Congo : la 7e édition du Festival Maloba a ouvert ses portes

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année depuis sept ans, a au programme des spectacles et un partage.

 

Le festival international du théâtre, danse et cirque du Congo (festival Maloba) s’est ouvert lundi 28 avril à Brazzaville. Cette septième édition a pour thème « La culture comme moteur d’intégration et élément de la diversification des économies dans la zone Cémac ».

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année, va se dérouler en six jours au cours desquels il y aura des spectacles et des moments de partage. Ces spectacles ont lieu à l’Institut français du Congo à Brazzaville, à l’espace Noura, à Bacongo, à Sadelmi et à la permanence de l’honorable Ferréol Gassackys à Poto-Poto.

La représentation du théâtre national du Cameroun invité d’honneur, donné le coup d’envoi des spectacles de cette septième édition. La pièce « La dernière aimée » de Rabiatou Njoya dans la mise en scène d’Ambroise Mbia dans laquelle la femme a été au centre de cette représentation.

Le directeur du festival Maloba, Hugues Serge Limbvani, déplore le manque de soutien aux artistes. « Le secteur culturel reste encore très peu structuré malgré les talents et la créativité de ses partisans. Ces derniers ne bénéficient pas de soutien financier, sans accès aux ressources nécessaires pour réaliser leurs projets. En dépit des obstacles, nous poursuivons notre engagement en donnant la place à la culture pour le développement de notre pays », a-t-il signifié.

Congo : plusieurs quartiers de Brazzaville n’ont pas d’électricité

Les coupures d’électricité constatée ces trois derniers jours dans certains quartiers nord de la capitale sont les conséquence d’un incendie déclaré dans la nuit du 27 avril au poste de Très haute tension (THT).

 

Nkombo, Massengo, Djiri, Ngamakosso, Jacques Opangault, le marché Talangaï et la commune de Kintélé sont privés d’électricité depuis le 27 avril 2025. . Selon la Société énergie électrique du Congo (E²C), cette situation est causée par l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 27 avril au poste THT de l’arrondissement 9 de Djiri.

« Suite à un incendie déclaré dans la nuit du 27 avril au poste de THT de Djiri, la direction de l’exploitation Brazzaville-Pool informe son aimable clientèle que des perturbations dans la desserte seront observées…Cependant, des équipes d’intervention de ladite société sont d’ores et déjà à pied d’œuvre pour remédier rapidement à cette situation dans un délai raisonnable », précise le communiqué de la société E²C publié le 28 avril.

La société E²C sollicite l’indulgence des usagers pour le désagrément et les rassurer que la desserte en électricité reprendra son cours normal dès la fin des travaux.

Cette situation vient s’ajouter aux coupures intempestives d’électricité et aux baisses de tension observées depuis quelque temps par les habitants de la capitale du Congo.

Congo : le Fasuce entend construire au moins dix centres multimédias cette année

C’est l’un des objectifs à atteindre du Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques (Fasuce).

 

Le Comité du Fasuce s’est réuni, le 28 avril à Brazzaville. Il était question au cours de cette réunion de dresser le bilan 2024-2025 et fixer les priorités pour les douze prochains mois. Comme objectif à atteindre, le Fasuce projette de construire au moins dix centres multimédias cette année dans les zones blanches, pour assurer l’accès à internet aux habitants.

Autres objectifs du comité du Fasuce, atteindre à terme 100 sites connectés, ce qui représente 5% de la population congolaise. Concernant le budget, le fonds entend mobiliser 1% des chiffres d’affaires des opérateurs, afin de pouvoir répondre à ces priorités définies par le gouvernement. D’après le président du comité du Fasuce, Luc Missidimbazi, le fonds compte impacter davantage les communautés autochtones et les personnes vulnérables.

Pour ce qui est de son bilan, Au cours des trois dernières années, le fonds a permis la connexion de 200 sites sur l’ensemble du pays, la création d’une vingtaine de centres-multimédias et la construction d’une cinquantaine de bibliothèques.

« Avec l’appui des opérateurs qui sont des partenaires, nous sommes en train de réaliser la vision du chef de l’État, ce qui n’est pas négligeable au vu de l’impact sur la population […] Les jeunes sourds de Brazzaville, par exemple, ont bénéficié d’une formation en numérique au centre multimédia, avec un contenu adapté à leur besoin. Dans la Likouala, nous avons mené des opérations pour installer des nouveaux sites auprès des communautés autochtones », a laissé entendre Luc Missidimbazi.

Congo : un rapport pointe du doigt les faux médicaments

Le document est rédigé par Henriette Poaty, directrice scientifique à l’Institut national de recherche en sciences de la santé (IRSSA), et le Dr Blondy Mboungou-Bouesse, spécialiste en pharmacologie.

 

Selon le rapport, les conditions de conservation des médicaments de la rue sont douteuses et les notices spécifiant les effets secondaires ne sont pas toujours lues par les acheteurs ; la prescription des doses est effectuée par un non professionnel ; des associations inexpliquées des médicaments sont parfois effectuées par des acheteurs eux-mêmes ou recommandées par le vendeur.

Dans le rapport, sur le plan social, les vendeurs de ces produits exercent dans l’illégalité. Ces vendeurs interfèrent dans la profession des pharmaciens. En outre, le nom « doc » crée une sorte de dévalorisation du métier de pharmaciens ; la vente inopinée favorise la délinquance juvénile par l’accès aux drogues type Tramadol (très consommé par les adolescents). La majorité de ces produits est alimentée par un laboratoire indien et ils proviennent clandestinement de la République démocratique du Congo.

Sur le plan économique, le rapport démontre également que parfois il s’agit de bons médicaments à coût moindre, illégalement fournis par des laboratoires et pharmacies locaux ou des délégués médicaux. L’interdiction formelle d’exercice de vente de ces produits peut poser des problèmes

Congo-Examens d’Etat 2025 : plus de 350 000 candidats inscrits

Le directeur des examens et concours de l’enseignement général, Damien Madiki a rendu public le nombre de candidats inscrits aux différents examens officiels.

 

Les effectifs des candidats aux examens d’Etat ont été annoncés par le directeur des examens et concours, Damien Madiki. « En ce jour, au baccalauréat, il y a 94181 candidats inscrits ; au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), 124 829 et au Certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE) 136 425 », a indiqué le directeur des examens et concours de l’enseignement général, Damien Madiki, faisant le point des opérations.

On note quelque  355 435 candidats inscrits aux différents examens mais ces effectifs peuvent connaître des modifications en hausse ou en baisse par rapport aux réclamations qui peuvent subvenir. Ensuite la direction de la lutte contre la fraude qui est impliquée dans le contrôle des listes pourra à son tour, déceler les fraudeurs et donc modifier les effectifs. Les dates et les épreuves

Le baccalauréat aura lieu du 17 au 20 juin. Le premier jour sera consacré à l’épreuve des mathématiques pour toutes les séries : littéraires et scientifiques. Le 18 juin, les littéraires feront les langues (français et anglais) tandis que les séries C et D passeront les épreuves des sciences physiques et anglais. L’histoire, la géographie et la deuxième langue sont au programme pour les séries A, le 19 juin au moment où les scientifiques feront les épreuves des sciences de la vie et de la terre ; l’histoire ou la géographie.  Le 20 juin, dernier jour des épreuves écrites, les séries A feront la philosophie et l’éducation physique. Les candidats des séries C et D feront le français ou la philosophie.

Pour le BEPC prévu du 15 au 18 juillet, le premier jour les candidats passeront les épreuves de mathématiques, d’histoire et de géographie ; le 16 juillet, les sciences de la vie et de la terre et l’anglais ; le 17 juillet, les sciences physiques et dictée-questions. Le 18 juillet les candidats seront aux épreuves d’expression écrite ainsi que d’éducation physique et sportive. Il convient de préciser que les épreuves du BEPC, pour la session spéciale de Pékin en Chine, auront lieu du 10 au 13 juin. Pour le CEPE, l’oral aura lieu du 3 au 4 juin tandis que les épreuves écrites sont prévues pour le 5 du même mois.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit le secrétaire permanent du Gabac

Le chef de l’Etat a reçu en audience mercredi 23 avril, à Brazzaville, secrétaire permanent du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac), André Kanga.

 

L’échange entre le président Denis Sassou N’Guesso et André Kanga a porté entre autres sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. « Notre rôle c’est de mettre en place le dispositif de lutte contre le blanchiment, le financement du terrorisme et la prolifération des armes à destruction massive. Nous avons comme relais dans les Etats les agences nationales d’investigation financière. Ces dernières sont sur le terrain sur le plan opérationnel. EIles traquent et nous coordonnons l’action dans les six pays y compris la République démocratique du Congo qui est membre associé », a expliqué André Kanga.

Les deux personnalités ont également discuté du plan triennal mis en place par le Gabac visant à intensifier ses actions dans les Etats membres ; des évaluations mutuelles. « Nous venons de terminer les évaluations mutuelles du deuxième cycle et la sous-région se prépare pour le troisième cycle… Le Congo entrera en jeu en 2028 pour l’évaluation du troisième cycle. Il faut que le pays commence déjà à se préparer. Les Etats font beaucoup d’effort et contribuent à notre budget pour le fonctionnement. Nous voudrions donc plus d’actions afin que les résultats soient visibles et palpables au niveau de tous les Etats. C’est pour cela que nous avons mis en place un plan de priorité stratégique qui va de 2025 à 2027 », a fait savoir André Kanga.

Selon André Kanga, le Gabac va former les magistrats, les officiers de police judiciaire et le personnel des agences d’investigation financières. Ce, dans le but d’améliorer la capacité opérationnelle de toute la chaîne de lutte contre le blanchiment.

Congo : 500 millions de dollars à investir dans les nouveaux puits

TotalEnergies a décidé de relancer cette année l’exploration sur un nouveau permis offshore actuellement en cours de négociation avec l’État congolais.

 

Le pétrolier français veut faire un investissement estimé à 500 millions de dollars (soit près de 300 milliards FCFA). L’objet est de garantir la production de l’important champ de Moho Nord. Le président de TotalEnergies, Patrick Pouyanné a été reçu mardi 15 avril à Oyo, dans la Cuvette, par le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso.

La rencontre a permis aux deux hommes de discuter sur les activités de cette compagnie française présente au Congo depuis plus de cinquante ans. Il a également été question de parler projet d’exploration pour la recherche de pétrole en offshore, pour lequel l’entreprise entend investir.

« Nous avons évoqué le pétrole avec le président Denis Sassou N’Guesso, notamment concernant la production actuelle où nous investissons 500 millions de dollars dans de nouveaux puits afin de garantir la production du champ de Moho. Les perspectives sont encourageantes ! Nous serons en mesure de maintenir cette production à un niveau satisfaisant pour longtemps », a déclaré Patrick Pouyanné.

Le le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a laissé entendre que le projet d’attribution de ce nouveau permis a des chances d’être approuvé en Conseil des ministres. « Nous avons bon espoir de conclure rapidement les discussions. TotalEnergies s’engage à débuter les travaux sur ce permis dans les meilleurs délais. Nous sommes ravis de constater que des compagnies pétrolières continuent d’accorder leur confiance au Congo et d’investir dans le pays », a souligné le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

Il faut noter que TotalEnergies opère actuellement dans plusieurs champs offshore au Congo, notamment Moho Nord, Moho-Bilondo, Nkossa, Nsoko II, Yanga et Sendji, ainsi que le terminal pétrolier de Djéno, dont la solarisation est à l’étude.

 

Congo-ARPCE : seize nouveaux agents ont prêté serment

La nouvelle promotion composée de neuf femmes et sept hommes sont issus de différentes directions centrales.

 

Seize nouveaux agents de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE). Ils ont prêté serment, le 11 avril, devant le Tribunal de Grande instance de Brazzaville, conformément au décret n°2009-477 du 24 décembre 2009 portant approbation des statuts de l’institution.

Composé de neuf femmes et sept hommes, ces agents sont issus de différentes directions centrales: affaires juridiques, gestion des fréquences, contrôle des réseaux et encadrement des marchés postaux et des communications électroniques. Ces nouveaux assermentés rejoignent les effectifs existants pour assurer la surveillance légale des secteurs sous la juridiction de l’ARPCE.

Pour Célestin Endoke, directeur des Affaires juridiques et internationales de l’ARPCE, cette cinquième vague d’assermentation s’inscrit dans la continuité normale des missions de l’institution.

Congo : la CNI accorde des agréments définitifs à neuf sociétés

Une décision prise le 12 avril à Brazzaville, au cours de la première session ordinaire annuelle de la Commission nationale des investissements (CNI).

 

Après examen des dossiers soumis à sa probation, la CNI a accordé des agréments définitifs à neuf sociétés, au cours de sa première session ordinaire annuelle de 2025 . Ces entreprises ont un potentiel d’investissement évalué à 534 milliards FCFA. Ces entreprises accréditées entendent investir dans les secteurs des services portuaires, de l’industrie, de l’agriculture, des services, et de l’agropastoral.

Ayant acquis leurs agréments d’investissement, ces sociétés qui pourront générer plus de 3772 emplois directs, vont bénéficier des allègements administratifs ainsi que des avantages particuliers de la part du gouvernement, tel que la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice ainsi que bien d’autres faveurs fiscales spéciales

La charte d’investissement prévoit que les sociétés accréditées sont tenues de recruter prioritairement le personnel de nationalité congolaise, et doivent impérativement l’immatriculer à la sécurité sociale.

Congo-Université catholique : 121 étudiants pour la phase expérimental

L’inauguration de cet établissement par le chef de l’Etat est prévue au cours de cette année.

 

Pour sa phase expérimentale, l’université catholique du Congo a accueilli 121 étudiants cette année. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso accompagné de quelques membres du gouvernement ont visité l’institut en attendant l’inauguration prochaine par le chef de l’Etat.

Situé à Liambou, dans le département du Kouilou, l’université catholique du Congo a entre autres filières les géosciences, l’informatique, les mathématiques, la physique, la chimie, la biologie.  « Nous avons ici un vrai creuset de formation de l’élite congolaise dans des domaines de pointe qui concourent à la valorisation du capital humain », a indiqué Anatole Collinet Makosso.

L’université catholique du Congo est le fruit de la coopération entre l’Etat congolais, l’Eglise catholique et les sociétés pétrolières dont TotalEnergies, Chevron et la Société nationale des pétroles du Congo réunies au sein du consortium pétrolier de l’exploitation Moho-Nord.

Hormis la visite, une réunion s’est tenue avec le comité de pilotage, la direction de l’université et les représentants des entreprises pétrolières. La rencontre a permis au gouvernement d’examiner quelques aspects du projet, notamment la problématique du transport des étudiants, la facilitation du passage au péage pour les membres de la communauté universitaire.

Congo : les sénateurs adoptent loi sur la création des zones économiques spéciales

La chambre haute a approuvé mardi 8 avril, la nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales, à la détermination de leur régime et de leur organisation.

 

La nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales a été initié par le ministre des zones économiques spéciales et de la diversification économique, Jean-Marc Thystère Tchicaya. Cette loi a été réaménagée à 70% des législations antérieures, en vue de la mise en œuvre des zones économiques spéciales plus compétitives aux pays étrangers, contribuant ainsi à la diversification de l’économie nationale.

« L’approbation, avec amendement par les membres de la chambre haute du parlement, de la nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales à la détermination de leur régime et de leur organisation, vient abroger les lois précédentes y relatives notamment la loi n°24-2017 du 9 juin 2017 et loi n°2-2021 du 21 janvier 2021 modifiant et complétant la législation précédente  », a fait savoir le rapporteur de la commission Economie et finances du sénat, Venance Mania, lors de la plénière de cette institution parlementaire.

Les aménagements apportés à la loi s’inscrivent dans le cadre de la bonne gestion de ces espaces économiques situés à Pointe-Noire, Oyo, Ouesso, Igné et à Maloukou. Ladite loi va s’arrimer au cadre et règlementation des pays africains, offre au Congo l’opportunité de compétitivité avec les zones économiques spéciales (ZES) des autres pays.

La nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales va apporter des innovations telles que l’attraction des investisseurs directs étrangers, la diversification de l’économie et de l’industrialisation du Congo et aussi la création des emplois, l’éclosion des très petites, des petites et moyennes entreprises.

Transport : la Banque mondiale et le Congo renforcent leur collaboration

La directrice sectorielle Transport Afrique de l’Ouest et du centre pour la Banque mondiale, Anne Cécile Souhaid, a eu un échange mardi 8 avril à Brazzaville avec la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande.

 

Consolider l’intégration sous-régionale et régionale en matière des transports et de renforcer la collaboration entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale dans les secteurs-clés comme les transports fluviaux, routiers, ferroviaires ainsi qu’aériens. C’est ce qui a réuni mardi 8 avril, Anne Cécile Souhaid et Ghislaine Ebouka-Babackas.

La rencontre entre les deux personnalités s’inscrit dans le cadre stratégique porté sur le développement intégré du secteur de transports au Congo. Pendant la rencontre, la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a présenté la vision globale du gouvernement congolais en matière de connectivité. Une vision qui a pour but améliorer les liaisons internes entre les grandes villes, notamment Brazzaville et Pointe Noire, mais aussi à renforcer l’intégration sous-régionale et régionale.

La représentante de Banque mondiale a réaffirmé la disponibilité de son institution à soutenir les projets structurants en cours et à venir. Elle a souligné également l’importance d’une approche multisectorielle, favorisant l’impact économique et social des investissements dans les transports.

Congo : restructuration des organes dirigeants au sein de l’USDKP

L’Union syndicale départementale du Kouilou et de Pointe-Noire (USDKP) a tenu du 4 au 5 avril, son 2e congrès ordinaire.

 

Plus d’une centaine de syndicalistes de l’USDKP se sont réunis du 4 au 5 avril dans la salle de réunion de la Bourse du travail. La séance de travail leurs a permis d’examiner et d’adopter après amendements les dossiers soumis au congrès par la coordination et le secrétariat. Les congressistes ont également voté quelques amendements de certaines dispositions statutaires adoptées par le premier congrès ordinaire de décembre 2012. C’est du moins ce que précise le communiqué final.

Les travaux du 2e congrès ordinaire de l’Union syndicale ont abouti à la restructuration des organes dirigeants, notamment la commission de contrôle, présidée par Donatien Nzahou, suivi de Pierre Nzahou, vice-président et Ernest Rufin, secrétaire. Le congrès a également élu un Conseil de 51 membres dirigés par Victor Yeta, qui succède à lui-même.

Ces organes ont pour missions entre autres, les préparatifs de la célébration de la Journée internationale du travail, le 1er mai; la poursuite de la restructuration des organes de base afin de préparer les élections professionnelles qui auront lieu en décembre ainsi que la célébration en différé des 60 ans de la CSC.

Le secrétaire général de la Confédération syndicale congolaise (CSC), Daniel Mongo a invité le bureau exécutif de se mettre au travail afin de relever les défis des échéances à venir.

Congo : la réserve de biosphère de Dimonika menacé par les activités illicites

S’étendant sur une superficie de 136 000 hectares, cette réserve a pour but d’assurer la conservation des ressources génétiques.

 

Reconnue par l’Unesco en 1988, la réserve de biosphère de Dimonika fait face à plusieurs activités illicites. Il s’agit entre autres activités, l’exploitation illégale du bois, du sillage artisanal, la coupe du bois de chauffe et charbon, l’exploitation illicite des ressources minières avec l’activité d’orpaillage, la conversion de l’utilisation des terres pour l’agriculture de subsistance par les communautés locales, des activités de braconnage sur les espèces prisées comme le céphalophe, des activités de pêche illicite à la dynamite et par empoissonnement.

Ce patrimoine est situé dans le Mayombe, département du Kouilou à 50 km de la côte atlantique, et s’étend sur une superficie de 136 000 hectares. Cette réserve a pour but d’assurer la conservation des ressources génétiques et aussi d’encourager la recherche fondamentale et appliquée pour le développement des connaissances du milieu ; d’assurer la meilleure compréhension des interactions entre la population locale et l’environnement ; de promouvoir le développement régional intégré au bénéfice de la population avec sa participation.

Selon le Premier ministre, les dégradations dans la zone de biosphère protégée de Dimonika ne datent pas de ces dernières années, mais de deux à trois décennies d’activités non encadrées ayant profité d’un vide juridique.

Le chef du gouvernement, interpellé par les députés le 3 avril dernier, lors de la séance des questions orale avec débat sur la dégradation de la réserve de biosphère de Dimonika, a assuré que l’exécutif met tout en œuvre pour préserver le label international de ce site.

Congo : les députés valident la construction de l’oléoduc Pointe-Noire-Loutété-Maloukou

Le projet vise à faciliter le transport des produits pétroliers afin d’assurer leur disponibilité sur l’ensemble du territoire national.

 

L’assemblée nationale a ratifié le 3 avril dernier, à Brazzaville, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord entre le Congo et la Russie sur la coopération dans le domaine de la construction d’un oléoduc reliant Pointe-Noire à Loutété-Maloukou. C’était lors de la 8ème session ordinaire.

Le projet signé à Moscou le 28 septembre 2024, sera mis en œuvre par une société privée russe, avec le soutien des opérateurs congolais et de la société nationale du pétrole (SNPC), pour une durée de 25 ans. A travers cette coopération entre le Congo et la Fédération de Russie dans le domaine de la construction d’un oléoduc, il est question faciliter le transport des produits pétroliers afin d’assurer leur disponibilité sur l’ensemble du territoire national.

Le financement de cette infrastructure sera assuré à 90 % par la société russe et ses partenaires affiliés, et à 10 % par la SNPC. Les termes de l’accord stipulent qu’un régime d’implantation temporaire sera établi, exemptant de droits de déploiement les équipements et matériels importés, à condition qu’ils soient réintégrés à la fin des travaux. De plus, la société mixte conjointe d’entreprise agréée de la partie russe sera exonérée des taxes environnementales liées à l’élimination des espaces verts le long du tracé du pipeline, a précisé le rapporteur de la commission affaires étrangères.

Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé a déclaré que « Dans le cadre de la construction de ce projet, une commission mixte composée de la SNPC sera mise en place. Il est également prévu la signature d’un contrat entre la société mixte et la société russe, qui financera l’intégralité de l’infrastructure. Au niveau du gouvernement, nous veillerons à ce que les sociétés congolaises bénéficient des opportunités offertes par cet accord, notamment dans le cadre des sous-traitances pétrolières ».

Lutte anti-tabac : le Congo a son plan stratégique 2025-2029

Le document a été validé au cours d’un atelier qui s’est tenu du 19 au 20 mars 2025, à Brazzaville.

 

Le ministère de la santé et de la population a organisé du 19 au 20 mars dernier, dans la capitale politique, un atelier qui portait sur la lutte anti-tabac. A l’issue des travaux de cet atelier, le plan national stratégique anti-tabac et le commerce illicite des produits du tabac pour la période 2025-2029 a été validé. Le plan a pour but d’accélérer la mise en œuvre du protocole, pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac.

Les travaux ont été ouverts par Dr François Libama, conseiller en charge des programmes et projets de santé au Ministère de la santé et de la population. C’était en présence de Rosalie Likibi-Boho, point focal national de la Convention cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, du Dr Fabrice Kodjo Ebeh, consultant international du secrétariat de la Convention cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, basé à Genève, et du Dr Christian Boueya Bouesso, conseiller en charge de la promotion de la santé à la Représentation de l’Oms Congo.

Pour Rosalie Likibi-Boho, « la stratégie s’impose, c’est obligatoire. C’est pourquoi nous parlons d’une accélération. Le pays a signé des traités conventionnels. Nous avons l’obligation de les mettre en œuvre. D’où la stratégie qui est un guide. Les Congolais fument d’après le constat. La majorité des enquêtes que nous avons réalisées avec l’appui de l’OMS ont montré qu’en 2006, le Congo avait 22,9% d’enfants de 13 à 15 ans qui fumaient et en 2009, la prévalence dans ce groupe est passée à 15,6 %. En 2019, cette prévalence est passée à 9,5% ».

Selon une enquête réalisée en 2015, par l’OMS, au Congo, le pourcentage des personnes de plus de 15 ans qui consommaient les produits du tabac était de 2,7% chez les femmes et 18,7% chez les hommes. L’enquête de surveillance du tabagisme, réalisée en 2019, en milieu scolaire, signale que le taux de prévalence était de 9,5%, le taux de consommation de la cigarette électronique de 6% et le taux de prévalence du tabagisme passif, pour les non consommateurs, était chiffré à 21,9%.

Au Congo, il est interdit de fumer dans les lieux à usage public, conformément au décret n°2018-216 du 5 juillet 2018, mais cette mesure n’est pas toujours respectée sur le terrain.

Congo : le gouvernement lance les travaux de relecture du Caigp

Jusqu’ au 10 avril, les experts venus des ministères vont examiner l’ébauche du document préalablement conçu afin de produire un nouveau cadre de gouvernance publique.

 

Le gouvernement congolais a lancé le 1er avril à Brazzaville, avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), les travaux de relecture du Cadre d’action intégré de gouvernance publique (Caigp). Le document soumis à l’examen est initié pour créer les conditions de transparence et de redevabilité au sein de l’administration publique.

Le projet vise, entre autres, la stabilité, la paix et le fonctionnement normal des institutions, la reprise économique à un rythme soutenu et la lutte contre les antivaleurs au sein de l’administration publique. Les experts des ministères ont jusqu’au 10 avril prochain pour examiner l’ébauche du document.

Ce cadre juridique permettra au Congo de renforcer la législation en matière de gestion et de transparence afin d’améliorer la gouvernance. Le ministre du Contrôle d’Etat a exhorté les participants à faire preuve de perspicacité en vue de doter le pays d’un cadre digne.

Congo-Camu : une dizaine de responsables d’entreprises reçoivent des cartes biométriques

Le gouvernement s’est engagé à travers la remise des cartes biométriques à ouvrir l’accès aux soins de santé à tous les affiliés à la Caisse d’assurance maladie universelle (Camu).

 

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, a procédé le 31 mars à Brazzaville à la remise officielle des cartes biométriques de santé aux responsables d’entreprises. Ces entreprises sont entre autres l’Agence de régulation des postes et des télécommunications électroniques (ARPCE), la Banque postale du Congo, Hôtel Grand Lancaster, Ecobank, la société Bayo, la société GPLSA, Socotrans, UBA Bank, la CAPPED.

Ces cartes biométriques donnent l’accès aux soins de santé à tous les affiliés à la Camu. Après la phase pilote qui concerne Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo, le dispositif sera éprouvé pendant trois mois avec pour objectif d’identifier les ajustements nécessaires avant un déploiement complet dans tous les départements.

Selon adiac-congo.com, « A compter de demain (1er avril), les entreprises immatriculées à la Camu, ayant affilié leurs employés et respecté le délai de carence de trois mois prévus depuis janvier 2025, verront leurs salariés ainsi que leurs ayants droit accéder aux soins de santé dans l’établissement de leur choix parmi ceux ayant signé une convention avec la Camu », a précisé le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale.

Les conventions signées dans le cadre de la phase pilote ont déjà permis d’inclure plus d’une trentaine de formations sanitaires, publiques et privées. Ces dernières sont désormais prêtes à accueillir les assurés sociaux de la Camu.

Rappelons que plus de cent entreprises ont été déjà immatriculées avec des salariés enrôlés au niveau de la Camu.

Congo : des solutions pour réorganiser la fibre optique en milieu urbain

Le sujet était au centre le 28 mars dernier à Brazzaville, de la rencontre entre l’ARPCE et les opérateurs télécoms.

 

Comment résoudre la désorganisation des infrastructures de fibre optique en milieu urbain ? La question était au centre des échanges entre l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) et les opérateurs télécoms. Les discussions ont permis de trouver un consensus en faveur de mutualisation des infrastructures, identifiée comme solution privilégiée pour endiguer la multiplication des câbles dans les artères urbaines.

Les acteurs de télécommunication ont profité de cette séance de travail pour exposer les contraintes techniques rencontrées sur le terrain tout en proposant des pistes d’amélioration. Ils devront désormais regrouper leurs câbles en faisceaux distincts, rapprocher les points de branchement des abonnés pour limiter la longueur des câbles, enfouir systématiquement les infrastructures lorsque techniquement réalisables et soumettre des plannings d’assainissement à l’ARPCE.

Congo-industrie du textile : les acteurs du secteur exhortés à travailler ensemble

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordinatrice exécutive de la commission climat bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a annoncé, le 30 mars, à Brazzaville le lancement prochain d’un plan national de réduction de déchets textiles.

 

A l’occasion de la célébration de la Journée internationale zéro déchet, la ministre Arlette Soudan-Nonault a annoncé que le Congo s’apprête à lancer un plan national de réduction de déchets textiles, en partenariat avec les acteurs du secteur. Le membre du gouvernement a insisté sur l’urgence d’une transition écologique au sein de l’industrie textile, sur l’opportunité de réfléchir sur les pratiques quotidiennes et de renforcer les actions pour réduire, réutiliser et recycler les déchets.

Le Congo doit encourager les créateurs et artisans à adopter des pratiques écoresponsables et favoriser le réemploi des textiles. Ceci passe par la mise en avant de plusieurs initiatives locales visant à encourager une mode durable en République du Congo, notamment la valorisation des fibres naturelles locales, le recyclage des vêtements usés et la promotion de l’économie circulaire dans l’industrie textile. C’est du moins ce que pense la ministre de l’environnement.

Arlette Soudan-Nonault a exhorté les industries, les consommateurs et les pouvoirs publics à travailler ensemble pour réduire les déchets textiles. Selon elle, chacun a un rôle à jouer dans cette transformation. Choisir des vêtements éthiques, prolonger leur durée de vie, favoriser autant de gestes qui peuvent faire une différence concrète.

Congo : 13 points lecture opérationnels grâce au partenariat IFC et Congo Terminal

Le 27 mars 2025, à l’occasion de la semaine du livre, l’Institut Français du Congo (IFC) annonce disposer désormais de 13 points lecture à Pointe-Noire grâce au partenariat conclu avec Congo Terminal.

 

Au cours des trois dernières années, ce partenariat a permis à 29 757 enfants d’avoir accès au livre en période scolaire et durant les vacances.

Le projet est né d’un constat : plusieurs enfants n’avaient pas accès aux livres en période scolaire y compris les livres aux programmes de l’éducation nationale. La situation devenant critique, l’institut français du Congo a mis en place les bibliobus. L’activité a très vite été dépassée par l’afflux d’enfants en quête de connaissance et d’évasion. Elle ne répondait plus à la problématique identifiée. Le projet a donc évolué de bibliobus à un réseau de points lecture fixes. Ceux-ci sont approvisionnés en livres deux fois par mois et repartis du centre-ville aux quartiers populaires.

“Grâce à Congo Terminal, ce projet vit et prend de l’ampleur. Nous sommes passés de 3 points lecture en 2016 à 13 aujourd’hui. Ces deux dernières années, en moyenne 1 000 enfants par mois ont accès au livre, même dans les quartiers les plus précaires” explique Elvis TCHICAYA, coordonnateur du réseau point lecture à l’Institut Français du Congo.

”Les points lecture permettent aux jeunes de renforcer leur instruction, leur élocution, leur confiance ensoi. C’est notre façon d’accompagner l’émancipation de la jeunesse” explique Patricia EKEY-MISSE, responsable régionale communication Congo/ RDC / Angola.

Les points lecture sont un espace d’occupation ludique de jeunes en période scolaire et estivale. Véritables lieux de partage de connaissance, de transmission dont certains installés au sein même d’établissement scolaires. Au travers de ces structures, les enfants participent à de nombreusesanimations : contes, projections, débats, prise de parole en public, etc.

À propos de Congo Terminal:

Congo Terminal, filiale d’AGL (Africa Global Logistics), est l’opérateur exclusif des activités de manutention de navires porte-conteneurs et rouliers escalant au port de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE) et Green Terminal, l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4. Congo Terminal a dépassé le seuil de 1.000.000 EVP manutentionnés par an depuis 2022 et emploie près de 900 collaborateurs congolais. L’entreprise mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

www.congo-terminal.net

 

Congo-gestion des déchets : le CESE a un plan d’action

Recueillie en propositions et avis, ledit plan est destiné à éclairer et à consolider les recommandations du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur la gestion des déchets.

 

« Quelles stratégies durables à mettre en place par les pouvoirs publics pour une gestion efficace des déchets solides ». C’est le thème qui a servi de ligne directrice des assisses de la rencontre citoyenne du CESE qui s’est tenu du 20 au 21 mars à Brazzaville. Ont pris part aux travaux, participation des acteurs de la société civile, les membres du gouvernement, les représentants des Conseils, les experts environnementaux et les organisations non gouvernementales.

Il s’est agi au cours des travaux reconsidérer la situation actuelle de crise dans la gestion des déchets et d’imaginer des mécanismes innovants, efficaces, économiques et intégrés. Des propositions et des avis ont été recueillis puis transformé en plan d’action. Ce plan qui concerne Brazzaville et Pointe-Noire sera transmis aux plus hautes autorités de l’État : le chef de l’État, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, ainsi qu’au Premier ministre.

Congo : des présumés trafiquants faunique interpellés à Dolisie

Âgés de plus de 30 ans, ces présumés délinquants ont été appréhendés samedi 22 mars dernier, dans le département du Niari, en possession de deux peaux de panthère.

 

Deux individus interpellés pour trafic d’espèces protégées. Ces deux hommes de nationalité congolaise ont été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation des peaux de panthère.

Les deux présumés trafiquants ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ils vont répondre de leurs actes devant la justice congolaise et risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions (5.000.000) F.CFA conformément à la loi.

Leur arrestation a été possible grâce à l’intervention des éléments de la Région de gendarmerie du Niari en poste à Dolisie, en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’économie forestière, bénéficiant de l’appui technique du Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF).

Rappelons qu’en République du Congo, la panthère est parmi les espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.

Congo : plus de 22 millions FCFA pour moderniser les hôpitaux

C’est le fruit d’un accord de partenariat signé entre le Congo et l’Italie et approuvé par le Sénat et l’Assemblée nationale.

 

L’accord porte sur la mise en place d’un vaste programme visant à renforcer le développement des services de santé intégrés en République du Congo. C’est un prêt concessionnel de 22, 960 milliards FCFA avec un taux d’intérêt de 0% remboursable sur 28 ans dont une période de grâce de 10 ans. Il est accompagné d’un don de 6,560 milliards FCFA.

Le partenariat conclu s’inscrit dans le cadre du plan Mattei, une nouvelle politique initiée par le gouvernement italien pour soutenir les pays africains. Ces fonds permettront de moderniser et d’équiper neuf structures de santé dans cinq départements du Congo.

A Brazzaville, il s’agit de l’hopital Blanche-Gomes, de l’hôpital de référence de Talangaï, dans le 6e arrondissement, de celui de Makélékélé, dans le 1er arrondissement ainsi que le Centre national de transfusion sanguine. A Pointe-Noire, le projet concerne l’hôpital Adolphe-Sicé et celui de Loandjili. Dans l’hinterland, ce sont les hôpitaux généraux de Dolisie dans le Niari, d’Owando et d’Oyo dans la Cuvette qui seront bénéficiaires.

Le projet de loi portant ratification de l’accord de partenariat entre le Congo et l’Italie a été adopté à l’unanimité dans les deux chambres du Parlement.

Congo : une société turque prête à assurer la gestion des ordures ménagères

Les négociations entre le Congo et ladite entreprise est en cours pour mieux définir les termes du contrat sur le ramassage et le traitement des ordures à Brazzaville et Pointe-Noire.

 

« La société manifeste la volonté de démarrer les activités le plus vite possible », a précisé l’ambassadeur de Turquie au Congo, Hilmi Ege Türemen. Cette déclaration du diplomate turque a été faite à l’issue de son audience avec le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka, mercredi 19 mars à Brazzaville.

La signature du contrat entre les deux parties va contribuer à la préservation de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie des populations de Brazzaville et Pointe-Noire.

Rappelons que le contrat relatif à la délégation des services de collecte des déchets et d’exploitation des services de propreté de Brazzaville et Pointe-Noire, signé le 1er juillet 2015 entre la Société Congo environnemental service (Averda) et le gouvernement pour faire face à la forte production des déchets, a expiré le 13 avril 2023.

A cause des arriérés causé par le non-paiement de leur salaire, le personnel de la société Averda avait observé un mouvement de grève prolongé. Une situation qui a entraîné le blocage du mécanisme de collecte des ordures avec pour conséquence l’accumulation des déchets et l’inconfort des citoyens dans les deux capitales.

 

 

Congo : fin de la visite de Manuel Marrero

Le Premier ministre cubain a achevé sa visite de travail de 72 en République du Congo. Séjour axé sur le renforcement de la coopération entre les deux pays.

 

Fin mercredi 19 mars, de la visite officielle du Premier ministre cubain Manuel Marrero en terre congolaise. Un séjour axé sur le renforcement de la coopération entre le Congo et Cuba. Au cours de sa dernière journée, le chef du gouvernement s’est entretenu avec une représentation des collaborateurs de la santé de la nation caribéenne dans ce pays.

Au cours de échanges entre le membre du gouvernement cubain et les autorités congolaises, il s’est agi de passer en revue les étapes importantes de plus de 60 ans de relations. Il en ressort que les deux parties ont convenu d’exploiter pleinement le potentiel de la coopération dans des domaines tels que la technologie, la formation des ressources humaines à Cuba, le tourisme, la culture, la science et l’innovation, ainsi que dans le domaine de la défense. L’objectif est que la coopération économique et commerciale soit au même niveau que les liens politiques.

La rencontre d’au revoir s’est faite avec le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, accompagné des ministres des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, et de la Coopération internationale, Denis Christel Sassou-N’guesso.

Rappelons que Manuel Marrero est arrivé lundi 17 mars à Brazzaville. Le chef du gouvernement cubain a été reçu en audience par le président Denis Sassou-N’Guesso, avec lequel il a évoqué les liens historiques d’amitié entre les deux pays et les perspectives de renforcement de la coopération.

Congo : l’ACPCE arrête son budget 2025 à plus de deux milliards FCFA

Budget arrêté par les membres du comité de direction au cours de la première session de l’année en cours de l’institution.

 

L’Agence congolaise pour la création des entreprises (ACPCE) a adopté son budget exercice 2025 à la somme de 2 271 000 000 FCFA. C’était au cours de la sa première session de l’année en cours qui a rassemblée les membres du comité de direction. Ce budget 2025 de l’ACPCE a été arrêté en recettes et en dépenses.

Notons que l’agence entend prioriser cette année à l’accompagnement des jeunes. Selon un extrait tiré d’adiac-congo.com, les membres du comité d’administration ont expliqué que « Aujourd’hui, les jeunes peuvent créer leur entreprise en moins de 72 heures, quelle que soit leur situation géographique. Nous allons poursuivre la sensibilisation, nous serons beaucoup présents sur le terrain afin que les contribuables aient la vraie information selon laquelle, avec 25 000 FCFA on peut ouvrir une entreprise ».

L’ACPCE est l’organe qui vise à simplifier et faciliter la création des entreprises.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit Manuel Marrero Cruz

Le Premier ministre cubain qui était porteur d’un message de son président a été reçu mardi 18 mars à Brazzaville par le chef d’Etat du Congo.

 

Le Congo et Ciba totalise plus de 60 années de relations diplomatiques. C’est dans le cadre de la célébration de cette longue amitié que s’inscrit la visite du Premier ministre Manuel Marrero Cruz.

« Nous nous sommes accordés à actualiser tous nos potentiels de coopération entre les deux pays, de renforcer la coopération en matière de santé, de technologie, de formation des ressources humaines à Cuba, en matière de tourisme et de la culture, à la science et à l’innovation, au sujet des hydrocarbures, de la défense et d’autres domaines économiques et sociaux. C’est-à-dire nous aurons une nouvelle étape pour consolider les liens économiques et commerciaux qui seront à la même hauteur que dans le domaine politique », a expliqué Manuel Marrero Cruz à sa sortie d’audience.

Notons que le Congo et Cuba entretiennent d’excellentes relations de coopération, particulièrement dans la formation des cadres, notamment des médecins et agriculteurs.

Manuel Marrero Cruz s’est, par ailleurs, rendu au Palais du peuple où il a visité la plaque commémorative du Protocole de Brazzaville érigée au perron de la salle de banquets.

Congo : visite officielle du Premier ministre Cubain à Brazzaville

Manuel Marrero Cruz et son épouse séjourneront pendant 72 en terre congolaise dans le cadre d’une visite de travail.

 

Le Premier ministre de la République du Cuba, Manuel Marrero Cruz et son épouse sont au Congo pour une visite officielle de 72 heures (du 17 au 19 mars). L’information a été donnée dans un communiqué du département de la communication et des relations avec les médias de la présidence congolaise. Cette visite vise à renforcer les relations politiques, économiques, commerciales et de coopération entre les deux pays.

Le chef du gouvernement a été reçu à l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville par son homologue congolais, Anatole Collinet Makosso. Le programme officiel de la visite du chef du gouvernement cubain prévoit, entre autres, une audience avec le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso et des entretiens en tête-à-tête avec le son homologue congolais, Anatole Collinet Makosso. Manuel Marrero Cruz aura, également des échanges avec les deux chambres du parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat.

Selon le communiqué de presse du département de la communication, « Cette visite historique, la première du genre d’un haut dirigeant cubain, témoigne de la coopération étroite entre les deux pays, sera l’occasion de renforcer les liens diplomatiques, économiques et culturels entre Brazzaville la Havane ».

Manuel Marrero Cruz est accompagné du ministre cubain de la Santé publique, José Angel Portal, de la vice-ministre du Commerce extérieur et de l’Investissement, Déborah Rivas, du directeur général des Affaires bilatérales du ministère des Affaires étrangères, Carlos Miguel Pereira, et de l’ambassadrice de Cuba, Indira Nápoles.

Congo-Fitaas : la huitième édition se tiendra le 25 mars

Le Festival international du théâtre et autres arts de la scène (Fitaas) sera organisé dans les villes de Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire.

 

La huitième édition se tiendra du 25 au 30 mars à Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire. Le thème de cette édition est « Femme et Homme : égalité et équilibre ». L’évènement est organisé par le Centre de la République du Congo de l’Institut international du théâtre.

Le Fitaas a pour objectifs d’œuvrer pour l’émergence et la promotion des talents littéraires et statistiques ; de faire du Congo un point de mire du théâtre mondial ; et de créer une passerelle culturelle entre le Congo et d’autres pays de la planète.

A Brazzaville, c’est le Cercle culturel Sony-Labou-Tansi qui abritera le festival. L’espace culturel Yaro et le Musée cercle africain de Pointe-Noire serviront de cadre au Fitaas, et enfin à la Gare routière de Dolisie.

Spectacles de théâtre, danse, musique, conte, slam, stand up, conférence, table ronde, masterclass d’écriture dramatique, exposition, présentation et dédicace de livres, visite touristique et autres meubleront le festival.