Congo : le taux de croissance estimé à 2,6% en 2022

C’est ce qui ressort du discours de Denis Sassou N’Guesso devant le Parlement réuni en congrès à l’occasion du 64e anniversaire de la proclamation de la République.

 

A l’occasion de la commémoration du 64e anniversaire de la proclamation de la République, le chef de l’Etat s’est exprimé à la nation lundi 28 novembre 2022. Le chef de l’Etat a évoqué plusieurs sujets notamment la lutte contre la corruption, la pandémie à coronavirus, l’économie du pays et bien d’autres.

Sur le plan économique, Denis Sassou N’Guesso a déclaré que l’économie de la République du Congo relance avec un taux de croissance estimé à 2,6% en 2022. Après la crise des matières premières notamment le pétrole et celle de la COVID-19, l’économie se relance progressivement. C’est du moins ce qu’a affirmé le chef de l’Etat qui pense que l’espoir est toujours permis.

Cette relance est liée à la montée des cours de baril de pétrole sur le marché international, aux réformes entreprises dans le cadre du programme conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) et au programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Rappelons qu’en 2020, le Congo-Brazzaville a connu une croissance de -5,8% contre -0,5% en 2021.

Congo : Brazzaville vend ses atouts touristiques à travers une carte

Le document, mettant en valeur les zones touristiques de la capitale et ses environs, a été officiellement présenté aux membres du gouvernement, mardi 28 juillet 2020.

La capitale politique de la République du Congo, Brazzaville a désormais sa carte touristique. Ledit document vient répondre à la politique du gouvernement qui entend diversifier son économie à travers d’autres secteurs d’activité comme le tourisme.

« Il est important que le tourisme, qui est un levier de diversification de l’économie de notre pays, comme le prévoit le Plan national de développement 2018-2022, soit doté d’un tel support », a indiqué la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault.

Arlette Soudan Nonault a reçu un exemplaire de la carte mardi à Brazzaville, des mains du ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou.

La carte touristique de Brazzaville est la première d’une série qui en comptera d’autres dans le cadre d’un projet portant sur les zones touristiques du Congo. C’est du moins ce qu’a expliqué Etienne Paka, directeur de l’institut géographique national ayant produit la carte, celle-ci

« Cette carte qui comporte 15 000 objets géographiques n’est pas définitive. Elle sera régulièrement mise à jour à partir d’une base de données et des géodatabases actualisables dans le cadre d’un système d’information conçu à cet effet », a-t-il précisé.

Le format papier de ladite carte se décline en deux versions : murale et pliable, tandis que la version numérique est en cours de finalisation.

Il faut le dire, la carte touristique de Brazzaville est éditée à l’échelle 1: 25000. Pour des raisons de commodité cartographique, c’est-à-dire, visibilité, exhaustivité et cohérence, 54 sites touristiques et 59 sites administratifs et services ont été cartographiés. Plusieurs couches spatiales, lignes et surfaces, entre autres, ont été digitalisées à partir de l’orthophotographie de la capitale par la photographie aérienne préalablement géoréférencée. Ces couches concernent notamment la voirie, le réseau hydrographique, les espaces verts, les bâtiments administratifs, les hôtels, les sites culturels, les sites historiques etc. Les différentes couches réalisées ont été soumises à un contrôle qualité, avant d’être représentées par une sémiologie graphique spécifique.

Le Congo recevra 208 millions $ de la BAD

Cet argent que décaissera la Banque africaine de développement servira à la relance de l’activité économique de la république du Congo.

Le Congo bénéficiera d’un financement de 208 millions $ de la Banque africaine de développement (BAD) pour relancer son activité économique. C’est ce qu’a indiqué l’institution panafricaine dans un communiqué publié sur son site lundi 16 décembre 2019.

La nouvelle aide qui sera octroyée sous forme de prêt, permettra de faciliter la mise en œuvre du Programme d’appui aux réformes économiques et financières (PAREF). Celui-ci a pour objectif de créer les conditions d’une croissance économique soutenue à travers le renforcement de la consolidation budgétaire et la relance de l’économie du Congo.

Les nouveaux fonds serviront ainsi à aider le Congo à faire face à la baisse de ses recettes fiscales et aux effets de la chute récente du prix du baril de pétrole, qui se sont traduits par un ralentissement de la croissance économique. Il s’agira également d’améliorer la gestion de la dette et des risques budgétaires en renforçant les capacités de mobilisation fiscale de l’Etat.

« En approuvant cette opération, la banque va soutenir le Congo à financer ses dépenses sociales critiques, apurer ses arriérés extérieurs et rembourser ses arriérés intérieurs pour soutenir le secteur privé, qui a été durement frappé par la crise économique », a ainsi expliqué Abdoulaye Coulibaly, directeur du Bureau de coordination de la gouvernance et de la gestion des finances publiques à la BAD.

Pour rappel, le portefeuille de la banque panafricaine au Congo-Brazzaville comprend six opérations relevant uniquement du secteur public et représentant un total d’engagements estimé à 231 millions $.

Le FMI accorde 448,6 millions de dollars au Congo

Jeudi 11 juillet, le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un arrangement de trois ans en faveur de la République du Congo, d’un montant de 448,6 millions de dollars pour relancer son économie.

Le Fonds monétaire international a annoncé, ce jeudi, qu’il allait accorder 448,6 millions de dollars sur trois ans au Congo-Brazzaville pour relancer l’économie du pays, tout en souhaitant une meilleure « transparence » de ses comptes publics. Un résultat obtenu au terme de plus de deux ans de discussions difficiles.

La réaction officielle congolaise tient davantage du soulagement que du triomphalisme. Tant il est vrai que Brazzaville revient de loin. Dans un communiqué, le négociateur congolais, Lucien Ebata s’est dit fier d’être parvenu à cet accord. Un accord qui n’était absolument pas évident, il y a deux ans, lorsque les discussions ont débuté.

A l’époque, le FMI découvrait l’ampleur des dégâts, les dirigeants congolais s’étaient évertués à cacher l’énormité de la dette publique, près de neuf milliards de dollars. Sans compter les rapports d’ONG comme Public Eye et les enquêtes de la justice suisse sur les détournements des ressources pétrolières et les contrats léonins passés avec les négociants pétroliers comme Glencore et Trafigura. Le FMI a donc exigé que l’État congolais remette de l’ordre dans ses finances, ce qui s’est traduit par une chute brutale des dépenses budgétaires, dont la population a fait les frais. Il a réclamé une politique de transparence dans l’utilisation des ressources pétrolières et surtout un rééchelonnement de la dette publique.

450 millions de dollars

Le retour du FMI à son chevet est donc une bonne nouvelle pour le Congo-Brazzaville à plusieurs titres. D’abord parce que l’institution monétaire débloque immédiatement près de 45 millions de dollars pour appuyer les réformes engagées par le gouvernement. Ensuite, parce que le FMI s’engage sur trois ans à hauteur de près de 450 millions de dollars.

Tous les six mois, le Fonds monétaire international va vérifier si le pays respecte bien les conditions qu’il a acceptées, avant de débourser de nouvelles tranches de son prêt. Ces conditions sont, entre autres, la poursuite de la réduction du déficit budgétaire, la transparence des dépenses publiques, l’élargissement de l’assiette fiscale et la lutte contre la corruption.

L’autre bonne nouvelle est que le programme du FMI devrait inciter les créanciers privés de la République du Congo à restructurer leurs créances ce qui donnera également de l’oxygène au pays. La restructuration récente de la dette congolaise à l’égard de la Chine, qui atteint plus de 3 milliards de dollars, était elle-même une condition du retour de l’aide du FMI.

Economie : Samsung electronics ferme ses portes en RDC

La firme sud-coréenne a finalement jeté l’éponge après quatre années d’exercice en République démocratique du Congo.

C’est la représentation diplomatique sud coréenne qui a annoncé la nouvelle, Samsung electronics quitte le marché en RDC. A en croire les spécialistes, la puissante firme serait victime comme Nestlé, Hasson et frères de concurrence déloyale. Le pays paie ainsi de nouveau le prix fort de l’écoulement de ces produits pirates sur le marché local.

Selon les informations glanées auprès des sources dignes de foi, ce phénomène a contribué largement à la dégringolade du chiffre d’affaires de Samsung electronics en RDC. Plusieurs déplorent l’incapacité des services étatiques commis aux frontières nationales à empêcher l’entrée massive des produits contrefaits qui inondent finalement le marché local et trompent les consommateurs. À cela, il faut ajouter la persistance des contraintes juridiques néfastes pour les affaires en RDC.

Une mauvaise nouvelle pour l’économie du pays, surtout lorsqu’on sait que cette fermeture entraînera automatiquement les suppressions d’emplois.

 

 

Economie : la mise en production du puits pétrolier Tilapia 103 prévue pour le 15 août

L’annonce a été faite par James Berwick, administrateur général de la société Petro Kouilou.

James Berwick était ce 11 août au village Holl Moni la cérémonie du rituel prélude au lancement de la campagne de forage en vue de la mise en production du puits. Il a notamment livré les informations concernant l’exploitation du puits pétrolier Tilapia 103 qui selon lui a une importance majeure.

« Le début  du forage du puits pétrolier Tilapia 103 débutera le 15 août et durera soixante-huit jours. Nous allons forer jusqu’à une profondeur de 2 700 mètres en vue de tester le réservoir de Ndjéno. La mise en production de ce puits est le résultat du travail de la société Petro Kouilou et l’ensemble de ses partenaires basés  au Congo et en Angleterre», a-t-il déclaré.

Le permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides dit « Tilapia » est situé à cheval sur la ligne de côte, au nord de Pointe-Noire. Le gisement a été découvert en 1990 dans le permis d’exploitation Marine III par la société Elf Congo qui l’a rendu à l’Etat congolais en 1993. Le début effectif de la production créera surtout des emplois pour les habitants de cette localité.

Congo : le plan national 2018-2022 adopté en conseil de cabinet

Le Conseil de cabinet a validé ce 6 juillet le Plan national de développement (PND) 2018-2022. Le plan s’articule autour de la mise en œuvre des projets structurants, dans les différents secteurs.

Clément Mouamba et les membre du gouvernement ont validé ce vendredi 6 juillet à Brazzaville le Plan de développement 2018-2022. Le premier point majeur de ce plan concerne la valorisation du capital humain. Un accent particulier a été mis sur l’enseignement et la formation, afin de doter le Congo d’une élite de qualité et en nombre suffisant.

A en croire Anatole Collinet Makosso, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, il sera notamment question de donner la priorité à la formation et la disponibilité du personnel enseignant en nombre et en qualité. L’objectif est de pouvoir disposer des ressources humaines compétente, capable de former les jeunes congolais à l’excellence.

Ce challenge passe indispensablement par la redéfinition des programmes scolaires, professionnels et universitaires pour la formation d’une élite responsable. L’autre axe tout aussi important du programme concerne les infrastructures de qualité. Le but étant d’offrir aux uns et aux autres des bonnes conditions d’études et de travail. Le gouvernement a insisté sur la diversification de l’économie congolaise avec la mise en avant de l’agriculture, au sens large : l’agro-foresterie, la pêche, l’élevage. À cela s’ajoutent le tourisme et l’industrialisation.

Selon Henri Djombo, ministre d’État en charge de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, ce plan prévoit la mise en place d’une agriculture moderne, productive, exportatrice et compétitive.

Partenariat : 12 artisans congolais en route pour un stage en Chine

Les heureux bénéficiaires viennent de quitter Brazzaville pour le pays du soleil levant pour un stage de perfectionnement de 3 mois.

Sélectionnés par le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’artisanat et du secteur informel,12 artisans Congolais se sont envolés pour la Chine. En effet, ces techniciens effectueront un stage de perfectionnement de 3 mois au sein des grandes enseignes chinoise de mode artisanale.

Ils seront spécifiquement formés sur les techniques de la haute broderie avec pour objectif maîtriser les rouages et les petits secrets de cette discipline qualifiée le plus souvent de complexe. Avant leur départ, les 12 artisans ont reçu les conseils de leur ministre de tutelle afin de mieux conduire leur mission.

Pour la ministre Yvone Adélaide Mougany, il est question pour ces « ambassadeurs » du Congo Brazzaville de faire preuve dévouement, d’assiduité tout au long de ce stage. Le but c’est surtout de ramener ce savoir-faire et le mettre au service du Congo.

Pour rappel, cette initiative entre dans le cadre du partenariat entre la Chine et le Congo Brazzaville. Le partenariat sino-congolais s’est intensifié depuis 2007, année où les investissements chinois ont dépassé les 200 millions d’euros. En échange, la Chine bénéficie de plus en plus de l’exploitation des ressources en matières premières du Congo.

Accord entre le FMI et Brazzaville pour relancer l’économie du Congo

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a annoncé jeudi 19 avril, la conclusion « positive » d’un accord avec les autorités du Congo Brazzaville sur un programme pour relancer l’économie du pays, mais qui sera soumis à des « exigences de gouvernance » pour rompre avec « les pratiques du passé ».

« Je suis contente qu’au terme de longues discussions et de laborieux travaux, l’équipe chargée de travailler sur le projet de programme ait conclu de manière positive sa mission hier », a affirmé Mme Lagarde lors d’une conférence de presse à l’occasion des réunions de printemps du FMI, précisant que ce « projet » d’accord devait encore être ratifié par le conseil d’administration du Fonds.

« C’est à l’issue du conseil d’administration que l’on saura exactement quels sont les financements et quelles sont les conditions associées à ce programme », a-t-elle ajouté, après l’aboutissement des négociations avec le Congo Brazzaville, pays dont l’économie a été fortement touchée par la chute du cours du pétrole et qui avait masqué une partie de sa dette, estimée à 117% de son PIB.

Ce « programme proposé vise à promouvoir une croissance soutenue et inclusive notamment en rétablissant la viabilité budgétaire et en améliorant la gouvernance », a expliqué le FMI dans un communiqué diffusé après la conférence de presse, qui a mis en évidence une « dette insoutenable » et une « accumulation d’arriérés (…) qui nuisent à la confiance des investisseurs, la stabilité du système financier, ainsi qu’aux services sociaux ».

« Les autorités devront entreprendre des réformes audacieuses et immédiates dans le domaine de la gouvernance pour traduire en action la rupture avec les politiques et pratiques du passé proclamé par le gouvernement », a affirmé Abdoul Aziz Wane, le directeur de la mission du FMI, cité dans le communiqué.

A ce propos, Mme Lagarde a fixé des conditions: « Nous avons des exigences en matière de gouvernance qui devront être mises en place très vite après l’approbation du conseil d’administration et qui nous paraissent de nature à garantir une bonne utilisation des finances publiques et la bonne réalisation des objectifs du programme », a-t-elle expliqué.

Selon une enquête du quotidien français Le Monde, publiée début avril, le Congo-Brazzaville aurait par ailleurs contourné des règles du FMI dans les années 2000 à l’aide d’un montage financier mis sur pied par Total, des affirmations démenties par ce groupe français.

Concernant le secteur du pétrole, la mission du FMI a salué « les efforts des autorités pour améliorer la transparence du secteur pétrolier en vue d’accroître de manière significative la part de l’Etat dans les ressources naturelles de la nation ».

« La première étape sera de développer la capacité de l’État à réconcilier systématiquement toutes ses transactions relatives aux ressources naturelles », a expliqué Abdoul Aziz Wane, qui s’est félicité de « l’intention des autorités de donner à toutes les entreprises exploitant les ressources naturelles un délai pour déclarer tous droits dont elles pourraient se prévaloir sur la part du gouvernement dans ces ressources ».

Rebond de croissance à 4% cette année au Congo

L’année 2018 s’annonce sous de bons auspices pour l’économie congolaise. Le taux de croissance du PIB réel devrait rebondir à 4%, contre -2% en 2017. Les investissements repartent et la consommation est bonne. Symbole de cette croissance retrouvée, les reformes publiques engagées par le gouvernement et l’augmentation de la production pétrolière.

Le taux d’inflation pourrait légèrement progresser avec 1,3% de moyenne annuelle. Mais cette inflation devrait demeurer en dessous de la norme communautaire, qui est de 3%, selon le comité monétaire et financier national, réuni le 6 mars dernier à Brazzaville, sous la présidence de la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas.

C’est la même tendance au plan budgétaire, en effet, les experts ont noté un recul du déficit budgétaire global base engagements, hors dons, de 402,5 milliards en 2016 à 374,7 milliards en 2017, compte tenu de l’ajustement budgétaire opéré par l’Etat. S’ajoute à cela, en ce qui concerne les comptes extérieurs, une amélioration du déficit du compte courant de 66,1% pour se situer à 5,5% du PIB.