Le Congo reçoit environ 36 milliards FCFA de la BM

L’enveloppe est destinée à financer l’extension du nouveau complexe de l’Institut national de la statistique (INS), d’une salle de conférence, d’un amphithéâtre et des salles de classe supplémentaires.

 

L’institution de Bretton Woods accorde environ 36,4 milliards FCFA (60 millions de dollars) à la République du Congo. Cet argent va servir à renforcer les acquis du Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT). Notons que la Banque mondiale est le principal partenaire du PSTAT, financé à hauteur de 24 milliards FCFA entre avril 2015 et septembre 2023.

Les 36,4 milliards FCFA sont destinés à l’extension du nouveau complexe de l’Institut national de la statistique (INS), la construction d’une salle de conférence, d’un amphithéâtre et des salles de classe supplémentaires. L’inauguration du complexe de l’INS a eu lieu le 13 février dernier.

« Je vous invite instamment à faire preuve de créativité pour vulgariser les sciences statistiques afin d’aider les profanes et le grand public à mieux en comprendre les enjeux, à s’y familiariser et à savoir en faire bon usage. Les statistiques ne sont pas que des chiffres. Elles traduisent une réalité qui impacte la vie de nos concitoyens. Les appréhender aidera la communauté à s’en approprier et à les intégrer dans ses pratiques de vie courante », a déclaré le directeur des opérations de la BM pour la République du Congo, le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon et la Guinée équatoriale, Cheick Fantamady Kanté.

Congo : une pression inflationniste de 2,3% enregistré au mois de janvier

C’est ce qui en ressort de la revue publiée par l’Institut national de la statistique sur l’Indice harmonisé des prix à la consommation.

 

Le Congo a enregistré une pression inflationniste de 2,3% au mois de janvier, soit une augmentation de 0,8% par rapport au mois précédent. La tendance haussière des prix à la consommation est observée à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Owando.

D’après l’Institut national de la statistique (INS) qui vient de publier sa revue sur l’Indice national harmonisé des prix à la consommation, la pression inflationniste s’est établie en janvier à 103,3 points, sous l’effet essentiellement d’une hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, ainsi que des services de transport.

Malgré la pression des prix observée, l’inflation demeure en deçà de la norme communautaire de 3,0% en moyenne annuelle. « Le taux d’inflation en moyenne annuelle se situe à 0,2% au terme du mois de janvier 2021. Les prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » et des services de « transport » ont augmenté respectivement de 1,4% et 1,2% en rythme mensuel. Rapportés au mois de janvier de l’année précédente, ils ont été majorés respectivement de 2,3% et 7,5% », souligne l’INS.

À Brazzaville, l’indice harmonisé des prix à la consommation à la même période étudiée est estimé à 104 points, soit un rebond de 0,8% par rapport à décembre 2020. Il est drainé par la hausse, d’une part, des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, des services de transport et, d’autre part, des biens et services de logement, eau, électricité et gaz.

La situation est moins pressante à Pointe-Noire, avec un indice harmonisé des prix à la consommation de 102 points, au premier trimestre. Ce taux a progressé de 1,3% par rapport au mois précédent, résultant de la hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisés.

À Dolisie, département du Niari, le rapport de l’INS note un indice harmonisé des prix à la Consommation de 103 points, soit une augmentation de 0,8% par rapport au mois précédent. Cette évolution est principalement imputable à celle des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées. Durant la même période, les prix à Owando, département de la Cuvette, ont atteint 104,1points, une progression de 0,4% par rapport au mois de décembre 2020.

Congo: une enveloppe de 10 milliards F CFA pour recenser la population en 2018

Les fonds vont servir au 5e Recensement général de la population et de l’habitat du pays, a annoncé le directeur de l’Institut national de la statistique, Gabriel Batsanga, le 15 décembre

Le gouvernement de la République du Congo a prévu de débloquer une enveloppe de 10 milliards de FCFA pour procéder en 2018 au 5e Recensement général de la population et de l’habitat du pays, a annoncé le directeur de l’Institut national de la statistique (INS), Gabriel Batsanga, vendredi 15 décembre à Brazzaville

Selon le directeur de l’INS, « ce recensement général vise à produire et diffuser des données démographiques et socio-économiques actualisées, pertinentes et fiables, pour contribuer efficacement à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation des politiques, programmes et projets de développement dans les douze départements du Congo».

Conçue en plusieurs étapes, l’opération va mobiliser près de 7000 agents. Formés et équipés, ils visiteront environ 1 250 000 ménages congolais, a indiqué M. Batsanga, précisant que recensement bénéficiera du soutien du Fonds des nations unies pour la population.

Selon le dernier recensement effectué en 2007, la population de la République du Congo s’élevait à 3,976 millions d’habitants.