Congo : 90 mille entreprises recensées en 2022

C’est le résultat du premier recensement général des entreprises du Congo (Regec) au titre de l’année 2022, publié le 10 mars par le ministère du plan et de la Statistique.

 

La République du Congo compte 90 milles entreprises privées en 2022. C’est ce qui ressort du résultat du premier recensement général des entreprises du Congo publié le 10 mars 2022 par le ministère du plan et de la statistique. Il en ressort aussi que 91 014 unités économiques exercent au Congo, dont 9 190 en cessation d’activités.

Les experts du ministère du Plan et de la statistique ont pris part jeudi 10 mars à Brazzaville, à un atelier au cours duquel la ministre de tutelle, Ingrid Olga Ebouka Babackas a présenté officiellement les conclusions de ce premier Recensement général.

Parmi les unités économiques en activité, 75 118 sont dans les sièges a dit la ministre du Plan et de la statistique. Notons que 81,87% évoluent dans le secteur tertiaire et principalement dans le commerce.

Les départements de Brazzaville et de Pointe-Noire abritent respectivement 32  386 unités économiques et 24 597. Le secteur informel reste dominant dans notre économie avec  70 164 unités économiques.

Sur l’ensemble des unités économiques recensées, 21  983 sont détenues par des femmes et 57 234 sont animées par des nationaux.

Ces statistiques ont été indiquées en présence de la ministre en charge des Petites et moyennes entreprises (PME), Jacqueline Lydia Mikolo, et celui du Développement industriel, Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes ainsi que de la représentante résidente de la Banque mondiale, Korotoumou Ouattara.

Congo : le taux de malnutrition en hausse à Kombé

En deux jours, le taux de malnutrition à Kombé, banlieue du sud de Brazzaville, est passé à plus de 10 pour cent contre 7 pour cent considéré comme norme nationale. Un chiffre que révèlent les statistiques disponibles au Centre de santé communautaire de Kombé, dans le 8ème arrondissement de Brazzaville, Madibou.

A l’occasion d’une récente visite conjointe de l’ambassade du Japon et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), partenaires financiers du Congo en matière de santé et de l’éducation, il a été révélé que près de 250 enfants présentaient de réels problèmes de santé dus à la malnutrition.

‘’Nous sommes en pleine campagne de dépistage des cas de malnutrition dans ce quartier et nous sommes déjà 250 enfants. Nous sommes à une prévalence de 10,06 pour cent alors que la norme nationale est autour de 7 pour cent. Il y a un réel problème, il faut bien des appuis pour que nous dépistions ces enfants en vue de les prendre en charge’’, a annoncé le médecin nutritionniste et urgentiste, Dr Alain Biknidou.

Le centre de santé communautaire de Kombé est un don du gouvernement japonais. Il est construit grâce au financement de plus de 116.000 dollars américains du Japon, dans le cadre de l’aide non-remboursable des petits projets locaux contribuant à la sécurité alimentaire.

‘’La structure fonctionne selon un modèle tiré du partenariat public-privé, parce qu’il s’agit d’un centre privé à but non lucratif. Dans le fonctionnement de ce centre, nous avons des agents de l’Etat affectés par le district sanitaire de Madibou et des contractuels que nous avons recrutés pour renforcer le personnel existant. L’appui de médecin d’Afrique permet une bonne gestion et fonctionnement correct’’, a expliqué le représentant de Médecin d’Afrique au Congo, Dr Davy René Louvouézo.

 

Plus de 6 milliards de FCFA de budget pour le PSTAT en 2018

Ce budget, a précisé le coordonnateur du PSTAT, M. Dominique Kimpouni, sera axé sur la formation, en vue de produire des données de qualité.

Le budget 2018 du Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT) a été arrêté, le 19 janvier à Brazzaville, à la somme de 6 milliards 063 millions de FCFA par le comité de pilotage, au cours de la session ordinaire de ce projet.

Ce budget, a précisé le coordonnateur du PSTAT, M. Dominique Kimpouni, sera axé sur la formation, en vue de produire des données de qualité. «Les statistiques étant produites par des personnes, il est impérieux donc de les former pour savoir donner les données de qualité», a-t-il indiqué.

Il a également souligné que ce budget permettra audit projet d’acquérir de nouveaux matériels informatiques, des équipements de bureau et des moyens roulants, de réaliser le recensement général de la population, de l’habitation  et  des entreprises; d’observer permanemment les prix ainsi que de mener l’enquête démographique et de santé.

«La mise en œuvre du plan de travail de l’année dernière était confrontée aux difficultés de décaissement du fonds de contrepartie. Pour la mise en œuvre du projet, le gouvernement devait apporter 3 milliards de FCFA, mais nous n’avons pas pu les obtenir», a notifié le coordonnateur du PSTAT.

Outre l’adoption du budget, le comité a aussi examiné le bilan, l’exécution à mi-parcours du plan d’action 2015-2017 ainsi que le rapport d’exécution du programme de travail.

A cet effet, le coordonnateur du PSTAT a évoqué les difficultés que le projet a rencontrées dans son fonctionnement en 2017. «L’exécution du PSTAT a souffert du non décaissement des fonds de la contrepartie gouvernementale. De surcroît, les effets salvateurs attendus des arrangements institutionnels relatifs respectivement à l’obtention d’un financement additionnel et à l’application de nouveaux taux de contribution au budget du projet (99,6% pour l’IDA et 0,4% pour le gouvernement) ont tardé à se manifester, au point de plonger le PSTAT, dès début septembre 2016, dans une situation de cessation des paiements déplorée jusqu’à la fin du premier trimestre de l’année 2017», a-t-il fait savoir.

Ce projet, cofinancé par la Banque Mondiale et le gouvernement congolais, a été lancé en 2015. Il a pour objectif de produire des données statistiques de qualité dans les délais réels et de les diffuser. Marlyce Tchibinda Batchi