Congo : la loi sur le volontariat vient d’être promulguée

Placé sous la tutelle du ministère de la Jeunesse, elle vise entre autres à promouvoir le volontariat par la mobilisation, la participation citoyenne.

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso vient de promulguer la loi portant institution du corps des jeunes volontaires du Congo. L’objectif de cette loi est la promotion du volontariat par la mobilisation, la participation citoyenne et la valorisation des compétences de toutes les couches sociales, en vue du développement, de l’intégration nationale et de la cohésion sociale ; développer un dispositif fonctionnel et inclusif de promotion et de gestion du volontariat national et, enfin, promouvoir l’autonomisation des jeunes et l’accélération du développement par le volontariat, afin de tirer pleinement profit du dividende démographique au Congo.

A ce titre, il est chargé notamment de mettre un dispositif fonctionnel de coordination et de gestion du volontariat au Congo ; créer un environnement favorable à la promotion, à la valorisation et à la reconnaissance du volontariat au Congo ; explorer les partenaires avec d’autres programmes et projets gouvernementaux dans les domaines d’action de sa mission et assurer le suivi des volontaires tout au long de leur période d’engagement, en assurant leur gestion de façon à atteindre les objectifs de développement visés par le gouvernement.

En définitive, sont concernés par cette loi, les jeunes âgés de 18 à 35 ans, avec ou sans qualification professionnelle, à l’attente ou à la recherche d’un engagement dans une activité de développement ou d’intérêt général.

Congo : Brazzaville voudrait abriter les prochaines assemblées annuelles de la BAD

Des experts de la Banque africaine de développement (BAD), évaluent les capacités d’accueil de la capitale congolaise, en matière d’infrastructures et autres.

 

La capitale congolaise Brazzaville désire accueillir les prochaines assemblées annuelles de la BAD. Des experts de cette institution financière ont commencé, mercredi 14 avril 2021, une mission technique pour évaluer les capacités d’accueil de la capitale congolaise, en matière d’infrastructures de conférence, d’hébergement, de technologies de communication, de santé, de transports et logistique.

À la tête d’une forte délégation de la mission d’évaluation des facilités infrastructurelles, André Basse, chef du protocole de la BAD, a été reçu le mercredi 14 avril par le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba. Les échanges ont, sans surprise, tourné autour de la capacité de la ville capitale d’accueillir les futures assemblées annuelles de l’institution financière panafricaine.

« Nous avons eu un bon entretien avec le maire ; c’est dans le cadre d’une mission d’évaluation en vue de l’organisation des assemblées annuelles de la BAD pour le cycle 2022- 2026. Comme vous le savez, la République du Congo a manifesté l’intérêt d’accueillir la BAD, pour le cycle qui commence en 2022 et qui va se terminer en 2026 », a laissé entendre le chef du protocole de la BAD, André Basse.

La capitale congolaise est, en effet, habituée à abriter des rencontres panafricaines et internationales. Pour l’instant, la mission se réserve de tout commentaire à ce propos. Elle continue de travailler avec les autorités congolaises, avec des descentes sur le terrain, avant de dévoiler le contenu de son évaluation. « L’enjeu c’est de rendre compte des évaluations sur le terrain, en vue de permettre la prise de décisions par le conseil de gouverneurs de la BAD au mois de juin prochain », a indiqué André Basse.

Il faut rappeler que la BAD fait partie des principaux partenaires au développement de la République du Congo. Son portefeuille d’interventions étant estimé à 263,2 millions de dollars, soit environ cent cinquante-cinq milliards de FCFA. Par exemple, c’est la BAD qui a financé à hauteur de 232,6 milliards FCFA la construction de la route d’intégration Ketta-Djoum, reliant le Congo et le Cameroun, et devrait financer le Projet de développement intégré des chaînes de valeur agricoles pour un montant de 87 millions d’euros, soit plus de 57 milliards FCFA. Ce projet agricole est destiné à la diversification de l’économique locale.

Lors de la revue du portefeuille de l’institution en faveur du pays, en avril 2019, les deux parties ont noté une contreperformance du décaissement des financements. Elles se sont engagées, depuis cet exercice, à trouver la meilleure formule afin de réduire la lenteur des avis de la banque, la préparation et l’évaluation des documents…

Congo : les albinos demandent au gouvernement la création des cliniques spécialisées

Ils ont exprimé ce vœu à la clôture d’une campagne sur le traitement du cancer de la peau et des taches noires organisée par l’Association Johny Chancel pour les albinos.

 

Les albinos congolais que le gouvernement congolais mette en place des structures sanitaires spécialisées dans le traitement des pathologies comme le cancer et les taches noirs de la peau. Ils ont lancé cet appel le 10 avril à la clôture d’une campagne sur le traitement des cancers de la peau et des taches noires. C’était une initiative de l’Association Johny Chancel pour les albinos (AJCA). Pour eux, la création de ces centres spécialisés va réduire le coût des déplacements des parents des enfants albinos vers Brazzaville et mettre fin aux discriminations dont ils sont très souvent victimes.

Au cours de cette campagne qui a duré trois mois, 376 patients ont été traités du cancer de la peau et des taches noires. Les interventions chirurgicales ont été réalisées par les médecins étrangers. Il faut tout de même relever que le département de Pointe-Noire a présenté plus d’enfants albinos par rapport à d’autres départements. Les patients ont bénéficié également des crèmes de peau, des lunettes de protection contre les rayons ultra-violets du soleil.

Congo : le baccalauréat technique se déroulera désormais en un tour

C’est la note que vient de signer la ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’emploi.

 

C’est officiel, le baccalauréat technique se déroulera désormais en un seul tour en République du Congo. Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Antoine Nicéphore Thomas Fylla de Saint-Eudes vient de signer une note de service portant cette réforme de cet examen.

Les épreuves écrites, pratiques ainsi que l’éducation physique et sportive du baccalauréat (Bac) technique se passeront en un tour unique.  La note décrit en annexe avec précision le type de baccalauréat, les différentes matières par série et spécialité, affectées à leurs coefficients.

Cette décision du ministère fait suite à la mise en application de l’une des recommandations de la vingt-troisième session ordinaire du conseil national de l’Enseignement technique, professionnel et de la Formation qualifiante.

Congo : 53% de jeunes déscolarisés

C’est du moins ce qu’a révélé le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes.

 

En République du Congo, 53% de jeunes âgés de 15 à 29 ans sont déscolarisés. C’est une affirmation du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes. Il l’a indiqué le 09 avril dernier au Sénat. Il note aussi ces déscolarisés sont des « jeunes vulnérables » n’ayant pas une formation adéquate pour avoir un métier et un revenu.

Pour le ministre, cette vulnérabilité doit être prise en compte à deux niveaux. Le premier, c’est d’abord le taux de déscolarisation de ces jeunes. « L’enquête que nous avions réalisée en 2015 et 2016 chiffre le nombre de ces jeunes à 1 million 600 et lorsque vous avez 53% de ces jeunes qui sont déscolarisés, il faut les amener à devenir employables », a-t-il déclaré.

Le second niveau est puisé du fichier « Lisungi » qui a établi la vulnérabilité par rapport au ménage et dans le cadre de la sélection de ces jeunes, a-t-il renchéri.

Une information qui a été donnée au moment où le Sénat a votait la loi autorisant la ratification de l’accord de financement additionnel du Projet de développement des compétences pour l’employabilité(PDCE) conclu entre la République du Congo et l’Association internationale de développement.

Ce projet a pour objet principal de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entreprenariat pour les jeunes vulnérables vivant dans les zones urbaines et périurbaines de Brazzaville et de Pointe-Noire, pour d’améliorer leur insertion sur le marché du travail.

Congo : la loi sur la préservation de la dignité des handicapés sur la table des députés

Ce projet de loi sur la préservation de la dignité des handicapés est compté parmi les quatorze affaires votées à la 11ème session ordinaire de l’Assemblée nationale.

 

L’Assemblée nationale a tenu sa onzième session ordinaire du 1er février au 10 avril 2021. Quatorze affaires en cours parmi lesquelles la loi la loi autorisant la ratification du protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique.

Ladite loi vise à la promotion, la protection des droits et la préservation de la dignité des personnes vivant avec handicap en vue de leur permettre de jouir pleinement de tous leurs droits humains et de toutes leurs libertés fondamentales sur un pied d’égalité avec les personnes valides. Elle incite aussi les Etats de l’Union africaine à prendre les mesures appropriées et efficaces en faveur des personnes vivant avec handicap comme la mise en place des mesures législatives, administratives, constitutionnelles et budgétaires sur le handicap.

La loi autorisant la ratification du protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique garantit, par ailleurs, l’accès au programme de protection sociale sur la base de l’égalité avec les autres ; la collecte, l’analyse, la conservation et la diffusion systématique des statistiques des données nationales relatives au handicap en vue de faciliter leur protection et la promotion de leurs droits.

Congo : le laboratoire de physique nucléaire et d’applications est à 80% de réalisation

Celui-ci va notamment assurer la surveillance de la pollution environnementale et le contrôle qualité des produits de mer.

 

La République du Congo aura bientôt son laboratoire de physique nucléaire et d’applications. Les travaux sont déjà réalisés à  80%, il ne manque plus que 20% de la fin. Ce laboratoire est  implanté à la cité scientifique de Brazzaville. Il aura pour rôle d’assurer la surveillance de la pollution environnementale et le contrôle qualité des produits de mer, fluviaux et importés afin d’assurer la fiabilité des produits consommés par la population.

Le premier de physique nucléaire et d’applications facilitera le contrôle qualité des produits, la surveillance de la pollution environnementale et le second a pour vocation de servir d’hébergement d’une base de données de l’ADN utilisable principalement pour la sécurité grâce à l’utilisation des techniques de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.

Le 9 avril, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, s’y est rendu pour mettre à disposition les équipements qui feront fonctionner les laboratoires. Il s’agit notamment du spectromètre gamma qui permet de mesurer le taux de radioactivité, le spectromètre d’attraction atomique, le spectromètre de masse ayant pour rôle de mesurer les métaux lourds des échantillons environnementaux. Le matériel a été acquis grâce à l’accord conclu entre le gouvernement et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

« Ce laboratoire n’est pas une centrale nucléaire mais plutôt un laboratoire de recherche se basant sur les techniques de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques », a précisé le Dr Guy Blanchard Dallou, chef dudit laboratoire.

Ce laboratoire dont les travaux sont réalisés à 60% permet d’établir un pont entre le milieu académique et le milieu industriel avec la collaboration de l’Unesco à travers le laboratoire du Centre international de physique théorique, avec l’Organisation des femmes et sciences pour les pays en développement et l’AIEA qui apporteront du matériel de pointe.

Congo : la FAO réaffirme son appui dans la promotion de l’entrepreneuriat agricole

L’engagement de l’agence onusienne pour le développement rural a été réaffirmé, le 8 avril à Brazzaville, par sa nouvelle représentante en République du Congo, Yannick Ariane Rasoarimanana.

 

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a affirmé de nouveau son engagement à soutenir l’entrepreneuriat agricole à la République du Congo. Il faut dire que la FAO est l’un des principaux partenaires du Congo dans la lutte contre la pauvreté, l’insécurité et la mal nutrition. La coopération entre les deux parties est traduite à travers divers projets tels que le Recensement général de l’agriculture ; l’Appui à l’actualisation du plan directeur de la recherche agricole et aux petits producteurs ; ainsi que récemment par le lancement du Projet d’élaboration et de révision des politiques nationales de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Lors de la rencontre de prise de contact officielle, la nouvelle représentante résidente de la FAO a voulu rassurer la partie congolaise de sa volonté d’œuvrer dans la réalisation des projets prioritaires. La lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, d’après Yannick Ariane Rasoarimanana, passe par la promotion de l’agriculture auprès des jeunes, en introduisant le concept de l’entrepreneuriat agricole.

« Nous pouvons travailler à rendre l’agriculture plus transformatrice, c’est-à-dire pas seulement produire mais aussi transformer pour vendre la récolte sur le marché national.  Les jeunes méritent d’être appuyés et suivis, pour être de bons agri-entrepreneurs. Il ne s’agit pas d’une agriculture de subsistance, mais plutôt qui nourrit l’homme, assure l’autonomie financière et crée de l’emploi », a estimé la représentante de la FAO venue présenter au ministre d’État à l’Agriculture la copie figurée de ses lettres d’accréditation au Congo.

L’agence onusienne ne dispose pas de ressources financières pour appuyer les projets retenus, mais elle pourra aider le gouvernement à mobiliser des financements auprès des bailleurs de fonds ou des partenaires privés. Cela nécessite une étroite collaboration entre la FAO et le ministère de tutelle afin de relever les défis en matière de réduction de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au sein des communautés rurales et autochtones, en lien avec les Objectifs de développement durable.

Congo : une dizaine ONG s’indignent de la détention d’Alexandre Ibacka Dzabana et Christ Dongui

Ces deux activistes des droits de l’homme ont été présentés devant le tribunal de grande instance de Brazzaville mardi 06 avril 2021.

 

Une dizaine d’organisations de défense des droits de l’homme s’indignent, dans un communiqué publié jeudi 8 avril, de l’inculpation du docteur Alexandre Ibacka Dzabana de la Plateforme des ONG des droits de l’homme et de la démocratie et de Christ Dongui du Mouvement citoyen Ras le bol.

Présentés mardi devant le tribunal de grande instance de Brazzaville, Alexandre Ibacka Dzabana et Christ Dongui ont été placés sous mandat de dépôt pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Cela fait plusieurs semaines qu’Alexandre Ibacka Dzabana et Christ Dongui, se trouvaient en détention provisoire.

Trésor Nzila, le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme, rappelle que cela fait maintenant un certain temps que les deux hommes sont détenus sans aucun contact avec l’extérieur. « Le dossier a été transmis au niveau de la justice il y a à peine deux jours. Je rappelle que le docteur Alexandre Ibacka Dzabana a été arrêté le 11 mars et Christ Dongui le 25 mars, donc ils sont restés complètement coupés de l’extérieur, privés de tout contact, y compris avec leurs avocats. Et c’est le 6 qu’ils ont été transférés au niveau de la justice. »

Trésor Nzila estime par ailleurs que ces détentions sont arbitraires. « Il n’y a aucun élément solide et substantielle qui appuie le motif d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Nous demandons aux autorités de libérer les deux activistes et de mettre fin à cette pratique d’intimidation à l’endroit des acteurs de la société civile. Et que les autorités de Brazzaville au contraire garantissent la jouissance complète des libertés en République du Congo. »

Congo-pêche industrielle : la production du poisson en baisse

Les experts attribuent cette diminution à la rareté de la ressource et à des restrictions administratives.

 

La République du Congo enregistre une baisse de production de poissons. Celle-ci a chuté de -23%, tandis que la pêche aux crevettes connaît une forte hausse de l’activité (106,3%). Cette information ressort de la récente revue de la conjoncture économique sur l’environnement national de l’Institut national de la statistique (INS). L’INS a observé l’évolution de la production des ressources halieutiques, notamment de la réduction de la production en volume du poisson, principal produit de la pêche industrielle.

« Au quatrième trimestre 2020, l’activité dans les industries de la pêche a enregistré une forte hausse de la production des crevettes respectivement de 76,2% et de 106,3%, en variations trimestrielle et annuelle. Cependant, on note une diminution de la production de poissons, tant en glissement annuel (-23,4%) que trimestriel (-19,0%) », peut-on lire dans la note des enquêteurs.

Selon la même source ces tendances baissières résultent, du manque de poissons et des mesures administratives suite à la nouvelle réglementation du secteur de la pêche. Il faut rappeler que la République du Congo a amorcé depuis 2018 la réforme des activités de la mer, en vue de moderniser et mieux encadrer le secteur de la pêche.

Le pays reconnaît désormais quatre types d’activités : la pêche scientifique, la pêche récréative, la pêche artisanale et la pêche industrielle. Une réforme avec le choix de l’approche écosystémique de la pêche que le directeur général de la Pêche et de l’aquaculture, Benoît Claude Atsango, qualifiait d’une avancée en matière de gestion et de conservation des ressources halieutiques.

Contrairement à la pratique ancienne qui ne prenait pas en compte les aspects tels que la destruction des habitats, la pollution, l’aménagement des zones côtières…, la nouvelle approche écosystémique tente d’y remédier, en incluant la question environnementale. Les activités de la pêche ne peuvent plus être considérées isolément mais plutôt, selon Benoît Claude Atsango, dans un ensemble qui tient compte des interactions qu’elles entretiennent avec l’environnement et les autres activités humaines.

Congo : installation du représentant de la Saint-Marin

Depuis près de cinq ans, le Congo et la République de Saint-Marin se sont engagés à travailler ensemble dans divers domaines.

 

L’installation de Marcello Della Corte, consul honoraire de la République de Saint-Marin en République du Congo, a été faite le 1er avril par Alexandre Honoré Paka, préfet du département de Pointe-Noire, en présence de Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique.

Depuis près de cinq ans, le Congo et la République de Saint-Marin se sont engagés à travailler ensemble dans divers domaines. Une collaboration ponctuée par les accords diplomatiques signés le 28 septembre 2018 au Palais des Nations unies à New York scellant la coopération Congo et Saint-Marin.

L’intronisation du consul honoraire de la République de Saint-Marin en République du Congo de Marcello Della Corte traduit la cordialité des relations entre les deux pays renforcée par cette représentation diplomatique qui a pour siège Pointe-Noire. Une collaboration qui sera étroite avec toutes les institutions de la République a rassuré le préfet de Pointe-Noire en remettant les attributs de pouvoir au nouveau Consul.

Saint-Marin est l’un des plus petits Etats du monde mais aussi une ancienne République créée en l’an 300 après Jésus Christ, a dit le consul honoraire avant de réaffirmer son engagement à œuvrer auprès du Congo dans la recherche scientifique appliquée à la protection de l’environnement et à l’agriculture biologique dont l’expertise en la matière ne se dément plus. «  En collaboration avec le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, cette coopération s’est traduite par l’implantation dans le district de Tchiamba Nzassi du premier centre  biologique pour le traitement des déchets pétroliers, le premier de la sous-région certifié Iso 9001. La recherche scientifique et l’innovation technologique sont à la base des intérêts réciproques de nos deux Etats. La mise en place de ces relations diplomatiques ne fait que renforcer les échanges », a-t-il ajouté.

Congo : dissolution des staffs techniques des Diables rouges

La Fédération congolaise de football (Fécofoot) s’est prononcée lors de sa dernière réunion du comité exécutif tenue le 3 avril, en faveur de la dissolution de tous les staffs techniques des Diables rouges messieurs.

La session, qui s’est tenue  dans la foulée de l’élimination des Diables rouges seniors à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2021, a permis à la Fécofoot d’élaborer une fiche dans laquelle elle a défini le profil du futur sélectionneur, ses missions et les objectifs qui lui seront assignés, entre autres, qualifier le Congo à la phase finale de la CAN 2023.

« Après notre session du 20 mars, le devoir nous interpelle une fois de plus pour jeter un regard sur la vie de notre institution. La conformité nous recommande une session tous les deux mois. En ce moment exceptionnel, nous pouvons organiser une session d’urgence. Mais il n’est pas aisé de tenir une session dans les conditions difficiles marquées par l’élimination de notre équipe nationale à la phase finale de la CAN. Nous venons de passer certes à côté d’une échéance capitale; mais nous avons l’obligation d’assurer l’avenir de notre football », a précisé Jean Guy Blaise Mayolas, président de la Fécofoot.

La conséquence de cette déclaration est la dissolution de tous les staffs techniques des équipes nationales des hommes. La coordination technique mise en place pour assurer l’intérim après la fin du contrat de Valdo a vu sa mission être écourtée après l’échec des Diables rouges dans les éliminatoires de la CAN. Les Diables rouges des moins de 17 ans sont restés sans sélectionneur depuis la fin du contrat de Valdo Candido qui était également le responsable technique de cette catégorie.

Les juniors congolais, quant à eux, n’ont pas pu se qualifier  à la phase finale de la CAN des moins de 20 ans lors du tournoi de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale. Seules les Diables rouges A’ ont disputé la phase finale du Championnat d’Afrique des nations sans parvenir à se hisser dans le dernier carré.

Congo-Présidentielle 2021 : la Cour constitutionnelle statue sur trois recours en annulation

L’audience relative au contentieux de l’élection présidentielle des 17 et 21 mars derniers se déroule le 6 avril à Brazzaville, a annoncé un communiqué de la Cour constitutionnelle.

 

Le juge du contentieux électoral va, en effet, statuer sur trois recours dont deux aux fins d’annulation et de report du premier tour de l’élection du président de la République, déposés par le candidat Mathias Dzon et l’allié du feu candidat Guy Brice Parfait Kolelas, Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango. Le troisième recours aux fins du report du premier tour du scrutin des 17 et 21 mars émane de Christian Mozoma.

Le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki, prévenait déjà après la réception des résultats provisoires qu’en cas d’irrégularités constatées dans les procès-verbaux, le juge du contentieux électoral appliquera la loi en annulant partiellement ou totalement l’élection.

« La Cour appliquera simplement la loi. Ceci au regard des procès-verbaux, des réclamations que feront les candidats qui contestent l’élection présidentielle », promettait-il.

Notons que selon les résultats provisoires, le président sortant Denis Sassou N’Guesso a remporté le scrutin dès le premier tour avec 1 562 948 voix, soit 88,57% contre 138 433 voix, soit 7,84% pour le défunt Guy Brice Parfait Kolelas, décédé le lendemain du vote. Mathias Dzon qui a déposé un recours en annulation a obtenu 33 496 voix, soit 1,90% ; Joseph Kignoumbi-Kia-Mboungou : 10 607 voix, soit 0,60% ; Dave Uphrem Mafoula : 9 585 voix, soit 0,54% ; Albert Oniangué : 6 908 voix, soit 0,39% ; Anguios Nganguia Engambé : 2 701 voix, soit 0,15.

« Conformément aux textes en vigueur, la Cour constitutionnelle va examiner ces résultats et proclamer élu le candidat qui a gagné l’élection présidentielle », assurait Auguste Iloki.

Congo : la Cnop lance les activités du projet Safe 2020

Le projet vise à répondre aux besoins des paysans en matière d’approvisionnement en intrants et autres moyens de production de base dans le cadre de la réponse au coronavirus.

 

C’est dans le but d’atténuer les effets de la pandémie de coronavirus sur la production, l’accès au marché et l’emploi rural des plus vulnérables, que la Concertation nationale des organisations paysannes et des producteurs agricoles du Congo (Cnop-Congo) a récemment lancé les activités du projet Safe 2020.

Le projet Safe 2020 concerne trois pays notamment le Congo, la République démocratique du Congo et le Cameroun. Il accompagne onze coopératives agricoles à Brazzaville et dix à Pointe-Noire. Son objectif est de répondre aux besoins des paysans en matière d’approvisionnement en intrants et autres moyens de production de base, dans le cadre de la réponse à la Covid-19.

Il permettra également aux organisations de producteurs agricoles de soutenir leurs membres les plus vulnérables en adaptant et en rétablissant la production alimentaire à travers l’accès aux informations, aux marchés et aux liquidités.

Aux membres de la Cnop-Congo par ailleurs, le projet Safe 2020 permettra la mise en place d’une action concertée « Covid-19 » qui a été développée par les producteurs agricoles dans les pays ciblés. Ceci, afin de soutenir les organisations de producteurs de base les plus vulnérables pendant la crise sanitaire, faire fonctionner les marchés, ainsi qu’assurer la sécurité alimentaire.

Créée en juin 2004, la Cnop-Congo vise le développement du secteur agricole par l’amélioration de ses exploitations et la promotion de ses acteurs en assainissant leur cadre de vie. C’est un cadre nécessaire pour la mobilisation et l’action des producteurs et paysans du Congo en vue de soutenir l’appropriation du développement agricole par les acteurs du secteur.

Congo : la prise en charge des réfugiés préoccupe

Le sujet était au centre de l’échange entre la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire Antoinette Dinga Dzondo et la nouvelle représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Anne-Elisabeth Ravetto.

 

Jeudi 01 avril à Brazzaville, la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire Antoinette Dinga Dzondo s’est entretenue avec  la nouvelle représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Anne-Elisabeth Ravetto. L’un des sujets à l’ordre du jour portait sur la prise en charge des réfugiés en République du Congo.

« C’est une première rencontre avec la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire,  depuis mon arrivée au Congo. Nous avons parlé  des sujets communs liés  à l’accueil des réfugiés en République du Congo, comment renforcer  leur intégration dans la communauté  et en particulier  le nouveau dossier  des réfugiés centrafricains », a laissé entendre la représentante du HCR au Congo.

Autres points évoqués par les deux  personnalités portaient notamment sur le volet développement, en toile de fond le projet Lisungi, qui va bientôt être lancé dans le département de la Likouala. L’opérationnalisation de cette aide sociale a bénéficié de l’appui financier de la Banque mondiale de l’ordre de 22 millions de dollars américain.

Ce prêt vise à favoriser l’intégration socio-économique des réfugiés et des communautés d’accueil dans la Likouala, y compris les populations autochtones. Ce financement couvre les départements de Likouala, Brazzaville et ses environs et Pointe Noire.

Congo : un champ d’expérimentation d’artémesia prometteur

Une approche qui va permettre d’accroître la capacité du Congo de produire cette plante aux propriétés antipaludiques.

 

Le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, se dit satisfait de l’initiative de l’Institut national de recherche en sciences de la santé (IRSSA), relative à l’expérimentation et la domestication de l’artémesia annua.

« Nous avions pensé créer les conditions pour avoir la matière première sur place au Congo. Certes on peut la prendre à l’extérieur mais notre pays a tout ce qu’il faut pour la production de cette matière première », a indiqué le ministre en charge de la Recherche scientifique.

Pour sa part, le chef de département pharmacopée et médecine traditionnelle à l’IRSSA, le Dr Ngouolaly Tsiba, a expliqué  que cet institut a réalisé trois études sur l’artémesia annua concernant notamment la domestication pour se faire une idée des paramètres agronomiques, c’est-à-dire le cycle végétatif de la plante ; l’étude chimique pour voir le profil chromatographique des différents métaboliques primaires et secondaires et une étude pharmacologique visant à déterminer les propriétés anti inflammatoires, antipyrétiques et antalgiques de la plante.

« Avec ce champ de 2000 mètres carrés, nous tenons à réaliser, avec l’apport des autres sachants, un essai clinique pour prouver les propriétés antipaludiques de l’artémesia annua », a-t-il dit.

Par ailleurs, l’institut a présenté au ministre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou la première formulation de l’essai sous la forme d’un alicament aux propriétés médicinales.

A l’issue de la visite, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique a exhorté tous ceux qui ont été recensés comme propriétaires des champs d’artémesia à être en contact avec les instituts de recherche agronomique, forestière et en sciences exactes et naturelles. Après le travail de recensement des champs d’artémesia dans la partie sud du pays, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou fera le même travail dans la zone nord. Il a en outre salué la présence des jeunes congolais en stage  au département de pharmacopée et médecine traditionnelle de l’IRSSA.

Congo : le taux de croissance du PIB devrait se tasser de 0,1% en 2021

Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) devrait se tasser de 0,1% cette année, contre une chute de -7,9% en 2020.

 

La crise sanitaire de coronavirus et les chocs pétroliers associés ont exacerbé une économie congolaise déjà fragile, estime la Banque mondiale dans son rapport semestriel « Africa’s Pulse », publié le 31 mars, consacré à la conjoncture économique africaine. Intitulée « La Covid-19 : l’avenir du travail en Afrique et le nouveau paysage numérique », cette édition constate la résilience de nombreuses économies du continent face à la tourmente provoquée par la pandémie.

Les experts attribuent la situation actuelle de l’économie congolaise à la contraction du secteur pétrolier (-7,7%), qui a réduit la croissance du PIB de 3,8 points de pourcentage, et à la baisse des activités du secteur non pétrolier (8,3%) en 2020, ce qui a baissé la croissance du PIB de 3,6 points de pourcentage.

La reprise réelle de la croissance du PIB est attendue pour 2022. « L’économie ne devrait pas se redresser complètement en 2021 et le PIB devrait contracter de 0,1%. L’activité économique devrait rebondir progressivement entre 2022 et 2023, avec une croissance du PIB de 2,7% en moyenne alors que le secteur pétrolier commence à se redresser », précisent les experts, ajoutant que la reprise économique dépendra de l’ampleur des réformes engagées en vue de soutenir la création d’emplois, d’encourager les investissements et d’accroître la compétitivité.

Il faut noter qu’en Afrique de l’Ouest et centrale, devrait progresser de 2,1 % en 2021 et de 3 % en 2022, après la contraction de l’année 2020. Un rebond de la croissance est également attendu en Afrique de l’Est et australe, avec 2,6 % en 2021 et de 4 % en 2022.

L’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, Albert G. Zeufack, a salué les investissements consentis par les Africains l’an dernier pour maintenir leurs économies. « Afin d’intensifier ces efforts et d’ouvrir la voie à une reprise plus solide sur tout le continent, ils doivent mettre en œuvre des réformes ambitieuses qui permettront d’accompagner la création d’emplois, d’encourager une croissance équitable, de protéger les personnes vulnérables et de préserver l’environnement », a-t- il lancé.

Comment choisir sa formation en magnétisme au Congo ?

Pour un meilleur choix de votre formation en magnétisme, vous devez en amont vous focaliser sur certains paramètres.

 

Pour apprendre le magnétisme ou devenir magnétiseur au Congo, de nombreuses solutions sont à votre portée. Cependant, la base pour exceller dans ce corps professionnel que vous désirez intégrer, c’est de recevoir un bon enseignement. Il faudra bien entendu bien choisir votre formation. C’est la raison d’être de cet article. Il vous propose des astuces pour bien choisir votre formation en magnétisme au Congo.

Le mode de déroulement des cours

Pour un meilleur choix de votre formation en magnétisme, vous devez en amont vous focaliser sur certains paramètres. Parmi ceux-ci se retrouve le mode de déroulement des cours. En effet, il vous faudra déterminer à l’avance si vous comptez assister à une telle formation en présentiel ou en ligne. Ces deux méthodes de cours possèdent chacune leurs faiblesses ainsi que leurs forces. Mais, votre choix dépendra également de votre budget, votre disponibilité et votre position géographique. En optant par exemple pour une formation en ligne, vous pouvez vous faire former, quelle que soit votre position géographique. C’est d’ailleurs l’option la plus adaptée en cette période de crise sanitaire mondiale. Par ailleurs, cette option est financièrement plus accessible et est adaptée à votre disponibilité. Le seul bémol, c’est que vous n’aurez pas l’occasion de pratiquer les cours reçus. C’est tout le contraire avec une formation en présentiel. Mais, avec cette option, vous êtes contraints de vous adapter aux heures de cours et de vous déplacer.

Le professionnalisme et l’expérience du formateur

Dans tout corps de métier, il est possible de tomber sur des personnes qui prétendent être des professionnels, mais qui en réalité ne le sont pas. Une telle chose est d’ailleurs assez fréquente en magnétisme. Or, si votre formateur manque d’expérience et de professionnalisme, il est certain que vous aurez des difficultés à vous faire une renommée auprès du grand public. C’est la raison pour laquelle vous devez bien le choisir. Qu’il délivre une formation en ligne ou en présentiel, assurez-vous de la bonne réputation du formateur. À cet effet, les témoignages et les avis le concernant pourront vous orienter. En outre, veillez à choisir un formateur avec un nombre d’années d’expérience. Si c’est le cas, il pourra vous aider à acquérir toutes les connaissances dont vous aurez besoin. De même, comme vous trouverez sur le site https://www.formation-magnetisme.net, il est important de choisir un professionnel qui pratique réellement le magnétisme. Par ailleurs, sachez que le taux vibratoire de votre formateur est une astuce simple pour identifier sa compétence. Si cet indice possède une valeur en dessous de 300 000 Unités Bovis, sachez que votre choix n’est pas l’idéal.

Le contenu de la formation

Pour sélectionner la formation en magnétisme qui saura parfaitement vous convenir, vous devez prendre en compte le contenu de cette dernière. S’il existe beaucoup d’offres de formations en magnétisme au Congo, elles ne sont jamais pareilles. Selon le type de formateur choisi, le niveau de la formation peut largement varier. Tout dépendra de ce que vous désirez acquérir comme aptitudes. En fonction de vos objectifs, vous pouvez trouver des formations dont le contenu est basé essentiellement sur le métier de magnétiseur. D’autres vous donnent uniquement les clés sur la pratique de la discipline. À noter que certains cours sont destinés à développer vos dons énergétiques pendant que d’autres visent votre perfectionnement.

Une formation en magnétisme vous sera avantageuse sur de nombreux points. Il vous faut alors bien la choisir. Pour ce faire, analysez le contenu des cours et la façon dont ces derniers se déroulent. De plus, ne négligez pas l’expérience ainsi que la réputation de votre formateur. Tous ces détails vous aideront à faire le bon choix.

Congo-présidentielle 2021 : des observateurs déposent leurs rapports préliminaires au maire de Brazzaville

Le maire de Brazzaville Dieudonné Bantsimba a reçu le 30 mars à Brazzaville, les rapports préliminaires de deux missions d’observation électorale ayant observé le scrutin présidentiel du 21 mars dernier.

 

La mission de l’ONG Afrique Espérance, une institution panafricaine dotée du statut consultatif spécial des Nations unies a déployé, au cours de la présidentielle, des observateurs venus du Benin, de Côte d’Ivoire, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Togo et du Burkina-Faso.

« Nous avons travaillé pendant deux semaines pour superviser l’élection présidentielle. Nous avons constaté la qualité des travaux qui ont été menés ; ce qui a valu les élections apaisées et transparentes. Les recommandations faites en 2016 sont prises en compte. Nous avons apporté notre contribution à l’élan de démocratie au Congo », a indiqué Oyéoussi Charles Balogoun, chef de cette mission.

« Il revient à la Cour constitutionnelle de travailler de manière diligente et professionnelle pour décrisper le climat afin que le pays puisse reprendre avec ses activités », a-t-il ajouté.

Dans la même optique, le maire de Brazzaville a échangé avec une délégation de la Mission d’observation électorale de la société civile africaine (Moesca) conduite par son chef, Ben Barri qui s’est félicité du respect du calendrier électoral et de l’organisation en temps de crise financière du scrutin présidentiel au Congo.

« Le Congo a osé d’organiser cette élection dans la transparence et la non-violence. Nous avons remis au maire notre rapport préliminaire assorti des recommandations », a-t-il expliqué.

Congo-Centre national de la drépanocytose : le budget arrêté de 2021 s’élève à 663 millions FCFA

Il faut dire que ce budget est en baisse de 4% par rapport à celui de l’année dernière qui s’élevait à 694 700 000 francs CFA.

 

Le centre national de référence de la drépanocytose « Antoinette-Sassou- N’Guesso » a adopté le 30 mars son budget exercice 2021 en recettes et en dépenses à la somme de 663 325 000 francs CFA. C’était au cours de la 4e session ordinaire du comité de direction présidé par le Pr Jean Louis Nkoua.

Ce budget est en baisse de 4% par rapport à celui de l’année dernière qui s’élevait à 694 700 000 francs CFA. C’est du moins ce qu’explique le communiqué de presse lu par le directeur général du centre, le Pr Alexis Elira Dokekias. Une baisse, a-t-il souligné, due à la conjoncture actuelle marquée par la pandémie du coronavirus.

Outre l’adoption du budget, l’ordre du jour de cette session a porté sur les points suivants : le procès-verbal de la 3e session, le rapport d’activités 2020, les comptes administratifs et de gestion 2020, le plan d’action et le budget 2021.

Alexis Elira Dokekias a souligné que le débat a été constructif et a permis aux membres du comité d’apporter les amendements au contenu des documents soumis avant son adoption.

A propos des décisions prises, le directeur général du centre national de référence de la drépanocytose « Antoinette-Sassou- N’Guesso » a assuré que leur mission était de démystifier la drépanocytose,  de sensibiliser les populations à cette maladie, d’assurer la prévention et la prise en charge des patients.

Il a  également souligné l’importance du centre parce qu’autrefois les enfants drépanocytaires étaient victimes d’une discrimination dans les familles. Aujourd’hui, insiste-t-il, le centre a permis de ne plus enregistrer les cas de décès de ces patients. « Aujourd’hui au Congo, les femmes drépanocytaires dites totales accouchent normalement et sans problème. L’homme drépanocytaire le plus âgé à 76 ans et la femme la plus âgée 72 ans », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, Alexis Elira Dokekias, a assuré que le vaccin contre les infections qui constituent la principale cause de mortalité chez ces patients est disponible au niveau du centre ainsi que de nouveaux médicaments efficaces pour lutter contre la drépanocytose.

Abordant la question des insuffisances du centre, Alexis Elira Dokekias a indiqué que le comité de direction a instruit les membres à plus d’amélioration.

« Les objectifs du centre seront atteints grâce aux promesses des partenaires et la production des recettes du centre. Un seul centre pour tout le pays est insignifiant. Nous allons nous arranger avec le ministère de la Santé et de la Population pour qu’il y ait l’installation d’une unité de prise en charge et de dépistage dans tous les hôpitaux généraux des départements du pays », a-t-il dit.

CAN 2021 : le Congo s’incline devant la Guinée-Bissou

En s’imposant devant le Congo (2-0), la Guinée-Bissau a décroché le deuxième ticket qualificatif pour la CAN 2021 dans le groupe I.

La «finale » du groupe I entre la Guinée-Bissau et le Congo, en lutte pour la deuxième place qualificative pour le Cameroun, a tourné à l’avantage des Lusophones (3-1). Les Congolais avaient besoin d’un match nul pour revenir en Coupe d’Afrique, ils sont repartis de Bissau avec une cinglante défaite qui qualifie du même coup leurs adversaires. La Guinée-Bissau revient de loin, elle qui accusait quatre points de retard sur le Congo à l’entame de la dernière ligne droite de ces qualifications de mars. L’équipe de Baciro Kandé n’a pas raté sa chance de se qualifier pour une troisième CAN d’affilée même si elle a dû attendre les dernières secondes de la première période pour ouvrir le score grâce à Piqueti (45+1).

En seconde période, Fréderic Mendy marque le but du break (73e) avant que Jorge Intima, dit «Jorginho» ne mette définitivement fin aux espoirs des Diables rouges.

Congo-Fitaas : challenge relevé malgré le coronavirus

La quatrième édition du Festival international du théâtre et autres arts de la scène (Fitaas) s’est tenu u 27 au 28 mars dans un contexte de crise sanitaire.

 

Depuis plus d’une année, la pandémie de coronavirus rythme la tenue des évènements et l’agenda culturel n’est pas en reste. La 4e édition du Fitaas a eu lieu le week-end à Brazzaville. Ouvert à un nombre limité de spectateurs à cause de la covid-19, l’évènement a démarré à l’Institut français du Congo (IFC) avec la Compagnie Autopsie dans la pièce de théatre « Tout ou rien » d’Yvon Wilfried Lewa-Let Mandah.

Le festival a été clôturé à l’Espace culturel Yaro par les deux sections (gymnastique et théâtre) de la troupe Les argus, la Troupe d’évangélisation théâtrale du CBE Loandjili a présenté la pièce intitulée «Le mort vivant» de Bruno Tsamba mise en scène par le comédien et acteur congolais Guy Basinga, ainsi que quelques individualités.

Pour les organisateurs, la 4e édition du Fitaas était un challenge qu’ils pensent avoir relevés malgré les difficultés.

Rappelons que le Fitaas est organisé dans le cadre de la célébration de la journée internationale du théâtre avec entre autres objectifs, de mettre en relief la création artistique congolaise, favoriser l’éclosion et la promotion de nouveaux talents littéraires et artistiques, permettre aux artistes congolais de travailler en osmose avec ceux du réseau de l’Institut international du théâtre  et d’ailleurs.

Congo-présidentielle 2021 : un parti allié au camp Kolélas dépose un recours

Le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), a déposé lundi 29 mars un recours auprès de la Cour constitutionnelle.

 

Lundi 29 mars 2021, le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), parti allié qui a battu campagne pour le regretté opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, a déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle. L’objectif est d’obtenir l’annulation du scrutin présidentiel du 21 mars dont les résultats provisoires ont donné vainqueur le président Denis Sassou Nguesso qui cumule 36 ans à la tête du pays.

« Notre recours a été réceptionné par la Cour. Maintenant, nous attendons ce que les juges décideront dans les jours qui viennent », déclare Jean-Jacques Serge Yhombi Opango, dirigeant du RDD qui a déposé le recours à titre personnel.

Pour cet homme politique, l’élection doit être annulée parce que son partenaire, le regretté candidat Guy-Brice Parfait Kolélas, n’a pas pris part au processus jusqu’au bout. Un argument qui s’appuie notamment sur l’article 70 de la constitution.

« Nous nous appuyons sur l’aspect de l’article 70, qui dit simplement que si avant le premier tour un des candidats décède ou se trouve définitivement empêché, la Cour constitutionnelle prononce le report de l’élection. Ce qui était le cas parce que nous avons bien vu que le candidat Guy-Brice Parfait Kolélas n’a pas pu venir au meeting de clôture [du 19 mars, à deux jours du vote, NDLR]. Il a donc été empêché. Il est rentré en clinique dès 14 heures et il s’en est suivi son décès », a-t-il argumenté.

Jean-Jacques Serge Yhombi Opango déclare qu’il aurait une autre raison pour demander l’annulation de l’élection, en sus de l’article évoqué, les conditions de son organisation. Pour lui, le scrutin s’est tenu dans le désordre.

Avant lui, le candidat Mathias Dzon a également déposé un recours.

Congo-présidentielle 2021 : Dave Uphrem Mafoula félicite Denis Sassou N’Guesso pour sa réélection

Le benjamin des sept candidats en lice pour le scrutin présidentiel du 21 mars dernier, a pris acte des résultats provisoires.

 

Dave Uphrem Mafoula, 38 ans, le benjamin des sept candidats en lice pour le scrutin présidentiel du 21 mars dernier, a pris acte des résultats provisoires de l’élection présidentielle et félicite Denis Sassou N’Guesso, Président réélu, « par amour patriotique ».

Le candidat malheureux, Dave Uphrem Mafoula, rappelle en outre que le peuple s’attend à une « gouvernance juste et équitable ».

Dirigeant survivant de l’époque des partis uniques, Denis Sassou N’Guesso a été réélu dès le premier tour à la tête du Congo-Brazzaville, avec 88,57% des voix, selon les résultats provisoires de la Commission électorale, annoncés mardi par le ministre de l’Intérieur.

Sassou N’Guesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, distance très largement son principal rival, Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé lundi (7,84%). L’ancien ministre Mathias Dzon obtient 1,90% et les autres candidats sont en dessous de 1% d’après ces mêmes résultats.

La participation au scrutin de dimanche 21 mars 2021 s’est établie à 67,55%.

L’opposant congolais, Mathias Dzon, 73 ans, a déposé jeudi 25 mars 2021 un recours en annulation du scrutin présidentiel du 21 mars. Il pense que le vote a été entaché de nombreuses irrégularités et doit être annulé également suite à la mort d’un candidat en plein processus, notamment Guy-Brice Parfait Kolélas.

La Cour constitutionnelle dispose de deux semaines pour proclamer les résultats définitifs.

Congo-tuberculose : la sensibilisation de proximité est lancée dans les quartiers

La direction du programme national de lutte contre la tuberculose a lancé, le 24 mars, la sensibilisation de proximité dans les quartiers à Brazzaville.

 

Pour bâtir plusieurs stratégies devant enfreindre la progression de la tuberculose en République du Congo, la direction du programme national de lutte contre la tuberculose a lancé, le 24 mars à Brazzaville, la sensibilisation de proximité dans les quartiers.

Au quartier Petit-chose, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, un dispositif mobile a été placé à proximité du rond-point par les équipes du programme national de lutte contre la tuberculose pour maximiser le taux de dépistage contre la tuberculose. La stratégie mise en place a favorisé plusieurs dizaines de personnes à se faire dépister gratuitement. Le jeune Laïs Ondongo qui s’est fait dépister volontairement a souhaité que cette opération soit pérenne.

« Nous allons essayer un peu de rehausser le niveau de la notification en approchant la population active. On a ciblé ce quartier parce qu’il ne bénéficie pas encore d’un centre de dépistage de la tuberculose. Nous lançons un appel à tous les tousseurs et aux cas préventifs de se présenter afin de comprendre l’ampleur de la tuberculose et bâtir plus de stratégies », a indiqué le Dr Franck Hardin Okemba Okombi, directeur du programme national de lutte contre la tuberculose.

Selon la direction de ce programme, entre 2004 et 2021 le taux de la tuberculose décroit car le dépistage et la prise en charge sont gratuits. « Plus nous nous rapprochons de la population, nous rattrapons des malades et nous les traitons davantage », a commenté le Dr Franck Hardin Okemba Okombi.

Outre la ville de Brazzaville, cette campagne de sensibilisation de proximité qui a démarré à la faveur de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose se poursuivra dans toutes les sous-préfectures des départements du pays. Le Congo fait partie des pays africains à charge élevée de la tuberculose. L’indice de la tuberculose est de 304 pour 100.000 habitants.

Le laborantin Jean Baptiste Biniakounou a précisé : « S’il y a une personne qui a la toux amené-la à l’hôpital. Nous allons le tester gratuitement et s’il est tuberculeux on lui donne des médicaments  pendant six mois. Nous prenons ses coordonnées téléphoniques et son adresse physique au cas où la personne est testée positive. Nos équipes de sensibilisation font une descente sur le terrain ».

Signalons que la tuberculose est une maladie infectieuse d’origine bactérienne potentiellement grave qui touche principalement les poumons. Les bactéries provoquant la tuberculose se propagent lorsque la personne infectée tousse ou éternue. La plupart des personnes infectées par les bactéries provoquant la tuberculose ne présentent pas de symptômes. Lorsque des symptômes existent, ils comprennent une toux (éventuellement avec du sang), une perte de poids, des sueurs nocturnes et de la fièvre. Un traitement n’est pas toujours nécessaire en l’absence de symptômes. En revanche, les patients présentant des symptômes actifs devront suivre un long traitement impliquant la prise de nombreux antibiotiques.

Congo-enquête pour corruption : un accord avec Eni accepté par le juge

Un juge d’instruction milanais a approuvé jeudi la proposition du procureur de demander une amende de 11,8 millions d’euros au géant italien des hydrocarbures Eni pour mettre fin à une enquête sur des soupçons de corruption au Congo-Brazzaville visant la société et l’un de ses dirigeants.

 

Le magistrat « a accepté l’hypothèse d’une sanction concertée avancée par le procureur de la République, à laquelle Eni a adhéré », a annoncé l’entreprise dans un communiqué.

Le tribunal de Milan a également « confirmé l’absence de délits présumés de corruption internationale », ce qui « a permis d’établir l’accord approuvé aujourd’hui », poursuit Eni.

Le procureur avait requalifié le délit présumé de corruption internationale en concussion.

L’enquête entamée en 2017 porte sur des renouvellements de permis pétroliers sollicités en 2015 par Eni au Congo-Brazzaville. Selon la presse italienne, le groupe était soupçonné d’avoir accepté de vendre en contrepartie des parts de sa licence à une société écran détenue par des fonctionnaires de ce pays d’Afrique centrale.

Eni a tenu à préciser que l’accord conclu avec la justice « ne représente pas une reconnaissance de culpabilité » par rapport à « l’infraction présumée », mais « un règlement visant à éviter la poursuite d’une procédure judiciaire qui entraînerait des dépenses supplémentaires importantes ».

Cette annonce intervient une semaine après la décision d’un tribunal de Milan de relaxer les dirigeants d’Eni ainsi que du géant pétrolier Shell, mis en cause dans une vaste affaire de corruption au Nigeria.

Dans ce procès retentissant, le parquet italien soupçonnait les deux groupes d’avoir versé 1,092 milliard de dollars de pots-de-vin, sur un total de 1,3 milliard déboursés en 2011, pour l’acquisition au Nigeria d’une licence d’exploration du bloc pétrolier offshore OPL-245.

Parmi les treize prévenus figuraient le patron d’Eni, Claudio Descalzi, et son prédécesseur Paolo Scaroni, à l’encontre desquels le parquet de Milan avait requis en juillet des peines de huit ans de prison pour corruption.

Descalzi est visé par une autre enquête diligentée en 2019 par le parquet de Milan pour conflit d’intérêt dans le cadre des activités d’Eni au Congo, des soupçons qu’il a qualifiés de « sans fondement ».

Congo-présidentielle 2021 : l’opposition rejette les résultats

L’opposition ne reconnait pas ces résultats provisoires et dénonce un scrutin «calamiteux» avec un dépouillement précipité.

 

La Commission électorale (CENI) a publié les résultats provisoires en République du Congo. Denis Sassou N’Guesso, le président sortant l’emporte dès le premier tour en obtenant 88,57% des suffrages exprimés. Son principal adversaire, l’opposant Guy Parfait Kolelas décédé le jour du vote, arrive en seconde position avec seulement 7,84% des voix.

L’opposition ne reconnait pas ces résultats provisoires et dénonce un scrutin « calamiteux » avec un dépouillement précipité.

«Ce n’est pas en un jour qu’on peut compiler les résultats venus de tout le Congo, et ce n’est pas de cette façon qu’on peut les donner », a relevé Mathias Dzon, arrivé troisième selon ces résultats avec 1,90% des suffrages.

« Il y a quelque chose qui étonne : dans la plupart des résultats, on suit l’ordre de présentation des candidats sur le bulletin de vote. Donc, c’est quelque chose de préconçu », a-t-il accusé.

Le son de cloche est le même chez Jean-Jacques Yhombi-Opango, allié de feu Guy-Brice Parfait Kolelas qui pense que la rapidité avec laquelle ces résultats ont été annoncés est douteuse.

« J’aimerais bien voir avec quel matériel ils ont pu le faire. Je veux bien qu’on évolue. On nous dit ici qu’il n’y a pas de biométrie, qu’il n’y a pas toute cette technologie. Le faire aussi vite ? Je suis assez surpris. Ce n’est pas normal. Toutes les compilations ne sont pas encore arrivées à Brazzaville. C’est vraiment très sale », a-t-il déclaré.

Le vote s’est déroulé le dimanche 21 mars 2021 avec un taux de participation de plus de 60%. Des observateurs disent avoir relevé des dysfonctionnements lors du vote, mais ne remettent pas en cause à validité du scrutin.

Congo-présidentielle 2021 : les rapports préliminaires des observateurs à la cour constitutionnelle

La cour constitutionnelle reçu les rapports préliminaires des observateurs le mercredi 24 mars 2021. Ces rapports pourront servir en cas de contentieux électoral.

 

Les résultats provisoires de la présidentielle ont été publiés en République du Congo. La Diaspora africaine en Europe, l’Observatoire panafricain des missions d’observation et le Plan international pour la démocratie et la paix en Afrique ont remis le 24 mars au président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki, les rapports préliminaires de leur mission relative à la présidentielle du 21 mars dernier.

Pour ces trois missions électorales d’observation, même si les élections se sont passées dans le calme, ils relèvent tout de même quelques irrégularités. Chef de mission de la Diaspora africaine en Europe, Jean K. Amoykon Eba a indiqué que la Cour constitutionnelle a besoin de ces rapports pour se prononcer en cas de contentieux électoral.

Pour le chef de mission du Plan international pour la démocratie et la paix en Afrique, Jean Marie Ngondjibangangte, c’est une nécessité de remettre une copie de leurs rapports à la Cour constitutionnelle.

« L’élection s’est très bien passée en dépit de quelques irrégularités. Nous disons honnêtement que le Congo a encore marqué un pas important dans le processus de la démocratisation. C’est une bonne chose pour le peuple congolais parce que nous avons senti sa maturité. Dans l’ensemble, les résultats reflètent ce qui s’est passé exactement dans les urnes », a-t-il souligné.

Congo-coronavirus : c’est aujourd’hui que doit commencer la vaccination

La vaccination contre la pandémie de coronavirus qui devait débuter le 16 mars dernier a finalement été renvoyée à ce 25 mars à Brazzaville.

 

C’est ce jeudi 25 mars 2021, que doit commencer la vaccination contre la pandémie de coronavirus. « Les doses de vaccin sont suffisantes pour commencer la campagne de vaccination », avait indiqué la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo,

La République du Congo avait reçu 12.000 doses du vaccin russe que le gouvernement a acquis sur fonds propres le 23 mars à Brazzaville. En plus de ces doses, il faut rappeler que la Chine a fait un don de 100.000 doses du vaccin Sinopharm, il y a quelques jours. L’objectif étant d’atteindre 60% de la population.

En préparation à cette échéance une formation avait été organisée en faveur des agents de santé civils et militaires impliqués dans le processus de vaccination les 15 et 16 mars derniers. Ils ont été formés sur les thèmes tels que la gestion logistique des vaccins, la prise en charge des manifestations adverses post-immunisation et la gestion des déchets.

Des sites ont été retenus à Brazzaville où se déroulera cette vaccination qui sont entre autres l’hôpital central des armées, le site de la direction générale de la sécurité civile (sapeurs-pompiers) et la clinique de la présidence de la République.

Congo-Pointe-Noire : l’Acodm peaufine son programme de 2021

Le comité de direction de l’Association congolaise du droit maritime (Acodm) s’est récemment réuni à Pointe-Noire, pour parfaire le programme annuel de sa structure.

 

Dans deux mois, l’Acodm va célébrer ses six ans d’existence, mais avant cet événement, les membres du comité directeur ont tenu à se retrouver pour discuter ensemble de l’avenir de leur structure.

Au menu de leur échange : la question des cotisations statutaires, le projet de partenariat avec la direction générale de la marine marchande et l’association des logisticiens du Congo.

D’autres projets ont également émaillé leur échange parmi lesquels la présentation prochaine du livre « L’Ohada en marche » ainsi que l’organisation d’une activité sur les conditions de travail des gens de mer en période de Covid-19.

Au cours de cette réunion, le secrétariat de l’association a présenté son rapport financier et dressé le bilan de l’année écoulée, un bilan impacté par la pandémie de Covid-19, avant de rappeler les grands faits de cette année, notamment l’organisation d’un colloque international dans les deux grandes villes du pays.

Dans son mot de circonstance, le colonel Eric Dibas-Franck a salué la tenue de cette activité qui a permis non seulement aux membres de cette association d’avoir une idée nette sur les finances mais également de donner un nouveau souffle à leur association. « Cette rencontre nous a permis de réaliser un point des états financiers et des partenariats conclus et en cours de conclusion », a-t-il souligné.

Créée le 23 mai 2015 à Pointe-Noire, l’Acodm regroupe en son sein les spécialistes du droit des activités maritimes dans  toutes ses composantes : droit public et droit privé, droit interne et droit international sans oublier l’économie des transports. Son but est d’asseoir son autorité dans le domaine du droit et de l’économie maritime tant au Congo, dans la zone Cemac qu’au niveau international.

Notons que grâce à une campagne menée de concert avec l’Association française de droit maritime (AFDM), l’Acodm fait désormais partie de l’importante structure où s’élaborent les projets de conventions maritimes internationales, le Comité maritime international (CMI).