Congo : le PEAC sollicite l’appui financier des bailleurs de fonds

Un plaidoyer a été fait par ses dirigeants à l’occasion du 20e anniversaire de cette structure technique de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, célébré le 14 novembre à Kintélé.

 

Le but est de permettre au Pool énergétique d’Afrique centrale (PEAC) de développer les projets d’infrastructures énergétiques dans la sous-région. Les dirigeants de cette structure sous-régionale se sont réunis mardi 14 novembre à Kintélé – dans la banlieue Nord de Brazzaville -, à l’occasion de la célébration de son 20e anniversaire.

Au cours de cette rencontre, un plaidoyer a été fait. « … il y apparaît la nécessité de structurer et d’asseoir une véritable intégration sous-régionale en mutualisant les investissements en raison de leurs coûts particulièrement élevés. Alors que le décollage économique de l’Afrique centrale semble se confirmer, il faut plus que jamais le conforter et le pérenniser en l’adossant à des infrastructures électriques fiables et suffisantes », a indiqué le directeur de cabinet du président de la République du Congo, Florent Ntsiba.

Pour le président du Conseil des ministres du PEAC, Bertrand Piri, la tâche demeure encore immense en dépit de la mise en œuvre des projets d’envergure durant les deux décennies et impose à toutes les parties prenantes du PEAC de continuer à être engagées.

Il est important de noter que c’est pour faire face aux enjeux de développement de l’énergie que les pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale et leurs sociétés d’électricité ont décidé, en 2003, de mutualiser les efforts au sein d’un cadre adéquat pour la réalisation d’une politique commune en matière de production, de transport, de distribution et d’exploitation de l’électricité.

Congo : la société E2C a besoin de maintenance

Le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Émile Ouosso, a plaidé, du 26 au 27 octobre à Brazzaville, pour la dotation de la société Energie électrique du Congo (E2C) des moyens nécessaires afin d’effectuer les travaux de maintenance.

 

Le plaidoyer du ministre fait suite à sa descente dans les installations techniques de la société E2C. Deux jours durant, il a visité les centres techniques de Mbouono, du centre-ville, de Tsielampo, de Djiri et s’est informé sur les charges électriques ainsi que sur la possibilité d’extension du réseau. En effet, certains équipements de la société E2C sont vétustes.

« Nous avons un sentiment de satisfaction et un message d’encouragement de l’équipe E2C. La maintenance est faite et les Congolais ont le courant. Il nous revient de faire en sorte que cette maintenance soit plus poussée en dotant l’entreprise des moyens nécessaires pour faire la maintenance et améliorer les équipements. Nous avons des équipements qui datent et par leurs propres efforts, les techniciens les ont réparés, c’est déjà très bien », a indiqué le ministre Émile Ouosso.

Au cours de la visite des centres techniques, le ministre Emile Ouosso était accompagné du directeur général, Jean Bruno Adou Danga; de la présidente du Conseil d’administration de cette structure, Lydie Oboa Oworo; et de Thomas Opoko, un des directeurs de la société E2C.

Avec les postes de 1×70 mégavolt ampère (MVA) et celui de 2×45 MVA, le poste de Tsielampo assure les liaisons de connexion électrique avec les centres de Djiri-Mindouli et Bouono. Ce centre interconnecte aussi les villes de Pointe-Noire et Kinshasa ainsi que le barrage d’Imboulou. Par contre, le poste de Djiri qui alimente toute la partie nord de Brazzaville a une capacité de 3×45 MVA.

Outre la vétusté des équipements, le ministre a reconnu que la société E2C est également victime des actes de vandalisme dont le vol de câbles électriques et des lampes solaires. Avec ses milliers d’abonnés, l’entreprise compte multiplier plusieurs unités de transformation sur l’ensemble du pays pour améliorer la déserte et relancer le poste de Djoué, en arrêt depuis dix ans.

« Nous avons une équipe dynamique, un directeur général très entreprenant. Nous espérons poursuivre les réformes commencées en 2001, améliorer les infrastructures ou les maintenir, revoir l’investissement. Le centre de Djoué va redémarrer tout de suite. Dans les réformes en cours, il a été mis en concession. Nous souffrons d’un réseau de distribution électrique qui a quelques faiblesses en cours de correction », a expliqué le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique.

Congo : un plaidoyer pour la réduction des importations des produits carnés

Il a été fait par la concertation nationale des organisations paysannes et des producteurs agricoles du Congo (Cnop-Congo).

 

Les membres de la Cnop-Congo se réunis lors d’une déjeuner de presse à Brazzaville. C’était une occasion de faire un plaidoyer pour la réduction des importations des produits carnés. Le but ici est de promouvoir et de valoriser la production de la République du Congo.

Notons que ledit plaidoyer s’adresse aux décideurs publics et de développement a été élaboré dans le souci d’améliorer la compétitivité des petits éleveurs, de réduire à hauteur de 70% les produits carnés importés et enfin, d’accroître la contribution de l’offre locale des filières d’élevage en produits carnés.

« Cette rencontre fait suite à plusieurs activités que nous avons menées. Les importations des denrées alimentaires au Congo posent problème aux éleveurs. C’est pourquoi, nous avons pensé qu’il fallait faire une évaluation sommaire de cette problématique et un plaidoyer est en train d’être fait pour que ces importations soient réduites au profit des éleveurs, des producteurs du Congo », a indiqué Seraphin Médard Ntady, président de la Cnop-Congo.

Selon la Cnop-Congo, la consommation alimentaire du pays est dépendante des importations des produits carnés. Ces produits sont la viande, le poulet, le porc et les abats. L’accentuation continuelle des importations alimentaires qui sont passées de 120 milliards en 2009 à 600 milliards en 2017, couplée au recul constant de l’offre agricole dont la contribution au produit intérieur brut national est passée de 30% dans les années 1970 à environ 3,6% actuellement. La persistance des contre-performances du secteur agricole, en général, et des filières d’élevage en particulier, rend le Congo fortement dépendant des importations alimentaires et vulnérables aux moindres chocs économiques.

Pour faire face à cette situation, la Cnop-Congo mise sur l’augmentation de la productivité des petits élevages, en assurant un approvisionnement d’aliments de bétail, de poussins et de matrices de qualité à moindre coût. Il est également question d’accroître la productivité locale en culture de maïs et de soja ainsi que la mise en place d’un système de sécurité sanitaire des aliments opérationnel.

Outre le point sur les importations des produits carnés, les membres de la Cnop-Congo et des organisations de la société civile ont évoqué la question sur la validation de la Feuille de route pour l’élaboration du Plan d’action national.

Congo : un plaidoyer pour relancer du cinéma

Une plateforme de plaidoyer dénommée « Mbongui » vient d’être lancée par des réalisateurs et autres mécènes qui refusent de voir le septième art être enterré dans ce pays.

 

Salles de projection  transformées en lieux de cultes ; films made in Congo inexistants sur les grandes chaînes internationales de télévisions depuis 30 ans : le cinéma congolais est en perte de vitesse. Pour le relancer, une plateforme de plaidoyer dénommée « Mbongui » vient d’être lancée par des réalisateurs et autres mécènes qui refusent de voir le septième art être enterré dans ce pays.

Au Congo, le Mbongui signifie lieu d’échanges, de partage d’idées, bref de règlement des palabres. La plateforme lancée par les acteurs du cinéma congolais a des objectifs définis ici par la réalisatrice Liesbeth Mabiala. « Nous voulons une plaque tournante du cinéma congolais pour l’aider à se relever, nous devons nous battre à la restructuration de ce secteur et à son développement, puis le promouvoir tant à l’intérieur qu’à l’extérieur », a-t-elle déclaré.

Vers un festival du cinéma congolais

Mécène et amoureux du cinéma, Pierre-Michel Nguimbi a décidé d’accompagner cette plateforme « Nous devons tout faire pour promouvoir notre cinéma. Pour y arriver il faut qu’il y ait des gens qui s’asseyent et s’organisent pour pouvoir en parler. C’est le cas du Mbongui. C’est pour cette raison que j’ai accepté de les accompagner et d’être avec eux », a argumenté M. Nguimbi.

Le Mbongui se propose également de lancer le festival du cinéma congolais dans quelques années. Cinéaste en herbe de 28 ans, Razia Leula Mahomi fait partie de cette aventure. « Je me suis engagée parce qu’on veut que le cinéma congolais aille de l’avant. Toutes seules on ne pourra pas faire quelque chose. Nous voulons en défendre nos droits », a-t-elle fait savoir.

La relance du cinéma est un combat de longue haleine au Congo. Un pays où le tout premier film réalisé par un cinéaste local a été diffusé en 1965, selon les connaisseurs.

Congo : les handicapés visuels apprennent la notion de plaidoyer

C’était dans le cadre du lancement officiel du projet portant sur « la promotion des droits des aveugles et malvoyants en Afrique.

 

Les personnes vivant avec handicap visuels ont bénéficié de connaissances sur la manière de faire un plaidoyer. La formation a été donnée lors de l’atelier de renforcement de capacités sur « le lobbying et le plaidoyer », organisé par la délégation de l’Union africaine des aveugles (UAFA) en mission à Brazzaville. L’objectif était de leur faire comprendre qu’ils n’avaient pas besoin de sortir dans les rues pour réclamer leurs droits.

La rencontre s’inscrivait dans le cadre du lancement officiel du projet portant sur « la promotion des droits des aveugles et malvoyants en Afrique à travers le protocole africain sur le handicap couplé à la sensibilisation sur le droit sexuel et la santé de la reproduction », un projet qui s’exécute dans huit pays d’Afrique dont le Congo.

Le projet est le fruit des efforts entre l’UAFA et ses partenaires. Il a débuté en 2015 lors de la tenue de la réunion du bureau exécutif de l’Union organisée à Brazzaville.

En effet, les déficients visuels ont été édifiés sur l’historique du projet, le protocole et les différents pays d’exécution du projet lors de l’intervention du directeur exécutif de l’UAFA, Lucas Amoda.

Congo : plaidoyer pour l’élaboration des normes de certification de bois

Cette conférence de presse, organisée le 10 janvier 2020 à Brazzaville, a enregistré la présence des parties prenantes au processus, les pouvoirs publics, les exploitants forestiers, la société civile.

La République du Congo Brazzaville ambitionne contribuer efficacement dans le renforcement de la gouvernance forestière dans le Bassin du Congo. C’est dans cette optique que le point focal certification forestière au ministère de l’Economie forestière, Paulette Ebina et le président de l’ONG PAFC Congo, Brice  Severin Pongui ont conjointement fait face à la presse dans le dessein de situer les parties prenantes sur les engagements à venir, notamment sur leurs contributions en ce qui concerne l’élaboration des normes de certification de gestion forestière et de la chaîne de contrôle du système panafricain de certification forestière  (PAFC) Bassin du Congo.

Rappelons que les membres du Forum, suite aux échanges et débats tenus à Libreville du 25 au 29 novembre 2019 lors du premier atelier régional d’élaboration des normes de certification de PAFC Bassin du Congo, ont arrêté les premières versions des normes de gestion durable des forêts et de chaîne de contrôle.

« Toutes les parties prenantes se doivent d’apporter leurs commentaires afin que nous améliorons les normes qui ont été élaborées notamment les normes de gestion durable, des exigences (indicateurs) des textes au niveau international et national mises en exergue pour la gestion durable de nos ressources forestières  en matière sociale et d’égalité forestière », a indiqué le point focal certification forestière au ministère de l’Economie forestière, Paulette Ebina.

Le point de vue, l’apport et les commentaires des acteurs permettront d’amender le document de sorte qu’il soit tangible et rigide. Celui-ci évoque plusieurs aspects notamment environnementaux, sociaux, biodiversité, droit des populations autochtones. Ces normes viennent donc en appui des législations nationales, a-t-elle ajouté.

Notons que, dans le cadre  du processus d’élaboration de ces normes, deux consultations publiques sont organisées pour permettre aux parties prenantes de commenter et apporter des propositions sur les versions de normes soumises à la consultation publique en vue de leur ajustement par les membres du Forum. Lancée le 13 décembre 2019, la première consultation durera soixante-trois jours, elle s’achèvera le 14 février 2020.

De l’avis de Brice severin Pongui, « il est important que le public prenne part à ce processus  afin qu’une transparence soit observée. Toutes les parties prenantes intéressées par la gestion forestière durable sont appelées à faire leurs commentaires sur les éléments positifs ou négatifs qu’elles pourraient trouver dans chaque indicateur composant ou constituant ces normes en cours d’élaboration ».

Rappelons que le PAFC est un système panafricain de certification forestière que le gouvernement congolais a voulu et porté par la sous-région dans le Bassin du Congo. Ce dernier sera développé dans trois pays, à savoir le Congo, le Gabon et le Cameroun. Le PAFC-Congo, quant à lui, a pour but de mettre en œuvre l’initiative d’élaboration de ces normes au niveau national. Celles-ci seront par la suite reconnues au niveau international par le programme international de reconnaissance des certifications forestières.

Plaidoyer pour la régularisation des demandeurs d’asile de la RDC vivant au Congo

C’est un combat de l’association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral.

L’Association pour les droits de l’Homme et l’univers carcéral (Adhuc), Loamba-Moké, a plaidé jeudi 22 mars à Brazzaville, pour que les autorités compétentes puissent trouver une solution à la situation illégale de 1.500 ressortissants Congolais de Kinshasa, installés au Congo depuis plusieurs années, a annoncé la radio publique.

Au cours d’une conférence de presse animée sur le thème ‘’ Protéger les demandeurs d’asile de la RDC déboutés est une question d’humanité ‘’, Loamba-Moké a rappelé que la République du Congo est parmi les Etats de l’Union africaine qui considèrent le droit d’asile comme un droit protégé par la Constitution.

‘’La Constitution du 25 octobre 2015, en son article 21, dispose que le droit d’asile est accordé aux ressortissants étrangers dans les conditions déterminées par la loi ‘’, a-t-il affirmé. Aussi, a-t-il poursuivi, au plan national, l’ossature du droit d’asile est constituée d’un certain nombre de textes parmi lesquels, le décret du 31 décembre 1999 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Comité national d’assistance aux réfugiés (Cnar).

Au regard de la situation des ressortissants de la RDC établis illégalement au Congo depuis des années, Loamba-Moké a prié les autorités de donner des orientations au ministère des Affaires étrangères pour que soit organisée une ‘’opération de régularisation des 1.500 demandeurs d’asile déboutés ; ou de procéder à leur éloignement sans délai sous l’égide du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) en tenant compte de la proximité des deux capitales les plus proches au monde et du danger permanent d’interpellations par la Police‘’.

Le président de l’Adhuc a, en outre, signifié que ces personnes courent le risque d’être arrêtées une fois extradées dans leur pays d’origine. Pour ce faire, il a appelé les autorités à revisiter les textes nationaux régissant la protection des demandeurs d’asile et réfugiés, ainsi que l’adoption et la promulgation de la loi nationale sur les réfugiés, conformément à la convention de 1951.

L’Adhuc a, enfin, demandé au HCR d’aider la Cnar dans l’opération de régularisation des demandeurs d’asile en situation irrégulière au Congo par l’octroi de cartes de séjour ou du statut de réfugiés.

Brazzaville : plaidoyer pour une grande lutte contre le commerce illicite des espèces sauvages

La population d’éléphants dans la zone du bassin du Congo a baissé considérablement au cours des dix dernières années, passant de 1.500.000 à seulement quelques centaines actuellement, a révélé le directeur exécutif de l’équipe spéciale de l’Accord de Lusaka, Bonaventure Bayi, au cours de l’atelier de formation sur l’exploitation illégale et le commerce illicite des espèces sauvages en Afrique, ouvert lundi à Brazzaville, la capitale congolaise.

« Si on ne prend pas des mesures efficaces, il serait possible que d’ici une dizaine d’années l’espèce éléphant disparaisse de nos forêts, une espèce combien importante pour la survie des écosystèmes forestiers », a averti Bayi.

« Le bassin du Congo, qui constitue une zone de prédilection pour tous les criminels de flore et de faune sauvages, et qui est aussi la seule zone reconnue au niveau mondial, nécessite la mise en œuvre des mécanismes de protection des écosystèmes forestiers », a-t-il souligné.

« Nous devons prendre des dispositions spécifiques pour préserver les écosystèmes forestiers du bassin du Congo, afin d’éviter le déséquilibre écologique du monde », a-t-il estimé.

La ministre congolaise de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a abondé dans le même sens, en soulignant que « le trafic des espèces de faune et de flore sauvages est devenu la quatrième menace universelle après le terrorisme, le trafic des stupéfiants et des êtres humains et menace dangereusement la paix, la sécurité et l’intégrité des Etats ».

L’objectif de l’atelier de Brazzaville, qui s’achève le 10 février prochain, est d’appuyer les efforts des Etats dans la lutte contre les réseaux de commerce illicite des ressources fauniques et floristiques et des animaux, apporter plus de compétences et de connaissances aux enquêteurs, et aussi leur donner la capacité d’avoir les techniques qui leur permettront de contrer les mécanismes sophistiqués des réseaux criminels.