Centre national de la drépanocytose : 600 millions de F CFA, c’est le budget adopté pour l’année en cours

Le comité de direction a adopté le budget de l’exercice en cours à la somme de six cent quatre-vingt-dix millions FCFA, à l’issue de la deuxième session ordinaire tenue le 13 mai, à Brazzaville.

Le budget arrêté en recettes et en dépenses est en baisse, comparativement à celui de l’année dernière qui était à 925 millions FCFA. C’est du moins la remarque qu’a fait le directeur général du Centre national de la drépanocytose, le Pr Alexis Elira Dokekias.

Le financement permettra d’acheter des réactifs, équipements du centre; d’améliorer les conditions de travail ; d’organiser les activités de conseil génétique ; de prendre des mesures préventives ; d’assurer des prises en charge, etc.

Le Pr Alexis Elira Dokekias a, par ailleurs, émis le souhait de voir le centre avoir une bonne collaboration avec d’autres établissements tels que l’Université Marien-Ngouabi, le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, le Centre national de transfusion sanguine ainsi que l’hôpital Mère-Enfant Blanche Gomes, afin que les enfants dépistés y soient transférés.

Selon lui, les actions prioritaires du centre sont, entre autres, la sensibilisation à cette maladie génétique, le soutien des associations œuvrant dans ce domaine.

Le comité de direction a formulé le vœu à la tutelle d’obtenir du ministre des Finances et du budget la nomination d’un comptable et d’un délégué au centre. En outre, le procès-verbal de la première session et le rapport des activités de l’année 2018 ont été adoptés après amendements. A cette même occasion, le comité a pris des délibérations dont celle du plan d’action 2019.

Notons que la deuxième session ordinaire du comité de direction du Centre national de référence de la drépanocytose a été dirigée par le Pr Jean Louis Nkoua. L’ordre du jour a porté sur l’examen et adoption des rapports d’activités techniques, administratifs et financiers de l’année 2018 ; l’examen et adoption du plan d’action et du budget 2019, précédés par une fiche d’information sur le rapport d’activités du premier trimestre 2019 ; l’examen et adoption des projets de délibération et recommandation ainsi que les divers.

Congo : le gouvernement entend augmenter le budget 2019 de 44%

Cette information a été annoncée le 06 octobre à Brazzaville, lors du conseil des ministres.

Le samedi 06 octobre dernier, les ministres se sont réunis en conseil à Brazzaville. Ces autorités congolaises envisagent une hausse du budget de l’État de 44 % par rapport à l’exercice 2018, qui atteignait 3,5 milliards d’euros. Pour le Premier ministre, Clément Mouamba, l’objectif est de soutenir une « reprise progressive de la croissance ».

Le projet de loi de finance 2019, présenté par le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, prévoit une hausse du budget de l’État 2019 de 44 % par rapport à l’exercice précédent, passant de 1 602,6 milliards de francs CFA (2,4 milliards d’euros) à 2 308,8 milliards de FCFA. Le budget général s’établit à 2 226,2 milliards de FCFA (3,4 milliards d’euros).

Des prévisions basées sur un baril à 70 dollars

Pour le gouvernement congolais, les recettes budgétaires vont progresser de 46 %, à 2 226,2 milliards de FCFA, tirées par la croissance de la catégorie « autres recettes » de 82 %. Comptant pour 60 % des revenus publics en 2019, cette catégorie était constituée à 98 % de ventes de cargaisons pétrolières en 2018.

Les revenus pétroliers sont calculés sur la base d’une production d’environ 360 000 barils par jour. En 2019, « le brut congolais sera vraisemblablement vendu à un prix moyen de 70 dollars », précise le compte-rendu du conseil des ministres.

Les revenus fiscaux, qui représentent 37 % des recettes budgétaires, ne progressent que de 11 %. Le gouvernement congolais évalue le taux de croissance à 3,7 % fin 2019, contre 2 % à la fin 2018. Cette reprise est liée à « un raffermissement du secteur hors pétrole, qui devrait renouer avec la croissance, après une période de récession », a souligné Calixte Nganongo.

Drame du 4 mars 2012 : les sinistrés sollicitent une allocation au budget 2019

Par la voix du président du collectif des victimes des déflagrations de Mpila, Narcisse Osselaka, ceux-ci ont appelé les parlementaires à inscrire, dans la loi des finances 2019, une ligne budgétaire plus conséquente en leur faveur.

« Ce que nous demandons à l’Etat, c’est que bientôt les députés vont entrer en session budgétaire et les sinistrés, par ma voix, souhaitent que ce qui a commencé ne s’arrête pas. Donc, qu’un effort plus conséquent soit fait par l’allocation d’une somme plus importante en 2019 », a déclaré Narcisse Osselaka.

Le président du collectif des sinitrés du 4 mars a toutefois reconnu qu’en 2018, l’Etat a engagé une somme de sept cents millions FCFA pour un début de résolution de leur situation. « C’est vrai qu’en 2018, le parlement a mis à la disposition de ce dossier des sinistrés, sept cents millions au budget du ministère de la Construction et ce dernier a engagé cette somme. Mais notre préoccupation, après la rencontre avec les autorités, notamment avec le Premier ministre, chef du gouvernement, et le président du Sénat, était de dire que la question était tellement restée en suspens qu’il fallait qu’un geste soit fait de façon systématique pour commencer tant soit peu à l’évacuer », a poursuivi Narcisse Osselaka.

Pour ce collectif, les sept cents millions FCFA alloués au titre du budget 2018 et qui ont servi tant soit peu à la reconstruction des zones touchées par les explosions n’ont pas répondu à leurs attentes.

Leur président a invité, par la même occasion, les parlementaires des zones sinistrées à s’impliquer davantage dans ce dossier. Narcisse Osselaka a précisé que les sinistrés du 4 mars 2012 s’identifient en quatre catégories : ceux qui n’ont pas encore construit leurs maisons ; ceux qui ont construit sur fonds propres; les victimes corporelles; enfin les commerçants qui attendent leur dédommagement afin de redémarrer leurs activités. Il a indiqué qu’une permanence sera ouverte prochainement dans l’enceinte de la Commune de Talangaï pour toutes les préoccupations des concernés afin d’éviter les grand-messes.