Congo : quand les TIC s’associent à la santé

Le Congo et l’Organisation Mondial de la Santé (OMS) ont organisé un atelier visant à montrer l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication dans le domaine de la santé.

Du 22 au 23 mars, deux jours qui ont permis aux participants d’en savoir plus sur la cyber santé. Il s’est agi de trouver les moyens de permettre l’amélioration de système de santé de tous les pays membres pour une utilisation efficiente et efficace de l’information sanitaire. L’objectif étant d’obéir aux normes internationales de santé exigées par l’OMS.

L’on se souvient qu’en 2010, lors de la 60ème session du comité régional de l’OMS, le sujet avait été à l’ordre du jour. La cyber santé étant considérée comme un outil essentiel à l’amélioration du système d’information sanitaire.

Il avait été recommandé aux pays membres de l’OMS de mettre en place une stratégie nationale de communication relative aux TIC ; de créer aussi des infrastructures et établir des services de cyber santé, y compris la modernisation de la connexion internet pour les établissements de santé publique. L’interconnexion de toutes les administrations de santé publiques est aujourd’hui une priorité.

Les participants ont également fait référence aux opportunités qu’offrent les TIC. Notamment, l’accès aux soins de santé à travers les outils tels que l’ordinateur, le téléphone portable, la télémédecine et l’e-Santé. D’autres outils ont été évoqués à l’exemple de SMS for life : moyen de communication jugé efficace pour contacter en temps réel les populations dans les zones reculées afin de les prévenir contre tout autre risque sanitaire.

Jcertif 2018 : des centaines de jeunes y prennent part

La huitième édition de cette conférence annuelle fondée sur le développement des TIC, rassemble, depuis le 27 septembre à Brazzaville, une communauté de développeurs, concepteurs de logiciels et d’entrepreneurs congolais et étrangers autour de nouvelles possibilités qu’offre le numérique.

Ouverte par le ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique, JCertif 2018 poursuit sa vocation de promouvoir et de vulgariser l’économie numérique à travers la formation et l’instauration d’un cadre professionnel d’échange. Après Pointe-Noire, l’année dernière, la communauté Jcertif internationale, en collaboration avec Oracle Corporation et Google, s’associe à l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) ainsi qu’Airtel Congo pour tenir ce nouveau pari sur le thème « Vers les nouvelles possibilités du numérique ».

Une thématique inspirée par l’entrée, depuis plus de deux ans, de nouvelles technologies comme celles concernant l’intelligence artificielle et la réalité augmentée. Les deux concepts, selon Max Bombhel, président de Jcertif internationale, vont faire l’objet de démonstration et de développement d’application pendant les trois jours de la conférence.

« Nous sommes passés des applications dans le téléphone, à celles dans les nuages. En huit ans, nous avons accompagné des milliers de développeurs et inspiré toute une génération », a-t-il soutenu, lors de l’ouverture de la conférence.

Des centaines de jeunes congolais, entrepreneurs, étudiants et professionnels prennent part aux ateliers thématiques, à travers Jcertif conférence et Jcertif university, sur des thèmes variés comme l’intelligence artificielle, le data marketing automation, la transformation digitale, les interfaces naturelles, la machine Learning et bien d’autres. Des formations qui ont lieu grâce aux experts nationaux et ceux venus du Canada, du Cameroun, des Etats-Unis, de la France et de la Côte-d’ivoire.

Pour le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, Jcertif constitue un cadre idéal pour permettre aux décideurs publics et privés, aux professionnels ainsi qu’au public d’échanger et de partager les expériences dans le domaine du numérique. La conférence, a-t-il souligné, offrira, à n’en point douter, aux entreprises et aux start-up la possibilité de se faire connaître et à assurer leur promotion.

« La promotion et la vulgarisation du numérique ne peuvent en aucun cas être l’apanage du gouvernement. Elles impliquent la participation de tous les acteurs pour accompagner le développement tant souhaité. Cette 8e édition de JCertif vient donc à point nommé », a appuyé le ministre.

Jcertif 2018 se tient grâce à la collaboration de plusieurs acteurs, en l’occurrence la société Airtel Congo. Il y a un an, en effet, cette société signait un partenariat avec l’association Yekolab – qui participe à l’organisation des Jcertif – une formation axée sur le développement des applications mobiles, d’entreprise, du web design et les technologies des objets connectés. En collaboration avec l’Arpce, plus de deux mille jeunes ont été formés et obtenu, l’année dernière, des certifications de participation. C’est dans le cadre de ce partenariat qu’Airtel est sponsor des Jcertif internationales avec l’ambition d’aider la jeunesse à se former dans le domaine des nouvelles technologies.

« Dans le cadre de notre politique de soutien à la formation, à l’intégration professionnelle et la valorisation des métiers dans les domaines porteurs comme les télécoms, notre société entend contribuer au renforcement des capacités des jeunes non qualifiés, à travers ces activités qui encouragent l’entrepreneuriat », a rappelé Benoit Janin, directeur général de la société.

Les sénateurs approfondissent leurs connaissances en TIC

Du 12 au 13 juin, les parlementaires ont pris part à un atelier de formation, qui visait à renforcer leurs connaissances en technologies de l’information et de la communication.

Améliorer leur travail, c’est l’objectif des sénateurs. Du 12 au 13 juin, ces parlementaires ont été formé en matière de technologies de l’information et de la communication. Un atelier de formation qui visait à renforcer les connaissances et organisé dans le cadre du programme Noria.

Quatre-vingt-trois pays francophones dans le monde constituent le programme Noria. Ce programme poursuit deux objectifs principaux : moderniser le fonctionnement des parlements en y développant de nouvelles méthodes de travail fondées sur les TIC ; renforcer la visibilité des parlements francophones à travers l’amélioration et le transfert des connaissances parlementaires.

Sept thèmes, axés essentiellement sur la communication parlementaire, seront développés par des experts venus de l’Afrique de l’Ouest. Ils portent, entre autres, sur les fondements et principes directeurs de la communication parlementaire et institutionnelle ; les relations entre le parlement et les médias ; les communications parlementaires à l’ère du numérique ainsi que la présentation des principaux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, WhatsApp et blogs).

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, lors de l’ouverture de a reconnu le retard du Congo en ce qui concerne les TIC.

«La République du Congo cumule un retard en matière de développement des TIC. Fort de cette situation, le cyber criminalité prospère. Régulièrement, les fausses nouvelles abondent les réseaux sociaux. Ces fake-news sont souvent d’une rare violence. Le sujet que vous allez débattre pendant deux jours rentre au centre des préoccupations des pouvoirs publics. Profitez de cette occasion pour protéger la société contre ces agressions », a certifié Isidore Mvouba.