Fidèle Youlou présente son livre « la bible déchirante »

L’enseignant à la retraite a publié en octobre 2016 le premier tome de son roman intitulé «La Bible déchirante», de 496 pages et 63 chapitres, paru aux éditions Presse et Culture à Brazzaville. Interview

Né le 08 décembre 1951 à Brazzaville et enseignant de lycée en lettres modernes à la retraite, Fidèle Youlou a publié, en octobre 2016 le premier tome de son roman intitulé «La Bible déchirante», de 496 pages et 63 chapitres, paru aux éditions Presse et Culture à Brazzaville. Entretien avec PagesAfrik.

Pourquoi écrire après avoir rendu le tablier ou après votre admission à la retraite ?

J’écris depuis très longtemps. C’est un vieux projet mais c’est le problème de l’édition qui a tout paralysé. Vous savez que ce n’est pas facile de se faire éditer au Congo. Il faut également garnir la poche. Pour mon cas, ce sont les arriérés de pension qui m’ont permis de publier ce titre.

A quoi vous attendiez-vous en mettant votre argent dans le livre ?

Je ne m’attendais à rien en réalité. L’essentiel pour moi était d’exprimer mes pensées, mes points de vue, et que mes idées ne se perdent pas. Je suis conscient que l’écrivain, en Afrique comme au Congo, ne vit pas de ses écrits. C’est également une promesse à une belle-sœur, Mâ Bouanga que j’aimais bien. Le côté pécuniaire n’était pas ma préoccupation.

Pourquoi un titre comme «la Bible déchirante» qui semble désorienter tout le monde ?

C’est un titre qui ne devrait désorienter personne. Il n’y a en fait rien d’original en ce qui le concerne. C’est simplement un titre que j’ai jugé plus littéraire. J’aurais pu dire, la Bible troublante. Il s’agit d’un sujet que je traite dans l’ouvrage. C’est l’histoire qui nous trouble. Ce n’est pas la Bible en tant que tel qui est déchirée mais le caractère contradictoire du monde.

Vous pouvez imaginer comme le dit Job que lorsque le mal ou le malheur nous arrive, on dit que c’est un don de Dieu mais pourquoi ne pas dire que le malheur ou le mal est également un don de Dieu. Quelle que soit la forme que peut revêtir un don et qu’on nous dise que c’est un don de Dieu, ce sont des faits troublants ou déchirants.

Que pouvons-vous savoir brièvement du contenu de votre livre ? 

Pourquoi pas ? Ce roman est une espèce de supermarché.  Chaque acheteur est intéressé par un rayon. C’est pour dire qu’il y a beaucoup de thèmes abordés. J’y aborde des thèmes comme le malheur que personne ne peut applaudir, la politique, la dictature. Vous savez qu’on dit toujours que tout pouvoir vient de Dieu et là-dedans, je me dis que le pouvoir des dictateurs aussi vient de Dieu ; le pouvoir des faiseurs de coup d’Etat également vient de Dieu. Le livre est en fait une espèce de melting-pot, de salade. C’est pour cela que j’ai nommé le personnage principal du nom de Koukareva avec plusieurs facettes pour me permettre de traiter ce problème sur plusieurs plans.

Je vais du postulat que Dieu a créé l’homme à son image mais il apparait aussi comme si c’est l’homme qui a créé Dieu. Le comportement de Koukareva est comme celui de Dieu. Koukareva est jalouse, elle se fâche et Dieu aussi est jaloux et il se fâche. Koukareva ne se met pas au-dessus de Dieu mais elle agit comme si elle voulait se substituer à Dieu.

D’ailleurs, dans le second tome à paraitre, je m’interroge sur la victoire, je me demande qui va gagner entre Dieu et Koukareva.

Pourquoi avoir choisi un pays lointain comme rampe de décollage de votre roman alors que vous écrivez à partir du Congo ?

Je me situe à l’époque où le monde était divisé en deux blocs. C’est l’époque où l’un incarnait le mal et l’autre incarnait le bien et vice versa. Tout dépend en fait du côté où on se trouve. C’était l’époque où le capitalisme et le socialisme se regardaient en chiens de faïence.

Aviez-vous beaucoup à dire pour que vous en arriviez à trois tomes ?

J’en avais prévu trois parce que j’avais beaucoup à dire. Je souhaite dire que même les trois tomes étaient insuffisants si on envisage d’écrire sur la Bible. Vous savez qu’une seule page de la Bible peut conduire à plusieurs volumes.

Que pensez-vous, en tant qu’enseignant de français et écrivain, de la littérature congolaise ?

Lorsqu’on écrit, c’est pour être lu. Je crois. Je suis déçu parce que les congolais ne lisent pas mais on ne va pas s’arrêter. Les jeunes congolais publient beaucoup et de très bons titres et j’en ai lu. Je crois que la littérature congolaise est de bonne qualité. Les écrivains congolais sont très prolixes et c’est très encourageant. Mais ils ont besoin d’être accompagnés par les lecteurs et par les pouvoirs publics.

 

La Confédération africaine de handball évalue les infrastructures à Brazzaville

Le 21 décembre, la président de la Confédération africaine de handball (Cahb), Arêmou Mansourou, a visité les infrastructures qui accueilleront les rencontres du ‘’Challenge Edith-Lucie-Bongo-Ondimba’’

Les choses se mettent progressivement au point en ce qui concerne la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de handball, version féminine, que le Congo abritera en décembre 2018.

Le président de la Confédération africaine de handball (Cahb), Arêmou Mansourou, a, en effet, visité les infrastructures qui accueilleront les rencontres de cette compétition continentale dénommée ‘’Challenge Edith-Lucie-Bongo-Ondimba’’.

Bravant la pluie qui s’est abattue sur Brazzaville dans la matinée du 21 décembre, les délégations de la Cahb et de la Fédération congolaise de handball (Fécohand) ont visité le gymnase Henri-Elendé et le Palais des sports du complexe sportif la Concorde de Kintélé. La visite n’a pas uniquement concerné les infrastructures sportives mais aussi les hôtels dans lesquels logeront les délégations des officiels et athlètes.

Le président de la Cahb et celui de la Fécohand, Jean Claude Ibovi, ont, par ailleurs, échangé avec le directeur de cabinet du ministre des Sports et de l’éducation physique, Jacques Gambou. « Nous avons évoqué les questions organisationnelles pour la réussite de cet évènement sportif », a déclaré le directeur de cabinet. Arêmou Mansourou a également abondé dans le même sens. « Tous les acteurs ont décidé de se réunir pour harmoniser les points de vue, de sorte à garantir le succès de la CAN en 2018 », a-t-il fait savoir.

La Cahb et la Fécohand vont signer un protocole d’accord, ce 22 décembre.

Brazzaville citée parmi les meilleures destinations de Royal Air Maroc en Afrique

La compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) a fêté, le 19 décembre 2017 à Moscou, à l’occasion de son 60e anniversaire, un certain nombre d’acteurs opérant dans le transport aérien russe et dans des pays africains ainsi que des clients et des partenaires

La compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) a fêté, mardi 19 décembre 2017, à Moscou, à l’occasion de son 60e anniversaire, un certain nombre d’acteurs opérant dans le transport aérien russe et dans des pays africains ainsi que des clients et des partenaires.

Lors de cette cérémonie animée par l’artiste russe Arthur Alex et le «Groupe Kilimanjaro» (RDC), le transporteur aérien marocain a célébré les meilleures destinations africaines assurées par RAM à partir de Moscou, à savoir: Conakry (Guinée-Conakry), Brazzaville (République du Congo Brazzaville), Bamako (Mali), Kinshasa (République démocratique du Congo) et Lagos (Nigeria).

À cette occasion, RAM a également remis des prix et des certificats de reconnaissance à des agences de voyages de premier plan en Russie, à l’instar de «Sindibad» et «Air Ticket», et rendu hommage à ses clients fidèles (classe économique et affaires) et à des tours opérateurs, dont «Art Tour», «Sodis», «Nataly tour», «Vand Voyage» ainsi qu’à des partenaires de la compagnie, notamment l’aéroport international de Sheremetyevo (Moscou), «Dar Argan» à Moscou, «Aviatim LTD» et «Arabia Expo».

Intervenant lors de cette cérémonie, le directeur de RAM en Russie, Hamza Nikel, a mis en relief la stratégie de la compagnie visant à satisfaire sa clientèle à travers l’amélioration de ses services, l’acquisition de nouveaux appareils tout en leur offrant de nouvelles prestations. Et de relever que RAM, une des principales compagnies aériennes du monde, assure des vols à destination de nombreux pays européens et latino-américains en plus de 32 dessertes vers le seul continent africain.

De son côté, le second à l’ambassade du Maroc à Moscou, Mohamed Lakhal, a salué le travail fructueux et distingué de la compagnie, depuis sa fondation en 1957, à tous les niveaux et sa contribution au développement de relations amicales entre le Maroc et plusieurs pays de par le monde et à la consolidation des liens de fraternité et d’amitié entre le Maroc et ses frères africains.

Ont pris part à cette cérémonie, l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Maroc, Valery Vorobiev, un certain nombre de diplomates de pays africains accrédités en Russie, des représentants de compagnies aériennes opérant en Russie et des mondes politique, économique et artistique.

 

Davido annoncé en concert à Brazzaville en mars 2018

Le concert que livrera la star nigériane en République du Congo s’inscrit dans le cadre d’une tournée africaine qu’organise la maison de production internationale Sony music

Davido sera en spectacle à Brazzaville le 10 mars 2018. Le concert que livrera la star nigériane en République du Congo, s’inscrit dans le cadre d’une tournée africaine qu’organise Sony music, une maison de production internationale.

Le directeur du bureau Live Afrique francophone de Sony music, Guy Constant Neza, en a informé le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Mouyongo, lors d’une audience, le 12 décembre à Brazzaville.

« C’était important d’en parler avec le ministre congolais en charge de la Culture pour qu’il nous aide à organiser l’évènement de façon efficace. Il a promis de nous soutenir », a affirmé Guy Constant Neza.

Sur douze pays ciblés au départ, six seulement ont été retenus pour célébrer cet événement. Il s’agit notamment du Cameroun, du Congo, du Rwanda, du Sénégal et de la République démocratique du Congo (RDC). Cette maison de production se dit disposée à signer avec les artistes congolais, talentueux.

Rappelons que c’est suite à la signature très médiatisée de pop star nigériane Davido que Sony Music avait annoncé l’ouverture d’un bureau des opérations pour l’Afrique de l’ouest. Situé à Lagos, au Nigeria, ce bureau fait partie des plans de l’entreprise pour marquer encore plus sa présence sur le continent africain.