Le Congo et l’Unesco renforcent les liens

C’est ce qui explique la rencontre entre le représentant par intérim de cette organisation, Jean Pierre Ilboudo, et le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua.

La rencontre entre ces deux personnalités a eu lieu le 15 janvier dernier à Brazzaville. Jean Pierre Ilboudo, le représentant par intérim de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO) au Congo, a indiqué mardi, à Bruno Jean Richard Itoua qu’il va poursuivre des actions entamées par son prédécesseur, Vincenzo Fazzino.

Jean Pierre Ilboudo a laissé entendre que c’est avec ardeur et enthousiasme qu’il mènera les projets initiés par son collègue, Vincenzo Fazzino, jusqu’à la nomination du nouveau chef de bureau de l’UNESCO au Congo.

C sont entre autres projets, la bioéthique et la recherche scientifique, la qualité de l’assurance au niveau de l’enseignement supérieur qui, a-t-il souligné, constituent une priorité pour cette organisation onusienne.

Cette rencontre était l’occasion pour ces deux personnalités d’évoquer les sujets liés à la coopération entre cette organisation onusienne et le Congo, tels que la culture, la recherche scientifique, des technologies de l’information et la communication, le numérique.

Triathlon : le Congo à la présidence de la zone 4

Le président de la Fédération congolaise, Bertrand Mbioko, a été désigné pour diriger la discipline au niveau de l’Afrique centrale. Dans son agenda, plusieurs défis à relever.

L’un des principaux axes de son mandat à la tête de la structure chargée du triathlon dans la sous-région est de le vulgariser dans les huit pays membres de la zone 4. « Nous allons travailler main dans la main avec tous les pays pour intéresser davantage les jeunes à la pratique de cette discipline qui n’est pas assez connue et pratiquée en Afrique centrale », a fait savoir Bertrand Mbioko. L’action sera ainsi mise sur la formation des athlètes et cadres techniques.

Pour atteindre les objectifs fixés, Bertrand Mbioko compte sur l’appui de la Fédération internationale. Celle-ci, en effet, demande à la présidence de la zone 4 d’élaborer un programme de développement de la discipline. Aussi le Congo devrait-il faire son baptême de feu en organisant une compétition de triathlon réunissant les pays de la sous-région à Brazzaville. Le pays a des installations qu’il faut pour abriter la compétition. La Fédération internationale, pour sa part, fournira des équipements sportifs pour accompagner le processus de vulgarisation du triathlon. Un don que bénéficiera le pays hôte.

Récemment au Cameroun, une rencontre a mis autour d’une table les responsables sous-régionaux de la discipline.  La délégation du Congo a eu du mal à faire le déplacement alors que la tutelle avait donné son aval. La Fédération s’est arrangée à s’y présenter avec moins de dix athlètes. Ils ont pris part à une animation sportive tandis que les présidents des fédérations nationales ont eu une formation visant à leur donner des outils techniques et stratégiques afin de redynamiser la discipline au niveau de la sous-région, en dehors du séminaire de coaching.

«Tintin au Congo» superstar à Brazzaville

Souvent cataloguée comme raciste, la bande dessinée d’Hergé est un motif de fierté dans la capitale du Congo.

C’est l’un des cadeaux les plus typiques à rapporter de Brazzaville, la capitale du Congo. Dans les méandres du marché artisanal, à deux pas du quartier des ambassades, grand fourre-tout de souvenirs, Tintin dispute la vedette aux masques ethniques et aux colliers de perles, entre autres. C’est l’album « Tintin au Congo », paru en 1931, qui est à l’origine de cette notoriété. Pourtant souvent catalogué comme raciste, le livre est un motif de fierté à 9000 km de Bruxelles.

Certes, l’histoire originelle se déroule de l’autre côté du fleuve Congo, sur la rive de Kinshasa, capitale de l’ex-Congo belge, anciennement Zaïre (aujourd’hui RDC). Mais la fierté des Congolais rayonne sur toute la région. Les étals regorgent de statuettes en bois à l’effigie des personnages de Tintin, du capitaine Haddock…

On trouve même la fusée d’« Objectif Lune ». Mais l’objet dérivé le plus prisé sur le marché est une toile représentant la célèbre couverture de « Tintin au Congo » que l’on peut personnifier en remplaçant « Tintin » par un autre prénom. Contre quelques francs CFA, un écrivain public se charge d’inscrire à la peinture Lola, Jules…

Congo : 1 enfant sur 2 n’a pas d’acte de naissance

Selon l’Unicef, au Congo, 1 enfant autochtone sur 2 n’a pas d’acte de naissance, alors que le taux national d’enregistrement à l’Etat civil est de 91%, selon l’Unicef.

Au niveau national, près de 12 % d’enfants meurent avant d’atteindre l’âge de cinq ans; deux fois plus d’enfants autochtones sont touchés, précise la même source.

Un enfant autochtone sur 2 souffre de malnutrition, contre 26% dans la population totale. Un adolescent autochtone (12–15 ans) sur 2 ne va pas à l’école, comparé à 39% dans la population générale.

Au regard des potentialités immenses et des ambitions de développement du Congo, cette situation d’exclusion sociale n’est pas justifiable.

Au Congo, en dépit de la richesse de leur culture, en particulier en matière de pharmacopée, de chants et de danses, supports indispensables d’identité et de mémoire, et aussi porteurs de solutions de développement, les populations autochtones sont parmi les catégories les plus pauvres et marginalisées.

Les populations autochtones souffrent de discriminations séculaires, d’exploitation économique, d’extrême pauvreté, d’accès difficile aux services sociaux de base, à la terre et aux ressources, de non reconnaissance de droits fondamentaux.

Ces graves abus et violations des droits humains sont profondément enracinés dans le logiciel mental et deviennent des normes sociales établies, au mépris de leur dignité humaine.

Congo: plus 131 millions de barils de pétrole brut attendus en 2019

Cette production annuelle escomptée par le gouvernement est en hausse par rapport aux 117 millions de barils de l’année 2018.

La République du Congo attend en 2019 une production pétrolière de 131,983 millions de barils, contre 117 millions de barils en 2018, selon les prévisions budgétaires du gouvernement, selon les informations données le 04 janvier 2019 à Brazzaville de source parlementaire.

Le pétrole est la première source de revenu du Congo qui se classe au 4ème rang des producteurs de l’Afrique subsaharienne. Il représente les deux tiers du Produit intérieur brut (PIB), 75% des recettes publiques et 90% des recettes d’exportation.

Présente au Congo depuis 1969, la firme française Total y est le premier opérateur pétrolier avec près des 2/3 de la production nationale.

Congo : difficile accès de la route nationale N°2

Principale voie d’évacuation des produits agricoles et des marchandises diverses vers les centres de consommation et d’exportation, est dans un piteux état.

Nids-de-poule, bourbiers, traverser la nationale 2 risque, est un parcours de combattant. Il faut s’y attarder au risque de perdre l’essentiel de sa chaussée et d’isoler Brazzaville des localités de la partie septentrionale du pays. Principale voie d’évacuation des produits agricoles et des marchandises diverses vers les centres de consommation et d’exportation, la nationale n°2 s’est abîmée à plusieurs endroits, notamment dans les départements du Pool et des Plateaux.

La saison des pluies ne facilite les choses. En cette période, la chaussée et des ouvrages d’assainissement se détériorent à une vitesse vertigineuse qui appelle à une réponse rapide et appropriée des pouvoirs publics.

Détournements des fonds publics : les membres du gouvernement dans le collimateur

Le ministre congolais de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga a annoncé que la règle de droit sera appliquée avec toute sa rigueur, à l’encontre des Congolais dont les soupçons de détournement d’argent de l’Etat sont avérés.

« La mesure sera appliquée avec la même rigueur sur toute personne, qu’elle soit dignitaire du pouvoir ou cadre dans l’administration publique », a déclaré le garde des sceaux lors d’un point de presse à Brazzaville.

« La justice tiendra plutôt compte de l’infraction commise et non de la qualité de la personne mais, dans le strict respect de la présomption d’innocence. Il ne s’agit pas d’organiser la chasse aux sorcières pour quelques individus, plutôt d’appliquer la règle de droit, avec la même rigueur, sur tous les citoyens », a précisé Aimé Ange Wilfrid Bininga.

« Nous sommes en train d’aller, de manière ferme, vers la mise en œuvre des instructions du président de la République et nous pensons que le décor est déjà planté pour mener à bien cette mission », a conclu Aimé Ange Wilfrid Bininga.

Dans son message sur l’état de la Nation du 29 décembre dernier, le président congolais a déclaré que « Face aux antivaleurs, il n’y aura ni bouclier de protection pour les uns, ni rampe de sanctions pour les autres. Il n’y aura ni menus fretins, ni gros poissons, tout passera dans la nasse de la justice ».

Ces mots ont entre-autres passages de son discours, soulevé un tonnerre d’applaudissements au Palais du parlement.

Denis Sassou Nguesso a rappelé que la Haute Cour de Justice qui venait d’être installée dans ses attributions devait être urgemment dotée de textes de fonctionnement, afin de s’atteler à sa mission de poursuites de hauts fonctionnaires en délicatesse avec la loi. Aussi a-t-il exhorté ses membres à assumer leurs responsabilités avec efficacité.

« Désormais, à tous les échelons de l’État, chaque acteur est exposé à la rigueur de la loi », a-t-il dit.

Les têtes tomberont certes, mais dans le respect d’une justice indépendante, expurgée de toute pression.

Sassou annonce le lancement de la troisième turbine de 170 mégawatts de la Centrale électrique du Congo

Dans son discours adressé à la nation le 29 décembre dernier, le chef de l’Etat congolais est revenu sur l’intérêt de la demande approuvée par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole en juin 2018.

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a justifié l’adhésion du Congo à Opep. Il a aussi saisie l’occasion pour dévoiler les différents programmes économiques du devant le Parlement réuni en congrès.

Dans le secteur pétrolier, le président congolais a indiqué qu’après être devenu membre de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) en juin 2018, le pays, quatrième plus grand producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne avec environ 350 000 barils de brut par jour, est désormais « appelé à assumer de nouvelles responsabilités dans la prise de décisions conjointes sur les quotas de production et les prix de vente du pétrole ».

Sassou-Nguesso a par ailleurs annoncé le lancement, en 2019, de la troisième turbine de 170 mégawatts de la Centrale électrique du Congo, qui dispose déjà de deux turbines ayant une capacité totale de 300 mégawatts.

Toujours dans le domaine de l’énergie, le président a annoncé la construction de nouvelles lignes électriques dans le pays notamment dans les zones rurales.

« Le secteur de l’énergie ne peut persister dans la fourniture discontinue de l’électricité au gré d’une production bien insuffisante au regard de nos besoins de développement », a-t-il souligné.

Le Congo et le Pnud veulent d’adopter un nouveau programme pays 2022-2024

Dans le cadre de la poursuite de leurs stratégies de coopération pour le développement, les experts congolais représentants différents ministères et ceux de l’agence des Nations unies se sont réunies, le 20 décembre, à Brazzaville.

La réunion stratégique s’est déroulée dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger. Elle avait pour objectif principal l’adoption du nouveau document de programme pays 2022-2024. Ce document de six mille mots sera présenté et transmis au conseil d’administration des agences du système des Nations unies qui aura lieu au mois de juin 2019.

Au cours de la rencontre, les participants ont échangé sur les différents points et volets clés constituant ce nouveau document stratégique de partenariat entre le Congo et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Un texte qui s’appuie sur le Plan national de développement (PND) 2018-2022 qui venait d’être adopté par le parlement.

Selon le représentant résident adjoint du Pnud, Emma Ngouan-Anoh, ce document décline de façon succinct les domaines dans lesquels cette agence onusienne va aider le Congo. Il précise aussi les priorités d’intervention, les partenaires au développement et leurs stratégies.

Parmi les points qui ont fait l’objet des échanges, figurent ceux liés au renforcement de la gouvernance, au développement du capital humain et à la diversification de l’économie avec pour secteur de concentration l’agriculture et le tourisme. Car, pour le Pnud, le développement du Congo dans les cinq prochaines années devra s’appuyer sur ces trois piliers.

En effet, le programme pays consiste à aider le Congo à consolider les progrès accomplis au cours du cycle passé et à remédier aux lacunes qui subsistent en matière de pauvreté et d’inégalité. Ce programme est également destiné à soutenir les efforts du gouvernement décrits dans le PND qui prône un changement structurel de l’économie congolaise, en mettant l’accent sur la bonne gouvernance, le capital humain, la diversification de l’économie pour une croissance inclusive, résiliente et écologiquement viable.

Ainsi, en ce qui concerne le point sur la bonne gouvernance, le projet du document qui est en débat souligne que les défis en la matière restent nombreux. Ce qui entraîne la faible satisfaction de la population. Et, le Congo est placé au 41e rang des pays africains avec une moyenne de 43,4 % de l’indice Mo 2018.

Notons que ces travaux ont été coordonnés par le directeur général du plan et du développement, Franck Corneille Mampouya Mba.

 

Alexis Gabou est mort

L’ancien ministre congolais de l’Intérieur est mort le 12 décembre dernier, à Saint Ouen l’Aumône, en région parisienne, où il résidait depuis plusieurs années.

Il avait 82 ans, ce premier expert congolais en droit constitutionnel et ancien ministre de l’Intérieur. Alexis Gabou, affectueusement appelé « L’encre indélébile », est mort le 12 décembre dernier, à Saint Ouen l’Aumône, où il résidait depuis plusieurs années. La nouvelle a été confirmée par un proche de la famille en France.

Docteur d’Etat en droit, l’ancien ministre est né le 14 novembre 1936 à Brazzaville. Il a fait une partie de ses études au séminaire Mbamou avant de les poursuivre au lycée Chaminade de Brazzaville.

A partir de 1957, il a étudié à la faculté de droit de Nancy, puis à celle de Nantes, en France.

Homme politique reconnu, il a exercé en tant que juriste et occupé de hautes fonctions dans la magistrature congolaise. Il a enseigné au Centre d’enseignement supérieur de Brazzaville, puis à l’Université Marien-Ngouabi.

Les portes de la politique se sont ouvertes pour lui à partir de 1991, après avoir présidé la Commission constitutionnelle et des libertés à la Conférence nationale souveraine. Ainsi est-il devenu, sous la transition, ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, dans le gouvernement du Premier ministre André Milongo.

Il avait imposé l’encre indélébile pour la présidentielle de 1992 remportée par le Professeur Pascal Lissouba, candidat de l’UPADS.

Congo : plus de 4000 nouveaux réfugiés de la RDC à Brazzaville

L’information a été révélé mardi 18 décembre, par François Ntsuini, sous-préfet de Makotimpoko.

Depuis dimanche 16 décembre, plus de 4.000 réfugiés de la République Démocratique du Congo, se sont installés au Congo. Certains d’entre eux sont arrivés blessés et trois ont trouvé la mort lors du déplacement. Tous fuyaient un conflit intercommunautaire, dans cette province du nord de Kinshasa. Des membres de l’ethnie banunu du Mai-Ndombe (ouest de la RDC, au nord de Kinshasa) seraient pourchassés par les Batendé

Selon les informations qui ont été données par François Ntsuini, sous-préfet de Makotimpoko, au total 4.358 réfugiés sont arrivés dans une région à plus de 300 km au nord de Brazzaville.

« Aujourd’hui (mardi) nous avons enregistré trois morts : deux enfants d’un et trois ans des suites de leurs blessures, puis une femme », a ajouté le sous-préfet.

« Nous avons également reçu 53 blessés essentiellement par balle de fusil de chasse. Ils sont actuellement pris en charge dans un Centre de santé intégré (CSI) », a-t-il affirmé.

Les ministres congolais de l’Intérieur Raymond Mboulou et sa collègue Antoine Ndinga Nzondo de l’action humanitaire se sont rendus mardi à Makotimpoko, pour constater la situation.

Congo : une ONG pointe les liens troubles entre Eni, Total et Kontinent Congo

Global Witness reproche aux deux compagnies de ne pas avoir rompu suffisamment tôt avec la société locale Kontinent Congo détenue l’homme d’affaires portugais, José Veiga et le Camerounais Yaya Moussa.

Au mieux un manque de vigilance, un pire une complicité passive, voilà ce que l’on peut déduire des activités des pétroliers français et italien, Total et Eni au Congo-Brazzaville entre 2013 et 2015 selon l’enquête menée par Global Witness. L’ONG britannique reproche aux deux compagnies de ne pas avoir rompu suffisamment tôt avec la société locale Kontinent Congo détenue par le sulfureux homme d’affaires portugais, José Veiga et le Camerounais Yaya Moussa.

En 2015, la compagnie pétrolière italienne Eni et la française Total cèdent, à la demande des autorités congolaises, une partie de leurs permis d’exploitation pétrolière à la société Kontinent Congo. Société alors détenue par Yaya Moussa et José Veiga, tous deux proches du président Denis Sassou-Nguesso. A cette époque, la presse portugaise a commencé à enquêter sur José Veiga, soupçonné de corruption et de blanchiment d’argent.

Selon l’ONG Global Witness, Total et Eni auraient dû être plus vigilants. « Pour nous, ça montre que la qualité de leur processus de vérification, de leur stratégie de réduction des risques ne marche pas très bien, pointe Mariana Abreu, chargée de campagne chez Global Witness. Ce n’est acceptable de faire des affaires avec des personnes qui, clairement, sont fortement soupçonnées d’être liées à la famille présidentielle congolaise. »

Il faudra attendre dix mois après l’ouverture d’une enquête par la justice portugaise contre pour que Total renonce aux licences d’exploitation pétrolière détenues conjointement avec Kontinent Congo.

Mais si Total a reconnu qu’elle était consciente des risques potentiels liés à ses partenaires, Eni persiste à affirmer qu’il n’existe aucun problème. L’Italien détient toujours un champ pétrolifère congolais conjointement avec Kontinent Congo, selon Global Witness.

 

Congo : le gouvernement veut mettre fin à la prostitution des filles mineures

Comment « sortir » de la prostitution et se « (ré)insérer » ? Les notions d’intégration et d’insertion (et donc d’exclusion) sont au cœur de nombreux débats au Congo.

La ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Inès Nefer Bertille Ingani, a échangé à Brazzaville, avec les filles prostituées arrêtées par la police pour prostitution juvénile. La ministre a décidé prendre en charge des filles mineures dans des centres de rééducation et des filles majeures dans les centres de formation qualifiante.

Il s’agit des filles dont l’âge varie entre 12 et 20 ans qui se livrent à la prostitution dans les grandes villes du pays, notamment Brazzaville et Pointe-Noire.

Au Congo-Brazzaville, la pauvreté a un visage féminin. Les filles économiquement faibles sont obligées de jouer les maîtresses des hommes mariés pour s’en sortir.

La prostitution, considérée comme le plus vieux métier du monde, est une profession libérale exercée par bon nombre des filles et des femmes à Brazzaville ou à Pointe-Noire et dont l’âge varie très souvent entre 13 ans et 42 ans et qui trouvent par là l’occasion de gagner d’une manière ou d’une autre leur vie, comme tout individu qui peut être libre de choisir tel ou tel travail ou métier en fonction des avantages ou bénéfices qu’il pense tirer dans celui-ci.

A Brazzaville ou à Pointe-Noire, les travailleuses ou professionnelles du sexe sont répandues dans plusieurs quartiers en des lieux et zones précis. Ce qui explique la catégorisation des travailleuses du sexe en fonction des lieux et conditions où on les retrouve.

Le phénomène a atteint des proportions très élevées depuis les conflits socio-politiques (guerre civile) entre 1993 et 2002 sans oublier la crise économique ou financière qui frappe le pays depuis 2014.

Pour arrondir les fins de mois ou accéder à un mode de vie supérieure, les jeunes filles échangent leurs charmes contre de petites sommes d’argent pour acheter des pacotilles, perruques et vêtements coûteux.

Les jeunes filles qui se livrent à ce commerce devant des hôtels et night-clubs les plus fréquentés, sont souvent très naïves. Leur seul plaisir est de se faire de l’argent sans vraiment souffrir. Elles déambulent dans les rues, presque nues, dos et cuisses exposés, vêtements très «soft» et qui ne peuvent qu’être facteur d’excitation.

D’autres ont en outre des habits qui font ressortir les seins, éléments et «objets» par excellence de vive convoitise. Tout cet accoutrement léger et libéral, ne peut qu’attirer l’abeille qu’est la gent masculine.

Une fois excités, les hommes se jettent sur elles et bonjour les dégâts. Les assoiffés munis d’une puissance verbale remarquable, vont sans vergogne assouvir leurs désirs. Le plus triste dans cette situation est le sort réservé aux jeunes filles mineures. Elles vont d’homme en homme en quête du pain quotidien.

Beaucoup d’entre elles s’impliquent dans des activités sexuelles prématurées, qui éventuellement posent des menaces non seulement à leur bien-être, mais aussi au développement de leurs communautés par extension. C’est un défi majeur car ce phénomène affaiblit les efforts du gouvernement dans son combat d’assurer un service de santé publique de qualité aux populations.

La question au Congo est un véritable coup de poing pour la société. Elle passe par plusieurs formes : on observe la prostitution professionnelle pratiquée par des femmes qui y ont dédié leur vie entière et la prostitution occasionnelle souvent pratiquée par des jeunes âgées de 13 à 18 ans.

Todd Haskell exhorte le gouvernement à mettre fin à l’esclavage des mineurs et des adultes

L’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Congo s’est exprimé à l’occasion d’un atelier de formation sur des personnes à Brazzaville le 11 décembre 2018.

Trouver des stratégies pour lutter contre l’esclavage des mineurs et des adultes. Le sujet était au centre d’un atelier de formation à Brazzaville. L’initiative était du gouvernement Américain. Todd Haskell a profité de l’occasion pour demander au gouvernement congolais d’intensifier les enquêtes, les poursuites judiciaires et les condamnations des trafiquants et de mettre en place des équipes spécialisées aux frontières pour empêcher les mineurs d’entrer au Congo sans leurs parents afin de lutter contre ce phénomène.

« On estime aujourd’hui à 25 millions le nombre de victimes du travail forcé dans le monde, dont un quart sont des enfants. La lutte efficace contre la traite des personnes nécessite une coopération avec la société civile. Nous partageons tous la responsabilité de mettre fin à cette misère humaine et les Etats unis restent déterminés à faire leur part », a indiqué Todd Haskell.

Pour le directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice, Privat Etsan, « La place des magistrats dans ce phénomène est capitale et grâce à leur travail on aura la possibilité de mettre la main sur les trafiquants qui exploitent les autres dans les travaux forcés ».

Fêtes de fin d’année : la police lance l’opération « Uppercut 2018 »

Cette mesure vise à contrer la résurgence des malfrats et autres bandits pendant cette période festive où il y a affluence.

Les fêtes de fin d’année riment très souvent avec la résurgence du banditisme dans les grandes métropoles. Pour empêcher les bandits de mener leurs actions, la police a mis sur pieds l’opération « Uppercut 2018 ». Uppercut 2018 qui vient de lancer officiellement vise à sécuriser la population et ses biens.

L’opération a démarré lundi 10 décembre 2018 à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, à l’occasion du rassemblement régimentaire dirigé par le colonel de police, Serge Pépin Itoua Poto, directeur départemental de la police au Kouilou et à Pointe-Noire, contrôleur opérationnel de cette opération.

Ainsi, les forces de l’ordre et de sécurité ont été invitées à multiplier entre autres, les patrouilles et les contrôles de police dans les quartiers tant les jours que les nuits et la population a été invitée quant à elle de leur faciliter ce travail.

Le numéro vert 117 va permettre à la population d’appeler directement les services de police en cas de besoin.

Cependant, le colonel de police, Serge Pépin Itoua Poto a mis en garde les agents impliqués dans cette opération sur les actes d’antivaleurs et les comportements qui peuvent nuire ou ternir l’image de la force publique.

Aviation civile : les acteurs appelés à protéger le secteur

A l’occasion de la célébration de la journée internationale de l’aviation civile, le ministre des transports, Fidèle Dimou, a appelé les acteurs du secteur à plus de responsabilité.

Les acteurs du sous-secteur-aérien de la République du Congo sont appelés à participer au développement et à la protection de l’aviation civile dans le strict respect de la réglementation en vue du rayonnement du pays.

L’appel du ministre des transports, Fidèle Dimou, est arrivé quelques heures avant la célébration de la journée internationale de l’aviation. Célébrée tous les 7 décembre de chaque année, l’édition de 2018 a pour thème « Travailler ensemble pour qu’aucun pays ne soit à la traîne ».  Il est question de sensibiliser l’opinion nationale et internationale aux défis de l’aviation civile, afin de contribuer au développement socio-économique des États.

« Le département des transports s’est engagé à atteindre les objectifs stratégiques fixés par le Plan national des transports, conformément au Plan national de développement 2018-2022, pour l’amélioration de la sécurité et l’efficience de tous les secteurs des transports dans notre pays », a indiqué le ministre des Transports.

Selon Fidèle Dimou, le sous-secteur aviation civile a enregistré des transformations notables dans le cadre de la construction et la modernisation conséquentes des infrastructures aéroportuaires.

C’est depuis 1994 que la journée de l’aviation civile a été instituée, par l’OACI, organe des Nations unies qui a pour rôle essentiel d’aider les États membres.

Enseignement supérieur : le Cames agrée l’ESGAE

C’est la première école privée d’enseignement supérieur du Congo à obtenir la reconnaissance de ses diplômes par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames).

Au cours d’une conférence de presse organisée le 5 décembre à Brazzaville, le promoteur de l’établissement, Roger Armand Makany, a présenté à la presse nationale et internationale les critères dans le référentiel de qualité qu’il fallait remplir pour qu’un diplôme soit reconnu ou accrédité par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames).

Roger Armand Makany a indiqué qu’il s’est agi du trente-troisième colloque du Programme de reconnaissance et équivalence des diplômes (PRED) du Cames qui s’est déroulé, à Brazzaville, du 26 au 28 novembre dernier.

L’objectif de cet exercice était double : faire connaitre à l’auditoire les possibilités que cela représente pour l’ESGAE et comment les exploiter. « Le Cames est une institution dont la reconnaissance des diplômes ou l’accréditation des diplômes est supranationale. Ce que le Cames a reconnu ou accrédité, aucun Etat membre ne peut le défaire ni le remettre en cause », a précisé Roger Armand Makany.

Ainsi, parlant des bénéfices que va engendrer la création de nouvelles opportunités dans ce réseau puissant qui est le Cames, il a déclaré : « Tout étudiant inscrit ou diplômé de l’ESGAE peut poursuivre sans difficulté des études dans un établissement d’enseignement supérieur de l’espace Cames, tout étudiant de l’espace Cames peut s’inscrire à l’ESGAE sans difficulté ; tout étudiant de l’Université Marien-Ngouabi pourra poursuivre ses études à l’ESGAE et tout étudiant de l’ESGAE pourra poursuivre ses études à l’Université Marien-Ngouabi ; l’ESGAE pourra accueillir des professeurs en provenance de l’espace Cames pour des enseignements, des séminaires, des soutenances de mémoires, des échanges d’expérience ».

A cela s’ajoute que l’ESGAE pourra intégrer désormais des réseaux des institutions d’enseignement et de recherche du Cames ainsi qu’ouvrir une formation doctorale qui est la troisième composante du système LMD.

L’Ecole supérieure de gestion et d’administration des entreprises (ESGAE) est un établissement privé d’enseignement supérieur qui avait obtenu l’agrément définitif du ministère de l’Enseignement supérieur, le 5 juillet 2017. A partir du moment où cet établissement a l’agrément définitif, il peut soumettre ses diplômes à la reconnaissance ou à l’accréditation supra nationale du Cames. Il s’agit des diplômes du système Licence-Master-Doctorat (LMD) suivants : licence professionnelle parcours Administration des entreprises ; master professionnel parcours Management des finances : master professionnel parcours Management des PME et prospective stratégique ; master professionnel parcours Management des ressources humaines et, enfin, Master professionnel parcours Management commercial.

La téléphonie mobile peut accélérer la bancarisation de la population

À l’occasion de la quatrième édition des rencontres entrepreneuriales, le Réseau international des Congolais de l’extérieur (Rice) a mis l’accent sur les aspects du financement de projets en appui de l’outil mobile dans la bancarisation.

« Pour sortir l’Afrique de la pauvreté, il faut augmenter le taux de bancarisation ; les technologies mobiles peuvent permettre à la population défavorisée d’accéder aux financements de leurs activités », a constaté Ambroise Fouti Loemba, président du Rice lors de la quatrième édition des rencontres entrepreneuriales qui s’est tenue à Paris, en fin novembre.

Parmi les problématiques abordées, l’argent mobile connu sous le terme de « mobile banking » ouvre de vastes perspectives. L’usage du téléphone portable gagne du terrain chez les Congolais et peut constituer un espoir sans précédent à faire valoir auprès des exclus bancaires. « Il nous faudrait profiter de cette opportunité pour que, via le téléphone portable, le taux de bancarisation augmente », a estimé le responsable du réseau.

Au cours de ce colloque ont été abordées également les difficultés face aux coûts de l’énergie et l’utilisation à bon escient de transferts d’argent de la diaspora. Entre autres solutions évoquées, les participants ont retenu l’énergie solaire comme une solution propice pour disposer de l’énergie à moindre coût. Quant aux transferts, les conférenciers ont cherché comment transposer cette masse d’argent destinée à la subsistance en un levier de développement.

À la fin de la rencontre, le Rice a récompensé trois lauréats pour rendre attractive la destination entrepreneuriale « Congo » : Madvy Kiemba, designer et créateur de la marque Etienne Eusty, Prix Rice de l’encouragement ; Lez Obambi, président de Wortis, Prix Rice de l’innovation, et à Anna Events pour Son of Sneakers, le Prix de la croissance.

Les trois Congolais mis en lumière ont exprimé leur bonheur d’être reconnus par la représentation de la diaspora. Pour Madvy Kiemba, « si toutes les conditions sont réunies, nous pourrons nous installer au Congo, créer des emplois et valoriser le savoir-faire congolais ».

Lez Obambi a, pour sa part, exprimé sa fierté devant ce premier prix venant des « siens ».« Wortis, qui a déjà des bureaux au Congo, au Gabon, en RDC, au Togo, au Bénin, veut s’implanter fortement sur le marché africain », a-t-il assuré.

Enfin, Anna Events a insisté qu’« Il est toujours flatteur et agréable de sentir la reconnaissance de ses pairs ».

 

Congo/FMI : l’accord de restructuration de la dette avec la Chine désormais actée

Le Congo a réussi à conclure un accord avec la Chine sur la restructuration de sa dette envers ce pays. Cette dette représente 35% de la dette extérieure congolaise, suivie par celle contractée auprès des traders (30%).

Avec la conclusion de cet accord, il apparaît que le pays vient de faire un grand pas vers la conclusion d’un programme avec le FMI. Reste maintenant à négocier avec les traders.

Lors de la dernière revue du FMI, au terme d’une semaine de travail avec la partie congolaise, le Chef de délégation du Fonds monétaire international, Alex Segura-Ubiergo, avait déclaré que la situation de la dette congolaise s’améliore. L’économie, de façon globale, commence à reprendre, grâce au secteur pétrolier. D’où, une évolution plus positive que prévue de la dette. Cependant restait la « soutenabilité » de cette dette. « Il faut donc poursuivre les discussions avec les créanciers extérieurs pour trouver des solutions », avait recommandé le Chef de Mission du FMI.

CAN Handball féminine : Bantama remet le drapeau à l’équipe nationale

Ce mardi 27 novembre, au département des sports, de la culture et du patrimoine historique, le ministre Sanoussy Bantama Sow, a procédé à la remise officielle du tricolore guinéen aux 18 joueuses de l’équipe nationale de handball Dame-sénior.

Ces amazones du hand guinéen, devront participer à la coupe d’Afrique de leur catégorie en République du Congo.

Logée dans la même poule que le Maroc, l’Angola et le pays hôte, la République du Congo, l’équipe guinéenne, aura la lourde tâche de défendre les couleurs nationales pendant cette compétition.

Le ministre des Sports, Sanoussy Bantama Sow, n’a pas manqué de le leur rappeler, affirmant que ces joueuses, sont comme les ‘’soldats guinéens’’ à Kidal.

« On ne donne pas le drapeau à un club, que ce soit du football ou quoi. On donne le drapeau à une équipe nationale tout comme l’hymne national. Vous allez au Congo, vous êtes comme des soldats qu’on envoie à Kidal. Vous allez pour défendre la patrie. Donc, c’est la victoire. Aujourd’hui, le handball guinéen a atteint, vraiment, un niveau encourageant. Tout le peuple sera avec vous. Nous prendrons toutes les dispositions pour vous mettre dans les conditions, de vous comparer aux autres, comme on le fait pour les autres disciplines », a-t-il promis, comme pour couper court au débat selon lequel, le ministère des Sports est un ministère du football.

A cause du fait que le football, sport roi tout de même, soit la priorité du département en charge, pourtant, de toutes les disciplines sportives du pays.

Cette équipe entraînée par Clément Petit, s’envolera dans les prochains jours pour le Congo-Brazzaville, dans le cadre de la coupe d’Afrique des Nations de handball.

Ce regroupement à Conakry est la suite logique du stage déjà suivi en France par Djenaba Tandjan (capitaine) et de ses coéquipières. C’est pourquoi, vu toutes les conditions mises à leur disposition, la capitaine Djenaba promet de mettre la barre très haut cette fois encore.

« On va tout faire pour être dans les trois premiers afin de participer au mondial 2019 au Japon. Aujourd’hui, on est au top, parce qu’on a eu de bonnes installations. On a déjà eu pas mal de stage en France et en Espagne et il nous reste une semaine de stage encore avant d’entrer dans la compétition », dit-elle.

L’équipe guinéenne qui entre dans la compétition le 02 décembre, aura à en découdre avec le pays hôte, la RD Congo.

Elle est composée de 14 joueuses évoluant dans les championnats européens et 4 autres, au niveau local.

Voici ci-dessous, le calendrier des premières sorties de la formation guinéenne :

Dimanche 02 Décembre 2018 à 13h00 Angola – Guinée

Lundi 03 Décembre 2018 à 19h00 Guinée – Congo

Congo: l’instruction bloquée dans l’affaire des jeunes tués dans un commissariat

Une audience s’est tenue jeudi 22 novembre dans l’affaire des policiers inculpés dans l’affaire des treize jeunes morts mystérieusement en juillet dernier dans le commissariat de Chacona, dans le sixième arrondissement de Brazzaville. Mais en l’absence d’avocats de l’Etat, l’instruction n’a toujours pas commencé.

Les six policiers sont poursuivis pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger. Dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier, treize jeunes ont trouvé la mort au commissariat de Chacona, à Brazzaville, dans des circonstances qui restent encore aujourd’hui à élucider. Mais l’instruction est freinée ou retardée par l’Etat qui, reconnu civilement responsable dans l’affaire, n’a toujours pas présenté d’avocats.

Une attitude qui embarrasse les avocats des parents victimes. Jeudi, à l’audience, l’assistance a applaudi avec frénésie quand Me Eric Yvon Ibouanga, de la partie civile, a dit au tribunal que les policiers à la barre sont les maillons faibles en matière de sécurité. Pour lui, le jugement ne sera pas rendu pour alléger la peine des parents, mais plutôt pour que des pratiques mystérieuses cessent dans les commissariats de police.

« Il faut avancer point par point pour établir les vraies responsabilités », a-t-il insisté, avant d’exiger la comparution de l’Etat en sa qualité de civilement responsable. « Ce que nous souhaitons pour que toutes les responsabilités soient établies, c’est que l’Etat congolais comparaisse en sa qualité de civilement responsable et pour respecter le principe du contradictoire. Si l’Etat congolais, civilement responsable et régulièrement cité ne comparaît pas, nous allons passer outre, nous allons demander l’instruction de cette affaire et la comparution de certains officiers supérieurs qui ont exécuté cette mission », a déclaré Me Ibouanga.

L’affaire a été renvoyée au 6 décembre. Au moins trois officiers supérieurs de police, dont le premier responsable du commissariat central dont relève celui de Chacona, sont appelés à comparaître en qualité de témoins.

Genève : ouverture de l’Examen Périodique Universel du Congo

La délégation congolaise y était conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, chargé des congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso.

La session de l’Examen Périodique Universel du Congo s’est ouverte mercredi 14 novembre à Genève en Suisse. Le ministre Jean-Claude Gakosso a fait entendre la voix du Congo, à la tribune du Conseil des Droits de l’Homme, à l’occasion de l’Examen Périodique Universel.

Aussi, Jean-Claude Gakosso a dans son discours de présentation, cerné tous les contours des questions des droits de l’homme au Congo, n’éludant aucun aspect, et rapportant les faits de quelques natures que ce soit, avec les textes et règlements de la république, dont le texte constitutionnel déclare « la personne humaine sacrée ».

Au nombre des « accusations » portées à l’encontre du Congo, il y a la situation au Pool, sous-tendue par un présumé génocide dont les allégations sont contenues dans le livre de Dominique Nkounkou, la détention des personnalités politiques, mais aussi entre autres faits, le drame de Chacona.

Autant de faits qui trouveront au cours de l’examen, des réponses appropriées de la part des membres de la délégation congolaise, parmi lesquels le ministre de la Justice et des droits humains, Ange Aimé Bininga.

Loin d’être un tribunal, l’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations-Unies.

Les discussions se font sur la base du rapport national, des informations soumises par l’État sous examen et d’une compilation d’informations provenant de rapports d’experts des droits de l’homme, plus connu sous le nom de procédures spéciales, d’organes créés au nom des traités internationaux des droits de l’homme et d’autres organismes des Nations-Unies.

L’affirmation ou l’infirmation des faits énoncés s’appuie aussi sur des informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.

La présente session qui lui est consacrée, est pour ainsi dire, l’heure vérité pour le Congo qui entend rétablir son honneur jeté en pâture par des élucubrations fantaisistes en matière des droits de l’homme.

Congo : la dette publique reste insoutenable

C’est ce qu’a rappelle le Fond monétaire international, mercredi 14 novembre, après qu’une délégation de cet établissement se soit rendu au Congo pour une séance de travail.

Le Congo a fait des progrès mais la dette publique reste tout de même lourde. C’est ce qu’on retient après le passage d’une délégation du FMI à Brazzaville, le mercredi 14 novembre 2018. Même si le pays de Sassou N’Guesso a fait des progrès, aucun n’accord n’a été annoncée pour l’appui financier de ce pays.

Le chef de la mission du FMI, Alex Segura-Ubiergo, a promis un rapport positif de retour à Washington.

Au cours de la visite de travail de la délégation du FMI, il s’est agi pour les membres qui la constituaient de se faire expliquer en détail ce que l’on appelle le cadrage macroéconomique, à savoir les projections en termes de budget, d’inflation et de croissance. Le Congo ayant entamé l’assainissement de ses finances publiques et pris un certain nombre de mesures allant dans le sens de la bonne gouvernance.

Le FMI rappelle tout de même que la dette publique reste insoutenable et qu’en l’absence d’accord avec ses créanciers extérieurs, Brazzaville ne peut espérer d’aide financière.

 

Dix-huit mois de détention dans une prison au Congo : le journaliste Ghys Fortuné Dombe Bemba raconte

Alors que le président congolais Denis Sassou Nguesso est venu à Paris le 11 novembre pour les cérémonies du centenaire de la fin la Grande Guerre, le journaliste Ghys Fortuné Dombe Bemba, fondateur du groupe de médias Talassa, raconte sa détention à l’isolement dans la maison d’arrêt de Brazzaville.

« Mes 18 mois d’emprisonnement à la Maison d’arrêt de Brazzaville  ? Un enfer », lance, doucement, les traits tirés, Ghys Fortuné Dombe Bemba. Ce journaliste congolais est arrivé en France le 18 octobre. Depuis, ces journées sont occupées par les soins quotidiens qu’il reçoit dans un hôpital de la banlieue parisienne. « Mon corps a souffert. Il se remet peu à peu », dit-il.

Le fondateur du groupe de médias Talassa, qui publie le bihebdomadaire Talassa, un mensuel, un site Internet, et qui comprend aussi une agence de communication et une imprimerie, a été arrêté le 11 janvier 2017. La raison ? « Officiellement, j’ai été accusé de complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État en relation avec le pasteur Ntumi » – un opposant et chef de guerre dans la région du Pool. « Mais c’était un prétexte », répond Ghys Fortuné Dombe Bemba.

Son arrestation est survenue deux jours après la publication d’un numéro fracassant de Talassa sur les dérives du régime de Denis Sassou-Nguesso Sassou, président du Congo-Brazzaville depuis 1997. « Après interrogatoires, intimidations, placement dans plusieurs cellules, j’ai été enfermé à l’isolement… pendant 18 mois. »

Le numéro du 9 janvier a déplu au plus haut niveau de l’État

Qu’est-ce qui a déplu ? « Dans notre numéro du 9 janvier, nous avions publié cinq articles qui firent beaucoup de bruit dans le pays et qui ont franchement agacé au plus haut niveau. » L’un expliquait que le directeur général de la police nationale, le général Ndengué, et cinq autres officiers supérieurs étaient en activité alors qu’ils ont dépassé la limite d’âge autorisé pour la loi. Le général Ndengué et le porte-parole de la police, Monkala Tchoumou, n’auraient pas apprécié.

Autre point de friction, la dénonciation en règle des pratiques occultes et mystiques de plusieurs personnalités. Un sujet tabou, au Congo. « Il y a un courant qui mêle franc-maçonnerie, spiritisme, fétichisme au plus haut niveau de l’État et dont la pratique pousse à faire beaucoup de mal aux gens. » L’article nommait, là aussi, des autorités haut placé.

Talassa s’est fendu, également, d’une enquête sur les dessous de la rencontre factice de Denis Sassou Nguesso avec Donald Trump en décembre 2016 : parti aux États-Unis pour rencontrer le nouvel hôte de la Maison-Blanche, le président congolais n’avait pas été reçu par ce dernier alors qu’un communiqué officiel affirmait le contraire. « Une honte pour tout le Congo et un déplacement qui a coûté plusieurs milliards de francs CFA. J’ai demandé la démission de sept personnalités, toutes liées à ce voyage raté. »

Autre prise de risque : le choix de publier, non pas le discours à la nation du président Sassou Nguesso mais le message « de paix » de son ennemi de l’époque, le pasteur Ntumi.

Un succès immense pour cette édition

Le succès de cette édition fut foudroyant : « Elle a été tirée à 3 000 exemplaires. À 10 h 30, tout avait été vendu. On a sorti une deuxième édition, toujours de 3 000 exemplaires. À 17 heures, il n’y en avait plus un à vendre. Alors, j’en ai réimprimé 6 000 dans la nuit. Puis encore 6 000 : les 26 000 exemplaires ont été vendus. Et puis, j’ai été arrêté. »

Ghys Fortuné Dombe Bemba est donc jeté à l’isolement pendant 18 mois, sans procès, sans recours, sans jugements. « J’étais enfermé 23 h 50 sur 24 heures dans une cellule sans toilette, sans eau, sans électricité. Je faisais mes besoins dans un seau que je vidais lors des 10 minutes où j’étais autorisé à sortir. Interdit de discuter avec les gardiens. Et puis, les fourmis, les cafards, les rats, les souris, les lézards, les moustiques… Je couchais sur le sol. Aucune visite, sauf ma fille qui m’apportait de quoi manger deux fois par semaine et, rarement, quelques minutes, mes avocats. Ma cellule fuyait, dès qu’il pleuvait, j’étais mouillé de partout. »

À bout physiquement, le journaliste obtient un visa pour la France

Dans ces conditions, il tombe malade, attrape plusieurs pathologies. Sous la pression des ONG de défense des droits de l’Homme et de quelques officiels américains et français, Ghys Fortuné Dombe Bemba est hospitalisé pendant 26 jours, en février 2018. À peine remis, il est renvoyé dans sa cellule. Une nouvelle campagne de presse est organisée pour obtenir sa libération. Le 4 juillet, le juge ordonne sa liberté provisoire.

Le journaliste est épuisé. Il passe 40 jours à l’hôpital. Mais c’est insuffisant. Il obtient un visa pour la France pour s’y faire soigner. Arrivé le 18 octobre à Paris, il est soigné pour des problèmes cardiaques, de circulation sanguine et d’acuité visuelle. « Je récupère, peu à peu, explique-t-il. Et je me tiens tranquille. J’ai eu de la chance, je ne veux pas que ma famille restée au pays paie pour moi. »

Le pays, il y pense, toujours. Il tient à lui dire qu’il a pardonné à ceux qui lui ont fait du mal. Le journaliste a, pour l’heure, déposé les armes.

Congo : les retraités poursuivent leur manifestation

Depuis près de deux mois, les anciens travailleurs de l’Office national des postes et télécommunications réclament leurs pensions.

Quinze milliards de francs CFA, c’est la somme que devrait verser l’Office nationale des postes et télécommunications à la caisse nationale de sécurité sociale. Du moins c’est la demande à travers un concert de casseroles de ces ex-employés. A cela, il faudrait ajouter la somme de 580 millions de francs CFA, due à la mutuelle et reconnue dans le plan de liquidation.

C’est en plein centre-ville de Brazzaville, à un coin de leur ancienne entreprise, que ces hommes et femmes, essaye de se faire entendre.

Pour ces eux seul le paiement de leurs droits pourrait mettre un terme à cette manifestation. Au moins 1200 personnes sont concernées par cette situation.

« Ce serait peut-être le plus long concert de casseroles jamais organisé au Congo. Nous avons dit que tant que ces deux problèmes ne trouveront pas de solution définitive, nous ne pouvons pas quitter les lieux de la manifestation », a expliqué Gilbert Idouli, président du comité de suivi des anciens travailleurs de l’ex-ONPT.

« Le gouvernement ne dit mot mais il constate parce que tous les jours le Premier ministre passe par là, précise-t-il. C’est comme si le gouvernement était en train de nous tuer à petit feu », affirme Gilbert Idouli.

Congo/RDC : les fonctionnaires parlementaires en formation

Cette semaine de formation est organisée par l’assemblée parlementaire de la francophonie.

Le premier secrétaire du bureau du Sénat, Julien Epola a indiqué le 12 novembre à Brazzaville que la semaine de formation des fonctionnaires parlementaires des deux Congo devrait contribuer à améliorer l’efficacité de ceux qui assistent les parlementaires dans l’exécution de leurs tâches quotidiennes.

« La question de la formation est au centre des préoccupations des parlements. Aucune institution au monde ne peut prétendre assurer son développement et son épanouissement s’il ne place pas la question du renforcement des capacités de ses cadres dans ses priorités. La présente session s’inscrit dans cette logique pour le parlement congolais », a souligné Julien Epola, à l’ouverture de la formation diplômante de l’université Senghor à l’endroit des fonctionnaires parlementaires congolais.

De son côté le secrétaire général de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, Jacques Krabal a signifié que cette formation avait pour objectif de permettre aux fonctionnaires et administrateurs parlementaires de renforcer les compétences indispensables à une meilleure maîtrise de leurs fonctions. Il s’agit aussi d’améliorer le soutien qu’ils apportent aux parlementaires tout en perfectionnant leurs connaissances en ce qui concerne le cadre général de leur mission. « Vous serrez, par cette formation, outillés afin d’identifier et de coordonner les moyens d’améliorer l’administration et le fonctionnement des institutions parlementaires des deux côtés du fleuve », a-t-il dit.

Pendant une semaine, les fonctionnaires seront édifiés sur les régimes politiques francophones comparés, les fonctions parlementaires de législateurs et de contrôleur, les grandes tendances du contrôle de constitutionnalité des lois, la déontologie parlementaires, les statuts et carrières des fonctionnaires parlementaires et la rédaction des documents.

Ils examineront aussi le travail des commissions, la préparation et le déroulement de la séance plénière et les relations extérieures du parlement. La formation sera assurée par des spécialistes venus de la France et du Bénin

Droits de l’homme : la situation du Congo examinée à Genève

Le Congo-Brazzaville figure dans la liste des 14 pays soumis à l’examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Cette session s’est ouvert le 5 et s’achèvera le 16 novembre. Ce sont quatre ministres, accompagnés de leurs sherpas défendent le dossier du Congo.

La délégation congolaise à Genève, comprenant entre autres personnalités, le Ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, le Ministre de la justice et des droits humains et de la promotion des peuples autochtones Ange Aimé Bininga, la Ministre des affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo et la Ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Inès Nefer Bertille Ingani, a eu une séance de travail avec la représentation de la Francophonie en Suisse, en vue du passage à l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, initialement prévu pour le mercredi 14 novembre.

À propos de la situation dans le Pool et des allégations contenues dans le livre de maître Dominique Kounkou, les ministres Thierry Moungalla et Ange Aimé Bininga ont avec force-détails, réfuté une « mascarade ». Aussi, ont-ils réaffirmé que le gouvernement congolais poursuit son action de consolidation du processus de paix dans le Pool, avec l’aide de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux.

Une dynamique confortée par le fait que de nombreux « ambassadeurs accrédités au Congo se rendent dans le département du Pool et n’ont constaté, à aucun moment, l’existence de traces matérielles ou de suspicions d’un prétendu génocide ».

Quant aux déplacements des populations, du fait des hostilités armées qui avaient secoué certaines zones du département du Pool, la Ministre des affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo a relevé dans les détails, l’assistance humanitaire mise en place d’abord, sur fonds propres du gouvernement congolais, avant l’apport des agences des Nations-Unies et des partenaires bilatéraux, ce, dans le respect des prescrits des Nations-Unies sur la sauvegarde de la dignité humaine.

Les questions de préservations des droits de la femme ont échu à la Ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement Inès Nefer Bertille Ingani.

Rappelons que les discussions se font sur la base du rapport national, des informations soumises par l’État sous examen et d’une compilation d’informations provenant de rapports d’experts des droits de l’homme, plus connu sous le nom de procédures spéciales, d’organes créés au nom des traités internationaux des droits de l’homme et d’autres organismes des Nations-Unies.

L’affirmation ou l’infirmation des faits énoncés s’appuie aussi sur des informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.

L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations-Unies.

Le militaire de Doussala toujours introuvable

La disparition mystérieuse du militaire de Doussala est désormais définitive selon un maître spirituel.

Depuis le 27 octobre dernier, un soldat dont l’identité n’a pas été révélé, a disparu. C’était au cours d’une mission Koubia à Doussala, bourgade frontalière du Congo-Brazzaville, localisée à 48 km de la commune de Ndendé, chef-lieu du département de la Dola dans la province de la Ngounié. Des gendarmes et militaires de Libreville, ont initiés des recherches qui n’ont pas abouties.

Une situation incompréhensive qui a poussé les Officiers de police judiciaires (OPJ) à faire recours à des maîtres spirituels appelés trivialement « Nganga », spécialisés dit-on des questions mystiques.

L’un d’eux, du nom de Cezard de son petit nom « Mahoura », réputé dans ce domaine, a été sollicité pour apporter son expertise. Le diagnostic de ce dernier révéle que le militaire disparu serait retenu dans une sorte de cachette mystique baptisée : « Ibungu », en langue locale Ipunu. Selon des témoignages recueillis par Gabonactu.com, « l’esprit d’une jeune dame, morte étrangement il y a 5 mois à Doussala, s’est amouraché du jeune soldat disparu ».

« Le Nganga a dit qu’il ne peut plus revenir, le militaire s’est déjà marié là-bas avec la femme fantôme en question », a confié à Gabonactu.com un natif de Doussala. On se souvient qu’il y a quelques mois, un septuagénaire avait disparu dans les mêmes conditions et retrouvé après une semaine d’intenses recherches.

De sources autorisées, les sourciers présumés coupables de cette disparition mystérieuse, ont été transférés à la prison de Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié. Un d’entre eux est actuellement hospitalisé au Centre hospitalier régional de Mouila (CHRM) suite à des sévices qu’il aurait subi lors des interrogatoires musclés.

La Chine offre du matériel bureautique et informatique aux deux chambres du parlement congolais

Le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo a réceptionné, le 8 novembre à Brazzaville, un lot de matériel bureautique et informatique des mains de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin.

Le don octroyé par le Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois vise à renforcer les capacités opérationnelles de l’administration des deux chambres du parlement congolais.

C’est une nouvelle fois une marque importante de la coopération entre la Chine et le Congo.

Le protocole d’accord relatif à la réception de ce don a été paraphé par Pierre Obambi pour l’Assemblée nationale et Julien Epola pour le Sénat.

FMI/Brazzaville : vers la signature d’un nouvel accord économique sur de nouvelles bases

Alex Segura, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), l’a déclaré mercredi 07 novembre 2018, aux sorties d’une rencontre avec ministre des Finances et du budget, Calixte Ganongo.

Le Congo et le FMI envisage de signer un nouvel accord financier. C’est du moins une information qui a été donné par le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), Alex Segura. Il l’a déclaré à la suite d’une rencontre entre les experts de cette institution et le ministre des finances et du budget, Calixte Ganongo.

Un accord qui va tenir compte de la hausse des prix du baril du pétrole qui devrait augmenter les recettes publiques.

« Aujourd’hui la dette publique du Congo est devenue insoutenable, donc il faut finaliser un accord avec les créanciers en réduisant le poids de cette dette. D’abord en traitant la dette extérieure mais aussi la celle intérieure qui a un poids sur le dynamisme de l’économie », a-t-il expliqué Alex Segura.

Le Congo et le FMI, doivent revoir certains termes de l’accord notamment les contours des politiques économiques et financières qui tardent encore à aboutir sur une signature définitive.

« Le plus important est d’actualiser le cadrage macroéconomique en tenant compte d’une situation qui a changé dans le marché pétrolier, avec une hausse des prix du baril du pétrole. Avec plus de ressources financières, le besoin de financement du Congo pourra être révisé et l’effort qui sera demandé aux créanciers extérieurs dans le cadre de la restructuration de la dette pourra être modifié par rapport à ce nouveau paramètre », poursuit Alex Segura.

« Pendant cette mission, nous souhaiterions voir l’état d’avancement des réformes structurelles actuelles enclenchées par le gouvernement congolais ; ce qui sera un gage pour le Congo à s’inscrire dans une restructuration de ses finances et la garantie d’une transparence de ses recettes. Il sera aussi question d’examiner les assurances de financement », a conclu le chef de mission du FMI.

Pour rappel, le gouvernement congolais et les services du FMI ont conclu un accord sur les contours des politiques économiques et financières soutenus par un arrangement financier, le 18 avril 2018 dernier. Le 31 juillet de la même année, le Premier ministre, Clément Mouamba a signé et transmis à la direction du FMI le mémorandum des politiques économiques et financières du Congo, dans la perspective d’une présentation au conseil d’administration du FMI.