Congo-Sénégal : vers un renforcement stratégique de la coopération bilatérale

La République du Congo et le Sénégal entament une nouvelle phase de leur partenariat bilatéral. Réunis à Dakar ce jeudi 12 juin 2025, les Premiers ministres Ousmane Sonko et Anatole Collinet Makosso ont exprimé leur volonté de redynamiser les relations entre leurs deux pays, à travers des actions concrètes dans des secteurs clés comme l’énergie, l’agriculture ou encore la sécurité.

 

Lors de cette rencontre officielle, les deux chefs de gouvernement ont déploré le faible niveau actuel des échanges entre les États africains, y compris entre le Sénégal et le Congo, pourtant liés par des accords de coopération depuis les années 1970. « Le Sénégal et le Congo illustrent trop bien le faible niveau des échanges entre États africains », a regretté Ousmane Sonko, appelant à une intégration continentale plus poussée.

Pour remédier à cette situation, les deux parties ont convenu de mettre en place un comité ad hoc chargé d’élaborer des projets concrets dans les domaines jugés prioritaires : l’énergie, l’agriculture, la sécurité et la gestion durable des ressources forestières. Autre mesure annoncée : la réactivation de la Commission mixte paritaire, en sommeil depuis 2018, pour servir de cadre institutionnel à cette relance.

Des accords supplémentaires sont en cours de discussion, tandis que certains ont déjà été signés dans les domaines de la défense, de l’éducation, de la culture et du transport. Une dynamique nouvelle que les deux gouvernements souhaitent inscrire dans le cadre plus large de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), afin de faire de cette coopération un modèle de partenariat sud-sud sur le continent.

« Cette rencontre marque un tournant pour nos économies respectives et ouvre la voie à un partenariat exemplaire », a souligné Ousmane Sonko, insistant sur la nécessité de traduire les engagements politiques en résultats concrets pour les peuples.

Au-delà des discours, Dakar et Brazzaville affichent ainsi leur ambition commune de construire une coopération pragmatique, solidaire et durable, fidèle aux aspirations d’une Afrique plus intégrée et souveraine.

Congo : les producteurs aquacoles formés pour mieux accéder au financement

Le développement de l’aquaculture au Congo fait face à un obstacle de taille : l’accès au financement. Pour répondre à ce défi, une formation dédiée à la mobilisation de fonds et à la gestion de projets aquacoles s’est ouverte le 11 juin à Brazzaville, réunissant une trentaine de participants.

 

Considérée comme un levier de lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, l’aquaculture représente également une source importante de protéines pour les populations. Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), cette filière contribue au développement économique des zones rurales grâce à la création d’emplois et à une exploitation durable des ressources aquatiques. Dans cette optique, l’organisation soutient le Projet d’appui au développement de l’aquaculture commerciale, destiné à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Congo.

Le séminaire en cours, intitulé Atelier national de renforcement des capacités pour la promotion des investissements aquacoles, vise à former les producteurs sur la viabilité économique de leurs activités et la mise en place de plans d’affaires solides. Pendant trois jours, des opérateurs aquacoles, des représentants d’administrations, d’institutions de formation, de centres de recherche et de partenaires au développement se réunissent pour échanger leurs expériences et approfondir leurs compétences.

Dademanao Pissang Tchangaï, représentant résident de la FAO au Congo, a souligné l’importance de cette initiative : « Il s’agit d’aider les acteurs du secteur à concevoir des projets bancables en s’appuyant sur des outils d’analyse de rentabilité et de gestion financière. »

Parmi ces outils figure Utida, une application développée par la FAO pour évaluer les investissements aquacoles et structurer des plans d’affaires efficaces. Les participants bénéficient également des enseignements tirés d’une récente étude de cartographie, identifiant les zones du pays à fort potentiel aquacole, afin d’orienter au mieux les futurs investissements.

Lors de l’ouverture de la session, Pascal Robin Ongoka, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, a rappelé les freins majeurs au développement du secteur : manque d’accès au crédit, déficit de compétences techniques, absence de données fiables, et structuration encore fragile. « Il est essentiel de former nos jeunes, nos entrepreneurs et les porteurs de projets pour attirer davantage d’investissements publics et privés », a-t-il insisté.

Cette formation se distingue par une approche pratique, permettant aux participants de manipuler directement l’outil Utida. Les travaux couvrent l’ensemble des aspects financiers d’un projet aquacole : facteurs influençant la rentabilité, estimation des revenus, gestion des coûts et bénéfices, mais aussi lecture et élaboration de documents comptables tels que le compte de résultats, les flux de trésorerie ou encore le bilan.

Congo-Colloque d’Oyo : vers une économie bleue durable et diversifiée

La troisième édition du colloque scientifique international sur les eaux continentales s’est tenue le 4 juin à Oyo.

 

Les participants ont formulé des propositions pour contribuer au développement d’une économie bleue durable et diversifiée au Congo. Les recommandations permettront l’exploration et la mise en valeur du secteur des eaux continentales.

Le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’État en mer et dans les eaux continentales, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, a souligné les bénéfices des eaux continentales pour une économie diversifiée notamment la pêche continentale ; la production d’énergie hydro-électrique ; la navigation, l’irrigation des sols pour l’agriculture, le tourisme ; la protection du climat

Les actes feront l’objet d’une publication. Un livre regroupant les actes du colloque de Pointe-Noire sera publié aux éditions L’Harmattan.

Le colloque d’Oyo est une étape importante pour le développement d’une économie bleue durable au Congo. Les réflexions et recommandations issues de cette rencontre contribueront à promouvoir une gestion efficace des ressources en eaux continentales.

Le Congo soumise à une interdiction d’entrée totale aux États-Unis

Le 4 juin 2025, le président Donald Trump a signé une nouvelle proclamation interdisant l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de 12 pays, dont la République du Congo.

 

La République du Congo est désormais soumise à une interdiction d’entrée totale aux États-Unis.  Le 4 juin 2025, le président Donald Trump a signé une nouvelle proclamation interdisant l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de 12 pays, dont la République du Congo, en raison de préoccupations liées à la sécurité nationale.  Cette mesure s’inscrit dans une série de restrictions visant à renforcer les contrôles d’immigration et à limiter les risques liés aux visas expirés et aux systèmes d’identification jugés insuffisants. C’est du moins ce que précise lemonde.

Cette interdiction fait suite à un décret exécutif signé le 20 janvier 2025, intitulé « Protéger les États-Unis contre les menaces terroristes étrangères et autres menaces pour la sécurité nationale et la sécurité publique ».  Ce décret vise à renforcer les procédures de contrôle et de filtrage des ressortissants étrangers cherchant à entrer ou déjà présents aux États-Unis depuis le 20 janvier 2021.  Il a conduit à l’élaboration d’une liste de 43 pays, dont la République du Congo, classés en trois catégories : rouge (interdiction totale), orange (restrictions partielles) et jaune (période d’évaluation de 60 jours).  La République du Congo figure dans la catégorie jaune, ce qui signifie que ses ressortissants ont 60 jours pour remédier aux insuffisances alléguées avant de risquer d’être classés dans une catégorie plus restrictive.

Cette nouvelle interdiction a suscité des critiques, notamment de la part de la représentante démocrate Pramila Jayapal, qui a qualifié la mesure de discriminatoire et nuisible aux valeurs américaines, aux relations internationales et aux contributions économiques des immigrants.  Elle a également averti que l’interdiction des individus en provenance de pays en proie à des conflits risquait de saper la sécurité mondiale.

Congo : compte rendu Conseil des ministres du mercredi 4 juin 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 4 juin 2025 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son Eexcellence, Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Sept affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

– Cinq projets de décret au titre du ministère la Fonction publique, du Travail et de la sécurité sociale ;

– Un projet de décret au titre du ministère de l’enseignement technique et professionnel ;

– Un projet de décret au titrer du ministère en charge de la Réforme de l’Etat.

I/- Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Firmin Ayessa, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres cinq projets de décret.

Ces textes ont été élaborés dans le cadre de la mise en place des institutions et procédures prévues par la loi n°68-2022 du 16 août 2022 portant statut général de la fonction publique. Ils sont la première vague de décrets d’application qui permettront, à l’issue de l’adoption à venir d’un total de 53 textes réglementaires, de rendre totalement opérationnel le statut général de la fonction publique précité.

Le premier texte est un projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de santé. Le projet en examen fixe les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de santé. Entre autres attributions, le Conseil de santé émet des avis : sur les dossiers des évacuations sanitaires ; les demandes de congé longue maladie ; les demandes d’indemnités de suivi des malades ; l’incapacité définitive et absolue d’exercer les fonctions, etc.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de santé.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Ayessa a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret fixant les conditions d’octroi et le régime des différents congés ainsi que les règles de procédure qui leur sont applicables. Conformément aux dispositions de l’article 93 du statut général de la fonction publique, le congé est défini comme une autorisation accordée à un fonctionnaire nommé à un emploi de suspendre, pendant un temps déterminé, l’exécution de ses missions. Voici les congés couverts par le texte en examen : le congé annuel ; le congé de maternité ; le congé de paternité ; le congé d’adoption ; le congé de maladie ; le congé de longue maladie ; le congé pour formation professionnelle ; le congé de formation syndicale.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les conditions d’octroi et le régime des différents congés ainsi que les règles de procédure qui leur sont applicables.

Le troisième texte présenté par le ministre d’Etat est un projet de décret fixant les modalités de la mise à disposition des fonctionnaires. La mise à disposition est la position dans laquelle le fonctionnaire effectue ses services dans une administration autre que la sienne, tout en demeurant dans son corps ou son cadre d’emploi d’origine. Le texte en examen indique les structures dans lesquelles un fonctionnaire peut être mis à disposition, ainsi que les modalités de celle-ci.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités de la mise à disposition des fonctionnaires.

Le texte suivant est un projet de décret fixant les critères et les modalités d’évaluation des fonctionnaires. Il définit l’évaluation comme une appréciation des performances de l’agent, en vue de proposer des améliorations dans son rendement de service. Ce texte apporte les innovations suivantes : il fixe la période d’évaluation du fonctionnaire ; il détermine les modalités d’évaluation et de notation du fonctionnaire, etc.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les critères et les modalités d’évaluation des fonctionnaires.

Enfin, le ministre d’Etat a soumis au Conseil un projet de décret fixant les conditions et les modalités de transfert du fonctionnaire. Le transfert de fonctionnaire est le passage d’un fonctionnaire exerçant les fonctions dans son corps de service d’origine à un autre corps ou service. Ce transfert ne peut être prononcé et acté que par arrêté du ministre en charge de la fonction publique. Le texte définit les conditions et les modalités de ce transfert et fixe les règles relatives à la nomination du fonctionnaire transféré dans un autre corps que son corps d’origine.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les conditions et les modalités de transfert du fonctionnaire.

II/- Ministère de l’Enseignement technique et professionnel

Invités à leur tour par le président de la République à prendre la parole, M. Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, et Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, ministre de l’Enseignement technique et professionnel, ont présenté conjointement aux membres du Conseil un projet de décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements publics de l’enseignement technique et professionnel.

Ce texte est pris en application de la loi n°19-2019 du 21 mai 2019 fixant la répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités locales en matière d’enseignement, d’une part, et du décret n°2023-1749 du 16 octobre 2023 relatif aux modalités d’allocation des crédits budgétaires et de décaissement prioritaire des fonds au profit des établissements scolaires d’enseignement technique, professionnel et de formation qualifiante, d’autre part.

Ce décret permettra une gestion transparente et collégiale entre les organes de gestion des établissements scolaires et les partenaires sociaux du système éducatif, grâce à la création de comités de gestion des établissements scolaires.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements publics de l’enseignement technique et professionnel.

 III/- Ministère en charge de la Réforme de l’Etat

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Luc Joseph Okio, ministre délégué auprès du Premier ministre, en charge de la Réforme de l’Etat, a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant approbation de la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile 2025-2029.

Cette stratégie est un plan d’action sociale conçu selon une approche concertée qui contribue à assurer la sécurité des personnes et des biens sur le territoire national.

Validée lors d’un atelier tenu en août 2023, la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile 2025-2029 a pour objectif général la réduction de la délinquance juvénile par le renforcement des dispositifs préventifs et des mécanismes de réinsertion, grâce à une approche décentralisée, impliquant activement les collectivités locales ainsi que les partenaires techniques et financiers.

Il s’agit, grâce à des financements basés sur une dotation initiale de l’Etat, des subventions de l’Etat et des fonds de concours : de consolider les politiques publiques et le cadre juridique afin d’assurer une protection optimale des mineurs ; d’améliorer l’accès à l’éducation et la formation professionnelle ; de promouvoir la justice restaurative et favoriser des mesures alternatives à la privation de liberté ; de mettre en place un système de suivi et d’éducation performant.

Afin de garantir l’efficacité de cette stratégie, quatre axes d’intervention ont été définis : le renforcement de la gouvernance, l’amélioration du cadre institutionnel, la coordination des acteurs et des parties prenantes (gouvernement, société civile, secteur privé) ; la production et la gestion de l’information, grâce à la mise en place d’une base de données centralisée pour améliorer la prise de décision ; la prévention et le traitement de la délinquance grâce à un programme d’éducation et des mécanismes d’insertion socioprofessionnelle et de sensibilisation communautaire ; enfin, l’implémentation d’une justice restaurative qui doit favoriser la réhabilitation de préférence à la répression, mécanismes fondés sur la médiation et la réinsertion.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile 2025-2029.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h00.

Fait à Brazzaville, le 4 juin 2025

Pour le Conseil des ministres,

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement,

          Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : les bénéficiaires du Pagir s’approprient applications Kobo Toolbox et Power BI

C’était en faveur d’un séminaire de formation qui s’est tenu du 19 au 31 mai dernier, dans la ville de Brazzaville, organisé par l’unité de coordination.

 

Apprendre à utiliser les applications Kobo Toolbox et Power BI.  C’est à ça que consistait la session de formation qui a réunie du 19 au31 mai, à Brazzaville les bénéficiaires du Programme accélérer la gouvernance institutionnelle et les réformes pour le fonctionnement durable des services (Pagir). Ces outils numériques offrent aux organisations à impact socio-économique la possibilité d’accéder à des données de qualité, facilitant ainsi la prise de décisions.

Organisée par l’unité de coordination du Pagir, la session de formation visait à renforcer les compétences des participants en matière de collecte et d’analyse de données. Elle s’est déroulée en deux étapes, permettant aux participants d’acquérir les compétences nécessaires pour optimiser l’utilisation des outils numériques proposés.

Selon Tino Raphaël Toupane, expert en suivi-évaluation, cette formation représente une étape cruciale dans l’amélioration des capacités des bénéficiaires concernant le reporting et l’analyse des données liées aux activités du programme conjoint du gouvernement congolais et de la Banque mondiale. Il précise que les bénéficiaires sont capables de relier chaque activité à un indicateur du programme, renforçant ainsi la redevabilité et facilitant l’évaluation de l’impact de la gouvernance publique. Les administrations concernées peuvent reporter en temps réel leurs activités via une plateforme numérique.

Congo : le groupe MSC va accroître ses investissements au Port de Pointe-Noire

Le président de MSC, Diego Aponte, a été reçu mardi 03 juin 2025, en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Le groupe italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC) a annoncé son intention d’accroître ses investissements au Port autonome de Pointe-Noire, au Congo. Cette décision fait suite à la reprise des actifs de Bolloré Africa Logistics par MSC, qui a déjà investi plus de 150 milliards FCFA pour l’extension du terminal à conteneurs, le Mole Est.

Le président de MSC, Diego Aponte, a été reçu en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le 3 juin. Il a assuré de son engagement à développer les activités de son groupe pour ouvrir davantage le Congo vers l’extérieur à partir du Port autonome de Pointe-Noire, qui joue un rôle clé pour desservir le port de Matadi, en République démocratique du Congo (RDC).

Selon Diego Aponte, les travaux d’extension du port de Pointe-Noire sont en cours et devraient permettre d’accueillir des navires de grande capacité. « Nous sommes très contents et heureux d’être au Congo et fiers d’avoir démarré depuis quelques mois les travaux d’extension du port de Pointe-Noire », a-t-il déclaré.

L’expansion du Port autonome de Pointe-Noire témoigne de la volonté du gouvernement congolais de répondre à une demande croissante du marché local et régional. Cette décision renouvelle la confiance accordée à Africa Global Logistics, filiale de MSC, qui est l’opérateur exclusif des activités de manutention de navires porte-conteneurs et rouliers au port de Pointe-Noire.

Ce projet devrait avoir un impact positif sur l’essor économique du pays, le développement des activités locales et la création d’emplois. Le Port autonome de Pointe-Noire, situé en Afrique centrale, attire plusieurs investisseurs en raison de sa position géographique et de son tirant d’eau, qui en font un port de transbordement idéal.

Congo : des ONG dénoncent un projet pétrolier dans le parc national de Conkouati-Douli

Alors que le Congo vient d’accueillir le premier congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des trois bassins forestiers, plusieurs organisations nationales et internationales dénoncent un projet de décret sur le permis « Niambi », qui mettrait en danger un secteur sensible du parc national de Conkouati-Douli. Ce permis d’exploration d’hydrocarbures serait attribué à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et à une entreprise privée chinoise, Oriental Energy.

Les organisations congolaises et leurs partenaires internationaux signataires d’une déclaration commune estiment que ce projet est incohérent avec les engagements du gouvernement congolais en matière de protection de l’environnement. Selon Christian Mounzeo, coordonnateur national de l’ONG Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH), « on ne peut pas être engagé sur le plan international à vouloir témoigner d’un leadership en matière de protection de l’environnement et dans le même temps, avoir une pratique à l’antipode de ce type d’engagement ».

Kim Aumonier, responsable suivi et droits au sein de la Rainforest Foundation UK, souligne que les processus ne sont pas prêts pour la signature de ce décret, notamment en l’absence d’étude d’impact environnemental et de processus de consentement libre, préalable et informé par les communautés qui pourraient être impactées par cette licence.

Les organisations signataires de la déclaration en appellent au président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, pour qu’il ne signe pas ce décret et qu’il interdise toute exploration et exploitation minière dans le parc de Conkouati-Douli. Elles estiment que cela est essentiel pour protéger la biodiversité exceptionnelle de ce parc et les droits des peuples autochtones et communautés qui y vivent.

Congo-UDSN : le budget 2025 connait une augmentation de 1 milliard de FCFA

Le budget 2025 de l’université a été adopté, 30 mai à Kintélé, sixième session du comité de direction de l’Université Denis Sassou N’Guesso.

 

La sixième session du comité de direction de l’Université Denis Sassou N’Guesso (UDSN) s’est tenue le 30 mai à Kintélé, sous la présidence du professeur Théophile Obenga. Au cours de cette session, le budget 2025 de l’université a été adopté, estimé à 12 milliards de francs CFA, soit une augmentation d’un milliard par rapport à 2024.

Selon le président de l’UDSN, le professeur Ange Antoine Abéna, cette augmentation est justifiée par la création de nouveaux établissements, tels que l’école des mines, de l’hydraulique et de l’énergie, qui nécessitent des équipements et des ressources supplémentaires. Le comité de direction a également adopté le programme d’activité 2024-2025, le budget exercice 2025, le projet de budget exercice 2026 et la politique de recherche de l’université.

La politique de recherche de l’UDSN vise à orienter les thématiques de recherche et à affirmer l’identité de l’université en tant qu’acteur de la recherche à part entière. L’université a également adopté une politique de coopération interuniversitaire et a approuvé plusieurs documents importants, notamment le projet de décision portant création, organisation et fonctionnement de la cellule d’assurance qualité.

Le président de l’UDSN a souligné l’importance de l’assurance qualité dans la gouvernance de l’université, qui vise à garantir le respect des exigences de qualité et à renforcer la confiance en interne et en externe.

L’UDSN a plusieurs partenariats avec des pays étrangers, notamment la France, l’Italie, la Russie, la Chine et les pays du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur. Le professeur Théophile Obenga a suggéré que les étudiants congolais brillants soient encadrés et aient l’opportunité de se former pour servir le Congo, l’Afrique centrale et l’humanité.

Congo : la FESYPTC lance un programme de formation pour réduire les accidents

Celle-ci a pour but de doter des connaissances essentielles aux conducteurs leur permettant d’exercer leur métier dans de meilleures conditions de sécurité.

 

La Fédération syndicale des professionnels de transport du Congo (FESYPTC) a lancé un appel à la formation obligatoire pour les conducteurs de motos-taxis. Selon le secrétaire général de la FESYPTC en charge de la section de transports en commun, Ngatsé Itoua Mbola, cette formation est nécessaire pour réduire les accidents de la route qui sont devenus fréquents dans les zones urbaines.

Le secteur des motos-taxis est en pleine expansion, mais il est marqué par des dérives qui nuisent à l’image des professionnels du deux-roues. La FESYPTC distingue deux profils de conducteurs : ceux qui ont bénéficié d’une formation et ceux qui n’ont aucune base en conduite. Ces derniers mettent en danger leur propre vie et celle des autres.

Pour remédier à cette situation, la FESYPTC a décidé de lancer un programme de formation destiné à doter les conducteurs des connaissances essentielles pour exercer leur métier dans de meilleures conditions de sécurité. La formation préalable sera désormais exigée avant toute intégration dans la filière.

Le secrétaire chargé des transports par motocycles, tricycles et activités connexes, Jules Ondélé Kanga, a souligné l’importance de maîtriser le code de la route. Selon lui, de nombreux conducteurs ne sont pas formés et ignorent délibérément les règles de circulation.

Le président du parking Kombo-Djiri, Sacré Allam, a mis en garde les acteurs du secteur : ceux qui refuseront de se conformer seront exclus. La FESYPTC s’appuie sur l’article 9 du décret régissant le transport public par motocycle, qui précise que cette activité est strictement réservée aux Congolais.

La FESYPTC a également dénoncé la présence croissante de ressortissants étrangers exerçant dans le secteur en toute illégalité. La Fédération syndicale entend prendre des mesures pour faire respecter les règles et garantir la sécurité des passagers.

L’Université Denis-Sassou-N’Guesso renforce sa coopération avec l’Italie

Le 28 mai à Brazzaville, l’Université Denis-Sassou-N’Guesso (UDSN) a signé trois accords de coopération avec des universités italiennes.

 

Les accords de coopération signés entre entre le président de l’Université Denis-Sassou- N’Guesso (UDSN), le Pr Ange Antoine Abéna, et le Pr Marco Margarita, représentant de l’Université Télématique e-Campus, le Pr Paolo Cancelli, délégué du Centre universitaire international de recherche et d’innovation ainsi que le Pr Laura Mazza pour le compte de l’institut Federformazione.

Ceux-ci visent à renforcer la coopération dans les domaines de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation et ciblent plusieurs secteurs, notamment l’agriculture, l’intelligence artificielle et les micro-aires. Selon le Pr Marco Margarita, ces secteurs sont prioritaires pour développer et construire un futur commun en faveur des générations futures.

Le Pr Ange Antoine Abéna, président de l’UDSN, a souligné l’importance de ce partenariat pour former les jeunes et les étudiants. Il a insisté sur la nécessité de transmettre des compétences, des connaissances, des attitudes et des comportements.

La leçon inaugurale a été prononcée par le Pr Paolo Cancelli sur l’avenir de la démocratie, la voie de la liberté et de la diversité. Le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a commenté la leçon en soulignant l’importance de la diversité et de la différence dans la construction du système démocratique.

Les professeurs italiens et quelques membres de la partie congolaise ont été honorés par l’obtention de diplômes de doctorat honoris causa. Deux finalistes de l’UDSN ont également bénéficié des bourses d’études italiennes.

Ces accords de coopération marquent le début d’un partenariat prometteur entre l’UDSN et les universités italiennes. Les deux parties sont déterminées à travailler ensemble pour construire un avenir commun et à renforcer les capacités des jeunes et des étudiants.

Le Congo et l’Italie renforcent leur coopération économique

Après la clôture du « Business forum Italie-Congo 2025 » le 27 mai à Brazzaville, les acteurs économiques des deux pays vont continuer à travailler ensemble pour renforcer les synergies dans divers domaines, tels que l’agro-industrie, les énergies renouvelables, les industries extractives et les technologies numériques.

 

La ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, a souligné que les thématiques abordées ont ouvert des perspectives concrètes pour un partenariat économique pragmatique et gagnant-gagnant. L’ambassadeur d’Italie au Congo, Enrico Nunziata, a également insisté sur l’importance de donner un suivi concret aux résultats de ce forum dans le cadre de la coopération bilatérale.

Le chef de la délégation des investisseurs italiens, Fabrizio Lobasso, a déclaré que les graines semées lors de ce forum doivent produire des fruits dans une vision économique partagée entre le Congo et l’Italie. Pour les entrepreneurs congolais, cette rencontre d’affaires a été d’une grande importance pour promouvoir leurs produits, développer des partenariats et renforcer leurs compétences.

Le « Business forum Italie-Congo 2025 » a mobilisé 341 entrepreneurs et artisans congolais, une soixantaine d’entrepreneurs italiens et plus d’une centaine de participants en ligne. Ce forum est le prolongement du forum de Rome, organisé en marge du sommet Italie-Afrique en janvier 2024.

Les deux pays sont déterminés à renforcer leur coopération économique et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat. Le « Business forum Italie-Congo 2025 » a posé les bases d’un partenariat économique solide et prometteur entre le Congo et l’Italie.

Congo : Brazzaville accueille le Congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des bassins forestiers

La capitale congolaise, Brazzaville, va accueillir à partir du 27 mai le premier Congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des bassins forestiers.

 

Ce congrès est précédé d’un précongrès des femmes leaders de ces communautés, qui se sont réunies pour définir une feuille de route visant à améliorer leur autonomie financière et leur capacité à mobiliser les financements auprès des partenaires au développement.

Le précongrès des femmes leaders, initié par le mouvement des femmes du Gatc et le Réseau des populations autochtones et locales pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repaleac), vise à consolider le processus de coordination des actions entre les personnes vulnérables des bassins de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est et méso-Amérique. Les femmes leaders ont imploré la communauté internationale à porter un regard sur leur situation et ont appelé à l’affermissement des liens entre femmes dirigeantes, donateurs et alliés pour faciliter le soutien financier et technique.

Les discussions du précongrès visent à proposer un document contenant des programmes d’activité coordonnés par les femmes autochtones elles-mêmes. La nouvelle feuille de route devra aborder les opportunités et les défis liés aux ressources dans les bassins forestiers mondiaux, en promouvant les actions des femmes autochtones et locales sur le terrain. La représentante du Repaleac, Maïmouna Umaro, a souligné que cette vision vise à favoriser le développement durable autour du modèle écologique des autochtones.

La ministre congolaise de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a exhorté les participantes à poursuivre la lutte pour l’autonomisation des femmes. Elle a également souligné que la République du Congo a élaboré et mis en œuvre un corpus juridique et règlementaire cohérent, garantissant la protection des droits des peuples autochtones. Le Congo est déterminé à préserver les écosystèmes forestiers de la planète et les traditions autochtones.

Congo : la nouvelle distillerie de Saris bientôt opérationnelle

Cette infrastructure produira de l’éthanol à 96° destiné aux secteurs pharmaceutique, cosmétique et énergétique.

 

Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla-Saint Eudes, a visité les travaux de construction de la nouvelle distillerie de la Société agricole de raffinage industriel du sucre (Saris) à Nkayi, dans le département de la Bouenza. Cette infrastructure, qui sera lancée officiellement dans les prochains jours, produira de l’éthanol à 96° destiné aux secteurs pharmaceutique, cosmétique et énergétique.

La distillerie, d’un coût estimé à 15 milliards FCFA, sera mise en service en juin et produira 50 m³ d’éthanol par jour, soit plus de 6 millions de litres par an. La matière première utilisée sera constituée de 25 000 tonnes de mélasse, un sous-produit issu du raffinage de la canne à sucre. La technologie employée provient de la société indienne Praj, réputée pour son expertise dans les bioénergies.

La distillerie créera des dizaines d’emplois directs, relancera l’activité industrielle à Nkayi et réduira la dépendance du pays aux importations d’éthanol. Elle s’inscrit dans la stratégie d’expansion de Saris Congo, qui prévoit également d’augmenter sa production de sucre à 80 000 tonnes d’ici à 2028 grâce à un investissement supplémentaire de 34 milliards FCFA.

Ce projet de distillerie symbolise une nouvelle dynamique industrielle, fondée sur l’innovation, la durabilité, la normalisation de la qualité et l’intégration locale. La démarche de certification est stratégique pour positionner l’éthanol produit comme un standard de qualité et ouvrir la voie à d’éventuelles exportations futures.

Le Congo lance le processus de révision de sa contribution déterminée au niveau national

Le 19 mai à Brazzaville, la ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a lancé les travaux techniques de démarrage du processus de révision de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN).

 

Cette révision vise à affiner et à mieux cibler les engagements en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de mesures d’adaptation. La ministre a souligné que le Congo s’engage à soumettre sa CDN 3.0 avant octobre 2025, conformément aux résolutions de la COP 28. Ce processus de révision périodique permet d’adapter l’action climatique du pays à l’évolution de ses objectifs de développement et de tirer le meilleur profit des mécanismes financiers pour accompagner la transition écologique et la résilience socio-économique.

La rencontre a regroupé les partenaires financiers, l’Union européenne et les agences du système des Nations unies pour accompagner le Congo dans ce processus. La ministre a souligné l’importance de la mise à jour de la CDN pour le gouvernement, qui constitue non seulement un exercice technique mais également un espace de dialogue constructif.

Au cours de cet atelier, les participants vont définir des objectifs renforcés pour maîtriser les sources d’émissions liées à la déforestation, accélérer la transition énergétique et protéger les tourbières. Ils vont également intégrer la justice sociale et la transition juste en assurant l’implication des populations autochtones et vulnérables aux décisions, et mobiliser des financements innovants pour traduire en action les décisions.

Le processus d’élaboration de la CDN émane de l’Accord de Paris, qui invite tous les pays signataires à prendre des engagements au travers d’un document stratégique. Le Congo a déjà soumis deux CDN depuis l’adoption de cet accord en 2015.

Congo/Sénégale : vers de nouvelles bases de coopération

Le président de la République à reçu en audience mardi 13 mai, le ministre sénégalais de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop.

 

Bassirou Diomaye Faye était porteur d’un message de son président Bassirou Diomaye Faye au chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. Le message du président sénégalais à son homologue congolais, portait sur le raffermissement des relations d’amitié et de coopération entre le Congo et le Sénégal dans divers domaines.
« Le message du président Bassirou Diomaye Faye rappelle le rôle important joué par son excellence Monsieur le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans la promotion de la démocratie africaine ; le rôle qu’il a joué dans la stabilité, dans ses interventions bien éclairées sur des sujets qui intéressent l’Afrique », a déclaré le ministre sénégalais au sortir de l’audience.
Birame Souleye Diop a dit « Nous avons abordé des sujets sur les relations avec le Sénégal et des partenariats qui peuvent s’ouvrir, et sur lesquels nous sommes engagés à travailler rigoureusement et strictement, au bénéfice de nos nations respectives ».

Congo-lancement du Paje : accompagnement de 275 jeunes entrepreneurs

Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Paul Valentin Ngobo, a lancé le 14 mai à Brazzaville les activités d’incubation de la première cohorte du Projet agriculture jeune et entrepreneuriat (Paje).

 

Dans le cadre des activités d’incubation de la première cohorte du Paje, 275 jeunes entrepreneurs vont recevoir des formations. Ce sont entre autres modules des techniques agricoles, la gestion, le markéting et l’éducation financière, ainsi qu’un encadrement rapproché et un accès à un écosystème de financements d’infrastructures et de marchés.
« Un incubateur n’est pas une simple formation. C’est une rampe de lancement vers le succès entrepreneurial. C’est un lieu où les idées deviennent des entreprises, les rêves des plans d’affaires et l’énergie la productivité », a indiqué le ministre de l’Agriculture.
Le Paje a signé des conventions avec Agri Congo et Samu sarl pour accompagner les jeunes entrepreneurs. Le projet prévoit également de financer deux infrastructures essentielles : un abattoir moderne dans la zone agricole protégée de Bambou Mingali pour la production avicole et une provenderie pour un approvisionnement en aliments de qualité.
Le Paje vise entre autres 127 200 bénéficiaires directs, 3650 emplois créés, 25424 ménages impactés dans les départements cibles : Pool, Djoué-Léfini, Bouenza, Kouilou, Niari, Lékoumou, Plateaux, NKéni-Alima, Cuvette ainsi que le corridor Brazzaville-Pointe-Noire.
Financé à hauteur de 13,3 milliards de FCFA par le fonds international pour le développement agricole, ce projet devrait contribuer à la croissance économique du pays et à la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes.

Assainissement : le Congo opte pour l’économie circulaire

Le ministre de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier, Juste Désiré Mondelé, a eu le 12 mai à Brazzaville une séance de travail avec la délégation de la Alacrity Corporate solutions PVT.LTD.

 

Le gouvernement mise désormais sur l’économie circulaire. La société indienne Alacrity Corporate solutions PVT.LTD va réaliser les études visant à valoriser les déchets dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire. Le sujet était au centre des échanges entre le ministre Juste Désiré Mondelé et une délégation de la société indienne conduite par son fondateur Pranav Kumar.

En effet, le consortium indien Alacrity Corporate solutions PVT.LTD qui intervient dans la valorisation des déchets, va non seulement réaliser les études, mais aussi accompagner les entreprises locales qui s’intéressent à la transformation des déchets.
Pour le ministre, l’idée est d’aller vers la production de l’électricité, la fabrication des produits manufacturés. Ce sera à base de 1500 tonnes de déchets journaliers que la société Albayrak va collecter dont 1000 à Brazzaville et 500 à Pointe-Noire.

Le patron de la société Alacrity Corporate solutions PVT.LTD, Pranav Kumar, a rassuré la partie congolaise que son entreprise apportera son expertise en ce qui concerne les déchets sont des produits commerciaux et fiables.

Pour rappel, le Congo a signé le 23 avril, un contrat de cinq ans avec la société turque Albayrak Waste Management, dans le cadre de l’exercice du service public de collecte des déchets solides et d’exploitation des services de propreté dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire. Jusqu’ici les argents de la société turque n’ont pas encore été aperçus sur le terrain. Le membre du gouvernement a rappelé que la société turque est en train de s’organiser. Elle travaille actuellement avec les acteurs locaux (les municipalités de Brazzaville et de Pointe-Noire), son démarrage est imminent.

Congo : vers la création de plus de 20 000 emplois forestiers décents d’ici 2030

C’est l’un des objectif à atteindre des initiatiaves lancées entre le ministère de l’Économie Forestière (MEF) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

 

Le MEF et la FAO ont officiellement lancé deux initiatives financées pas l’Union européenne en faveur de la gouvernance forestière et du développement du secteur forestier. Il s’agit du Programme de gouvernance forestière et chaînes de valeur (FGVC) et le projet Facilité FLEGT Afrique-Amérique latine (FLEGT-ALA Facility).

La cérémonie de signature s’est tenue à Brazzaville en présence de Rosalie Matondo, Ministre de l’Économie Forestière, Augustin Bondo Tshiani, Chef de Coopération de la Délégation de l’Union Européenne et représentant l’Ambassadrice de l’Union Européenne en République du Congo et Athman Mravili, Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

Selon fao.org, le programme FGVC vient en appui à la mise en œuvre de de la feuille de route du Partenariat Forêt signé lors de la COP27 entre l’Union européenne et la République du Congo. Ce partenariat bilatéral s’inscrit dans l’initiative « Global Gateway » de l’Union européenne et vise à atteindre, d’ici 2030, des objectifs ambitieux, notamment : plus de 13 millions d’hectares de forêts gérés durablement, 5 millions d’hectares protégés, un million d’hectares reboisés, 400 000 hectares restaurés, la création de plus de 20 000 emplois forestiers décents, et un taux de déforestation annuelle inférieur à 0,1 %.

Le projet FLEGT-ALA Facility, vise à accompagner les pays partenaires et l’Union européenne dans la mise en œuvre de leurs Accords de Partenariat Volontaire (APV) sur le bois légal. En République du Congo, avec l’appui technique de la FAO, le projet soutiendra notamment la tenue des réunions du comité conjoint de mise en œuvre et du groupe de travail multi-acteurs de l’APV, l’amélioration du cadre réglementaire, le déploiement du système de vérification de la légalité, ainsi que la conduite d’études techniques ciblées.

Un système de suivi-évaluation afin de mesurer les résultats concrets de ces deux initiatives doit être mis en place. C’est du moins ce que pense la ministre de l’Économie Forestière.

Congo : 2.6 milliards de FCFA pour l’amélioration du rôle de la société civile

L’Union européenne (UE) a lancé un appel à proposition en République du Congo pour renforcer le partenariat avec la société civile.

 

L’UE et la société civile renforcent leur partenariat à travers la mise en œuvre de la stratégie Global Gateway. Elle a lancé un appel à proposition en vue de renforcer ce partenariat avec les organisations de la société civile. Le montant indicatif global disponible pour cet appel à propositions est d’environ 2.6 milliards de FCFA.

Au cours d’une conférence de presse à l’occasion des 75 ans de célébration du mois de l’Europe, premier conseiller et chef de coopération de la Délégation de l’Union européenne en République du Congo, Augustin Bondo Tshiani a expliqué que « L’appel à propositions s’inscrit dans le cadre de l’appui aux organisations de la société civile, aux droits humains et à la démocratie dont l’objectif principal est d’améliorer le rôle de la société civile en tant qu’acteur du développement durable inclusif et de défense des droits humains. Les organismes éligibles sont les organisations de la société civile et la durée initiale prévue d’une action ne peut pas être inférieure à 24 mois ni excéder 48 mois ».

La clôture de la célébration du mois de l’UE est prévue le 13 juin 2025, avec plusieurs activités politiques et culturelles au programme.

Le Congo prévoit de rembourser près de 1 500 milliards FCFA de sa dette d’ici fin 2025

Une opération qui cible en priorité les créanciers domestiques et vise à alléger la pression sur les finances publiques.

 

D’après la situation mensuelle de la dette publique de février 2025, publiée par la Caisse congolaise d’amortissement (CCA), la République du Congo prévoit de consacrer 1 492,9 milliards FCFA au service de sa dette entre mars et décembre 2025. L’essentiel de cette enveloppe, soit 1 202,2 milliards FCFA (80,54 %), sera destiné aux créanciers domestiques, contre 290,4 milliards FCFA (19,47 %) pour la dette extérieure.

« Le profil de remboursement de la dette intérieure montre un pic de refinancement anticipé au cours de l’année 2025 », indique la CCA, précisant que le mois d’octobre sera particulièrement tendu, avec un service de la dette intérieure qui pourrait atteindre 309,86 milliards FCFA, dont 225,54 milliards FCFA au titre du remboursement des bons du Trésor.

Entre mars et décembre 2025, le service de la dette extérieure, composée d’engagements envers les créanciers bilatéraux (8,66 %), commerciaux (7,11 %) et multilatéraux (3,70 %), restera modéré en comparaison de la dette intérieure. Afin d’anticiper les défis liés à la gestion de la dette, la CCA prévoit de mettre en place de nouveaux mécanismes de financement mieux adaptés aux capacités budgétaires du pays.

Congo : l’ONU entend apporter son appui dans le secteur de l’hydrocarbure

C’est ce qu’a laissé entendre le 6 mai à Brazzaville, le coordonnateur des agences du système des Nations unies au Congo Abdourahamane Diallo.

 

Le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua s’est entretenu le 6 mai dans la capitale congolaise avec le coordonnateur des agences du système des Nations unies au Congo, Abdourahamane Diallo. Il en ressort de cet échange que agences onusiennes entendent appuyer le Congo dans le secteur des hydrocarbures, notamment du gaz.

Pour Abdourahamane Diallo, les écosystèmes qui peuvent être créés autour de l’exploitation du gaz sont considérables et des passerelles pour faire vivre les différents secteurs qui sont soit consommateurs, soit distributeurs de cette ressource.

« Les questions de recherche, de protection de l’environnement et aussi de santé constituent les domaines dans lesquels nous pouvons travailler et appuyer le ministère des Hydrocarbures », a précisé Abdourahamane Diallo.

Selon lui, ces pistes de coopération seront intégrées au prochain cadre du partenariat en cours de développement qui couvrira la période 2027-2031. Le coordonnateur de l’ONU au Congo a réaffirmé la disponibilité de son institution à soutenir le ministère, tant dans la mobilisation de l’ensemble des intelligences et des expertises des agences onusiennes que des fonds et programmes associés.

Congo : les avantages du projet Erasmus+ présentés aux étudiants et enseignants

L’objectif du projet est de renforcer l’accompagnement des candidats potentiels aux offres d’opportunités de ce programme.

 

La première session d’information sur le projet Erasmus+ s’est tenue le 6 mai à Brazzaville. Le projet vise à renforcer l’accompagnement des candidats potentiels aux offres d’opportunités de ce programme. Organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur, en partenariat avec la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, l’activité a rassemblée plusieurs participants issus des universités publiques et privées, des institutions de recherches, des enseignants-chercheurs et étudiants

Il a été question d’informer les participants sur les priorités, les actions et les moyens de financements de ce programme ; de présenter les modalités de candidatures et les critères d’éligibilité; de renforcer les capacités des établissements d’enseignement et des organisations congolaises à monter des projets Erasmus+ tout en créant des espaces d’échanges entre les parties prenantes nationales afin de favoriser des partenariats à l’échelle internationale.

Concernant l’enseignement supérieur, Erasmus+ encourage fortement la mobilité physique et hybride des étudiants indépendamment de la filière et du cycle d’études. Il offre également des opportunités de développement professionnel à l’étranger au personnel enseignant et administratif, tout en facilitant la participation des professionnels du monde du travail aux formations.

Congo-Épreuves pratiques : plus de 16 000 candidats composent

Le coup d’envoi des épreuves pratiques d’éducation physique a été donné mardi 6 mai sur toute l’étendue du territoire national.

 

Ce sont au total 16 065 candidats qui affrontent les épreuves pratiques d’éducation physique du baccalauréat technique et professionnel, session de juin 2025. On note une légère baisse de l’effectif par rapport à l’année dernière où 16 800 candidats avaient composé. Les villes de Brazzaville et Pointe-Noire enregistrent les plus grands nombre de candidats.

Pendant quatre jours, les candidats seront soumis à un enchaînement de quatre épreuves combinées à savoir la course de vitesse sur 80m, le contrôle de football ou le slalom, le triple saut avant de boucler avec la gymnastique

Selon adiac-congo.com, à Brazzaville, les épreuves ont été lancées par le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Mamadou Kanté, au centre 1 du stade annexe Alphonse -Massamba- Débat qui compte 357 candidats. Après le lancement des épreuves dans ce centre, Mamadou Kanté a effectué sa descente au centre 2 du stade annexe Alphonse-Massamba-Débat et dans les deux centres du lycée technique 1er mai.

Congo : STK MAKINA va ouvrir une usine de fabrication de produits laitiers à Pointe-Noire

Une nouvelle qui arrive à l’issue de plusieurs réunions et concertations entre les équipes techniques congolaises et les représentants du groupe industriel.

 

Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes a signé le 03 mai, à Brazzaville, un mémorandum d’entente avec le groupe industriel turc STK MAKINA. Cette signature annonce l’implantation d’une usine de fabrication de produits laitiers à Pointe-Noire. Un accord de collaboration qui arrive à l’issue de plusieurs réunions préparatoires entre les équipes techniques congolaises et les représentants STK MAKINA.

Le projet s’inscrit dans la dynamique du Plan national de développement 2022-2026, qui mise sur l’attraction des investissements directs étrangers (IDE) pour stimuler la transformation locale et réduire la dépendance aux importations.

Outre la transformation de lait en poudre importé, STK MAKINA prévoit de mettre en place une stratégie de collecte du lait issu du cheptel bovin congolais, répondant à la fois à la demande nationale et aux marchés sous-régionaux. Une démarche qui promet de dynamiser la filière laitière, de créer des emplois et de structurer une chaîne de valeur agricole durable.
une visite prochaine des installations de STK MAKINA par

Maintenant que le mémorandum a été signé entre les deux parties, les techniciens du ministère congolais vont effectuer dans les prochains jours une visite dans les installations de groupe turc. Le gouvernement congolais s’engage à fournir tout le soutien technique et institutionnel nécessaire pour lancer le projet dans un délai maximum de 18 mois.

Congo : la presse sollicite une aide financière de la part du gouvernement

A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, l’Organisation non gouvernementale « Journalisme et Éthique Congo » (JEC) a fait un état des lieux des médias en République du Congo.

 

Lors de sa sortie le 2 mai, à Brazzaville, l’Organisation JEC a réitéré son engagement à œuvrer pour la défense des droits des professionnels des médias au Congo. La responsable administrative de cette organisation professionnelle, Rosie Pioth, a évoquant quelques préoccupations concernant la défense des droits des journalistes au pays et a également demandé au gouvernement des « fonds d’appui aux organes de presse », afin de leur permettre de disposer des moyens financiers nécessaires et de s’investir dans leurs différentes tâches quotidiennes en toute liberté.

« La presse est un secteur vital qui nécessite des moyens adéquats et conséquents pour son exercice. C’est vrai, sans argent, il n’y a pas d’entreprise de presse. Dans un pays où le marché de la publicité est très étroit et orienté, bien évidemment, les médias tant publics que privés ne peuvent survivre. La Redevance audiovisuelle (RAV), qui a fait l’objet de tant de discours officiels et de réclamations des médias, n’a jamais été reversée depuis 22 ans », a souligné Rosie Pioth au micro d’adiac-congo.com, à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse.

La journée internationale de la liberté de presse cette année avait pour thème « Informer dans un monde complexe – l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et des médias ». S’appuyant sur ce thème, le bureau exécutif de Journalisme Éthique Congo a exhorté les professionnels des médias à ne pas faire fi des règles d’éthique et de déontologie du métier face à l’expansion de l’intelligence artificielle.

Congo : deux ans d’emprisonnement ferme pour des marchands de peau de panthère

Le Tribunal d’instance d’Owando a condamné mardi 29 avril, deux commerçants de peau de panthère et un sac d’écailles de pangolin.

 

Dany Ngassaki et Lévy Elombo écopent de deux ans d’emprisonnement ferme et d’une amende de deux cent cinquante mille (250 000) FCFA. Ils sont accusés détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère et un sac d’écailles de pangolin. Ils verseront également à l’Etat congolais une somme d’un million FCFA pour dommages et intérêts.

Âgés de plus de quarante ans, les deux hommes avaient été interpellés, le 24 février dernier, à Owando dans le département de la Cuvette, par les services habilités pour plusieurs délits et cas de flagrance notamment détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère et un sac d’écailles de pangolin géant, trophées d’espèces animales intégralement protégées par la loi en République du Congo.

Dany Ngassaki et Lévy Elombo avaient été arrêtés alors qu’ils revenaient de la ville de Makoua avec ces produits de faune dont l’objectif était de les vendre à Owando. Ils ont comparu les 7 mars, 20 mars et 17 avril 2025 au Tribunal de grande instance d’Owando. Au cours des audiences, ils reconnu les faits qui leur étaient reprochés, à savoir l’abattage d’une panthère et d’un pangolin géant, la détention, circulation et tentative de commercialisation des trophées de ces deux espèces animales intégralement protégées, notamment la peau de la panthère et les écailles du pangolin géant.

Congo : tête à tête entre Denis Sassou N’Guesso et Umaru Sissoco Embalo

C’est dans la capitale politique du Congo que les présidents de la République du Congo et de la Guinée Bissau ont eu un échange mercredi 30 avril 2025.

 

Les échanges entre Denis Sassou N’Guesso et Umaru Sissoco Embalo ont porté sur la mise en œuvre des accords de coopération signés entre leur pays, lors de la dernière visite du président congolais à en Guinée Bissau.

Les deux chefs d’Etat ont échangé sur les questions de sécurité qui touchent la sous-région. Ils ont profité de l’occasion pour se féliciter l’adoption par les Nations unies de la résolution sur l’afforestation proposée par le président Denis Sassou N’Guesso à la 27e conférence annuelle de cette organisation sur le climat (COP 27) tenue en 2022 à Sharm El-Sheik, en Egypte.

Rappelons que, la Guinée Bissau et le Congo entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération. Cette coopération est régie par l’accord-cadre signé en janvier 2022, à Bissau, qui permet aux deux pays de raffermir leurs liens, et a pour vocation de favoriser les accords sectoriels dans plusieurs domaines.

Congo : la 7e édition du Festival Maloba a ouvert ses portes

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année depuis sept ans, a au programme des spectacles et un partage.

 

Le festival international du théâtre, danse et cirque du Congo (festival Maloba) s’est ouvert lundi 28 avril à Brazzaville. Cette septième édition a pour thème « La culture comme moteur d’intégration et élément de la diversification des économies dans la zone Cémac ».

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année, va se dérouler en six jours au cours desquels il y aura des spectacles et des moments de partage. Ces spectacles ont lieu à l’Institut français du Congo à Brazzaville, à l’espace Noura, à Bacongo, à Sadelmi et à la permanence de l’honorable Ferréol Gassackys à Poto-Poto.

La représentation du théâtre national du Cameroun invité d’honneur, donné le coup d’envoi des spectacles de cette septième édition. La pièce « La dernière aimée » de Rabiatou Njoya dans la mise en scène d’Ambroise Mbia dans laquelle la femme a été au centre de cette représentation.

Le directeur du festival Maloba, Hugues Serge Limbvani, déplore le manque de soutien aux artistes. « Le secteur culturel reste encore très peu structuré malgré les talents et la créativité de ses partisans. Ces derniers ne bénéficient pas de soutien financier, sans accès aux ressources nécessaires pour réaliser leurs projets. En dépit des obstacles, nous poursuivons notre engagement en donnant la place à la culture pour le développement de notre pays », a-t-il signifié.

Congo : plusieurs quartiers de Brazzaville n’ont pas d’électricité

Les coupures d’électricité constatée ces trois derniers jours dans certains quartiers nord de la capitale sont les conséquence d’un incendie déclaré dans la nuit du 27 avril au poste de Très haute tension (THT).

 

Nkombo, Massengo, Djiri, Ngamakosso, Jacques Opangault, le marché Talangaï et la commune de Kintélé sont privés d’électricité depuis le 27 avril 2025. . Selon la Société énergie électrique du Congo (E²C), cette situation est causée par l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 27 avril au poste THT de l’arrondissement 9 de Djiri.

« Suite à un incendie déclaré dans la nuit du 27 avril au poste de THT de Djiri, la direction de l’exploitation Brazzaville-Pool informe son aimable clientèle que des perturbations dans la desserte seront observées…Cependant, des équipes d’intervention de ladite société sont d’ores et déjà à pied d’œuvre pour remédier rapidement à cette situation dans un délai raisonnable », précise le communiqué de la société E²C publié le 28 avril.

La société E²C sollicite l’indulgence des usagers pour le désagrément et les rassurer que la desserte en électricité reprendra son cours normal dès la fin des travaux.

Cette situation vient s’ajouter aux coupures intempestives d’électricité et aux baisses de tension observées depuis quelque temps par les habitants de la capitale du Congo.