Jeux scolaires africains : le Congo se hisse à la 15e place grâce à une médaille d’or en saut en longueur

Clôturée le 5 août, la première édition des Jeux scolaires africains a sacré l’Algérie en tête du classement général.

Le Congo, avec une délégation modeste mais ambitieuse, termine à la 15e place avec quatre médailles, dont une en or. C’est un exploit pour la délégation congolaise qui, engagée dans quatre disciplines notamment l’athlétisme, le judo, la gymnastique et le taekwondo, a su tirer son épingle du jeu. Si la gymnastique et le taekwondo n’ont pas permis de décrocher de médaille, c’est en athlétisme que l’honneur du pays a été sauvé, notamment grâce à Gladise Boukama Ndoulou. L’athlète congolaise a remporté une précieuse médaille d’or au saut en longueur, permettant au Congo de figurer dans le top 20 du classement général.
À cette médaille dorée se sont ajoutées trois de bronze, consolidant la 15e place du pays dans une compétition marquée par un haut niveau de performance. Ce résultat est d’autant plus remarquable au regard de la taille réduite de la délégation congolaise face à des puissances sportives africaines lourdement représentées.
En tête du classement, l’Algérie, pays hôte, a survolé la compétition avec un total impressionnant de 245 médailles, dont 103 en or, 80 en argent et 61 en bronze. L’Égypte s’installe à la 2e place avec 115 médailles (59 or), suivie par la Tunisie avec 155 médailles (34 or). Le Nigeria, qui accueillera la prochaine édition en 2027, termine 4e avec 25 médailles (6 or), suivi du Kenya et du Tchad, ex-aequo avec 5 médailles d’or chacun.
Le classement général s’étend jusqu’à la 34e position, où six pays (les Comores, le Lesotho, la Mauritanie, le Sud-Soudan, le Sénégal et le Zimbabwe) se partagent la dernière place avec une médaille de bronze chacun.
Organisés sous l’égide de l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), ces premiers Jeux scolaires africains ont rassemblé près de 3500 jeunes athlètes, âgés de 14 à 17 ans, issus de 54 pays du continent. L’initiative vise à promouvoir la pratique sportive en milieu scolaire, tout en détectant les futurs talents du sport africain, en vue de les orienter vers des compétitions de haut niveau comme les Jeux africains de la jeunesse ou encore les Jeux olympiques de la jeunesse.
Au-delà de la performance, cette compétition entend également transmettre les valeurs éducatives, sociales et de cohésion que véhicule le sport, dans une perspective de développement global de la jeunesse africaine.

Infrastructures numériques : le Datacenter national du Congo sera inauguré en novembre

L’annonce a été faite par Léandre Bassolé, directeur général Afrique de la Banque africaine de développement (BAD), principal cofinanceur du projet.

 

Les travaux de construction du Datacenter national du Congo, lancés en 2024, touchent à leur fin. Avec un taux d’exécution de plus de 90 %, cette infrastructure stratégique sera inaugurée avant les festivités du 28 novembre par le président Denis Sassou N’Guesso. L’annonce a été faite par Léandre Bassolé, directeur général Afrique de la Banque africaine de développement (BAD), principal cofinanceur du projet.

En mission de travail à Brazzaville, Léandre Bassolé a visité le chantier le 5 août, en compagnie du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo. Tous deux ont exprimé leur satisfaction quant à l’avancement des travaux, rassurés par les équipes techniques chinoises quant au respect des délais.

« Ce Datacenter sera la plus grande infrastructure numérique d’Afrique centrale et doit être une fierté nationale. Le gouvernement congolais s’est engagé à honorer sa part de financement, ce qui permet la relance complète du chantier », a déclaré M. Bassolé, évoquant ses échanges positifs avec les ministres du Plan, Ludovic Ngatsé, et des Finances, Christian Yoka.

Erigé sur l’ancien site de l’UAPT, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, face au camp La Milice, le Datacenter national est un bâtiment moderne de trois niveaux avec sous-sol. Il est doté de salles serveurs, de contrôle, de supervision, de réunion, de conférence, ainsi que d’un local technique abritant les équipements énergétiques et de climatisation.

L’infrastructure permettra au Congo de stocker, héberger et traiter localement l’ensemble de ses données numériques, tout en assurant la sécurité et la souveraineté électronique du pays et, potentiellement, de la sous-région.

Pour le ministre Léon Juste Ibombo, cette avancée ouvre un nouveau chapitre dans la transformation digitale du pays :

« On ne peut pas parler de gouvernance électronique sans la maîtrise de ses données. Ce Datacenter est essentiel pour l’hébergement des données critiques du gouvernement, mais aussi pour les opérateurs privés. Nous mettons tout en œuvre pour que le président de la République l’inaugure avant son discours sur l’état de la nation, prévu le 28 novembre. »

Prévue dans la foulée de la célébration de la fête nationale du 28 novembre, l’inauguration du Datacenter marquera un tournant dans la modernisation des services publics et privés au Congo. Il symbolise la volonté politique d’ancrer le pays dans l’ère de la digitalisation, en renforçant son autonomie technologique et sa résilience numérique.

Congo : plus de 7 700 candidats en lice pour le concours direct d’entrée dans les écoles techniques

Le coup d’envoi des épreuves du concours direct d’entrée dans les établissements de l’enseignement technique et professionnel a été donné, le 6 août, par le directeur de cabinet du ministre de tutelle, Mamadou Kanté.

 

Au total, 7 738 candidats sont inscrits à travers le pays, dont 4 421 rien qu’à Brazzaville, selon les chiffres officiels. Pendant deux jours, les postulants composent dans plusieurs disciplines, notamment le français, les mathématiques, les sciences physiques, le dessin d’imagination, la culture générale, le dessin d’observation ainsi que l’histoire et géographie, en fonction des spécialités choisies.

D’après Rufin Mviri, président des jurys, les candidats sont issus de différents parcours académiques. Certains sont détenteurs du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), d’autres du baccalauréat, ou encore d’un Brevet d’études techniques (BET), selon les exigences spécifiques à chaque filière.

En marge du lancement, Roch Placide Bokangué, directeur des examens et concours de l’enseignement technique, a expliqué les raisons du report du concours d’entrée dans plusieurs établissements techniques tels que l’Institut polytechnique de Kintélé, l’Institut polytechnique d’Oyo, ou encore l’École congolaise d’optique. Cette décision découle, selon lui, de la non-prise en compte des nouveaux bacheliers dans le processus initial.

Il a toutefois rassuré les candidats concernés, affirmant que les examens auront bien lieu après des consultations avec les responsables des établissements concernés. « Nous allons tenir une réunion avec le staff des écoles pour fixer la date de réouverture de la campagne et organiser ce concours, afin de donner leur chance aux nouveaux bacheliers », a-t-il assuré.

Cette nouvelle étape marque une volonté des autorités de renforcer l’accès à l’enseignement technique, véritable levier pour l’insertion professionnelle de la jeunesse congolaise.

Congo–Japon : un accord de coopération technique pour renforcer les liens bilatéraux

Fruit de près de sept années de discussions, cet accord ouvre la voie à la signature d’ententes spécifiques, notamment dans les domaines de la formation technique des Congolais.

 

Un accord de coopération technique et de programme de volontaires japonais à l’étranger a été signé ce mardi entre la République du Congo et le Japon. La cérémonie s’est tenue à Brazzaville, en présence de l’ambassadeur du Japon en République du Congo, Ogawa Hidetoshi, et du ministre congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’guesso.

Fruit de près de sept années de discussions, cet accord ouvre la voie à la signature d’ententes spécifiques, notamment dans les domaines de la formation technique des Congolais, de l’envoi d’experts de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et de la réalisation d’études pour des projets de développement économique et social. Il prévoit également la fourniture d’équipements, de machines et de divers matériaux au gouvernement congolais dans le cadre de cette coopération technique.

Selon l’ambassadeur Ogawa Hidetoshi, cette signature officialise non seulement le début de sa mission diplomatique en République du Congo, depuis Kinshasa, mais elle marque aussi un tournant dans les relations bilatérales entre les deux pays. « Cet accord marque une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre nos deux pays, car il constitue une nouvelle page de la coopération et de l’amitié en vue d’un développement durable sur la base de la solidarité, de l’innovation et du progrès partagé », a-t-il souligné.

De son côté, Denis Christel Sassou N’guesso a salué la conclusion de cet accord, qui intervient à la veille de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), prévue à Yokohama. Il a exprimé l’espoir de voir le Japon renforcer sa contribution au bien-être des populations congolaises à travers cette nouvelle dynamique de partenariat.

Congo : l’hôpital de l’amitié reçoit un don d’une valeur de plus de 27 millions de FCFA

C’est un don qui s’inscrit dans le cadre de la coopération entre la Chine et le Congo.

 

La Chine a fait un don à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise de Mfilou dans le 8e arrondissement. Il est constitué de médicaments anti-inflammatoires et anti-palustres, d’antibiotiques et d’équipements médico-chirurgicaux d’une valeur totale de 27,51 millions FCFA. C’est le chef de la mission médicale chinoise, Wang Zhitao, a remis mardi 05 août, à Brazzaville, un don au directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la population, Donatien Moukassa.

Ce don de la Chine qui s’inscrit dans le cadre de la coopération en les deux pays, va contribuer à l’augmentation de la capacité en médicaments de la pharmacie et au renforcement du plateau technique en vue d’une bonne prise en charge des malades.

Après la réception du don, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la population, Donatien Moukassa l’a acheminé à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise de Mfilou où il a été remis au directeur de cet établissement sanitaire, Roger Oyeré.

Congo-industrialisation : vers l’élaboration d’une feuille de route

Le système des Nations unies va appuyer le Congo dans l’élaboration de sa feuille de route de l’industrialisation et de la promotion du secteur privé.

 

Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Nicéphore Fylla Saint-Eudes a eu un échange lundi 04 août, à Brazzaville avec le coordonnateur-résident des Nations unies au Congo, Abdourahamane Diallo.

Les deux personnalités ont essentiellement parlé de la démarche à opter et des stratégies à mettre en exergue pour booster le secteur industriel congolais, tout en évoquant prioritairement, la nécessité de concevoir la feuille de route de l’industrialisation et de la promotion du secteur privé au Congo.

Abdourahamane Diallo a réitéré la disponibilité de l’ONU à offrir au Congo l’expertise nécessaire qui lui permettra de booster son développement industriel à grande échelle et de promouvoir son secteur privé.

L’ONU va mettre à contribution du Congo trois agences pour l’aider à élaborer ce plan d’industrialisation.

 

Congo : cordon sanitaire après l’enregistrement de plusieurs cas de choléra

Un système de gestion de l’épidémie de choléra a été mis en place après plusieurs cas suspects enregistrés dans le pays.

 

Pas moins de six morts et 187 cas suspects de choléra. C’est le bilan que font les autorités sanitaires de la République du Congo. Les décès ont été enregistrés sur l’île Mbamou, située sur le fleuve Congo et faisant partie intégrante de Brazzaville. A noter que les causes exactes des décès restent encore à préciser.

Pour éviter la propagation de la maladie, les autorités sanitaires ont affirmé avoir mis en place un cordon sanitaire et une coordination nationale technique réunissant ministère de la Santé, partenaires humanitaires, services de l’hydraulique et de l’environnement.

« Aujourd’hui, puisque le choléra a été confirmé, à ce jour, il y a six cas confirmés. Il y a eu des décès, mais les décès dont nous ne connaissons effectivement pas la cause. Car, qu’il y ait épidémie ou pas les gens meurent », explique le professeur Jean-Médard Nkankou, directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie.

Encore appelée la maladie des mains sales, le choléra se manifeste par une diarrhée et des vomissements. Pour éviter de l’attraper, les autorités recommandent de se laver régulièrement les mains au savon ; de bouillir l’eau avant de la boire et surtout d’éviter de consommer certains aliments non cuisinés.

Congo : la 4e édition du SAMEB va se tenir à Brazzaville

La capitale congolaise va accueillir du 11 au 25 août de la 4e édition du Salon international des métiers du bois (SAMEB).

 

Placée sous le thème « Bois et artisanat : de la forêt à la maison, consommons congolais », le SAMED rassemblera plusieurs pays, notamment le Maroc, l’Angola, la Namibie, la République démocratique du Congo, ainsi que d’autres nations dont la participation reste à confirmer.

Selon le ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo cette rencontre artisanale visant à relancer la filière du bois et à l’intégrer pleinement dans le processus de diversification de l’économie nationale, a annoncé jeudi le ministère des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat. Le membre du gouvernement a précisé que le SAMEB représente non seulement une vitrine de la politique nationale en faveur du secteur artisanal – reconnu pour son fort potentiel en création d’emplois – mais aussi une plateforme d’opportunités pour attirer des partenaires étrangers.

Il « st question pour le gouvernement à travers cet évènement de faire la promotion des métiers du bois, afin de briser les stéréotypes dévalorisants souvent associés à ces professions. La filière bois au Congo figure parmi les plus pourvoyeuses d’emplois du pays. Toutefois, elle fait face à un déficit de main-d’œuvre qualifiée à tous les niveaux.

Congo-Owando : la santé pour tous au cœur d’une campagne de soins gratuits

Depuis le 23 juillet, l’hôpital général 31-juillet d’Owando, chef-lieu du département de la Cuvette, vibre au rythme d’une vaste opération sanitaire baptisée « Opération coup de poing santé ». Cette campagne, qui prendra fin le 2 août, offre des soins médicaux gratuits à la population locale et aux habitants des villages environnants.

 

Menée par un corps médical pluridisciplinaire venu de Brazzaville, de Pointe-Noire, de France et d’autres structures sanitaires nationales, l’initiative est portée par la Dynamique Owando Pluriel (DOP), en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Population. Les professionnels de santé, reconnaissables à leurs blouses frappées du slogan « Toute la population d’Owando unie pour des meilleures perspectives », consultent gratuitement les patients et assurent leur orientation vers des spécialistes selon les pathologies identifiées.

Les consultations ont permis de diagnostiquer de nombreuses affections : diabète, pneumopathie, paludisme mal traité, maladies cardiovasculaires, rénales, ou encore gynécologiques. Des échographies, interventions chirurgicales et suivis médicaux sont assurés sans condition, au grand soulagement des bénéficiaires.

Présent à l’événement, Mgr Victor Abagna Mossa, évêque de l’archidiocèse d’Owando, a salué l’initiative et n’a pas hésité à se faire consulter. Plusieurs patients ont témoigné de la qualité des soins reçus, affirmant avoir retrouvé la santé après des opérations d’appendicite, de hernie ou d’autres affections, tout en appelant à la pérennisation de ce type d’actions.

L’initiative a reçu le soutien de plusieurs députés. Pour Christian Ernest Makosso, élu de Tchiamba Nzassi, cette opération répond à la vision du chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso : « Sans la santé, rien n’est possible. Le député d’Owando a su répondre à un besoin essentiel. » Sa collègue de Banda, Yacine Koumba, s’est engagée à s’inspirer de cette expérience pour l’adapter à sa propre circonscription. Même son de cloche chez Blaise Ambeto, député de Ngoko, qui a salué l’élan lancé par la DOP.

Le député Joël Abel Owassa, coordonnateur de la DOP, a souligné que cette campagne s’inscrit dans l’engagement de son mouvement à accompagner les actions concrètes du chef de l’État. Il a également rappelé que cette opération coïncide avec le cinquantenaire de l’hôpital général d’Owando, une occasion de renforcer les liens entre l’établissement et la communauté locale.

Le directeur général de l’hôpital, le Dr Dominique Obissi, a insisté sur l’impact d’un accès gratuit à des soins de qualité : « Soulager les douleurs, améliorer l’espérance de vie et participer au développement du pays. » Quant à la préfète de la Cuvette, Berthe Bassinga Nganzali, elle a plaidé pour un renforcement des capacités de l’hôpital, afin de mieux répondre aux besoins croissants de la population.

Présidentielle 2026 au Congo : 6 620 bureaux de vote officiellement arrêtés

Le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a fixé par arrêté le dispositif électoral en vue de la présidentielle de 2026. Il prévoit l’installation de plus de 6 600 bureaux de vote à travers le pays, en plus des bureaux d’enregistrement et centres de vote.

 

À moins d’un an de l’élection présidentielle prévue en 2026, le gouvernement congolais affine son organisation. Dans un arrêté rendu public cette semaine, le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation annonce la mise en place de 1 478 bureaux d’enregistrement, 4 011 centres de vote et 6 620 bureaux de vote répartis sur l’ensemble du territoire national.

Les bureaux d’enregistrement auront pour mission de recueillir les demandes d’inscription, de modification, de retranchement ou de radiation sur les listes électorales. Chaque bureau sera dirigé par un président et un secrétaire issu de l’administration, épaulés par huit membres représentant aussi bien les partis politiques (majorité, opposition, centre) que la société civile, sans oublier les autorités locales (chefs de quartier ou de village).

Selon l’arrêté, la nomination des membres de ces bureaux relève des préfets des départements concernés.

Répartition géographique

Le découpage électoral s’organise comme suit :

Brazzaville : 281 bureaux d’enregistrement, 421 centres de vote, 1 327 bureaux de vote

Pointe-Noire : 153 bureaux d’enregistrement, 242 centres de vote, 724 bureaux de vote

Niari : 189 bureaux d’enregistrement, 487 centres de vote, 645 bureaux de vote

Bouenza : 119 bureaux d’enregistrement, 425 centres de vote, 564 bureaux de vote

Likouala : 118 bureaux d’enregistrement, 264 centres de vote, 470 bureaux de vote

Pool : 141 bureaux d’enregistrement, 346 centres de vote, 439 bureaux de vote

Sangha : 60 bureaux d’enregistrement, 203 centres de vote, 315 bureaux de vote

Cuvette : 69 bureaux d’enregistrement, 300 centres de vote, 411 bureaux de vote

Cuvette-Ouest : 63 bureaux d’enregistrement, 206 centres de vote, 293 bureaux de vote

Kouilou : 43 bureaux d’enregistrement, 206 centres de vote, 229 bureaux de vote

Lékoumou : 34 bureaux d’enregistrement, 130 centres de vote, 202 bureaux de vote

Plateaux : 63 bureaux d’enregistrement, 146 centres de vote, 180 bureaux de vote

Congo-Oubangui : 37 bureaux d’enregistrement, 152 centres de vote, 206 bureaux de vote

Djoué-Léfini : 42 bureaux d’enregistrement, 170 centres de vote, 235 bureaux de vote

Nkeni-Alima : 66 bureaux d’enregistrement, 333 centres de vote, 380 bureaux de vote

Cette cartographie électorale s’inscrit dans le processus de révision des listes électorales et de préparation technique du scrutin présidentiel. Elle marque une étape clé vers un scrutin que les autorités souhaitent « inclusif, transparent et apaisé ».

Congo : Denis Sassou-N’Guesso reçoit un message du pape Léon XIV

Le chef de l’Etat a reçu le 29 juillet à Brazzaville le nonce apostolique, Mgr Javier Herrera-Corona.

 

Le nonce apostolique, Mgr Javier Herrera-Corona a été reçu en audience mardi 29 juillet à Brazzaville, par le président Denis Sassou-N’Guesso. Il était porteur du message personnel du pape Léon XIV. Le Saint-Siège souhaite renforcer l’excellence des relations avec la République du Congo.

La rencontre entre le président du Congo, Denis Sassou N’Guesso et l’ambassadeur du Vatican au Congo, Mgr Javier Herrera-Corona, s’inscrit dans le cadre des relations traditionnelles entre les ambassadeurs et les chefs d’État.

« Aujourd’hui, ma présence ici a pour but de renouveler l’engagement de l’Église catholique et du Saint-Siège en tant qu’acteur positif pour l’harmonie, la paix et le développement du Congo », a déclaré Mgr Javier Herrera-Corona.

A noter que la coopération entre le Congo et le Vatican se déploie dans plusieurs domaines, notamment l’éducation et la santé, et repose sur un accord signé le 3 février 2017 à Brazzaville.

Congo : le Sénat donne son feu vert à deux accords avec la BEI pour accélérer la transformation numérique

Le Sénat congolais a autorisé, le 28 juillet, la ratification de deux importants accords signés avec la Banque européenne d’investissement (BEI), dans le cadre du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

 

Réunis en session plénière sous la présidence du président de la chambre haute, les sénateurs ont donné leur feu vert à un contrat de financement et à une convention de subvention visant à moderniser les services numériques dans le pays.

Signé le 30 décembre 2022, le contrat de financement prévoit un crédit de 26 millions d’euros octroyé par la BEI pour soutenir la mise en œuvre du PATN. Ce projet d’envergure, d’un coût global estimé à 135 millions d’euros (plus de 88 milliards FCFA), est cofinancé par plusieurs partenaires, dont l’Union européenne et la Banque mondiale. À travers cette initiative, le Congo entend moderniser ses systèmes d’information publics et dynamiser l’économie numérique.

Le projet, qui s’étendra sur la période 2023-2028, comporte deux volets majeurs : le renforcement de l’environnement propice à l’accélération numérique, et l’amélioration de l’accès et de la qualité des services numériques centrés sur les besoins des citoyens.

Le second accord, signé le 30 décembre 2023, porte sur une convention de subvention à l’investissement. Celle-ci inclut une subvention d’investissement de la BEI d’un montant de 6,7 milliards FCFA et une aide technique de l’Union européenne estimée à près de 2,7 milliards FCFA. L’objectif est de faciliter la mise en œuvre de services numériques dans des domaines clés comme l’éducation, la santé, l’état civil, l’identification électronique, et de favoriser l’inclusion numérique par le biais d’une connectivité élargie.

Au cours des débats, les sénateurs ont soulevé des questions liées aux mécanismes envisagés pour réduire la fracture numérique et optimiser l’utilisation des fonds décaissés. Le président de la Commission économie et finances du Sénat, Jean-Marie Andziba Epouma, a salué l’initiative, soulignant que « le numérique, considéré comme le pétrole du 21ᵉ siècle, représente un puissant levier de croissance ».

Les deux textes de loi ont été défendus devant la chambre haute par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, et son collègue chargé des Finances et du Budget, Christian Yoka. Ils ont tous deux réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire du numérique un pilier du développement durable au Congo.

Congo : l’E2C équipé de des magasins de stockage des pièces de rechange

Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, a procédé le 28 juillet à Brazzaville à la réceptionné ces équipements.

 

La société Energie électrique du Congo (E2C) vient d’être dotée de des magasins de stockage des pièces de rechange des réseaux de transport. Financé par l’Agence française de développement (AFD) à plus de 2 milliards de FCFA, ces infrastructures ont été réceptionné par lundi 28 juillet, par le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso.

Il s’agit de deux hangars de stockage par site avec des bâtiments administratifs. Le premier hangar est composé d’une aire de stockage de plus de 1000 m² destinée exclusivement au stockage des transformateurs électriques et le second destiné au stockage de pièces contenant des gaz toxiques, et une aire de stockage en complément de 983 m².

Les travaux de construction des magasins de stockage des pièces de rechange des réseaux de transport de Brazzaville, situés à Itatolo, dans le 9e arrondissement, Djiri, et de Pointe-Noire à Mongo-Kamba II, ont été réalisés pendant quinze mois par l’entreprise Central BTP. Ainsi, le site d’Itatolo servira les régions électriques Brazzaville/Pool-Plateau-Cuvette-Ouest et Sangha, tandis que celui de Mongo-Kamba II est destiné aux régions électriques Kouilou/Pointe-Noire et Bouenza/Niari.

C’est le fruit d’une convention de financement d’un montant de 70 millions d’euros, soit 45 916 990 000 FCFA signé le 21 juillet 2015 entre l’Etat congolais et l’AFD pour financer le Plan d’investissement prioritaire de la Société nationale d’électricité, actuellement E2C. Cette convention de financement concernait vingt-cinq marchés dont douze de prestations intellectuelles, cinq de fournitures et huit de travaux.

Diplomatie : René Makongo fait ses adieux à Denis Sassou N’Guesso

Après neuf années passées à représenter son pays en République du Congo, René Makongo, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Gabon, a été reçu en audience par le président Denis Sassou N’Guesso à l’occasion de la fin de sa mission diplomatique.

 

La rencontre, empreinte de cordialité, a permis aux deux hommes d’évoquer les grandes lignes de la coopération entre Libreville et Brazzaville. Le diplomate gabonais a salué les relations fraternelles et durables qui lient les deux pays, tout en exprimant sa gratitude pour l’hospitalité dont il a bénéficié tout au long de son séjour au Congo.

« Je pars du Congo avec un très bon souvenir. Je salue le leadership du président Denis Sassou N’Guesso dans la gestion de son pays, la cohésion sociale, l’unité nationale, la construction des infrastructures, tout comme sa politique en matière de protection de l’environnement », a déclaré René Makongo à l’issue de l’audience.

L’ambassadeur a indiqué que son successeur aura pour principale mission de consolider les acquis de cette coopération bilatérale, en vue d’un partenariat encore plus dynamique.

Dans la même journée, le président Denis Sassou N’Guesso a également reçu Antoine Ghonda Mangalibi, ambassadeur itinérant et émissaire spécial du président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, porteur d’un message confidentiel destiné au chef de l’État congolais.

Congo-Médias : Bilili TV, une nouvelle chaîne généraliste au service du public

Lancé en mai dernier, Bilili TV fait une entrée remarquée dans le paysage médiatique congolais. Chaîne de télévision numérique généraliste, elle entend mettre son savoir-faire au service du public en valorisant la culture nationale, notamment à travers la diffusion de films congolais.

 

Pour Géraldin Andzouana N’Kaba, promoteur et manager général de la chaîne, l’objectif est clair : « faire la télévision autrement ». Doté d’une expérience d’une vingtaine d’années dans le domaine de l’audiovisuel, ce cameraman et technicien engagé souhaite proposer des contenus originaux et de qualité, tout en redonnant ses lettres de noblesse au métier de cameraman.

Bilili TV se distingue par sa ligne éditoriale généraliste, couvrant des thématiques variées : santé, technologie, actualité, art traditionnel… Un projet ambitieux qui, selon son promoteur, nécessite un accompagnement adapté : « Le Congo ne dispose pas d’organes de soutien ou d’accompagnement des entreprises de presse. Le Conseil supérieur de la liberté de communication régule, certes, mais ne subventionne pas », déplore-t-il.

Refusant toute affiliation politique, Bilili TV reste toutefois ouverte à un soutien financier, à condition que cela n’empiète pas sur son indépendance éditoriale. « Nous sommes ouverts à tout soutien, mais dans le respect strict de notre ligne éditoriale », précise Andzouana N’Kaba.

Bilili TV place la promotion des talents locaux au cœur de sa stratégie. En diffusant principalement des productions congolaises, la chaîne espère contribuer à l’émergence d’une industrie culturelle solide. « Cette plateforme va offrir aux téléspectateurs des images de haute qualité et des contenus originaux, en mettant en valeur la culture congolaise et le professionnalisme local », affirme le promoteur.

Mais les défis restent nombreux : manque de subventions, scepticisme du public, absence de sponsors… autant d’obstacles que Géraldin Andzouana N’Kaba connaît bien. « Certains nous prennent pour des arnaqueurs ou pensent que nous roulons pour le pouvoir. Mais notre chaîne a été créée pour rivaliser avec les standards internationaux », insiste-t-il.

Déjà disponible sur plusieurs bouquets internationaux tels que Sepela, Ivoire Chanel, Bero SAT et TV chaînes, Bilili TV ne compte pas s’arrêter là. Son ambition : intégrer à court terme les plateformes Bleu Sat, Canal+ et Startimes pour toucher un public encore plus large.

« Que les Congolais nous fassent confiance. Bilili TV est là pour durer, et pour faire rayonner l’image du Congo bien au-delà de ses frontières », conclut Géraldin Andzouana N’Kaba.

Congo : lancement d’un projet italien pour soutenir 500 000 start-ups

Le Congo a été officiellement désigné pays pilote d’un projet d’envergure porté par l’Italie dans le cadre du plan Mattei pour l’Afrique, visant à accompagner jusqu’à 500 000 start-ups africaines. Une initiative stratégique pour booster l’innovation, l’emploi des jeunes et l’économie numérique sur le continent.

 

C’est à Brazzaville, lors d’une rencontre tenue le 22 juillet entre l’ambassadeur d’Italie Enrico Nunziata et le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, que l’annonce a été réaffirmée. Le diplomate italien a souligné l’engagement ferme de son pays à faire du Congo un modèle de réussite entrepreneuriale africaine.

Ce projet, décrit comme le plus ambitieux de la feuille de route italienne, place la jeunesse, la formation et la technologie au centre de son action. Il prévoit un appui massif à la création d’entreprises dans des domaines stratégiques : santé, logistique, agriculture de précision, tout en misant sur des partenariats techniques de haut niveau et des programmes de formation pour jeunes innovateurs.

Cette dynamique s’inscrit dans la continuité du mémorandum d’entente signé le 19 juin à Rome entre les deux gouvernements. Les secteurs ciblés – éducation, santé, agriculture, climat, gouvernance – croisent les priorités du plan Mattei, avec une orientation forte vers le numérique comme levier de développement durable.

Dans un contexte où les start-ups africaines rencontrent encore de grandes difficultés d’accès aux financements – avec plus de 80 % des investissements captés par l’Égypte, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Kenya – cette initiative offre au Congo une opportunité stratégique unique. Elle pourrait permettre au pays de :

Créer des emplois qualifiés pour la jeunesse ; renforcer les compétences locales dans le domaine des nouvelles technologies ; s’imposer comme un acteur-clé de l’écosystème digital africain.

En misant sur cette coopération avec l’Italie, le Congo entend bâtir un tissu entrepreneurial solide, inclusif et résilient, capable de répondre aux défis économiques et sociaux du continent tout en faisant émerger une nouvelle génération de leaders de l’innovation.

Congo : vers une meilleure protection de l’environnement avec un nouveau décret sur les études d’impact environnemental

Le Conseil des ministres a adopté un nouveau décret visant à renforcer le cadre réglementaire encadrant les études d’impact environnemental et social. Cette initiative marque une étape importante dans la mise en œuvre de la loi sur la gestion durable de l’environnement.

 

Invitée à prendre la parole par le président de la République,  Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a soumis à l’attention des membres du Conseil des ministres un projet de décret portant sur la réalisation des études et notices d’impact environnemental et social.

Dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique et les enjeux croissants de développement durable, la protection de l’environnement est devenue une priorité stratégique. C’est dans cette optique que la République du Congo s’est dotée, en novembre 2023, de la loi n°33-2023 sur la gestion durable de l’environnement. Cette législation impose désormais la réalisation obligatoire d’une étude d’impact environnemental et social pour tout projet de développement socioéconomique à l’échelle nationale.

Le texte présenté par la ministre vient remplacer le décret en vigueur depuis le 20 novembre 2009. Il propose un cadre réglementaire modernisé, mieux adapté aux ambitions actuelles du pays, axées sur la diversification économique et le développement durable.

Ce nouveau décret définit de manière précise les modalités de réalisation des études d’impact environnemental et social. Il met à la disposition des promoteurs de projets des lignes directrices claires, tout en fixant les obligations des bureaux d’études mandatés pour conduire ces évaluations.

Par ailleurs, le texte introduit des mécanismes de suivi et de contrôle renforcés, assurés par l’administration, afin de veiller au respect des normes environnementales et à la protection de la santé des populations vivant à proximité des projets.

À l’issue de l’examen et des échanges entre les membres du gouvernement, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret, marquant ainsi une avancée significative dans la régulation des impacts environnementaux des activités économiques au Congo.

Ce décret constitue un pas important vers un développement plus responsable et plus soucieux de l’environnement, au bénéfice des générations actuelles et futures.

CHAN 2024 : la qualification du Congo confirmée par le TAS

Après des semaines de tensions et de rebondissements, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a validé la qualification du Congo pour la phase finale du Championnat d’Afrique des nations 2024. La plainte de la Fédération équato-guinéenne est définitivement rejetée, confirmant le droit des Diables rouges à participer à la compétition.

 

Le Congo participera bel et bien au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024. Le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi par la Fédération équato-guinéenne de football, a rendu sa décision ce 21 juillet 2025 en faveur des Diables rouges, mettant fin à une bataille juridique engagée depuis plusieurs semaines.

Dans son verdict, le TAS a confirmé la décision rendue le 16 juin 2025 par le jury d’appel de la Confédération africaine de football (CAF) et rejeté toutes les demandes de la Fédération équato-guinéenne. En plus de sa disqualification, cette dernière devra s’acquitter des frais de la procédure et verser 4000 francs suisses à la Fédération congolaise de football (Fécofoot) au titre de compensation partielle des frais d’avocat.

La Guinée équatoriale contestait l’éligibilité de Japhet Mankou, joueur congolais ayant participé aux matches qualificatifs du CHAN, une compétition réservée aux joueurs évoluant exclusivement dans les championnats de leur pays. Les Équato-Guinéens estimaient que le joueur ne remplissait pas ces critères.

Sur le terrain, après un nul 0-0 à l’aller, le Congo s’était imposé 2-1 au retour, décrochant ainsi sa qualification. Mais sur le plan administratif, la Guinée équatoriale avait obtenu une disqualification temporaire du Congo, avant que la Fécofoot ne produise des preuves justifiant la régularité de la situation de Mankou.

Avec la décision du TAS, le Congo est définitivement qualifié pour la phase finale du CHAN 2024. Cette conclusion met fin à plusieurs semaines d’incertitude pour les joueurs, le staff et les supporters des Diables rouges. Elle renforce également la légitimité des instances congolaises qui ont su défendre efficacement leurs droits.

Le Congo peut désormais se concentrer pleinement sur la compétition et préparer sa campagne avec sérénité, loin des couloirs du tribunal.

Congo : la 12e édition du Fespam est ouvert

Le président de la République, Denis Sassou Nguesso a procédé samedi 19 juillet au Palais des Congrès de Brazzaville, à l’ouverture du Festival panafricain de musique (Fespam).

 

« Je déclare ouverte, la 12e édition du Festival panafricain de musique. Que la fête soit belle ». C’est par cette phrase du chef de l’Etat que s’est ouverte la 12e édition du Fespam au Palais des Congrès de Brazzaville.

Placé sous le thème « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique », l’évènement se tient malgré les contraintes économiques que fait face la République du Congo. « Aujourd’hui, le Fespam revient à Brazzaville (…) Il revient avec ses voix, ses couleurs, ses scènes et ses idées ; mais il revient surtout avec cette capacité unique qu’a la culture de faire espérer un peuple, dans un contexte continental marqué par des défis économiques », a souligné la ministre congolaise de la Culture, Lydie Pongault.

Cette 12e édition du Fespam est organisée en « format réduit », avec la participation d’à peine 14 pays, a relevé son commissaire général, Hugues Ondaye.

De nombreux invités et de corps diplomatiques étaient présent à la cérémonie marquant l’ouverture de la 12e édition du Festival panafricain de musique.

Congo : signature de l’accord sur l’initiative « Congo créatif 2030 »

L’accord a été signé mardi 15 juillet à Brazzaville, par le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Rigobert Maboundou, et la représentante du Pnud, Adama Dian-Barry.

 

Le gouvernement congolais et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), ont signé le 15 juillet dernier, l’accord sur l’initiative « Congo créatif 2030 ». Le gouvernement était représenté par le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Rigobert Maboundou, et le Pnud par sa représentante, Adama Dian-Barry.

Le programme « Congo créatif 2030 » vise à accompagner la politique nationale de l’innovation de la recherche et de la technologie. Il est question de faire de l’innovation un levier stratégique de transformation économique, sociale et durable, valoriser les talents locaux, soutenir l’émergence de solutions adaptées aux réalités nationales, promouvoir une culture de l’innovation ouverte et accessible à tous.

Pour le ministre de Recherche scientifique, le programme « Congo créatif 2030 » est un cap qui donne un sens stratégique à la créativité foisonnante de la jeunesse congolaise, un souffle politique à la vitalité de la recherche et une ossature institutionnelle à la promesse de l’intelligence collective.

« C’est une réponse à l’impératif de modernisation du pays, un choix délibéré de bâtir l’économie congolaise sur le savoir, la technologie et la création », a-t-il déclaré.

La représentante du Pnud, pour sa part « Ce programme mise sur les talents, structure l’écosystème, territorialise les pôles d’excellence. Il transforme les idées en prototypes, les prototypes en entreprises et les entreprises en solutions pour notre société ».

Congo : « malgré les contraintes budgétaires » le FESPAM s’ouvre le 12 juillet

L’annonce a été faite jeudi 17 juillet par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

 

La 12e édition du Festival Panafricain de Musique (FESPAM) s’ouvre samedi 12 juillet 2025, à Brazzaville. La tenue de ce festival a été heurté aux contraintes budgétaires que traverse le pays. Une annonce faite jeudi 17 juillet, par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

« Malgré les contraintes budgétaires auxquelles notre pays est confronté, les pouvoirs publics ont tenu à maintenir cette grande manifestation culturelle et artistique dédiée à la jeunesse africaine et congolaise, dans un format adapté à la conjoncture », a déclaré le ministre dans le compte rendu du Conseil des ministres.

Cette 12e édition est placée sous le thème « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique ». Le festival proposera un riche programme constitué d’une exposition consacrée aux instruments de musique africaine, un marché de la musique africaine, des prestations artistiques ainsi que la projection d’un film documentaire sur la rumba congolaise. C’est du moins ce qu’a précisé le ministre Thierry Lézin Moungalla.

Créé en 1996, le Fespam est organisé par le gouvernement congolais sous l’égide de l’Union africaine (UA). Il vise à assurer le rayonnement musical de l’Afrique et participer à l’intégration africaine par le brassage des peuples et de leurs cultures.

Congo : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 16 juillet 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 16 juillet 2025 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, Denis Sassou N’Guesso, président de la République.

 

Neuf affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

– Cinq projets de loi au titre du ministère des Hydrocarbures ;

– Un projet de loi au titre du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique ;

– Deux projets de loi au titre du ministère de la Santé et de la Population ;

– Une communication au titre du ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.

I/- Ministère des Hydrocarbures

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres cinq projets de loi.

Le premier texte est un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production Likouala II signé le 13 juin 2025 entre la République du Congo, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), la société Perenco Congo SA et la société Congo REP SA. Situé à 50 km au Sud de Pointe-Noire, le permis Likouala s’étend sur une superficie de 63,45 km2 avec une profondeur d’eau d’environ 100 mètres.

Un contrat de partage de production relatif au permis de recherche dit « Pointe-Noire grands fonds » dont est issue la concession Likouala a été approuvé en 1995, contrat modifié par des avenants successifs, avec comme acteurs associés ENI Congo et Elf Congo. En 2003, TotalEnergies EP Congo a cédé à la République du Congo 65% de ses droits, transférés dans la foulée à la société Likouala SA., ENI conservant 35% de participation. En 2010, la société Likouala SA a transféré la concession à la société Congo REP SA. En 2023, ENI Congo a transféré son intérêt participatif de 35% à la société Perenco Congo, Congo REP conservant 65%.

Congo REP a démontré l’existence de réserves en hydrocarbures liquides permettant une exploitation rentable au-delà de la date d’expiration de la concession en 2028 ; cette société pense accroître la production grâce à 101 millions de barils de réserves supplémentaires d’ici à l‘année 2048, sur la base d’un coût total de redéveloppement estimé à 780 millions de dollars.

C’est dans ce contexte qu’après renonciation par la société Congo REP à la concession Likouala et attribution d’un permis d’exploitation dénommé Likouala II, un contrat de partage de production a été signé le 13 juin 2025 entre le Congo, d’une part, et la SNPC, Congo REP et Perenco Congo, d’autre part. La composition du contracteur du permis Likouala est donc la suivante : SNPC (titulaire) 15% ; Perenco Congo 64,5% ; Congo REP (opérateur) 20,5%.

Après présentation des paramètres économiques et fiscaux du contrat de partage de production puis discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant approbation du contrat de partage de production Likouala II signé le 13 juin 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société Perenco Congo SA et la société Congo REP SA. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Le deuxième texte présenté par le ministre Itoua est un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production Ikalou II, signé le 13 juin 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société Perenco Congo SA et la société Congo REP SA. Le permis d’exploitation Ikalou II est situé dans les eaux offshore du bassin côtier au Nord de Pointe-Noire. Issu de l’ancien permis de recherche Madingou Maritime et attribué à ENI Congo en 2005, sous le nom d’Ikalou/Ikalou Sud a connu diverses évolutions comparables à celles du texte précédemment examiné. Courant 2023, le ministère des Hydrocarbures a fini par approuver la cession de la totalité de ses intérêts participatifs (soit 85%) dans le permis Ikalou par la société ENI à la société Perenco Congo. Ainsi, dans ce permis Ikalou/Ikalou Sud, outre les intérêts acquis par Perenco, la SNPC détient alors 15% comme titulaire.

Perenco a depuis lors mis en évidence des réserves significatives d’hydrocarbures liquides justifiant une exploitation prolongée du permis Ikalou/Ikalou Sud dont l’échéance du terme est fixée au 20 juillet 2025. C’est dans ce contexte que le gouvernement a approuvé la renonciation du permis Ikalou et l’attribution d’un permis d’exploitation dit Ikalou II sur la même zone géographique dite Ikalou/Ikalou Sud  pour une durée de 20 ans. Un contrat de partage de production a été signé le 13 juin 2025, le groupe contracteur étant désormais constitué comme suit : SNPC (titulaire) 15% ; Perenco Congo (64,5%) ; Congo REP (opérateur) 20,5%. Après avoir présenté aux membres du Conseil les paramètres économiques et fiscaux du contrat, le ministre Itoua a précisé que le plan de redéveloppement du permis Ikalou II devrait permettre la production de 26 millions de barils de réserves supplémentaires pour un coût de 239 millions de dollars.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant approbation du contrat de partage de production Ikalou II, signé le 13 juin 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société Perenco Congo SA et la société Congo REP SA. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Les deux textes suivants sont des projets de loi portant respectivement, pour le premier, avenant n°8 au contrat de partage de production Haute mer signé le 8 mai 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société TotalEnergies EP Congo et la société Trident Energy Congo SAU et, pour le second, avenant n°2 au contrat de partage de production Nsoko II signé le 8 mai 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société TotalEnergies EP Congo et la société Trident Energy Congo SAU.

Après avoir décrit, pour ces deux projets, l’évolution des permis concernés, le ministre Itoua a précisé que c’est au terme d’actes de cession de Chevron et TotalEnergies EP Congo à la société Trident pour le permis Haute mer en avril 2024 et le permis Nsoko II que de nouveaux groupes contracteurs ont été constitués.

Après que la société Chevron Overseas et sa filiale Chevron Congo sont devenues des filiales détenues à 100% par Trident Energy Production Ltd., les groupes contracteurs du permis Haute mer sont modifiés ainsi qu’il suit :

– Contracteur du permis d’exploitation Nkossa: SNPC (15%) ; Trident Energy Congo SAU (opérateur) 85%.

– Contracteur du permis d’exploitation Moho-Bilondo: SNPC15% ; TotalEnergies EP Congo (opérateur) 63,5% ; Trident Energy Congo SAU (associé) 21,5%.

Pour le permis Nsoko II, le groupe contracteur est désormais constitué ainsi qu’il suit : SNPC (titulaire) 15% ; Trident Energy Congo SAU (opérateur) 85%.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé ensemble les projets de loi portant respectivement, pour le premier, avenant n°8 au contrat de partage de production Haute mer signé le 8 mai 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société TotalEnergies EP Congo et la société Trident Energy Congo SAU et, pour le second, avenant n°2 au contrat de partage de production Nsoko II signé le 8 mai 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société TotalEnergies EP Congo et la société Trident Energy Congo SAU. Ces deux projets de loi seront transmis au Parlement pour examen et adoption.

Pour terminer son propos, le ministre Itoua a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de loi portant approbation de l’avenant n°2 au contrat de partage de production Nanga I signé le 8 mai 2025 entre la République du Congo, la SNPC et la société TotalEnergies EP Congo SA. Il faut noter que le permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit Nanga I a été attribué à la SNPC en 2019, avec deux prorogations possibles. Le groupe contracteur initial issu du contrat de partage de production comprenait, outre la SNPC (15%), la société TotalEnergies EP Congo comme opérateur (85%).

II/- Ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Rigobert Maboundou, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, a présenté aux membres du Conseil un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°23-2012 du 24 septembre 2012 portant création de l’Institut national de recherche forestière.

Après l’adoption de la loi de 2012, il est apparu un certain nombre de contradictions juridiques consécutive à la coexistence avec l’Unité de recherche sur la productivité des plantations industrielles créée en 1994 et devenue entretemps le Centre de recherche sur la durabilité et la productivité des plantations industrielles.

Créée sous forme d’association de type loi 1901 par l’Etat congolais, la société privée dénommée Unité d’afforestation industrielle du Congo (Future Eucalyptus et fibres du Congo -EFC-) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, un organisme français, auxquels s’est ensuite ajouté le Service national de reboisement du ministère de l’économie forestière, l’unité de recherche sur la productivité des plantations industrielles.

La création de l’Institut en 2012 n’a pas permis d’assurer la qualité des recherches fondamentales et appliquées en matière de développement forestier. La situation s’est aggravée du fait des difficultés pour l’unité de recherche à mobiliser ses ressources financières ainsi que la liquidation judiciaire du partenaire privé Eucalyptus et fibres du Congo, l’association initialement créée étant dissoute le 30 mai 2017.

A la suite de cette dissolution, une décision du ministre en charge de la Recherche scientifique a placé de manière transitoire une équipe issue de ladite association sous la tutelle de l’Institut national de recherche forestière pour une courte période transitoire. Cette équipe a été maintenue et même pérennisée en 2019 par la transformation de l’ex-unité en centre de recherche sur la durabilité et la productivité des plantations industrielles.

Il est donc apparu nécessaire de mettre fin à cet imbroglio, peu propice à la réalisation des missions de cet organe et contraires aux intérêts des travailleurs concernés. Il est donc décidé, pour plus de cohérence dans la gestion des forêts du Congo, de rattacher la gestion des forêts plantées à l’Institut national de recherche forestière. Ainsi, le projet de loi soumis à l’examen des membres du Conseil a pour objet de modifier quelques articles de la loi de 2012 afin notamment d’y intégrer ces nouvelles missions.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°23-2012 du 24 septembre 2012 portant création de l’Institut national de recherche forestière. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

III/- Ministère de la Santé et de la Population

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Jean Rosaire Ibara, ministre de la Santé et de la Population, a soumis deux textes à l’examen des membres du Conseil.

Ces textes sont, pour le premier, un projet de loi portant création de l’Hôpital général de Ouesso et, pour le second, un projet de loi portant création de l’Hôpital général de Sibiti. La construction de ces deux établissements s’inscrit dans la mise en œuvre des engagements pris par le président de la République qui visent à doter le Congo d’un système de santé performant, résilient et à même de garantir, sur l’ensemble du territoire national, l’accès universel pour la population à des soins de qualité.

Ces hôpitaux, établissements publics à caractère administratif en cours de construction et qui seront bientôt livrés à la population, doivent : garantir un accès équitable aux soins ; répondre aux besoins croissants en soins spécialisés de la population locale (cardiologie, chirurgie, obstétrique, pédiatrie, etc.) ; améliorer la prise en charge des urgences et des services de secours, notamment face à l’afflux important de patients en période de crise sanitaire.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé ensemble, pour le premier, le projet de loi portant création de l’Hôpital général de Ouesso et, pour le second, le projet de loi portant création de l’Hôpital général de SibitiI. Ils seront transmis au Parlement pour examen et adoption.

IV/ – Communication

Les membres du Conseil des ministres ont ensuite suivi une communication relative à la 12e édition du Festival panafricain de musique (Fespam), présentée par Mme Marie-France Lydie Hélène Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.

Il en ressort que, malgré les contraintes de trésorerie rencontrées par notre pays, les pouvoirs publics ont maintenu cette importante activité culturelle et artistique dédiée à la jeunesse africaine et congolaise, dans un format adapté à la conjoncture. La 12e édition du Fespam se tiendra donc du 19 au 26 juillet 2025 et sera placée sur le thème « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique ».

Le Fespam connaîtra, outre son lancement solennel, sous les auspices du président de la République, les activités suivantes : une exposition sur les instruments de musique africains offerts lors des différentes éditions ; un symposium international de musique africaine ; un Marché de la musique africaine; des prestations artistiques prévues sur l’esplanade du Palais des congrès, à Mayanga et à Kintélé ; la projection d’un film documentaire sur la rumba congolaise.

Le Conseil des ministres a pris bonne note de ces informations ; il s’est félicité du maintien de ce rendez-vous de la jeunesse africaine, fruit de nos engagements visà-vis de l’Union africaine et d’un partenariat fécond avec l’Unesco et souhaite un plein succès à ces festivités.

Prenant la parole, son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, a invité les membres du Conseil des ministres au constat désolant quant à l’état de dégradation avancée des infrastructures construites à grands frais à l’occasion de la tenue réussie, en septembre 2015, des 50 ans des Jeux africains. Ces infrastructures ultramodernes avaient permis d’accueillir la jeunesse africaine qui avait alors communié durant plusieurs jours sur l’autel de la performance et de la qualité.

Le chef de l’Etat a précisément fustigé le délabrement des sites ayant servi lors de ces Jeux, à savoir le campus de l’université de Kintélé qui avait permis d’accueillir près de 9000 athlètes et encadreurs sportifs et qui ne permet pas, aujourd’hui, d’y héberger de manière satisfaisante les étudiants de l’université depuis lors érigée ; enfin, le complexe sportif de La Concorde, y compris le stade de Kintélé.

D’autre part, le président de la République a rappelé aux membres du Conseil des ministres que la construction, il y a quelques années, d’infrastructures sportives modernes à l’intérieur de notre pays, à l’occasion des municipalisations accélérées couplées à la célébration de la fête nationale, avait pour but principal de rapprocher la pratique sportive de notre population et de favoriser l’éclosion des athlètes les plus performants. Le chef de l’Etat a également déploré leur état de dégradation.

Aussi, et face à cette situation, il a ordonné la mise en place immédiate d’une task force chargée de remédier à cette situation préjudiciable. Placée sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement, cette task force sera dirigée par le ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux ; elle sera composée des ministres en charge de la Défense ; de l’Intérieur et de la Décentralisation ; des Finances, du Budget et du Portefeuille public ; de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat ; de l’Energie et de l’Hydraulique ; de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi ; de l’Enseignement supérieur ; de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier.

Enfin, le Président de la République a exhorté les membres de la task force ainsi constituée à se mettre immédiatement à l’ouvrage et à lui rendre compte par le truchement du Premier ministre, chef du gouvernement. Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h30

Fait à Brazzaville, le 16 juillet 2025

Le ministre de la Communication et des Médias

Porte-parole du gouvernement

Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : un taux de croissance prévu à plus de 1,8% en 2025

Le Comité national économique et financier fait le point sur la situation macroéconomique du pays.

 

Sous la présidence du ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka, la réunion du Comité national économique et financier a permis de faire un état des lieux de la situation macroéconomique du pays, tant au niveau national que sous-régional et international. Au niveau national, les premiers résultats du premier trimestre 2025 ont révélé une nette amélioration de la situation économique.

L’activité économique devrait continuer de se renforcer en 2025, avec un taux de croissance prévu à plus de 1,8%, en hausse par rapport aux 1,5% enregistrés en 2024. Cette dynamique positive est attribuée à la poursuite des investissements dans le secteur pétrolier et à la solidité des activités hors pétrole.

Le Comité a souligné que cette progression financière est soutenue par un excédent du solde budgétaire global, base engagements, hors dons, ainsi qu’une augmentation de la masse monétaire. Toutefois, concernant les prix, une accélération de l’inflation est attendue, avec un taux moyen annuel de 3,5% en 2025, contre 3,1% en 2024. Cette hausse de l’inflation est en grande partie liée à la hausse des prix de certains produits importés et aux perturbations dans l’approvisionnement en énergie électrique.

Le Comité national économique et financier a également abordé la question du financement de l’économie congolaise. Il a observé une hausse importante de 33% des crédits accordés par les banques, atteignant 1 647,2 milliards FCFA au 31 mars 2025. En revanche, la BEAC a noté une légère baisse de 1,3% des créances, se chiffrant à 274,2 milliards FCFA. En ce qui concerne le marché des valeurs du Trésor, il a enregistré une baisse de 22,37% des besoins exprimés, bien que l’encours ait augmenté de 6,90% en glissement annuel, atteignant 2 528,14 milliards FCFA à la fin avril 2025.

Le Comité a salué la mise en place du cadre de concertation entre le Trésor et son réseau de spécialistes en valeurs du Trésor. Il a encouragé le gouvernement à maintenir le dialogue pour assurer un bon fonctionnement de l’économie nationale.

Au niveau sous-régional, la BEAC a indiqué une augmentation de l’indice composite des activités économiques de 8,5% au premier trimestre 2025. Le taux d’inflation s’est établi à 4,9% en 2024. Pour 2025, la croissance du produit intérieur brut est estimée à 2,4%, en baisse par rapport à 2,9% l’année précédente, tandis que l’inflation devrait redescendre à 2,8%, contre 4,1% en 2024.

Sur la scène internationale, la BEAC a revu à la baisse les prévisions de croissance économique mondiale, désormais estimée à 2,8% pour 2025, contre 3,3% initialement projetée. La croissance mondiale devrait atteindre 3% en 2026 selon les prévisions de l’institution financière.

Congo : début de réhabilitation de la ligne haute tension Brazzaville-Pointe-Noire

Le directeur général de la société Eni, Claudio Descalzi a annoncé l’amorce des travaux au sortir de son audience chez le président Denis Sassou N’Guesso.

 

Le Denis Sassou N’Guesso a reçu en audience mardi 15 juillet, le directeur général de la société Eni, Claudio Descalzi. Le directeur du deuxième opérateur pétrolier au Congo a annoncé le début, il y a deux jours, de la réhabilitation de la ligne haute tension de Djeno à Brazzaville en passant par Pointe-Noire.

« Nous avons commencé, il y a deux jours, le travail sur la ligne haute tension avec la centrale de distribution afin de rétablir toute la ligne de Djeno jusqu’à Brazzaville, en vue d’utiliser tout le potentiel de la centrale », a déclaré Claudio Descalzi.

Claudio Descalzi a également fait le point des différentes activités développées par cette société au Congo, en particulier dans le secteur gazier et pétrolier.

« Notre première priorité était avant tout l’exploitation du gaz léger avec la première phase et la deuxième est celle de l’éthanol qui prévoit de produire 4,5 milliards de mètres cubes par an d’exportation du gaz. En même temps, il y a l’augmentation de la production pétrole et du gaz associé pour les besoins domestiques et de la centrale électrique », a souligné Claudo Descalzi.

La société Eni installée en République du Congo depuis 1968.

Congo-BEPC 2025 : une hausse de participation de 2,60%

Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a lancé mardi 15 juillet, épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC).

 

En République du Congo, 125 265 candidats répartis en 542 centres affrontent depuis mardi 15 juillet, les épreuves du BEPC. Le coup d’envoi a été donné par le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou. On note un taux de participation en hausse de 2,60% comparé à l’année dernière où environ 122 115 candidats ont passé l’examen.

« Nous avons travaillé durant toute l’année scolaire pour cet examen, pour que comme les autres, il soit un succès. Nous avons foi que ces quatre jours, les épreuves vont continuer à se dérouler dans de bonnes conditions », a déclaré le ministre Jean Luc Mouthou, lors du lancement des épreuves.

A noter que lors du séminaire de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans l’organisation de ce BEPC, le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation avait interpellé sur les fraudes. « Je tiens à rappeler que tout candidat reconnu coupable de fraude s’expose à une exclusion de trois ans de toute participation aux examens d’Etat. De même, tout personnel impliqué fera l’objet d’un signalement et d’une procédure disciplinaire, conformément aux dispositions en vigueur », avait prévenu Jean Luc Mouthou.

L’examen qui a débuté dans la matinée du 15 juillet prendra fin le 18 du même mois.

Congo : le prix moyen trimestriel des hydrocarbures fixé à 66,401 dollars par baril

La réunion de fixation des prix des hydrocarbures produits en République du Congo au deuxième trimestre de l’année en cours s’est tenue du 10 au 12 juillet à Pointe-Noire.

 

La moyenne trimestrielle des prix des hydrocarbures pour le compte du deuxième trimestre 2025 est de 66,401 dollars par baril, avec un différentiel trimestriel moyen de -0,668 dollar par baril. Ce prix a été arrêté au cours de la réunion qui a réuni des experts et des représentants des sociétés pétrolières. La réunion de fixation des prix des hydrocarbures a été présidée par le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

Les prix fixés et les différentiels des hydrocarbures produits au Congo arrêtés au cours de la réunion se présentent en dollars par baril.

. Djeno mélange : le prix fixé est de 66,073 pour un différentiel de -0550 au mois d’avril ; de 66,04 pour un différentiel de -0,103 en mai ; de 69,859 pour un différentiel de -1,746 en juin.

. Nkossa Blend : le prix fixé en avril est de 64,229 pour un différentiel de -0,237; de 65,136 pour un différentiel de -0,200 en mai ; de 69,731 pour un différentiel de -1,100 en juin.

. Nkossa Butane : 42,898 pour un différentiel de 0,000 en avril ; 41,441 pour un différentiel de 0,000 en mai ; 41,476 pour un différentiel de 0,000 en juin.

. Nkossa Propane : 30,822 pour un différentiel de -1,618 en avril ; 29,206 pour un différentiel de de -1,618 en mai ; 29,801 pour un différentiel de -1,618 en juin.

Les moyennes trimestrielles pondérées aux productions de ces différentes qualités sont les suivantes :

. Djeno mélange : 67,367 dollars par baril avec un différentiel de -0,814 dollar par rapport au Brent daté ;

. Nkossa Blend : 66,408 dollars par baril avec -0,518 dollar de différentiel par rapport au Brent daté ;

. Yombo : 65,427 dollars par baril avec -0,670 dollar de différentiel par rapport au Brent daté ;

. Butane : 41,709 dollars par baril avec un différentiel de 0,000 par rapport aux cargaisons de Butane North West Europ ;

. Propane : 30,181 dollars par baril avec -1,618 de différentiel par rapport aux cargaisons de propane Mont Belvieu.

La prochaine réunion est prévue du 8 au 12 octobre 2025.

Congo-50e Session plénière de l’APF : 84 pays représentés

La 50e session plénière de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), a rassemblé plus de 200 parlementaires.

 

C’est dans la capitale française, Paris que s’est tenu sa 50e session plénière de l’AFP. Cet évènement a réuni plus de de 200 parlementaires provenant de 84 pays et gouvernements. Les débats ont porté sur la solidarité, le développement durable et la préservation de la langue française dans un monde en mutation. Les participants ont également parlé de la nécessité de renforcer la coopération en matière de sécurité face à la montée des extrémismes et des conflits.

« La Francophonie est un pont entre les cultures, et nous devons œuvrer ensemble pour le renforcer », a déclaré président de l’APF, Hilarion Etong, lors de son discours d’ouverture. Il a été souligné, au cours de cette rencontre que près de 320 millions de personnes parlent français dans le monde, un chiffre qui devrait atteindre 700 millions d’ici 2050, selon les projections de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Des propositions concrètes ont été formulées, telles que l’établissement de groupes de travail sur l’éducation à la citoyenneté et sur la lutte contre la radicalisation dans les pays membres. L’APF vise à encourager les échanges commerciaux entre les États francophones, estimant que le commerce intra-francophone pourrait booster l’économie de la zone.

Congo-lutte contre la corruption : la Halc mise sur la dignité humaine

À l’occasion de la 9ᵉ Journée africaine de lutte contre la corruption, la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc) du Congo a renouvelé son engagement à inscrire la dignité humaine au cœur de son action.

 

Le président de la Halc, Emmanuel Ollita Ondongo, a profité de cette commémoration pour lancer un appel fort à tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption. Selon lui, cette lutte ne saurait être efficace sans une prise en compte réelle des droits humains, en particulier ceux des personnes les plus vulnérables. « Il est question d’aligner la lutte contre la corruption aux standards juridiques internationaux relatifs aux droits de l’Homme », a-t-il déclaré.

Dans son discours, Emmanuel Ollita Ondongo a rappelé les conséquences pernicieuses de la corruption sur la société : entrave aux libertés fondamentales, creusement des inégalités, détérioration de l’accès à l’éducation, à la santé et à la justice. Il a aussi souligné l’impact moral de ce fléau, qui favorise les comportements déviants et compromet la cohésion sociale.

Revenant sur les avancées réalisées par le Congo dans ce domaine, le président de la Halc a salué les efforts déployés qui ont permis au pays de progresser de 14 places dans le classement de Transparency International, passant du 165ᵉ rang en 2020 au 151ᵉ en 2025. « Ce bond en avant témoigne de la volonté politique du Congo et de l’efficacité des réformes engagées dans le secteur de la gouvernance », s’est-il félicité.

Il a également annoncé le renforcement des campagnes de sensibilisation et de prévention sur toute l’étendue du territoire, ainsi que le resserrement de la collaboration avec les institutions œuvrant dans le domaine des droits humains. La Halc envisage notamment de renforcer les partenariats stratégiques et de multiplier les actions conjointes.

Pour Emmanuel Ollita Ondongo, le succès de la lutte anticorruption dépend aussi de l’implication de la population. Il a ainsi invité les citoyens à user du numéro vert 1023 pour signaler les cas de corruption, contribuant ainsi à l’effort collectif. « Ensemble, mutualisons nos énergies pour bâtir une société plus juste, où la dignité de chacun est respectée », a-t-il conclu.

Congo-réorientation économique : débat sur les alter natives au pétrole

La Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH) organise du 10 au 11 juillet à Brazzaville, une table ronde nationale consultative sur l’après pétrole au Congo.

 

La table ronde réunit les acteurs de la société civile, les secteurs public et privé qui échangent sur les thématiques liées à la diversification de l’économie. Il est question de trouver les clés sur les meilleures options à envisager en matière de transition énergétique et de diversification de l’économie. Les résultats de cette réflexion devraient permettre de définir une perspective de feuille de route en lien avec la préparation de l’après pétrole au Congo.

La rencontre est organisée par la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH). Elle s’inscrit dans le cadre de l’achèvement de la première phase du projet du RPDH intitulé : « Préparer l’après au Congo (PapCo) ».

PapCo est un projet pilote mené avec l’appui technique d’Energy Transition Fund (ETF) et financé par Rockefeller Philantropy Advisors (RPA). Ledit projet vise essentiellement à promouvoir une transition énergétique juste et équitable, en réduisant la dépendance au pétrole et en favorisant le développement des secteurs économiques alternatifs respectueux de l’environnement en réduisant l’impact écologique.

Les participants à cette table ronde se proposent d’atteindre plusieurs objectifs. Au nombre de ces objectifs, la consolider l’appui et l’adhésion du gouvernement à la dynamique du projet PAPCo ; mettre les parties prenantes autour d’une table de discussion sur l’après pétrole au Congo ; l’échanger les expériences pour permettre le partage par les administrations publiques, le secteur privé, et les communautés locales de leur vision et attentes sur la transition énergétique et la diversification de l’économie. Aussi, jeter les bases de la réflexion sur les prochaines étapes du projet PAPCo ; renforcer les synergies et le réseautage autour du sujet de l’après pétrole dans le pays puis valider et adopter une pré-feuille de route conjointe sur la transition énergétique.

A noter que le Congo est un important producteur de pétrole au niveau de la sous-région et occupe le quatrième rang dans le Golfe de Guinée. Le gouvernement tend à accroître sa production pétrolière. Le sujet était au cœur des discussion récentes entre le groupe Total Energies et les autorités congolaises.

Congo : 40 000 jeunes vulnérables vont bénéficier d’une formation et financement de leurs projets

Le Projet de Soutien à l’Insertion et à la Productivité des Jeunes (PSIPJ) a débuté le 09 juillet à Brazzaville, par l’examen de validation des listes.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Soutien à l’Insertion et à la Productivité des Jeunes (PSIPJ), 40 000 jeunes vulnérables à travers le pays vont bénéficier des formations et du financement de leurs projets socioéconomiques.

La repartition prévoit « 20000 jeunes à Brazzaville,14800 à pointe noire, 3200 à ouesso et 2000 à Dolisie. Ils bénéficieront d’une formation à la vie citoyenne, à l’entrepreneuriat, d’un accompagnement technique ainsi que d’un appui financier pour le lancement de micro-projets », a précisé Bernicia Massimina, l’assistante comptable du PSIPJ.

Le PSIPJ, initié par le gouvernement est financé par la banque vise à favoriser l’inclusion professionnelle et économique des jeunes en décrochage scolaire et ceux issus des familles vulnérables. Les Comités communautaires de ciblage (CCC) ont entamé, le 09 juillet à Brazzaville et les autres villes concernées par ledit projet, l’examen en vue de valider les listes des jeunes vulnérables.

L’implication des communautés à la base, a pour objectif de renforce l’identification participative et assure la transparence dans la sélection des jeunes éligibles au PSIPJ.