Coopération : le Congo et la Chine font le point sur leur relation

Le chef de l’État, Denis Sassou N’Guessoa reçu mardi 25 août à Brazzaville, la nouvelle ambassadrice de Chine au Congo, An Qing.

 

Les échanges entre le président Denis Sassou N’Guesso et l’ambassadrice An Qing ont porté sur les acquis du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) ainsi que la coopération bilatérale qui existe entre les deux pays.

La diplomate a également au cours de cette audience exprimé l’engagement de son pays à approfondir les relations bilatérales, à la suite des résultats encourageants. En tant que co-présidente du Focac, An Qing a souligné l’importance des acquis obtenus depuis la tenue du dernier Focac en septembre 2024.

Selon adiac-congo, An Qing a aussi noté l’évolution positive des relations, caractérisée par un engagement réciproque pour le développement. Au-delà des réalisations, l’ambassadrice a évoqué les « fruits de la coopération pragmatique », reflétant les initiatives menées dans divers domaines tels que l’infrastructure, la santé, l’éducation et l’énergie. Des projets notables, notamment la construction de routes et d’hôpitaux, ainsi que la mise en place de programmes de formation professionnelle, illustrent les efforts conjoints pour améliorer le bien-être de la population congolaise tout en stimulant l’économie locale.

La Chine entend renforcer sa collaboration avec le Congo, c’est du moins ce qu’a précisé la nouvelle ambassadrice de Chine au Congo, An Qing.

Congo : le comité de pilotage de YouthConnekt fait le point et trace la voie

Le comité de pilotage du Projet d’appui à l’intégration de la jeunesse au développement national, YouthConnekt Congo, a tenu sa session mandataire le 22 août à Brazzaville. Cette rencontre a permis d’évaluer les résultats déjà obtenus et de planifier les actions prioritaires pour les quatre prochains mois.

 

Plateforme panafricaine d’innovation, d’entrepreneuriat et de leadership, YouthConnekt est présent dans plus de 33 pays africains et même en Amérique latine. Lancé au Congo en juin 2022, le programme s’articule autour du projet gouvernemental « Projeunes », conçu comme un cadre de convergence entre les aspirations des jeunes, les politiques publiques et l’appui des agences du système des Nations unies.

La représentante résidente du Pnud, Adama Dian Barry, a salué les progrès réalisés : « Les actions menées dans le cadre de ce projet sont significatives et témoignent de l’impact concret et positif sur les bénéficiaires. Elles illustrent la pertinence des choix stratégiques et l’efficacité de l’approche collaborative », a-t-elle déclaré.

Parmi les réalisations phares figurent : l’élaboration et la remise du document de politique nationale de la jeunesse ; la formation de 1 200 jeunes filles aux métiers du numérique ; le lancement de la plateforme U-Report, déjà forte de plus de 36 000 jeunes inscrits et plus de 20 communautés créées ; la sensibilisation de 5 000 adolescents et jeunes sur la santé sexuelle et reproductive via l’application Hello ADO et le site Tictacados ; la création de la plateforme numérique « Priorité jeunesse », outil de pilotage du PND Projeunes ;

la mise en œuvre, avec le patronat congolais (Unoc et UniCongo), d’une stratégie nationale pragmatique d’insertion professionnelle, visant 10 000 jeunes diplômés dont 5 000 filles. Déjà, plus de 2 400 jeunes ont été encadrés en trois mois, et 115 placés en stage.

Les prochaines étapes consisteront à consolider ces acquis et à élargir l’impact du programme, afin de renforcer l’intégration des jeunes dans la vie socio-économique du pays.

Congo : un plan de redressement pour mettre fin aux délestages à Brazzaville d’ici 2026

Le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Émile Ouosso, a présenté le 18 août dernier, devant les investisseurs du secteur cimentier, un plan de redressement de la desserte électrique.

 

Le ministre Émile Ouosso a reconnu devant les opérateurs économique, la complexité du problème énergétique au Congo. Si le pays dispose d’une capacité de production estimée à 751 mégawatts pour une consommation de 600 mégawatts, plus de la moitié de cette énergie se perd dans un réseau vétuste. « Le déficit d’électricité à Brazzaville est dû à la vétusté du réseau de transport entre Pointe-Noire et Brazzaville, vieux de 43 ans », a expliqué Émile Ouosso.

La capitale, alimentée en partie par une centrale électrique à gaz installée à Pointe-Noire, subit ainsi d’importantes pertes : sur les 300 mégawatts injectés, 200 se dissipent en route, à cause de transformateurs et d’équipements de compensation hors service depuis de nombreuses années.

Pour inverser la tendance, le gouvernement a mobilisé d’importants financements, dont un apport de la Banque mondiale, destiné à la réhabilitation de la ligne de transport reliant Pointe-Noire à Brazzaville. Selon le ministre, la société adjudicatrice du projet est déjà à pied d’œuvre.

Parallèlement, le groupe Eni-Congo mène depuis un mois des travaux de réhabilitation sur plusieurs transformateurs stratégiques, notamment à Loudima (Bouenza), avant de poursuivre à Djiri et Tsiélampo (Brazzaville) ainsi qu’à Ngoyo et Côte Matève (Pointe-Noire). Le groupe a également commandé de nouveaux transformateurs de grande puissance pour remplacer les équipements obsolètes.

Autre chantier annoncé : la rénovation du barrage hydroélectrique de Moukoukoulou, construit pour alimenter les cimenteries et industries des départements de la Bouenza et du Niari.

Le gouvernement se veut optimiste quant au calendrier. « Selon le programme établi avec Eni-Congo, fin 2025, on devrait connaître une amélioration significative dans la desserte en électricité à Brazzaville, après avoir libéré les 200 mégawatts qui se perdaient le long de la ligne. Et, en septembre 2026, les délestages ne seront plus qu’un vieux souvenir », a assuré le ministre de l’Énergie.

Pour les Brazzavillois, longtemps confrontés aux coupures quotidiennes, cette annonce sonne comme une promesse de retour à la stabilité électrique, condition essentielle au développement industriel et à l’amélioration du cadre de vie.

Chan 2024 : le Congo échoue encore au premier tour

Battus par le Nigeria (0-2) lors de la dernière journée de la phase de groupes, les Diables rouges terminent derniers de la poule D et manquent pour la deuxième fois consécutive une qualification pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan).

 

La phase de groupes du Chan 2024 s’est close le 19 août avec une nouvelle désillusion pour le Congo. Opposés aux Super Eagles locaux du Nigeria, les Diables rouges se sont inclinés (0-2) et voient leurs espoirs de qualification s’envoler. Les Congolais terminent derniers du groupe D avec deux points, derrière le Soudan et le Sénégal (5 points chacun, qualifiés) et le Nigeria (3 points).

C’est la deuxième élimination consécutive au premier tour pour le Congo après celle subie en 2022 en Algérie. Pourtant, tout restait possible avant le dernier match : après deux nuls, seule une victoire par au moins deux buts d’écart pouvait assurer le billet des quarts. Mais Anas Yusuf (56e) et Alimi (93e) ont anéanti les espoirs congolais.

Le manque de compétition et de préparation est pointé comme la principale cause de cette élimination. « La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a », résume un observateur : sans rythme, les joueurs ont fini par céder physiquement et mentalement.

Le Congo nourrira aussi des regrets : un but refusé contre le Soudan, une victoire qui lui échappe à la 85e minute face au Sénégal, et une gestion critiquée des primes qui n’a pas contribué à maintenir la concentration.

Malgré tout, les Diables rouges sortent du Chan 2024 sans avoir été ridicules. Héroïques par moments, ils ont entretenu le suspense jusqu’au bout. Les observateurs appellent désormais à capitaliser sur ces points positifs pour préparer les prochaines échéances. Car à ce niveau, la moindre erreur se paie au prix fort, et les Congolais en ont fait l’amère expérience.

Congo : AGL soutient l’excellence en milieu jeune à Pointe-Noire

Africa Global Logistics (AGL) a accompagné le 17 août 2025, la 6ème édition du Ponton Awards qui a réuni près de 300 personnes.

 

Organisé par l’agence Prescom Media, l’évènement vise à promouvoir l’excellence en distinguant les jeunes de Pointe-Noire qui mettent en exergue des idées novatrices dans l’entrepreneuriat, la culture, l’implication des jeunes au développement et le sport.

« Les lauréats sont désignés sur la base des votes des membres du jury et du public. Pour des raisons de transparence, les votes publics sont faits via Klumer, une plateforme panafricaine de gestion de scrutins liés aux Awards. Pour cette édition nous avons enregistré 4 907 votants au Congo et à l’international » a expliqué Gildas BAKALA, Président du comité d’organisation Ponton Awards.

Lissolo 2.0 a remporté le prix excellence entrepreneuriat pour avoir mis en place un jeu de société culturel et éducatif conçu intégralement au Congo Brazzaville. Le prix du sport revient à Institut de taekwondo Cristal Do, celui du modèle artistique « Mathias ngoumba » à Curtiss Marly You’la, professeur de danses et organisateur d’évènements. Le prix engagement jeunesse a été décerné à Laetitia François Yola, coach en gestion de projets et gestion comportemental.

« Nous sommes fiers de célébrer les jeunes talentueux de Pointe-Noire et d’être aux côtés de Ponton Awards qui encourage l’excellence. Cela va sans doute faire émerger un plus grand nombre de projets aux solutions innovantes portées par des jeunes congolais » soutient Cyril MARQUES, Directeur d’exploitation Africa Global Logistics.

Africa Global Logistics Congo encourage l’excellence et soutient plusieurs initiatives locales en faveur des jeunes. L’entreprise a offert des bourses d’études aux élèves en logistique et doté deux universités de salles multimédias à Pointe-Noire et Brazzaville. Elle développe des partenariats avec les écoles supérieures et facilite le transfert de compétence par la participation aux forums, l’animation d’ateliers spécifiques, les visites guidées et les stages professionnels.

Congo : Alexis Bongo candidat à la présidentielle de 2026

Ce candidat indépendant a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de mars 2026, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le 16 août dernier.

 

Le centre culturel Zola de Moungali, dans le 4e arrondissement de Brazzaville a servi de cadre à la conférence de presse animé le 16 août, par Alexis Bongo. C’est au cours de cette rencontre avec la presse que ce candidat indépendant a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle.

« A la recherche de son 7e président, le Congo se trouve aujourd’hui une fois de plus à la croisée des chemins de son destin. Occasion pour moi donc de présenter ce samedi 16 août 2025 ma modeste candidature à l’élection présidentielle de mars 2026 qui se profile à l’horizon à sept mois devant nous », a annoncé le candidat déclaré.

Avec son projet de société intitulé « Le Congo nouveau », Alexis Bongo revient après sa candidature de 2016, où il n’était pas allé jusqu’au bout de ses ambitions. Ce « panafricaniste » revient 09 ans après déterminé à renverser le régime en place. A 56 ans, Alexis Bongo compte sur la jeunesse éveillée d’Afrique en général et celle du Congo en particulier pour remporter la présidentielle de mars 2026.

Congo : un forum pour améliorer la gouvernance de la filière ciment

L’objectif est de booster le secteur afin de le rendre plus compétitif sur le marché mondial.

 

Un forum spécial sur la filière ciment s’est ouvert lundi 18 août, à Brazzaville. L’objectif de cette rencontre est de booster le secteur afin de le rendre plus compétitif sur le marché mondial. Le forum qui se tient sous l’égide du ministre de tutelle, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, réunie les experts, partenaires et investisseurs œuvrant dans le domaine du ciment.

Pendant deux jours, il est question pour les participants de dresser l’état des lieux du secteur, jeter un regard rétrospectif dans le domaine, puis revisiter l’expérience du Congo en la matière afin d’élaborer un plan stratégique devant améliorer la gouvernance de la filière.

« Notre ambition est d’en faire un secteur compétitif et résilient, un hub cimentier de la sous-région », a souligné Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes.

Pour le ministre, l’industrie du ciment représente un maillon stratégique de l’appareil productif national, du fait qu’elle en fournit des intrants indispensables à tous les secteurs du bâtiment et travaux publics.

Congo : un don de 602 000 dollars de la BAD pour le rebasage des comptes nationaux

La République du Congo et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé, le 04 août dernier, à Brazzaville, un accord de don d’un montant de 602 000 dollars américains, soit environ 380 millions de francs CFA, destiné à appuyer l’opération de rebasage des comptes nationaux du pays.

 

L’accord a été paraphé par le ministre congolais de l’Économie, du Plan et de l’Intégration régionale, Ludovic Ngatsé, également gouverneur de la Banque pour la République du Congo, et le directeur général du Groupe de la BAD pour l’Afrique centrale, Léandre Bassolé.

L’opération vise à remplacer l’année de base actuellement utilisée, qui date de 2005, par une nouvelle référence plus conforme aux réalités économiques contemporaines. Le rebasage permettra notamment d’intégrer des secteurs jusque-là sous-estimés ou insuffisamment comptabilisés, tels que les services numériques, les télécommunications, l’économie informelle, les institutions à but non lucratif ou encore les services financiers digitaux.

Le projet facilitera également la transition du Congo vers le Système de comptabilité nationale 2008 (SCN 2008), conformément aux standards internationaux, tout en préparant le pays à adopter le SCN 2025, récemment approuvé par les Nations unies, qui inclut pour la première fois les biens et services environnementaux dans le calcul de la richesse nationale.

Pour le ministre Ludovic Ngatsé, ce rebasage constitue une réforme déterminante. « Ce projet vise à garantir que le PIB du Congo soit évalué à sa juste valeur. Cela engendrera des changements significatifs. Le ratio d’endettement pourrait nettement baisser, tout comme l’amélioration de certains indicateurs macroéconomiques, ce qui renforcera la transparence et la crédibilité de notre pays vis-à-vis des partenaires techniques et financiers. »

En effet, la révision du PIB nominal devrait mécaniquement réduire les ratios dette/PIB et déficit/PIB, améliorant ainsi la soutenabilité de la dette et le profil de risque du Congo sur les marchés financiers. Une évolution qui pourrait faciliter l’accès du pays à des financements à des conditions plus avantageuses.

« Disposer d’indicateurs économiques crédibles est essentiel pour piloter et mettre en œuvre des politiques publiques efficaces. Ce rebasage permettra d’ancrer les décisions économiques du Congo dans la réalité actuelle de son économie, tout en intégrant davantage les enjeux de durabilité et d’environnement. », a souligné Léandre Bassolé

Le projet, d’une durée de 18 mois, s’inscrit dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement de la statistique (SNDS II 2022-2026), qui ambitionne de produire des données fiables, actualisées et désagrégées par sexe, âge et milieu de résidence, afin de soutenir un développement équitable et inclusif.

Un engagement régional de la BAD

Avec ce financement, la Banque africaine de développement confirme son rôle dans le renforcement de la gouvernance statistique en Afrique, conformément à sa Stratégie décennale 2024-2033 et à l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

 

 

65ᵉ anniversaire de l’indépendance : les Congolais renouent avec le défilé civil et militaire

La République du Congo a célébré le 65ᵉ anniversaire de son indépendance par un grand défilé civil et militaire sur le boulevard Alfred-Raoul, en présence du président Denis Sassou N’Guesso.

 

L’événement, marqué également par la décoration de douze Congolais dans différents ordres nationaux, a symbolisé le retour aux festivités populaires après cinq années d’interruption dues à la pandémie de Covid-19.

Un défilé militaire haut en couleurs

Durant près de cinquante minutes, les Forces armées congolaises (FAC) et les unités de la police constituée ont défilé au rythme de la musique militaire, accompagnée cette année par la fanfare des forces aériennes des États-Unis en Europe et en Afrique.

Sous le commandement du général de brigade Fermeté Blanchard Nguinou, commandant de la Zone militaire de défense n°9 Brazzaville, les troupes de la garnison de la capitale, appuyées par des détachements venus de l’intérieur du pays, ont ouvert la marche.

Les écoles militaires – l’Académie Marien-Ngouabi, l’École militaire préparatoire général Leclerc, ainsi que l’École des sous-officiers et d’active de Gamboma – ont ensuite pris place, suivies des différentes composantes des forces de défense et de sécurité : armée de terre, armée de l’air, marine nationale, gendarmerie, police et groupement para-commando.

La parade s’est achevée avec le passage d’engins militaires et le survol d’hélicoptères dans le ciel de Brazzaville, sous les acclamations du public.

Une participation civile remarquable

Grande nouveauté de cette édition, la population civile a également pris part à la célébration. Répartis en 130 carrés, institutions publiques, entreprises privées, associations, partis politiques, ONG et confessions religieuses ont défilé dans une ambiance festive, accompagnés par la fanfare de l’Église Kimbanguiste.

La Présidence de la République, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Primature, les ministères, les neuf arrondissements de Brazzaville ainsi que la commune de Kintelé étaient représentés. Tous ont défilé devant le couple présidentiel et de nombreux invités installés à la tribune d’honneur.

Douze Congolais décorés

En marge des festivités, le chef de l’État, grand maître des ordres nationaux, a décoré douze Congolais issus des secteurs public et privé. Parmi eux, le colonel Félix Mouzabakani, Jean-Marie Ewengué et le Pr Itoua Ngaporo ont été élevés à la dignité de grand officier dans l’ordre du mérite congolais.

Le directeur général de BGFI Bank Congo, Yvon Serge Foungui, a reçu le grade de commandeur dans le même ordre. Eudes Saturnin Itoua et Moukengué Mouemé Ritie ont été faits grands chevaliers.

Dans l’ordre du dévouement congolais, Marianne Sianard et Cornellie Adou-Ngapi ont été distinguées comme grands officiers, tandis que Gabriel Nsiété et Ndé Leyina Rodrigue ont été élevés à des grades supérieurs.

Enfin, un hommage particulier a été rendu au jeune Briny Oscar Kouba Matouridi, âgé de 17 ans, médaillé d’or en scrabble à la Coupe du monde francophone 2025 à Trois-Rivières (Canada). Il est devenu le plus jeune Congolais à recevoir une distinction dans l’ordre du mérite sportif.

Une fête populaire retrouvée

Ce 65ᵉ anniversaire a ainsi marqué le retour d’une célébration à la fois solennelle et populaire, mêlant forces armées, institutions et population civile. Un moment de cohésion nationale, qui a permis aux Congolais de se rassembler autour des valeurs de souveraineté et de fierté nationale.

Jeux scolaires africains : le Congo se hisse à la 15e place grâce à une médaille d’or en saut en longueur

Clôturée le 5 août, la première édition des Jeux scolaires africains a sacré l’Algérie en tête du classement général.

Le Congo, avec une délégation modeste mais ambitieuse, termine à la 15e place avec quatre médailles, dont une en or. C’est un exploit pour la délégation congolaise qui, engagée dans quatre disciplines notamment l’athlétisme, le judo, la gymnastique et le taekwondo, a su tirer son épingle du jeu. Si la gymnastique et le taekwondo n’ont pas permis de décrocher de médaille, c’est en athlétisme que l’honneur du pays a été sauvé, notamment grâce à Gladise Boukama Ndoulou. L’athlète congolaise a remporté une précieuse médaille d’or au saut en longueur, permettant au Congo de figurer dans le top 20 du classement général.
À cette médaille dorée se sont ajoutées trois de bronze, consolidant la 15e place du pays dans une compétition marquée par un haut niveau de performance. Ce résultat est d’autant plus remarquable au regard de la taille réduite de la délégation congolaise face à des puissances sportives africaines lourdement représentées.
En tête du classement, l’Algérie, pays hôte, a survolé la compétition avec un total impressionnant de 245 médailles, dont 103 en or, 80 en argent et 61 en bronze. L’Égypte s’installe à la 2e place avec 115 médailles (59 or), suivie par la Tunisie avec 155 médailles (34 or). Le Nigeria, qui accueillera la prochaine édition en 2027, termine 4e avec 25 médailles (6 or), suivi du Kenya et du Tchad, ex-aequo avec 5 médailles d’or chacun.
Le classement général s’étend jusqu’à la 34e position, où six pays (les Comores, le Lesotho, la Mauritanie, le Sud-Soudan, le Sénégal et le Zimbabwe) se partagent la dernière place avec une médaille de bronze chacun.
Organisés sous l’égide de l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), ces premiers Jeux scolaires africains ont rassemblé près de 3500 jeunes athlètes, âgés de 14 à 17 ans, issus de 54 pays du continent. L’initiative vise à promouvoir la pratique sportive en milieu scolaire, tout en détectant les futurs talents du sport africain, en vue de les orienter vers des compétitions de haut niveau comme les Jeux africains de la jeunesse ou encore les Jeux olympiques de la jeunesse.
Au-delà de la performance, cette compétition entend également transmettre les valeurs éducatives, sociales et de cohésion que véhicule le sport, dans une perspective de développement global de la jeunesse africaine.

Infrastructures numériques : le Datacenter national du Congo sera inauguré en novembre

L’annonce a été faite par Léandre Bassolé, directeur général Afrique de la Banque africaine de développement (BAD), principal cofinanceur du projet.

 

Les travaux de construction du Datacenter national du Congo, lancés en 2024, touchent à leur fin. Avec un taux d’exécution de plus de 90 %, cette infrastructure stratégique sera inaugurée avant les festivités du 28 novembre par le président Denis Sassou N’Guesso. L’annonce a été faite par Léandre Bassolé, directeur général Afrique de la Banque africaine de développement (BAD), principal cofinanceur du projet.

En mission de travail à Brazzaville, Léandre Bassolé a visité le chantier le 5 août, en compagnie du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo. Tous deux ont exprimé leur satisfaction quant à l’avancement des travaux, rassurés par les équipes techniques chinoises quant au respect des délais.

« Ce Datacenter sera la plus grande infrastructure numérique d’Afrique centrale et doit être une fierté nationale. Le gouvernement congolais s’est engagé à honorer sa part de financement, ce qui permet la relance complète du chantier », a déclaré M. Bassolé, évoquant ses échanges positifs avec les ministres du Plan, Ludovic Ngatsé, et des Finances, Christian Yoka.

Erigé sur l’ancien site de l’UAPT, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, face au camp La Milice, le Datacenter national est un bâtiment moderne de trois niveaux avec sous-sol. Il est doté de salles serveurs, de contrôle, de supervision, de réunion, de conférence, ainsi que d’un local technique abritant les équipements énergétiques et de climatisation.

L’infrastructure permettra au Congo de stocker, héberger et traiter localement l’ensemble de ses données numériques, tout en assurant la sécurité et la souveraineté électronique du pays et, potentiellement, de la sous-région.

Pour le ministre Léon Juste Ibombo, cette avancée ouvre un nouveau chapitre dans la transformation digitale du pays :

« On ne peut pas parler de gouvernance électronique sans la maîtrise de ses données. Ce Datacenter est essentiel pour l’hébergement des données critiques du gouvernement, mais aussi pour les opérateurs privés. Nous mettons tout en œuvre pour que le président de la République l’inaugure avant son discours sur l’état de la nation, prévu le 28 novembre. »

Prévue dans la foulée de la célébration de la fête nationale du 28 novembre, l’inauguration du Datacenter marquera un tournant dans la modernisation des services publics et privés au Congo. Il symbolise la volonté politique d’ancrer le pays dans l’ère de la digitalisation, en renforçant son autonomie technologique et sa résilience numérique.

Congo : plus de 7 700 candidats en lice pour le concours direct d’entrée dans les écoles techniques

Le coup d’envoi des épreuves du concours direct d’entrée dans les établissements de l’enseignement technique et professionnel a été donné, le 6 août, par le directeur de cabinet du ministre de tutelle, Mamadou Kanté.

 

Au total, 7 738 candidats sont inscrits à travers le pays, dont 4 421 rien qu’à Brazzaville, selon les chiffres officiels. Pendant deux jours, les postulants composent dans plusieurs disciplines, notamment le français, les mathématiques, les sciences physiques, le dessin d’imagination, la culture générale, le dessin d’observation ainsi que l’histoire et géographie, en fonction des spécialités choisies.

D’après Rufin Mviri, président des jurys, les candidats sont issus de différents parcours académiques. Certains sont détenteurs du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), d’autres du baccalauréat, ou encore d’un Brevet d’études techniques (BET), selon les exigences spécifiques à chaque filière.

En marge du lancement, Roch Placide Bokangué, directeur des examens et concours de l’enseignement technique, a expliqué les raisons du report du concours d’entrée dans plusieurs établissements techniques tels que l’Institut polytechnique de Kintélé, l’Institut polytechnique d’Oyo, ou encore l’École congolaise d’optique. Cette décision découle, selon lui, de la non-prise en compte des nouveaux bacheliers dans le processus initial.

Il a toutefois rassuré les candidats concernés, affirmant que les examens auront bien lieu après des consultations avec les responsables des établissements concernés. « Nous allons tenir une réunion avec le staff des écoles pour fixer la date de réouverture de la campagne et organiser ce concours, afin de donner leur chance aux nouveaux bacheliers », a-t-il assuré.

Cette nouvelle étape marque une volonté des autorités de renforcer l’accès à l’enseignement technique, véritable levier pour l’insertion professionnelle de la jeunesse congolaise.

Congo–Japon : un accord de coopération technique pour renforcer les liens bilatéraux

Fruit de près de sept années de discussions, cet accord ouvre la voie à la signature d’ententes spécifiques, notamment dans les domaines de la formation technique des Congolais.

 

Un accord de coopération technique et de programme de volontaires japonais à l’étranger a été signé ce mardi entre la République du Congo et le Japon. La cérémonie s’est tenue à Brazzaville, en présence de l’ambassadeur du Japon en République du Congo, Ogawa Hidetoshi, et du ministre congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’guesso.

Fruit de près de sept années de discussions, cet accord ouvre la voie à la signature d’ententes spécifiques, notamment dans les domaines de la formation technique des Congolais, de l’envoi d’experts de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et de la réalisation d’études pour des projets de développement économique et social. Il prévoit également la fourniture d’équipements, de machines et de divers matériaux au gouvernement congolais dans le cadre de cette coopération technique.

Selon l’ambassadeur Ogawa Hidetoshi, cette signature officialise non seulement le début de sa mission diplomatique en République du Congo, depuis Kinshasa, mais elle marque aussi un tournant dans les relations bilatérales entre les deux pays. « Cet accord marque une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre nos deux pays, car il constitue une nouvelle page de la coopération et de l’amitié en vue d’un développement durable sur la base de la solidarité, de l’innovation et du progrès partagé », a-t-il souligné.

De son côté, Denis Christel Sassou N’guesso a salué la conclusion de cet accord, qui intervient à la veille de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), prévue à Yokohama. Il a exprimé l’espoir de voir le Japon renforcer sa contribution au bien-être des populations congolaises à travers cette nouvelle dynamique de partenariat.

Congo : l’hôpital de l’amitié reçoit un don d’une valeur de plus de 27 millions de FCFA

C’est un don qui s’inscrit dans le cadre de la coopération entre la Chine et le Congo.

 

La Chine a fait un don à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise de Mfilou dans le 8e arrondissement. Il est constitué de médicaments anti-inflammatoires et anti-palustres, d’antibiotiques et d’équipements médico-chirurgicaux d’une valeur totale de 27,51 millions FCFA. C’est le chef de la mission médicale chinoise, Wang Zhitao, a remis mardi 05 août, à Brazzaville, un don au directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la population, Donatien Moukassa.

Ce don de la Chine qui s’inscrit dans le cadre de la coopération en les deux pays, va contribuer à l’augmentation de la capacité en médicaments de la pharmacie et au renforcement du plateau technique en vue d’une bonne prise en charge des malades.

Après la réception du don, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la population, Donatien Moukassa l’a acheminé à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise de Mfilou où il a été remis au directeur de cet établissement sanitaire, Roger Oyeré.

Congo-industrialisation : vers l’élaboration d’une feuille de route

Le système des Nations unies va appuyer le Congo dans l’élaboration de sa feuille de route de l’industrialisation et de la promotion du secteur privé.

 

Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Nicéphore Fylla Saint-Eudes a eu un échange lundi 04 août, à Brazzaville avec le coordonnateur-résident des Nations unies au Congo, Abdourahamane Diallo.

Les deux personnalités ont essentiellement parlé de la démarche à opter et des stratégies à mettre en exergue pour booster le secteur industriel congolais, tout en évoquant prioritairement, la nécessité de concevoir la feuille de route de l’industrialisation et de la promotion du secteur privé au Congo.

Abdourahamane Diallo a réitéré la disponibilité de l’ONU à offrir au Congo l’expertise nécessaire qui lui permettra de booster son développement industriel à grande échelle et de promouvoir son secteur privé.

L’ONU va mettre à contribution du Congo trois agences pour l’aider à élaborer ce plan d’industrialisation.

 

Congo : cordon sanitaire après l’enregistrement de plusieurs cas de choléra

Un système de gestion de l’épidémie de choléra a été mis en place après plusieurs cas suspects enregistrés dans le pays.

 

Pas moins de six morts et 187 cas suspects de choléra. C’est le bilan que font les autorités sanitaires de la République du Congo. Les décès ont été enregistrés sur l’île Mbamou, située sur le fleuve Congo et faisant partie intégrante de Brazzaville. A noter que les causes exactes des décès restent encore à préciser.

Pour éviter la propagation de la maladie, les autorités sanitaires ont affirmé avoir mis en place un cordon sanitaire et une coordination nationale technique réunissant ministère de la Santé, partenaires humanitaires, services de l’hydraulique et de l’environnement.

« Aujourd’hui, puisque le choléra a été confirmé, à ce jour, il y a six cas confirmés. Il y a eu des décès, mais les décès dont nous ne connaissons effectivement pas la cause. Car, qu’il y ait épidémie ou pas les gens meurent », explique le professeur Jean-Médard Nkankou, directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie.

Encore appelée la maladie des mains sales, le choléra se manifeste par une diarrhée et des vomissements. Pour éviter de l’attraper, les autorités recommandent de se laver régulièrement les mains au savon ; de bouillir l’eau avant de la boire et surtout d’éviter de consommer certains aliments non cuisinés.

Congo : la 4e édition du SAMEB va se tenir à Brazzaville

La capitale congolaise va accueillir du 11 au 25 août de la 4e édition du Salon international des métiers du bois (SAMEB).

 

Placée sous le thème « Bois et artisanat : de la forêt à la maison, consommons congolais », le SAMED rassemblera plusieurs pays, notamment le Maroc, l’Angola, la Namibie, la République démocratique du Congo, ainsi que d’autres nations dont la participation reste à confirmer.

Selon le ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo cette rencontre artisanale visant à relancer la filière du bois et à l’intégrer pleinement dans le processus de diversification de l’économie nationale, a annoncé jeudi le ministère des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat. Le membre du gouvernement a précisé que le SAMEB représente non seulement une vitrine de la politique nationale en faveur du secteur artisanal – reconnu pour son fort potentiel en création d’emplois – mais aussi une plateforme d’opportunités pour attirer des partenaires étrangers.

Il « st question pour le gouvernement à travers cet évènement de faire la promotion des métiers du bois, afin de briser les stéréotypes dévalorisants souvent associés à ces professions. La filière bois au Congo figure parmi les plus pourvoyeuses d’emplois du pays. Toutefois, elle fait face à un déficit de main-d’œuvre qualifiée à tous les niveaux.

Congo-Owando : la santé pour tous au cœur d’une campagne de soins gratuits

Depuis le 23 juillet, l’hôpital général 31-juillet d’Owando, chef-lieu du département de la Cuvette, vibre au rythme d’une vaste opération sanitaire baptisée « Opération coup de poing santé ». Cette campagne, qui prendra fin le 2 août, offre des soins médicaux gratuits à la population locale et aux habitants des villages environnants.

 

Menée par un corps médical pluridisciplinaire venu de Brazzaville, de Pointe-Noire, de France et d’autres structures sanitaires nationales, l’initiative est portée par la Dynamique Owando Pluriel (DOP), en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Population. Les professionnels de santé, reconnaissables à leurs blouses frappées du slogan « Toute la population d’Owando unie pour des meilleures perspectives », consultent gratuitement les patients et assurent leur orientation vers des spécialistes selon les pathologies identifiées.

Les consultations ont permis de diagnostiquer de nombreuses affections : diabète, pneumopathie, paludisme mal traité, maladies cardiovasculaires, rénales, ou encore gynécologiques. Des échographies, interventions chirurgicales et suivis médicaux sont assurés sans condition, au grand soulagement des bénéficiaires.

Présent à l’événement, Mgr Victor Abagna Mossa, évêque de l’archidiocèse d’Owando, a salué l’initiative et n’a pas hésité à se faire consulter. Plusieurs patients ont témoigné de la qualité des soins reçus, affirmant avoir retrouvé la santé après des opérations d’appendicite, de hernie ou d’autres affections, tout en appelant à la pérennisation de ce type d’actions.

L’initiative a reçu le soutien de plusieurs députés. Pour Christian Ernest Makosso, élu de Tchiamba Nzassi, cette opération répond à la vision du chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso : « Sans la santé, rien n’est possible. Le député d’Owando a su répondre à un besoin essentiel. » Sa collègue de Banda, Yacine Koumba, s’est engagée à s’inspirer de cette expérience pour l’adapter à sa propre circonscription. Même son de cloche chez Blaise Ambeto, député de Ngoko, qui a salué l’élan lancé par la DOP.

Le député Joël Abel Owassa, coordonnateur de la DOP, a souligné que cette campagne s’inscrit dans l’engagement de son mouvement à accompagner les actions concrètes du chef de l’État. Il a également rappelé que cette opération coïncide avec le cinquantenaire de l’hôpital général d’Owando, une occasion de renforcer les liens entre l’établissement et la communauté locale.

Le directeur général de l’hôpital, le Dr Dominique Obissi, a insisté sur l’impact d’un accès gratuit à des soins de qualité : « Soulager les douleurs, améliorer l’espérance de vie et participer au développement du pays. » Quant à la préfète de la Cuvette, Berthe Bassinga Nganzali, elle a plaidé pour un renforcement des capacités de l’hôpital, afin de mieux répondre aux besoins croissants de la population.

Présidentielle 2026 au Congo : 6 620 bureaux de vote officiellement arrêtés

Le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a fixé par arrêté le dispositif électoral en vue de la présidentielle de 2026. Il prévoit l’installation de plus de 6 600 bureaux de vote à travers le pays, en plus des bureaux d’enregistrement et centres de vote.

 

À moins d’un an de l’élection présidentielle prévue en 2026, le gouvernement congolais affine son organisation. Dans un arrêté rendu public cette semaine, le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation annonce la mise en place de 1 478 bureaux d’enregistrement, 4 011 centres de vote et 6 620 bureaux de vote répartis sur l’ensemble du territoire national.

Les bureaux d’enregistrement auront pour mission de recueillir les demandes d’inscription, de modification, de retranchement ou de radiation sur les listes électorales. Chaque bureau sera dirigé par un président et un secrétaire issu de l’administration, épaulés par huit membres représentant aussi bien les partis politiques (majorité, opposition, centre) que la société civile, sans oublier les autorités locales (chefs de quartier ou de village).

Selon l’arrêté, la nomination des membres de ces bureaux relève des préfets des départements concernés.

Répartition géographique

Le découpage électoral s’organise comme suit :

Brazzaville : 281 bureaux d’enregistrement, 421 centres de vote, 1 327 bureaux de vote

Pointe-Noire : 153 bureaux d’enregistrement, 242 centres de vote, 724 bureaux de vote

Niari : 189 bureaux d’enregistrement, 487 centres de vote, 645 bureaux de vote

Bouenza : 119 bureaux d’enregistrement, 425 centres de vote, 564 bureaux de vote

Likouala : 118 bureaux d’enregistrement, 264 centres de vote, 470 bureaux de vote

Pool : 141 bureaux d’enregistrement, 346 centres de vote, 439 bureaux de vote

Sangha : 60 bureaux d’enregistrement, 203 centres de vote, 315 bureaux de vote

Cuvette : 69 bureaux d’enregistrement, 300 centres de vote, 411 bureaux de vote

Cuvette-Ouest : 63 bureaux d’enregistrement, 206 centres de vote, 293 bureaux de vote

Kouilou : 43 bureaux d’enregistrement, 206 centres de vote, 229 bureaux de vote

Lékoumou : 34 bureaux d’enregistrement, 130 centres de vote, 202 bureaux de vote

Plateaux : 63 bureaux d’enregistrement, 146 centres de vote, 180 bureaux de vote

Congo-Oubangui : 37 bureaux d’enregistrement, 152 centres de vote, 206 bureaux de vote

Djoué-Léfini : 42 bureaux d’enregistrement, 170 centres de vote, 235 bureaux de vote

Nkeni-Alima : 66 bureaux d’enregistrement, 333 centres de vote, 380 bureaux de vote

Cette cartographie électorale s’inscrit dans le processus de révision des listes électorales et de préparation technique du scrutin présidentiel. Elle marque une étape clé vers un scrutin que les autorités souhaitent « inclusif, transparent et apaisé ».

Congo : Denis Sassou-N’Guesso reçoit un message du pape Léon XIV

Le chef de l’Etat a reçu le 29 juillet à Brazzaville le nonce apostolique, Mgr Javier Herrera-Corona.

 

Le nonce apostolique, Mgr Javier Herrera-Corona a été reçu en audience mardi 29 juillet à Brazzaville, par le président Denis Sassou-N’Guesso. Il était porteur du message personnel du pape Léon XIV. Le Saint-Siège souhaite renforcer l’excellence des relations avec la République du Congo.

La rencontre entre le président du Congo, Denis Sassou N’Guesso et l’ambassadeur du Vatican au Congo, Mgr Javier Herrera-Corona, s’inscrit dans le cadre des relations traditionnelles entre les ambassadeurs et les chefs d’État.

« Aujourd’hui, ma présence ici a pour but de renouveler l’engagement de l’Église catholique et du Saint-Siège en tant qu’acteur positif pour l’harmonie, la paix et le développement du Congo », a déclaré Mgr Javier Herrera-Corona.

A noter que la coopération entre le Congo et le Vatican se déploie dans plusieurs domaines, notamment l’éducation et la santé, et repose sur un accord signé le 3 février 2017 à Brazzaville.

Congo : le Sénat donne son feu vert à deux accords avec la BEI pour accélérer la transformation numérique

Le Sénat congolais a autorisé, le 28 juillet, la ratification de deux importants accords signés avec la Banque européenne d’investissement (BEI), dans le cadre du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

 

Réunis en session plénière sous la présidence du président de la chambre haute, les sénateurs ont donné leur feu vert à un contrat de financement et à une convention de subvention visant à moderniser les services numériques dans le pays.

Signé le 30 décembre 2022, le contrat de financement prévoit un crédit de 26 millions d’euros octroyé par la BEI pour soutenir la mise en œuvre du PATN. Ce projet d’envergure, d’un coût global estimé à 135 millions d’euros (plus de 88 milliards FCFA), est cofinancé par plusieurs partenaires, dont l’Union européenne et la Banque mondiale. À travers cette initiative, le Congo entend moderniser ses systèmes d’information publics et dynamiser l’économie numérique.

Le projet, qui s’étendra sur la période 2023-2028, comporte deux volets majeurs : le renforcement de l’environnement propice à l’accélération numérique, et l’amélioration de l’accès et de la qualité des services numériques centrés sur les besoins des citoyens.

Le second accord, signé le 30 décembre 2023, porte sur une convention de subvention à l’investissement. Celle-ci inclut une subvention d’investissement de la BEI d’un montant de 6,7 milliards FCFA et une aide technique de l’Union européenne estimée à près de 2,7 milliards FCFA. L’objectif est de faciliter la mise en œuvre de services numériques dans des domaines clés comme l’éducation, la santé, l’état civil, l’identification électronique, et de favoriser l’inclusion numérique par le biais d’une connectivité élargie.

Au cours des débats, les sénateurs ont soulevé des questions liées aux mécanismes envisagés pour réduire la fracture numérique et optimiser l’utilisation des fonds décaissés. Le président de la Commission économie et finances du Sénat, Jean-Marie Andziba Epouma, a salué l’initiative, soulignant que « le numérique, considéré comme le pétrole du 21ᵉ siècle, représente un puissant levier de croissance ».

Les deux textes de loi ont été défendus devant la chambre haute par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, et son collègue chargé des Finances et du Budget, Christian Yoka. Ils ont tous deux réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire du numérique un pilier du développement durable au Congo.

Congo : l’E2C équipé de des magasins de stockage des pièces de rechange

Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, a procédé le 28 juillet à Brazzaville à la réceptionné ces équipements.

 

La société Energie électrique du Congo (E2C) vient d’être dotée de des magasins de stockage des pièces de rechange des réseaux de transport. Financé par l’Agence française de développement (AFD) à plus de 2 milliards de FCFA, ces infrastructures ont été réceptionné par lundi 28 juillet, par le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso.

Il s’agit de deux hangars de stockage par site avec des bâtiments administratifs. Le premier hangar est composé d’une aire de stockage de plus de 1000 m² destinée exclusivement au stockage des transformateurs électriques et le second destiné au stockage de pièces contenant des gaz toxiques, et une aire de stockage en complément de 983 m².

Les travaux de construction des magasins de stockage des pièces de rechange des réseaux de transport de Brazzaville, situés à Itatolo, dans le 9e arrondissement, Djiri, et de Pointe-Noire à Mongo-Kamba II, ont été réalisés pendant quinze mois par l’entreprise Central BTP. Ainsi, le site d’Itatolo servira les régions électriques Brazzaville/Pool-Plateau-Cuvette-Ouest et Sangha, tandis que celui de Mongo-Kamba II est destiné aux régions électriques Kouilou/Pointe-Noire et Bouenza/Niari.

C’est le fruit d’une convention de financement d’un montant de 70 millions d’euros, soit 45 916 990 000 FCFA signé le 21 juillet 2015 entre l’Etat congolais et l’AFD pour financer le Plan d’investissement prioritaire de la Société nationale d’électricité, actuellement E2C. Cette convention de financement concernait vingt-cinq marchés dont douze de prestations intellectuelles, cinq de fournitures et huit de travaux.

Diplomatie : René Makongo fait ses adieux à Denis Sassou N’Guesso

Après neuf années passées à représenter son pays en République du Congo, René Makongo, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Gabon, a été reçu en audience par le président Denis Sassou N’Guesso à l’occasion de la fin de sa mission diplomatique.

 

La rencontre, empreinte de cordialité, a permis aux deux hommes d’évoquer les grandes lignes de la coopération entre Libreville et Brazzaville. Le diplomate gabonais a salué les relations fraternelles et durables qui lient les deux pays, tout en exprimant sa gratitude pour l’hospitalité dont il a bénéficié tout au long de son séjour au Congo.

« Je pars du Congo avec un très bon souvenir. Je salue le leadership du président Denis Sassou N’Guesso dans la gestion de son pays, la cohésion sociale, l’unité nationale, la construction des infrastructures, tout comme sa politique en matière de protection de l’environnement », a déclaré René Makongo à l’issue de l’audience.

L’ambassadeur a indiqué que son successeur aura pour principale mission de consolider les acquis de cette coopération bilatérale, en vue d’un partenariat encore plus dynamique.

Dans la même journée, le président Denis Sassou N’Guesso a également reçu Antoine Ghonda Mangalibi, ambassadeur itinérant et émissaire spécial du président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, porteur d’un message confidentiel destiné au chef de l’État congolais.

Congo-Médias : Bilili TV, une nouvelle chaîne généraliste au service du public

Lancé en mai dernier, Bilili TV fait une entrée remarquée dans le paysage médiatique congolais. Chaîne de télévision numérique généraliste, elle entend mettre son savoir-faire au service du public en valorisant la culture nationale, notamment à travers la diffusion de films congolais.

 

Pour Géraldin Andzouana N’Kaba, promoteur et manager général de la chaîne, l’objectif est clair : « faire la télévision autrement ». Doté d’une expérience d’une vingtaine d’années dans le domaine de l’audiovisuel, ce cameraman et technicien engagé souhaite proposer des contenus originaux et de qualité, tout en redonnant ses lettres de noblesse au métier de cameraman.

Bilili TV se distingue par sa ligne éditoriale généraliste, couvrant des thématiques variées : santé, technologie, actualité, art traditionnel… Un projet ambitieux qui, selon son promoteur, nécessite un accompagnement adapté : « Le Congo ne dispose pas d’organes de soutien ou d’accompagnement des entreprises de presse. Le Conseil supérieur de la liberté de communication régule, certes, mais ne subventionne pas », déplore-t-il.

Refusant toute affiliation politique, Bilili TV reste toutefois ouverte à un soutien financier, à condition que cela n’empiète pas sur son indépendance éditoriale. « Nous sommes ouverts à tout soutien, mais dans le respect strict de notre ligne éditoriale », précise Andzouana N’Kaba.

Bilili TV place la promotion des talents locaux au cœur de sa stratégie. En diffusant principalement des productions congolaises, la chaîne espère contribuer à l’émergence d’une industrie culturelle solide. « Cette plateforme va offrir aux téléspectateurs des images de haute qualité et des contenus originaux, en mettant en valeur la culture congolaise et le professionnalisme local », affirme le promoteur.

Mais les défis restent nombreux : manque de subventions, scepticisme du public, absence de sponsors… autant d’obstacles que Géraldin Andzouana N’Kaba connaît bien. « Certains nous prennent pour des arnaqueurs ou pensent que nous roulons pour le pouvoir. Mais notre chaîne a été créée pour rivaliser avec les standards internationaux », insiste-t-il.

Déjà disponible sur plusieurs bouquets internationaux tels que Sepela, Ivoire Chanel, Bero SAT et TV chaînes, Bilili TV ne compte pas s’arrêter là. Son ambition : intégrer à court terme les plateformes Bleu Sat, Canal+ et Startimes pour toucher un public encore plus large.

« Que les Congolais nous fassent confiance. Bilili TV est là pour durer, et pour faire rayonner l’image du Congo bien au-delà de ses frontières », conclut Géraldin Andzouana N’Kaba.

Congo : lancement d’un projet italien pour soutenir 500 000 start-ups

Le Congo a été officiellement désigné pays pilote d’un projet d’envergure porté par l’Italie dans le cadre du plan Mattei pour l’Afrique, visant à accompagner jusqu’à 500 000 start-ups africaines. Une initiative stratégique pour booster l’innovation, l’emploi des jeunes et l’économie numérique sur le continent.

 

C’est à Brazzaville, lors d’une rencontre tenue le 22 juillet entre l’ambassadeur d’Italie Enrico Nunziata et le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, que l’annonce a été réaffirmée. Le diplomate italien a souligné l’engagement ferme de son pays à faire du Congo un modèle de réussite entrepreneuriale africaine.

Ce projet, décrit comme le plus ambitieux de la feuille de route italienne, place la jeunesse, la formation et la technologie au centre de son action. Il prévoit un appui massif à la création d’entreprises dans des domaines stratégiques : santé, logistique, agriculture de précision, tout en misant sur des partenariats techniques de haut niveau et des programmes de formation pour jeunes innovateurs.

Cette dynamique s’inscrit dans la continuité du mémorandum d’entente signé le 19 juin à Rome entre les deux gouvernements. Les secteurs ciblés – éducation, santé, agriculture, climat, gouvernance – croisent les priorités du plan Mattei, avec une orientation forte vers le numérique comme levier de développement durable.

Dans un contexte où les start-ups africaines rencontrent encore de grandes difficultés d’accès aux financements – avec plus de 80 % des investissements captés par l’Égypte, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Kenya – cette initiative offre au Congo une opportunité stratégique unique. Elle pourrait permettre au pays de :

Créer des emplois qualifiés pour la jeunesse ; renforcer les compétences locales dans le domaine des nouvelles technologies ; s’imposer comme un acteur-clé de l’écosystème digital africain.

En misant sur cette coopération avec l’Italie, le Congo entend bâtir un tissu entrepreneurial solide, inclusif et résilient, capable de répondre aux défis économiques et sociaux du continent tout en faisant émerger une nouvelle génération de leaders de l’innovation.

Congo : vers une meilleure protection de l’environnement avec un nouveau décret sur les études d’impact environnemental

Le Conseil des ministres a adopté un nouveau décret visant à renforcer le cadre réglementaire encadrant les études d’impact environnemental et social. Cette initiative marque une étape importante dans la mise en œuvre de la loi sur la gestion durable de l’environnement.

 

Invitée à prendre la parole par le président de la République,  Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a soumis à l’attention des membres du Conseil des ministres un projet de décret portant sur la réalisation des études et notices d’impact environnemental et social.

Dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique et les enjeux croissants de développement durable, la protection de l’environnement est devenue une priorité stratégique. C’est dans cette optique que la République du Congo s’est dotée, en novembre 2023, de la loi n°33-2023 sur la gestion durable de l’environnement. Cette législation impose désormais la réalisation obligatoire d’une étude d’impact environnemental et social pour tout projet de développement socioéconomique à l’échelle nationale.

Le texte présenté par la ministre vient remplacer le décret en vigueur depuis le 20 novembre 2009. Il propose un cadre réglementaire modernisé, mieux adapté aux ambitions actuelles du pays, axées sur la diversification économique et le développement durable.

Ce nouveau décret définit de manière précise les modalités de réalisation des études d’impact environnemental et social. Il met à la disposition des promoteurs de projets des lignes directrices claires, tout en fixant les obligations des bureaux d’études mandatés pour conduire ces évaluations.

Par ailleurs, le texte introduit des mécanismes de suivi et de contrôle renforcés, assurés par l’administration, afin de veiller au respect des normes environnementales et à la protection de la santé des populations vivant à proximité des projets.

À l’issue de l’examen et des échanges entre les membres du gouvernement, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret, marquant ainsi une avancée significative dans la régulation des impacts environnementaux des activités économiques au Congo.

Ce décret constitue un pas important vers un développement plus responsable et plus soucieux de l’environnement, au bénéfice des générations actuelles et futures.

CHAN 2024 : la qualification du Congo confirmée par le TAS

Après des semaines de tensions et de rebondissements, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a validé la qualification du Congo pour la phase finale du Championnat d’Afrique des nations 2024. La plainte de la Fédération équato-guinéenne est définitivement rejetée, confirmant le droit des Diables rouges à participer à la compétition.

 

Le Congo participera bel et bien au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024. Le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi par la Fédération équato-guinéenne de football, a rendu sa décision ce 21 juillet 2025 en faveur des Diables rouges, mettant fin à une bataille juridique engagée depuis plusieurs semaines.

Dans son verdict, le TAS a confirmé la décision rendue le 16 juin 2025 par le jury d’appel de la Confédération africaine de football (CAF) et rejeté toutes les demandes de la Fédération équato-guinéenne. En plus de sa disqualification, cette dernière devra s’acquitter des frais de la procédure et verser 4000 francs suisses à la Fédération congolaise de football (Fécofoot) au titre de compensation partielle des frais d’avocat.

La Guinée équatoriale contestait l’éligibilité de Japhet Mankou, joueur congolais ayant participé aux matches qualificatifs du CHAN, une compétition réservée aux joueurs évoluant exclusivement dans les championnats de leur pays. Les Équato-Guinéens estimaient que le joueur ne remplissait pas ces critères.

Sur le terrain, après un nul 0-0 à l’aller, le Congo s’était imposé 2-1 au retour, décrochant ainsi sa qualification. Mais sur le plan administratif, la Guinée équatoriale avait obtenu une disqualification temporaire du Congo, avant que la Fécofoot ne produise des preuves justifiant la régularité de la situation de Mankou.

Avec la décision du TAS, le Congo est définitivement qualifié pour la phase finale du CHAN 2024. Cette conclusion met fin à plusieurs semaines d’incertitude pour les joueurs, le staff et les supporters des Diables rouges. Elle renforce également la légitimité des instances congolaises qui ont su défendre efficacement leurs droits.

Le Congo peut désormais se concentrer pleinement sur la compétition et préparer sa campagne avec sérénité, loin des couloirs du tribunal.

Congo : la 12e édition du Fespam est ouvert

Le président de la République, Denis Sassou Nguesso a procédé samedi 19 juillet au Palais des Congrès de Brazzaville, à l’ouverture du Festival panafricain de musique (Fespam).

 

« Je déclare ouverte, la 12e édition du Festival panafricain de musique. Que la fête soit belle ». C’est par cette phrase du chef de l’Etat que s’est ouverte la 12e édition du Fespam au Palais des Congrès de Brazzaville.

Placé sous le thème « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique », l’évènement se tient malgré les contraintes économiques que fait face la République du Congo. « Aujourd’hui, le Fespam revient à Brazzaville (…) Il revient avec ses voix, ses couleurs, ses scènes et ses idées ; mais il revient surtout avec cette capacité unique qu’a la culture de faire espérer un peuple, dans un contexte continental marqué par des défis économiques », a souligné la ministre congolaise de la Culture, Lydie Pongault.

Cette 12e édition du Fespam est organisée en « format réduit », avec la participation d’à peine 14 pays, a relevé son commissaire général, Hugues Ondaye.

De nombreux invités et de corps diplomatiques étaient présent à la cérémonie marquant l’ouverture de la 12e édition du Festival panafricain de musique.

Congo : signature de l’accord sur l’initiative « Congo créatif 2030 »

L’accord a été signé mardi 15 juillet à Brazzaville, par le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Rigobert Maboundou, et la représentante du Pnud, Adama Dian-Barry.

 

Le gouvernement congolais et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), ont signé le 15 juillet dernier, l’accord sur l’initiative « Congo créatif 2030 ». Le gouvernement était représenté par le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Rigobert Maboundou, et le Pnud par sa représentante, Adama Dian-Barry.

Le programme « Congo créatif 2030 » vise à accompagner la politique nationale de l’innovation de la recherche et de la technologie. Il est question de faire de l’innovation un levier stratégique de transformation économique, sociale et durable, valoriser les talents locaux, soutenir l’émergence de solutions adaptées aux réalités nationales, promouvoir une culture de l’innovation ouverte et accessible à tous.

Pour le ministre de Recherche scientifique, le programme « Congo créatif 2030 » est un cap qui donne un sens stratégique à la créativité foisonnante de la jeunesse congolaise, un souffle politique à la vitalité de la recherche et une ossature institutionnelle à la promesse de l’intelligence collective.

« C’est une réponse à l’impératif de modernisation du pays, un choix délibéré de bâtir l’économie congolaise sur le savoir, la technologie et la création », a-t-il déclaré.

La représentante du Pnud, pour sa part « Ce programme mise sur les talents, structure l’écosystème, territorialise les pôles d’excellence. Il transforme les idées en prototypes, les prototypes en entreprises et les entreprises en solutions pour notre société ».

Congo : « malgré les contraintes budgétaires » le FESPAM s’ouvre le 12 juillet

L’annonce a été faite jeudi 17 juillet par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

 

La 12e édition du Festival Panafricain de Musique (FESPAM) s’ouvre samedi 12 juillet 2025, à Brazzaville. La tenue de ce festival a été heurté aux contraintes budgétaires que traverse le pays. Une annonce faite jeudi 17 juillet, par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

« Malgré les contraintes budgétaires auxquelles notre pays est confronté, les pouvoirs publics ont tenu à maintenir cette grande manifestation culturelle et artistique dédiée à la jeunesse africaine et congolaise, dans un format adapté à la conjoncture », a déclaré le ministre dans le compte rendu du Conseil des ministres.

Cette 12e édition est placée sous le thème « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique ». Le festival proposera un riche programme constitué d’une exposition consacrée aux instruments de musique africaine, un marché de la musique africaine, des prestations artistiques ainsi que la projection d’un film documentaire sur la rumba congolaise. C’est du moins ce qu’a précisé le ministre Thierry Lézin Moungalla.

Créé en 1996, le Fespam est organisé par le gouvernement congolais sous l’égide de l’Union africaine (UA). Il vise à assurer le rayonnement musical de l’Afrique et participer à l’intégration africaine par le brassage des peuples et de leurs cultures.