Recettes fiscales : le gouvernement congolais veut expérimenter le système électronique

Ce nouveau modèle de timbre faciliterait le suivi et le contrôle de paiements des taxes, des impôts ou des amendes.

Le gouvernement congolais entend mettre instaurer des timbres électroniques. Ceux-ci faciliteront le suivi et le contrôle de paiements des taxes, des impôts ou des amendes.

L’objectif de cette réforme, selon le directeur de cabinet du ministre des Finances et du budget, Henri Loundou, est de mettre en place un système électronique pour dématérialiser et automatiser la collecte des recettes de timbre. Notons que l’étude de faisabilité est déjà finalisée de même que le cahier de charges.

Le lancement de ladite l’opération est prévu dès le 31 décembre prochain. C’est une étape vers la dématérialisation des timbres fiscaux en papier au Congo. L’initiative est du ministère des finances.

Le comité de pilotage des réformes, s’est réuni le 21 septembre à Brazzaville, et a planché sur le projet « automatisation du timbre ». Ce projet avance difficilement avec à peine 10% des réalisations attendues, de quoi susciter les interrogations des membres du comité.

D’autres réformes sont également en cours d’exécution, cependant, mieux avancées, notamment l’interconnexion des services des impôts et des douanes. Les travaux de l’extension se font à partir des centres de Brazzaville et de Pointe-Noire. Le projet est jugé primordial par les partenaires du Congo, dont la Banque mondiale, qui en assure la facilitation.

Un nouveau site de formation est créé à cet effet sous l’initiative les cadres à l’usage des services numériques et essayer de vulgariser ces réformes. « La formation en ligne permet de faciliter l’accès à toutes les administrations », a indiqué Guy Noël Londongo, le directeur du système de l’information auprès du ministère des Finances et du budget.

Interdiction d’entrée de vingt-deux indiens en territoire congolais

Ils étaient constitués d’hommes et de femmes, et tous avaient leurs visas qui leurs avaient été délivrés par le consulat du Congo au Cameroun.

Depuis le 15 septembre dernier, vingt-deux indiens tentent d’entrer en territoire congolais, par la localité de Tala-Tala. Le 17 septembre, ceux-ci ont été refoulés vers le Cameroun, leur lieu de provenance, par les services d’immigration du département de la Sangha.

Ces indiens sont venus du Cameroun à bord d’une pirogue, dénommée «Air Moukounounou»-Moukounounou est le nom d’une localité camerounaise-et sont arrivés à Ouesso dans la nuit du 16 au 17 septembre.

Leur grand nombre a poussé les services d’immigration à vouloir connaître le mobile de leur arrivée au Congo. Selon eux, ils souhaiteraient prospecter le marché de vente des mèches de cheveux.

Une raison peu convaincante pour les services d’immigration, qui ont décidé de refuser l’entrée des vingt-deux Indiens au Congo.

Le Congo bientôt doté d’une politique sanitaire nationale

La représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, a donné l’information au ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, qui l’a reçue le 17 septembre à Brazzaville.

La représentante de l’OMS est allée faire ses adieux au patron de la diplomatie congolaise, après six ans passés au Congo. Au cours de leur entretien, le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo a annoncé que le Congo sera bientôt doté d’une politique sanitaire nationale. Les experts en la matière sont à pied d’œuvre sur la question depuis des mois et c’est courant cette semaine que se programme pourrait être validé.

« En perspective des programmes enclenchés pendant notre mandat et dont notre organisation mettra en œuvre, il y a la validation dans les prochains jours d’une politique efficace nationale pour le Congo. En principe, ce programme sera approuvé dans la semaine, sauf changement de dernière heure », a précisé le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo.

Parlant des activités phares qui ont marqué son mandat, la représentante de l’OMS s’est dit satisfaite de son passage au Congo, estimant que  le bilan de son séjour de travail dans le pays était positif pour avoir réalisé beaucoup de choses. Elle a évoqué la prise en compte et la résolution de certains aspects de système de santé, la revue du secteur de la santé qui est un défi très important, la mobilisation des ressources, la mise en œuvre de toutes les stratégies et des résolutions votées par les Etats membres au niveau de l’Assemblée mondiale et au niveau des comités régionaux, etc.

Par ailleurs, outre ces défis, pour la représentante de l’OMS, son souvenir le plus marquant est la distinction qui lui a été décernée par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, lors de la célébration officielle de la fête de la proclamation de la République.

« Cette médaille qui m’a été décernée est un signe d’honneur pour moi. Elle marque une reconnaissance de l’Etat congolais vis-à-vis de moi, par rapport aux services rendus et aux efforts que nous avions eu à faire et accomplis durant notre mandat ici au Congo. D’autant plus que c’est pour la première fois qu’un diplomate se voit décoré lors de la célébration d’une fête nationale », a reconnu la représentante de l’OMS.

Evoquant, par ailleurs, d’autres résultats palpables obtenus au cours de son mandat, elle a rappelé que sa motivation à les atteindre était liée au fait que dès son arrivée en 2013, le pays était confronté à une épidémie de choléra. Cette épidémie qui était devenue endémique à Pointe-Noire a constitué son champ de bataille. Ainsi, il était urgent pour elle de mettre sur pied des stratégies sanitaires efficaces pour l’éradiquer et c’est ce qui fût fait. C’est pourquoi, malgré quelques difficultés rencontrées sur le terrain, cette maladie n’existe plus au Congo, a-t-elle affirmé. En plus de cela, selon la représentante de l’OMS, le Congo n’a jamais eu un cas de polio pendant tout le temps de son séjour de travail.

« Voilà quelques résultats tangibles que nous avons pu obtenir. Et nous exhortons les équipes qui resteront ainsi que mon successeur à continuer à travailler afin que tous les défis en matière de santé au Congo soient relevés », a-t-elle conseillé, en remerciant le président de la République ainsi que le gouvernement qui l’ont appuyée, écoutée et aidée dans le travail et la mobilisation des partenaires. Le Congo a besoin des partenaires qui soient derrière l’agenda santé du pays, a conclu le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo.

Deux nouveaux ambassadeurs accrédités au Congo

Les deux diplomates ont affirmé au ministre congolais des Affaires étrangères leur volonté d’amplifier les liens historiques de coopération qui existent entre leurs pays respectifs et le Congo.

Avant d’être reçus prochainement par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, les représentants du Royaume de Suède et de l’Union européenne (UE) au Congo ont présenté, le 17 septembre à Brazzaville, les copies figurées de leurs lettres de créance au ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

Le nouvel ambassadeur désigné de la représentation de l’UE, Raul Mateus Paula, a été reçu en premier par le chef de la diplomatie congolaise. Aussitôt après, le ministre Jean-Claude Gakosso a reçu en audience l’ambassadeur de la Suède, Carine Maria Hakanson.

À la sortie de leurs entretiens, les deux diplomates nouvellement accrédités au Congo ont affirmé au ministre des Affaires étrangères leur volonté d’amplifier les liens historiques de coopération qui existent entre leurs pays respectifs et le Congo. Cependant, en attendant d’être reçus par le président de la République, Jean-Claude Gakosso a assuré également les deux ambassadeurs de la volonté du Congo à coopérer efficacement avec leurs États.

« Je suis très heureux d’être choisi pour représenter notre institution qui coopère depuis des années avec le Congo. Le Congo et l’UE ont un partenariat très solide qui se caractérise par la réalisation de certains grands projets à caractère social et économique. Mon ambition est donc de voir comment fluidifier et redynamiser ces rapports », a déclaré Raul Mateus Paula.

Pour sa part, Carine Maria Hakanson a indiqué que son pays coopère depuis des années avec le Congo. Et cette coopération s’illustre aisément à travers la présence plus marquée des églises de son pays et par la pratique de la musique suédoise par les Congolais. « Nous allons diversifier notre coopération et travailler ensemble pour la fortification et la concrétisation de nos relations qui datent », a déclaré le nouvel ambassadeur de la Suède.

Notons que les adieux de la représentante de l’Organisation mondiale de la santé, Fatoumata Binta Tidiane Diallo, et la visite de courtoisie du nouveau représentant du Fonds monétaire international, Alun Thomas qui venait de prendre ses fonctions, ont mis fin à cette journée de travail.

Le Congo veut améliorer sa performance sur le marché de capitaux

Le montant total levé par le Trésor public au 3ème trimestre a déjà atteint vingt et un milliards FCFA, contre vingt-deux milliards pour toute l’année 2017. Malgré cette légère hausse, la participation des investisseurs aux opérations d’adjudication demeure faible.

Un an après son entrée dans le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), la République du Congo est en quête de nouvelles pistes de solution pour renforcer sa politique de gestion de la dette publique. Le pays devrait très vite remédier au manque de transparence sur l’utilisation des fonds levés sur le marché financier.

À cette première mesure s’ajoute la nécessité de réduire l’impact négatif qu’entraîne la dégradation de ses critères de convergence sur les ratios de pondération des risques ; de rassurer les spécialistes en valeurs du Trésor (SVT), en général les banques locales, et d’améliorer son mécanisme d’évaluation du risque souverain.

Sur les treize SVT agréés par le Congo, à peine deux ou trois participent aux séances de souscription lancées par le Trésor public. C’est ainsi que la BEAC a été désignée pour réguler les opérations au Congo et dans le reste de la sous-région. Une réunion de concertation réunit, à ce sujet, depuis le 11 septembre à Brazzaville, des cadres du Trésor, les représentants des SVT et experts de la BEAC.

« Emission et gestion des valeurs du trésor », c’est le sujet central de la concertation. La stratégie de la partie congolaise est claire. A en croire le directeur de cabinet du ministre des Finances et du budget, Henri Loundou, elle consiste à diversifier les sources de financement de l’Etat par un recours accru au marché sous- régional.

« Durant ces douze derniers mois, nous avons adopté et mis en œuvre une batterie d’actions visant à améliorer la perception sur la destination Congo ainsi que nos performances sur le marché. Les négociations en cours avec le Fonds monétaire international sont l’illustration parfaite d’une démarche visant à améliorer à la fois la transparence et la discipline dans la gestion des Finances publiques », a indiqué Henri Loundou.

Dans les prochains jours, une campagne de sensibilisation pourrait être menée à l’endroit des SVT ou investisseurs locaux, y compris des entrepreneurs individuels. Elle portera sur le mécanisme de souscription libre et les bénéfices en lien avec la nouvelle réglementation de la Banque centrale.

La tendance au niveau sous-régional

Entre mai 2017 et mai 2018, les six Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont pu lever plus d’un milliard deux cent seize millions FCFA par émissions de titres publics sur le marché de la BEAC.  En cette période de crise financière, ces chiffres font de l’institut d’émission commune au Cameroun, au Congo, au Gabon, à la Centrafrique, au Tchad et à la Guinée équatoriale, un important pourvoyeur de fonds pour ses Etats-membres.

Lancé depuis 2011, avec pour principal animateur le Cameroun, ce marché des titres est désormais très sollicité. D’après un expert de la BEAC, Gatien Ondaye Obili, le marché commun est largement dominé par les titres de créance de court terme appelés bons du Trésor assimilables. Les émissions de ces titres ont permis de mobiliser une enveloppe totale de 1 142,7 milliards FCFA, contre seulement 73,8 milliards pour les obligations du Trésor assimilables, qui sont des titres de créance de long terme.

Un bureau diplomatique belge bientôt ouvert au Congo

C’est à Brazzaville capitale de la République du Congo que sera ouvert un bureau diplomatique belge. L’annonce a été faite par le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.

Bientôt à Brazzaville au Congo, un bureau diplomatique belge verra le jour. L’annonce a été faite mardi 11 septembre par le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.

L’ouverture de ce bureau s’inscrit dans le cadre du redéploiement du réseau des postes diplomatiques, amorcé en 2014. Il sera installé dans un premier temps, au sein des locaux du service européen d’action extérieure (SEAE).

Didier Reynders qui a fait une semaine de tournée en Afrique, l’a achevé par une visite au Congo. Le chef de la diplomatie belge, s’est entretenu à Brazzaville avec son homologue, Jean-Claude Gakosso, et aussi avec le président Denis Sassou-Nguesso.

Cette visite au Congo, a permis au ministre Reynders de plaidé en faveur d’un renforcement des relations bilatérales belgo-congolaises. Notons à cet effet, qu’une mission économique exploratoire des trois Régions devrait d’ailleurs se tenir l’année prochaine au Congo.

Il a aussi abordé la situation politique au Burundi, en République démocratique du Congo (RDC).

« Nous avons partagé nos analyses sur la situation régionale. De l’autre côté du fleuve (en RDC, ndlr), nous voulons voir comment nous pouvons travailler ensemble pour aller vers des élections libres, transparentes et inclusives », a déclaré Reynders.

Congo : vers l’actualisation des indicateurs du paludisme

Le 03 septembre à Brazzaville, un atelier sur l’analyse de la « carte score », s’est ouvert. C’est un outil de gestion pour le contrôle et l’élimination de la maladie.

« La mise en œuvre et la pérennisation de la lutte contre le paludisme sont essentielles à la réalisation de nombreux objectifs pour le développement durable pour nos pays », a indiqué le directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio, s’adressant aux experts de l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (Alma), aux partenaires techniques et financiers du Congo qui prennent part à l’atelier.

Il s’agira pour eux, durant les travaux, de passer en revue les progrès réalisés et répondre aux défis rencontrés dans la lutte contre le paludisme, mettre en place un système de surveillance et de recevabilité au moyen de la carte score pour la redevabilité et l’action, suivre les résultats, identifier les goulots d’étranglement pour agir de façon efficiente afin d’assurer une mise en œuvre efficace des programmes nationaux. « Sur le plan économique, le paludisme affecte la croissance annuelle de notre pays du fait de l’absentéisme au travail ou à l’école et de la baisse de la productivité », a souligné Florent Balandamio.

En rappel, l’Alma, dont les experts sont présents à Brazzaville pour cet atelier, est une coalition de quarante-neuf chefs d’Etat et de gouvernement africains coopérant à travers les frontières pour éliminer le paludisme d’ici à 2030. Cette coalition permet de mettre en commun les connaissances et d’agir pour lutter efficacement contre la maladie.

CEEAC : une réunion des ministres de la Culture prévue en novembre au Congo

L’information a été donnée par le représentant de l’Unesco dans le pays, Vincenzo Fazzino, à sa sortie de l’audience que lui a accordée, le 31 août à Brazzaville, le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo.

Les deux personnalités ont évoqué au cours de leur tête-à-tête plusieurs sujets d’intérêt sous-régional, entre autres, la conférence des ministres de la Culture de l’espace de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) que la République du Congo organisera en fin novembre prochain.  Au cours de celle-ci, tous les aspects de la culture et du patrimoine seront débattus.  « La question des industries culturelles est très importante pour replacer la centralité de la culture dans la diversification économique des différents pays », a indiqué Vincenzo Fazzino.

Le représentant de l’Unesco et le ministre de la Culture ont également abordé la question du patrimoine mondial, immatériel, tangible ainsi que l’importance du patrimoine documentaire. « Le Congo abrite des archives très importantes de l’Afrique équatoriale française qui sont non pas seulement le patrimoine de ce pays mais un patrimoine à partager avec d’autres pays. L’Unesco a des instruments juridiques et des programmes comme le programme mémoire du monde qui permet de projeter ce patrimoine documentaire », a-t-il fait savoir, avant d’ajouter: « Nous avions déjà eu l’expérience sur deux aspects, à savoir comment accompagner l’Etat congolais dans la rédaction des textes de loi qui permettent de protéger ce patrimoine, le processus marche déjà parce qu’il y a la rédaction des textes juridiques, notamment sur la notion du patrimoine.  Nous allons aussi partager l’expérience des textes de loi d’autres pays qui contiennent cette notion de patrimoine documentaire. Nous avons également l’expérience de l’identification des archives historiques qui méritent d’être protégées pour lesquelles il y a la possibilité de les inscrire sur un registre international ou encore sur la liste de mémoire du monde ».

Aussi, la question sur le musée national et celui de Loango a été aussi examinée au cours de cet entretien. « Ce sont les sujets sur lesquels nous allons faire le suivi et travailler ensemble avec ce ministère », a promis Vincenzo Fazzino.

Rappelons que le secrétaire général de la CEEAC, l’ambassadeur Ahmad Allam-Mi, a signé, le 3 août dernier, à Libreville au Gabon, avec le ministre Dieudonné Moyongo, le cahier de charges relatif à l’organisation prochaine à Brazzaville de ce premier Conseil des ministres de la Culture de la sous-région.

Coopération, justice et migration au menu de la presse congolaise

Le partenariat technique entre le Congo et le Japon, une Ong des droits de l’homme qui dénonce le scandale judiciaire au Congo et le début la régularisation de la situation des réfugiés rwandais au Congo font ce jeudi la une des journaux.

« Coopération : le Congo et le Japon envisagent un partenariat dans le domaine technique » titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville qui précise que « L’annonce de ce partenariat a été faite par le président de la ligue parlementaire japonaise, Yoshitaka Sankurada, le 29 août à Brazzaville, lors d’une séance de travail avec le président de l’Assemblée nationale congolaise, Isidore Mvouba. »

Abordant le volet judiciaire, La Griffe relaie le cri du cœur du président l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC), Loemba Moké, au sujet trois personnes encore détenues de la maison d’arrêt de Brazzaville, malgré la relaxe prononcée par le juge d’instruction et le parquet après avoir constaté un vide dans leur dossier.

Le président de l’ADHUC cité par La Griffe parle de « scandale judiciaire » là où La semaine Africaine dénonce le défaut de subvention des maisons d’arrêts dans le département de la Bouenza, au sud de Brazzaville.

Les maisons d’arrêt de ce département « ressemblent à des mouroirs », estime le journal, ajoutant que « les prévenus et les condamnés dorment à même le sol et vivent dans des conditions dégradantes. »

Sur un tout autre plan, le quotidien Les dépêches de Brazzaville annonce le début de la régularisation de la situation des réfugiés rwandais au Congo. « Un échantillon de neuf anciens réfugiés (sur les huit mille) s’est vu attribuer hier des passeports et titres de séjours en vue de faciliter leur intégration locale, conformément aux dispositions de la loi congolaise en matière d’entrée et de sortie des étrangers », renseigne le journal.

Le Congo reçoit l’appui du Brésil pour le développement du football et du volleyball

La rencontre de l’ambassadeur du Brésil au Congo avec le ministre des Sports et de l’éducation physique, le 29 août à Brazzaville, témoigne la volonté des deux pays de stimuler le développement des sports au Congo.

Le Congo et le Brésil entretiennent de bonnes relations dans le domaine des sports. C’est ainsi que le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, a passé dix jours dans le pays du roi Pelé juste dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de coopération entre le Congo et le Brésil signée à Brasilia, le 15 mars 2007, sur instruction personnelle du président de la République.

Hugues Ngouélondélé n’y est pas revenu brédouille du Brésil.  Il a paraphé, le 21 août à Brasilia, la capitale brésilienne, avec son homologue brésilien, le programme de la Convention de coopération portant essentiellement sur l’encadrement et la formation des techniciens congolais dans le domaine du football et du volleyball pour la période 2019-2020.  À peine rentré, il a échangé avec Raul de Tauney, le diplomate brésilien, sur la suite à donner à ces accords.  « C’est la deuxième rencontre que j’ai eue avec le ministre. La première date de trois à quatre mois. Elle a abouti à une visite du ministre des Sports au Brésil, à Brasilia, où il a échangé avec son homologue brésilien pour approfondir des certitudes de coopération dans le domaine du football et du volleyball », a déclaré à sa sortie de l’audience l’ambassadeur du Brésil au Congo.

Les bases d’un véritable échange d’informations et d’expertises techniques étant posées, les deux parties ont décidé ensemble de passer à l’essentiel. Il est prévu, en effet, la création des académies de football dans tous les départements du pays ainsi que celle d’un centre national de développement de volleyball. « J’ai choisi le Brésil pour sa réputation. Nous sommes venus ici parce qu’il s’agit de la formation au niveau du football et du volleyball. Le Brésil est bien placé à travers le monde par ces deux disciplines. Nous devons profiter de son expérience et de sa coopération », expliquait au Brésil Hugues Ngouélondélé.

Dans la capitale brésilienne, le ministre des Sports a aussi reçu un appui de taille. L’organisation « Viva Rio » est disposée à aider l’Etat congolais à relever le défi du développement du sport national par la formation et l’encadrement des jeunes. « Il y aura une continuité dans cette coopération avec la venue prochaine d’une délégation de Viva Rio. C’est une organisation qui viendra à Brazzaville en novembre.  Nous travaillerons ensemble pour avoir une bonne concrétisation de tout cela dans le domaine de la formation des cadres », a souligné Raul de Tauney. L’objectif de cette organisation est d’amener les techniciens, les entraîneurs au Congo pour pouvoir développer le football des jeunes sans pourtant écarter la possibilité d’élargir son champ au volleyball. « Nous allons commencer avec le football et cette mission qui va venir visitera les installations au Congo. Le ministre des Sports et de l’éducation physique m’a invité à cette tournée », a indiqué l’ambassadeur.

Technologie: le Congo et le Japon projettent de signer un partenariat

À travers un accord que les deux pays vont signer bientôt, le gouvernement japonais entend apporter son aider au Congo à s’arrimer à la modernité de la technologie.

Le président de la ligue parlementaire japonaise, Yoshitaka Sankurada, a émis le vœu, le 29 août à Brazzaville, lors d’une séance de travail avec le président de l’Assemblée nationale congolaise, Isidore Mvouba.

Le responsable japonais n’a pas détaillé le contenu du projet en vue ainsi que ses avantages. Tout de même, il a signifié qu’il vise notamment à appuyer le Congo dans le domaine de la technique, à travers la formation de ses cadres.

« Les relations de coopération entre le Congo et le Japon sont au beau fixe, elles avancent très bien. Sur cette base, les deux parties entendent ouvrir, très bientôt, des négociations dans ce sens, qui vont aboutir à la conclusion d’un accord de coopération technique », a précisé Yoshitaka Sankurada.

Le Japon, d’après la ligue d’amitié parlementaire, entend aussi accompagner le Congo dans plusieurs autres secteurs d’activités, à savoir celui de la transformation de bois sur place.

Le président de l’Assemblée nationale a, pour sa part, annoncé la mise en place d’un projet économique d’envergure qui sera développé par les Japonais. Celui-ci concerne la production au Congo du betanol à base duquel on peut fabriquer plusieurs articles.

Dans son mot liminaire, Isidore Mvouba a salué les fruits de la coopération bilatérale entre les deux pays, vieille de cinquante ans. Le président de la chambre basse du parlement a indiqué que de 2012 à ce jour, le gouvernement japonais a soutenu celui du Congo dans divers projets d’assainissement.

Lors de la crise du Pool, a-t-il souligné, le Japon a débloqué 1,5 milliard FCFA au profit des sinistrés. Il a aussi évoqué l’implication du Japon dans la construction de la route d’intégration sous-régionale Ketta-Doum, dans le département de la Sangha, ainsi que celle qui partira de Dolisie, dans le Niari, au village Ndéndé, à la frontière du Gabon.

Après avoir émis le vœu de voir une ambassade japonaise installée à Brazzaville, Isidore Mvouba a rassuré la délégation japonaise du soutien du Congo dans l’organisation de l’Expo universel 2025.

En tant que président de l’Assemblée nationale, il a profité de l’occasion pour présenter à cette délégation l’institution dont il a la charge.

Congo : 23 réfugiés rwandais reçoivent un passeport et un titre de séjour

Ces bénéficiaires font partie d’un groupe de 8.463 rwandais qui ont perdu le statut de réfugié le 31 décembre 2017.

Ils sont vingt-trois rwandais réfugiés au Congo, à avoir reçu un passeport et un titre de séjour, le mardi 28 août 2018. Ceux-ci avaient perdu leur statut le 23 décembre 2017.  « Ce passeport va servir à obtenir des documents d’intégration locale », a expliqué Jean-Baptiste Habyalimana, ambassadeur du Rwanda au Congo.

Les 23 bénéficiaires font partie d’un groupe de 8.463 Rwandais. Et 804 autres sont exemptés de l’application de la clause de cessation, selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Pour Rappel, ces réfugiés sont arrivés au Congo au lendemain du génocide des Tutsi et du massacre des Hutu modérés en 1994 qui a fait 800.000 morts, selon les Nations unies. Depuis le 31 décembre 2017, le HCR a pu rapatrier seulement 14 réfugiés rwandais dans leur pays.

Congo : une délégation de la Banque mondiale attendue à Brazzaville en septembre

Cette mission entre dans le cadre du projet Développement urbain et de restructuration des quartiers précaires.

L’objectif de cette mission consiste notamment à suivre de près la mise en œuvre des recommandations de la dernière mission de supervision conduite par la Banque. La délégation de cet institut séjournera est attendue dans la capitale congolaise, Brazzaville du 1er au 8 septembre 2018, dans le cadre du projet Développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (DURQUAP).

Cette mission de l’institution de Bretton Woods sera conduite par Dina Ranarifidy, spécialiste en développement urbain. Les sources proches de la Banque Mondiale précisent que la délégation de la Banque lors de son séjour sera en charge de suivre la mise en œuvre des recommandations de la dernière mission de supervision effectuée en février dernier, de la mise en œuvre des aspects environnementaux et sociaux du projet, mais aussi de la gestion, la coordination et le suivi évaluation du DURQUAP. L’équipe se penchera également sur le plan d’action pour les trois prochains mois, les aspects relatifs à la passation de marchés et la gestion financière

Pour rappel, c’est en 2017 que le DURQUAP a été lancé et placé sous tutelle du ministère congolais de l’aménagement du territoire et des grands travaux. Le DURQUAP vise à faciliter l’accès aux infrastructures et services de base dans les quartiers précaires de Brazzaville et Pointe-Noire.

«Il constitue aussi la première étape d’une approche programmatique qui intègre une dimension curative qui consiste à restructurer les quartiers précaires et une dimension proactive afin de prévenir leur formation», a souligné Djibrila Issa, le représentant de la BM au Congo.

Rapatriement : 208 centrafricains vivant au Congo retourne dans le pays d’origine

Ces réfugiés qui avaient fui la Centrafrique pour se réfugier en République du Congo, ont volontairement décidé de rentrer dans leur pays.

C’est ce jeudi 23 août, que reprendra l’opération de rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains au Congo. Celle-ci est menée par le gouvernement centrafricain et celui de la République du Congo avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Ces 660 réfugiés centrafricains vivaient dans les villes congolaises de Bétou (nord), Pointe-Noire (ouest) et la capitale Brazzaville. L’information a été donné mercredi 23 août 2018, par le bureau de la représentation du HCR.

Dans un communiqué du HCR, un premier convoi terrestre de 208 personnes sur 660 réfugiés opté volontairement de retourner à Mongoumba (ville centrafricaine frontalière avec le Congo). Ils seront ensuite reconduits dans des villages et villes longeant le tronçon Moungouma-Bangui long de 161 kilomètres.

Notons que, ces Centrafricains qui avaient fui leur pays d’origine se sont prévalus de la stabilité dans les villages, communes et villes d’origine le long du tronçon concerné. Ils ont davantage été rassurés par leurs prédécesseurs, soit au total 617 rapatriés volontairement fin mars et mi-avril derniers.

« Le rapatriement volontaire étant la meilleure solution durable aux problèmes des réfugiés, le HCR se réjouit de ce développement et notre agence facilite cette opération avec les gouvernements centrafricain et congolais », a déclaré Buti Kale, représentant du HCR en Centrafrique.

Des kits de réintégration leurs sont remis, pour leurs permettre, entre autres, de lancer des activités génératrices de revenus et de recommencer une nouvelle vie.

Gymnastique : les entraîneurs en recyclage

Un cours technique a été lancé le 20 août, au gymnase Maxime-Matsima, par la Fédération congolaise de gymnastique (Fécogym), en vue de rehausser la discipline.

Ils sont treize entraîneurs nationaux, qui prennent part à cette formation organisé par la Fédération congolaise de gymnastique. Ils sont venus des sept ligues notamment Brazzaville, Pointe-Noire, Kouilou, Niari, Lékoumou, Bouenza et Cuvette ouest pour y prendre part.

« Nous avons bénéficié, du Comité national olympique et sportif congolais, de ce cours technique de la gymnastique, grâce à la Solidarité olympique et à la Fédération internationale. Les deux structures ont mis à notre profit un expert canadien, Guy Lavoie. Il a déjà formé les Congolais au Canada et est à sa troisième présence au Congo », a commenté François Bakana, président de la Fécogym.

La gymnastique, a-t-il indiqué, a intégré dans son programme de développement pour le compte de l’olympiade 2017-2020 des mouvements gymniques tels que : la gymnastique pour tous, la gymnastique rythmique, la gymnastique aérobic, la gymnastique artistique féminine et masculine.

Brice Merlin Lepebé, le directeur général des Sports, a salué la politique de formation de la Fécogym qui s’inscrit, selon lui, dans la vision du ministre des Sports et de l’éducation physique. Cette formation s’achève le 26 août prochain.

Congo: l’opération de désarmement dans le Pool peine à commencer

Le calendrier de la commission mixte, chargée de la mise en œuvre de ce désarmement prévoyait que le pasteur Ntumi devait s’adresser à ses partisans pour leur demander d’y adhérer.

Lancé officiellement le mardi 7 août à Kinkala, la préfecture du département du Pool au Congo, l’opération de ramassage des armes des ex-combattants partisans du pasteur Ntumi peine encore à se concrétiser. Le calendrier de la commission mixte, chargée de la mise en œuvre de ce désarmement prévoyait que le pasteur Ntumi devait s’adresser personnellement à ses partisans pour leur demander d’y adhérer, mais cela n’a pas pu se faire pour le moment.

Du côté du ministère de l’Intérieur on reconnaît que le ramassage des armes est « timide ». Des sources humanitaires affirment même qu’il est au point mort. Le jour de la levée du mandat d’arrêt contre le pasteur Ntumi, l’un de ses représentants, Philippe Ané, a bien appelé les ex-combattants à participer à l’opération. Mais le jour de son lancement effectif, le camp Ntumi brillait par son absence. La faute à des « malentendus » explique-t-on de part et d’autre.

Parmi les points de blocage : la sécurité du pasteur Ntumi. Il était prévu que le 12 août, il fasse sa première sortie officielle depuis la levée du mandat contre lui et se rendent à Mayama, pour rencontrer le ministère de l’Intérieur et s’adresser à ses partisans. Mais pour cela, il exige notamment que les militaires qui se trouvent toujours le long de la route qu’il doit emprunter se retirent. La méfiance règne encore. Or cette sortie publique officielle est indispensable, car les ex-combattants attendent un appel de leur chef en personne pour rendre leurs armes.

Finalement, quelques jours plus tard dans une déclaration manuscrite diffusée sur les réseaux sociaux, le pasteur dénonçait « une opération unilatérale ». Déclaration jugée « malvenue » et « tapageuse » du côté du ministère de l’Intérieur alors que des discussions entre les deux parties sont engagées depuis décembre. « Le calendrier reste valable. Dans tout processus de paix, il faut du temps pour rétablir la confiance », tempère Anthony Kwaku, coordonnateur du système des Nations unies au Congo-Brazzaville.

Dimanche soir, de part et d’autre, on assurait néanmoins que les discussions se poursuivaient pour permettre au processus de désarmement d’avancer.

Dialogue et justice

L’opposant Mathias Dzon estime quant à lui que la résolution de la crise du Pool – née de la contestation des résultats de la présidentielle de 2016 – passe avant tout par un dialogue inclusif et par la justice. Pour cet ancien ministre des Finances, la levée du mandat du Pasteur Ntumi et le ramassage d’armes ne sauraient apporter une solution durable à cette crise qui remonte en réalité à 1998.

« C’est un vieux problème et il faut le résoudre, s’y attaquer à la racine. Dans un dialogue national inclusif, nous règlerons définitivement la question du Pool. Mais ramasser les armes ne signifie rien du tout parce qu’il y a beaucoup à faire dans le Pool. Il faut crever l’abcès. Il faut régler le fond du problème. Pourquoi il y a toujours la guerre dans le Pool depuis 1998 ? Ça n’en finit pas. Mais il faut les sanctions. Ce qui garantit la sécurité dans le pays, c’est les sanctions. Les auteurs doivent être sanctionnés. On ira en justice pour que la chose soit bien comprise. Autant de morts, de déplacés, il faut bien que la justice regarde, la vraie justice, et qu’elle regarde exactement ce qui s’est passé et qui sanctionner. Si on lève les mandats, comme ça, et que personne n’est sanctionné, alors ça recommencera. »

Plan d’urgence

Mais pour un règlement durable du conflit dans le Pool, le pasteur Ntumi a réclamé de son côté dans une lettre diffusée début août un « plan d’urgence de relance économique et de développement ».

En réponse, la ministre des Affaires et de l’action humanitaire assure que c’est un objectif poursuivi par le gouvernement. L’an passé déjà le plan d’urgence pour le Pool prévoyait qu’une partie de son budget soit consacré à ce qu’on appelle le « relèvement précoce » c’est-à-dire des mesures permettant aux populations déplacées parfois depuis deux ans de reprendre une activité économique et de reconstruire leur habitat.

A l’époque, la situation sécuritaire ne le permettait pas encore. Le nouveau plan 2018, présenté en mars, prévoit lui aussi que plus de 47 millions de dollars doivent être consacrés à ce relèvement. L’aide se met en place, explique la ministre Antoinette Dinga Dzondo, à mesure que les populations déplacées reviennent et que les bailleurs étrangers annoncent des contributions financières.

États-Unis et Chine

« Les États-Unis ont déjà donné trois millions de dollars à une association française, Acted, qui est en train de préparer des activités de relèvement dans quelques villages pour environ 9 000 personnes. C’est-à-dire la réparation des points d’eau, la reprise des activités génératrices de revenus, la distribution des articles ménagers et de dollars, qui vont transiter par le Pam [Programme alimentaire mondial] », assure la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire.

Outre les États-Unis, Antoinette Dinga Dzondo explique que « la Chine s’est manifestée et va aider avec le matériel pour préparer la terre ». « En ce moment c’est la saison sèche donc les populations bénéficiaires vont pouvoir préparer la terre pour pouvoir commencer à cultiver dès que les premières pluies tombent », précise-t-elle.

Selon la ministre, le budget du gouvernement de Brazzaville, voté en 2017, en pleines négociations avec le FMI et alors que le pays connait de graves difficultés financières, prévoit un milliard de francs CFA pour le relèvement précoce. Un montant qui pourrait augmenter assure la ministre, si la situation économique du pays s’améliore.

Festival Couleurs du Congo : la caravane donne le coup d’envoi

Les festivités de la deuxième édition de ce rendez-vous ont débuté par une caravane qui s’est déroulée le 14 août, à la veille de la commémoration de la fête de l’indépendance en République du Congo.

Noyé dans la ferveur de la fête de l’indépendance, le festival couleurs du Congo (Coco) a ouvert ses portes mardi 14 août 2018. La veille déjà (Le 13 août 2018 ndr), une conférence de presse a été tenue par les organisateurs. Il s’est agi de dérouler au congolais la programmation de cet évènement culturel.

Pour cette deuxième édition, le thème choisi est « Rythmes et danses du terroir, découvertes et interpénétration des identités culturelles congolaises ». Pour le promoteur de l’évènement, ce festival est rendez-vous des congolais. « On fait de la part belle aux groupes folkloriques, aux artistes musiciens tradi-modernes, mêlant l’âme congolaise aux instruments de musique modernes pour le rythme à la croisée des chemins d’ici et d’ailleurs », a-t-il indiqué.

Il poursuit son propos en faisant savoir que « Le Congo est un vivier et un potager culturel… ». Mais il s’est indigné du comportement désintéressé des autorités nationales pour la culture. Selon lui, les culturels sont délaissés alors que « quand il s’agit de la recherche scientifique, de la diplomatie, du pétrole, la nation se mobilise ».

Les festivités ont débuté par une caravane qui est partie de la mairie de Mfilou, le septième arrondissement, jusqu’à la préfecture de Brazzaville. Dans une logique de célébration de la fête de l’indépendance, une pièce de théâtre relatant l’histoire de l’indépendance du Congo a été jouée, le 13 août, par le groupe du comédien Fortuné Bateza.

Le mercredi 15 août, au Boulevard Alfred-Raoul, une soixantaine de spectacles était de mise pour le plaisir des congolais. Un concert a été donné par des artistes de tous les arrondissements de Brazzaville, des groupes folkloriques, traditionnels, tradi-modernes, religieux et urbains.

Message à la Nation : Sassou content du retour de la paix dans le Pool

Dans son message adressé aux congolais le mardi 14 août 2018, à l’occasion de la fête de l’indépendance de son pays, le président Sassou se dit confiant en ce qui concerne l’avenir.

À l’occasion de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du Congo, le président Denis Sassou N’Guesso a adressé mardi soir, un message à ses compatriotes. En dépit de la crise économique qui mine le pays, le génie congolais reste à son entendement une force pour le sursaut national.

Douze minutes, c’est le temps qu’a duré le message du président de la République. Axé sur les fondements même de la République autour des valeurs qui traduisent la devise : Unité Travail Progrès, le chef de l’État a traduit en cet anniversaire, un haut moment d’hommage aux pères de l’indépendance et des martyrs de la République.

Par delà les difficultés économiques actuelles, Denis Sassou N ‘Guesso a salué le peuple congolais pour sa patience et sa maturité.

De même, il a salué le retour de la paix dans le département du Pool (sud), la paix sans laquelle, rien de durable ne peut se réaliser, car l’avenir n’est nullement dans la violence. Aussi met-il l’accent sur les processus de désarment démobilisation et réinsertion.

Par delà les difficultés que connaît le pays, l’espoir est permis. Les avancées actuelles invitant à plus d’optimisme et de sérénité. Au prix d’efforts persévérants et opiniâtres, le Congo va se relever.

S’inscrivant dans la logique de son adresse du 30 décembre 2017, le président de la République a réaffirmé que sans complaisance, les dispositions en vigueur s’appliqueront dans la lutte contre les antivaleurs et il y veillera personnellement.

Congo : examen de la cyber législation

Des délégués et experts de plusieurs institutions du pays ont examiné et amendé, le 8 août à Brazzaville, les avant-projets de loi réglementant le secteur, dans la perspective de leur prochaine adoption par le gouvernement.

L’atelier organisé et piloté par le ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique a été l’occasion de présenter les nouvelles moutures des projets de textes sur l’économie numérique et placer tous les acteurs impliqués au même niveau d’information, dans le respect de la transversalité et le dynamisme de ce secteur.

Rehaussé de la présence du ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, et de son homologue de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, le rendez-vous a permis d’examiner tant sur le fond que sur la forme ces textes qui ont déjà reçu l’approbation de la Cour suprême.

Ces textes concernent les lois relatives à la cybersécurité, la lutte contre la cybercriminalité, la protection des données à caractère personnel et celles liées aux transactions électroniques. Les délégués à l’atelier ont émis le souhait de la nécessité urgente d’adopter ces avant-projets de lois afin de doter le cyberespace congolais d’un cadre juridique efficace.

« Le Congo ne saurait rester en marge du processus d’harmonisation de son cadre réglementaire et législatif en matière de la cybersécurité, sachant que les pays frères et amis, à l’instar du Gabon, du Cameroun, de la République centrafricaine, du Tchad et du Burundi ont déjà incorporé dans leur corpus de législations nationales ces mêmes textes de la CEEAC et d’autres sont sur le point de terminer le processus », a déclaré Léon Juste Ibombo à l’ouverture des travaux.

Ces projets de texte, a-t-il rappelé, ont été élaborés par un consultant international, sur la base des standards internationaux et en prenant en compte les conventions de Budapest et de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données, y compris les lois types de la CEEAC relatives à la protection des données à caractère personnel, aux transactions électroniques et à la lutte contre la cybercriminalité adoptée au niveau communautaire.

L’économie numérique s’accompagne, en effet, d’une révolution culturelle dans le sens où les nouvelles technologies donnent lieu à de nouveaux usages, de nouveaux systèmes, de nouvelles manières de commercer, de communiquer. Tout cela ne peut se faire sans un cadre légal et institutionnel qui garantit la sécurité tant des infrastructures essentielles que celle des usagers.

Les avant-projets de loi ont été présentés et les avis de la Cour suprême ont été présentés par Roland Ondeli, Steven Ondongo et Guichard Tsangou, respectivement conseiller à l’économie numérique, conseiller juridique au ministère en charge de ce département, expert de la CEEAC. Ce dernier a soutenu que ces textes attendus sont conformes aux instruments juridiques internationaux et régionaux en la matière.

Les délégués et experts à l’atelier ont un délai d’une semaine pour faire parvenir leurs amendements par voie officielle, avant que ces textes soient soumis officiellement à l’adoption par le gouvernement.

Jean-Marc Thystère Tchicaya dans le collimateur de la Commission de lutte contre la corruption

Selon le rapport du premier trimestre 2018 de cette commission, le ministre des Hydrocarbures a été cité dans deux affaires de détournement de fonds publics.

La commission de la lutte contre la corruption, viens de rendre public son rapport du premier trimestre 2018. C’est un rapport d’enquêtes menées au cours des quatre premiers mois de 2018, la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude a cité le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya. Il est impliqué dans deux affaires de détournement de fonds publics destinés à la formation des cadres de son département et à la construction du siège de l’Organisation des pays africains producteurs de pétrole (APO).

Selon le rapport, entre 2015 et 2017 une somme de plus de 1,32 milliard de FCFA a été décaissée par le Trésor public au bénéfice du ministère des Hydrocarbures en vue de la construction à Brazzaville du siège de l’APO, l’Organisation des pays africains producteurs de pétrole. Mais, à peine moins de 300 millions de ce financement ont été utilisés et le reste aurait pris une direction inconnue.

Au sujet de la formation du personnel du ministère des Hydrocarbures sur plus de 1,7 milliard de FCFA alloués en 2017 par les sociétés pétrolières, seulement 18,39% ont été justifiés et le reste utilisé à d’autres fins.

Pour Lamyr Nguelé, président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, il ne s’agit d’un détournement des fonds publics orchestré par Jean-Marc Thystère Tchicaya: « Le ministre des hydrocarbures ne pouvait pas ne pas être informé des sorties d’argent du Trésor public opérées par ses collaborateurs. La Commission a conclu que le ministre a été bel et bien le donneur d’ordres », affirme-t-il au micro de nos confrère de RFI.

Le rapport de la Commission a été adressé au procureur de la République pour d’éventuelles poursuites judiciaires.

Congo : le futur système d’informations statistiques validé

Des techniciens et experts du Congo viennent de valider cette fin de semaine à le rapport définitif de l’étude de diagnostic pour la mise en place d’un nouveau système d’informations statistiques. Elaboré avec le soutien de la Banque mondiale, celui-ci devrait permettre de mieux orienter les politiques d’intervention du gouvernement.

Tout est prêt au Congo pour la mise en place d’un nouveau système d’informations statistiques. Vendredi dernier, à Brazzaville, les techniciens et experts du pays étaient en atelier de validation du rapport définitif de l’étude de diagnostic pour la mise en place de cet important outil.

Selon les experts, le futur système d’informations statistiques devrait permettre aux autorités congolaises d’améliorer la conduite des politiques de manière plus précise, de sorte à répondre efficacement aux besoins qui se posent pour un développement économique et social durable.

Dominique Kimpouni, coordonnateur du Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT) a expliqué aux participants de l’atelier de validation que ce dispositif est d’une importance cruciale pour le pays dans la mesure où «la statistique est l’œil du décideur». «Aucun pays ne saurait s’inscrire dans une dynamique de développement durable sans informations statistiques de qualité. Notre pays a besoin des données statistiques de qualité pour faciliter l’élaboration et le suivi-évaluation des programmes sectoriels découlant du projet de société du président de la République», a souligné Dominique Kimpouni. Selon le responsable congolais, l’atelier a permis aux acteurs impliqués, d’apporter leurs contributions aux fins d’amender le rapport diagnostic. Ceci ouvre «la porte du fonctionnement d’un véritable système statistique national en République du Congo», a-t-il ensuite précisé.

33 millions de dollars de la Banque mondiale et de l’Etat congolais

Ce projet de l’Etat congolais n’aurait pas pu voir le jour sans l’appui financier de la Banque mondiale. Le PSTAT a été lancé en 2015 grâce à un cofinancement de l’institution de Bretton Woods et du gouvernement congolais pour un montant de 33 millions de dollars. Le projet vise à produire des données statistiques de qualité dans les délais réels et de les diffuser, assure-t-on.

Notons l’étude de diagnostic a été commanditée en décembre 2016. Beau-Clair Isidore Vieira, consultant international en la matière, alla prendre en charge sa réalisation. Deux ans de travail après, les analyses de l’expert allaient révéler des dysfonctionnements dans le système actuel de production de statistiques.

Congo: près de 4.000 personnes souffrent de l’hépatite

Information donnée par Olufunmilayo Lesi, expert du groupe des maladies transmissibles au bureau régional Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé, lors d’une conférence de presse.

En République du Congo, 4.000 personnes souffrent de l’hépatite. C’est une information donnée mardi 24 juillet 2018, par  Olufunmilayo Lesi, expert du groupe des maladies transmissibles au bureau régional Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

« Au Congo, 4.000 personnes sont touchées par l’hépatite », a déclaré Mme Lesi lors d’une conférence sur l’hépatite à Brazzaville. Selon elle, « l’hépatite virale est devenue une urgence de santé publique dans le monde ».

Olufunmilayo Lesi a tenu à informer que l’hépatite virale chronique est aujourd’hui la seconde cause de décès après la tuberculose. « L’épidémie d’hépatite virale B et C affecte 325 millions de personnes dans le monde, soit dix fois plus que l’épidémie mondiale de VIH. En Afrique, l’hépatite virale chronique touche plus de 70 millions de personnes (60 millions souffrant d’hépatite B et 10 millions d’hépatite C) », a-t-elle précisé.

Bon à savoir, il existe cinq types d’hépatite virale (A,B,C,D et E), les hépatites chroniques B et C sont celles qui causent 95% des maladies du foie et des décès prématurés liés à l’hépatite. Ils se propagent par les aliments et l’eau contaminés, et entraînent des infections aiguës.

Olufunmilayo Lesi conseille aux congolais la vaccination des enfants et l’amélioration de la sécurité des transfusions sanguines et des injections pour prévenir de l’hépatite virale.

Tournoi international de handball : le Congo, l’Angola et la RDC en confrontation

Les équipes nationales dames des trois pays vont s’affronter en aller-retour, dans une compétition qui se disputera pendant six jours au gymnase Nicole-Oba de Brazzaville, à partir du 18 juillet.

Dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique des nations 2018 dénommée « Challenge Edith-Lucie-Bongo-Ondimba », la Fédération congolaise de handball organise à Brazzaville un tournoi international. Le Congo pays hôte, l’Angola et la République démocratique du Congo (RDC) prennent part à cette compétition. Une occasion de mise en jambes pour chacun des pays participants et davantage pour le tout nouveau sélectionneur du Congo, Thierry Vincent, qui vient de prendre en main les Diables rouges il y a à peine quelques semaines.

Programme des matches

18 juillet : Congo-Angola

19 juillet : RDC-Congo

20 juillet : Angola-Congo

21 juillet : RDC-Angola

22 juillet : Angola-RDC

23 juillet : Congo-RDC

Journée parlementaire : les députés édifiés sur les missions du HCR

Le 19 juillet à Brazzaville, l’agence des Nations unies a expliqué aux membres de l’Assemblée nationale des missions qu’elle mène en République du Congo.

Il était question pour cette organisation, d’amener les parlementaires à avoir une meilleure connaissance sur les missions du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), de ses interventions dans le pays et se familiariser avec les notions telles réfugiés, personnes déplacées internes, apatridie, et autre.

Il s’est agi aussi de renseigner les députés sur la situation des réfugiés et des personnes déplacées internes au Congo, les informer des engagements internationaux pris par le pays en ce qui concerne les réfugiés et les personnes déplacées internes et de la prévention de l’apatridie au Congo.

Pendant ces moments, cinq thèmes ont été développés par différents responsables de cet organisme, à savoir les opérations du HCR au Congo, le mandat du HCR, les conventions relatives à l’apatridie, le cadre légal relatif aux réfugiés et celui des personnes déplacées internes au Congo.

Evoquant les missions de cette agence onusienne, Cyr Modeste Kouamé, le représentant du HCR au Congo a indiqué que son rôle est la protection des réfugiés, c’est-à-dire des personnes ayant dépassé les frontières internationales pour se retrouver dans un autre pays, l’assistance de ces personnes et la mise en place des mécanismes tendant à des solutions durables au profit de ces individus.

Les services du HCR, a-t-il dit, se résument à l’assistance matérielle ainsi qu’aux services sociaux de base apportés aux réfugiés et leur enregistrement biométrique.  Cet organisme intervient dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement. Le HCR, a-t-il poursuivi, assure aussi le rapatriement volontaire et la réinstallation interne. A ce jour, a-t-il déclaré, 648 Centrafricains ont déjà été rapatriés.

Cyr Modeste Kouamé est ensuite revenu sur la population réfugiée présente au Congo, chiffres à l’appui. Les Rwandais sont au nombre de 10 516, arrivés au Congo après avoir transité par la RDC; les Congolais de Kinshasa sont  15 000 et les Centrafricains 33 000. « Le Congo compte, à ce jour, vingt-trois nationalités de réfugiés qui sont sur toute l’étendue du territoire national, principalement dans la partie nord » a-t-il précisé.

Notons que les travaux ont été dirigés par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Alfred Opimbat, qui, dans son mot d’ouverture, a remercié le HCR pour cette initiative.

Congo/RDC : les deux pays optent pour une cartographie professionnelle des frontières

Décision prise au cours de la 5ème session de la commission Technique Mixte des frontières entre la RD. Congo et le Congo-Brazzaville en matière de frontières terrestres et fluviales.

Les experts en matière de frontières terrestres et fluviales de la République du Congo et de la République Démocratique du Congo se concertés. C’était à l’occasion de la 5ème session de la commission Technique Mixte des frontières entre la RD. Congo et le Congo-Brazzaville. Il s’est agi pour les experts des deux pays, d’examiner les recommandations issues de la 3éme et 4ème session tenue respectivement, à Kinshasa en mars 2015 et à Brazzaville en juin 2017.

Pendant trois jours d’analyses et d’échanges, les experts de deux pays se sont accordés sur l’accord-cadre de coopération entre les deux Congo et l’Institut géographique National France International (IGN FI), partenaire choisi pour la réalisation de la cartographie.

Pour le Directeur de Cabinet du Vice-Premier ministre de l’intérieur de la RDC, Henri Mova « les recommandations adoptées vont déterminer l’avenir de ces deux peuples pour le temps à venir ». Pour sa part, son homologue du Congo-Brazzaville, Séraphin Onde le, a affirmé que « la réalisation d’une plus grande unité et d’une solidarité entre Kinshasa et Brazzaville exige l’atténuation du poids des frontières qui les séparent ».

Les recommandations adoptées au cours de la session vont déterminer l’avenir de ces deux peuples pour le temps à venir ». Pour sa part, Séraphin Onde le, a affirmé que « la réalisation d’une plus grande unité et d’une solidarité entre Kinshasa et Brazzaville exige l’atténuation du poids des frontières qui les séparent ».

Cofina présente ses services aux PME et PMI congolaises

Le directeur général de l’institution bancaire, filiale du Congo, El Hadj Falilou Ndaw, a présenté, le 18 juillet à Brazzaville, les différents services qu’offre cette dernière.

Au cours d’un cadre d’échange et de discussion dénommé « Meet-up », souhaité désormais par la Compagnie financière africaine (Cofina) tous les mois, son directeur général, encadré des collaborateurs, a ouvert le panel des services que l’institution bancaire a prévu pour les Petites et moyennes entreprises (PME) et Petites et moyennes industries (PMI) trop souvent écartées des circuits de financement par les banques classiques.

Le Groupe Cofina, a-t-il expliqué, est la première institution financière africaine dédiée à la mésofinance, le « chaînon manquant » entre la microfinance et la banque traditionnelle qui offre la possibilité pour les PME africaines d’accéder plus facilement au crédit.

« Nous sommes au Congo depuis neuf mois et nous nous sommes rendu compte qu’il n’y a aucun dynamisme de financement des PME et PMI. Et lorsqu’on se rend compte que le pays traverse une crise très importante, nous craignons de voir que les acteurs financiers ne puissent pas jouer leur rôle. Parce qu’ils sont dans une position de phobie de risque, ils ne veulent pas faire le pas d’aller vers ces PME/PMI qui représentent 90% de nos économies », a déclaré El Hadj Falilou Ndaw.

La situation mène souvent ces entreprises à se tourner vers des financements parallèles, ou « financement de quartier » avec des taux impossibles allant jusqu’à 30%. Le risque, a-t-il souligné, est de voir ces PME être étouffées et avec elles le tissu économique.

Pour la Cofina, c’est bien au regard de ces préalables qu’elle a monté un business model orienté vers des produits sur mesure, destinés à assurer une meilleure croissance aux entreprises dont l’accès au financement avec les banques classiques est difficile.

« 80% de nos solutions sont orientés vers PME et PMI »

« Nous voulons que ces entreprises sachent, si elles ont un bon de commande, qu’elles ont un interlocuteur qui peut leur donner une réponse en soixante-douzeheures. Si elles ont une facture, au lieu d’attendre un paiement, on peut leur mobiliser 90% du montant immédiatement. Si elles ont un marché, nous pouvons les accompagner. Si elles ont des besoins pour gérer la masse salariale, nous sommes là. Il faut que les gens sachent que Cofina a apporté une révolution sur le marché congolais », rassure El Hadj Falilou Ndaw.

Depuis le démarrage de ses activités au Congo, il y a neuf mois, la Cofina a prêté environ huit milliards de FCFA aux PME et PMI. Plusieurs chefs d’entreprise présents au « Meet up » ont salué l’innovation apportée par l’institution bancaire.

« Nous sommes souvent devant des situations qui exigent une solution rapide. À la Cofina, ils ont compris et m’ont accompagné lorsque ce fut le cas. En plus, il ne s’agit pas d’avoir un crédit mais avoir également des souplesses de remboursement comme ce que Cofina a fait avec moi », a témoigné Emmanuel Sitou, responsable d’une PME.

Des témoignages concrets de financement ont été évoqués par des entrepreneurs bénéficiaires qui ont, tout de même, résolu à connaître un peu plus de la Cofina dans des segments précis comme le financement des stocks, l’accompagnement sur les marchés publics.

Si les PME et PMI trouvent déjà des solutions au Congo, il reste un segment difficile, celui des startups, ces entreprises incubées. El Hadj Falilou Ndaw a annoncé la création prochaine au Congo de la « Cofina Startup House » pour accompagner ces entreprises naissantes grâce à des collaborations ingénieuses avec des structures habilitées.

Fondé en 2013, le Groupe Cofina est la première institution financière africaine dédiée à la mésofinance.  Il est présent dans six pays d’Afrique francophone (Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Mali, Sénégal).

Enrôlement des jeunes à Pointe-Noire : le gouvernement et la BM satisfaits de l’évolution

Nicephore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes et Korotoumou Ouattara l’ont exprimé leur satisfaction lors de leur visite dans les différents centres de collecte des candidatures.

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Nicephore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes et la Banque mondiale par sa représentante résidente pour la République du Congo, Korotoumou Ouattara, ont effectué une visite dans les différents centres de collecte des candidatures pour les formations.

Ces formations gratuites sont une initiative du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE).

« A ce jour, nous avons reçu au niveau de Pointe-Noire, 4 915 jeunes et de Brazzaville 9 400, ce qui nous donne un total avoisinant les 13 000 jeunes. Pour nous, c’est un indicateur important de la demande de la formation au niveau de la jeunesse. Nous sommes d’autant plus heureux que les deux responsables soient là afin d’ouvrir les autres possibilités ou solutions de formation qu’attendent les jeunes », a déclaré l’un des initiateurs du projet, Auxence Léonard Okombi.

Après deux semaines d’enrôlement, Korotoumou Ouattara a indiqué : « Nous savons que la formation est une priorité du gouvernement du Congo. La Banque mondiale a appuyé le gouvernement dans son plan de développement dans lequel il est question de mettre l’accent sur le développement du capital humain et donc l’éducation et l’apprentissage des jeunes, surtout pour réduire le chômage au niveau des jeunes, des femmes et des couches défavorisées ».

« En dehors de ce projet, nous allons développer aussi le projet de compétitivité qui aide les jeunes à développer des entreprises, le projet agricole qui va prendre aussi en compte la formation des jeunes, surtout que le gouvernement veut mettre l’accent sur la diversification de l’économie en priorisant le domaine agricole. Toutes les activités iront de pair pour qu’on puisse avoir l’impact au niveau de nos appuis et du gouvernement », a ajouté le fonctionnaire de la Banque mondiale.

Les inscriptions à Pointe-Noire pour les formations qu’offre le PDCE prend fin le 22 juillet.

La FAO appuie le Congo dans l’élimination des pesticides dangereux

L’engagement pour l’agriculture « propre » est contenu dans un programme de coopération technique multisectorielle qui lie le partenariat de l’agence onusienne avec les ministères de l’Agriculture et de la Recherche scientifique.

Lancé depuis le 12 juillet à Brazzaville, le programme de développement agricole pour la période 2018-2019 comprend trois projets majeurs, à savoir la politique semencière, l’identification des pesticides sévèrement dangereux et la promotion des alternatives nécessaires, ainsi que l’agroécologie proprement dite.

En effet, les deux derniers projets seront suivis et mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche. Le premier, quant à lui, sera exécuté en collaboration entre l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le département de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, toujours en synergie avec le ministère de l’Agriculture.

Cette initiative intervient alors que la production et le commerce des intrants agricoles d’origine chimique ont sensiblement augmenté ces dernières années sur le marché national. Ce sont des produits agrochimiques nuisibles à la santé humaine et à l’environnement. La menace est prise au sérieux du côté des pouvoirs publics et aussi par les organismes onusiens, à travers la FAO qui a alerté sur les risques potentiels liés à l’utilisation de ces produits chimiques.

« Ces projets s’inscrivent tous dans le cadre de l’appui de la FAO auprès du gouvernement congolais pour contribuer au renforcement du développement de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et de la gestion durable de l’environnement », a précisé la représentante résidente de la FAO au Congo, Suze Percy Philippini. Elle a surtout plaidé pour une bonne politique semencière capable de faire face aux défis de la disponibilité de la semence ; l’accessibilité ; la pertinence variétale et la qualité de celle-ci.

Le plaidoyer de la FAO a trouvé un écho favorable car le gouvernement a réaffirmé sa détermination à mettre fin à l’usage des pesticides dangereux. La mesure que la tutelle compte administrer implique la formation des différents acteurs du paysage agricole et la réforme de la législation nationale en la matière.

« Notre ambition de faire du secteur agricole le pilier de la croissance et de la diversification de l’économie doit s’arrimer aux exigences de performances, de qualité et de durabilité. C’est dans cette optique que ces trois projets seront mis en œuvre », a assuré le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, Henri Djombo.

À noter que ce partenariat avec la FAO constitue une bonne nouvelle pour les environnementalistes dans un contexte où la République du Congo entend développer sa production agricole. Il pourrait favoriser les pratiques d’une agriculture durable, respectueuse de l’environnement.

Diplomatie : le consul général de France annonce son départ

Après quatre années passées à Pointe-Noire au Congo, Jean Luc Delvert est arrivé au terme de sa mission.

Le 14 juillet dernier, à l’occasion de la célébration de la fête nationale française, ce diplomate a indiqué qu’il quitte le Congo. Dans son discours de circonstance à sa résidence à Pointe-Noire, Jean Luc Delvert, a assuré que son pays la France, va continuer d’accompagner le Congo en ces temps de crise et renouvelé sa reconnaissance aux autorités de la place.

« Nous devons plus que jamais affirmer notre unité, scruter notre histoire et porter toujours plus haut la voix de l’humanisme, une voix nécessaire, qui promeut, partout et toujours, la Liberté, l’Egalité, la Fraternisé, notre devise qui promeut partout et toujours la paix, le dialogue, la tolérance, la reconnaissance des diversités sociales et culturelles. Telle est l’action menée par la France en Europe et dans le monde. Tel est l’objectif que poursuit le président de la République, Emmanuel Macron, à la fois dans sa dimension mémorielle et dans l’action », a souligné Jean Luc Delvert, pour parler de son pays.

Notons que son départ intervient quelques jours après qu’il ait été élevé au grade d’Officier de l’Ordre national du mérite congolais par le président de la République. En évoquant la situation socio-économique difficile du Congo, le consul général de France a indiqué : « Dans ces moments difficiles, la France demeure résolument aux côtés du Congo. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, l’a réaffirmé au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, lors de sa visite à Brazzaville le 7 juin dernier. Bruno Lemaire, ministre de l’Economie et des finances, en avait également témoigné lors de sa visite le 13 avril dernier ».

Pour ce qui est du volet culturel, pour Jean Luc Delvert, le Congo, terre de culture qui a nourri des artistes majeurs, dont l’œuvre inspire et éclaire le monde, devrait professionnaliser les filières et confier des responsabilités à des personnalités qui ont démontré leurs compétences et leurs valeurs.

Congo : une société espagnole veut implémenter la 5G

C’est ce qui ressort de l’entretient entre le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo et le directeur business et de développement Afrique de la société Applus, Matt Stead.

La société Applus va travailler en partenariat avec Congo télécom en vue de la rendre plus compétitive, a assuré son directeur business et de développement Afrique, Matt Stead, le 16 juillet à Brazzaville, à l’issue d’un entretien avec le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo.

Invités par l’Agence pour la promotion des investissements, les responsables de la société Applus ont tenu à échanger avec le ministre en charge des Télécommunications et du numérique pour avoir plus d’informations sur ce secteur, en vue de projeter, dans les meilleurs délais, une collaboration dans le cadre du partenariat public-privé. Applus va notamment investir dans le sous-secteur du numérique où elle entend œuvrer aux côtés de Congo télécom pour assurer l’implémentation de la 5 G dans son réseau, une technologie jusque-là encore non expérimentée au Congo.

« Les investissements dans le secteur des télécommunications au Congo sont astronomiques et l’Etat a besoin des entreprises crédibles pour l’accompagner à implémenter l’écosystème de l’économie numérique. Cette société va aider notre opérateur historique, Congo télécom, à implémenter la 5 G », a précisé le ministre Léon Juste Ibombo.

Hormis le déploiement de la 5 G, a renchéri le ministre, Applus accompagnera aussi la société publique congolaise dans la desserte de ses services, notamment le déploiement internet haut débit dans les ménages et les entreprises, en vue de la rapprocher des usagers.

« Nous sommes spécialisés dans les services mais avons remarqué que le secteur des télécommunications au Congo est encore vierge, c’est pour cela que nous privilégions le secteur du numérique. Nous allons donc travailler avec les experts du ministère des Postes et télécommunications afin de cibler les secteurs d’interventions prioritaires », a précisé le chef de la délégation, Matt Stead.

Pour Léon Juste Ibombo, cette intention d’investissement d’Applus intègre bien la stratégie nationale de développement de l’économie numérique planifiée par le gouvernement, dans le cadre du partenariat public-privé.

Applus est implantée dans plus de soixante-dix pays dans le monde et est basée en Afrique du Sud.