Brazzaville: la série « Invisibles » en avant-première

Canal plus international a récemment lancé, en avant-première à la préfecture de Brazzaville, la série du film sous le patronage de Benjamin Belle, directeur général de cette chaîne au Congo.

« Invisibles » a été projetée dans la cité capitale Brazzaville, devant un public venu nombreux. La série est un thriller de société où des enfants délinquants s’organisent en bande ultraviolente pour survivre. Elle s’assimile au phénomène communément appelé au Congo « Bébés noirs », qui gagne depuis quelques années les villes africaines sur d’autres concepts.

« Cette première soirée était pour présenter le film Invisible, une création purement africaine que nous avons donc voulu mettre en avant-première. Nous l’avons présenté à nos partenaires et à nos abonnés sélectionnés dans nos boutiques, en avant-première. Parce que la série va commencer le 29 octobre à partir de 20h », a indiqué Léger Ossombi Dira, chargé de la communication et marketing à Canal plus Congo.

Ce film dont la première diffusion est prévue sur les bouquets Canal plus sera ouvert aux téléspectateurs d’autres maisons de cinéma.

«Ils pourront tous suivre le premier épisode. Notre motivation première c’est de faire découvrir les talents africains et évidemment le groupe Canal+», a-t-il expliqué.

Réalisée et créée par Alex Ogou, acteur, scénariste, directeur de production et réalisateur ivoirien, la série « Invisibles » retrace le parcours initiatique de Chaka et de sa grande sœur Hadjara qui, du jour au lendemain, décident de quitter leurs parents endettés.

La jeune fille trouve un travail mais Chaka, trop jeune pour travailler, se laisse initier par son ami Timo à rejoindre une bande où vandalisme et violence sont les maîtres mots de leur quotidien. Alors qu’Hadjara tente de sauver son frère de la délinquance, une lutte impitoyable est lancée contre Chaka et son chef de bande.

Captivante, émouvante et poignante, la série « Invisibles » met en perspective un phénomène social à échelle d’une jeunesse désorientée qui lutte pour une vie meilleure.

En diffusant ce film, les promoteurs de Canal plus Congo passent un message contre le phénomène qui plombe l’avenir des milliers de jeunes et qui prend des proportions inquiétantes dans des villes africaines et d’ailleurs. A travers cette série, il est question pour Canal+ Congo d’amener les parents à voir comment les enfants peuvent sombrer dans la délinquance à cause des difficultés de la vie, et comment peut-on les prévenir.

Co-produite par Canal+ international et produite par TSK Studios, la série est une production de grande envergure, ayant également bénéficié du soutien du Fonds image de la Francophonie et de l’accompagnement de l’Agence française de développement Medias.

Leger Ossombi Dira a saisi cette occasion pour demander aux parents de suivre cette série et de pouvoir se réabonner à Canal + pour bénéficier de tous les épisodes.

Invisibles est ainsi la première série africaine francophone de 52 mn primée hors des frontières du continent. Elle devra permettre d’éduquer non seulement les enfants mais aussi ceux de leur entourage grâce aux conseils qu’ils auront tirés.

Télédistribution: le décodeur HD Canal+ n’est pas obligatoire pour les abonnés

Le directeur général du groupe Canal+ Congo, Benjamin Belle, a voulu rassurer ses abonnées, le 9 avril suite à un échange avec le secrétaire exécutif de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD), Mermaus Babounga.

Benjamin Belle a assuré ce lundi que le décodeur  HD n’est pas obligatoire. Selon lui, c’est un problème de choix pour les abonnés, afin d’avoir des meilleures images et programmes. Il a appuyé son propos en prenant l’exemple d’un client qui est libre de passer avec son téléphone de la 3G à la 4G, pour avoir les derniers fonctionnements de qualité ou alors pour continuer à utiliser son téléphone.

Le directeur général a poursuivi que ce décodeur HD est vendu à 25 000 F CFA au lieu de 15 000 FCFA comme l’ancien. Il a pour particularité la qualité de l’image avec une couleur nette et claire bien précise ainsi que le son. L’acquisition ou non de ce décodeur ne modifie pas les tarifs des abonnements des clients de Canal+, a-t-il précisé.

En ce qui concerne la question de gratuité du décodeur, qui passe dans les différentes publicités de Canal+, Benjamin Belle a rappelé qu’il ne cautionne pas cette information, parce que Canal+ a le même fonctionnement partout dans tous les pays. « Le développement de ce décodeur a beaucoup d’avancées. Son coût va en rapport avec sa nouveauté et au même titre que d’autres opérateurs face à la qualité », a souligné le directeur général.

Pour le secrétaire exécutif de l’O2CD, Mermaus Babounga, l’échange avec le directeur général de Canal + Congo a permis de comprendre les obligations rattachées à la diffusion du décodeur HD en remplacement de l’ancien.

Le groupe Canal+ Congo a pensé aussi aux consommateurs dans sa politique commerciale. Le nouveau décodeur a un caractère facultatif. L’O2CD utilise l’approche de la rigueur dans la démarche.

D’après d’autres organisations de consommateurs basés en France, sur la question de gratuité de décodeur HD, les informations ne sont pas ce que pensent les abonnés, en regardant les publicités de Canal+. « Le décodeur n’est pas gratuit, le paiement est endossé à l’allocation annuelle.  Le prix du décodeur HD est annexé au prix de l’abonnement, qui fait qu’un montant de six euros est défalqué chaque mois soit un total de quarante euros », a-t-il indiqué.