Congo : le Conseil supérieur du tourisme en session extraordinaire

Ouverte mardi 28 juillet 2020, celle-ci avait à l’ordre du jour l’examen et la validation des projets de texte sur le tourisme en République du Congo.

Le Conseil supérieur du tourisme (CST) a ouvert sa session extraordinaire mardi 28 juillet 2020, à Brazzaville. Cette était consacrée à l’examen et la validation des projets de texte sur le tourisme au Congo.

Depuis quelques années, le gouvernement s’est engagé dans la phase de diversification et de relance de son économie à travers d’autres secteurs que celui du pétrole notamment le tourisme. Ledit secteur est donc placé parmi les secteurs prioritaires de diversification de l’économie nationale, au même titre que l’agriculture et l’industrie.

Ainsi donc, pour la mise en œuvre de ce plan, le secteur du tourisme s’est inspiré essentiellement de la Stratégie nationale du développement durable du tourisme élaboré par le gouvernement congolais avec l’appui des partenaires comme le Programme des Nations unies pour le développement et l’Organisation mondiale du tourisme. Dans ce cadre, plusieurs actions ont été réalisées et se poursuivent.

Notons que le CST a été créé en 1982. Elle est un organe consultatif, chargé d’émettre des avis sur les reformes qui doivent être entreprises pour le développement du tourisme au plan institutionnel.

Congo : la rentrée scolaire au centre d’une réunion entre le gouvernement et ses partenaires

C’est ce qui justifie la rencontre entre la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques De Sousa et ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

La préparation et l’assurance de la réouverture des écoles fait partie des axes qui bénéficieront d’un financement du Partenariat mondial pour l’éducation, a expliqué la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques De Sousa, après avoir présenté au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le programme d’appui y afférent.

La requête relative au financement accéléré de la riposte à la Covid-19, visant à soutenir le secteur de l’éducation au Congo, vient d’être approuvée par le Partenariat mondial pour l’éducation, pour un montant de 7 millions de dollars.

« La préparation et l’assurance de la réouverture des écoles, les mesures d’accompagnement socio-sanitaires et de protection de l’enfance, la continuité des apprentissages pendant la fermeture des écoles sont les domaines d’intervention concernés », a expliqué la représentante de l’Unicef, le 27 juillet à Brazzaville, en présence de sa collègue de l’Unesco et du représentant du Haut-commissariat pour les réfugiés, impliqués dans le projet.

Pour la diplomate onusienne, malgré le contexte difficile lié à la pandémie de Covid-19, il faut tout faire pour que l’éducation qui est un droit fondamental pour les enfants soit toujours assurée. C’est d’ailleurs dans l’objectif d’assurer la continuité pédagogique et éviter le décrochage scolaire que le gouvernement avait mis en place la politique de « l’école à domicile » pendant le confinement.

Le 2 juin, exceptionnellement, les élèves en classe d’examen avaient repris le chemin de l’école. Après environ six semaines de cours, les examens d’Etat, session 2020, ont débuté. 83 489 candidats ont présenté le baccalauréat général et 12 284 pour le Certificat d’études primaires et élémentaires. Le Brevet d’études du premier cycle est, quant à lui, prévu le 4 août.

En septembre prochain, les élèves n’ayant pas totalisé la moyenne de passage sur les deux trimestres feront une session de rattrapage pour des raisons d’équité. Ce qui, selon le ministre Anatole Collinet Makosso, lui permettra de connaître, de façon définitive, les statistiques d’admission en classes supérieures ou de reprises, avant la prochaine rentrée scolaire, à laquelle le gouvernement et ses partenaires pensent déjà.

Congo : énième prolongation de l’état d’urgence sanitaire

Le Sénat vient d’approuver la prorogation de l’état d’urgence sanitaire de vingt jours à compter du 30 juillet. C’est de l’une des décisions de la plénière du mardi 28 juillet à Brazzaville.

Le Congo va une fois prolonger l’état d’urgence sanitaire. Les sénateurs ont approuvé cette décision lors de la session plénière du mardi 28 juillet 2020. C’est pour la 6ème fois que l’état d’urgence sanitaire est prorogé en République du Congo.

Il faut dire que c’est la 6ème fois que l’état d’urgence sanitaire est prolongé en République du Congo. Cette mesure n’est donc pas un hasard. Selon le rapport de la Commission affaires juridiques et administratives (CAJA) du Sénat, depuis le 6 juillet 2020, le nombre de personnes déclarées contaminées après tests a plus que doublé en passant de 1550 à 3117.

Selon ledit rapport, à l’exception du département du Kouilou, le coronavirus ne circule presque pas à l’intérieur du pays. La maladie semble s’installer à Brazzaville et Pointe-Noire où elle se développe trop plus vite.

La coordination nationale de riposte à la pandémie a saisie l’occasion pour déplorer un relâchement général des gestes barrières par la population. Notons tout de même que ce relâchement a commencé à s’observer à la suite du déconfinemnt progressif.

L’ambition de la coordination nationale est de porter dans un délai raisonnable, de 1800 tests PCR par jour à plus de 3900. Au mois de juin, 6548 tests ont été réalisés sur l’ensemble du pays contre 3709 au mois de mai et 1407 au mois d’avril.

Congo : les maraîchers de Brazzaville bénéficient des kits agricoles

Affectés par les mesures restrictives liées au coronavirus, les maraîchers de la capitale congolaise ont reçu des kits et semences agricoles de la part du gouvernement et des institutions onusiennes.

Cet appui, qui vient apporter une bouffée d’oxygène aux producteurs agricoles, est également constitué des pulvérisateurs et des engrais chimiques. Il s’inscrit dans le cadre de l’appui du ministère de l’Agriculture aux maraîchers affectés par les mesures restrictives édictées par le gouvernement pour lutter contre la pandémie du coronavirus (Covid-19). Environ mille deux cent soixante maraîchers des sites de Nsoungui, Mahouna, Bikakoudi, Wayako, Agri Congo et du centre de Talangai sont concernés par cette aide.

« Même si les populations de Brazzaville meurent de la Covid-19, nous ne pouvons accepter qu’elles meurent de faim. C’est pour cela que nous nous battons malgré les mesures barrières pour produire tant soit peu afin de ravitailler les marchés brazzavillois en produits maraîchers », a indiqué le président de l’Union des groupements de la ceinture maraîchère de Talangaï, Sylvain Gani.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Henri Djombo, a échangé avec les maraîchers de la périphérie de Brazzaville sur l’accroissement de la production pendant cette période de Covid-19 ; les besoins réels de ces derniers en vue des interventions à venir.

Dans l’optique de renforcer la résilience des systèmes alimentaires face aux effets néfastes de la Covid-19, le gouvernement et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ont échangé par visioconférence sur les stratégies conjointes de riposte à cette pandémie, notamment les actions immédiates à mettre en place pour réduire l’impact socioéconomique de la crise sanitaire sur les populations.

Jean Claude Elombila, conseiller du ministre en charge de l’Agriculture, a fait savoir qu’il était nécessaire pour le gouvernement de témoigner sa gratitude aux producteurs face à leur abnégation à poursuivre la production pendant cette dure période où certaines mesures restrictives édictées par le gouvernement restent en vigueur afin de limiter la propagation de la pandémie.

« Nous sommes conscients que vos activités ont été durement affectées par les conséquences de la Covid-19 et nous ne pouvions rester insensibles. Je sais que vos attentes sont immenses, nous continuons à travailler avec nos partenaires en vue de rendre opérationnelle la stratégie de la riposte alimentaire qui a été approuvée par toutes les parties prenantes », a-t-il dit.

Le Congo ouvre ces frontières dès le 20 août prochain

C’est l’une des mesures prises vendredi 24 juillet 2020, par la coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus.

Le Congo entend ouvrier ses frontières à partir du 20 août 2020. C’est ce qui en ressort de la réunion de Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus, qui s’est tenue le 24 juillet 2020 à Brazzaville. Plusieurs autres recommandations ont été prises afin de soutenir l’économie en difficulté du fait de la pandémie du coronavirus.

La Coordination a en outre insisté sur plusieurs mesures spécifiques suite à un relâchement constaté des gestes barrières tant par les populations que par l’ensemble des acteurs impliqués dans le combat contre la Covid-19.

La Coordination a recommandé la réouverture des frontières pour soutenir l’économie. Cette réouverture ne sera effective qu’à la seule condition que les mesures de sécurité, de contrôle sanitaire et de mise en place des équipements adéquats aux frontières soient prises pour assurer la pleine réussite de cette étape cruciale du processus de déconfinement progressif et par palier.

De même, la Coordination a proposé de ramener le couvre-feu dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire de 20 heures à 5 heures du matin et de fermer les marchés domaniaux de Brazzaville et Pointe-Noire tous les mercredis, vendredis et dimanches.

De manière automatique, l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de vingt (20) jours,  a été prorogé à partir  du 30 juillet 2020. L’interdiction des rassemblements de plus de cinquante (50) personnes dans les lieux publics et privés, à l’exception des marchés domaniaux et de la participation à une activité autorisée dans le cadre du déconfinement est confirmée.

Par ailleurs, l’observation totale, partout et par tous, de toutes les mesures barrières, le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle, la non-réouverture des établissements d’enseignement fermés, des résidences universitaires et des internats, la non-réouverture des boîtes de nuit et autres lieux de danse, ainsi que l’interdiction des rencontres sportives collectives et des spectacles font partie des recommandations édictées.

La célébration de tous les événements familiaux auront lieu dans l’intimité, en tenant compte du respect de toutes les mesures de prévention et l’exercice des contrôles sanitaires et de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays.

La Coordination nationale a émis le souhait d’une plus grande implication de la force publique afin de faire respecter l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes dans les lieux publics et privés, notamment dans les morgues municipales, aux lieux des veillées mortuaires, dans les cimetières et dans les lieux de culte.

Il a été en outre décidé du financement et de l’organisation d’une vaste campagne de communication dans tout le pays, à travers tous les médias et tous les autres moyens de sensibilisation des populations, par les professionnels de la santé, des sciences sociales et de la communication.

La Coordination a réitéré l’achèvement des travaux, dans les meilleurs délais, dans tous les centres de prise en charge des patients de Covid-19, en les dotant d’équipements et de produits nécessaires pour offrir des soins de qualité aux malades.

Congo : vers la reprise des vols internationaux sous mesures sanitaires

Le trafic aérien international pourra bientôt reprendre en République du Congo après quatre mois de fermeture en lien avec la pandémie du coronavirus.

En attendant sa décision d’ouvrir les vols extérieurs, le gouvernement congolais veut s’assurer du respect des mesures barrières dans les aéroports, à bord des avions et à l’arrivée des passagers.

C’est à cet effet que les exploitants d’aérogares sont invités à désinfecter les surfaces susceptibles d’être contaminées, à savoir les comptoirs, escaliers roulants, ascenseurs, toilettes, coins-bébés, chariots à bagages, points de collecte, bus côté piste, les sièges dans les zones d’enregistrement et d’embarquements, y compris les bacs à déchets et surtout les lingettes à jeter dans les bacs à déchets d’activités de soins à risque infectieux.

L’accès aux aéroports a été durci, il est strictement réservé au personnel en service, aux passagers des vols en cours de traitement et aux accompagnateurs des personnes malades, mineurs ou à mobilité réduite. La distanciation physique d’un mètre et le port de masque sont alors obligatoires dans le périmètre. Les autorités sanitaires vont procéder régulièrement à la mesure de la température des voyageurs au départ et à l’arrivée. « Les passagers sont embarqués de l’arrière vers l’avant de l’avion afin de limiter les croisements des flux à bord », précise une circulaire du Premier ministre.

La gestion des passagers en vol a également été renforcée. Pour cela, les exploitants aériens doivent fournir des quantités suffisantes de produits de nettoyage et de désinfection efficaces contre la Covid-19. Les services pouvant générer des contacts entre les passagers et le personnel à bord sont déconseillés, tels que les journaux en format papier, la restauration, la vente à bord. « Le service de restauration – à défaut d’être suspendu – à bord des aéronefs doit consister en un repas servi dans un contenant fermé et préemballé. Les couvertures et oreillers utilisés par les passagers d’un vol précédent ne doivent être réutilisés par les passagers du vol à venir », ajoute la même note.

Les autorités se sont préoccupées des conditions sanitaires pendant la maintenance des aéronefs et la manutention du fret et des bagages.

Pour essayer d’impliquer exploitants privés et les administrations publiques dans la mise en œuvre de ces mesures sanitaires, la ministre des Transports, Ingrid Olga Ghislaine Éboucka-Babakas a convoqué, le 21 juillet à Brazzaville, une réunion du Comité national de sureté de l’aviation civile. « Je voudrais souligner la nécessité pour tous de préserver la crédibilité de notre pays en matière de sûreté aérienne, en toutes circonstances. C’est ainsi que je déplore deux incidents majeurs, celui survenu à l’aéroport A. A. NETO de Pointe-Noire avec les tirs de projectiles et celui de l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville avec un homme dans un des réacteurs d’un aéronef », a signifié la ministre des Transports.

Les membres de ce comité technique étaient appelés à plancher sur les préparatifs de la reprise du trafic aérien, à déterminer les mesures idoines permettant d’atténuer les risques sanitaires et à garantir un niveau de sécurité et de sûreté propices à la relance des activités de l’aviation civile dans le pays.

Congo : le Sytrat menace de déclencher une grever illimitée

Le syndicat des travailleurs de l’administration du territoire (Sytrat) donne un délai de quinze jours à la tutelle pour apporter des réponses aux doléances formulées par le personnel.

Les membres du syndicat des travailleurs de l’administration du territoire menace de déclencher une grève. Les syndicalistes se sont exprimés dans une déclaration rendue publique le 21 juillet à Brazzaville. Pour eux, dépasser ce délai, le Sytrat va appeler l’ensemble du personnel à entamer une grève illimitée.

Les doléances se résument par le statut particulier des agents de l’administration du territoire et la marginalisation dont ils sont victimes dans les nominations.

En ce qui concerne le statut particulier, le sytrat exprime toute sa désolation de constater que seule la police a pu voir son statut particulier être signé ; alors que, précise la déclaration, au cours des séances de travail avec la tutelle, il avait été obtenu l’assurance de l’aboutissement du projet. A cet effet, le Sytrat propose la mise en place d’une commission paritaire composée des représentants de l’administration et de ceux du syndicat, en vue de l’actualisation du projet.

Pour ce qui est des nominations, le Sytrat constate que l’administration du territoire devient un réservoir des retraités et des agents assimilés venus d’autres départements ministériels. Les statistiques, note la déclaration, montrent que sur trois cent soixante-quatre postes de commandement à pourvoir, trois cent quarante et un sont occupés par des agents assimilés.

Les derniers faits en date, précise la déclaration, sont des nominations intervenues au niveau de la territoriale : sur quatre-vingt-dix sous-préfets, il y a eu seulement six agents de la territoriale ; sur quarante- trois administrateurs-maires des communautés urbaines, un seul agent de la territoriale ; sur vingt-trois administrateurs-maires d’arrondissement, aucun agent de la territoriale.

Par ailleurs, le Sytrat a également épinglé des faits inhérents à l’amélioration des conditions de travail des agents, notamment l’absence du bus de transport du personnel, l’insuffisance de l’outil informatique et la modernisation de l’administration par l’informatisation des structures de travail.

Économie nationale : les actifs des banques congolaises en hausse de 6,3%

Le gouvernement congolais est en train de préparer un plan de relance économique qui consacrera un certain nombre de mesures en faveur du système bancaire.

Malgré la crise actuelle, le système bancaire congolais se porte pas mal, affichant un total du bilan de 6,3% et une évolution satisfaisante d’autres indicateurs de performances, selon la banque centrale. La République du Congo mise en partie sur la dynamique des banques pour relancer l’économie nationale.

Le gouvernement congolais est en train de préparer un plan de relance économique qui consacrera un certain nombre de mesures en faveur du système bancaire, afin de lui permettre de contribuer beaucoup plus efficacement au financement de l’économie. À l’issue de la réunion du Comité national économique et financier(CNEF), tenue le 21 juillet à Brazzaville, les autorités ont aussi décidé de recourir au marché financier sous-régional pour le financement de l’économie.

Globalement, l’économie congolaise à l’instar des autres économies est durement affectée par le contre-choc de la crise sanitaire liée au coronavirus et du choc pétrolier. « Sur la base des informations que nous avons collectées, les prévisions de la croissance congolaise sont en baisse de 9,8% et ce contexte économique difficile va également se refléter sur les autres agrégats macroéconomiques, notamment le compte courant de la balance de paiement qui sera déficitaire de 126,1 millions », a indiqué le directeur national de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Michel Dzombala.

En raison des contreperformances au niveau des exportations et des importations, l’inflation est estimée à 2,8% cette année, contre 1,8% an plus tôt. La masse monétaire en circulation va baisser de 14,1% en raison de la forte baisse de sa contrepartie extérieure, à savoir ses avoirs extérieurs net. Le taux de couverture de la monnaie connaîtra une baisse d’environ 26%, mais restera toujours autour de la norme de 20% qui est requise dans le cadre de l’accord de coopération monétaire.

D’après le directeur national de la BEAC, le redressement de la situation économique passe par la concrétisation des mesures prises par les pouvoirs publics, la banque centrale et la Commission de la Cémac. Il y a quelques semaines, la BEAC a décidé d’injecter 250 milliards francs CFA sur le marché communautaire, en plus des mesures d’assouplissement monétaire, de l’élargissement de la gamme des effets admis au refinancement et de l’amélioration des conditions de décote des effets publics qui sont admis au refinancement.

Notons que la réunion du CNEF de ce mardi a été présidée par le ministre délégué chargé du Budget, Ludovic Ngatsé, en présence de sa collègue du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Eboucka-Babakas, et du gouverneur de la banque centrale qui a assisté en visioconférence.

Baccalauréat général 2020 : plus de 83.000 candidats affrontent les épreuves

Répartis dans 261 centres d’examens, les futurs bacheliers sont à l’assaut du précieux sésame depuis ce mardi 21 juillet 2020.

Les épreuves écrites du baccalauréat général ont été lancées, mardi 21 juillet 2020, sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 83.489 candidats, répartis dans 261 centres, à faire face à cet examen d’Etat.

Les examens cette année se déroulent dans un contexte marqué par la pandémie de coronavirus. Pour limiter la propagation du coronavirus, toutes les conditions ont été réunies pour un bon déroulement des épreuves écrites de cet examen d’Etat. Ils sont tous des vissages couverts de masques protecteurs. Moins de 30 élèves par salle, distanciation physique respectée, installation des caméras thermiques et des dispositifs de lavage des mains devant chaque centre.

Pour le premier jour, les candidats de toutes les séries ont composé en mathématiques.

Le deuxième jour est réservé aux épreuves de français pour les séries littéraires, les sciences physiques pour les séries D et C puis la langue anglaise pour toutes les séries.

La journée du 23 juillet sera consacrée aux épreuves d’histoire-géographie puis la deuxième langue pour les séries littéraires. Les candidats des séries scientifiques affronteront les sciences de la vie et de la terre ainsi que l’histoire, à la deuxième heure.

Le dernier jour, tous les candidats composeront sur les mêmes matières, à savoir la philosophie puis l’éducation physique et sportive. Précisons que cette dernière épreuve n’aura pas de pratique cette année.

Congo-présidentielle 2021 : le sujet fait débat

Les avis se contredisent, l’opposition veut la prorogation du mandat de Denis Sassou N’Guesso, pourvu qu’il ne soit plus candidat. La majorité insiste sur le respect de la Constitution.

L’élection présidentielle aura-t-elle lieu à la fin du premier trimestre de l’année 2021 ? La question fait débat et s’amplifie dans les Etats-majors politiques à Brazzaville. A l’opposition, les voix divergent.

Pour Paulin Makaya, président d’Unis pour le Congo, il faut un dialogue inclusif.

« Nous ne sommes pas d’accord. Nous demandons au président Sassou de donner aux Congolais le véritable dialogue. Nous avons des préalables: on ne peut pas aller à un dialogue si Mokoko et Okombi ne sont pas participants », réclame-t-il d’un ton ferme.

Pour lui, les cadres de la majorité au pouvoir ne sont que « des spécialistes de saupoudrage politique ».

Le chef de file de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala, sollicite quant à lui une prorogation du mandat du président Sassou N’Guesso qui s’achève en mars 2021. Il estime qu’en l’état actuel des choses, le prochain scrutin présidentiel ne sera pas crédible.

« On ne peut pas aller à une élection crédible qui ne soit pas contestée », explique le leader de l’opposition.

C’est pourquoi, il fait sa proposition de repousser ce scrutin. « Nous sommes à sept mois de cette élection. L’alternance est bloquée tant que le président Sassou est candidat. Tout est conçu pour que le président Sassou soit élu », tempête Tsaty Mabiala.

Pour la majorité présidentielle, la Constitution doit être respectée. La tenue du scrutin présidentiel aura lieu à date échue. Selon le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), Pierre Moussa, la proposition faite par le chef de file de l’opposition n’est pas acceptable.

« Il faut suivre la Constitution. Est-ce qu’il appartient à un individu de dire qu’il ne veut pas de ce candidat, il va le pousser vers la porte? », Pierre Moussa.

Gardant ses distances dans ce débat, la société civile plaide tout de même pour une élection crédible et incontestable.

Le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH), Trésor Nzila Kendet, demande une réforme du système électoral.

« La Constitution du 20 janvier 2002 a été changée pour un seul but, celui de permettre au président Sassou de conserver son fauteuil le plus longtemps possible, il ne faut pas se faire d’illusion. Le plus important, c’est de réunir les conditions pour une élection crédible et apaisée. Il faut qu’il y ait des grandes réformes », indique Nzila Kendet.

Le Congo doit relever plusieurs défis avant d’arriver à cette élection. Il s’agit de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19. Le nombre de cas de contamination, évalué à plus de 2600, reste croissant. La crise financière est également une épine sous le pied du gouvernement, tandis que la tenue d’un dialogue politique est une attente de la classe politique.

Coronavirus : les hôpitaux congolais seront bientôt jumelés à ceux de la Chine

Le processus de jumelage débutera à partir du mois d’août entre l’hôpital d’amitié sino-congolaise de Mfilou et celui de Beijing, en Chine, dans le contexte de lutte contre la Covid-19.

L’annonce a été faite, le 17 juillet à Brazzaville, à l’issue de l’entrevue entre la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, et l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin.

L’entretien a porté sur la mise en œuvre d’une série des mesures annoncées par le président chinois concernant la création d’une trentaine d’hôpitaux africains, dont ceux du Congo-Brazzaville, qui seront jumelés aux hôpitaux chinois, dans la lutte contre la pandémie liée au coronavirus (Covid-19), pour un premier temps.

Pour le compte du Congo, la partie chinoise a désigné l’hôpital d’amitié sino-congolaise de Brazzaville. Cet hôpital sera ainsi jumelé à celui se trouvant près de Beijing. « Ce partenariat se fera sous forme de téléconsultation, de téléformation, ainsi que de la fourniture des équipements et matériels médicaux, sans oublier l’organisation des visites entre les médecins évoluant dans ces hôpitaux », a expliqué Ma Fulin.

La première phase de cette coopération débutera dès le mois prochain, à travers le programme basé sur la prise en charge des malades de Covid-19.

A partir de 2021, la coopération pourrait être élargie dans d’autres domaines de santé publique, en prenant en charge des patients souffrant des maladies comme le paludisme et bien d’autres. Concernant l’ouverture des frontières entre les deux pays, le diplomate chinois a indiqué que la question est en étude, puisque les experts et autres personnalités continuent d’effectuer les missions d’Etat entre les deux pays. « Nous n’avons pas des vols directs entre le Congo et la Chine. Je pense que la dynamique actuelle fait un bon chemin et nous sommes en train de bien étudier la question », a-t-il rassuré.

Notons qu’en date du 17 juillet, le Congo comptait 2 358 cas confirmés de Covid-19 pour 589 guéris et 48 décès. Pour stopper la chaîne de contamination, les experts des comités de riposte ont réactualisé le plan de riposte à la Covid-19. Celui-ci sera soumis aux autorités compétentes pour validation.

Congo : le Covid-organics jugé peu efficace

C’est le résultat de l’étude mené sur le Covid-organics par les responsables de la riposte contre le coronavirus en république du Congo.

Le gouvernement congolais a reçu une importante offre de Covid-organics de la part du gouvernement malgache. Cette recette traditionnelle destinée selon les malgaches à lutter contre la pandémie de coronavirus.

Des analyses chimiques et toxicologiques ont été menées au Congo par des experts. Même si la publication des résultats est encore attendue, les responsables de la riposte contre le coronavirus au Congo jugent ce produit peu efficace et appellent à la prudence quant à sa consommation. Selon leur rapport, ledit produit a été administré à quelques personnes et les résultats ne sont pas concluants.

« Les conclusions penchent vers une efficacité limitée, affirme Alexis Elira Dokekias. Il y a des personnes qui ont pris le Covid-Organics à visée préventive, mais qui se sont infectées. Et dans l’étude curative, malheureusement, il y a des patients qui n’ont pas répondu au traitement. »

Cependant, pour le professeur Alexis Elira Dokekias relativise : « Cela sera prouvé sur des éléments scientifiques parce que je vous donne le rapport de façon préliminaire. Nous sommes des scientifiques, donc, il ne faudrait pas qu’on jette un pavé dans la marre en disant que la recette traditionnelle malgache est mauvaise »

Rappelons que la république du Congo compte 2 633 cas du Coronavirus et a amorcé un déconfinement par palier le 18 mai dernier.

Congo-coronavirus : 411 nouveaux cas enregistrés

La république du Congo compte actuellement 2633 cas confirmés, 626 guéris et 49 décès.

Vendredi 17 juillet  2020, le Congo a enregistré 411 nouveaux cas confirmés de coronavirus, 11 guérisons et 02 décès. Cette annonce a été faite dans un communiqué de presse du coordinateur technique de la riposte à la COVID-19, Dr. Gilbert Ndziessi, diffusé samedi 18 juillet, à la radio publique.

Selon le dernier bilan épidémiologique, le pays compte actuellement 2633 cas confirmés de coronavirus, dont 626 guéris et 49 décès. Il faut noter que 10 des 12 départements du pays sont touchés par la pandémie de COVID-19.

Le Dr. Gilbert Ndziessi invité une fois de plus la population congolaise à observer les mesures barrières pour lutter contre cette pandémie.

Congo: des volontaires de la Croix-Rouge formés à la riposte contre le coronavirus

Les bénévoles de la Croix-Rouge congolaise (CRC) améliorent leurs compétences sur la lutte contre la pandémie du coronavirus à travers une formation portant sur la communication des risques et engagements communautaires à Brazzaville.

La formation a été ouverte le 15 juillet, par le premier vice-président de la CRC, Loemba Makosso Malik, avec l’appui des partenaires, notamment le comité international de la Croix-Rouge, la Croix-Rouge française et l’Organisation mondiale de la santé.

Ce sont cent soixante-douze volontaires issus de Brazzaville et de Pointe-Noire qui se forment pour contribuer à la réduction de la propagation de la pandémie dans ces deux villes qui sont des épicentres de la pandémie.

L’objectif est de former les volontaires sur la communication et l’engagement communautaire ; la prévention et le contrôle des interventions ainsi que sur la gestion des dépouilles mortelles.

En effet, les apprenants bénéficieront à cette occasion des enseignements sur des généralités du covid-19 afin de montrer à la population comment respecter les mesures barrières, comment porter le masque, se protéger et savoir les mesures à prendre en cas d’une atteinte par la maladie.

La représentante de la Commission technique de la prévention et de contrôle des infections, Rosalie Likibi, a souligné l’engagement communautaire. Selon elle, l’appui des volontaires permettra de chasser l’ennemi commun.

Le premier vice- président, Loemba Makosso Malik a sollicité la responsabilité des volontaires à cette formation afin de leur permettre de prendre le relais pour sensibiliser les populations sur la maladie. A cet effet, explique-t-il, la sensibilisation ne se fera pas de porte-à- porte. Elle sera faite par contre par le biais des crieurs, entre les volontaires et  des autorités de proximité notamment les chefs de zone, boc et quartier ainsi que par un échange avec les leaders des associations, des confessions religieuses et bien d’autres.

Gilbert Bakala Massamba, volontaire de l’arrondissement 4, Moungali, a, de son côté, souligné l’importance de la formation. Selon lui, les volontaires de la Croix-Rouge congolaise sont formés pour mieux informer la communauté de l’existence de la pandémie du coronavirus.

Coopération : Denis Sassou-Nguesso reçoit Félix Tshisekedi

Le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo est en visite en république du Congo, où il a eu plusieurs entretiens avec son homologue.

Félix Tshisekedi est arrivé mercredi 15 juillet à Brazzaville. Le Chef de l’Etat de la RDC a eu une série d’entretiens avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso. Il faut dire que ces entretiens devront se poursuivre ce jeudi avant le retour à Kinshasa du président Tshisekedi.

Notons que Félix Tshisekedi s’est déplacé seul, sans sa ministre des Affaires étrangères ni aucun autre membre du gouvernement. Et tous les entretiens de mercredi se sont tenus exclusivement en tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou-Nguesso.

Selon des sources diplomatiques, les deux chefs d’État ont parlé de la pandémie du coronavirus et évoqué notamment à ce propos la réouverture prochaine des frontières entre les deux pays, fermées depuis environ un trimestre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété dans le monde entier. Cette fermeture affecte non seulement les échanges commerciaux entre Kinshasa et Brazzaville, mais aussi les familles qui vivent des deux côtés du fleuve Congo, restées depuis de longs mois sans se voir.

Un autre sujet important a été évoqué mercredi : le contentieux frontalier entre la RDC et la Zambie. Depuis des mois, Kinshasa dénonce la présence, sur son territoire de l’armée zambienne. Brazzaville a déjà offert sa médiation. À ce propos, un mini-sommet est en préparation et devrait se tenir dans la capitale congolaise. Devraient y prendre part les deux pays en conflit ainsi que le Zimbabwe pour le compte de la SADC et le Congo-Brazzaville qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Pour les autorités de Brazzaville, la stabilité de la RDC doit être préservée pour assurer celle de la région.

Coopération : Félix Tshisekedi attendu à Brazzaville

D’après une source proche de la présidence de la République, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, est attendu ce mercredi 15 juillet 2020 à Brazzaville pour un entretien avec son homologue congolais Denis Sassou nguesso.

La même source indique que, le président Félix Tshisekedi prévoit dans son agenda, plusieurs entreprises avec les autorités du Congo en dépit de son entretien prévu avec le chef de l’État Denis Sassou Nguesso.

Il sied de noter que, la question de sécuritaire qui prévaut dans la région des grands lacs est parmi les points saillants, de cette rencontre de ces deux hommes d’État. C’est la deuxième fois depuis son accession à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo que Félix s’est rend à Brazzaville.

Congo : le projet ville bio lancé à Pointe-Noire

Ledit projet vise à la production des produits bio, dans la zone de maraîchage du quartier Mbota Bissongo, banque de vie de l’arrondissement 4 Loandjili.

Jean François Kando, président du Conseil départemental et municipal, député maire de la ville océane, a procédé le 11 juillet au lancement dudit projet destiné à la production des produits bio, dans la zone de maraîchage du quartier Mbota Bissongo, banque de vie de l’arrondissement 4 Loandjili.

Initié par le député maire, le projet Pointe-Noire ville bio s’inscrit dans le cadre du maintien de l’élan de solidarité, vis à vis des personnes vulnérables, enclenché dans le pays à la suite de l’Etat d’urgence et au confinement de la population  instaurés pour lutter contre la pandémie du coronavirus. «Nous avons remarqué que pendant la période de confinement, nos populations ont souffert le martyr parce que beaucoup avaient faim et n’avaient pas de moyens de subsistance. Je pense que l’action que nous avons commencée aujourd’hui et qui produira certainement ses effets pourra renforcer l’offre de nourriture dans notre pays et dans notre ville, réduire les prix et aménager le panier de la ménagère et faire à ce que chacun ait accès à des produits bio et propres à la consommation», a expliqué Jean François Kando.

En effet, ce projet a été lancé à travers le soutien du Conseil départemental et municipal à l’association Le Grand rassemblement pour la terre (GRT) qui a initié un projet de maraîchage dans la zone marécageuse de la rivière Mbota Bissongo CQ 413 et qui regroupe un nombre important de jeunes maraîchers. Le lancement du projet a aussi été marqué par celui de la première pelle de la planche du département de Pointe-Noire, projet de cette association. Jean François Kando a indiqué : «Ce projet va être expérimenté et implémenté dans tout le périmètre de la ville si le premier objectif est atteint, c’est-à-dire faire de telle sorte que Pointe-Noire atteigne l’autosuffisance alimentaire à ce niveau».

Pour permettre aux jeunes de bien mener leurs activités de maraichage, Jean François Kando a fait un don des kits agricoles (matériel aratoire, arrosoirs, bottes, chapeaux, pesticides, gilets verts, semences…). Il  les a invités à prendre bien de ce matériel. «Le président de la République qui a une attention particulière vers la jeunesse a demandé à chacun de nous de repartir vers la terre. Et la première couche concernée, c’est la couche juvénile», a rappelé le maire de la ville.  Ce dernier a informé de la mise en place d’une commission chargée de suivre l’évolution du projet.  « Mon souhait serait que ce projet aille jusqu’au bout. Que les premiers fruits soient récoltés pour donner l’exemple à d’autres jeunes», a-t-il dit.

Congo : mise en demeure de la société Congo Dejia Wood industry

La sanction a été prononcée lors de la visite des installations de cette société forestière par la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, dans le district de Kellé, département de la Cuvette Ouest, du 7 au 8 juillet.

La notion de la protection de l’environnement a des procédures que toute société doit respecter. Certes, il y a aussi le fait que ces sociétés créent des emplois, payent des taxes au niveau de l’État, mais cela n’empêche pas qu’ils se conforment à la loi, dans le cas d’espèce, aux normes environnementales. C’est dans ce contexte qu’interpellée sur la non-conformité des documents, par la société Congo Dejia Wood Industry, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a effectué une visite de terrain sur le site de cette société.

D’une superficie de 613 hectares, la société d’exploitation forestière Congo Dejia Wood Industry, située à environ 100 km de Kellé, a signé un contrat de partenariat avec l’État congolais en date du 2 août 2007. Paradoxalement, cette unité forestière d’aménagement de Mbomo – Kellé dans la zone 4 Cuvette Ouest, du secteur forestier nord, ne respecte pas les normes environnementales. « …  Je ne peux pas comprendre que nous percevons des taxes alors que la structure n’est pas en conformité avec des textes environnementaux », s’est-elle interrogée.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement est claire là-dessus. Nul n’est censé ignorer la loi dans le pays dans lequel il s’implante, dit-elle. La société Congo Dejia Wood Industry est implantée au Congo en 2007. Depuis lors, elle n’a jamais réalisé un plan d’aménagement, ni réalisé une étude d’impact environnemental et social comme l’exige la loi 003⁄⁄91 du 23 avril 1991 sur la protection de l’environnement qui stipule à son article 2 : « Tout projet de développement économique en République populaire du Congo doit comporter une étude d’impact sur l’environnement… ».

En cela, cette société ne dispose pas le certificat de conformité environnementale qui est la pièce administrative délivrée par le ministre en charge de l’Environnement après validation du rapport de l’étude d’impact environnemental et social. Au regard de ce qui précède, la ministre a mis en demeure la société Congo Dejia Wood Industry  conformément aux articles 45, 46 et 47.

Avant de regagner Brazzaville, la ministre du Tourisme et de l’Environnement a échangé avec les élus locaux présents à Kellé, les représentants des administrations et de la force publique, les chefs de quartier. Elle a profité de l’occasion pour les informer de la levée de la mesure de mise en demeure prononcée à l’endroit de la société AGIL Congo en 2019 et en même temps de la fermeture provisoire de la société Congo Dejia Wood Industry.

Notons qu’après la sanction de Congo Dejia Wood Industry, le préfet du département de la Cuvette Ouest a instruit ses services, séance tenante, de laisser des agents de la force publique sur les lieux. Ensuite, il prendra des dispositions selon la loi pour fermer tous les bureaux ainsi que le portail.

La BDEAC entend aider le Congo à financer son programme économique

Le conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a validé, le 10 juillet, le document de stratégie d’intervention en faveur de la République du Congo.

Cet appui cible uniquement les projets à fort impact économique du Plan national de développement (PND) 2018-2022.

Le document constitue un cadre de référence des interventions de la BDEAC au Congo pendant les trois prochaines années. Depuis l’an dernier, les deux parties mènent des discussions sur le financement des travaux de construction d’un port minéralier, de réhabilitation du Chemin de fer Congo océan et d’érection du barrage de Sounda dans le département du Kouilou. L’objectif est de booster la diversification de l’économie congolaise, en favorisant la dynamique du secteur privé et la création d’emplois.

De ce fait, le Congo a été retenu parmi les bénéficiaires des treize propositions de financement de projets approuvés à l’issue du conseil d’administration de la BDEAC tenu en visioconférence le 10 juillet. Ces projets englobent les secteurs de la santé, de l’eau et de l’assainissement, de l’agro-industrie, des transports et des finances. « Concernant le document de stratégie d’intervention en faveur du Congo, il s’agit d’une feuille de route propre à ce pays. Ce document a été validé par la banque et le gouvernement congolais pour que les interventions de la banque soient visibles et prévisionnelles », a déclaré le président de la BDEAC, Fortunato Mbo Nchama.

Les membres du conseil d’administration ont également planché sur la situation financière de la banque dans un contexte de crise sanitaire due au coronavirus. « La BDEAC se porte bien », a assuré Fortunato Mbo Nchama. Les indicateurs clés de la banque sont en hausse, avec un bénéfice de 15,2 milliards FCFA en 2019, contre 11,5 milliards FCFA un an plutôt, soit une hausse de 32% ; le produit net bancaire en hausse de 4% ; le total du bilan s’établit à 459,8 milliards FCFA contre 428,6 milliards FCFA à la clôture de l’exercice précédent, soit un accroissement de 7%.

L’institution financière communautaire qui se veut un partenaire de référence pour le développement humain et l’intégration régionale en Afrique centrale, entend jouer sa partition dans la gestion de l’après Covid-19. Dès le début de la pandémie, elle a réagi par le décaissement d’une enveloppe de 3 milliards FCFA pour soutenir les pays membres dans la lutte sanitaire. « La banque sera obligée de revoir les calendriers d’exécution de certains projets et le report des échéances de remboursement des crédits », a martelé le patron de la banque.

Le conseil a approuvé une enveloppe de 155 milliards FCFA, soit 90 milliards FCFA destinés à la lutte contre la pandémie et ses effets économiques et 65 milliards FCFA pour le financement des projets de développement. À noter que les décisions adoptées au cours de ce conseil d’administration seront soumises à l’assemblée générale de la banque prévue ce 13 juillet.

Coronavirus : des commandes de matériels médicaux du Congo bloquées en Chine

La République du Congo avait commandé du matériel médical et de protection contre le coronavirus mais ces commandes peine à être livrées. Les autorités congolaises évoquées des difficultés liées au transport aérien.

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a confirmé le 10 juillet à Brazzaville que le Congo avait bel et bien passé une « importante commande » de matériels médicaux et de protection contre la Covid-19 en Chine. Mais, selon les sources bien renseignées, cette commande peine à être livrée à Brazzaville, faute d’avion.

Dans un échange avec les journalistes, Ma Fulin a souligné que c’était « une grosse commande, une commande vraiment importante ». Le gouvernement a en effet acheté en Chine du matériel médical et d’autres articles de protection à deux entreprises chinoises de renom.

Il s’agit d’une entreprise de Jack Ma, le milliardaire chinois qui a fait preuve d’une grande générosité envers les pays africains en y envoyant des tonnes de matériels de protection contre la Covid-19. Le Congo en a reçu par deux fois. Certainement, en guise de gratitude, une bonne commande lui avait été confiée par les autorités congolaises. La deuxième commande a été passée à une entreprise chinoise publique. D’après l’ambassadeur, il s’agit également d’une société qui jouit d’une grande crédibilité en Chine.

Les commandes sont prêtes à livrer et le colisage déjà bouclés, attend-on appris. Mais le Congo doit lever sa marchandise dans un aéroport de province chinoise pour l’acheminer vers Brazzaville. La crise sanitaire qui sévit dans le monde a poussé les États à fermer leurs frontières et a paralysé les compagnies aériennes. Plusieurs avions, connus pour ce genre de trafic, sont cloués au sol depuis des mois.

L’ambassadeur de Chine estime que son pays, « dans le cadre de la communauté de destin », pourrait aider le Congo à transporter ses commandes jusqu’à Brazzaville. La Chine pourrait trouver un avion.

En début de semaine, les autorités congolaises ont également évoqué cette difficulté liée au transport aérien. Il semble que le chef de l’État a demandé que le cargo congolais Illiouchine-76 soit dépêché en Chine pour faire cette course.

Par ailleurs, dans les hôpitaux, quelques matériels comme les respirateurs ont commencé à être réceptionnés. Le gouvernement assure qu’ils vont être vite montés et mis en service. Entre temps, des malades Covid-19 continuent de mourir suite à la détresse respiratoire, faute justement de ces appareils de grande nécessité.

Malgré le retard accumulé dans la livraison de ces commandes, la population reste éveillée pour voir, non pas seulement la réception de ce matériel à l’aéroport international Maya Maya, mais surtout leur mise en service immédiate dans les centres de prise en charge des cas Covid-19.

Cependant, la Chine reste sceptique à l’ouverture des vols commerciaux vers les pays africains. Ce pays qui applique une quarantaine de 40 jours au lieu de 14 comme au Congo, redoute l’excès de liberté dont font montre plusieurs peuples d’Afrique face à la pandémie. « Pour le moment, nous ne pouvons organiser que des vols spéciaux », a conclu le diplomate chinois.

Congo : le gouvernement proroge l’état d’urgence sanitaire

Cette nouvelle prorogation entrera en vigueur à compter du 10 juillet prochain, après adoption du projet de loi par le parlement.

Brazzaville, lundi 06 juillet, le gouvernement congolais adopte un projet de loi portant prorogation de 20 jours de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national. La nouvelle a été annoncée par Thierry Moungalla,  le porte-parole du gouvernement et ministre de la communication.

Il est important de préciser que cette nouvelle prorogation de l’état d’urgence sanitaire entrera en vigueur à compter du 10 juillet prochain. Il faudrait d’abord que du projet de loi soit adopté par le parlement.

Au cours de cette période de 20 jours, le couvre-feu de 22 h à 5h sera également reconduit sur l’ensemble du territoire national.

Même si d’état d’urgence est prorogé, les autres mesures de lutte contre le coronavirus seront reconduites, notamment la fermeture des frontières sauf pour le transport des marchandises ; le port obligatoire du masque ; l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes.

Congo : Mariusca Moukengue sacrée prix Sébas 2020

La slameuse congolaise, Mariusca Moukengue, a remporté la deuxième édition du prix Sébas 2020 pour son art au service des causes sociales.

Décerné par la plate-forme « Congo 30 », le prix Sebas est une distinction nationale qui récompense les efforts de tout individu ou toute organisation dont les actions contribuent à l’essor et à l’épanouissement des citoyens congolais.

D’après les organisateurs, le choix a été porté sur Mariusca Moukengue parce qu’elle met régulièrement son art au service de bonnes actions et anime divers ateliers instructifs et thérapeutiques pour les participants. Parmi ces œuvres, il y a la création du concept « slam thérapie » par lequel elle rassemble des femmes ayant subi des violences sexuelles pour les aider à surmonter leur traumatisme afin de s’épanouir à nouveau dans la vie de tous les jours.

Durant le confinement, l’artiste avait posté une vidéo de slam sur sa page Facebook, en vue d’interpeller l’opinion publique sur le sort des adolescents dits « enfants de la rue ». En effet, par manque d’abris et de ressources, ces derniers sont particulièrement exposés à de nombreuses difficultés pouvant s’accentuer à cause de la progression de la pandémie du coronavirus au Congo. Une vidéo touchante qui n’avait pas laissé indifférents les internautes sur la toile. « Nous avons été marqués par toutes ses œuvres de solidarité qui reflètent bien le concept du prix Sebas. C’est donc avec un grand plaisir que nous lui avons décerné le prix Sebas 2020 auquel nous joignons un chèque de 250€ », ont fait savoir les fondateurs de la plate-forme Congo 30, Prince Malela et Grâce Nkouka.

Pour la slameuse congolaise, c’est un grand honneur de pouvoir recevoir ce prix qui promeut l’altruisme. « Mon équipe et moi remercions tant les organisateurs de ce prix que le public qui nous soutient depuis nos premiers pas dans le monde du slam. Ce prix revient, avant tout, aux enfants que nous abandonnons cruellement dans la rue au lieu de les protéger, surtout en cette période de pandémie sanitaire due à la Covid-19 », a-t-elle déclaré. Notons que le prix Sébas a été créé en 2019 à la suite de la mort de Sébastien Zinga, alias Akwiss, homme d’affaires congolais, mécène et personnalité de la Sape, disparu l’an dernier. Pour avoir entrepris, de son vivant, plusieurs actions de solidarité, ce prix a été initié pour perpétuer sa mémoire et ses valeurs. En 2019, le prix a été attribué à la comédienne Mixiana Laba pour sa défense des personnes atteintes de maladies mentales au Congo.

Nouvel accord signé entre le PNUD et le Congo

Ce partenariat vise à accompagner les femmes congolaises dans leurs activités génératrices de revenus.

C’est un nouvel accord qui a été signé mardi 30 juin 2020, à Brazzaville, entre le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le ministère congolais en charge de l’Intégration de la femme au développement. Cet accord a pour objectif d’accompagner les femmes, dans leurs activités génératrices de revenus, activités qui ont connu une faillite pendant la période de confinement.

L’accord a été conclu par la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, et le représentant du PNUD, Maleye Diop,

« Le projet concernera cent femmes des arrondissements de Brazzaville dans sa phase pilote », a expliqué la directrice générale de l’intégration de la femme au développement, Arlette Bakou.

Pour le diplomate onusien, « Cette initiative est une manière d’accompagner le gouvernement congolais dans la riposte à la COVID-19 et dans le processus permettant de juguler les conséquences y relatives. La phase pilote qui débute à Brazzaville pourra s’élargir dans d’autres départements du pays », a-t-il précisé.

Cette initiative s’inscrit en droite ligne avec la politique du gouvernement qui est de soutenir le secteur informel qui a été lourdement endommagé pendant la période du confinement.

Congo-coronavirus : 158 nouveaux cas testés positifs

Ces cas de coronavirus ont été enregistrés mardi 30 juin 2020, et l’information est du ministère de la santé et de la population.

Mardi 30 juin 2020, 158 nouveaux cas ont été confirmés positifs au test de coronavirus, 13 guéris et un décès. L’information a été donnée par le ministère congolais de la Santé et de la Population mardi à Brazzaville.

Selon le bilan épidémiologique établi par le coordonnateur technique national de riposte contre la COVID-19, le Dr Gilbert Ndziessi, le Congo compte 1382 cas confirmés, dont 486 guéris et 41 décès.

Même si 9 sur 12 départements du Congo sont touchés par le coronavirus, il faut noter que, la majorité des personnes touchées par le coronavirus sont concentrées dans les deux plus grandes villes du pays, que sont: Brazzaville et Pointe-Noire, principal centre économique et industriel du pays, au sud.

Congo-Coronavirus : les centres de prise en charge reçoivent de nouveaux équipements

Le gouvernement congolais renforce ses moyens de lutte contre la crise sanitaire. Les centres de prise en charge des malades de coronavirus ont reçu de nouveau équipements.

Le directeur de la Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé (Cameps), Max Maxime Makoumba-Nzambi, a réceptionné le 29 juin à Brazzaville des équipements des structures sanitaires chargées de la prise en charge des patients atteints de coronavirus (Covid-19).

« Cette commande de plus d’un milliard de francs CFA est composée de trente respirateurs et accessoires, cent trente lits avec les matelas, ainsi que des filtres. Le centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) a reçu quinze respirateurs, l’hôpital Adolphe-Sicé de Pointe-Noire bénéficiera de cinq respirateurs, trois pour l’hôpital de Loandjili,  trois pour la clinique  municipale Albert-Leyono. Pour l’instant, Nkayi et Dolisie recevront un seul respirateur chacun », a-t-il expliqué.

Un matériel qui arrive à point nommé selon Jean Bruno Kiakou, directeur des soins infirmiers du CHU-Brazzaville.

Il faut le dire, ce lot de matériel est le deuxième du genre après celui a été livré le 27 juin dernier.

Congo-coronavirus : début d’une campagne de sensibilisation entre Moungoumba et Bétou

L’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC) a lancé ce week-end une campagne transfrontalière de prévention du coronavirus entre ces deux localités de Centrafrique et du Congo.

Dans cette zone transfrontalière, les populations échangent couramment aussi bien par voie terrestre que fluviale, mais les tests et les médicaments contre le coronavirus font défaut.

Depuis cinq semaines que les responsables de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCAEC) sillonnent les zones transfrontalières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale pour sensibiliser contre le coronavirus. Une pandémie qui gagne du terrain.

Les équipes ont déjà parcouru plus de 10 000 kilomètres dans la zone de Bétou au Congo et Moungoumba en Centrafrique où les populations échangent fréquemment. Cette sensibilisation a été motivée pour des raisons évoquées par le Dr Brahim Issa Sidi représentant du secrétaire exécutif de l’OCEAC : « L’épidémie n’est plus importée, on vit avec ça. Les contaminations sont devenues pratiquement domestiques ou locales. Nous allons faire en sorte que, non seulement on ne va pas relâcher la sensibilisation ou la prévention, on va ajouter le dépistage et autres prises en charge parce que, s’il y a des positifs dans la population, il faut les connaître. »

Pour le Dr Issa Sidi, la sensibilisation est une flamme qu’il faut nécessairement maintenir parce que l’épidémie, selon les enquêtes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), va s’accentuer et durer encore longtemps.

 

Coronavirus : le Congo reçoit six tonnes de médicaments de l’Inde

La ministre de santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a réceptionné ce don de médicaments le 26 juin dernier, à Brazzaville.

L’Inde vient de faire un don de six tonnes de médicaments au Congo. Il s’agit du tout premier don composé exclusivement des médicaments que le Congo a reçus depuis le début de la pandémie de coronavirus dans le pays. C’est la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, qui a réceptionné ces produits, le 26 juin à Brazzaville.

Le don de médicaments fait par l’Inde répond favorablement à l’appel de solidarité lancé par le président de la République pour mutualiser les efforts afin de lutter contre la Covid-19. « Nous avons apporté plus de six tonnes de médicaments pour appuyer les efforts du gouvernement congolais dans la lutte contre cette pandémie. Nous estimons que ces produits seront d’une grande importance dans ce cadre », a indiqué l’ambassadeur de l’Inde au Congo, Ghotu Ram Meena. Il s’agit du deuxième lot du don du gouvernement de son pays à la République du Congo.

La ministre de la Santé a pour sa part souligné que ces médicaments sont utiles pour la prise en charge non seulement de la Covid-19 mais aussi de plusieurs autres pathologies en précisant que cela s’ajoute à ce que le gouvernement a acquis sur fonds propres. « Pour d’autres pathologies, il n’y a pas de rupture de stock au niveau de la Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé notamment les antirétroviraux, les antituberculeux, les antipaludiques », a-t-elle déclaré après avoir visité ladite centrale où les équipes se mobilisaient à regrouper les produits de santé qui doivent être acheminés dans l’arrière-pays sous peu.

Congo-gestion des forêts : le gouvernement cherche du soutien auprès des investisseurs

Arlette Soudan Nonault, ministre du Tourisme et  de l’environnement, l’a souligné le 25 juin dernier, lors du 16e conseil d’administration de l’initiative pour la forêt de l’Afrique centrale.

La République du Congo dans sa lutte contre le changement climatique, sollicite des investisseurs pour la gestion de ses forêts.

«  Les ressources financières mobilisées dans le cadre de l’assistance traditionnelle du FEM pour les notifications à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques  restent insuffisantes et ne permettent pas aux experts d’entreprendre des missions de terrain, ni de mener des expérimentations de laboratoire pour passer des informations avec des niveaux de confiance plus fiables », a indiqué la ministre Arlette Soudan Nonault lors de la réunion du 16ème conseil d’administration  du conseil d’administration de l’initiative  pour les forêts d’Afrique centrale  (CAFI)

Arlette Soudan Nonault  a aussi  précisé que des ressources (financière et matérielle) supplémentaires méritaient d’être mobilisées pour accompagner le processus de préparation des inventaires des Gaz à effet de serre.

L’appel de la ministre lors de la tenue de cet évènement a eu un écho favorable auprès des investisseurs, ainsi que du présentant du Programme des Nations unies pour le développement au Congo. Ils ont d’ailleurs manifesté  leur  volonté  d’accompagner le Congo dans ce combat,  afin de lui permettre de remplir pleinement ses engagements.

Congo : à quand la fin des travaux de l’avenue Marien-Ngouabi

Lancés il y a près d’une année par le Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire, les travaux de réhabilitation de l’avenue Marien-Ngouabi, au débouché du secteur le club des unis, s’éternisent.

L’avenue Marien-Ngouabi, autrement dit Bord-Bord, a maintes fois connu des réparations. L’année dernière, une partie des travaux d’enrobage exécutés dans le cadre de la campagne saison sèche par les services municipaux a été emportée par les eaux. Les pluies diluviennes qui s’abattent sans cesse dans la ville ont eu raison d’une partie de cette route, notamment au débouché du secteur le Club des Unis, dans le troisième arrondissement Tié-Tié, aujourd’hui impraticable.

Pour permettre aux usagers de la route de circuler librement, le Conseil départemental et municipal avait pris la résolution de vite entamer les travaux de réparation sur la partie abimée tout en incluant la construction des caniveaux afin d’éviter les inondations pendant la saison des pluies.

Malheureusement, ces travaux qui ont débuté il y a plus de sept mois tardent à finir. Aujourd’hui, cette partie est désormais impraticable, obligeant les automobilistes en provenance des quartiers environnants de franchir l’avenue de l’indépendance déjà complètement saturée aux heures de pointe.

Aucune déviation n’étant créée pour relier un point à un autre, les automobilistes sont confrontés à un nouveau défi pour atteindre le centre-ville, alors que les quelques itinéraires de contournement sont déjà complètement engorgés. « On se demande quand les travaux vont finir, nous sommes obligés de passer sur l’avenue de l’Indépendance pour atteindre le centre-ville », a dit un chauffeur. Notons que, aujourd’hui, avec la fermeture de cette partie de la route, l’ensemble du trafic provenant des quartiers Mpaka, KM 8, Patra, Tchimagni et autres se déverse sur l’avenue de l’indépendance pour accéder au centre-ville. Ce qui provoque chaque matin et chaque soir au niveau du marché fond Tié-Tié un embouteillage de plusieurs mètres.

Cop13-2021 : le Congo candidate pour abriter l’évènement

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a déclaré le 23 juin à Brazzaville que le gouvernement confirmait sa volonté  d’organiser la prochaine COP13 de la convention  d’Abidjan, si la situation sanitaire liée à la Covid-19 s’améliorait.

« La République du Congo soutient le choix de la gouvernance des océans comme thème de la COP13, car la gouvernance est le fondement  même de notre  démarche. C’est elle qui détermine le cadre dans lequel nous nous inscrivons pour atteindre les objectifs de gestion », a fait savoir  Arlette Soudan Nonault à l’occasion de la deuxième réunion du bureau de la convention d’Abidjan.

Lors de cette rencontre, les parties prenantes de la convention d’Abidjan, la ministre du Tourisme a évoqué la problématique des arriérés pour la contribution des conventions. « Le Congo  est bien conscient qu’il ne peut organiser la COP13, Si elle a des arriérés de paiement encore non soldées au compte d’affectation spéciale. Ainsi, nous vous  informons  que des dispositions ont été prises pour que la somme de 105.963,03 dollars soit immédiatement virée sur le compte des Nations unies »,  a-t- elle indiqué.

En marge  de la COP13, qui sera tenue au Congo dans la ville économique en premier trimestre 2021, une réunion interministérielle  est prévue dans les  mois avenir,  afin  de coordonner les pays de la convention d’Abidjan.