Congo-Inondations : vers une aide humanitaire des partenaires

Le bilan des inondations en République du Congo fait état de de dix-sept morts, six disparus, 61842 ménages touchés, 346 000 hectares de terre inondées.

 

Le gouvernement congolais a déclaré l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national. La ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa a eu un échange mercredi 3 janvier, à Brazzaville avec les partenaires du Congo. Il s’est agi de présenter la situation à la suite des multiples dégâts causés par les inondations et de parler de l’aide humanitaire à apporter aux victimes.

La ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa a énuméré les besoins dans le cadre d’une réponse humanitaire d’urgence en faveur des victimes de ces inondations qui sont dans les départements de la Likouala, de la Sangha, de la Cuvette, des Plateaux, de Brazzaville et de Pointe-Noire, du Niari et du Kouilou

Les partenaires, pour la plupart les agences du système des Nations unies et des ambassades de différents pays, ont promis de s’impliquer selon les modalités liées à leur fonctionnement sur les délais de décaissement des fonds.

Notons qu’en dehors de l’état d’urgence annoncé, le gouvernement entend débloquer plus de le gouvernement a débloqué plus de deux milliards FCFA pour faire face à la situation.

Pour rappel, les données provisoires évoquées par la ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa à cette occasion font état de dix-sept morts, notamment dans les départements de la Likouala et de la Cuvette, six disparus, 61842 ménages touchés, 346 000 hectares de terre inondées, 361 villages, 36 quartiers des principales agglomérations.

Zone économique spéciale de Brazzaville: investisseurs et partenaires visitent les usines de Maloukou

Une délégation conduite par Gilbert Mokoki, ministre en charge des zones économiques spéciales, a visité les différentes usines composant cette plateforme industrielle.

Investisseurs et partenaires au développement de l’Afrique, venus prendre part au 5ème forum Investir en Afrique se sont rendus sur le site de la zone économique spéciale de Maloukou.

À travers cette visite, le Congo a voulu permettre aux investisseurs potentiels de découvrir cette plateforme industrielle, surtout que la difficulté en électricité que rencontre cette zone est en cours de résolution, selon le ministre Gilbert Mokoki.

À Maloukou, les visiteurs ont entre autres structures visitées, découvert le prototype de tracteur qui sortira dans peu de temps d’une usine de montage de tracteurs, la première du genre, en Afrique centrale, capable de produire une quinzaine de machines par jour.

L’implantation de l’usine de montage des tracteurs ne sera pas seulement bénéfique aux Congolais, mais aussi à tous les africains, parce qu’il tend à résoudre deux difficultés majeures que rencontrent l’Afrique dans sa marche vers le développement, notamment dans la croissance économique et l’emploi des jeunes.

Cette usine apparaît aussi comme un élément supplémentaire pour faire de la zone économique spéciale de Brazzaville, un véritable pôle de développement, surtout du développement et la mécanisation de l’agriculture, à travers de cette entité de montage des tracteurs.

Projet pont-route-rail Brazzaville Kinshasa : il faut plus de partenaire pour le financement

Une troisième réunion du comité d’organisation dudit projet s’est ouverte le 6 mai à Brazzaville.

La sous-région Afrique centrale entend mobiliser davantage des partenaires pour le financement du projet intégrateur censé relier les capitales des deux Congo. Une table ronde est prévue en juin prochain, à Brazzaville, celle-ci, devrait aussi s’étendre au projet du bitumage de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena.

A Brazzaville le 06 mai, la troisième réunion du comité d’organisation de la table ronde s’est ouverte, sous la présidence du ministre congolais de l’Aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux, Jean-Jacques Bouya, en présence de ses collègues du gouvernement ainsi que des ministres de l’Equipement des autres pays concernés.

Cette rencontre vise, en effet, à faire le point des préparatifs des assises de Brazzaville, à harmoniser les présentations des différents délégués des États et à soumettre une copie du rapport d’activité au chef de l’État congolais, Denis Sassou-N’Guesso, désigné « champion » des initiatives sous-régionales par l’Union africaine.

Le plus célèbre de ces projets intégrateurs est la construction annoncée du pont-route-rail Brazzaville-Kinshasa, pour un coût estimé à près de deux cent soixante-dix milliards francs CFA. L’enveloppe à mobiliser servira aussi au financement d’un autre chantier relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (République démocratique du Congo), dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017.

Les précédentes rencontres des partenaires ont permis de franchir de nouvelles étapes. « Ces trois réunions nous ont évidemment révélé la nécessité d’apporter des corrections sur les documents à présenter à la table ronde (…) La Banque africaine de développement (BAD)s’est engagée en tant que leader des bailleurs de fonds et a promis de recruter une société spécialisée dans l’événementiel pour l’utilisation des ressources », a souligné le ministre Jean-Jacques Bouya.