Genève : ouverture de l’Examen Périodique Universel du Congo

La délégation congolaise y était conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, chargé des congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso.

La session de l’Examen Périodique Universel du Congo s’est ouverte mercredi 14 novembre à Genève en Suisse. Le ministre Jean-Claude Gakosso a fait entendre la voix du Congo, à la tribune du Conseil des Droits de l’Homme, à l’occasion de l’Examen Périodique Universel.

Aussi, Jean-Claude Gakosso a dans son discours de présentation, cerné tous les contours des questions des droits de l’homme au Congo, n’éludant aucun aspect, et rapportant les faits de quelques natures que ce soit, avec les textes et règlements de la république, dont le texte constitutionnel déclare « la personne humaine sacrée ».

Au nombre des « accusations » portées à l’encontre du Congo, il y a la situation au Pool, sous-tendue par un présumé génocide dont les allégations sont contenues dans le livre de Dominique Nkounkou, la détention des personnalités politiques, mais aussi entre autres faits, le drame de Chacona.

Autant de faits qui trouveront au cours de l’examen, des réponses appropriées de la part des membres de la délégation congolaise, parmi lesquels le ministre de la Justice et des droits humains, Ange Aimé Bininga.

Loin d’être un tribunal, l’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations-Unies.

Les discussions se font sur la base du rapport national, des informations soumises par l’État sous examen et d’une compilation d’informations provenant de rapports d’experts des droits de l’homme, plus connu sous le nom de procédures spéciales, d’organes créés au nom des traités internationaux des droits de l’homme et d’autres organismes des Nations-Unies.

L’affirmation ou l’infirmation des faits énoncés s’appuie aussi sur des informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.

La présente session qui lui est consacrée, est pour ainsi dire, l’heure vérité pour le Congo qui entend rétablir son honneur jeté en pâture par des élucubrations fantaisistes en matière des droits de l’homme.