Congo : pour Giovanni Meledje, « L’amour s’invite au palais »

Ce roman édité par L’Harmattan Côte-d’Ivoire relate l’histoire d’un amour presque impossible dans un enchevêtrement de drames.

Le destin de deux farouches adversaires politiques se croisent grâce à l’union inopinée de leur progéniture. Dans un climat sociopolitique délétère, marqué par les conflits armés et des grèves, l’université de ce pays imaginaire n’offre plus de bonnes conditions d’études. Les leaders politiques préfèrent envoyer leurs enfants continuer les études supérieures en Occident.

Ainsi la fille du président de la République se rencontre avec le fils du chef de l’opposition, dans la même salle à l’étranger. Amoureux l’un de l’autre, ils s’engagent dans les fiançailles. Pour officialiser leur union, ils optent pour un retour à la patrie, d’où ils découvriront qu’ils sont issus des familles ennemies. Malgré cet écueil, ils décident de ne pas rompre.

Devant ce beau témoignage d’amour, les deux pères vont respecter le vœu de leurs enfants, en encourageant leur mariage. Cependant, ils demeurent des adversaires en politique.  La trame du récit dans l’ensemble, comme dans la vraie vie, regorge beaucoup d’intrigues qui montrent son actualité. A travers une écriture pleine de suspense, le lecteur est témoin du triomphe de l’amour sur les inimitiés politiques. Et bien d’autres thématiques gravitent autour de ce récit, notamment le racisme, la corruption, la violence, l’espoir et le désenchantement.

L’écrivain ivoirien a le mérite ici de dévoiler certaines réalités que vivent les Africains dans leur continent et hors. Il démontre en effet une bonne maîtrise des lieux et des mentalités, à en croire ces sous-titres : « Là où on travaille quotidiennement afin d’offrir aux siens un mieux-être », et « Là où on passe le temps à danser et manger ».

Juriste et homme de médias, Giovanni Meledje est auteur de deux autres romans, « Scandales d’amour » aux éditions L’Harmattan et « Journal intime » aux éditions Maïeutique.

                    

 

 

 

Congo : l’ACC est contre le non-respect des prix homologués sur les marchés

Le bureau exécutif national de l’Association congolaise des consommateurs (ACC) a fait ce constat et a tiré la sonnette d’alarme mardi 15 décembre 2020.

L’ACC a fait le constat selon lequel les prix homologués des biens et services ainsi que des denrées alimentaires ne sont pas respectés sur les marchés. Suite à ce constat, le représentant du bureau national de l’ACC Pointe-Noire et Kouilou, Boris Vivien Kiminou, a tenu à échanger avec  les représentants des entreprises et des pouvoirs publics. Appelées à s’exprimer sur la question, les sociétés concernées et les pouvoirs publics ont brillé de par leur absence à cet échange. La rencontre qui devait être interactive s’est transformée alors en une conférence de presse. C’était une occasion pour les membres de l’ACC de tirer la sonnette d’alarme sur les mauvaises pratiques qui obligent les consommateurs à une vie chère.

Notons que, les commerçants véreux profitent de la sous-information des consommateurs pour imposer leur prix. Pour un même produit, le prix est varié d’une boutique à une autre, d’un quartier à un autre ou d’un département à un autre. C’est pourquoi l’ACC, principale voix des consommateurs, a décidé de communiquer pour alerter les consommateurs à faire face à l’augmentation non justifiée des prix des denrées sur le marché. « Nous veillons à ce que le consommateur ne soit pas léser. L’Etat congolais a homologué les prix des denrées alimentaires, des services et des biens, il faudrait que ses consignes soient respectées sur le territoire national », a déclaré le président de l’ACC.

Malheureusement, l’association n’a pas le pouvoir de saisir ni d’arrêter le commerçant véreux. Son rôle est de sensibiliser les autorités qui ont le pouvoir d’arrêter ces abus.