Congo : un plaidoyer pour relancer du cinéma

Une plateforme de plaidoyer dénommée « Mbongui » vient d’être lancée par des réalisateurs et autres mécènes qui refusent de voir le septième art être enterré dans ce pays.

 

Salles de projection  transformées en lieux de cultes ; films made in Congo inexistants sur les grandes chaînes internationales de télévisions depuis 30 ans : le cinéma congolais est en perte de vitesse. Pour le relancer, une plateforme de plaidoyer dénommée « Mbongui » vient d’être lancée par des réalisateurs et autres mécènes qui refusent de voir le septième art être enterré dans ce pays.

Au Congo, le Mbongui signifie lieu d’échanges, de partage d’idées, bref de règlement des palabres. La plateforme lancée par les acteurs du cinéma congolais a des objectifs définis ici par la réalisatrice Liesbeth Mabiala. « Nous voulons une plaque tournante du cinéma congolais pour l’aider à se relever, nous devons nous battre à la restructuration de ce secteur et à son développement, puis le promouvoir tant à l’intérieur qu’à l’extérieur », a-t-elle déclaré.

Vers un festival du cinéma congolais

Mécène et amoureux du cinéma, Pierre-Michel Nguimbi a décidé d’accompagner cette plateforme « Nous devons tout faire pour promouvoir notre cinéma. Pour y arriver il faut qu’il y ait des gens qui s’asseyent et s’organisent pour pouvoir en parler. C’est le cas du Mbongui. C’est pour cette raison que j’ai accepté de les accompagner et d’être avec eux », a argumenté M. Nguimbi.

Le Mbongui se propose également de lancer le festival du cinéma congolais dans quelques années. Cinéaste en herbe de 28 ans, Razia Leula Mahomi fait partie de cette aventure. « Je me suis engagée parce qu’on veut que le cinéma congolais aille de l’avant. Toutes seules on ne pourra pas faire quelque chose. Nous voulons en défendre nos droits », a-t-elle fait savoir.

La relance du cinéma est un combat de longue haleine au Congo. Un pays où le tout premier film réalisé par un cinéaste local a été diffusé en 1965, selon les connaisseurs.

Congo : une plateforme pour améliorer la qualité de la formation dans les écoles paramédicales

Celle-ci a été mise sur pieds mardi 17 novembre 2020, par le ministre de l’Enseignement technique  et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi Antoine Thomas Nicéphore Fylla de Saint-Eudes.

Cette plateforme est destinée à améliorer la qualité de la formation. Il s’agit d’un site internet comportant des cours réservés aux enseignants et étudiants avec des répertoires des différents parcours de formation, des utilités d’enseignements et des enseignants.

Ce site web offre aux apprenants la possibilité de se former, de se documenter en ligne. Les enseignants pourront désormais télécharger les cours, les poster sur la plateforme numérique, facilitant ainsi l’accès aux apprenants.

« Cette documentation en ligne leur permet aussi de s’informer. Parce que pour être compétent, il y a deux genres de ressources qu’il faut mobiliser : les ressources internes que le professeur donne notamment le savoir-faire pour la pratique, le savoir-être : comment accueillir, comment communiquer et le savoir théorique. Mais, en dehors de ça, il faut des ressources extérieures, il faut aller se documenter sur Internet ou demander aux gens », a indiqué le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé.

L’approche par compétence, propose une nouvelle méthode d’enseignement fiable. Elle privilégie la compétence, le changement du modèle d’enseignement. L’application des modules de fonctionnalité permet le stockage et le partage de fichiers entre les membres de l’espace.

« Nous savons aussi que l’approche par compétence coûte cher et le gouvernement mettra tout en œuvre pour que vous travaillez dans les conditions optimales », a déclaré le ministre Fylla de Saint-Eudes, s’adressant aux enseignants.

Ladite plateforme a été mise en place dans le cadre des innovations pédagogiques. Elle fait suite à une analyse selon laquelle la qualité des soins administrés aux patients dans la plupart des cas n’était pas bonne. Ce qui justifiait le nombre élevé de décès dans les hôpitaux.

En vue d’améliorer la qualité des soins, il était préconisé de réformer la qualité de la formation. C’est à partir de ce diagnostic que les ministères en charge de la Santé et de l’Enseignement technique et professionnel, ont signé une convention de partenariat pour améliorer l’apprentissage. Cette plateforme lancée est en réalité opérationnelle depuis la rentrée scolaire 2020-2021.