Culture




Congo : Brazzaville vend ses atouts touristiques à travers une carte

Le document, mettant en valeur les zones touristiques de la capitale et ses environs, a été officiellement présenté aux membres…

Le document, mettant en valeur les zones touristiques de la capitale et ses environs, a été officiellement présenté aux membres du gouvernement, mardi 28 juillet 2020.

La capitale politique de la République du Congo, Brazzaville a désormais sa carte touristique. Ledit document vient répondre à la politique du gouvernement qui entend diversifier son économie à travers d’autres secteurs d’activité comme le tourisme.

« Il est important que le tourisme, qui est un levier de diversification de l’économie de notre pays, comme le prévoit le Plan national de développement 2018-2022, soit doté d’un tel support », a indiqué la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault.

Arlette Soudan Nonault a reçu un exemplaire de la carte mardi à Brazzaville, des mains du ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou.

La carte touristique de Brazzaville est la première d’une série qui en comptera d’autres dans le cadre d’un projet portant sur les zones touristiques du Congo. C’est du moins ce qu’a expliqué Etienne Paka, directeur de l’institut géographique national ayant produit la carte, celle-ci

« Cette carte qui comporte 15 000 objets géographiques n’est pas définitive. Elle sera régulièrement mise à jour à partir d’une base de données et des géodatabases actualisables dans le cadre d’un système d’information conçu à cet effet », a-t-il précisé.

Le format papier de ladite carte se décline en deux versions : murale et pliable, tandis que la version numérique est en cours de finalisation.

Il faut le dire, la carte touristique de Brazzaville est éditée à l’échelle 1: 25000. Pour des raisons de commodité cartographique, c’est-à-dire, visibilité, exhaustivité et cohérence, 54 sites touristiques et 59 sites administratifs et services ont été cartographiés. Plusieurs couches spatiales, lignes et surfaces, entre autres, ont été digitalisées à partir de l’orthophotographie de la capitale par la photographie aérienne préalablement géoréférencée. Ces couches concernent notamment la voirie, le réseau hydrographique, les espaces verts, les bâtiments administratifs, les hôtels, les sites culturels, les sites historiques etc. Les différentes couches réalisées ont été soumises à un contrôle qualité, avant d’être représentées par une sémiologie graphique spécifique.