Le festival Maloba, une première à Brazzaville

Le rendez-vous international de théâtre, de danse et cirque du Congo réunit, depuis le 23 avril à l’Hôtel de la préfecture de Brazzaville, les artistes venus de Guadeloupe, Egypte, Allemagne, Estonie, Colombie, du Pérou et des deux Congo.

Le festival Maloba, dont la première édition vient d’être lancée à Brazzaville, se veut une plate-forme internationale où s’exprimeront, chaque deux ans, les meilleurs artistes dans le domaine du théâtre, de la danse et du cirque. L’événement a également pour objectif de créer un espace d’expression afin de maintenir les artistes dans leur milieu naturel au lieu qu’ils soient déracinés.

À l’ouverture, durant une heure et demie, le public a été séduit par les prestations des troupes théâtrales de la Guadeloupe, de l’Allemagne avec l’artiste Ketsia au pays de merveille, ainsi que de la Compagnie Sama d’Alexandre Mikouiza du Congo Brazzaville. Il a été également émerveillé par les spectacles de jonglage et de magie présentés par des artistes venus d’Egypte. A ce sujet, d’ailleurs, un artiste égyptien a vraiment enthousiasmé les spectateurs de par sa magie, en transformant un mouchoir en un bâton métallique et le feu en une fleur rose.

 « Célébrer la culture à Brazzaville, c’est donc créer de plates-formes qui allient création des industries culturelles en Afrique et quête de professionnalisme, un éveil qui placera en bonne place la culture africaine sur les marchés culturels internationaux. Le festival Maloba est donc le Mbongui moderne où les conteurs venus de quatre coins du monde, munis de leurs mots, du théâtre, de leurs corps, la danse et de leurs fantaisies, le cirque, racontent le monde actuel », a indiqué Hugues Serge Limbvani, directeur de ce festival qui a, par la même occasion, invité le public à venir nombreux, découvrir ces différents talents.

Par ailleurs, le directeur du festival Maloba a lancé un appel au soutien de ce projet. « Le festival Maloba va aller dans les quartiers, nous allons apporter l’art dans les cités, par exemple, le vendredi nous allons jouer dans une cour en face du lycée Thomas-Sankara. L’artiste allemande va aussi prester dans une parcelle à Ouenzé et les Egyptiens également », a -t-il souligné, sollicitant surtout l’implication des élus des différentes circonscriptions de Brazzaville. Hugues Serge Limbvani a remercié tous ceux qui ont cru à la réussite de ce projet, estimant qu’il bénéficiera toujours de leur apport.
Signalons que ce jeudi, les spectacles auront lieu dans l’après-midi à l’Institut français du Congo. Ils sont gratuits et prendront fin le 28 avril.

La ville de Brazzaville bientôt dotée d’une salle de projection

L’infrastructure sera construite par Canal+ Olympia, une filiale du groupe Bolloré, sur le site de l’ex-Luna Park, dans le troisième arrondissement, Poto-Poto.

Le coup d’envoi du chantier a été donné, le 17 avril, par Lionel Labarre, directeur du développement de Canal+ Olympia. Les travaux, dont le coût n’a pas été révélé à la presse, ont une durée de six à sept mois. La salle cumulera 298 places assises y compris celles réservées aux personnes handicapées.

« Nous avons créé, ici au Congo, une société qui s’appelle Talents et spectacle, une filiale du groupe Vivendi et nous déployons une salle de cinéma à Brazzaville qui s’appellera Canal+ Olympia », a indiqué Lionel Labarre.

Trois directeurs de cabinet, notamment ceux des ministères de la Jeunesse et de la Culture, et celui de la mairie de Brazzaville, ont représenté leurs administrations lors du lancement des travaux. Situé en plein cœur de la commune de Poto-Poto, le site où sera érigée cette salle cinématographique présente de nombreux atouts d’attractions et de loisirs.

« Ce site redeviendra, après l’érection de la salle de cinéma, un lieu de distraction lors des week-ends pour les familles et les enfants. Les meilleurs films du monde seront projetés sur les écrans géants au prix de 1500 FCFA pour les adultes et 1000 FCFA pour les enfants. Il y aura aussi autant de concerts, de matchs de football sur les écrans extérieurs, etc. », a commenté Lionel Labarre.

Le site ne pose aucun problème technique ou administratif. Et le fonctionnement de cette salle va attirer plusieurs jeunes car les infrastructures du genre manquent à Brazzaville depuis plusieurs décennies.

« Nous avons déjà écrit à tous les tenanciers qui, d’ailleurs, ont libéré le site, et nous sommes venus le présenter aux bailleurs », a indiqué Matthieu Mouloungi, directeur de cabinet au ministère de la Jeunesse.

Dès que les travaux de construction seront achevés, la salle de cinéma contribuera également à la renaissance de cet art à Brazzaville. « Nous ne pouvons qu’être comblés de joie car Brazzaville est une ville de mémoire, de savoir, la capitale africaine de la musique. Le cinéaste congolais était orphelin depuis la fermeture du cinéma Vog, au centre-ville. Une telle initiative nous comble », a déclaré Romain Pindou, directeur de cabinet par intérim au ministère de la Culture et des arts.

Depuis plusieurs mois, ce projet de construction de la salle de cinéma est fortement appuyé par la mairie de Brazzaville. « La mairie est une administration de développement comme l’a montré le maire, il y a peu de temps. Ainsi donc, nous accompagnons tous les investisseurs qui se présentent dans la ville de Brazzaville. Ce projet de Canal + Olympia est un exemple concret », a indiqué François Apoko, directeur de cabinet à la mairie de Brazzaville.

Honorés au Congo devant 16 chefs d’Etat, les Sénégalais snobent Denis Sassou Nguesso

C’est ce 25 avril prochain que se tiendra la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. A Brazzaville, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso accueillera 16 chefs d’Etat pour discuter, avec eux, de la mise en œuvre du projet. En marge de ces travaux, Denis Sassou Nguesso a décidé de monter les couleurs du Sénégal et d’honorer notre pays à travers son fils, le sergent Malamine Camara, héros éternel et défenseur du Congo. Mais, cet événement majeur, qui voudrait saluer le parcours héroïque d’un compatriote, est snobé par le Sénégal qui risque d’être absent à cette cérémonie solennelle doublement bénéfique pour notre diplomatie. Et améliorer la vision qu’ont les Congolais de nos 25.000 compatriotes vivant au Congo Brazzaville.
C’est à un incident diplomatique aux conséquences incalculables que l’on tend, certainement. Ce 25 avril, le président congolais, Denis Sassou Nguesso accueillera 16 chefs d’Etat et chefs de gouvernement, à Brazzaville, pour parler de climat, du fleuve Congo et du fonds bleu mis en place lors du dernier sommet du COP 22. Défenseur acharné de ce fonds bleu à l’international, Mouhamed VI, le roi du Maroc et grand ami du Sénégal, est attendu dès le 23 avril dans la capitale congolaise. En marge de ces travaux, le président congolais a décidé d’honorer un fils du Sénégal : le Sergent Malamine Camara. A cet effet, Denis Sassou Nguesso a décidé de faire entonner l’hymne national sénégalais par son armée, lever les couleurs du Sénégal au-dessus du mémorial des armées et rendre un vibrant hommage à ce sous-officier sénégalais natif de Gôrée grâce à la bravoure duquel soldat, le Congo Brazzaville n’a jamais été conquis par les Belges.

Recruté par Pierre Savorgnan de Brazza, l’explorateur français lors de son passage à Dakar, pour l’accompagner dans son expédition, Malamine Camara s’est très tôt fait remarquer par sa bravoure, générosité et sa clairvoyance politique. Homme de confiance de Pierre Savorgnan de Brazza, il a été désigné par le colonisateur comme le gardien de la station de ce nouveau territoire appelé Brazzaville à la suite d’un traité signé avec le roi du Pool, Makoko 1er. Nommé chef militaire du territoire, c’est par son sens élevé de la générosité et par son humanisme hérité de la légendaire Téranga sénégalaise que ce sous officier parviendra à se payer l’affection des sujets du roi Makoko Premier. Il était tellement bien introduit chez les congolais que ses adversaires croyaient perdre leur temps, en tentant de s’acheter la sympathie des habitants du Pool. Face à ses nombreux échecs, Stanley avait écrit : « Malamine avait retrouvé les siens. Il se trouvait d’ailleurs dans son élément au milieu de ces indigènes de race inférieure. De quelles fables le sergent sénégalais berna t-il les indigènes ? Nous fît-il passer pour des anthropophages friands de la chair des petits-enfants ?»

Chasseur intrépide, Malamine Camara est aussi un pêcheur talentueux qui ne rentrait jamais bredouille de ses expéditions. Grâce à ses aptitudes physiques et la chance incommensurable qui couronnent ses expéditions, les sujets du roi, sous son règne, ne manquèrent de rien. « Sa technique était toute simple. En bon africain, il s’était appliqué la bienveillance des chasseurs. A chaque retour de chasse comme de pêche, il prenait juste ce dont il avait besoin. Et laissait la population se servir, gratuitement« , a témoigné de lui Henri Morton Stanley, le colonisateur du Congo Kinshasa, dans ses mémoires.

Cette générosité, ce culte du partage a valu à Malamine d’être couvé par les Batéké. Le colonel Gangouo, conseiller spécial du roi, a soutenu que, « par moment, les populations s’inquiétaient pour lui : « Mayélé » a-t-il mangé? Alors, on lui apportait du poisson et autres nourritures. » Mayélé, qui veut dire débrouillard, est le surnom que les Batéké lui avaient donné les populations. Avec seulement deux tirailleurs sénégalais et dotés que de quelques munitions -dont une grande partie avariée-, le sergent Malamine a fait échouer toutes les tentatives des Belges d’annexer ces territoires qui forment aujourd’hui le territoire du Congo Brazzaville. Et, en de nombreuses reprises, Stanley a tenté de reprendre Brazzaville à ce Sénégalais abandonné par Savorgnan de Brazza et la France.

« En rendant hommage à ce Sénégalais, nous voulons saluer un modèle de courage, de loyauté et de fidélité. » Ont écrit les officiels congolais dans une correspondance envoyée au chef de l’Etat sénégalais qu’ils veulent voir participer à cette levée des couleurs. Dans la conscience collective congolaise, ce Sénégalais a été le premier maire de l’embryonnaire ville de Brazzaville. « C’est lui qui gérait les affaires politiques et administrative de Brazzaville et était l’interlocuteur du Roi Makoko dont il manipulait parfaitement la langue, « LE TÉKÉ ». Ses relations avec les populations locales étaient amicales et fraternelles. » Ont témoigné de nombreux historiens.
Cet amour qu’ont les Congolais de «Mayélé» était si sincère et si profond que lorsque le colon a affecté le sergent Malamine au Gabon, les populations se sont rebellées pour réclamer son retour dans la colonie du Congo. Décoré de la médaille militaire française, pour sa bravoure et sa loyauté, le sergent Malamine Camara est rentré au Sénégal où il est décédé à Dakar en 1886.

A propos du sergent sénégalais, Fortuné Charles de Chavannes, un compagnon de Pierre Savorgnan de Brazza a écrit : « J’ignore si, au Sénégal, quelque chose existe qui rappelle ce nom. Pour moi qui, jusqu’au soir d’une vie déjà longue, ai toujours gardé à Malamine une des meilleures places dans mes réminiscences de l’Ouest africain, je dédie amicalement à sa mémoire ces simples pages. Elles seront comme l’oraison funèbre tardive du magnifique sergent noir qui fut toujours au niveau de ses tâches et dont le nom mérite vraiment, ne serait-ce que pour l’exemple, d’être préservé de l’oubli. »

C’est à cet homme-là, à ce Sénégalais célébré par ses amis comme par ses ennemis, que les Congolais veulent, à travers notre drapeau national -et non celui français- rendre hommage. Et, pour l’occasion, ils ont invité les autorités sénégalaises. Mais, à Dakar on semble n’être pas très chaud d’aller répondre « à l’invitation d’une cérémonie où on célèbre un supplétif de l’armée française. » Comble de l’ironie, à chaque fois que l’occasion leur est offerte, les chefs d’Etat sénégalais se sont toujours levés de leurs fauteuils pour saluer les anciens combattants sénégalais qui, comme le sergent Malamine, ont tous combattu pour la France. Et cela n’a jamais offusquer personne.

Du côté de Brazzaville, la fanfare de l’armée continue inlassablement de répéter notre hymne national. Et, on espère que Macky Sall, le chef de l’Etat sénégalais, sera de l’événement. Comme les Congolais, les 25.000 Sénégalais de Brazzaville se préparent, déjà, à accueillir leur chef. Et à l’acclamer. Pour ces concitoyens, ce moment, très important dans la vie des congolais, leur permettra, pendant de longues périodes, de bénéficier de la sympathie des Congolais envers les descendants d’un de leurs bienfaiteurs. Aussi, le président Denis Sassou Nguesso, l’un des plus vieux présidents africains en exercice, et élément incontournable de la diplomatie en Afrique, pourrait avoir de la mémoire pour ces Sénégalais, descendant du bon sergent Malamine.

Brazzaville accueille la Réunion des pays de la zone franc

La réunion des ministres des Finances de la zone franc se tient Centre de conférence de Kintélé au Congo.

Ce vendredi à Brazzaville, la réunion des ministres des Finances de la zone franc est l’instance principale de dialogue réunissant toutes les parties prenantes des quinze pays de la zone franc, soit les ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ceux de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), le ministre comorien, les gouverneurs des trois banques centrales, les présidents des banques de développement régionales et des commissions. 

Cette rencontre sera l’occasion de revenir et de prolonger les discussions des ministres sur les réformes économiques à mettre en œuvre et le maintien des efforts de consolidation budgétaire pour garantir un développement soutenable des pays. 

Cette réunion permettra également de discuter de la mobilisation des recettes fiscales, en promouvant la coopération fiscale internationale contre les flux financiers illicites.  Enfin, elle permettra d’aborder les mesures de coordination pour mieux lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Education : plus de 800 élèves s’imprègnent du Prix des enfants du monde

Les membres du Club des droits de l’enfant se sont entretenus récemment à Brazzaville avec les élèves du collège la Fraternité sur les antivaleurs, leurs droits et devoirs qu’ils doivent défendre pour espérer obtenir le Prix des enfants du monde(PEM) 2018.

L’entretien a eu pour objectif d’éveiller la conscience des enfants concernant leurs droits et devoirs et de favoriser le brassage entre les élèves de différents niveaux pédagogiques. Les notions de démocratie, de viol, de vol et du développement ont, par ailleurs, été abordées. « Nous apportons notre pierre à l’édifice dans la formation des enfants, précisément dans le domaine social. Il nous faut une jeunesse décomplexée, engagée et capable de participer à la construction de notre société», a expliqué Yoanne Milandou, superviseur du club.

Sur le plan mondial, un ambassadeur est élu pour un mandat d’une année, en vue de défendre les droits des enfants. Lors de l’entretien, les membres du Club et les élèves de la Fraternité ont participé au vote. « Cette année, nous avons trois candidats ; Gabriel Mejia Montaya, Rachel Lloyd et Valeriu Nicolae. Toutes ces personnes luttent pour le respect des droits des enfants. Je n’ai jamais vu un tel engouement, les enfants étaient très mobilisés », a indiqué le coordonnateur de cette activité, Corneille Mahanga.

« Je suis très heureuse de découvrir tant de choses sur mes droits. Je me comportais toujours en victime. Maintenant, je suis éclairée et je remercie les membres du PEM, car dès à présent je suis devenue ambassadeur des enfants de mon école et de mon quartier, qui sont souvent victimes de la société, des professeurs ou de leurs parents», a declaré Gloria Bantoungoudila, élève en classe de 4e.

Notons que depuis plus de dix ans, le PEM section Congo-Brazzaville est expliqué dans certaines écoles des localités reculées du pays, afin de permettre aux enfants et parents de connaître leurs droits et devoirs.

OAPI : les délégués des 17 Etats membres réunis à Brazzaville

La cérémonie d’ouverture de la réunion des Etats membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a été présidée à Brazzaville le 10 avril, par le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo.
Le gouvernement congolais en partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et l’OAPI, a organisé la rencontre à Brazzaville, axée autour de la propriété intellectuelle, la valorisation des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles. Selon le directeur général de l’OAPI, Denis Bohoussou Loukou, cette réunion  est un moment d’échange d’expériences et un moyen de se projeter vers la voie d’une meilleure prise en compte de cette problématique et des enjeux y relatifs.

En effet, les participants venus des dix-sept pays membres, dont le Burkina Faso, le Cameroun, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Congo vont, au cours de cette rencontre, réfléchir sur la nécessité de relancer l’initiative de Libreville. Pour rappel, cette initiative a balisé, en septembre 2002, la voie à la mise en place d’une politique commune de protection et de valorisation des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle africaine.

« La question de la protection et de la valorisation des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles est une préoccupation encore plus actuelle à l’OAPI. Cette question et les enjeux qu’elle charrie en appellent à la mobilisation de tous », a rappelé le Dr Denis Bohoussou.

Se félicitant, de son côté, de l’excellente collaboration qui existe entre l’OAPI et son institution, le sous-directeur général de l’OMPI, en charge du secteur des questions mondiales, Minelik Getahun, a indiqué que la problématique retenue était d’une importance capitale pour les pays africains. « L’ambition de l’OMPI est de promouvoir l’innovation ; un appui de développement économique, social et culturel de tous les pays au travers d’un système de propriété intellectuelle équilibrée et efficace. La protection des savoirs traditionnels et d’expressions culturelles traditionnelles ainsi que l’interaction entre l’utilisation des ressources génétiques font partie intégrale du programme de travail de l’OMPI », a-t-il déclaré.

Présidant les travaux, le ministre de la Culture et des arts a souligné qu’outre la relance de l’initiative de Libreville, cette réunion de haut niveau vise également la mise en place d’une plate-forme d’échanges et de discussions sur la meilleure manière de protéger efficacement ces ressources. Il a souhaité que l’intelligence des participants soit mise à contribution pour donner toute la place à la pharmacopée traditionnelle dans l’offre de santé de la population des Etats membres. « Cette plate-forme d’échanges et la relance de l’initiative de Libreville, si elles sont mises au centre des préoccupations de nos gouvernants, garantiront à l’évidence la protection, la valorisation et la promotion des savoirs traditionnels et des médicaments issus de la pharmacopée qui a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays d’Asie », a expliqué Dieudonné Moyongo.

Niska communie avec ses frères

Le rappeur franco-congolais a donné deux concerts les 7 et 8 à Brazzaville et Pointe-Noire.

Originaire du Congo, le rappeur français, Niska a offert deux concerts le 07 avril à Brazzaville et le 08 à Pointe-Noire. C’était la toute première fois que cet originaire du Congo arrive dans ce pays.  Après ces deux spectacles, l’artiste a tenu à donner une conférence de presse dans la ville océane au cours de laquelle il a exprimé son amour pour le Congo.

Pour un premier contact avec ce public, Niska, de son vrai nom Stanislas Dinga Pinto, a eu des échanges exceptionnels avec les congolais. Un retour au bercail qui lui a permis de se ressourcer. « Je suis très ravi d’être ici, dans mon pays d’origine, pour deux concerts, le public est accueillant. C’était vraiment chaud, surtout quand ils ont chanté l’hymne national. Le Congo est un pays avec plein d’avenir et l’impossible n’est pas congolais », a déclaré Niska lors de sa conférence de presse, après son concert à Pointe-Noire.

Pendant Plus d’une heure et demie, Niska a captivé ce public venu nombreux remplir l’auditorium du Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard, situé à Mpita, dans le premier arrondissement. Les Ponténégrins ont pu apprécier le jeune et dynamique artiste qui a su établir un bon contact avec eux pour jouer sa musique et répondre avec un plaisir non dissimulé aux applaudissements prolongés.

Après le Congo, il s’envolera pour Conakry, en République de Guinée, dans le cadre de sa tournée africaine. Depuis 2015, Niska fait danser dans l’hexagone et en Afrique. Après son featuring avec maitre Gims sur « Sapés comme jamais », qui a marqué les esprits en 2016, la nouvelle coqueluche a connu une ascension fulgurante sur la scène du rap français.

Le rappeur Niska a mis sur le marché en juillet 2017, un disque qui a été l’un des grands tubes de cette année-là, à savoir « Réseaux ». Le single a, d’ailleurs, été certifié diamant et est resté onze semaines numéro 1 du top singles, accompagnant la sortie de son nouvel album « Commando » qui a été également numéro 1 des ventes pendant quatre semaines consécutives. Aujourd’hui, cet album est certifié disque d’or puis disque de platine.

L’assurance maladie universelle, une des priorités du gouvernement congolais

A l’occasion de la journée mondiale de la santé célébré le 7 avril, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a promis aux congolais l’accès aux soins adéquats à moindre coût.

 

La journée mondiale de la santé a été célébré cette année sous le thème « Couverture-santé universelle pour tous et partout ». Le Congo s’est joint à la communauté internationale pour commémorer cette date du 07 avril à Brazzaville. C’était donc une occasion pour le ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo, de rappeler que l’accès aux soins adéquats à moindre coût et l’amélioration des services de santé, est l’un des axes prioritaires du gouvernement congolais. « Au niveau de notre pays le Congo, la constitution du 25 octobre 2015 garanti le droit à la santé en son article 36. De même, l’accès aux soins et services de santé de qualité pour toute la population, y compris les couches vulnérables est inscrit dans le programme du chef de l’Etat », a déclaré Jacqueline Lydia Mikolo.

Le gouvernement congolais entend renforcer le système de santé grâce à la création des nouveaux districts sanitaires et à l’adoption des paquets de services essentiels. Ceci dans le but d’élargir la couverture des soins et services de santé pour toutes les couches de la société.

Seront également inclus dans le processus de mise en place de l’assurance maladie universelle au Congo : la gratuité de la césarienne, des interventions obstétricales majeures, du paludisme au profit des enfants de zéro à 15 ans, de la tuberculose et du VIH/SIDA. Une initiative qui sera menée en partenariat avec la Banque Mondiale avec des appuis venant entre autres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Agence Française de Développement (AFD) et du cabinet Expertise France.

 

Afrique centrale : la CEEAC prépare la mise en place de l’académie pour l’aviation civile

Cette nouvelle structure va permettre aux États membres de mobiliser les ressources pour la formation dans le but de la sécurisation de l’espace aérien dans la sous-région.

 

Du 6 au 7 avril 2018 à Brazzaville, au Congo, les ministres des Transports, des pays membres de la communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, ont pris part  à la réunion de lecture du rapport d’étude de faisabilité pour la mise en place de l’Académie pour l’aviation civile en Afrique Centrale.

Cette nouvelle structure va permettre aux États membres de mobiliser les ressources pour la formation dans le but de la sécurisation de l’espace aérien dans la sous-région. L’académie régionale de l’aviation civile est censée pallier l’insuffisance du personnel qualifié, en formant les jeunes aux métiers et en mettant en œuvre les programmes de formations spécifiques nécessaires de l’aviation civile.

Selon le ministre Estelle Ondo, la création de cette institution de formation académique de proximité en Afrique Centrale, dédiée aux métiers d’aviation civile, revêt un caractère prioritaire. Cela est dû, d’après toujours le membre du gouvernement, au fait que l’Académie permettra aux États membres de s’acquitter des obligations qui leur incombent vis-à-vis de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) dans les domaines clés de la sécurité, de la sûreté et de l’environnement.

On sait par ailleurs que cette institution sera réalisée dans le cadre du projet d’appui au renforcement des capacités institutionnelles de la CEEAC par le fonds africain de développement (FAD). La secrétaire générale adjointe de la CEEAC, Marie Thérèse Chantal Mfoula, a, pour sa part, profité de cette occasion pour lancer un appel aux bailleurs des fonds internationaux à s’investir dans la formation des cadres à travers l’académie d’aviation civile.

Enfin, selon le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, l’académie régionale d’aviation civile « permettra à l’industrie du transport aérien en Afrique centrale de se doter de personnel en nombre suffisant aux compétences avérées et aptes à répondre aux exigences les plus pointues du transport aérien de notre temps ».

Brazzaville : les bibliothèques désertées par les congolais

L’avènement des téléphones Android et internet captive les congolais au détriment de la lecture. Les établissements comme la bibliothèque nationale et la grande bibliothèque universitaire deviennent peu à peu l’ombre d’eux-mêmes.

 

Les congolais fréquentent de moins en moins les bibliothèques. Les derniers chiffres disponibles les mois de janvier et février, auprès des structures concernées le démontrent d’ailleurs à suffisance : 340 usagers ont fréquenté la bibliothèque nationale et 2.435 sont allés consultés les livres à la grande bibliothèque universitaire. En effet, c’est à peine si l’on y rencontre des élèves et étudiants.

La raison de ce changement dans les habitudes des congolais, semble s’expliquer par leur intérêt croissant pour les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) et des appareils téléphoniques Androids. Ces outils modernes leur permettent d’avoir accès aux ouvrages et autres contenus en étant chez eux grâce aux facilités qu’offrent le réseau internet.

Pour le directeur de la bibliothèque nationale à Brazzaville, Bernard Akondzo, le taux de fréquentation de la bibliothèque a baissé en raison du fait que son existence reste méconnue des citoyens. « Pour pallier à cette difficulté, des partenariats ont été signé avec des écoles publiques et privées pour que les responsables des écoles y envoient leurs élèves », ajoute-t-il.

L’écrivain et critique littéraire, Pierre Ntsemou, affirme quant à lui que les nouvelles technologies sont un outil important pour l’écrivain qui a la possibilité de conserver ses écrits sans les perdre : « Hier la version papier courait le risque d’intempérie. L’eau pouvait faire que nous perdions tout ce qui a été écrit avec l’encre. Sans oublier les rats, les fourmis, les termites et autres bestioles qui pouvaient ronger les papiers dans les maisons ou les bibliothèques. Les NTIC assurent un grands succès à nos livres aujourd’hui ».

Pierre Ntsemou rassure néanmoins que « Le livre en papier ne disparaîtra jamais car il met le lecteur en communion avec son auteur. Le contact entre l’écrivain et le lecteur au travers le livre en papier sera toujours au top ». L’écrivain conclut en disant que la lecture reste une nécessité dans la formation d’un homme, qu’elle soit une activité passionnante ou une pratique professionnelle.

Brazzaville : lancement de l’OSTA City Walk 2018

L’organisation du sport et du travail en Afrique débute sa marche sportive internationale ce 29 Avril 2018 à Brazzaville.

L’organisation du sport du travail en #Afrique (OSTA), est une organisation panafricaine créée en 2001 dont le siège se trouve à Yaoundé au Cameroun. Cette organisation va commencer ses activités le 29 Avril 2018 à Brazzaville au Congo. La jeunesse sportive en Afrique est très active lors des compétitions internationales en général, en outre mettre en évidence le potentiel de ces acteurs du sport est primordial pour l’Afrique. Plusieurs pays en Afrique font partie de l’OSTA et s’adonnent librement aux activités que proposent cette organisation panafricaine.

Les prochaines échéances mises sur pied par cet organisme vont s’étendre sur plusieurs destinations, dans différents pays du continent africain.

Sur ce, l’ONCST (organisation nationale culture sport et travail de Tunisie) a organisé le 31 Mars 2018, la marche sportive internationale de l’OSTA surnommée « OSTA City Walk 2018 » à Kebili. Plus de 2000 participants y ont pris part et ont pu profiter des différentes animations culturelles et gastronomiques organisées autour de cette activité. Durant cette marche utile et ponctuelle de l’OSTA, les populations présentes ont pu apprécier cet échange et ce partage culturel autour d’un repas. Cet esprit de communion et de partage est sans nul doute l’imagerie conceptuelle dont l’organisation met un accent à chacune de ses sorties.

L’OSTA ou la pratique du sport responsable en Afrique

Après cette marche significative organisée par l’ONCST à Kebili, l’OSTA félicite ses membres, ses dirigeants et son président monsieur Mounir Smida (vice-président de l’OSTA), pour le démarrage très réussi de ce programme continental.

NTIC : Delta connexion, un marché en ligne

Cet établissement offre des produits et services connectés pour une meilleure visibilité des autres établissements au Congo et vers l’extérieur.

Louisiane Mandzanga, gérante et associée de Delta connexion nous présente son entreprise. Spécialisée dans la vente et service connectés, Delta connexion est situé à Pointe-Noire, Brazzaville et Paris. Cette entreprise constituée d’associés, de partenaires et de distributeurs, propose des services et produits en ligne, avec pour spécialité le marketing digital. D’après la gérante et associée de l’établissement, Louisiane Mandzanga, Delta connexion intervient dans un contexte où la jeunesse congolaise tend à promouvoir et à vulgariser le numérique qui est « un créneau porteur d’espoir ».

En effet, l’entreprise et ses partenaires ont découvert qu’il y a deux pôles de développement en Afrique à savoir l’agri business et le numérique. Ils ont ainsi choisi de se lancer dans le numérique pour valoriser l’entreprenariat de la jeunesse congolaise.

Leurs produits sont présentés aux internautes sous la forme de cyber café afin de permettre à ces derniers de les approcher sans complexes. L’on retrouve également des formations en informatique pour les juniors, ainsi que des produits de leurs partenaires en micro finance. Cette entreprise propose enfin, des portes clefs connectés qui permettent de surveiller des Smartphones, des clefs de voiture et de maison, des montres connectées pour calculer le taux de glycémie et la tension artérielle. Leur produit phares est la vente des balises de géolocalisation. Ces kits GPRS, sont une sorte de tracker qui permet aux patrons des voitures taxis et gestionnaires de la logistique de gérer leurs parcs automobiles.

S’agissant des services, la gérante de l’entreprise assure que ceux-ci, se résument à faire la communication digitale, et facebook est l’outil le plus utilisé. Cette communication digitale a donc pour objectif d’attirer la clientèle vers les entreprises, les structures et les institutions en facilitant l’accès à leurs produits et services, mais surtout à accroitre leur visibilité sur la toile.

Louisiane Mandzanga précise que Delta Connexion veut accompagner les jeunes dans la formation, le leadership entrepreneurial pour qu’ils deviennent autonomes financièrement et puissent s’auto employer.

 

Journée mondiale du théâtre : les troupes scolaires se mettent en scène

Plusieurs groupes des établissements scolaires de Brazzaville sont montés sur les planches, le 27 mars, à l’Institut français du Congo pour faire valoir leurs talents.

Célébrée au Congo sur le thème « Ouvrir le théâtre à la jeunesse, une responsabilité collective », la 56e édition de la Journée mondiale du théâtre a donné lieu à divers événements, spectacle, poésie, danse chorégraphique et conférence.

Organisée en partenariat avec l’Institut français du Congo et le centre de l’Institut international de théâtre sous le patronage du ministère de la Culture et des arts, elle a permis aux troupes de théâtre scolaires, notamment la Grâce, les Etoiles brillantes, le lycée de la révolution, Art plume collectif, Anne-Marie-Javouhey, A. A. Neto, Lumumba, Elriza, Pierre-Savorgnan-de-Brazza et Transparence, de livrer tour à tour des spectacles sur différents thèmes, à savoir la guerre, les problèmes de couple, l’héritage, la lutte contre la corruption et la fraude, le choix des hommes aux postes de direction, etc.

 L’une d’elles a fait sa représentation sur l’exigence du mariage.  Quiconque désire épouser la fille du roi doit subir des épreuves : tuer un monstre qui fait peur à tout le village et ramener au roi une antilope ni mâle ni femelle. Tous les prétendants ont échoué mais un roi d’une autre contrée le défie en lui ramenant tout ce qu’il désirait.  

Dans son mot d’ouverture, le vice-président national du centre de l’Institut international de théâtre, Alphonse Mafoua, a encouragé la jeunesse, qu’il considère comme l’avenir. « Tout le monde doit s’occuper de la jeunesse, se battre pour lui donner une main qui lui permettra d’être justement l’avenir de notre humanité », a-t-il signifié.

Il a félicité les chefs d’établissement qui accordent de l’importance au théâtre. « Nous encourageons cette initiative et nous félicitons ces responsables d’établissement qui donnent même des moyens pour que les élèves aient le temps de s’exprimer sur scène », a-t-il dit. 

Le secrétaire général du centre de l’Institut international du théâtre, Jean-Léopold Ngoulou, dit Ngoujel 1er, a saisi l’occasion pour informer le public du jeu concours de la critique d’un spectacle dont sa première phase avait déjà été organisée à Pointe-Noire.  La deuxième phase aura lieu du 16 au 25 avril à Brazzaville.

 Ce jeu concours, dit-il, est très simple. Il consiste à poser aux jeunes de moins de 26 ans des questions sur un spectacle qu’ils auront déjà vu. La même pièce de théâtre jouée lors de la première phase à Pointe-Noire sera aussi représentée à Brazzaville dans les écoles et dans les espaces culturels. Les questions seront connues avant le spectacle et seront réparties entre les élèves et étudiants en fonction de leur niveau d’études. Les questionnaires seront disponibles vers le 5 avril. A la deuxième phase, les lauréats de Brazzaville et des autres départements feront une épreuve écrite. 

 Les frais de participation s’élèvent à 1000 FCFA. Pour plus d’informations, les candidats devront se rapprocher de la direction départementale de l’enseignement primaire et secondaire.

Le Congo et l’Arabie saoudite consolident leurs relations

Riyad et Brazzaville ont établi leurs relations diplomatiques, en 1999, et sont disposés à les consolider pour le bien-être des peuples saoudien et congolais.

En séjour de travail à Riyad, capitale d’Arabie saoudite, le président Denis Sassou N’Guesso a eu des entretiens, le 25 mars, au palais d’Al Yamamah, avec sa majesté Salman Bin Abdelaziz Al Saoud. Les deux hommes d’Etat ont évoqué le renforcement de la coopération entre l’Arabie saoudite et le Congo, puis fait le tour d’horizon des sujets de politique internationale, en particulier la crise libyenne et la lutte contre le terrorisme.

S’agissant de la coopération entre les deux pays, le roi Salman Bin Abdelaziz Al Saoud et le président Denis Sassou N’Guesso ont exprimé leur volonté de consolider la coopération bilatérale, notamment en œuvrant ensemble dans les domaines commerciaux, pétrolier et agricole. Il a été également question de l’aide que l’Arabie saoudite pourrait apporter au Congo à travers le fonds saoudien de développement, qui finance, par ailleurs, divers projets à travers le monde.

Observateur au sein de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs du pétrole, le Congo tente de diversifier ses partenaires dans ce domaine en mettant en place une stratégie globale d’ouverture aux Etats du golfe. Dans ce sens, le président Denis Sassou N’Guesso a échangé avec Amin Nasser Ben Hamad Al-Nasser, président directeur de la société Aramco, spécialisée dans l’exploitation du pétrole et du gaz. Avec un chiffre d’affaires de 318 milliards de dollars en 2015, cette compagnie saoudienne d’hydrocarbures est de loin la première compagnie pétrolière mondiale avec une production de 10,5 millions de barils par jour. Le Congo pourrait logiquement rechercher son appui pour une meilleure coopération dans le domaine pétrolier.

Pour ce qui est de la Libye, le chef de l’Etat congolais a réitéré à son interlocuteur sa volonté de voir la crise en cours dans ce pays être résorbée à travers le processus du dialogue enclenché depuis plusieurs mois sous l’égide de la communauté internationale et de l’Union africaine. Evoquant la lutte contre le terrorisme en Afrique, le roi Salman et le président Denis Sassou N’Guesso ont convenu de l’urgence de bâtir un front logistique commun contre ce fléau et de sensibiliser, de façon continue, les couches juvéniles au vrai rôle de la religion islamique.

Africa Digital Academy pose ses codes à Brazzaville

Après Pointe-Noire, le concept qui défend l’appropriation des outils numériques organise sa première édition dans la capitale congolaise, du 16 au 19 avril, lors du Salon international des Technologies de l’information et de l’innovation au Congo, Osiane 2018.

Dédiée à l’entrepreneuriat au féminin, l’édition de Brazzaville a été présentée samedi par Kriss Brochec, formatrice, mentor, digital activist et initiatrice de l’Africa Digital Academy. L’évènement accueille cinquante femmes entrepreneures issues de plusieurs horizons professionnels. Pendant quatre jours, elles vont bénéficier d’une formation gratuite en création et gestion d’un site internet à travers l’outil WordPress.

« Le projet veut aider la population à s’approprier le digital, afin d’en faire des acteurs du numérique autonomes et responsables », a expliqué Kriss Brochec, précisant qu’il s’agit « d’enrichir la qualité du contenu local disponible sur internet ».

Au-delà de la maîtrise de l’outil, la formation vise à donner aux femmes des leviers indispensables d’une nouvelle culture entrepreneuriale à l’heure du numérique. En les accompagnant dans l’acquisition d’outils destinés à la maîtrise du web et la production d’un contenu diversifié capable de propulser l’économie numérique, Africa Digital Academy soutient leur autonomie et lutte ainsi contre la fracture numérique.

Le programme aide à l’inclusion numérique des femmes au Congo. « C’est en ce sens qu’il permet d’arborer l’atteinte de douze objectifs de développement durable sur les dix-sept existants, notamment la lutte contre la pauvreté, l’égalité entre les sexes et travail décent et croissance économique », explique-t-on.

Appelant les entrepreneures à s’inscrire sur les places encore disponibles, Kriss Brochec a rappelé que cette formation sera précédée par celle des web coachs, du 10 au 13 avril. Ils devront accompagner et aider les apprenants à mieux structurer leur projet.

Les sites qui seront créés à l’issue de cette formation bénéficieront d’un nom de domaine et d’un hébergement gratuit pendant une bonne période, grâce au partenariat avec l’Association congolaise de nommage internet en coopération, gestionnaire de noms de domaine en Point Cg.

Après deux éditions à Pointe-Noire, l’Africa Digital Academy ouvre ses portes à Brazzaville grâce au salon Osiane 2018. Une belle occasion pour les entrepreneures qui espèrent trouver des solutions pour améliorer leur e-Visibilité.

L’Africa Digital Academy est une création de Congo Web Agency, une agence de communication globale basée à Pointe-Noire et l’Association Amid Congo que dirige Kriss Brochec.

Brazzaville: lancement de la masse commune internationale

Le lancement officiel de la Masse commune internationale a eu lieu mardi 20 mars, au cours d’une cérémonie tenue à Brazzaville. Selon du Directeur général de la COGELO, Martial Ndjimbi Makoundi, « la Masse commune internationale, au plan technique, est une architecture basée sur la connexion de la totalité des systèmes d’exploitation des sociétés PMU membres au hub (serveur) de PMU Partenaire ».

D’après ce dernier, la prise est rendue possible par des terminaux connectés au GPRS via les réseaux télécom de la place.

Grâce à ses 500 terminaux connectés au GPRS, le Congo est premier pays en Afrique centrale et le 27ème sur les cinquante pays membres à faire partie de la Masse commune internationale.

Une note du Ministère des Finances et du Budget précise que cette nouvelle variante présente cinq aspects spécifiques, à savoir : la sécurité des jeux sur toute la ligne; la réduction des délais dans le traitement des paris; la fiabilité et la traçabilité des données; la transparence dans la gestion des paris et l’amélioration de l’image de marque de la COGELO, pour garantir sa croissance future.

Directeur de cabinet, représentant le Ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, Emmanuel Akouala-Mpan a précisé que « la Masse commune internationale contribuera assurément à une hausse substantielle du chiffre d’affaire et soutiendra des œuvres sociales et caritatives au niveau national ».

Il a ajouté qu’elle est « un effort indéniable pour des perspectives modernes et performantes dans l’exploitation du Pari mutuel urbain ».

Avant de rappeler que « le secteur d’activité des jeux comporte des risques et peut être exposé à des déviances telles que la concurrence perfide, les jeux illégaux, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, l’exposition des mineurs et autres couches vulnérables aux jeux excessifs et pathologiques ».

A noter que cette cérémonie s’est déroulée en présence de Martial Ndjimbi Makoundi (DG de la COGELO), Yves Vartelo (PDG de PMU Partenaire) et Jean-Marie Montsagna (Conseiller administratif et juridique du Ministre des Finances et Président du Conseil d’administration de la COGELO).

Etaient également présents à cette rencontre, les représentants de CM3 Ingénierie et de la société nationale de loterie de la République Démocratique du Congo.

Passation de services à la Cour suprême

Après plus de vingt ans à la plus haute juridiction nationale en qualité de premier président, Placide Lenga a passé le témoin le 20 mars à son successeur, Henri Bouka, qui l’a suppléé pendant autant d’années.

La cérémonie de passation de consignes entre les premiers présidents de la Cour suprême sortant et entrant s’est déroulée au palais de justice de Brazzaville, en présence des représentants du ministre en charge des questions de Justice. Ainsi, le sortant, Placide Lenga, en poste depuis 1998, a remis à son successeur un procès-verbal consignant les dossiers en état d’être évoqués en audiences publiques et ceux en cours d’instruction, chambre par chambre. Il s’agit, entre autres, du contentieux qui est actuellement pendant devant la plus haute justice nationale ; des demandes d’avis émanant du secrétariat général du gouvernement ainsi que des dossiers d’avancement des magistrats.

Passant le témoin à son successeur, Placide Lenga qui fut également premier président de la Cour suprême de 1991 à 1996 pense que son vœu a été compris par les décideurs. « Finalement, c’est ce que je repondais à ceux qui me posaient la question sur mon successeur. Je leur disais que si jamais la politique intervient là où je suis fatigué, mon successeur vous le connaissez, je vous le dis déjà, c’est Henri Bouka, mon cadet, mon frère. Il parle avec la même émotion que moi-même et je souhaite que le vœu politique soit dans ce sens également. Je suis heureux que ce soit vous qui puissiez conduire cette maison de justice, soyez béni, soyez heureux, merci infiniment. », s’est exprimé le désormais ancien premier président de la Cour suprême.

Un projet de décret portant attributions et privilèges attachés à l’honorariat  

En effet, Placide Lenga qui avait succédé à Charles Assemekang, en 1991, s’est dit heureux d’avoir accompli un acte que l’histoire judiciaire n’a jamais révélé en tant que tel par manque de matière. Se souvenant encore de son oraison funèbre lors de la disparition de ce dernier, Placide Lenga a élaboré un projet de décret qui permettrait qu’un magistrat puisse bénéficier de l’honorariat au moment du départ pour la retraite. « Premier président honoraire parce qu’il s’agit du premier président de la Cour suprême, première juridiction du pays, c’est un projet que je vous laisse, vous sachant extraordinaire, l’ancien vice-président que j’ai connu, comme je n’en ai jamais connu d’autres. Il ne fallait plus qu’on voit ce haut magistrat, très âgé, expérimenté, aller chercher les services ondoyants et divers d’un taxi. Je pense que cette question doit être réglée avec les attributions et les privilèges attachés à l’honorariat. », a conclu Placide Lenga, visiblement ému, rappelant que les magistrats étaient des soldats de la justice.

Sixième premier président de la Cour suprême, Henri Bouka a indiqué qu’il connaissait bien les affaires qu’il hérite. « Les défis en tant que nouveau premier président sont multiples et infinis. Pour l’essentiel, j’apporterai dans la continuité de ce que j’ai pu faire avec mon aîné, des changements nécessaires attendus et espérés par le peuple congolais. », s’est-il engagé.

Georges Akiera passe le témoin à Gilbert Mouyabi

La passation de consignes entre le procureur général près la Cour suprême sortant, Georges Akiera, et entrant, Gilbert Mouyabi, s’est déroulée également le même jour. Ainsi, le sortant a transmis à son successeur les dossiers qui l’attendent et présenté dans le procès verbal le patrimoine du parquet général. « Je vous connais, vous êtes doublement de la maison et depuis, vous étiez pendant de longues années procureur à différents niveaux, vous sortez fraîchement d’un parquet général. Je vous souhaite bonne chance et de faire mieux que moi pour servir la République, parce que les hommes passent, la justice doit être pérenne, mais la République est éternelle. Vous êtes ici chez vous, vous remplacez votre grand frère, vous avez une bonne équipe .», a souligné Georges Akiera.

Onzième procureur général près la Cour suprême, Gilbert Mouyabi pense qu’on ne remplace pas un grand frère mais on lui succède. « On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, vous avez sorti la lampe Mouyabi sous le boisseau pour l’envoyer au ministère de la Justice comme conseiller. Après, j’ai été envoyé à la Cour des comptes et des disciplines budgétaires. Je sais que j’ai votre bénédiction, je sais aussi que je vais garder tout le personnel. Je ne suis en territoire ni étranger ni inhospitalier, je suis chez moi. », a estimé cet ancien séminariste.

Brazzaville : la viande de bœuf à la portée de la population

Même si le prix au kilogramme de la viande de bœuf a baissé dans les marchés de la capitale, sa consommation reste encore escamotée par les produits congelés bon marché.

Le marché de la viande fraîche s’accroît de plus en plus à Brazzaville, en témoigne l’ambiance matinale à l’abattoir de MPila, le plus grand de la ville, dans le cinquième arrondissement, Ouenzé. Ici, le kilo est vendu à 2 500 francs CFA. Un prix presque de gros pour les restaurateurs qui détenaient le secret jusque-là.

Dans les marchés de Brazzaville, le prix du kilo de la viande de bœuf a sensiblement chuté. Contre 4000 francs CFA auparavant, le kilo s’offre entre 3 300 et 3 500 francs CFA selon les endroits. Un progrès qui se justifie par « le développement du cheptel bovin dans le pays grâce au soutien des autorités. », à en croire Mahamat Abdelkerim, propriétaire de l’abattoir de Mpila et président de l’Association des importateurs de bétail du Congo.

« Il faut préserver cet élan pour que dans les prochaines années, ce marché se développe davantage. » confie-t-il, du haut de ses vingt-ans d’élevage et du commerce au Congo. Un souhait jugé légitime, car si le prix de la viande de bœuf épouse peu à peu le porte-monnaie de la ménagère, il reste que le produit soit disponible en tout temps et partout. 25 à 30% seulement du bétail vendu à Brazzaville est issu de l’élevage local, et le reste vient de la Centrafrique, du Tchad et un peu du Cameroun, soutient Mahamat Abdelkerim. A l’abattoir de Mpila, seulement moins de vingt bêtes sont abattues par jour pour alimenter toute la capitale et les périphéries. « Très minime », estime-t-il.

Plus la viande de bœuf sera disponible, plus les prix baisseront, estime-t-on chez les consommateurs qui jugent que même à 3500 F CFA, le kilo reste cher. « Que le gouvernement fasse en sorte que les prix répondent à nos moyens. », lance, dans le marché Texaco, « maman Flore », une cliente. A cause du prix, elle est obligée de se tourner vers les produits congelés.

Pour la plupart des bouchers, la consommation des produits congelés relève plus des habitudes que du rapport prix avec les produits frais. La viande congelée inonde les marchés de Brazzaville, disponible jusque dans les plus petits. 

Lancement à Brazzaville de Goût de France 2018

Cet évènement met à l’honneur la gastronomie française en proposant le 21 mars, des menus à la française dans plus de cent cinquante pays répartis sur cinq continents.

Prélude à l’événement, Michel Pré et Aurélie Godet, respectivement conseiller de coopération et attachée de presse de l’ambassade de France, ont animé le 19 mars une conférence de presse-dégustation, en compagnie des représentants de trois hôtels de la place.

Au cours de leurs interventions, Michel Pré et Aurélie Godet ont tour à tour expliqué au public l’importance de l’opération Goût de France, sa philosophie et son impact à travers le monde. « Ainsi, sous la forme d’un dîner, les chefs du monde entier rendront hommage à l’excellence de la cuisine française, à sa capacité d’innovation et de fédération autour de valeurs communes : le partage et le plaisir dans le respect de la planète et de la santé. », ont-ils dit.

Cet évènement, unique en son genre, met à l’honneur la gastronomie française en proposant le même jour, le 21 mars, des menus à la française dans plus de cent cinquante pays répartis sur cinq continents et parfois même dans des lieux inattendus.

L’objectif est de valoriser l’art de vivre à la française, les produits du terroir et plus largement, promouvoir la destination France à l’international. En effet, un tiers des touristes déclare aller en France pour sa gastronomie, dont le « repas gastronomique des français » est classé au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco en 2010.

Pour cette quatrième édition, les ambassades de France à l’étranger et plus de trois mille restaurants participeront à l’évènement, dont mille trois cents en France. Et pour la première fois cette année, une région sera mise à l’honneur : la nouvelle Aquitaine.

Alain Ducasse, l’une des personnalités les plus influentes de la gastronomie mondiale, a souhaité que cette édition Goût de France soit également l’occasion de rendre hommage au « pape » de la gastronomie française, Paul Bocuse. Ainsi, les chefs participants auront la possibilité d’intégrer, dans leur menu, un plat du répertoire ou inspiré de l’ADN de la cuisine du grand cuisinier récemment disparu.

Selon l’ambassade de France, le menu goût de France se compose d’un apéritif « enrichi » d’une entrée, d’un ou plusieurs plats, de fromage et d’un dessert, accompagnés de vins et de champagnes français.

À Brazzaville, trois hôtels (Africa, Pefaco Maya Maya et Radisson Blu) ont été sélectionnés pour participer à l’événement. Le menu proposé doit respecter la structure suivante : apéritif, entrée, plat, fromages, dessert, vins et champagnes français.

Affaire du général Munene : Brazzaville est « agacé »

Plusieurs hauts responsables à Brazzaville ne semblent pas apprécier les informations avancées dans les médias par la famille du général Faustin Munene, qui serait, selon elle, détenu à la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

Des membres du gouvernement congolais ne supportent plus le « harcèlement médiatique » orchestré, selon eux, par la famille du général Faustin Munene. Condamné par contumace à la prison à vie dans son pays après avoir été accusé de tentative de putsch, l’ancien chef d’état-major de la RD Congo avait trouvé refuge sur l’autre rive du fleuve en 2010. Fin décembre 2017, il a fui au Gabon avant d’être renvoyé au Congo-Brazzaville mi-janvier.

Depuis Genève, son fils, Fabrice Munene, assure qu’il se trouve à la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), et non dans un hôpital, comme l’assure Brazzaville. « Ça devient agaçant ! Nous devenons victimes de notre hospitalité : si ça continue, on va finir par le renvoyer chez lui [à Kinshasa] », tempête un ministre congolais.

Brazzaville accueille la 3ème réunion de l’initiative sur les tourbières

L’annonce a été faite le 10 février par les ministres des deux Congo, lors d’un point de presse. Du 21 au 23 mars 2018, la République du Congo servira de cadre  à la troisième réunion de l’initiative mondiale sur les tourbières.

La République du Congo abritera du 21 au 23 mars 2018 la troisième réunion de l’initiative mondiale sur les tourbières. L’annonce a été faite le samedi 10 février 2018 au cours d’un point de presse par les ministres chargés d’Environnement des deux Congo.

« Nous réitérons notre engagement à renforcer la collaboration entre nos deux états dans la protection de l’environnement et la valorisation des tourbières récemment découvertes dans la cuvette centrale du bassin du Congo pour assurer l’équilibre climatique », a dit Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement du Congo Brazzaville.

Au cours de la prochaine rencontre qui aura lieu à Brazzaville, il  sera question de poursuivre le dialogue avec les parties prenantes et les partenaires de l’initiative mondiale afin de coordonner les actions pour la gestion des tourbières.
Cette rencontre sera organisée en partenariat avec la Commission Climat du Bassin du Congo  avec l’appui financier de la FAO et du PNUD.

Les tourbières sont un gisement de tourbe en quantité exploitable. Elles servent de combustible. Découvertes en octobre dernier à Lokolama, dans la province de l’Équateur après une expédition des scientifiques, ces tourbières dans le bassin du Congo s’étendent sur 145.500 km2. Une quantité capable de stocker au moins 30 milliards de tonnes de carbone, soit l’équivalent de 3 ans d’émissions de combustibles fossiles dans le monde.

Xia Huang satisfait de la coopération sino-congolaise

Arrivé au terme de son mandat en République du Congo, le diplomate chinois a indiqué, le 8 février à Brazzaville, que les relations entre les deux pays vont se raffermir davantage au fil des années.

« Je quitterai ce pays avec un sentiment d’attachement. C’est un grand pays ami de la Chine. Je pense qu’avec le temps, il y aura toujours entre les deux pays de la confiance politique qui est appelée à s’approfondir davantage », a lancé Xia Huang, à l’issue d’une audience avec le président Denis Sassou N’Guesso.

Il estime que « les relations entre les deux pays vont être toujours portées sur un palier plus élevé pour assurer une coopération toujours plus dynamique, concrète, productive, dans l’intérêt des deux peuples ».

S’agissant de son mandat au Congo, Xia Huang a fait savoir que « ce sont deux années fructueuses qui ont préparé un avenir plus solide pour la coopération entre nos deux pays ».    

Durant son séjour en terre congolaise, le diplomate chinois a eu à travailler sur plusieurs projets de coopération bilatérale, notamment celui de construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Notons que les études de faisabilité, d’investissement et de développement de cette plate-forme dédiée à l’exportation des produits, sont réalisées avec le concours de la Chine. Il s’agit en fait d’un projet s’inscrivant dans l’option de la diversification de l’économie congolaise qui demeure tributaire des ressources du secteur pétrolier.   

Décès: Ernest Bompoma Ikiele n’est plus

L’écrivain congolais est mort des suites d’un accident cardio-vasculaire le mardi 06 février 2018 à Brazzaville.

L’écrivain, nouvelliste, Président du Forum des Gens des Lettres du Congo (F.G.L), Ernest Bompoma Ikiele, agent du Contrôle d’Etat, est décédé le 06 février 2018 à Brazzaville des suites d’un accident cardio-vasculaire (AVC).

Né le 7 décembre 1966 à Mbéti dans le département de la Likouala, M. Ernest BOMPOMA IKIELE a débuté sa carrière professionnelle au lycée Thomas Sankara avant de la poursuivre au lycée de la Révolution.

Diplômé de de Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (E.N.A.M), option administration générale, il rejoint l’Inspection Générale d’Etat. Il est co-fondateur des Vendredis des Arts et des lettres, une activité de promotion du livre qui se réunissait chaque vendredi à la Préfecture.

Ernest Bompoma Ikiele laisse derrière lui trois titres, un recueil de nouvelles (le compte à rebours) et deux romans (le Chaoset la république des Renards).

Une société desservira Brazzaville-Kintélé et l’Ile Mbamou

La STL, filiale de Snedai Groupe, est une société ivoirienne spécialisée dans le transport public des personnes et des biens par voie lagunaire et en la navigation de plaisance.

Le projet d’installation prochaine dans la ville capitale d’une société de transport lagunaire (STL) était au centre, le 3 février, des entretiens entre le maire central, Christian Roger Okemba, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Côte d’Ivoire au Congo, Thérèse N’Dri Yoman.

La STL, filiale de Snedai Groupe, est une société ivoirienne spécialisée dans le transport public des personnes et des biens par voie lagunaire et en la navigation de plaisance.

Dans la capitale congolaise, la STL veut occuper le long du fleuve Congo, notamment les axes reliant les communes Brazzaville-Kintélé et la préfecture de l’Ile Mbamou, qui compte plus de dix-huit villages îles flottants sur le fleuve Congo.

« Le maire nous a reçus avec une délégation venue de la Côte d’Ivoire pour échanger sur un projet de transport fluvial. Sa mise en œuvre permettra de relier le centre-ville de Brazzaville et la commune de Kintélé. C’est un projet important pour nous. Dans le cadre de la coopération sud-sud, nous devons saisir toutes les opportunités pour continuer à développer les relations entre la Côte d’Ivoire et le Congo. », a indiqué Thérèse N’Dri Yoman.

La diplomate ivoirienne en poste à Brazzaville a ajouté: « Nous pensons que la STL, qui a une grande expérience dans le transport sur la lagune d’Abidjan, peut mettre celle-ci au service de nos frères du Congo. Le maire a été informé de ce projet et nous en sommes satisfaits ».

Selon nos informations, en Côte d’Ivoire, la filiale STL a une durée de concession de vingt-cinq ans, sujette à une extension de dix ans, avec en perspective une flotte navale forte de quarante-cinq bateaux. Pour la construction de ses navires et pontons, la STL s’appuie sur l’expertise du géant de l’industrie navale Damen Group. Entre 2016 et 2017, ce sont d’abord seize bateaux qui atterriront sur les bords de la lagune Ebrié ensuite quinze en 2018 et quatorze prévus en 2019.

La compagnie a fait le pari du luxe, en proposant une classe économique au prix de 200 F CFA, mais aussi des cabines VIP climatisées et équipées du wifi, pour un tarif de 500 F CFA. Elle affiche la même fourchette de prix, mais échelonne les tickets en fonction de la longueur des trajets : 200 F CFA pour les plus courts et 500 F CFA pour les plus longs.

Enfin, Thérèse N’Dri Yoman s’est intéressée également à l’agriculture urbaine, une initiative que développe la municipalité de Brazzaville pour produire les légumes, les fruits et autres aliments en ville. Elle peut être pratiquée dans des cours de parcelles, dans des bacs, des potagers partagés et même dans des espaces publics.

« Qui parle de l’alimentation bio, parle de santé publique. Vraiment, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt ce projet et je félicite le maire. Je l’encourage à s’investir plus pour que chacun ait un potager et vive avec les aliments sains », s’est félicitée la diplomate.

Brazzaville : plaidoyer pour une grande lutte contre le commerce illicite des espèces sauvages

La population d’éléphants dans la zone du bassin du Congo a baissé considérablement au cours des dix dernières années, passant de 1.500.000 à seulement quelques centaines actuellement, a révélé le directeur exécutif de l’équipe spéciale de l’Accord de Lusaka, Bonaventure Bayi, au cours de l’atelier de formation sur l’exploitation illégale et le commerce illicite des espèces sauvages en Afrique, ouvert lundi à Brazzaville, la capitale congolaise.

« Si on ne prend pas des mesures efficaces, il serait possible que d’ici une dizaine d’années l’espèce éléphant disparaisse de nos forêts, une espèce combien importante pour la survie des écosystèmes forestiers », a averti Bayi.

« Le bassin du Congo, qui constitue une zone de prédilection pour tous les criminels de flore et de faune sauvages, et qui est aussi la seule zone reconnue au niveau mondial, nécessite la mise en œuvre des mécanismes de protection des écosystèmes forestiers », a-t-il souligné.

« Nous devons prendre des dispositions spécifiques pour préserver les écosystèmes forestiers du bassin du Congo, afin d’éviter le déséquilibre écologique du monde », a-t-il estimé.

La ministre congolaise de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a abondé dans le même sens, en soulignant que « le trafic des espèces de faune et de flore sauvages est devenu la quatrième menace universelle après le terrorisme, le trafic des stupéfiants et des êtres humains et menace dangereusement la paix, la sécurité et l’intégrité des Etats ».

L’objectif de l’atelier de Brazzaville, qui s’achève le 10 février prochain, est d’appuyer les efforts des Etats dans la lutte contre les réseaux de commerce illicite des ressources fauniques et floristiques et des animaux, apporter plus de compétences et de connaissances aux enquêteurs, et aussi leur donner la capacité d’avoir les techniques qui leur permettront de contrer les mécanismes sophistiqués des réseaux criminels.

Les autorités dissolvent les compagnies d’eau et d’électricité

Pour Brazzaville, ces sociétés ne parvenaient pas à fournir de l’eau et de l‘électricité de façon permanente.

Après plusieurs mois d’enquête, le gouvernement congolais vient d’annoncer la dissolution de la SNE, la société nationale et d‘électricité et de la SNDE, la société nationale de distribution d’eau. Pour cause, les deux sociétés n’ont été à la hauteur des attentes.

Le gouvernement congolais fait constater en effet que malgré des investissements importants consentis en matière de production, de transport et de distribution de l‘électricité la SNE n’a pas été en mesure de recouvrer un niveau de rentabilité et de viabilité suffisant. Même constat pour la SNDE en charge de la gestion de l’eau, rapporte africanews.com

Ces sociétés ne parvenaient pas notamment à fournir de l’eau et de l‘électricité de façon permanente. Et attendaient toujours des subventions de l‘État pour combler leur déficit chronique.

Toujours selon Africanews, Brazzaville dit ne plus être en mesure de financer ces sociétés publiques à cause de la récession économique. D’où leur dissolution. Le porte-parole du gouvernement congolais annonce la création d’une société anonyme de droit OHADA.

Marchandises : difficile approvisionnement de Brazzaville

Le trafic sur la Route nationale 2 (RN2) devient de plus en plus difficile à cause des multiples taxes routières et de la détérioration des routes. Ces difficultés sont en partie à l’origine de la flambée des prix de certains aliments sur les marchés de la capitale.

Une grande quantité de poisson boucané (fumé) ou frais, des sacs de manioc, de l’huile de palme et autres aliments de base consommés à Brazzaville empruntent la RN2. Des marchés forains ont été créés pour faciliter la distribution de ces produits alimentaires, à savoir les marchés Bouemba, Liranga, Bokouele, Bohoulou, Makotipoko, Ngabé et Mongolo.

Jeanne Kanga, une commerçante au marché Bouemba, à Brazzaville, connaît bien les conditions de transport sur la RN2 pour avoir effectué plusieurs voyages entre la capitale et cette localité, à bord des gros véhicules. A l’époque, a-t-elle confié, le transport d’un panier de poisson boucané lui coûtait sept cents francs CFA, mais il a subitement galopé à mille francs C FA.

« Les prix du poisson varient en fonction du marché, on peut trouver à quinze mille francs CFA ou vingt mille francs CFA. Le transport est devenu trop cher, car il faut encore payer mille francs FCFA sur chaque panier de poisson », a expliqué la commerçante. Pour trouver du poisson frais, elle traverse à Makotipoko en pirogue en compagnie d’autres commerçantes.

Deux autres commerçants, Amadou Souley et Hugues Lenga, rencontrés respectivement sur les marchés Liranga et Boukouele, évoquent les mêmes difficultés. Ils accusent les transporteurs d’avoir augmenté les coûts de transport sous prétexte de pénurie de carburant et de tracasseries routières. « Les camions n’arrivent plus à temps. Les produits s’abîment parfois pendant les trajets, c’est finalement nous qui sommes des perdants », a décrié Hugues Lenga.

L’un des responsables du syndicat des transporteurs, Sylvestre Okana, pose les réels problèmes que connaît le secteur. D’après lui, c’est d’abord les nombreuses taxes arbitraires et l’état de la route. A l’époque, les transporteurs payaient les taxes une seule fois au lieu du chargement soit à Oyo, Bouemba ou Ollombo, la même quittance était valable jusqu’à Brazzaville. Mais actuellement, chaque camion peut dépenser plus de cent mille francs CFA tout le long du voyage.

Entre Brazzaville et le Port d’Oyo, a expliqué le syndicaliste, chaque camion doit verser au moins trente-six mille francs CFA aux différents postes de gendarmerie. A Oyo, il paie douze mille francs CFA ; à Ollombo, on demande cinq mille francs FCFA ; à Gamboma, cinq mille, à Ngo sept mille et PK 45, sept mille également, a dénoncé Sylvestre Okana. Presque les mêmes montants sont versés au conseil départemental, aux différents postes de police à Gamboma, Ngo, Lefini, Djiri, y compris aux routiers rencontrés le long de la RN2.

« Nous sommes obligés de payer ces taxes, parce que le cas échéant nous ne pouvons pas passer.Alors un commerçant achète un panier de poisson boucané ou un sac de manioc, par exemple, à quinze mille francs CFA sans les nombreuses dépenses, il sera obligé de revendre à plus de quarante mille afin de gagner quelque chose », a estimé Sylvestre Okana.

La route est devenue presque impraticable, surtout entre Massa et Ingah; entre Inga et Ngo, ainsi qu’entre Gamboma et Ollombo. Dans ces conditions, les camions enlisés perdent toute une journée pour s’en sortir. Le syndicat exhorte les autorités à prendre des mesures draconiennes pour mettre un terme à ces tracasseries et réhabiliter les routes dégradées et pleines de bourbiers.

Brazzaville : accroissement du phénomène « Bébés noirs »

Alors qu’on le croyait éradiqué ou maîtrisé par les forces de l’ordre, le spectre continue de faire parler de lui dans la ville capitale où des paisibles citoyens sont parfois tués ou agressés à longueur de journée.

Le dernier acte en date est l’agression, le 29 janvier, d’un adolescent de 16 ans dans le 6e arrondissement, Talangaï. Alors qu’il tentait de rallier le cimetière de la Tsiémé, le jeune Mardochée a été agressé dans l’après-midi par un groupe de bandits appelé « Les Américains », usant des lames de rasoir et des marteaux. Demeurant sur l’avenue de l’Intendance, à Talangaï, Mardochée, fréquente une école privée située dans la rue Mossaka.

En effet, par manque d’aire de jeu, les élèves de cet établissement ont choisi le cimetière de la Tsiémé comme terrain par excellence pour les cours d’Education physique et sportive (EPS). Le 29 janvier, cet adolescent que nous avons surpris dans un commissariat de police de la place avec des cicatrices aux bras et au dos, en compagnie de son père, un adjudant des Forces armées congolaises (FAC), a été victime d’une agression de la part des « Bébés noirs ».

« Apparemment, c’est un condisciple qui les a orientés vers moi, parce qu’il me reprochait de ne plus lui donner de l’argent ces derniers temps. C’est aux environs de 16 h, hier, que j’ai été agressé. Ils m’ont d’abord ligoté avant de me donner un coup de marteau sur la nuque et de griffonner sur mon corps, tout en soulignant que si tu cries, on te tue », raconte Mardochée, dont les deux bras portent les écrits « GPC » et le dos » les USA/GPC » pour désigner les « Américains ».

Dans le lot, l’adolescent a pu retenir le visage de « Gorza », un sujet ouest-africain qu’il estime être le chef du groupe. Informé de la situation, son père et autres membres de la famille auraient averti le commissariat central de police de la Tsiémé sur un éventuel affrontement qui pourrait les opposer à ce groupe de bandits. C’est aux environs de 18 h qu’ils ont mis la main sur quatre des cinq malfrats dans une maison inachevée située au bord de la rivière Tsiémé, avant de les conduire au commissariat de police de Ouenzé- Mandzandza ( situé dans la rue Mbochi), réputé dans ce genre d’opération. « Nous les avons surpris en train de prendre les stimulants parmi lesquels du Tramadol et du chanvre », a témoigné l’adjudant.

Selon des témoignages, des dizaines de jeunes délinquants sont actuellement dans ce commissariat de police, en attendant probablement leur transfèrement à la Maison d’arrêt de Brazzaville. Pour rappel, il y a quelques semaines, une femme de ménage a été abattue par un autre groupe de bandits au quartier lycée Thomas-Sankara, dans le 9e arrondissement, Djiri, en pleine journée. Les présumés auteurs arrêtés par les services de police ont été récemment présentés au public par le directeur général de la police, le général Jean François Ndenguet.

Que faire des « bébés noirs » ?

La question mérite d’être posée d’autant plus que le phénomène prend de plus en plus l’ampleur dans la ville capitale. En effet, si dans tous les quartiers de la ville ils sont regroupés au sein des écuries portant des noms comme « les Américains » ou « les Arabes », les actes odieux sont souvent observés dans la partie nord et ouest, notamment Talangaï, Djiri et Mfilou.  Ce sont des insoucieux surtout lorsqu’ils se retrouvent en face de ceux qu’ils considèrent comme des adversaires. Les paisibles passants y font souvent des frais. Ces violences sont également signalées en milieu scolaire où des élèves des établissements différents s’affrontent. Il fut un moment où la population était même obligée de se faire justice devant ces citoyens inciviques qui agressent des gens avec des armes blanches.

« Que devons-nous faire des bébés noirs ? », s’est interrogé un commissaire de police, pointant du doigt le parquet de Brazzaville qui parfois libère  les auteurs de ces actes crapuleux, une fois transférés à la Maison d’arrêt.

Le comportement des jeunes congolais a récemment interpellé le président de la République, dans son message sur l’état de la nation en 2017. « Les jeunes doivent s’imprégner des grands principes de la République et du respect de l’Autre et du bien public, pour garantir l’avènement d’une société plus fraternelle qui éloigne, aujourd’hui et demain, de la violence et de l’incivisme en prônant l’observation stricte des valeurs morales », indiquait Denis Sassou N’Guesso.

Une mission de la BAD attendue à Brazzaville

La délégation de l’institution financière sera conduite par le directeur du département de la gouvernance, Abdoulaye Coulibaly, et échangera avec les autorités congolaises sur un possible appui budgétaire et institutionnel.

La mission d’identification et de préparation d’un appui budgétaire et institutionnel de la Banque africaine de développement (BAD) vient en soutien au programme financier et économique en cours de négociations entre la République du Congo et le Fonds monétaire international. Durant son séjour dans la capitale congolaise, la délégation de la BAD a prévu rencontrer les ministères sectoriels tels que le Plan, les Finances et le budget, les Mines, l’Agriculture et les PME.

L’arrivée de la mission intervient quelques mois après la demande d’appui formulée par le gouvernement congolais, en juin 2017, auprès de cette institution financière panafricaine. Celle-ci devrait accompagner le Congo dans la mise en œuvre des réformes macroéconomiques et financières et du projet de développement économique et social.

La ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ebouka-Babackas, venait de prendre part, à la mi-janvier 2018, au siège de la BAD à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à la réunion de consultation régionale Afrique centrale des gouverneurs de la Banque panafricaine. Sa mission de travail a permis, sans doute, d’accélérer ce processus de coopération avec la BAD.

En marge des assises d’Abidjan, la ministre du Plan a eu des entretiens avec les dirigeants de la banque sur les modalités de mise en œuvre de l’apport de la BAD en faveur du Congo, dans le cadre d’un plan stratégique.

Outre cette question, la délégation congolaise est parvenue à convaincre son partenaire d’une aide au projet de soutien à la diversification économique, à la mise en place du Plan national de développement 2018-2022 et à l’installation d’un bureau local de la BAD à Brazzaville.

De manière générale, la BAD s’est engagée à accompagner les Etats de la zone Cémac dans la relance de la croissance et du développement, avec en toile de fond, les réformes de l’environnement macroéconomique, la diversification économique et l’emploi, l’augmentation générale du capital et les innovations du Fonds africain de développement.

 

Zone Cémac : la BDEAC octroie 33 milliards FCFA pour financer les projets

L’institution devrait financer cinq grands projets cette année, pour faciliter la diversification économique de ses Etats membres.

Au cours de son conseil d’administration ordinaire exercice 2018, tenu le 24 janvier à son siège, à Brazzaville, la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC) a approuvé le décaissement des fonds destinés aux projets s’inscrivant dans le programme stratégique 2017-2022, l’élargissement de la palette de ses outils d’intervention pour le soutien au secteur privé, y compris le financement des projets intégrateurs d’envergure.

Une bonne partie de ce financement est destinée à la construction d’une infrastructure de stockage des hydrocarbures à Libreville, au Gabon, dont la gestion est assurée par la société Gabon global logisitcs (GGL) pour un coût de vingt milliards F CFA. La banque devrait débloquer cinq milliards FCFA pour la réhabilitation et l’élargissement de la route nationale PK5-PK12, toujours à Libreville.

La BDEAC va également financer d’autres projets créateurs d’emploi en Afrique centrale, à savoir la construction d’un complexe agro-industriel de palmiers à huile par la société palm d’Or en Centrafrique, à hauteur de 4,5 milliards FCFA ;  la construction de la petite centrale hydroélectrique de Mbakaou carrière au Cameroun, pour une enveloppe de huit cents millions F CFA; le projet de construction du centre hospitalier Mama Ban à Bata, en Guinée Equatoriale, estimé à 2,9 milliards F CFA.

En dépit de la persistance des effets de la chute brutale du prix du pétrole ainsi que les coûts économiques du maintien de la paix et de la sécurité dans la sous-région, l’institution financière sous-régionale pourrait mobiliser des ressources auprès des partenaires arabes.  « Le conseil a examiné et approuvé deux lignes de crédit auprès de la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique pour un montant total  de trente-cinq millions de dollars, soit 23,8 milliards FCFA », a indiqué le président du conseil, Fortunato Ofa Mbo Nchama.

Cette manne financière ainsi obtenue va procurer à la BDEAC davantage de moyens pour le financer les PME/PMI de la zone, surtout celles dont les activités portent sur l’agriculture, l’agro-industrie, la pêche, l’élevage, l’industrie et le commerce avec le monde arabe.

Notons que trois autres points liés à la performance de la banque ont également été traités lors du conseil : l’adoption du budget 2018 de l’institution, la réforme du statut de son personnel et la confirmation du Congolais Marcel Ondelè au poste de vice-président de la banque. En s’arrimant aux meilleures pratiques internationales en la matière, la BDEAC entend renforcer non seulement la motivation de son personnel mais aussi son attractivité par rapport au marché de l’emploi.