Congo : vers une amélioration de la fabrication du pain

Le sujet était au centre de la rencontre des boulangers et de la chambre de commerce qui s’est tenue le 17 octobre dernier, à Brazzaville.

Trouver des solutions aux problèmes qui minent ce secteur d’activité, c’est ce qui a réuni la chambre de commerce et d’industrie de Brazzaville et les boulangers le 17 octobre2020. Plusieurs solutions ont été envisagées au cours de cette réunion parmi lesquelles l’amélioration de la chaîne de fabrication, de distribution et de commercialisation du pain.

L’un des aliments les plus consommés en République du Congo, le pain a perdu sa qualité d’antan. Depuis quelque temps, le transport et la vente du pain en République du Congo, est un véritable casse-tête. Profitant de la journée mondiale du pain, célébrée le 16 octobre de chaque année, la chambre de commerce de Brazzaville a jugé utile d’échanger avec les boulangers sur les problèmes auxquels ils sont confrontés. L’objectif étant de débattre sur les questions liées à la fabrication, la distribution et la commercialisation du pain.

« Que le pain soit! », tel est le thème à travers lequel la journée du pain a été célébrée cette année. Le président de la chambre de commerce de Brazzaville, Paul Obambi, a retracé l’historique de cette journée. Il a en outre appelé à un contrôle de qualité plus accru afin que la population consomme du pain de bonne qualité. Paul Obambi, a salué le développement des activités des boulangers qui sont actuellement passées à l’utilisation des fours industriels.

Au cours des échanges, les participants ont évoqué la possibilité de la vente en ligne du pain tout en garantissant son acheminement aux consommateurs. A l’issue de la rencontre, les boulangers ont sollicité du gouvernement l’allègement des impôts en vue de faciliter leur travail pendant cette période de pandémie de coronavirus.

Ont pris part à cette réunion les boulangers, les membres des associations des consommateurs, les cadres des administrations publiques notamment des ministères du Commerce, de l’Industrie, des Petites et moyennes entreprises et de l’Economie numérique.

Notons que l’arrêté n°1 du 4 janvier 2019 du ministère en charge du Commerce réglemente les conditions de commercialisation du pain et des produits de pâtisserie en République du Congo.

Ce texte commande que le pain et les produits de la pâtisserie soient mis à l’abri des mauvaises conditions d’hygiène. Il interdit également l’usage des véhicules de transport en commun ou d’autres moyens non adaptés pour en assurer la livraison.

Chambre de commerce : début des activités au Cemaco

Le Centre de médiation et d’arbitrage du Congo (Cemaco), antenne de Pointe-Noire, est opérationnel depuis mardi 18 août 2020.

Les activités du Centre de médiation et d’arbitrage du Congo (Cemaco), antenne de Pointe-Noire, ont effectivement démarré, a confirmé, le 18 août, Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la Chambre consulaire, institution chargée de l’opérationnalisation dudit centre dans le cadre du PRCCE II lancé par le gouvernement.

Le lancement du Cemaco  a été marqué par une formation des arbitres et médiateurs qui a eu lieu du 12 au 13 août à la Chambre de commerce. L’opérationnalisation du Cemaco intègre la deuxième composante du Programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II) lancé par le gouvernement congolais avec l’appui financier de l’Union européenne (UE). Cela, en vue de répondre aux problèmes et faiblesses identifiés, en proposant des réformes et outils pour renforcer les capacités entrepreneuriales des Congolais et améliorer l’environnement des affaires.

Dans ce projet, la Chambre de commerce de la ville océane intervient dans la deuxième composante axée sur l’amélioration du climat des affaires avec comme mission d’œuvrer pour l’opérationnalisation du Cemaco, le déploiement d’un help desk  (bureau d’aide pour rendre disponible l’information et proposer une assistance en back office) et la mise en place d’un parcours Ohada au profit des petites et moyennes entreprises.

La formation des arbitres et médiateurs lancée par Prosper Bizitou, administrateur général du Cemaco, a permis de renforcer les capacités des participants sur les outils et techniques dans la conduite d’une médiation conformément à l’acte uniforme de l’Ohada relatif au droit de la médiation adopté le 23 novembre 2017. Ateliers pratiques et échanges d’expérience ont constitué l’essentiel de cette formation animée par deux experts, à savoir  Flora Dalmeida Mele, magistrat, ex- présidente de la Cour commune de justice et d’arbitrage basée à Abidjan et Médard Désiré Backadi, ancien directeur des études et des stages à l’Ecole régionale supérieure de la magistrature du Benin. Cette activité a constitué la dernière étape de l’opérationnalisation du Cemaco. Sylvestre Didier Mavouenzela satisfait a expliqué : «Nous avons mené beaucoup d’activités de sensibilisation importantes pour développer l’arbitrage et la médiation, une technique nouvelle que les opérateurs ne connaissent pas forcément. Dans un environnement moderne, il faut aussi une justice moderne et l’arbitrage et la médiation constituent des façons modernes de gérer les litiges entre opérateurs économiques. C’est une institution qui manquait à notre pays et c’est  un pas de plus qui a été franchi».

La chambre de commerce initie une journée porte ouverte

Une journée porte ouverte a été initiée, le 13 octobre à Brazzaville, au cours de laquelle les responsables du centre de perfectionnement, les parents et élèves ont pu échanger sur les filières professionnelles, les moyens d’y participer et les mesures disciplinaires.

Créé au même moment que la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville, le centre forme les jeunes étudiants dans des filières de transport et logistique, de réseau et télécommunication, de l’hôtellerie ainsi que dans le droit commun de gestion. L’établissement délivre des diplômes de BTS et de licence reconnus par l’Etat.

La journée d’information a été organisée, selon le responsable du centre, Serge Dominique Ngassaki, afin de sensibiliser le plus grand nombre de jeunes et leurs parents à l’importance de la formation professionnelle et ce, afin d’intéresser un nombre important des jeunes à opter pour les filières professionnelles énumérées.

En plus, cette journée tendait à faire connaître les efforts consentis par la Chambre de commerce consulaire de Brazzaville pour la promotion de la formation professionnelle. Elle offre aux candidats la possibilité d’être compétitifs sur le marché de l’emploi et de valoriser les expériences réussies. « La formation a débuté depuis le 15 octobre. La rentrée de cette année est placée sous l’auspice de la réussite sur tous les plans », a lancé Serge Dominique Ngassaki, insistant sur l’esprit entrepreneurial des jeunes.