Congo-Nuit des Oscars 2023 : les votes se poursuivent jusqu’au 24 décembre

La 2é édition de la Nuit des Oscars va permettre aux jeunes artistes sélectionnés de faire valoir leurs talents.

 

L’initiative se donne comme objectif de mettre en lumière des artistes congolais qui manquent de visibilité et de notoriété. Il s’agit, en effet, de faire la promotion de la culture congolaise en mettant sur scène les artistes qui font la une. Les votes de cette édition se poursuivront jusqu’au 24 décembre 2023.

Organisée par Dreams magazine Brazzaville, la Nuit des Oscars 2023, est à sa deuxième édition. Même si la musique reste le vecteur essentiel de ce rendez-vous, un large éventail d’activités pluridisciplinaires est proposé afin de permettre une meilleure présentation de la culturelle congolaise.

On note plusieurs nominés dans chaque catégorie pour cette deuxième édition. Le trophée de mérite de l’excellence » Nuit des Oscars » distingue les acteurs méritants qui s’illustrent dans différents secteurs en lice, à savoir l’excellence entrepreneuriat avec en exergue une action sur les idée novatrices ; l’impact et la passion ; engagement jeunesse  en mettant en avant l’implication dans l’orientation de la jeunesse et la participation au développement ; les modèles artistiques, une catégorie qui rassemble plusieurs courants d’art dans sa globalité qui promeut l’influence positive; l’orientation éducative ainsi que la création et les sociétés culturelles qui ont dans leur fonctionnement une politique culturelle importante et qui accompagnent les projets artistiques.

 

Source : adiac-congo.com

Congo : « Jeunes talents ya mboka » se tient le 7 septembre

L’édition 2022 qui se tiendra le 7 septembre à Pointe-Noire permettra aux artistes qui seront sélectionnés d’exprimer encore une fois de plus leurs talents.

 

Moins d’une semaine et le coup d’envoi de « Jeunes talents ya mboko » sera donné à Pointe-Noire. L’édition 2022 qui se tiendra le 7 septembre permettra aux artistes qui seront sélectionnés d’exprimer encore une fois de plus leurs talents et comme lors de sa précédente édition. La rencontre sera également une opportunité pour ces artistes locaux de faire des rencontres avec des professionnels, dont les tourneurs, producteurs, manager de ce domaine et de signer des accords de partenariat.

Les organisateurs veulent attirer l’attention des pouvoirs publics et des mécènes afin qu’ils aient un regard différent sur les musiques urbaines et qu’ils accompagnent ces jeunes qui contre vents et marées se battent pour représenter et valoriser le Congo à travers leur passion. Pour Jores, manager de la structure ESM production, le métissage musical et culturel construit notre identité avec comme objectif de confronter la diversité des cultures ou des musiques congolaises, de développer l’esprit de la tolérance et le respect de l’autre dans la singularité. Depuis sa première édition « Talents ya mboka » prend une nouvelle dimension pour devenir un événement culturel majeur au Congo tout en proposant de s’immerger dans la créativité des musiques congolaises. Si la musique reste le vecteur essentiel du concours, un large éventail d’activités pluridisciplinaires et sociales seront proposées afin de permettre une meilleure compréhension et connaissance de la réalité actuelle de la musique au Congo.

En d’autres termes ce concours est créé pour produire et faire connaître les artistes musiciens congolais qui manquent de visibilité dans les médias. Sa mission en tant qu’organisme est de promouvoir et favoriser la musique des jeunes talents congolais en pleine expansion dans un contexte de pluralisme. Pour cette deuxième édition, chaque artiste musicien portera sa cuture, sa musique, ses moyens d’expression pour créer ainsi avec les autres artistes. Ce concours soucieux de vouloir révéler et présenter la richesse culturelle de chaque artiste invité, choisir à chaque édition une programmation fondée sur ses convictions, ses connaissances, en s’adressant uniquement aux artistes musiciens congolais.

« Talents ya mboka » édition 2022 valorisera les talents des artistes musiciens congolais pour révéler leurs potentiels artistiques et évaluer leur savoir-être et leur savoir-faire. La rencontre sera encore l’occasion pour les organisateurs de réviser et dynamiser plus davantage l’amitié séculaire qui les lie aux artistes, un cadre idéal d’échange sur les collaborations culturelles, de favoriser le dialogue interculturel, d’activer et d’encourager le tourisme culturel. Cette année encore, le talent des artistes congolais apportera au public une ouverture sur le monde où il aura droit à une visibilité importante de la musique congolaise différente à chacun des artistes qui viendront assurer une sensibilisation.

Les artistes des deux Congo préparent un spectacle à Brazzaville

Les artistes Kratos Mawaza, Gerald Bantsimba et Beat Box de Kinshasa en RDC offriront un concert le 28 janvier 2021 à l’Institut français du Congo, à  Brazzaville

Ce spectacle meublera la 4e édition de la : « Nuit des idées ». Les trois artistes dont deux de République démocratique du Congo monteront ensemble sur la scène. Ce sera un mélange de trompette, de chorégraphie, percussion et conte. C’est une création musicale du groupe Afro Beat box Kongo Jazz. L’évènement est prévu pour une heure de temps. Le beat box dont il est question, est une technique artistique qui permet de produire divers sons par la bouche. L’artiste Héritier Mawaza est l’une des figures qui se bat pour qu’il ne disparaisse pas dans la sphère de la musique urbaine. Il y travaille avec plusieurs artistes.

Chaque artiste démontrera ce qu’il fait le mieux dans le monde musico-artistique artistique.

 

Congo : l’OIF entent soutenir les artistes et écrivains

En visite  à Brazzaville, la secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, a eu, le 25 octobre, une séance de travail avec les artistes et  écrivains congolais.

La secrétaire générale de l’OIF  a déclaré : « Je ne suis pas du tout étrangère ni à ce pays, ni à  sa richesse littéraire et culturelle. Depuis mon enfance, j’ai des liens personnels avec son monde littéraire, puisque le grand  écrivain congolais Tchicaya Utamsi était un ami de mon oncle qui était lui  aussi un grand écrivain rwandais, l’Abbé Alexis Kagamé. Ils ont fait beaucoup de bonnes choses ensemble sur le continent africain et même en Europe. Ce sont des hommes qui s’entendaient sur la nécessité de la présence littéraire et historique de l’Afrique sur l’échiquier mondial », a-t-elle témoigné.

Sur la revalorisation des langues africaines, la secrétaire général  de l’OIF pense qu’il n’y a aucun doute dans son esprit et pour le mandat de la francophonie que la langue française qui est le ciment qui unit tous les membres de l’OIF, doit exister en coexistence harmonieuse et en complémentarité des langues nationales et locales.

La secrétaire générale de l’OIF a émis le vœu de voir son institution  collaborer avec les artistes et  écrivains congolais. De son côté, la  directrice de la langue française et de la  diversité culturelle,  Nivine Khaled, a reconnu que le Congo Brazzaville est une terre riche en plumes, foisonnante d’artistes, terroir et réservoir des femmes et des  hommes qui savent écrire, sculpter, dessiner, peindre, chanter, danser et s’habiller.

Remerciant la secrétaire générale de l’OIF, le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Mouyongo,  a déclaré, « Brazzaville est une ville que vous connaissez  bien. Ici à Brazzaville, vous êtes chez vous. Brazzaville qui est le foyer de la littérature, de la francophonie, des arts plastiques est le berceau de la musique; parce qu’elle fait partie des villes créativitrices de l’Unesco  ». A travers les échanges inter actifs avec ses interlocuteurs, la secrétaire générale de l’OIF a voulu rendre hommage à la créativité culturelle  congolaise. ces retrouvailles avaient pour objectif de trouver un terrain d’entente sur les activités prioritaires entre l’OIF et les femmes et les hommes  de lettres et de culture congolaises.

Intervenant à leur tour, les écrivains ont exprimé leur souhait de voir l’OIF accompagner les éditeurs et écrivains ; trouver des solutions pour permettre aux malvoyants de pouvoir transcrire les œuvres littéraires en écriture braille ; aider les jeunes filles à avoir accès aux livres et faciliter la diversité linguistique.

Le  ministre de la Culture et des arts a remis à la secrétaire générale de l’OIF une oeuvre d’art de l’Ecole de peinture de Poto-Poto.

Talents contemporains : appel à la candidature lancé pour la 10eme édition

Cette édition est ouverte à tout artiste évoluant dans le domaine de la peinture, du dessin, de la sculpture, de l’installation, de la photographie, de la vidéo et de toute forme d’art plastique ou visuel.

Placée sous le thème de « l’eau », la Fondation François Schneider a lancé un appel à la candidature le 21 septembre dernier, au Concours des « Talents contemporains ». Pour la dixième édition, tout artiste évoluant dans le domaine de la peinture, du dessin, de la sculpture, de l’installation, de la photographie, de la vidéo et de toute forme d’art plastique ou visuel.

Comment postuler ?

Les artistes doivent soumettre leurs dossiers avant le 20 novembre 2020 par voie électronique sur le site internet de la Fondation François Schneider : www.fondationfrancoisschneider.org. En cas de difficultés techniques liées au réseau internet, les candidats prendront contact au plus tôt avec l’organisateur. Tel : +33 (0)3 89 82 10 10.

Les participants sont invités à proposer leurs œuvres ou projets sur la thématique retenue.  Les dossiers de candidature doivent être rédigés en langue française pour les candidats francophones, et en anglais pour les autres candidats.

Concernant les installations et les sculptures, les artistes ont la possibilité de présenter soit une œuvre existante soit un projet. Pour les autres formes artistiques, seule une œuvre existante peut être présentée, elle doit être unique.

Pour la vidéo ou la photographie si l’œuvre comporte des éditions, la dotation est différente (cf. règlement) ainsi, les productions de films, de spectacles vivants et de performances ne sont pas retenues.

Chaque candidat présentera qu’une seule œuvre ou qu’un seul projet par année. Une œuvre proposée au concours ne peut être représentée au concours l’année suivante ou a posteriori. Le participant se justifie par son activité professionnelle artistique et/ou être diplômé d’une école d’art, avoir un parcours artistique solide c’est-à-dire, un travail qui a été récemment exposé dans des institutions, galeries, festivals, etc. ou avoir participé à une résidence artistique.

Les lauréats vont recevoir chacun 15 000 euros pour l’acquisition de leur œuvre qui intègre la collection de la Fondation et participeront à une exposition collective au sein du centre d’art de la Fondation. Aussi, ils bénéficieront d’une publication bilingue présentant leurs travaux ainsi qu’un portrait vidéo de chaque lauréat.

Pour la réalisation des œuvres présentées sous forme de projets (sculpture ou installation), une enveloppe maximale de 100 000 euros est mise à disposition, celle-ci sera partagée entre les différents projets selon les besoins des artistes et les décisions du jury. Pour les photographies et les vidéos, la dotation est de 8 000 euros.

La Fondation François Schneider a pour ambition de découvrir, d’accompagner et de révéler de nouveaux talents et de valoriser la création contemporaine. À travers le concours « Talents contemporains ». La Fondation François Schneider a été créé en 2011, celle-ci soutient les artistes par l’acquisition de leurs œuvres et leur mise en lumière au centre d’art de la Fondation via une exposition et l’édition d’un catalogue.

Quatre artistes seront  désormais récompensés chaque année. Deux œuvres ou projets primés devront être en lien avec la pratique sculpturale ou l’installation tandis que deux autres œuvres existantes devront relever de la peinture, du dessin, de la photographie ou de la vidéo.

Pool Malebo Music Awards : la première édition se tient le 1er novembre 2019

Ce grand rendez-vous culturel, récompense les meilleurs artistes et mécènes de deux capitales les plus rapprochées du monde, Brazzaville et Kinshasa.

C’est le 1er novembre 2019, au Salon Virunga à l’Hôtel Memling à Kinshasa que se tiendra la 1ère édition de remise du prix Pool Malebo Music Awards (POMAMA).

Tout est mis en place pour assurer la meilleure organisation de cette soirée. L’objectif de cet évènement est de renforcer davantage le lien d’unité et de la solidarité entre les deux peuples frères africains.

Armanda BUKA, le secrétaire général et la coordination générale de POMAMA a rendu publique la liste complète de nominés de cette 1ère édition. On y retrouve les différentes catégories de prix qui seront décernés aux meilleurs artistes, groupes et personnalités culturels s’étant distingués par leur prestation et services dans la musique.

Liste complète des nominés de la soirée de remise du Trophée POMAMA

  1. MUSIQUE DU CINQUANTENAIRE (République du Congo et République Démocratique du Congo)

* VOX AFRICA

* TP OK JAZZ

* VEVE INTERNATIONAL

* BANTOU DE LA CAPITALE

  1. MECENE DU CINQUANTENAIRE(RDC)

* NORBERT DABIRA

* ALITA TSHAMALA

* VERCKYS KIAMUANGANA

* ANITA NGAMPI

* NORBERT BOKILO

  1. ARTISTE DE LA DECENIE (République du Congo)

* DOUDOU COPA

* TCHARMAN JACK KOYO

* KEVIN MBOUANDE

* NZETE OUSSAMA

* ROGA ROGA

* YVE SAINT LAZARD

*100% SETHO

  1. ARTISTE DE LA DECENIE (RDC)

* FERRE GOLA

* J.B MPIANA

* KOFFI OLOMIDE

* NYOKA LONGO

* WERRA SON

* FALLY IPUPA

*FABRIGAS

* FELIX WAZEKWA

 

  1. CATEGORIE POOL MALEBO

 

  1. MECENE DE LA DECENIE (République du Congo et Rép. Dém du Congo)
  2. VINCENT GOMEZ
  3. DIDI KINUANI
  4. EDIGARD NGUESSO
  5. DJODJO MANDIKI
  6. REMY AYAYOS
  7. MOISE KATUMBI
  8. HUGUE GOLONDELE
  9. WILLY MUSHENI
  10. JULES MASWA
  11. KAHEL INGA
  12. GREVY FUTILA
  13. WILLY ETOKA
  14. COCO CLAUDIA
  15. ALITA TSHAMALA
  16. ANDRE KIMBUTA
  17. FRANCOIS NDUNA
  18. SIMPLICE EBATA
  19. CARDOZO MWAMBA
  20. ADAN BOMBOLE
  21. SYLVIE E.SEDUCTION
  22. VITAL KAMERHE
  23. AMEDE NGASAKI

 

III. CATEGORIE POOL MALEBO (Rép du Congo et RDC)

 

  1. MEILLEUR ARTISTE (MUSIQUE DU MONDE)
  2. MEILLEUR ARTISTE (MUSIQUE CHRETIENNE)

3.

  1. MEILLEUR MECENE
  2. MEILLEUR SAPEUR

 

  1. CATEGORIE EVENEMENT DE LA DECENIE POOL MALEBO ( Rép du Congo et RDC)

 

  1. MWANA MBOKA
  2. TAM TAM D’OR
  3. SANZA DE FOIE
  4. FESPAM
  5. FIET
  6. CATEGORIE (Rép du Congo)
  7. MEILLEUR ARTISTES :

* KEVIN MBOUANDE

* ROGA ROGA

* SETHO TOUSSAIRE

  1. MEILLEURS CHANTEURS :

* DOUDOU-COPA

* KEVIN-MBOUNDE

* CAPRICE DICON

  1. MEILLEURS CHANSONS :

* LE PAPA LE PAPA (KEVIN)

* BOMA RELATION (SETHO)

* +242 (EXTRA MUSICA)

  1. MEILLEURS ORCHESTRES

* EXTRA MUSICA

* K. MUSICA (YVES ST LAZARD)

*PATROUILLE DES STARS

  1. REVELATIONS DE L’ANNEE

* FANNY – FAYARD

* CEGRA-KARL

*ELOKO YA PEUPLE

  1. REVELATIONS MUSIQUE CHRETIENNE

* DAVID-CHARMA

* EXAUCIA

* CHANCE-ELANGE

  1. ARTISTES CHRETIEN

*BELLE AGNIELLE

*CLEMENCE AVOUNOU

* CREDO MALELA

  1. GROUPE –TRADIMODERNE

* TCHI-FUMB. (Pointe noire)

* KINGOLI UNIVERSEL

* BANA BATEKE

  1. ARTISTE HIP-HOP

* TEDDY- BENZO

* KEY-KOLOS

* BIG-TIGER

  1. ARTISTE DIASPORA

* LADIS ARCADE

*SAM-TALANIS

* TOP ONE FRISSON

  1. MEILLEURS LABEL
  2. DOUMOUSSION RECORD
  3. BELLE RAGE
  4. BEBER PROD
  5. MEILLEURS SAPEUR

*MAXI ME PIVOT

* CHAMPION LIMAN

* FILZIONI

* HAMED YALA

  1. PRIX DE LA REINCARNATION
  2. MBOKO SUPER NKOLO MBOKA
  3. DJOSON PHILOSOPHE
  4. LESAGE ROUSSAINT
  5. MERCENE/R.C

*JEAN DOMINIQUE OKEMBA

* VICTOR YELA

* VINCENT GOMEZ

*WILLY ETOKA

* REMY AYAYOS

*COCO CLAUDIA

* LUCIEN EBATA

  1. CATHEGORIE/ RDC
  2. MEILLEURS ARTISTES :

* WERRA SON

* KOFFI OLOMIDE

* FERRE GOLA

* J.B MPIANA

* FALLY IPUPA

  1. MEILLEURS CHANTEUR

* FABRIGAS MAESTRO

* MANDA CHANTE

* FALLY IPUPA

*DIDIER LACOSTE

* FERRE GOLA

  1. MEILLEURES CHANSONS :

*MANDA « SOCRATE »

* FALLY « CANNE A SUCRE »

*FERRE GOLA « JUGEMENT »

* KARMAPA « KALIGOULA »

*FABRIGAS « TABITA »

*KOFFI OLOMIDE « ALIDOR »

*IBRATOR MPIANA « DON DE DIEU »

  1. MEILLEUR ORCHESTRES

*ZAIKO LA NGA-LANGA

* WENGE MUSICA MAISON MERE

* WENGE B.C.B.G

*CULTUR’A PAYS VIE

  1. REVELATION DE L’ANNEE

* BUT NA FILET

* GAZ MAWETE

* ALESH

  1. REVELATION MUSIQUE CHRETIENNE

* TPHANIE MOKWA

* ABBEE RAPEUR

* AWINA

* TRINA FUKIAWU

  1. MEILLEURS ARTISTES CHRETIENS (GOSPEL)

* MOISE MATUTA

* GODE BONDEMBE

* MOISE MBIYE

*L’OR MBONGO

  1. GROUPE TRADI MODERNE

* KANDA CHARME

* KADIYOYO

* LELIMBA

* EDDY MBOYO

* RENE LOKWA

  1. ARTISTE HIP POP
  2. DIASPORAT

*DADJOU

* NATHALIE MAKOMA

* MOHOMBI

*MAITRE GIMS

* YOUSSOUPHA

* NAZA

  1. MERCENE /RDC

* ALITA TSHIAMALA

*PAUL BINDU MUSAMBALI

* DJEF DJADI LETETA

*TED TENDAY

* WILLY MUSHENI

* CARDOZO MWAMBA

  1. REINCARNATION

*BIYA (PEPE KALE)

* POMPOM MIYAKE (PAPA WEMBA)

* LOLA (DINDO YOGO)

* PATY ASANTA (KING KESTER)

* PETTIT WENDO (WENDO KALOSOY)

  1. SAPEURS

* KADITOZA

* KINDINGU

* EKEKO

* PAPA GRIFFE

  1. LABEL

* F. VICTIME

* BIBOMBA BOMBA

*KOFFI CENTRAL

* D.L.T.A

* FABO

Riac 2019 : la huitième édition s’achève

Après trois semaines d’expression, d’apprentissage et de partage, plus d’une soixantaine d’artistes du continent et de la diaspora qui ont communié, le Riac met la clé sous le paillasson.

Ce sont soixante-quatorze artistes originaires des deux Congo, de la France, la Martinique, la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Sénégal, du Cameroun, du Mali, du Bénin, du Rwanda, du Nigeria, de l’Ouganda et enfin des Etats-Unis ont participé, du 2 au 25 septembre à Brazzaville, à  la huitième édition de la Rencontre internationale de l’art contemporain (Riac).

L’édition de cette année a été marquée par l’introduction de trois nouveaux ateliers que sont le slam, la gastronomie et devenir artiste, rejoignant le rang des ateliers déjà existants : arts-plastiques, critique d’art, performance et vidéo d’art-photographie.

Le poète et slameur camerounais, Capitaine Alexandre, a conduit l’atelier slam tandis que la performance était codirigée par Issa Nyaphaga (Cameroun) et Didier Manuel (France). De son côté, l’écrivain camerounais, Lionel Manga a piloté l’atelier critique d’art.

L’atelier vidéo d’art-photographie a été animé par l’artiste martiniquaise, Elise Fitte-Duval, pendant que celui de gastronomie était dirigé par le chef Diouf Samba. Du côté des arts plastiques, c’est Soly Cissé, artiste-peintre, sculpteur vidéaste et scénographe originaire du Sénégal, qui a encadré les différents inscrits à cette discipline.

Nouvellement intégré, l’atelier « devenir artiste » était conduit par la Française Lucie Touya qui agit dans le domaine des arts depuis près de vingt ans pour la création contemporaine, les artistes et les échanges internationaux.

Outre la formation, la huitième édition de la Riac avait également mis un point d’honneur à la créativité et au talent des artistes, à travers une série de spectacles et une exposition-peinture, le temps du festival.

« Il n’y a plus d’impossible, rappelons-le. Par cette édition, nous avons fécondé le vivant pour reconstruire l’humanité. De belles rencontres se sont faites autour des partages enrichissants. Nous en sortons grandis et extrêmement comblés par les compétences et témoignages des uns et des autres », a évoqué Landry Mbassi, commissaire de cette  édition.

Une dernière soirée sous le signe de l’amitié…

Le 22 septembre, la Riac a réuni au sein des ateliers Sahm, initiateur et siège de la rencontre, tous ses participants ainsi que le public de divers horizons pour la clôture de la huitième édition placée sous le signe de « Réinvention du monde…à l’aube des traversées ». A cet effet, la soirée a vibré au rythme du slam ; d’une exposition éphémère, dans les ruelles de la Glacière, rassemblant plus d’une quinzaine de tableaux autour des thématiques actuelles ; d’une installation artistique ; de performances vocales, de danse contemporaine, d’animation musicale et de dégustation culinaire.

Par ailleurs, la Riac a décerné plus d’une vingtaine de prix et bourses à l’endroit de quelques artistes nationaux et étrangers ayant pris part à la huitième édition, en vue de leur permettre d’apprendre et de vivre davantage de belles expériences grâce à leur passion pour l’art.

« L’art libère, l’art guérit, l’art construit, l’art rassemble, l’art dénonce… Il n’y a rien de plus beau que l’art », a déclaré une artiste congolaise.

Festival Maloba: les portes de la deuxième édition sont ouvertes à Brazzaville

L’événement sera organisé, du 29 avril au 4 mai, au Palais des congrès, par l’association du Festival international de théâtre, de danse et de cirque du Congo (Fithédac).

Artistes nationaux et internationaux présenteront, pendant six jours, leurs spectacles au grand public. Le festival Maloba (les paroles), réinventera un tout nouvel arbre à palabre, sorte de « mbongui » ou rassemblement moderne, où des conteurs venus de divers horizons, munis de leurs mots (le théâtre), de leurs corps (la danse) et de leurs fantaisies (le cirque) conteront le monde actuel.

S’agissant du théâtre, les pièces seront jouées par Jean-Pierre Makosso, la compagnie « Les pétroliers », la compagnie « Issima », le théâtre des arts libres, le théâtre Nat Congo, le Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad) de la République du Congo et la compagnie « Ndossi » du Gabon.

Pour la danse, le festival connaîtra la participation de plusieurs groupes du Congo et d’ailleurs, parmi lesquels Musée création, Ballet Louzolo, Compagnie Kiwisana et biens d’autres.

La magie du cirque, quant à elle, se partagera par les Fire girls: Mayola Doless et Mélissa Pembellot, le flair bar tender et jongleur Savy Ombandza, le contorsionniste Arnold Baosso et la compagnie kino-française Accrobantou.

Le festival entrera également dans les écoles grâce à une programmation, jeune public, dédiée aux élèves du primaire, collège et lycée. Et à travers une journée spéciale intitulée « L’art au féminin », cet événement mettra en lumière le travail des artistes femmes.

Festival itinérant, les activités se dérouleront de façon successive ou simultanée dans plusieurs sites retenus, à savoir le Palais des congrès, le cercle culturel Sony-Labou-Tansi, le gymnase de Gampo-Olilou, le gymnase de Makélékélé, l’esplanade de la télévision, à Nkombo, et les salles de quartier à Talangaï et Poto-Poto.

Hormis les spectacles, cette année, ce festival organisera une formation d’ingénieur son et lumière en coopération avec le Cfrad, des rencontres professionnelles sur différentes thématiques, mettant en contact les artistes et producteurs d’événements culturels, les artistes entre eux, et un village-artistique animé tous les soirs par des groupes de musique congolais.

En ces lieux des retrouvailles pour les festivaliers, il sera possible de se restaurer de plats typiques congolais, tout en profitant de moments de distraction et de convivialité. Des produits locaux et artisanaux y seront exposés et mis en vente.

« Par cette rencontre, je nourris l’espérance de voir naître de nouveaux liens, de nouveaux métissages issus des traditions congolaises et d’autres pays dans des structures d’échanges dynamiques où chacun s’enrichira au contact de l’autre », espère Hugues Serge Limbvani, directeur du Fithedac et promoteur du festival Maloba.

People : la maison de l’artiste Herman NGassaki calcinée à Brazzaville par les flammes

Les flammes ont totalement consumé la bâtisse du jeune musicien ce weekend à Brazzaville alors qu’il s’y trouvait pourtant.

La résidence de Herman Ngassaki, l’ancien sociétaire du groupe musical Extra Musica n’est plus qu’un tas de ruines après que les flammes soient passés par là. Il faut dire que l’incendie qui s’est produite dans sa maison située dans le 5ème arrondissement de Brazzaville a tout raflé. L’artiste a tout perdu !

Malgré l’aide des voisins qui ont accouru avec les seaux d’eaux et du sable, rien n’a pu être sauvé des ruines. Joint au téléphone, il n’est arrivé à cacher son émotion face à cette situation dramatique qu’il traverse. La cause de l’incendie n’a pas encore été détectée. Une quête de solidarité a été lancée par les leaders du quartier afin de lui venir en aide.

Festival Kimoko : la onzième édition se tiendra du 29 mai au 03 juin

Le centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard de Pointe-Noire servira de cadre à la 11ème édition du festival Kimoko. Qui a pour thème: « Du théâtre au Congo pour quel public ? ».

Le festival Kimoko s’ouvre le 29 mai au centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard à Pointe-Noire. Le thème choisi pour cette édition est : « Du théâtre au Congo pour quel public ? ». Selon les organisateurs, il est question d’attirer l’attention du public sur l’importance du théâtre dans la vie des hommes.

Alphonse Nkala, le directeur du festival, pense que le théâtre est un art civilisateur qu’il faut penser mettre au centre de l’activité de l’humain. Ce thème, selon lui, devrait aussi permettre de mener une réflexion sur le type de théâtre à proposer aux Congolais qui s’intéressent à cet art. « Nous allons réfléchir sur le type de théâtre qu’il faut faire au Congo, un théâtre qui devrait être bien reçu par les Congolais. Peut-être que celui qui leur est proposé n’est pas celui qu’ils attendent. Il faut donc mener une réflexion sur la question », a-t-il expliqué.

Le festival Kimoko est un ensemble d’activités telles que le conte, le ballet théâtre, la musique, la danse contemporaine. À cela, il faut ajouter l’atelier de marionnettes, une activité destinée aux enfants que le festival organise pour la troisième fois à la demande du public.

De nombreux artistes du Congo et étrangers prendront part à la onzième édition de Kimoko. Notamment Green théâtre avec Guillaume Ekoubé du Cameroun, Fely Kimbirima de France, Olivier Ngoudé du Cameroun qui animera l’atelier des marionnettes ainsi que des nationaux venant de Brazzaville, Stan Matingou et les femmes de la Troupe nationale de théâtre du Congo et locaux Le théâtre des coulisses qui est la compagnie égérie de Kimoko, la Compagnie Issima théâtre, Africa Graffiti, Afro Tam-Tam et Racines. En tête d’affiche de l’évènement cette année, l’humoriste gabonais Omar Defundu, alias Monsieur le présiden.

« Une fois de plus, nous avons fait de bons choix. Le public ne sera pas déçu. Malgré les difficultés, nous ferons de sorte que la fête soit belle », a assuré Alphonse Nkala. Kimoto aurait perdu plusieurs de ses sponsors à cause de crise économique qui touche le Congo en ce moment.

Le festival Kimoko posera la clé sous le paillasson le 03 juin et les spectacles offerts seront gratuits.

Le festival Maloba, une première à Brazzaville

Le rendez-vous international de théâtre, de danse et cirque du Congo réunit, depuis le 23 avril à l’Hôtel de la préfecture de Brazzaville, les artistes venus de Guadeloupe, Egypte, Allemagne, Estonie, Colombie, du Pérou et des deux Congo.

Le festival Maloba, dont la première édition vient d’être lancée à Brazzaville, se veut une plate-forme internationale où s’exprimeront, chaque deux ans, les meilleurs artistes dans le domaine du théâtre, de la danse et du cirque. L’événement a également pour objectif de créer un espace d’expression afin de maintenir les artistes dans leur milieu naturel au lieu qu’ils soient déracinés.

À l’ouverture, durant une heure et demie, le public a été séduit par les prestations des troupes théâtrales de la Guadeloupe, de l’Allemagne avec l’artiste Ketsia au pays de merveille, ainsi que de la Compagnie Sama d’Alexandre Mikouiza du Congo Brazzaville. Il a été également émerveillé par les spectacles de jonglage et de magie présentés par des artistes venus d’Egypte. A ce sujet, d’ailleurs, un artiste égyptien a vraiment enthousiasmé les spectateurs de par sa magie, en transformant un mouchoir en un bâton métallique et le feu en une fleur rose.

 « Célébrer la culture à Brazzaville, c’est donc créer de plates-formes qui allient création des industries culturelles en Afrique et quête de professionnalisme, un éveil qui placera en bonne place la culture africaine sur les marchés culturels internationaux. Le festival Maloba est donc le Mbongui moderne où les conteurs venus de quatre coins du monde, munis de leurs mots, du théâtre, de leurs corps, la danse et de leurs fantaisies, le cirque, racontent le monde actuel », a indiqué Hugues Serge Limbvani, directeur de ce festival qui a, par la même occasion, invité le public à venir nombreux, découvrir ces différents talents.

Par ailleurs, le directeur du festival Maloba a lancé un appel au soutien de ce projet. « Le festival Maloba va aller dans les quartiers, nous allons apporter l’art dans les cités, par exemple, le vendredi nous allons jouer dans une cour en face du lycée Thomas-Sankara. L’artiste allemande va aussi prester dans une parcelle à Ouenzé et les Egyptiens également », a -t-il souligné, sollicitant surtout l’implication des élus des différentes circonscriptions de Brazzaville. Hugues Serge Limbvani a remercié tous ceux qui ont cru à la réussite de ce projet, estimant qu’il bénéficiera toujours de leur apport.
Signalons que ce jeudi, les spectacles auront lieu dans l’après-midi à l’Institut français du Congo. Ils sont gratuits et prendront fin le 28 avril.

Africa Digital Academy se tourne vers les artistes et opérateurs culturels

Après les entrepreneuses en novembre et décembre derniers, le tour revient aux artistes et opérateurs culturels de bénéficier du nouveau concept d’appropriation des outils du numérique par de courtes formations ciblées.

La deuxième édition de l’Africa Digital Academy a ouvert ses classes le 30 janvier, à Pointe-Noire, avec une quinzaine d’artistes et opérateurs culturels et ce jusqu’au 3 février. Elle vise à aider le milieu artistique et culturel à tirer un meilleur profit de l’essor du numérique. De façon précise, les bénéficiaires devront, en quatre jours, créer un site internet sur WordPress et apprendre à gérer leur e-réputation et consolider leur identité virtuelle.

Parce qu’il devient indispensable pour les artistes de revisiter leur modèle économique à l’heure où des nouvelles habitudes du web défient peu à peu des logiques démodées, l’Africa Digital Academy a trouvé dans cette formation gratuite une réponse sur mesure.

Formatrice, mentor, digital activist et initiatrice du concept à travers les structures Congo Web Agency et l’Association Amid Congo qu’elle dirige, Kriss Brochec estime que ce projet « ambitionne d’enrichir la qualité du contenu local disponible sur internet ». Elle espère aussi que cet atelier de formation intensif permettra aux artistes de tirer davantage de gains d’opportunités offerts par le digital.

Parmi les artistes et opérateurs culturels ayant répondu présents à l’offre, figurent Adriana Talansi pour la mode, Sosey, Caprice Deconn et Lionel Kombo 2 Bayonne pour la musique. Pour l’écriture et le théâtre, l’écrivain Alphonse Nkala et la comédienne Germaine Ololo tirent profit de la formation, tandis que l’artiste Trigo représente les peintres et sculpteurs. Le réalisateur Albe Diaho a lui aussi saisi l’occasion de comprendre les détours du web à travers cette formation.

Comme de coutume à l’Africa Digital Academy, la cérémonie de certification des apprenants sera close par un spectacle haut en couleur que livreront les artistes eux-mêmes. Ce sera l’occasion de découverte des travaux réalisés par ces derniers dans leur création numérique. Kriss Brochec souligne que les artistes sortiront de cet atelier avec un site internet mais également des noms de domaine en .org ou en .com et un autre en .cg.

Malgré la morosité de la conjoncture économique actuelle, Congo Web Agency et l’Association Amid Congo ont réussi à tenir le pari de ce rendez-vous. Cette édition est soutenue par l’Association congolaise de nommage internet en coopération, gestionnaire de noms de domaine en point Cg et des directions départementales de la Culture et des arts, du Livre et de la lecture publique. « Preuve que les autorités de Pointe-Noire ont compris l’importance de la transformation digitale en cours », se réjouit Kriss Brochec.

Cette deuxième édition vient après celle dédiée aux femmes qui a consacré la création d’une vingtaine de sites internet. Plusieurs de ces projets ont entamé un nouveau virage avec le web, où se déroulent désormais les transactions les plus intéressantes. La styliste Jessica Evoundou ou encore les sœurs Fongui de la collection Otouh vendent déjà à travers leurs sites internet (www.okasamabamboo.cg et www.otouhcollection.cg) créés lors de la première édition.

Après ce programme consacré aux artistes et opérateurs culturels, Africa Digital Academy compte former cent femmes au numérique à l’occasion du mois de la femme en mars 2018, à Brazzaville. Kriss Brochec recherche évidemment des partenaires pour pouvoir réaliser ce challenge.