Congo : s’approprier des normes internationales pour mieux contrôler les finances publiques

Des vérificateurs de la Cour des comptes et de discipline budgétaire prennent part, du 4 au 20 décembre à Brazzaville, à une formation sur le sujet.

La formation est une initiative du Projet de réformes intégrées du secteur public (Prisp). Elle pour objectif de renforcer les capacités du personnel des corps de contrôle appelé à effectuer des missions d’audit financier et autres contrôles auprès des entreprises, institutions, établissements et services publics.

« En 2020, la Cour des comptes devra inaugurer la prérogative de certification des comptes publics, une mission qui nécessite des auditeurs mieux outillés, équipés et rompus à la tâche », a déclaré la vice-présidente de la Cour des comptes, Jocelyne Milandou.

« Ce séminaire revêt toute son importance eu égard aux enjeux de l’heure liés à la gestion efficiente des finances publiques, principale exigence de bonne gouvernance de nos Etats. Les normes ISSAI nous apporteront, sans nul doute, la substantifique moelle sur l’encadrement des différents types d’audits afin d’écarter tout amateurisme et toute confusion dans la conduite de ceux-ci », a-t-elle indiqué.

Il faut le rappeler, le 24 septembre au 9 octobre derniers, le Prisp avait financé, toujours au profit des cadres de cette institution, un atelier de perfectionnement sur le système révisé de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires.

Congo : vers une législation vétérinaire

Un atelier national de mise à jour de la législation vétérinaire au Congo a réuni, du 29 au 30 octobre à Brazzaville, les experts congolais et ceux du Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (UA-Bira).

Le cadre juridique permettra au pays de s’arrimer aux normes internationales, au regard des enjeux de santé publique, notamment la circulation des pathogènes à l’interface homme-animal-environnement.

Il s’est agi de la révision l’avant-projet de loi portant réglementation de l’élevage et des produits d’origine animale; de l’exercice pharmacie vétérinaire puis de l’institution de l’ordre national des médecins vétérinaires. La mise à jour du cadre juridique, permettra au pays de s’arrimer aux normes internationales.

« Les changements intervenus dans nos écosystèmes suite à l’action de l’homme ont considérablement modifié les dynamiques hôtes-pathogènes faisant ainsi tomber les barrières d’espèces. Ce déséquilibre a été à l’origine de l’éclosion de nouveaux phénomènes mondiaux tels que les maladies émergentes », a déclaré le ministre congolais de l’Agriculture et de l’élevage, Henri Djombo.

« En dehors des textes portant organisation et attributions du ministère de l’Agriculture et de l’élevage, le secteur ne dispose pas de lois régissant ses activités. Quelques textes réglementaires datant de l’époque coloniale nécessitent une adaptation à la situation actuelle », a-t-il poursuivi.

Il faut noter que, la législation vétérinaire contribue grandement à rétablir l’ordre public et permet aux services vétérinaires de fonctionner de manière plus efficace et prudente.

Congo : quand les TIC s’associent à la santé

Le Congo et l’Organisation Mondial de la Santé (OMS) ont organisé un atelier visant à montrer l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication dans le domaine de la santé.

Du 22 au 23 mars, deux jours qui ont permis aux participants d’en savoir plus sur la cyber santé. Il s’est agi de trouver les moyens de permettre l’amélioration de système de santé de tous les pays membres pour une utilisation efficiente et efficace de l’information sanitaire. L’objectif étant d’obéir aux normes internationales de santé exigées par l’OMS.

L’on se souvient qu’en 2010, lors de la 60ème session du comité régional de l’OMS, le sujet avait été à l’ordre du jour. La cyber santé étant considérée comme un outil essentiel à l’amélioration du système d’information sanitaire.

Il avait été recommandé aux pays membres de l’OMS de mettre en place une stratégie nationale de communication relative aux TIC ; de créer aussi des infrastructures et établir des services de cyber santé, y compris la modernisation de la connexion internet pour les établissements de santé publique. L’interconnexion de toutes les administrations de santé publiques est aujourd’hui une priorité.

Les participants ont également fait référence aux opportunités qu’offrent les TIC. Notamment, l’accès aux soins de santé à travers les outils tels que l’ordinateur, le téléphone portable, la télémédecine et l’e-Santé. D’autres outils ont été évoqués à l’exemple de SMS for life : moyen de communication jugé efficace pour contacter en temps réel les populations dans les zones reculées afin de les prévenir contre tout autre risque sanitaire.