Congo : le taux de croissance de passe de 1,7% en 2022 à 4% en 2023

C’est ce que i ressort du message sur l’état de la nation du président de la République Denis Sassou N’Guesso, devant le parlement.

 

Le Parlement s’est réuni mardi 28 novembre, à Brazzaville, en congrès à l’occasion du 65e anniversaire de la proclamation de la République du Congo. Dans son discours sur l’état de la nation devant le Parlement, le chef de l’Etat a indiqué que « La croissance économique devrait s’établir à 4% en 2023, après un taux de 1,7% en 2022 ».

Denis Sassou N’Guesso appele les Congolais à un « effort de rigueur et de vigilance soutenu », pour « soutenir cette embellie qui se dessine », en appliquant « rigoureusement » les mesures adoptées ces trois dernières années, à savoir les « paiements électroniques, l’élargissement de l’assiette fiscale ».

Le président de la République a conclu en invitant les congolais à « poursuivre, avec opiniâtreté, le processus d’amélioration du climat des affaires »,

Congo : le taux de croissance estimé à 2,6% en 2022

C’est ce qui ressort du discours de Denis Sassou N’Guesso devant le Parlement réuni en congrès à l’occasion du 64e anniversaire de la proclamation de la République.

 

A l’occasion de la commémoration du 64e anniversaire de la proclamation de la République, le chef de l’Etat s’est exprimé à la nation lundi 28 novembre 2022. Le chef de l’Etat a évoqué plusieurs sujets notamment la lutte contre la corruption, la pandémie à coronavirus, l’économie du pays et bien d’autres.

Sur le plan économique, Denis Sassou N’Guesso a déclaré que l’économie de la République du Congo relance avec un taux de croissance estimé à 2,6% en 2022. Après la crise des matières premières notamment le pétrole et celle de la COVID-19, l’économie se relance progressivement. C’est du moins ce qu’a affirmé le chef de l’Etat qui pense que l’espoir est toujours permis.

Cette relance est liée à la montée des cours de baril de pétrole sur le marché international, aux réformes entreprises dans le cadre du programme conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) et au programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Rappelons qu’en 2020, le Congo-Brazzaville a connu une croissance de -5,8% contre -0,5% en 2021.

Situation économique au Congo : le PIB en baisse de 0,7%

Le taux de croissance du Congo est estimé cette année à 1,2% du Produit intérieur brut (PIB), contre 1,9% en 2018.

Selon des évaluations de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), qui a tenu son comité monétaire et financier national le 18 mars, à Brazzaville, le taux de croissance du Congo est estimé cette année à 1,2% du Produit intérieur brut (PIB), contre 1,9% en 2018.

Les chiffres du premier trimestre 2019 sont dus essentiellement aux performances favorables attendues du secteur pétrolier (+3,8%) et du secteur hors pétrole (+0,1). En ce qui concerne les prix, les économistes ont pu noter une légère hausse des pressions inflationnistes (2%), mais en dessous de la norme communautaire qui est de 3%.

À en croire le directeur national de la BEAC, Michel Dzombala, la situation économique se redresse progressivement. « Nonobstant la conjoncture économique, les banques locales sont demeurées résilientes. L’inflation s’est nettement accélérée à la faveur des réformes fiscales en cours », a-t- il signifié.

Outre la courbe de la croissance, les membres du comité ont également abordé les questions liées à la situation du système bancaire local, au financement de l’économie, aux accords de classement et aux autorisations individuelles de mobilisation à moyen terme. En ce qui concerne la dette publique, des efforts importants ont pu être réalisés, a noté la Banque centrale.

Elle a aussi salué l’excellence des relations entre la République du Congo et les partenaires financiers, dont le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et l’Agence française de développement. Mieux, « les discussions avec le FMI sont sur une très bonne voie et en principe, dans les semaines et les mois à venir, la situation sera sur les rails », a conclu Michel Dzombala.

Notons que la première session ordinaire 2019 de la BEAC a été lancée par le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo, en présence de sa collègue du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, et du gouverneur de la Banque centrale, Abbas Mahamat Tolli.