
  22. -Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel : Mme Jacqueline Lydia Mikolo
  23. -Ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation technologique:  Mme Edith Delphine Emmanuelle née Adouki
  24. -Ministre de l’Enseignement pré-scolaire primaire, secondaire et de l’Alphabétisation : M. Jean luc Moutou
  25. -Ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi: M. Ghislain Thierry Manguessa Ebome
  26. -Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique : M. Léon Juste Ibombo
  27. -Ministre du Tourisme et des loisirs : Mme Destinée Ermella Doukaga
  28. -Ministre de la Culture et des Arts : M. Dieudonné Moyongo
  29. -Ministre des Affaires sociale et de l’Action humanitaire: Mme Irène Mboukou 
  30. -Ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement : Mme Ines Nefert Ingani

Ministres délégués

  1. -Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la réforme de l’Etat : M. Luc Okio 
  2. -Ministre délégué auprès du ministre des Finances et du Budget, chargé du Budget : M. Ludovic Ngatsé

Congo : Anatole Collinet Makosso est le nouveau Premier ministre

Il a été nommé mercredi 12 mai 2021 par un décret du président de la république Denis Sassou N’Guesso. Il remplace à ce poste de Clément Mouamba.

 

C’est officiel, Anatole Collinet Makosso est le nouveau chef du gouvernement congolais. Le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso l’a nommé mercredi 12 mai au soir, lui qui était ministre de l’Enseignement dans le gouvernement sortant. Il remplace Clément Mouamba, qui occupait ce poste depuis 2016 et a donné sa démission le 5 mai suite à la prestation de serment le 16 avril du président Sassou Nguesso.

Qui est Anatole Collinet Makosso ?

Né en 1965 dans la capitale économique Pointe-Noire (sud), Anatole Collinet Makosso a débuté sa carrière politique dès 1990. Il a été tour à tour conseiller et directeur de cabinet du préfet du Kouilou, région de Pointe-Noire. Cet enseignant de formation, écrivain également, est devenu conseiller du président Sassou Nguesso à partir de 1998, puis directeur de cabinet d’Antoinette Sassou Nguesso, la première dame.

Le nouveau Premier ministre fait son entrée au gouvernement comme ministre de la Jeunesse et de l’Instruction civile en 2011. Depuis 2016, il occupait le poste de ministre de l’Enseignement primaire et secondaire en charge de l’alphabétisation. Anatole Collinet Makosso a été directeur de campagne adjoint du candidat Sassou Nguesso lors de la dernière présidentielle.

Anatole Collinet Makosso doit d’ici peu former son gouvernement.

Congo : Denis Sassou N’Guesso regagne Brazzaville ce mercredi

Après un séjour de travail à Oyo dans le département de la Cuvette. Il sera accueilli à l’aéroport international de Maya-Maya par les membres du gouvernement.

 

Le Président Denis Sassou N’Guesso retourne à Brazzaville ce mercredi 12 mai 2021. Le chef de l’Etat a passé quelques jours à Oyo dans le département de la Cuvette (nord). Il sera accueilli à l’aéroport international de Maya-Maya par les membres du gouvernement sortant qui seront conduits par le Premier ministre démissionnaire, Clément Mouamba.

Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Oyo le 21 avril dernier. Le chef de l’Etat a rendu hommage, le 10 mai, comme il le fait chaque année, à « maman Emilienne Mouébara », celle qu’il affectionnait et envers qui il reste fermement attaché depuis son décès le 10 mai 1982 à Paris en France.

Depuis son arrivée au bord de l’Alima, Denis Sassou N’Guesso a déployé une intense activité diplomatique. Il a ainsi reçu, tour à tour le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat ; le président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedadé Verissimo ; le directeur adjoint du cabinet civil du président du Conseil militaire de la transition (CMT) du Tchad, Abdelkerim Idriss Deby, personnalités avec lesquelles, les entretiens se sont focalisées sur la situation politico-sécuritaire au Tchad, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina qui a assuré au Congo du soutien de son institution pour les cinq prochaines années dans les domaines des infrastructures, énergie, agriculture, transports et la gouvernance.

Congo : une pression inflationniste de 2,3% enregistré au mois de janvier

C’est ce qui en ressort de la revue publiée par l’Institut national de la statistique sur l’Indice harmonisé des prix à la consommation.

 

Le Congo a enregistré une pression inflationniste de 2,3% au mois de janvier, soit une augmentation de 0,8% par rapport au mois précédent. La tendance haussière des prix à la consommation est observée à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Owando.

D’après l’Institut national de la statistique (INS) qui vient de publier sa revue sur l’Indice national harmonisé des prix à la consommation, la pression inflationniste s’est établie en janvier à 103,3 points, sous l’effet essentiellement d’une hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, ainsi que des services de transport.

Malgré la pression des prix observée, l’inflation demeure en deçà de la norme communautaire de 3,0% en moyenne annuelle. « Le taux d’inflation en moyenne annuelle se situe à 0,2% au terme du mois de janvier 2021. Les prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » et des services de « transport » ont augmenté respectivement de 1,4% et 1,2% en rythme mensuel. Rapportés au mois de janvier de l’année précédente, ils ont été majorés respectivement de 2,3% et 7,5% », souligne l’INS.

À Brazzaville, l’indice harmonisé des prix à la consommation à la même période étudiée est estimé à 104 points, soit un rebond de 0,8% par rapport à décembre 2020. Il est drainé par la hausse, d’une part, des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, des services de transport et, d’autre part, des biens et services de logement, eau, électricité et gaz.

La situation est moins pressante à Pointe-Noire, avec un indice harmonisé des prix à la consommation de 102 points, au premier trimestre. Ce taux a progressé de 1,3% par rapport au mois précédent, résultant de la hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisés.

À Dolisie, département du Niari, le rapport de l’INS note un indice harmonisé des prix à la Consommation de 103 points, soit une augmentation de 0,8% par rapport au mois précédent. Cette évolution est principalement imputable à celle des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées. Durant la même période, les prix à Owando, département de la Cuvette, ont atteint 104,1points, une progression de 0,4% par rapport au mois de décembre 2020.

Congo : l’opération d’enrôlement biométrique des enseignants se poursuit progressivement

Elle vise à constituer une base des données fiables et à maitriser le personnel évoluant dans le sous-secteur de l’enseignement général.

 

L’opération de recensement des enseignants se poursuit en République que du Congo. Celle-ci a été initiée par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation. Elle vise, à terme, à constituer une base des données fiables et à maitriser le personnel évoluant dans le sous-secteur de l’enseignement général.

C’est dans le département de la Likouala que l’enrôlement biométrique des enseignants avait officiellement commencé. A Brazzaville, l’opération lancée le 10 mai s’achèvera  le 15 mai prochain. Sur le terrain, celle-ci est exécutée par le Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (PRAASED), financé par la Banque mondiale.

Dans la faisabilité, cette opération consiste à recenser tous les enseignants titulaires, bénévoles et prestataires évoluant dans les cycles préscolaires, primaire, collège et lycée en vue d’attribuer à chacun une identité numérique. L’objectif étant de constituer une base de données maitrisée ainsi qu’un fichier unique de gestion du personnel de l’enseignement général. A terme, l’opération permettra au service de la solde d’avoir non seulement une idée nette de la masse salariale mais aussi d’assurer la meilleure gestion des statistiques du personnel enseignant.

Avant de poser leurs empreintes digitales, les enseignants concernés doivent fournir, chacun selon sa catégorie, des pièces administratives et d’état civil spécifiques justifiant sa présence au poste et son appartenance dans le sous-secteur de l’enseignant général. A l’issue, chaque enseignant bénéficiera d’une carte biométrique dans laquelle sont incorporées toutes ses informations professionnelles y compris ses grades et avancements. A partir de cette carte, l’administration va désormais contrôler son parcours professionnel ainsi que sa présence sur le terrain.

Après Brazzaville, l’enrôlement des enseignants se poursuivra à Pointe-Noire, avant de couvrir l’ensemble du territoire national.

Congo : les directeurs d’écoles souhaitent avoir régulièrement des formations

Ce souhait a pour objectif de se mettent constamment à jour dans le cadre de la modernisation du système éducatif national.

A l’issue du séminaire sur le traitement des résultats scolaires et la rédaction des items d’évaluation, les directeurs d’études des collèges de l’enseignement général ont souhaité que les formations soient permanentes, afin qu’ils se mettent constamment à jour dans le cadre de la modernisation du système éducatif national.

« Nous souhaitons que ce genre de formation se fasse à un rythme régulier, de sorte à permettre aux enseignants promus au poste de directeur des études d’acquérir des connaissances nécessaires pour une pédagogie pratique et utilitaire », a déclaré Albert Josué Nkoutou, un des participants à la formation ayant concerné les directeurs des études des établissements scolaires privés de l’inspection de Brazzaville 3.

La formation a eu pour objectif de résoudre certaines limites, notamment le manque d’uniformisation des informations contenues dans les rapports pédagogiques, la disparité des techniques utilisées dans la formulation et la qualification des items, la diversité des méthodes utilisées dans l’interprétation des résultats.

Ainsi, un accent particulier a été mis sur les méthodes d’analyse des résultats scolaires, le calcul des pourcentages et des moyennes, la différenciation des types d’évaluation ont été au cœur des différents thèmes développés au cours de ladite formation. « Les résultats scolaires doivent être traités de façon scientifique, en vous appuyant sur des techniques innovantes acquises », a rappelé le directeur des collèges de l’enseignement général, Patrick Ngolo, d’adressant aux directeurs des études.

La direction générale de l’enseignement secondaire a prévu organiser la même formation en faveur des directeurs des études des collèges des départements des Plateaux, de la Cuvette et de la Cuvette-ouest, du 11 au 20 mai. Ces départements vont donc emboîter le pas à Brazzaville, Pointe-Noire et le Kouilou.

En rappel, au sein d’un établissement scolaire, en dehors de l’évaluation des apprentissages des élèves, les responsabilités d’un directeur des études incluent les missions de supervision et l’animation pédagogique des enseignants, de préparation et de la réalisation des visites des classes, du suivi de l’application et l’état d’avancement des programmes, tels que définis par le ministère de tutelle, l’application des textes officiels en matière d’enseignement.

Congo : la Croix rouge réaffirme sa collaboration avec les pouvoirs publics

Le président de la Croix-Rouge congolaise, Christian Sédar Ndinga, a réitéré le 8 mai son engagement à œuvrer au côté des pouvoirs publics.

 

C’était lors de la célébration de la Journée internationale de la Croix-Rouge congolaise et du Croissant-Rouge sur le thème « Ensemble, nous sommes inarrêtables ».

Christian Sédar Ndinga a rappelé dans son allocution l’historique du mouvement, l’élan de solidarité des volontaires ainsi que leur capacité d’intervention sur le terrain au quotidien.

« Au-delà de la dimension festive, émotionnelle de cette célébration, il y a toujours une activité réflective à mi-chemin entre l’état des lieux et la prospective qui permet de revisiter la qualité de l’engagement humanitaire afin de permettre d’évaluer les points forts et faibles du mouvement », a-t-il déclaré.

Il a signifié que la Croix-Rouge congolaise organisera plusieurs activités dans le cadre de son programme dénommé « Semaine humanitaire ». Parmi celles-ci figurent les travaux d’hygiène et d’assainissement des lieux publics, les campagnes de collectes de don de sang, les activités sportives, la présentation des troupes théâtrales.

Le chef de la délégation par intérim de la Croix-Rouge française au Congo, Maazou Boukary, a souligné pour sa part l’implication du mouvement auprès des sociétés nationales sœurs par un partenariat opérationnel visant à développer leur potentiel par des actions internationales décentralisées illustrant l’engagement de son réseau national.

« Nous sommes inarrêtables dans notre engagement et notre capacité d’agir. La célébration de cette journée nous rappelle que nous faisons tous partie du plus grand réseau humanitaire mondial. Œuvrons pour prévenir et alléger les souffrances dans autres », a-t-il dit.

Le chef de mission du Comité international de la Croix-Rouge, Marie-Bonheur Bahande, a assuré le mouvement de son soutien multiforme.

Congo : 39 000 retraités réclament des arriérés de pensions

À l’appel de leur Syndicat ces pensionnaires ont lancé ce lundi 10 mai 2021, un sit-in devant la primature même si celle-ci n’a pas plus de locataire.

 

À l’appel de leur Syndicat au moins 39 000 pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) lancent ce lundi 10 mai 2021 un sit-in illimité devant la primature, même si celle-ci n’a pas plus de locataire puisque le Congo attend la nomination d’un nouveau Premier ministre depuis une semaine. Ces pensionnés demandent le paiement de plus de 33 mois cumulés d’arriérés de pensions. Nombreux vivent une situation sociale difficile.

Tête rasée, une montre sur le bras droit, son pantalon jeans négligemment enfilé, Raymond Kihoulou, un ancien employé de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) est arrivé visiblement en colère à la réunion qui a décidé de l’organisation du sit-in des retraités. Ils disent avoir épuisé toutes les voies pour obtenir le paiement de leurs arriérés de pension.

Quelques jours avant cette réunion, Raymond Kihoulou a simplement demandé aux agents des compagnies d’eau et d’électricité qui lui brandissaient des factures de repasser plus tard. « Nous traversons une situation très difficile. C’est très difficile d’autant plus que je suis incapable de faire face aux factures d’eau et d’électricité. De temps en temps nous faisons appel à l’aide des pays amis parce que les pensions sont payées en dents de scie. Nous avons touché notre pension en décembre. Ça fait plus de quatre mois. C’est difficile de vivre sans pension », clame ce retraité impayé depuis des mois.

Cet homme a travaillé pendant plus de 30 ans. Il ne comprend vraiment pas pourquoi il ne perçoit pas sa pension : « Je ne vois pas la raison parce que l’argent est retiré à la source. Dès qu’on paie les fonctionnaires, il faut automatiquement penser aux retraités. Je crois que c’est un fait exprès, un manque de volonté, une mauvaise gouvernance. »

Raymond Kihoulou et ses collègues retraités pensent qu’ils sont victimes d’un « détournement d’argent des allocations ». Ils ne comprennent surtout pas la précarité dans laquelle ils vivent après une période électorale où l’argent a coulé à flot, notamment pendant la campagne.

Congo : qui de Alain-Giresse et Paul Put sera retenu comme sélectionneur des Diables rouges

La Fédération congolaise de football (Fecofoot) a annoncé que les deux hommes ont passé leur audition en vue de devenir le prochain sélectionneur.

 

Alain-Giresse et Paul Put sont les deux retenus de la liste des candidats postulant pour le poste de sélectionneur des Diables rouges en République du Congo. La Fécofoot samedi 08 mai que les deux hommes avaient passé leur audition.

«Ces deux entraineurs font partie de la short-list de la commission. Ils avaient été retenus pour leurs compétences ainsi que leur connaissance du football africain et bien évidement leurs qualifications. A l’issue de ces entretiens, la commission devrait se prononcer sur le nom de l’entraîneur qui dirigera l’équipe nationale congolaise pour les prochaines échéances», a écrit l’instance dans un communiqué.

Il faut dire que les deux hommes sont effectivement des grands habitués du football africain puisque Giresse a dirigé successivement le Gabon, le Mali (deux fois), le Sénégal et la Tunisie qu’il a menée en demi-finales de la CAN 2019. Après ses passages en Gambie, au Burkina Faso et au Kenya, Put avait quant à lui conduit la Guinée jusqu’en 8es de finale de la compétition, où elle avait été étrillée par le futur vainqueur algérien (0-3). L’aventure s’était très mal terminée ensuite puisque le technicien avait été accusé de «corruption» et interdit d’exercer à vie en Guinée.

Les Diables Rouges qui n’ont pas pu se qualifier pour la CAN 2021 devront affronter le Sénégal, la Namibie et le Togo dans leur groupe éliminatoire au Mondial 2022.

Congo-coronavirus : la situation épidémiologique reste sous contrôle

C’est ce qi ressort du communiqué de la 20ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus.

 

Au Congo, la situation épidémiologique demeure maîtrisée. Le nombre des contaminations et le taux de positivité ont nettement baissé à Brazzaville. Ils se sont par contre accrus à Pointe-Noire, qui devient désormais l’épicentre de l’épidémie de la Covid-19 dans notre pays, selon le communiqué de la 20ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19, présidée mardi, par visioconférence, par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

La maladie a moins circulé au mois d’avril dernier par rapport à mars 2021. Cependant, le nombre de décès des suites de la Covid-19, faible en valeur absolue, a augmenté en avril.

Il faut noter que Brazzaville, longtemps épicentre de l’épidémie de Covid-19, voit les contaminations et le taux de positivité baisser significativement d’un mois à un autre. Le nombre de nouveaux cas est ainsi passé de 520 au mois de mars à 361 au mois d’avril 2021.

Le taux de positivité en avril est autour de 3% contre 5% en mars. Le nombre de personnes hospitalisées à Brazzaville est passé de 48 en mars à 18 au 28 avril 2021. Les patients suivis à domicile sont 141 contre 240 en mars. La maladie reflue nettement à Brazzaville.

Dans le même temps, l’épidémie progresse à Pointe-Noire. Le nombre de personnes contaminées à Pointe-Noire a été multiplié par quatre (4), en passant de 112 à 424 de février à mars 2021.

Du 1er au 28 avril 2021, on y a enregistré 527 nouvelles contaminations, soit 100 de plus qu’en mars. Le taux de positivité à Pointe-Noire reste autour de 10%.

Depuis deux mois, Pointe-Noire est devenue l’épicentre de l’épidémie de Covid-19 dans notre pays.

Il convient aussi de noter qu’en testant un peu plus dans la Sangha (220 personnes) et dans la Likouala (151 personnes), pendant la dernière semaine du mois d’avril, on a enregistré 29 cas positifs dans la Likouala (soit un taux de positivité de 19%) et 6 cas positifs dans la Sangha (2,7% de taux de positivité).

Le 30 avril dernier, 41.379 doses de vaccins Sinopharm et Sputnik V ont été administrées pour le compte de la première dose. 11.700 l’ont été au titre de la seconde dose. Notre pays compte donc à ce jour 11.700 personnes vaccinées.

La vaccination a démarré à Pointe-Noire le lundi 19 avril 2021. A ce jour, cinq (5) centres de vaccination y sont en fonctionnement. A Brazzaville, quatre (4) nouveaux centres de vaccination (Madibou, Mfilou, Moukondo et OMS Afrique) se sont ajoutés aux onze (11) centres existants.

Les opérations de vaccination s’étendent désormais à Owando et à Makoua dont les centres ont ouvert respectivement le 26 et le 30 avril 2021.342 personnes au total ont reçu la première dose de vaccin dans ces deux nouveaux centres.

Les opérations de vaccination se déroulent donc de façon permanente à Brazzaville, Pointe-Noire, Oyo, Owando et Makoua.

Au regard de la situation ainsi décrite, la Coordination Nationale invite les autorités compétentes à tout mettre en œuvre pour assurer la continuité et la pérennité de la campagne nationale de vaccination.

Congo : Clément Mouamba remet sa démission

Le Premier ministre congolais a officiellement présenté sa lettre de démission et celle de son équipe au président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Clément Mouamba vient de démissionner de son poste de Premier ministre en République du Congo. Une démission qui entraîne celle de toute l’équipe gouvernementale. C’est ce qui ressort d’un communiqué signé du directeur du cabinet du chef de l’Etat, Florent Ntsiba.

«  La démission a été acceptée par le président de la République qui a adressé ses remerciements à l’ensemble des ministres pour le travail accompli durant les cinq années de collaboration, de 2016 à 2021 » précise le communiqué.

La démission de Clément Mouamba ouvre la voie à la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale après la prestation de serment de Denis Sassou N’Guesso le 16 avril 2021.

Congo-coronavirus : l’état d’urgence sanitaire prorogé de 20 jours

C’est une décision émane du Conseil des ministres qui s’est tenu mardi 04 mai, présidé par le président de la République Denis Sassou N’Guesso.

 

Le gouvernement congolais vient une fois de plus de prorogé l’état d’urgence sanitaire de 20 jours. Cette énième prorogation entre en vigueur à partir de ce mercredi 05 mai 2021. C’est une décision qui émane du Conseil des ministres, qui s’est tenu le 04 mai dernier par visioconférence.

Rappelons que comme pour les précédentes prorogations, après avis du comité d’experts et au terme de l’évaluation des mesures prises par le gouvernement, le gouvernement a jugé nécessaire de reconduire une fois de plus l’essentiel des mesures édictées dans le cadre de la riposte contre la pandémie à coronavirus.

Face à la progression de la pandémie, le gouvernement congolais a rappelé que le recours au mécanisme constitutionnel relatif à la prorogation de l’état d’urgence sanitaire a été mis en œuvre à dix-neuf reprises.

Coopération : la Turquie et le Congo vont signer de nouveaux accords économiques

La troisième session de la commission mixte de coopération économique, commerciale et technique entre les deux pays s’est ouverte en mode virtuel le 3 mai 2021.

 

Le Congo et la Turquie veulent accroître leurs échanges commerciaux. Les experts des deux pays planchent sur dix nouveaux projets d’accords essentiellement économiques.

La Turquie est devenue en l’espace de deux décennies l’un des principaux partenaires bilatéraux de la République du Congo. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est passé de 4 millions de dollars, en 2000, à plus de 70 millions de dollars en 2020.

Le secteur de la construction est le véritable fer de lance de cette coopération turco-congolaise, puisque les sociétés turques ont investi environ 595 millions de dollars, soit 323,6 milliards FCFA ces dernières années dans les projets de construction. La Turquie intervient également dans l’énergie, les mines, les transports, l’agriculture et l’élevage, l’urbanisme et la formation des cadres congolais.

Selon le secrétaire général adjoint des Affaires étrangères, Jacques Jean Luc Nyanga, les avancées observées dans le cadre de cette coopération ne sont pas à la hauteur de leurs ambitions. C’est ainsi qu’au cours de la troisième session, les deux parties vont passer en revue leurs relations bilatérales, faire progresser le secteur de la construction et essayer d’améliorer le cadre juridique de la coopération pour avancer sur de nouvelles bases.

« La commission mixte est l’un des mécanismes de coopération par excellence qui permettent à nos pays d’examiner leurs actions communes dans les divers domaines de coopération (…) Les réalisations actuelles ne sont pas à la hauteur de nos ambitions, même si des avancées ont été enregistrées dans certains secteurs tels que les transports, la construction des infrastructures, le commerce, la formation des ressources humaines », a souligné Jacques Jean Luc Nyanga.

Il fait également savoir qu’une dizaine de projets d’accords était en phase de préparation lors de cette commission mixte, notamment dans le domaine la pêche et l’aquaculture, de l’appui aux Petites et moyennes entreprises, de l’enseignement supérieur et de la santé. Les conclusions du segment d’experts seront présentées à la réunion des ministres des deux pays prévue le 5 mai prochain.

Après la deuxième session de la commission qui s’est tenue en 2015 à Ankara (Turquie), la coopération turco-congolaise était au point mort à cause de nombreux reports de la rencontre formelle. Les diplomates attribuent ces retards aux difficultés de calendrier et l’avènement de la pandémie à coronavirus.

Congo : Yolande Motse Akanati sacrée « Reine africaine du luxe »

La styliste, modéliste et parfumeuse congolaise, a été désignée « Reine africaine du luxe » le 15 avril par la Vallée des métiers de beauté (VMB) au Togo.

 

La congolaise Yolande Motse Akanati a reçu la distinction de « Reine africaine du luxe ». Une distinction qu’elle a reçu le 15 avril dernier par la Vallée des métiers de beauté (VMB) au Togo. Cette distinction est une récompense à son parcours et son talent.

Ses  créations sont composées de vêtements mixtes, des bijoux colorés, en passant par une marque de parfumerie. Yolande Motse Akanati a cette particularité de proposer au public des articles qui respectent non seulement l’environnement, mais qui prônent l’identité et la valeur de l’Afrique en général et du Congo, en particulier. Designé de façon originale et chic, le raphia arrive en tête des tissus utilisés par la créatrice congolaise.

Qui est Yolande Motse Akanati ?

Née à Brazzaville et élevée en France pendant son adolescence, la créatrice congolaise, également peintre, s’est fait un nom sur la scène artistique de son pays natal, au début des années 1980. Dans son parcours, elle a participé à des événements internationaux de mode et a fait asseoir, peu à peu, une belle réputation pour la qualité de ses produits, alliant tradition et modernité. Un savoir-faire puisé non seulement sur le continent, mais également grâce au parrainage par des grands noms de la mode comme l’Espagnol Paco Rabanne et le regretté costumier américain Donald Cardwell.

En 2010, l’artiste congolaise met en place Motse Akanati Créations Boutique à Brazzaville. Dans la vision de partager son expérience avec la jeune génération, l’artiste lance en 2013 un institut de mode dans la capitale, permettant de livrer des cours de couture à la carte, design de mode, fabrication de bijoux et modelage. Pour la VMB, ses œuvres et sa renommée sur le plan national et international lui valent en partie cette reconnaissance. « C’est pour nous une manière de célébrer le parcours plus qu’élogieux de cette grande dame d’Afrique », a confié Eric Amétsipé, président de la VMB.

En paralèlle, ce titre vient une fois de plus conforter l’implication de la gent féminine à réaliser de grandes choses et à être en mesure d’influencer de grandes foules. Actuellement, Yolande Motse Akanati partage sa vie entre la France et la République du Congo, en investissant son temps dans les affaires et sa famille.

Créée en 2017 à Lomé, au Togo, la Vallée des Métiers de Beauté (VMB) est une résultante du Forum international Afrique et beauté (FIAB). Son objectif est de mettre en place des groupements devant permettre à l’Afrique de développer son propre cosmétique, valoriser les plantes et développer une approche multifactorielle sur la conception de produits cosmétologiques.

Congo-Nord : 197 millions FCFA au profit de près de 80 000 victimes d’inondations

La France vient de débloquer 197 millions de francs CFA au profit des victimes des inondations survenues dans la partie nord du Congo.

 

Près de 80 000 victimes de coronavirus vont recevoir un don de la France à travers le Programme alimentaire mondial (PAM). Ce don vise à apporter des réponses concrètes aux problèmes de ces personnes établies le long du fleuve Oubangui victimes des inondations survenues en novembre dernier.

Cette aide de la France devrait permettre de renforcer les conditions de subsistance des populations en situation d’insécurité alimentaire et de répondre aux besoins nutritionnels des populations indispensables au bon développement des individus, notamment des enfants.

Climat : Arlette Soudan-Nonault plaide en faveur du bassin du Congo

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo a pris une table ronde en visioconférence consacrée sur le climat organisé par les Etats-Unis.

 

Les États-Unis d’Amérique ont organisé, les 21 et 22 avril, une table ronde en visioconférence consacrée sur le climat. L’intervention de la représentante de la République du Congo, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la CCBC, au cours de ces assises présidées par le secrétaire d’État américain en charge de l’Environnement, John Kerry, a été essentiellement marquée par une plaidoirie en faveur du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial.

Dans son adresse, la ministre Arlette Soudan-Nonault a indiqué que selon les Nations unies, les pays en développement ne produisent que 1% des gaz à effet de serre mondiaux mais en sont les premières victimes directes. La vie de cent-vingt millions de personnes en situation d’extrême pauvreté est à la merci des calamités climatiques, a-t-elle déploré. Elle a pris le cas de la République du Congo, pour laquelle en 2019, 170 000 personnes ont été frappées par les inondations. Elles ont tout perdu. En 2020 les chiffres ont été encore plus critiques. « Les faits sont durs, les faits sont injustes mais ils incarnent notre réalité », a-t-elle déclaré.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement a rappelé à John Kerry, qu’en 2016, à Marrakech, il était avec eux lors du sommet des chefs d’État africains, lorsque le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, sur proposition de sa Majesté Mohammed VI, roi du Maroc, a relevé le défi du troisième millénaire en portant le Fonds bleu pour le bassin du Congo.

C’est ainsi que seize chefs d’État, soudés par la volonté de prendre leur destin en main, ont décidé de créer le premier mécanisme de financement africain pour l’Afrique en vue d’assurer la préservation du second poumon écologique durable de l’Afrique centrale. « Pour mémoire, nos tourbières représentent avec 30 milliards de tonnes carbone un puit de carbone équivalent à 15  et à 20 ans des émissions des Etats-Unis et à trois années des émissions totales de la planète, selon le GIEC », a rappelé la coordonnatrice technique de la CCBC,

Un portefeuille d’investissement de dix milliards de dollars pour les dix prochaines années a été élaboré par les meilleurs experts internationaux, en liaison étroite avec les pays du bassin du Congo. « Energie, eaux, assainissement, déchets, transports, ces investissements sont une feuille de route pour la mise en œuvre de nos contributions nationales déterminées et le respect de nos engagements pour l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris », dit-elle. Une gouvernance a été approuvée à l’unanimité décidant de confier la gestion des fonds à un partenaire de confiance, une banque de développement pour en assurer une gestion conforme aux standards fiduciaires internationaux.

Congo : Joachim Christ Mabouna reçoit le prix spécial grand producteur

Le prix lui a été décerné par l’émission Studio 210 trophée panafricain de l’excellence de Télé Congo qu’anime Ed Chevry Diazz.

 

« Le prix remis à Joachim Christ Mabouna est un prix spécial grand producteur pour ce qu’il fait particulièrement pour les deux rives du fleuve Congo bien qu’il soit de la diaspora. Nous avons voulu reconnaître son mérite. Studio 210 a cette particularité de mettre en lumière les talents, les créateurs, les génies qui ne sont pas toujours connus », a expliqué Ed Chevry Diazz.

Le récipiendaire s’est réjoui de ce prix en ces termes : « Le Congo vient de nous encourager et cela nous fortifie à redonner davantage et à travailler encore plus durement pour que le Congo et l’Afrique entière nous reconnaissent ».

« Je la connais aujourd’hui en surface, je ne savais pas que Studio 210 décernait des prix depuis quelques années. Ils ne sont pas à leur coup d’essai, ce sont des expérimentés. Dieu seul sait qu’au travers des contacts que nous avons, nous allons soutenir cette structure pour qu’elle soit pérenne et continue à décerner des prix aux jeunes talents que nous sommes », a indiqué Joachim Christ Mabouna.

En effet, venu spécialement pour ce prix et les reconnaissances au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC), l’heureux récipiendaire s’est fait accompagner de l’artiste musicien ténor de son label, Poison Mobutu le roi du Zaïre. Cet artiste musicien d’une trentaine d’années, est une figure cotée en France. Joachim Christ Mabouna lui a consacré un documentaire intitulé « Arnaud 25/05 ». Il lui a produit la chanson « Nzoto » et prépare actuellement un grand projet dans lequel l’artiste a réalisé un enregistrement avec Werrason à Kinshasa, capitale de la RDC. Ils sont également en train de finaliser un album avec plusieurs featuring, le tout accompagné de quelques clips dont certains ont été réalisés à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

Qui est Joachim Christ Mabouna ?

Passionné de musique, Joachim Christ Mabouna est détenteur d’un master 2 en commerce international de l’université de Poitiers en France. Il est le patron de CJM Production, label de musique qui a signé une centaine de titres avec une douzaine d’artistes dont les plus connus sont : Nzeté Oussama, Marvy M’Mila, Maalash et Frangos, Gaël Shinobi pour la République du Congo ; Poison Mobutu, Samarino, Popaul Amisi, pour la RDC. Ce dénicheur de talents vient d’engranger plusieurs reconnaissances au Cameroun, en RDC et chez lui-même au Congo-Brazzaville. Altruiste, il est aussi le fondateur de l’association « Le coup de pousse-pousse » qui aide les orphelins et les veuves à retrouver le sourire.

Signalons que la cinquième édition des Awards 2021 aura lieu en février 2022.

Congo : un deuil national en mémoire du président Idriss Déby

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a décrété la journée du vendredi 23 avril, journée de deuil national en hommage à Idriss Déby, décédé le 20 avril dernier.

 

Vendredi 23 avril 2021, en République du Congo, c’est un jour pas comme les autres. A la demande du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso, les drapeaux sont en berne sur l’ensemble du territoire national. Les congolais se joignent aux tchadiens pour rendre un dernier hommage au Président Idriss Déby, décédé le 20 avril dernier de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord de son pays.

A l’occasion des obsèques d’Idriss Déby ce vendredi, le chef d’Etat congolais a décrété ce jour, journée de deuil national en République congolaise. Bien qu’étant une journée de deuil national, ledit décret précise néanmoins que ce vendredi n’est pas une journée chômée.

Le décret signé par le chef de l’Etat congolais interdit aussi la tenue de toutes les manifestations publiques en République du Congo ce vendredi 23 avril 2021.

Une décision qui montre clairement les bons rapports d’amitiés qui lient le Tchad et le Congo

Congo : vers le renforcement des capacités du génie militaire

Le ministère de la Défense nationale et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ont signé un accord, le 19 avril à Brazzaville.

 

Lundi 19 avril à Brazzaville, un accord a été signé entre le ministère de la Défense nationale et le Pnud. L’accord vise le renforcement des capacités d’organisation et de gestion du génie ; l’appui à la passation des commandes publiques et l’assistance technique pour accompagner la montée en puissance des unités du génie.

« Nous sommes venus signer un accord de partenariat qui porte essentiellement sur le renforcement des capacités du génie militaire pour bien entendu le permettre de jouer son rôle de développement », a expliqué Maleye Diop, représentant résident du Pnud au Congo.

Maleye Diop a précisé que le ministère de la Défense nationale avait sollicité l’organisation onusienne pour accompagner cette volonté qui s’inscrit autour de trois axes prioritaires notamment la gouvernance, le renforcement du capital humain et le développement économique.

Signalons que cet accord a été signé du côté du gouvernement congolais par le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, et du côté du Pnud par son représentant résident au Congo, Maleye Diop.

Congo : un plus de 47% d’hémophiles sont âgés de 15 ans

C’est un chiffre donné par le président de l’Association congolaise des hémophiles, Jean Paul Léonard Ngoukoulou à l’occasion de la journée internationale de l’hémophilie.

 

Comme chaque année, la République du Congo de concert avec la communauté internationale a commémoré la journée internationale de l’hémophilie, le 17 avril 2021. Cette année, le thème qui a été retenu était « S’adapter au changement : perdurer la prise en charge dans un nouveau monde ».

En République du Congo les  foyers de concentration de la maladie se trouvent à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie et les statistiques se présentent comme suite : Brazzaville 67,01%, Pointe-Noire 22,68%, Dolisie 8,25%. Ces statistiques ont du moins été présentées par le président de l’Association congolaise des hémophiles, Jean Paul Léonard Ngoukoulou, le 17 avril 2021.

Il faut dire que les personnes identifiées au niveau national sont dans la tranche d’âge de zéro à 15 ans, soit 47, 42%, quasiment la moitié des patients enregistrés entre 1995 et 2020.

« Les soins administrés à ces patients se sont améliorés grâce aux activités de renforcement des capacités du personnel de santé et par des dons de facteurs du Programme d’aide humanitaire de la Fédération mondiale de l’hémophilie ainsi que à la gratuité du traitement », a dit Jean Paul Léonard Ngoukoulou.

L’hémophilie peut être définie comme étant une maladie héréditaire de la coagulation qui se transmet via le chromosome X. L’anomalie héréditaire portée par le sujet du sexe féminin, poursuit-il, à travers le chromosome X se manifeste chez le garçon qui a une paire XY. En effet, la mère conductrice transmet l’anomalie mais ne l’exprime pas cliniquement, a-t-il ajouté.

Rappelant l’existence du traitement curatif et préventif, la gratuité du traitement prophylactique des enfants de zéro à cinq ans au centre, l’oratrice a émis le souhait d’une prise en charge complète afin de permettre aux patients de se faire contrôler, prévenir les complications et de bénéficier d’une éducation thérapeutique sur la maladie.

Congo : la France apporte son soutien aux PME

Un accord de financement a été signé la République du Congo et la France le 16 avril 2021, à la Case de Gaulle à Brazzaville.

 

En marge de la prestation de serment du président congolais, Denis Sassou N’Guesso, suite à sa réélection, le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, a procédé, entre autres, à « la Case de Gaulle », au lancement officiel au Congo de la garantie « Choose Africa Resilience » accordée par le Groupe Proparco/Agence française de développement (AFD) à la Société générale-Congo afin de soutenir le financement des Petites et moyennes entreprises (PME) et TPE congolaises affectées par la crise économique.

Cette garantie « Choose Africa Resilience » couvrira l’octroi de prêts au Congo pour un montant de 1,6 milliard de FCFA (2,5M Euros). Cette initiative s’inscrit dans l’engagement pris à Ouagadougou au Burkina Faso en 2017, par le président de la République française, Emmanuel Macron, afin d’accompagner la « révolution » de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Afrique. Lancé en novembre 2020 en réponse à la crise, ce volet de résilience d’un milliard d’euros porte à 3,5 milliards d’euros l’initiative Choose Africa de soutien aux start-up, TPE et PME en Afrique.

Cette démonstration de solidarité témoigne tout l’engagement de long terme de la France à soutenir la marche vers le développement de la République du Congo et la diversification de son économie. « Nous avons avec le président de la République de France pris la décision il y a maintenant plusieurs années de mettre un dispositif d’accompagnement des PME africaines, parce que nous sommes convaincus que les PME sont au cœur du tissu économique essentiel aux économies en général et aux économies africaines en particulier. Ces PME avec cette crise sanitaire sont particulièrement impactées par les conséquences de la crise. Donc, nous devons particulièrement les aider. C’est la société générale ici au Congo pour le compte de l’AFD et Proparco pour le compte de l’État français qui accompagnent ces PME avec des prêts garantis par Proparco. Nous avons pris la décision à travers cette signature d’augmenter le volume de garantie pour permettre à la société générale de prêter de l’argent aux PME congolaises qui en ont besoin », a déclaré le ministre Franck Riester à la presse, à l’issue de la cérémonie.

Pour Franck Riester, c’est un soutien fort pour le tissu des PME africaines congolaises qui ont besoin suite à la crise sanitaire du soutien financier des partenaires comme la France. « C’est un geste de soutien à l’économie congolaise, comme nous soutenons l’État congolais à travers la signature que j’ai réalisée peu avant, qui vise à permettre de prolonger la décision qu’a prise l’État français dans le cadre du Club de Paris et du G20 de suspendre le service de la dette en 2020 jusqu’à fin juin 2021. Donc la France est au rendez-vous de son amitié avec le Congo dans la crise sanitaire que nous traversons tous. »

Cette cérémonie s’est tenue en présence du ministre d’État, ministre du Commerce, Alphonse Claude Nsilou ; de la ministre des PME, Yvonne Adelaïde Moungany ; du ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé.

Après la signature, le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, a rencontré également les conseillers du Commerce extérieur de la France et l’ensemble des chefs d’entreprise français établis au Congo, afin d’évoquer avec eux, le climat des affaires et les perspectives du développement des relations économiques et commerciales entre la France et le Congo.

Congo-dette extérieure : la France proroge le délai de paiement jusqu’au 30 juin

Un accord a été signé entre les deux parties s’inscrivant dans le cadre de l’initiative du G20 et du Club de Paris visant à soutenir les pays vulnérables face au coronavirus.

 

La France vient de proroger le délai de paiement de sa dette avec la République du Congo. Le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, a signé le 16 avril à Brazzaville, avec le ministre délégué  chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, l’avenant à l’accord prolongeant jusqu’au 30 juin prochain la suspension du service de la dette congolaise à l’égard de la France.

« Cette signature montre le soutien indéfectible de la France à la République du Congo, dans un moment  de crise sanitaire avec des conséquences économiques et financières importantes. L’initiative du Club de Paris et du G20 de suspendre le service de la dette est un signal fort d’accompagnement à un moment critique », a indiqué le ministre français chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité.

« Nous souhaitons aller plus loin dans l’avenir, en vous accompagnant  en cette année particulièrement difficile en termes de liquidité. Vous pouvez compter sur la France », a-t-il poursuivi.

Prenant également part à la signature de l’avenant, le ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, a réitéré que les ressources libérées seront octroyées en priorité aux financements des dépenses visant à atténuer l’impact sanitaire, économique et social de la Covid-19, au profit des populations congolaises les plus vulnérables.

« La République du Congo s’engage également à négocier avec tous ses  créanciers officiels et bilatéraux un traitement du service de la dette », a-t-il souligné.

Rappelons que c’est en mi- décembre dernier qu’un premier accord de suspension du service de la dette congolaise avait été signé entre l’ambassadeur de France au Congo et le ministre des Finances et du Budget. Les pays créanciers du Club de Paris avaient, en effet, accepté d’accorder au Congo une suspension du service de la dette pour une période allant du 1er mai au 31 décembre 2020.

Congo : Amnesty international dénonce l’accroissement de la répression du gouvernement

C’est ce qui ressort du rapport publié organisation non gouvernementale internationale ce lundi 19 avril 2021, quelques jours après la prestation de serment de Sassou N’Guesso.

Amnesty International vient de publier son rapport dans lequel cette organisation dénonce l’intensification de la répression du gouvernement congolais.

Depuis 2014 et la chute du prix du pétrole, le pays connait de graves problèmes économiques. Et la crise du coronavirus n’a rien arrangé. Face à cette situation, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer la mauvaise gestion de la crise par le gouvernement de Denis Sassou-Nguesso, réélu pour un quatrième mandat le 21 mars dernier et qui vient de prêter serment. Et le pouvoir congolais tente de les faire taire, selon Amnesty International.

« La répression est multiforme. On est d’abord dans un pays où, de façon générale, la liberté d’expression, le droit de manifester, ne sont pas respectés…On a eu plusieurs cas de défenseurs des droits humains, tout récemment, avant l’élection présidentielle, qui ont été détenus arbitrairement et qui sont toujours aujourd’hui en prison.

On a eu des syndicalistes étudiants qui ont même été arrêtés en dehors du Congo, pour être ramenés au Congo, et qui auraient, selon toute vraisemblance, subi des tortures.

On a des journalistes, également, qui ont été mis à pied, après avoir posé certaines questions dérangeantes à des ministres concernant la gestion de la crise du Covid-19…

Donc c’est un ensemble de choses qui fait que, non seulement les Congolais se sont retrouvés dans une situation socioéconomique extrêmement compliquée, du fait de la crise, mais aussi du fait du manquement au droit international des autorités congolaises. Et ces mêmes autorités, non seulement n’ont pas forcément pu résoudre ces problèmes, mais ont, en plus, exercé une répression sur ceux qui exprimaient des critiques envers cette situation », explique Fabien Offner, porte-parole de l’ONG et chercheur sur l’Afrique centrale, joint par RFI.

Congo-investiture de Sassou N’Guesso : une vingtaine de Chefs d’Etats africains à Brazzaville

Ils ont répondus présent ce vendredi 16 avril 2021, à l’invitation de leur homologue Dénis Sassou N’Guessou élu, le 21 mars, pour un nouveau quinquennat avec 88,40% des voix.

 

Arrivés dans la capitale congolaise, mercredi, les présidents bissau-guinéen, Umaro Sissoko Embalo et sénégalais, Macky Sall, ont été rejoints jeudi et vendredi par leurs homologues Idriss Deby Itno (Tchad), Félix Tshisekedi (République démocratique du Congo), Alpha Condé (Guinée), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Faure Gnassingbé (Togo), Nana Akufo-Addo (Ghana) Obiang Nguema (Guinée Equatoriale) Faustin Archange Touadera (Centrafrique), Joao Lourenço (Angola), George Weah (Liberia), Mohamed Bazoum (Niger), Mohamed Ould El-Ghazaouani (Mauritanie), Hage Geingob (Namibie), Sahle-Work Zewde (Ethiopie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Evariste Ndayishimiye (Burundi), Bah N’Daw (Mali).

Il faut ajouter à la liste, de nombreux chefs de délégation de pays amis. Son discours solennel du président nouvellement élu portera sur ses priorités au cours de ce quinquennat.

Congo : Denis Sassou N’Guesso prête serment ce 16 avril

Le chef de l’Etat congolais sera investi en présence notamment des Chefs d’Etat africains et des représentants des organisations internationales.

 

C’est une nouvelle page de l’histoire qui s’ouvre en République du Congo. Le président Denis Sassou N’Guesso prêtera serment ce vendredi 16 avril 2021. Il entame son quatrième mandat qui devra durer 5 ans. Cet évènement se déroulera en présence de plusieurs Chefs d’Etats africains qui pour certains sont arrivés à Brazzaville depuis quelques jours et des représentants des organisations internationales.

C’est ce vendredi au Palais des Congrès, que la cérémonie d’investiture du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, réélu lors du scrutin du 21 mars 2021 pour un nouveau mandat de cinq ans se déroulera. Au total, quelque 700 invités prendront part à cette prestation de serment.

Le président Denis Sassou N’Guesso, candidat du parti au pouvoir, le Parti Congolais du Travail (PCT), a été réélu dès le premier tour avec 88,40 pour cent des voix, selon les résultats définitifs rendus publics mardi 6 avril 2021 par le Président de la Cour Constitutionnelle, M. Auguste Iloki.

Il est important de noter que le taux de participation à la présidentielle en République du Congo était de 67,55 pour cent.