Congo : le CESE trace les orientations stratégiques de sa mandature 2025-2029

Les nouveaux membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ont tenu, le 31 octobre dernier à Brazzaville, leur première session ordinaire consacrée à la définition des grandes orientations de la mandature 2025-2029.

 

Placée sous la présidence d’Émilienne Raoul, cette séance de travail marque le lancement d’une nouvelle dynamique au sein de l’institution. Les conseillers ont passé en revue le plan stratégique de la mandature, dans le but d’en cerner les enjeux et de proposer, si nécessaire, des ajustements destinés à renforcer son impact.

« C’est une occasion pour nous de comprendre les objectifs fixés pour cette mandature et de voir dans quelle mesure nous pourrons y apporter des amendements. Nous croyons que le CESE s’engage désormais dans une véritable politique de développement », a déclaré Ugain Mikala Kaya, membre du CESE.

Conscients que la modernisation du CESE ne saurait se limiter à l’application de ses textes organiques, les participants ont insisté sur la nécessité de concevoir une vision stratégique à moyen terme, afin de garantir une meilleure efficacité institutionnelle.

« La flexibilité d’un plan stratégique nous permettra de nous adapter aux évolutions du contexte et aux nouvelles exigences, tout en maintenant un processus d’amélioration continue », a expliqué Wilfrid Magloire Obili, secrétaire général du CESE.

Le plan stratégique de la mandature 2025-2029 repose sur quatre orientations majeures notamment l’amélioration de la performance du CESE ; le renforcement du partenariat avec la société civile et les citoyens ; l’établissement d’un cadre de coopération avec les institutions disposant du pouvoir de saisine et de publication ; la transformation et le pilotage du changement au sein de l’institution.

À travers cette démarche, le CESE ambitionne d’instaurer une culture de planification et de gestion moderne, fondée sur la performance et la transparence.

« Les contributions des uns et des autres ont démontré que nous partageons la même ambition : faire du CESE une institution pleinement engagée dans le développement national et prête à jouer son rôle auprès des autres pouvoirs publics », a conclu la présidente Émilienne Raoul.

Rappelons que le Conseil économique, social et environnemental est une assemblée consultative placée auprès du gouvernement, de l’Assemblée nationale et du Sénat. Il a pour mission de favoriser la concertation entre les différentes catégories socioprofessionnelles, de conseiller les pouvoirs publics et de participer à l’élaboration des politiques économiques, sociales et environnementales du pays.

Congo : le gouvernement crée l’ANEA

Le projet de loi portant création de l’Autorité nationale des enquêtes et d’analyse pour la prévention des accidents et incidents de l’aviation civile (ANEA) a été adopté lundi 3 novembre, par le Conseil des ministres.

 

La nouvelle structure vient remplacer le bureau des enquêtes et des accidents d’aviation, institué en 2010, dont les limites sont aujourd’hui évidentes : manque d’indépendance fonctionnelle, moyens limités, absence de mandat clair en matière de prévention et d’assistance aux victimes.

La création de l’ANEA, sous la forme d’un établissement public à caractère administratif, s’inscrit dans le cadre du Règlement n°05/23-UEAC-066CM-40 adopté par la Cémac en 2024, qui exige de chaque État membre un organe d’enquête indépendant des autorités de l’aviation civile. L’objectif est de renforcer la sécurité aérienne et d’aligner le Congo sur les standards de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

La ministre a souligné que cette réforme permettra d’assurer un meilleur équilibre entre les exigences du service public et l’indépendance nécessaire à la conduite d’enquêtes techniques fiables, contribuant ainsi à relever le taux de conformité du pays aux normes internationales. Le projet de loi adopté sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Le Conseil des ministres a également approuvé un projet de décret portant révision des statuts de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac). Créée en 1978 et réorganisée en 2012, l’Anac voit son fonctionnement adapté aux nouvelles exigences communautaires et nationales, conformément au code de l’aviation civile des États membres de la Cémac.

Cette réforme fait suite à l’audit de sécurité réalisé du 15 au 17 octobre dernier par l’OACI, dont les résultats ont été jugés « très positifs ». Les nouveaux statuts prévoient notamment un conseil d’administration et une direction générale aux attributions renforcées et conformes aux textes régissant les entreprises publiques.

Congo : 1000 arbres plantés à Oyo

En séjour de travail à Oyo, le président de la République,Denis Sassou N’Guesso a présidé dimanche 2 novembre, la cérémonie anticipée de la trente-neuvième édition de la Journée nationale de l’arbre, placée sous le thème : « Un arbre, une forêt, une plantation pour un Congo florissant ».

 

En prélude à la célébration de la 39e édition de la Journée nationale de l’arbre, 1 000 plants ont été mis en terre à Oyo, répartis selon un espacement de 5 m x 5 m sur un site de 2,5 hectares au sein du Lycée d’excellence d’Oyo. Cette action initiée par le Programme national d’afforestation et de reboisement (ProNAR), vise à enrichir le patrimoine forestier du Congo et à sensibiliser la jeunesse aux valeurs écologiques.

Selon François Mankessi, coordonnateur par intérim du ProNAR, ce jardin d’ornement de 2,25 hectares, est composé de 900 Terminalia mantaly, une espèce choisie pour son ombrage et son esthétique apaisante. L’espace sera dédié au repos, à la lecture et à la réflexion des élèves.

Un verger pédagogique de 0,25 hectare, réunissant une centaine de plants fruitiers (safoutiers, manguiers, orangers, citronniers, avocatiers) destinés à l’apprentissage et à l’expérimentation des techniques horticoles.

Les plantations ont été réalisées dans des trous enrichis en fertilisant organique, à base de Tithonia diversifolia et Echinochloa pyramidalis, pour améliorer la croissance des plants. Les interlignes seront exploités pour la culture du maïs, dans une logique d’agroforesterie intégrée, associant production vivrière, boisement et protection des sols.

Instituée depuis 1984 et célébrée chaque 6 novembre, cette journée symbolique rappelle à chaque Congolais le devoir de planter un arbre, où qu’il se trouve, pour contribuer à la préservation de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique. L’édition 2025 coïncide avec la décennie des Nations unies pour l’afforestation et le reboisement.

Congo-Budget 2026 : cap sur la rigueur budgétaire et la protection sociale

Le ministre des Finances et du Budget, Christian Yoka, a exposé les grandes orientations économiques du pays pour la période 2026-2028, marquée par une gestion plus stricte de la dette et une meilleure allocation des ressources publiques.

 

Dans sa présentation, le ministre a précisé que les excédents primaires dégagés par la politique budgétaire seront orientés vers le remboursement de la dette extérieure et des arriérés intérieurs.

L’objectif est clair : réduire la pression de la dette publique, qui représente encore une part importante du produit intérieur brut, et respecter le plan d’apurement adopté par le gouvernement.

Cette stratégie comprend également : la restructuration des dettes de marché, jugées les plus coûteuses ; la limitation des ressources de trésorerie au seul financement de l’amortissement de la dette publique ; et un suivi renforcé de la période 2026-2028 pour garantir la soutenabilité budgétaire.

« Le gouvernement s’engage à maintenir la trajectoire de stabilité et à consacrer chaque excédent à la réduction du stock de dette », a déclaré Christian Yoka devant les parlementaires.

Sur le plan social, le budget 2026 prévoit l’élévation du seuil d’imposition à l’impôt sur le revenu, une mesure qui permettra d’exonérer plusieurs milliers de travailleurs du secteur informel et des petits métiers.

Cette réforme découle de la transposition d’une directive fiscale communautaire et vise à améliorer le pouvoir d’achat des couches les plus vulnérables.

Les principales dispositions incluent : la révision du mode de calcul de l’IRPP (Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques) ; une exonération totale pour les revenus en dessous du nouveau seuil d’imposition ; un renforcement de la progressivité pour les hauts revenus.

Selon le ministère des Finances, ces ajustements devraient permettre d’alléger la charge fiscale sur plus de 30 % des salariés à faibles revenus, tout en stimulant la consommation intérieure.

Le ministre a toutefois précisé que l’entrée en vigueur de ces nouvelles mesures, notamment celles concernant l’impôt sur les salaires, n’interviendra qu’après une phase transitoire.

« Cette période est nécessaire pour mener les études d’impact et adapter les outils de gestion fiscale », a expliqué Christian Yoka.

Les mesures relatives à l’impôt sur les sociétés, elles, seront appliquées dès 2026, sans délai.

Congo : l’AN s’engage dans la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus

La Chambre basse du Parlement a organisé, mercredi 29 octobre à Brazzaville, une journée parlementaire dédiée à la sensibilisation de ces maladies.

 

Des experts médicaux, des parlementaires et des acteurs du secteur de la santé se sont réunis mercredi 29 octobre 2025, autour d’un même objectif : faire de la prévention une priorité nationale. Animée par les professeurs Judith Nsondé-Malanda et Clotaire Itoua du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, cette rencontre a permis d’exposer les caractéristiques, les facteurs de risque et les moyens de dépistage des deux cancers les plus meurtriers chez la femme. Le Pr Donatien Moukassa a, pour sa part, donné des orientations pratiques pour le dépistage précoce, rappelant que la survie dépend largement de la rapidité du diagnostic.

L’initiative a été menée en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le gouvernement. Prenant la parole, le représentant résident de l’OMS au Congo, Dr Vincent Dossou Sodjinou, l’a qualifiée de conforme à la Stratégie mondiale de lutte contre le cancer du sein 2021-2030. Il a toutefois déploré que, dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, les femmes soient souvent diagnostiquées à un stade avancé de la maladie.

Selon lui, ce constat s’explique par le manque d’informations sur le dépistage, la faiblesse du système de santé primaire et l’insuffisance des ressources financières.

Le Dr Dossou Sodjinou a, en outre, rappelé que le gouvernement congolais venait de valider l’introduction de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), principal agent responsable du cancer du col de l’utérus. Une campagne nationale de vaccination est prévue dans les prochains mois, ciblant les filles âgées de 10 à 14 ans.

« L’OMS espère que les députés ici présents travailleront dans leur circonscription à faire de cette campagne un succès. Votre implication dans la mobilisation des ressources locales et le renforcement des soins de santé primaires sera déterminante pour protéger les générations futures », a-t-il plaidé.

Au nom du président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, le deuxième vice-président, Roland Bouiti Viaudo, a exprimé sa préoccupation face à la persistance de taux de mortalité élevés liés aux cancers féminins en Afrique. Il a également insisté sur la nécessité de briser le silence et la stigmatisation qui entourent ces maladies.

Lutte contre l’insécurité : le Congo suspend l’importation des motos et machettes

Le ministère du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation a annoncé, mardi, la suspension temporaire de l’importation des motos et des machettes sur l’ensemble du territoire national.

 

Selon le communiqué officiel, cette décision s’inscrit dans le cadre du renforcement des mesures de sécurité publique et vise à mieux contrôler la circulation des produits considérés comme sensibles, souvent détournés de leur usage initial à des fins criminelles.

Le ministère a précisé que tous les opérateurs économiques, importateurs, commerçants, transitaires et services techniques concernés doivent strictement se conformer à cette mesure, dont le non-respect pourrait entraîner des sanctions.

Cette décision intervient dans un contexte sécuritaire tendu, marqué par la traque des gangs urbains, notamment les tristement célèbres « Kulunas » et « Bébés noirs », qui sèment la terreur dans les grandes villes du pays. Ces groupes criminels, souvent armés de machettes, se livrent à des actes de violence d’une extrême gravité, causant l’inquiétude des populations.

Le chef de l’État avait d’ailleurs donné, le 24 octobre dernier, des instructions fermes aux forces de l’ordre pour éradiquer ces bandes armées. Depuis, les unités d’élite de la sécurité présidentielle mènent une vaste opération de traque à Brazzaville et dans plusieurs localités de l’intérieur du pays.

Parallèlement, les autorités ont renforcé le contrôle des motos utilisées pour le transport des personnes, certains de ces engins ayant servi de moyens de fuite ou d’appui logistique aux délinquants.

Cette suspension des importations apparaît donc comme une mesure d’urgence destinée à endiguer la prolifération des outils et moyens utilisés par les gangs, dans l’espoir de restaurer un climat de sérénité et de sécurité dans les villes congolaises.

Congo-PADC : un investissement de 445 milliards FCFA pour réduire les inégalités

Le Programme accéléré de développement communautaire (PADC) a été présenté mardi 28 octobre au cours de la journée parlementaire.

 

D’un montant global de 738 millions de dollars, soit environ 445 milliards de FCFA, le PADC sera mis en œuvre sur une période de cinq ans (2026-2030). La contrepartie du gouvernement congolais est estimée à 100 milliards de FCFA.

Selon Isidore Mvouba, ce programme constitue « un levier stratégique pour éradiquer la pauvreté à travers la réduction des inégalités territoriales et le renforcement de la cohésion sociale ». Il a insisté sur la nécessité d’une approche territorialisée et cohérente du développement afin d’améliorer durablement les conditions de vie des populations.

Les résultats attendus du PADC sont ambitieux : 2,6 millions de Congolais devraient sortir de la pauvreté multidimensionnelle d’ici à 2030, dont 400 000 enfants bénéficieront d’un enseignement de qualité, et 650 000 personnes auront accès à une électricité fiable et pérenne.

« Le Pnud nous offre l’occasion d’un échange interactif et fructueux sur un programme qui ambitionne de changer le quotidien des Congolais. Ce projet doit devenir un modèle de développement participatif et inclusif », a déclaré le président de l’Assemblée nationale.

Pour Isidore Mvouba, l’Assemblée nationale, en tant qu’institution de représentation du peuple, doit jouer un rôle clé dans la mise en œuvre et le suivi du programme. Il a ainsi plaidé pour la création d’un cadre juridique solide et pour une mobilisation accrue des ressources auprès du gouvernement et des partenaires au développement.

La journée parlementaire a permis aux députés, aux membres du gouvernement, aux partenaires techniques et financiers, ainsi qu’aux présidents des conseils départementaux, d’échanger sur les mécanismes à mettre en place pour garantir la réussite du programme.

Isidore Mvouba a exprimé le souhait que le PADC ait un impact concret et durable sur la vie des populations locales, notamment en matière d’éducation, de santé, d’accès à l’eau potable et à l’électricité. Il a également souligné l’importance de dynamiser les économies locales pour renforcer la résilience des communautés.

Congo : AGL réussit la livraison de deux lions en provenance d’Afrique du Sud

Africa Global Logistics (AGL) Congo annonce le 29 octobre 2025, avoir réussi le transport de deux lions en provenance de Johannesburg en Afrique du Sud. Il s’agit d’un mâle et d’une femelle qui rejoignent Zoolandia, le parc Botanique et Zoologique de Brazzaville situé dans la réserve forestière de la Patte d’Oie.

 

Transportés dans des caisses adaptées pendant deux jours, les lions ont 8 mois et pèsent environ 100 kg chacun. Ils intègrent le parc de Brazzaville après 28 ans d’absence grâce à une logistique sur mesure déployée par les équipes AGL de bout en bout dans le respect des mesures de sécurité et des lois et règlements des pays respectifs.

« Le parc a été délabré et a perdu une partie de sa faune à la suite des évènements douloureux qu’a connu le Congo en 1997. Aujourd’hui notre mission est de le réhabiliter, de lui redonner sa fonction éducative et pédagogique mais aussi de divertissement pour la jeunesse. Merci à tous les partenaires qui nous accompagnent sur ce projet notamment AGL pour la logistique » assure Chems Roc, concessionnaire du parc.

Le Parc Zoologique de Brazzaville est une véritable vitrine de la faune et la flore congolaise. Il a été créé en 1952. Sa fonction botanique remonte à 2018 lors du lancement du projet Zoolandia qui signifie « terre de vie je suis » (de l’anglais zoo land i am). Il emploie environ 100 collaborateurs.

Congo-révision des listes électorales : plus de 90 % des électeurs déjà enrôlés

À deux jours de la clôture de la campagne de révision des listes électorales, la Direction générale des affaires électorales (DGAE), se félicite du bon déroulement des opérations sur l’ensemble du territoire national.

 

L’évaluation de l’opération, effectuée le 28 octobre à Brazzaville au cours d’une réunion technique, a réuni autour du préfet, directeur général des Affaires électorales, Jean-Claude Etoumbakoundou, plusieurs acteurs clés du processus, dont le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka, le chef d’état-major général des Forces armées congolaises, le général Guy Blanchard Okoï, ainsi que les administrateurs maires des différents arrondissements.

« À deux jours de la fin de la campagne de la révision des listes électorales, et à quatre mois de l’élection présidentielle, nous avons voulu, en collaboration avec le président de la CNEI, faire une évaluation du travail mené sur le terrain. La force publique a également présenté l’état d’avancement de la liste spéciale », a déclaré Jean-Claude Etoumbakoundou à l’issue des travaux.

Selon le DGAE, le constat est globalement positif. Le taux de réalisation dépasse désormais les 90 %, traduisant un fort engouement de la population pour l’opération d’enrôlement.

« Les choses se passent bien. Nous constatons un engouement certain. Toutefois, les Congolais ont souvent tendance à attendre le dernier moment pour se rendre dans les bureaux d’enregistrement. Nous les invitons à se mobiliser massivement durant ces derniers jours », a-t-il exhorté.

Les administrateurs maires ont été, pour leur part, invités à poursuivre les efforts engagés depuis le 1er septembre afin d’atteindre les objectifs fixés.

Interrogé sur une éventuelle prorogation du délai de clôture, Jean-Claude Etoumbakoundou a précisé que la décision relève des prérogatives du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, sur la base des constats remontés du terrain.

Cette évaluation intervient à quatre mois du scrutin présidentiel, prévu au début de l’année 2026.

Congo-BAD : l’énergie et l’agriculture au cœur d’un partenariat

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu en audience mardi 28 octobre à sa résidence du Plateau, la vice-présidente de la Banque africaine de développement (BAD), Marie-Laure Akin Olougbade, en mission de travail à Brazzaville.

 

L’entretien a porté sur les relations de coopération entre le Congo et la BAD, particulièrement dans les domaines du développement des infrastructures, de l’énergie, de l’agriculture et de l’intégration régionale.

Au sortir de l’audience, Akin Olougbade a salué « l’excellente collaboration » entre l’institution panafricaine et le gouvernement congolais, soulignant que cette coopération s’inscrit dans la droite ligne de la vision de développement portée par le chef de l’État.

« Nos échanges ont permis de passer en revue l’état d’avancement de plusieurs projets essentiels dans les secteurs du transport, de l’énergie et de l’agriculture, qui constituent des leviers prioritaires pour la transformation économique du Congo », a-t-elle déclaré.

Dans le domaine de l’énergie, la vice-présidente de la BAD a annoncé le financement prochain d’études de faisabilité en vue d’accroître la capacité de production électrique nationale. L’objectif est d’améliorer l’accès à l’électricité pour les ménages et de soutenir la croissance industrielle.

Sur le plan agricole, la BAD s’est engagée à soutenir le gouvernement congolais à hauteur de 80 milliards de dollars, afin de dynamiser un secteur considéré comme stratégique par le président Denis Sassou N’Guesso. Ce financement vise à renforcer la sécurité alimentaire, stimuler la production locale et créer de nouveaux emplois en milieu rural.

Les discussions ont également porté sur les projets d’intégration régionale inscrits dans le cadre du développement du libre-échange continental. Ces initiatives, soutenues par la BAD, devraient favoriser la connectivité entre les pays d’Afrique centrale, tout en stimulant les échanges commerciaux et la croissance inclusive.

« Ces projets sont particulièrement importants pour le président de la République, car ils constituent un pilier du développement durable et de la coopération régionale », a ajouté Akin Olougbade.

En poste depuis octobre 2024, Marie-Laure Akin Olougbade cumule 34 années d’expérience au sein de la BAD, dans des domaines aussi variés que la trésorerie, la gestion de la dette et le développement régional. Avant d’accéder à la vice-présidence, elle pilotait la stratégie de développement régional de l’institution.

Elle était également porteuse d’un message verbal du nouveau président de la BAD, Sidi Ould Tah, à l’endroit du chef de l’État congolais. Entré en fonction en mai 2025, ce dernier a réaffirmé la volonté de la Banque de poursuivre sa mission d’appui au développement durable et à la lutte contre la pauvreté dans les pays membres.

Congo-COP 30 : Brazzaville affiche ses ambitions environnementales

Les questions environnementales étaient au cœur de la « Quinzaine du gouvernement », tenue mardi 28 octobre 2025, à Brazzaville.

 

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, dresse le bilan des avancées réalisées par le Congo dans la lutte contre les changements climatiques. Un travail qui se fait à quelques semaines de la COP 30, prévue du 10 au 21 novembre à Belém, au Brésil. La ministre évoque également les attentes du pays à ce grand rendez-vous mondial.

Face à la presse mardi 28 octobre, la ministre a rappelé que le Congo a franchi plusieurs étapes importantes dans la modernisation de sa politique environnementale. La création de l’Agence nationale de l’environnement, cette année, marque un tournant majeur dans la gouvernance du secteur. Cet organe a pour mission de suivre les politiques nationales, assurer l’application de la réglementation et renforcer la gestion durable des ressources naturelles.

Autre avancée significative : la mise à jour de la loi sur l’environnement de 1991, désormais adaptée aux défis contemporains du développement durable. Ce texte révisé intègre la préservation de la biodiversité, la lutte contre la pollution et la valorisation des écosystèmes comme leviers du développement vert.

Lors de cet échange, plusieurs dossiers prioritaires ont été évoqués : la préservation du lac Tchipounga, dont la réhabilitation est à l’étude, et la protection de la biosphère de Dimonika, classée patrimoine mondial de l’Unesco et véritable puits de carbone.

La ministre a également réaffirmé l’importance du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, mécanisme phare destiné à financer la transition énergétique et à soutenir les projets de développement durable dans la sous-région.

« Le Congo avance avec détermination sur la voie d’une économie verte. Mais ce combat, nous devons le mener ensemble, car nul n’est à l’abri du changement climatique », a déclaré Arlette Soudan-Nonault, appelant les citoyens à adopter des comportements éco-responsables.

Comme à l’accoutumée, cette session de la « Quinzaine du gouvernement » a été coanimée par Thierry Lézin Moungalla, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement. Il a, pour sa part, répondu aux questions relatives à l’opération contre les « bébés noirs » et à la redevance audiovisuelle.

Congo : 126 maraîchers s’unissent pour approvisionner Brazzaville en légumes frais

Ils sont 126 au total, dont 81 femmes et 45 hommes, à cultiver désormais le site maraîcher agroécologique de Kélé kélé, à Nganga Lingolo. Fruit d’une coopération entre le Congo et la France à travers le Projet d’appui à la relance du secteur agricole (Parsa).

 

Aménagé sur une superficie de sept hectares, le site de Kélé kélé a été réalisé par l’État congolais avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD), dans le cadre du Projet d’appui à la relance du secteur agricole (Parsa).

Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de promouvoir une agriculture durable et autosuffisante, tout en valorisant la coopération bilatérale avec la France.

Selon le ministre Paul Valentin Ngobo, « le périmètre maraîcher de Kélé kélé est une illustration concrète du contrat de désendettement et de développement (CDD), un mécanisme qui transforme la dette en investissements pérennes au service de secteurs porteurs comme l’agriculture ».

Réinstallés après avoir quitté les anciens sites de la Corniche Case de Gaulle, de Limense et de Kintouari Ngolo, les 126 maraîchers disposent chacun d’une parcelle de 340 m².

Ils cultivent déjà une grande variété de légumes : tomates, salades, aubergines, courgettes, carottes, oignons, poivrons, choux, gombos, entre autres.

« Depuis six mois, nous travaillons dans de bien meilleures conditions grâce à l’appui financier de l’AFD et à un accompagnement technique sur les pratiques agroécologiques. Ce projet a réellement changé notre quotidien », a témoigné Saturnin Samba, président du groupement des maraîchers.

Pour garantir la productivité du site, d’importants aménagements ont été réalisés : piste agricole, puits de captage, châteaux d’eau, motopompes, murs de protection contre l’érosion, ainsi que des formations sur l’utilisation de bio-pesticides.

Le sous-préfet de Goma Tsé-Tsé, Philippe Dzalankazi, a salué une initiative « créatrice d’emplois et de revenus pour la population locale ».

L’ambassadrice Claire Bodonyi a souligné que l’appui de l’AFD et des chercheurs du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) démontre l’engagement de la France pour la transition écologique au Congo.

Congo : une trentaine de jeunes démunis bénéficient d’une formation

L’initiative sociale est de l’association Synergie de soutien des couches fragiles donc l’objectif est l’autonomisation et la réinsertion professionnelle de ces jeunes.

 

Une trentaine de jeunes en situation de précarité bénéficient d’une formation qualifiante et professionnelle organisée par la Synergie de soutien des couches fragiles (SSCF). Le lancement officiel de cette formation, couplé à l’ouverture du siège de l’association dans le quartier 753 de l’arrondissement 5 Ouenzé, a eu lieu la semaine dernière en présence des partenaires et autorités locales.

Pour concrétiser ce projet, le devis global est estimé à 12 000 000 FCFA. À ce jour, 50 % du financement a déjà été mobilisé grâce aux cotisations des membres et à l’appui ponctuel de partenaires solidaires.

« Nous avons commencé avec le peu de moyens dont nous disposons. L’année dernière, la Banque postale nous avait soutenus. Aujourd’hui, nous poursuivons avec les contributions volontaires, à partir de 2 000 FCFA ou de dons en nature », a précisé la présidente.

Elle a par ailleurs lancé un appel aux administrations publiques et privées afin de renforcer le partenariat et d’accélérer la mise en œuvre du projet.

Créée pour promouvoir l’autonomie des orphelins et des personnes démunies, la Synergie de soutien des couches fragiles, une association à but non lucratif présidée par Francine Servyce née Bambi. ambitionne de lutter contre l’échec social à travers des activités socio-éducatives et de formation professionnelle.

Congo : le chantier du Datacenter national menacé d’abandon par l’entreprise Sumec

Alors que les travaux sont exécutés à 95 %, l’entreprise chinoise, chargée de leur réalisation, menace de se retirer si le gouvernement congolais ne verse pas sa dernière quote-part de financement avant la fin de ce mois d’octobre.

 

Cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque africaine de développement (BAD), le projet du Datacenter national, traverse une zone de turbulence. L’entreprise chinoise Sumec, adjudicataire du marché, a menacé, mercredi 15 octobre dernier, de suspendre définitivement les travaux si la part du financement attendue du gouvernement n’est pas débloquée dans les prochains jours.

Selon les responsables de Sumec, le chantier, déjà achevé à hauteur de 95 %, est à l’arrêt depuis plusieurs semaines en raison du non-versement de la quote-part nationale. « Nous avons démarré ce chantier avec beaucoup de courage, convaincus de pouvoir livrer dans les délais. Mais sans le financement promis, il nous est impossible d’achever les travaux. Si la situation ne se débloque pas avant la fin du mois, nous quitterons le site », a déclaré un responsable de l’entreprise.

Cette situation compromet le calendrier établi avec la BAD, principal bailleur du projet, et pourrait retarder la mise en service de cette infrastructure stratégique. Pour la banque panafricaine, cette interruption « bouleverse les programmes » et fragilise la coopération technique autour du projet.

Face à cette menace, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, s’est voulu rassurant. Il a affirmé que le gouvernement mettra tout en œuvre pour lever le blocage financier. « Nous allons transmettre le dossier au Premier ministre pour un dénouement rapide », a-t-il assuré.

Érigé sur l’ancien site de l’UAPT, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, Bacongo, le Datacenter national se veut une infrastructure clé pour la souveraineté et la sécurité numérique du Congo. L’immeuble moderne, de trois niveaux et doté d’un sous-sol, abritera les serveurs, salles de supervision, espaces techniques et équipements nécessaires à l’hébergement et au traitement des données nationales.

Une fois opérationnel, ce Datacenter permettra au pays de stocker et de gérer ses propres données en toute indépendance, pour la transformation numérique et la souveraineté technologique du Congo.

Congo : le complexe de Djiri menacé par des actes de spoliation

Le principal site de production d’eau potable de Brazzaville est menacé par des occupations illégales, alertent les responsables de La Congolaise des eaux (LCDE).

 

Une délégation de La Congolaise des eaux (LCDE) s’est rendue, le 17 octobre, dans le neuvième arrondissement de Brazzaville, Djiri, pour constater l’occupation illégale d’une partie de son complexe de production et de traitement d’eau. Cette situation met en péril l’approvisionnement en eau potable de la capitale.

Accompagnée de la presse et de la gendarmerie nationale, la délégation a observé avec inquiétude la poursuite de travaux dans le périmètre de sécurité sanitaire du site. Selon les responsables de la LCDE, ces activités compromettent directement la qualité et la continuité du service public de l’eau.

« Sur ce site, il se passe un acte de spoliation avec des individus sans scrupule qui menacent le service public de l’eau. Nous lançons un appel au gouvernement, car ce secteur appartient au domaine de l’État depuis 1982 », a déclaré Guy Serge Ndinga Ossondjo, directeur des exploitations de la LCDE.

Le complexe de Djiri assure près de 70 % de l’approvisionnement en eau potable de Brazzaville. Les dirigeants de la LCDE redoutent que ces constructions illégales n’endommagent les installations de captage et de traitement, compromettant ainsi la qualité de l’eau distribuée à la population.

Malgré la protection légale du site et les procédures judiciaires déjà engagées, les actes de spoliation se poursuivent, menés par certains ex-propriétaires fonciers et familles expropriées. La LCDE appelle les autorités à une intervention urgente pour préserver ce patrimoine stratégique et garantir la sécurité de l’eau potable à Brazzaville.

Congo-Guinée-Bissau : vers une coopération renfoncée

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a reçu mardi 14 octobre, à Brazzaville son homologue de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, dans le cadre d’une visite officielle marquée par une volonté commune de dynamiser les relations bilatérales entre les deux pays.

 

Au cœur de cette rencontre, un tête-à-tête entre les deux chefs d’État qui a permis de passer en revue les acquis de la coopération existante et d’envisager de nouvelles perspectives dans des secteurs stratégiques. À l’issue de leurs échanges, les deux dirigeants ont convenu de la mise en place de groupes de travail mixtes chargés de réfléchir aux modalités d’élargissement de la collaboration sur des sujets d’intérêt commun.

Les discussions ont notamment porté sur les accords déjà en vigueur, à commencer par l’accord-cadre signé le 11 janvier 2022 à Bissau, portant suppression de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques. Ce texte, considéré comme un jalon important dans la facilitation des échanges officiels, est accompagné d’un mémorandum d’entente sur les consultations politiques entre les deux gouvernements.

Fort de ces bases solides, Denis Sassou N’Guesso et Umaro Sissoco Embaló souhaitent désormais hisser la coopération à un niveau supérieur.

Un partenariat multisectoriel en construction

Plusieurs domaines ont été identifiés comme prioritaires dans cette nouvelle dynamique de collaboration. Il s’agit entre autres du commerce, de l’économie, des mines, du pétrole, de l’industrie, de l’agriculture et des services. Les deux présidents ont exprimé leur volonté commune de voir leurs pays respectifs tirer profit de leurs complémentarités économiques, à travers des projets concrets portés par les groupes de travail à venir.

Congo-assainissement durable : une nouvelle politique nationale validée à Brazzaville

La République du Congo a officiellement validé mardi 14 octobre 2025, à Brazzaville, la Politique nationale d’assainissement (PNA) 2026-2030.

 

Fruit d’une collaboration entre le ministère de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier, l’Unicef et la Banque africaine de développement (BAD), cette politique vise à réduire les maladies liées à l’insalubrité, protéger l’environnement, stimuler l’économie circulaire et créer des emplois verts.

Le ministre Juste Désiré Mondelé a souligné que cette politique va au-delà d’un simple cadre technique. « Elle est une boussole stratégique pour l’atteinte des objectifs de développement durable et un levier de transformation sociale et économique », a-t-il affirmé. Il a insisté sur l’urgence d’opérationnaliser cette politique à travers des plans d’action concrets, financés et suivis, ainsi que sur la nécessité de renforcer les capacités locales et d’impliquer les citoyens.

« L’assainissement est un catalyseur de progrès social et un fondement essentiel pour garantir les droits des enfants », a rappelé, Mariavittoria Ballotta, représentante de l’Unicef au Congo. Elle a également souligné les impacts positifs sur la santé, l’éducation et la nutrition.

Au cours de l’atelier de validation de cette politique nationale, les participants ont toutefois soulevé plusieurs défis à relever, notamment l’implication des collectivités locales, l’absence d’un code de l’assainissement, et la nécessité d’un changement de mentalité en matière d’hygiène.

La BAD, partenaire clé du processus, a renouvelé son soutien pour mobiliser les financements et appuyer les réformes structurelles.

La PNA 2026-2030 s’impose désormais comme une référence nationale pour coordonner les efforts en matière d’assainissement et garantir à tous les Congolais un cadre de vie sain, inclusif et durable.

Congo-Internet haut débit : déjà 20 sites connectés, 56 en cours d’achèvement

Lancé il y a deux ans, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) a permis la connectivité de vingt des soixante-seize sites identifiés à travers le pays d’être opérationnels, au bénéfice des populations rurales.

 

À l’issue d’une séance de travail tenue avec une délégation de la Banque mondiale conduite par Heri Andrianasy, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, a fait le point sur la mise en œuvre du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

Selon le ministre, vingt sites de connectivité haut débit sont aujourd’hui actifs, parmi les soixante-seize répartis à travers le territoire national. « À la date d’aujourd’hui, soixante-seize sites de connectivité ont été construits et équipés à travers le pays. Dans ce nombre, vingt sont déjà connectés à l’internet haut débit, pour permettre à la population de l’hinterland de se connecter en temps réel », a-t-il précisé.

Même si aucune précision n’a été donnée quant aux localités concernées, le ministre a rassuré sur l’état d’avancement des travaux pour les 56 sites restants. Leur mise en service est attendue d’ici la fin de l’année 2025, avec l’ambition claire de connecter ces points d’accès à l’internet 4G, pour une couverture numérique plus équitable du territoire.

Le projet, cofinancé par la Banque mondiale et l’Union européenne à hauteur de 100 millions de dollars, vise à réduire la fracture numérique, particulièrement dans les zones mal desservies. Il soutient également la modernisation des services publics par la digitalisation.

La rencontre a aussi été l’occasion pour le ministre Ibombo de présenter l’état d’avancement de la stratégie numérique 2020-2030 du Congo. Le texte, approuvé au niveau technique, est actuellement à l’examen au secrétariat général du gouvernement, avant sa transmission au président de la République pour validation par décret.

Une fois adoptée, cette stratégie permettra au pays de mobiliser de nouveaux financements et de structurer durablement sa transformation numérique, au service de l’inclusion et du développement.

Hydrocarbure : le Congo fixe les prix du brut pour le 3e trimestre 2025

Le gouvernement à travers le ministère des Hydrocarbures, a fixé les prix fiscaux des hydrocarbures bruts produits et commercialisés au troisième trimestre 2025.

 

C’était au cours d’une réunion stratégique, organisée du 8 au 10 octobre à Pointe-Noire, par la société Wing-Wah et présidée par le ministre Bruno Jean Richard Itoua. Au terme des travaux, les autorités ont annoncé une moyenne trimestrielle des prix fiscaux de 69,155 dollars par baril, assortie d’un différentiel moyen de +0,021 dollar par rapport aux références internationales.

Dans le détail, les prix moyens pondérés par qualité de brut sont les suivants : Djeno Mélange : 68,249 $/b, différentiel de -0,531 $/b par rapport au Brent daté ; Nkossa Blend : 68,815 $/b, différentiel de -0,235 $/b ; Yombo : 70,402 $/b, différentiel positif de +0,830 $/b ; Nkossa-Butane : 46,454 $/b, aligné sur les cargaisons de Butane NWE ; Nkossa-Propane : 26,847 $/b, avec un différentiel de -1,618 $/b par rapport au Propane Mont Belvieu.

Les cargaisons ont été négociées selon différents schémas de pricing period, notamment 5 jours après BL ou selon la moyenne mensuelle.

Clôturant la réunion, le ministre des Hydrocarbures a souligné que l’environnement mondial de l’industrie pétrolière reste instable, marqué par des bouleversements économiques et géopolitiques majeurs.

« Notre stratégie nationale s’articule autour de trois piliers fondamentaux : augmenter la production, moderniser les infrastructures et valoriser nos ressources de manière inclusive mais aussi suprême », a déclaré Bruno Jean Richard Itoua.

La prochaine réunion de fixation des prix fiscaux est d’ores et déjà prévue du 7 au 9 janvier 2026, sous l’organisation de la société Eni Congo.

Congo-colère à la SOPECO : les agents menacent de paralyser le service postal

Face à plus de 50 mois d’arriérés de salaires et à une gestion jugée catastrophique, l’intersyndical de la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) envisage un sit-in illimité.

 

Le climat social se dégrade au sein de la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO). À l’issue d’une assemblée générale tenue le 7 octobre, l’intersyndical regroupant les principales forces syndicales de l’entreprise a annoncé son intention de recourir à un mouvement de sit-in, en réponse à l’inaction persistante de la direction générale face aux revendications des agents.

Au cœur de la grogne, plus de 50 mois d’arriérés de salaires accumulés sur les sept dernières années, un symbole criant du malaise social qui gangrène cette société paraétatique. Les syndicats dénoncent le non-respect des engagements pris par la direction, notamment ceux relatifs au protocole d’accord signé en janvier 2023, aujourd’hui considéré comme « caduc ».

Les représentants syndicaux pointent du doigt la dilapidation des fonds issus du timbre électronique, le paiement tardif des salaires – les salaires de mars et avril n’ayant été versés qu’en août -, mais aussi la vétusté du parc automobile, la dégradation des bâtiments et du mobilier, et la mauvaise affectation du personnel à des fins partisanes.

Ils exigent également l’annulation sans condition des reclassements arbitraires opérés par la directrice générale, estimés contraires aux lois et règlements de la République. En outre, les syndicats appellent à la reprise immédiate des négociations sociales, laissées en suspens depuis des mois.

Parmi les exigences phares figure également la nomination d’un agent de la poste au poste de secrétaire général de la Banque postale du Congo, une structure dont la SOPECO détient 20 % des parts. Pour les syndicats, ce poste stratégique devrait revenir à un postier afin de mieux défendre les intérêts économiques et sociaux de l’entreprise.

Une menace de paralysie des activités

Dans une déclaration commune, le Syndicat général de la poste et la Fédération des travailleurs du secteur postal ont averti que la non-satisfaction des revendications pourrait conduire à une paralysie totale des services postaux. Une issue qui serait désastreuse pour une société déjà fragilisée, mais surtout pour les usagers et l’économie national

Le Congo et la Chine renforcent leur partenariat pour le développement

Un accord de don destiné à financer des projets de développement prioritaires a été signé entre le ministre congolais de la Coopération internationale, Denis Christel Sassou Nguesso, et l’ambassadrice de Chine au Congo, An Qing.

 

Ce nouveau don s’inscrit dans la droite ligne d’une relation diplomatique établie depuis plus de soixante ans, marquée par des projets structurants, un soutien mutuel constant et une vision commune du développement. « Ce geste traduit, une fois de plus, le soutien constant et solidaire de la Chine envers le Congo », a déclaré le ministre Denis Christel Sassou Nguesso, appelant les différents ministères à soumettre rapidement leurs projets afin de bénéficier de ce nouveau mécanisme de financement.

La diplomate chinoise,  An Qing, a pour sa part souligné que ce don s’inscrit dans le cadre du consensus établi entre les présidents Xi Jinping et Denis Sassou N’Guesso, illustrant la continuité d’une coopération fondée sur le respect mutuel et les intérêts partagés. Elle a rappelé que la Chine accompagne le Congo depuis 1961 à travers des financements sans intérêt et de nombreux projets dans les domaines des infrastructures et des équipements publics.

Dans une perspective d’approfondissement des relations économiques, An Qing a également annoncé la signature imminente d’un accord d’exonération totale des droits de douane sur les produits exportés du Congo vers la Chine. Cette mesure, prévue en marge de la 8ᵉ Exposition internationale d’importation de la Chine, vise à renforcer les échanges commerciaux et à soutenir l’exportation des produits congolais sur le marché chinois.

Érigée en partenariat stratégique global en 2016, la coopération sino-congolaise a connu une nouvelle impulsion en septembre 2025, avec son élévation au rang de « communauté d’avenir partagé de haut niveau ». Ce statut illustre la volonté des deux pays de faire de leur relation un véritable levier de développement durable, d’innovation et de solidarité au bénéfice des peuples.

Congo-sécurité civile : plus de 21 000 personnes secourues depuis le début de l’année

Les services de sécurité civile ont porté secours à 21 627 personnes depuis le début de l’année 2025, selon le rapport présenté le 9 octobre à Brazzaville, en présence du commandant de la sécurité civile, le général Albert Ngoto.

 

Comparée à l’année précédente, l’activité de la sécurité civile a connu une hausse de 12,25 %, soit 2 650 interventions supplémentaires. Cette progression témoigne, selon le rapport, d’une meilleure couverture territoriale et d’une réponse plus efficace aux besoins sanitaires, notamment durant les examens d’État et concours.

En 2025, 56 localités ont été desservies contre 45 en 2024, ce qui a permis d’atteindre un nombre accru de candidats, y compris dans des zones auparavant non couvertes.

Avec 7 905 cas enregistrés, Brazzaville demeure la ville la plus sollicitée, suivie par la Sangha (1 934 cas), Pointe-Noire/Kouilou (1 863 cas) et la Likouala (1 707 cas).

Les principales pathologies recensées au cours des interventions restent les céphalées (6 422 cas), le paludisme (2 307 cas), le syndrome grippal (2 126 cas) et la dysménorrhée (1 354 cas). Par ailleurs, 49 évacuations sanitaires ont été effectuées vers des structures hospitalières.

Chaque session d’examens ou concours a nécessité, en moyenne, la mobilisation de 425 agents et 37 véhicules (ambulances, véhicules de liaison, motos), pour un total de 148 déploiements à travers le pays. Globalement, 1 700 personnels de la sécurité civile ont été impliqués.

La logistique a également été marquée par une consommation de 15 000 litres de gasoil et 5 000 litres d’essence. Un effort rendu possible, selon le commandement, grâce à la détermination et au soutien financier des ministères en charge des enseignements général et technique.

Clôturant la présentation, le colonel-major Serge Pépin Itoua Poto, commandant en second de la sécurité civile, a salué l’engagement de l’ensemble du personnel et souligné la valeur stratégique de ce bilan.

« Ce rapport constitue désormais un outil d’analyse pour l’avenir. Notre engagement à poursuivre le maillage sécuritaire du territoire reste entier, avec la volonté de l’étendre aux zones les plus isolées, conformément à la vision de proximité impulsée par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation », a-t-il déclaré.

Congo : une bourse pour encourager les filles à viser l’excellence scientifique

La bourse scolaire Francine-Ntoumi « spéciale Madibou », a été lancée mercredi 08 octobre, au lycée Sébastien-Mafouta, dans le 8e arrondissement.

 

L’initiative a pour objectif d’encourager les jeunes filles des lycées publics à croire en leurs capacités, à exceller dans leurs études et à envisager une carrière scientifique. Elle répond aussi à la baisse des résultats scolaires constatée au baccalauréat 2025, particulièrement dans le sud de Brazzaville.

Devant un auditoire attentif, Francine Ntoumi est revenue sur son parcours marqué par les difficultés et la persévérance. « Je n’ai pas réussi parce que j’ai épousé un politicien ou eu un copain riche. J’ai réussi par le travail », a-t-elle déclaré. Elle a souligné l’importance d’avoir davantage de femmes dans le domaine scientifique, estimant que leur regard complémentaire enrichit la recherche.

La bourse sera attribuée chaque trimestre à la meilleure élève des classes de première et terminale C et D du lycée Sébastien-Mafouta et à une élève de terminale des lycées techniques publics de l’arrondissement, toutes séries confondues.

Les bénéficiaires seront sélectionnées sur la base des résultats scolaires, proposés par les chefs d’établissement et validés par un comité mixte FCRM–lycées. Chaque lauréate recevra 50 000 FCFA par trimestre pour financer ses besoins scolaires (livres, cahiers, transport, répétiteurs…).

Résidant et travaillant à Madibou depuis plus de quinze ans, Francine Ntoumi a choisi de concentrer cette action sur son arrondissement pour en assurer la pérennité. Elle n’exclut pas d’étendre la bourse à d’autres quartiers si de nouveaux partenaires s’y associent.

Congo : un atelier national pour valider la Politique d’assainissement 2026-2030

Le ministère de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier organise, les 14 et 15 octobre prochains à Brazzaville, un atelier de validation de la Politique nationale d’assainissement (PNA) 2026-2030.

 

En partenariat avec l’Unicef, l’initiative contribue à la réalisation de l’Objectif de développement durable n°6, qui garantit l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement. Elle s’aligne également sur les orientations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et sur les engagements régionaux pris par le Congo lors des forums continentaux sur l’eau et l’assainissement.

L’atelier national de validation marque l’ultime phase d’un vaste processus consultatif. Il permettra d’examiner de manière critique et concertée le projet de politique, d’intégrer les contributions de toutes les parties prenantes et d’adopter une feuille de route claire pour sa mise en œuvre. La version finale sera ensuite soumise au gouvernement.

Le Congo fait face à d’importants défis en matière d’assainissement, dans un contexte de forte croissance démographique urbaine et d’urbanisation rapide, souvent non planifiée. L’absence jusqu’ici d’un référentiel stratégique national limite les capacités de l’État, des collectivités locales et des communautés de base à promouvoir des pratiques efficaces et durables.

« Les mauvaises pratiques en matière d’assainissement accélèrent la dégradation de l’environnement urbain et rural, exposent les populations aux épidémies et peuvent provoquer des phénomènes tels que les érosions et les inondations, mettant ainsi des vies humaines en danger », ont souligné les organisateurs.

En renforçant le cadre juridique et technique du secteur, la PNA 2026-2030 ambitionne de donner une nouvelle impulsion à la gouvernance de l’assainissement au Congo.

Congo : le gouvernement adopte un budget rectificatif de plus de 2.500 milliards FCFA pour 2025

Ce budget est arrêté à 2.550 milliards 694 millions de francs CFA en recettes, et à 2.198 milliards 694 millions de francs CFA en dépenses.

 

Le gouvernement congolais a adopté, mardi à Oyo (nord du pays), un projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2025. Selon le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka, cette révision budgétaire s’inscrit dans la continuité des orientations du Plan national de développement 2022-2026. Elle répond également aux exigences des réformes engagées dans le cadre du Programme des réformes économiques et financières de la CEMAC ainsi que de la Facilité élargie de crédit accordée par le Fonds monétaire international (FMI).

« Ce projet vise à garantir la stabilité macroéconomique, préserver la viabilité des finances publiques et soutenir une croissance inclusive et durable », a expliqué M. Yoka.

Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement entend renforcer la mobilisation des recettes internes tout en rationalisant les dépenses publiques, afin d’assurer une meilleure efficacité budgétaire.

Le budget rectificatif 2025 repose sur 21 dotations et 148 programmes, couvrant l’ensemble des institutions et ministères du pays. Cette structuration vise à une meilleure répartition des ressources et une plus grande transparence dans la gestion des finances publiques.

Le Congo fait face à un déficit de plus de 2100 milliards F pour ses engagements climatiques

La République du Congo peine à financer ses engagements climatiques pris dans le cadre de l’Accord de Paris.

 

Sur un besoin total estimé à 9,6 milliards de dollars, seuls 919 millions ont été mobilisés, soit 11 %. Le pays accuse ainsi un déficit de 3,6 milliards de dollars, principalement dans les secteurs de l’énergie et des transports.

Ces chiffres ont été présentés par la ministre de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, lors d’un atelier consacré à l’évaluation de la CDN 2.0 (Contribution déterminée au niveau national) et à la préparation de la CDN 3.0. Selon elle, ce manque de financement compromet les objectifs de réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre, dont 23 % dépendent d’aides extérieures.

Si le secteur forestier a enregistré des progrès grâce à l’interdiction du torchage, les autres domaines comme l’énergie, les transports ou les déchets accusent de sérieux retards. L’adaptation aux changements climatiques reste également limitée, notamment dans le secteur de l’habitat.

La ministre a pointé du doigt des faiblesses institutionnelles et un manque de données fiables, qui ont freiné la mise en œuvre des actions prévues. Elle a appelé l’ensemble des partenaires – États, secteur privé, société civile et bailleurs – à proposer des solutions innovantes pour rendre la future CDN 3.0 plus ambitieuse et réaliste.

Congo : près de 2 milliards FCFA pour étendre le projet « Téléma »

Cette enveloppe permettra d’élargir le projet aux départements de la Cuvette (Oyo), du Niari (Dolisie) et de la Lékoumou (Mayéyé).

 

Le projet « Téléma » bénéficie d’un financement additionnel de 1,968 milliard FCFA, signé entre le ministre des Finances, Christian Yoka, et l’ambassadrice de France au Congo, Claire Bodonyi. Grâce à ce financement, les circonscriptions d’action sociale (CAS) de ces localités seront modernisées et mieux équipées pour accueillir le public. Il renforcera également les capacités de la direction générale des affaires sociales à Brazzaville, afin d’accompagner 600 nouvelles personnes vulnérables, dont la moitié sont des jeunes femmes.

L’investissement servira aussi à mettre en place des dispositifs pilotes pour l’insertion socio-économique des populations autochtones, à soutenir le système national d’information de l’action sociale et à déployer le Programme national des filets sociaux, notamment pour le suivi des bénéficiaires.

Le projet « Téléma », financé via le Contrat de désendettement et de développement (C2D) entre le Congo et la France depuis 2010, a déjà permis d’accompagner près de 1 000 bénéficiaires de microprojets, financés en moyenne à hauteur de 2 millions FCFA chacun. Les CAS de Brazzaville, Pointe-Noire et du Pool ont été réhabilités et équipés pour soutenir l’autonomisation sociale et économique des populations.

La cérémonie de signature a été rehaussée par la présence d’Antoine Chevalier, directeur de l’Agence française de développement, et d’Eugène Ikounga, directeur de cabinet de la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire.

Congo : plus d’un quart des jeunes filles concernées par les avortements clandestins

Avec un taux d’avortements illicites atteignant 31,3 % chez les jeunes femmes de 20 à 24 ans et 25,9 % chez les adolescentes de 15 à 19 ans, l’Association congolaise pour les droits et la santé (ACDS) tire la sonnette d’alarme sur une situation devenue un véritable problème de santé publique.

 

La pratique des avortements clandestins connaît une progression inquiétante au Congo, en particulier chez les adolescentes et les jeunes femmes. C’est ce que révèle l’Association congolaise pour les droits et la santé (ACDS), lors d’une causerie-débat organisée le 1er octobre à Brazzaville, à l’occasion de la Journée mondiale de la contraception.

Devant une cinquantaine de jeunes filles et adolescentes réunies au siège du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap), l’ACDS a présenté les résultats d’une étude du ministère de la Santé et de la Population, dressant un tableau préoccupant de la situation.

Des chiffres alarmants

25,9 % des adolescentes âgées de 15 à 19 ans ont recours à l’avortement clandestin. Ce taux grimpe à 31,3 % chez les jeunes femmes de 20 à 24 ans. Les avortements illicites sont aujourd’hui la principale cause de mortalité maternelle chez les jeunes filles, représentant 25 % des décès dans la tranche d’âge de 10 à 24 ans. Chez les adolescentes de 10 à 15 ans, ces pratiques sont responsables de 10 % des décès maternels. Le taux de mortalité maternelle et néonatale au Congo est estimé à 304 décès pour 100 000 naissances vivantes.

Selon la directrice exécutive de l’ACDS, la législation actuelle contribue indirectement à l’essor de ces pratiques dangereuses.

« L’avortement non sécurisé est une cause majeure, mais évitable, des décès maternels. Les interdictions strictes poussent les jeunes filles vers des solutions clandestines, souvent risquées », a-t-elle déclaré.

Au-delà de la sensibilisation des jeunes, l’ACDS appelle les pouvoirs publics à adapter les politiques de santé et le cadre juridique pour réduire les risques liés aux avortements clandestins. Créée en 2019, l’association œuvre pour le droit à la santé, le renforcement des compétences médicales et la mise en place d’un environnement favorable à la santé sexuelle et reproductive.

En mettant ces chiffres au centre du débat, l’ACDS espère provoquer une prise de conscience nationale sur un phénomène souvent passé sous silence, mais qui coûte chaque année la vie à de nombreuses jeunes Congolaises.

Congo : Serge Mombouli élevé au rang de commandeur à titre posthume

L’ex-ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo aux Etats-Unis d’Amérique a été inhumé le 29 septembre au cimetière du centre-ville de Brazzaville.

 

Le Palais des congrès a servi lundi 29 septembre de cadre aux derniers hommages de nation à Serge Mombouli, ex l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo aux Etats-Unis d’Amérique. Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a décerné à sa dépouille à titre posthume le grade de commandeur dans l’ordre national de la paix. Une reconnaissance de la nation au défunt pour loyaux services.

« M. Serge Mombouli, au nom de la République, nous vous faisons commandeur dans l’ordre national de la paix », a déclaré le président Denis Sassou N’Guesso, avant de déposer la gerbe de fleurs au pied de la chapelle ardente érigée pour la circonstance.

Fils d’un diplomate, Serge Mombouli est né en 1959 à Pointe-Noire. Titulaire d’un diplôme en droit des affaires, obtenu au Conservatoire national des arts et métiers de Paris, il était un expert en négociation commerciale. Il a démarré sa carrière professionnelle dans la compagnie aérienne panafricaine Air Afrique avant de s’installer aux Etats-Unis à la fin des années 1990 et de devenir un businessman.

Avant sa nomination officielle, il a œuvré de 1997 à 2001 au renforcement des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et le Congo, jouant un rôle central dans la promotion de la coopération en matière de gouvernance, de développement international et d’investissement étranger. Il fut pendant cette période vice-président du groupe AWE à Houston, et vice-président des opérations internationales et de développement de projets au sein de Transworld consortium corporation à Houston, au Texas.

Serge Mombouli est décédé le 5 septembre dernier aux Etats-Unis à l’âge de 66 ans.

Congo : une opération de traque des « bébés noirs » lancée à Brazzaville

Ces délinquants continuent de semer la terreur à Brazzaville et dans d’autres localités de la République du Congo.

 

Mettre fin aux actions des « bébés noirs » encore appelés « Kulunas », c’est l’objectif que s’est fixé les éléments de la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) et de la Garde républicaine (GR). Une opération de traque de ces délinquants a été lancée le week-end dans la capitale congolaise. Celle-ci vise la reprise en main des zones d’habitation contrôlées par les délinquants, la restauration de l’autorité de l’Etat, afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens.

Une opération saluée par la population qui souhaite qu’elle tienne dans la durée pour mettre définitivement ces bandits hors d’état de nuire. Elle sera exécutée de manière plus globale afin de les traquer jusque dans leur dernier retranchement tout en évitant les dérapages. Dans cette lutte contre la délinquance urbaine, les services de la DGSP et de la GR ne sont pas seuls, la population est mise à contribution pour dénoncer les chefs de gangs et leurs acolytes.

Il convient de signaler que depuis le lancement de cette opération, ces délinquants quittent Brazzaville pour se réfugier dans d’autres localités de l’arrière-pays.