Partenariat : des militaires russes au Congo

Ils assureront la maintenance des matériels de guerre de fabrication russe et soviétique.

Des spécialistes militaires russes se rendront en République du Congo conformément à un accord signé à Moscou. Ils y assureront la maintenance des matériels de guerre de fabrication russe et soviétique, a annoncé le porte-parole du Président russe, Dimitri Peskov, devant les journalistes. « Il s’agit de spécialistes envoyés pour réviser les matériels et autres équipements précédemment livrés au Congo », a indiqué M.Peskov à propos du document signé jeudi 23 mai en présence des Présidents Vladimir Poutine et Denis Sassou-Nguesso.

La visite du Président congolais Sassou-Nguesso à Moscou a débouché sur la signature d’un accord sur l’envoi de spécialistes militaires au Congo. Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe, a précisé que cet accord portait avant tout sur la maintenance des matériels de fabrication russe.

Des spécialistes militaires russes se rendront en République du Congo conformément à un accord signé à Moscou. Ils y assureront la maintenance des matériels de guerre de fabrication russe et soviétique, a annoncé le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, devant les journalistes.

« Il s’agit de spécialistes envoyés pour réviser les matériels et autres équipements précédemment livrés au Congo », a indiqué Peskov à propos du document signé jeudi 23 mai en présence des Présidents Vladimir Poutine et Denis Sassou-Nguesso.

L’armée congolaise possède actuellement de nombreux matériels de fabrication russe et soviétique : blindés, lance-roquettes, canons et hélicoptères.

« Ces matériels […] sont fiables et efficaces, leurs caractéristiques techniques sont les meilleures au monde. Les experts russes aideront leurs collègues congolais à les remettre en état », a pour sa part déclaré le vice-ministre russe de la Défense Alexandre Fomine, qui avait signé l’accord au nom de la Russie.

Le vice-ministre a confié que les deux pays discutaient actuellement de la livraison de nouveaux matériels de guerre.

Par ailleurs, la visite officielle du Président Sassou-Nguesso à Moscou a permis la signature d’un accord de coopération dans le nucléaire civil, qui prévoit entre autres l’utilisation des radio-isotopes dans l’industrie, l’agriculture et la médecine, ainsi que la formation de spécialistes du nucléaire congolais. Moscou et Brazzaville entendent en outre étudier la possibilité de construire un centre des technologies nucléaires sur le territoire congolais.

Lors de la cérémonie d’échange des accords russo-congolais, Poutine a précisé que les échanges commerciaux entre les deux pays avaient augmenté de 60%, mais qu’il y avait toujours un « grand potentiel » de croissance dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie de transformation et de l’agriculture.

Festival Riapl : des conteurs se donnent rendez-vous à Brazzaville le 27 juin

La quatorzième édition du Festival international rencontres itinérantes des arts de la parole et du langage (Riapl) se tiendra, le 27 juin, à l’Institut français du Congo.

C’est sur le thème « Conte, facteur de développement socioculturel », que l’événement se déroulera le 27 juin à Brazzaville. Cette édition a pour objectif de permettre aux artistes d’être plus proches de la population et à cette dernière de se donner rendez-vous avec sa culture et celle des autres. Un ouvert à toutes les formes de la parole et du langage, à savoir contes, slam, marionnettes, danse, musique, percussions, etc.

Ils sont nombreux ces artistes qui viendront de plusieurs pays différents pour y participer. Il y aura notamment Armel, Pepo et Najoua Darwiche de France ; Doudou Nzio de la République démocratique du Congo ; Nestor Mabiala, Richilvi Babela, les Fantastiques et la compagnie Sama de la République du Congo ; Rebecca Kompaoré de Cote d’Ivoire ; Moussa Dombouya alias « Petit Tonton », un conteur de la Guinée Conakry ; Aminatou Yaou Alla,  une talentueuse conteuse du Niger ; Benoît Davidson, conteur médiateur canadien, formateur, musicien et fondateur du festival des Contes Maltés.

Bon à savoir, le festival Riapl est un biennal qui se tient au mois de juin, et s’oriente vers un public divers, composé d’enfants, de jeunes, d’adultes et de personnes âgées. Il se veut être une plate-forme de rencontres, d’échanges et de partage mais aussi favorise les moments privilégiés où des artistes font entendre leurs voix et croiser leurs œuvres auprès de leur public.

Pour rappel, le Festival Riapl a connu sa première édition en 2005, sous la direction d’Abdon Fortuné Koumbha alias « Kaf ». C’est un artiste pluriel (conteur, comédien, metteur en scène, auteur, formateur). En 2018, il passa le témoin à Jules Ferry Moussoki.

Congo : 8 femmes sur 10 effectuent au moins 4 visites prénatales

Le gouvernement congolais a augmenté ses investissements dans le secteur de la santé, passant de 5 % en 2017 à 13 % en 2018.

Au Congo, près de huit femmes sur dix (79%) ont effectué au moins 4 visites prénatales (Urbain : 89% ; Rural : 63%). Il est important de relever que la couverture des soins prénatals par un personnel qualifié dans le pays de Sassou N’Guesso est relativement élevée. (Urbain : 98% ; Rural : 86%).

Même si touché par un ralentissement de l’économie, le gouvernement congolais a considérablement augmenté ses investissements dans le secteur de la santé, passant de 5 % en 2017 à 13 % en 2018.

En république du Congo, les soins de santé primaires ainsi que l’accès aux médicaments et la santé maternelle et infantile sont les principales priorités en matière de santé.

Le Congo et le Ghana entendent « redynamiser » leur coopération

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, s’est entretenu, le 14 juin à Brazzaville, avec le nouvel ambassadeur ghanéen, Joseph Kwaku Antevi.

Le diplomate ghanéen était venu présenter les copies figurées de ses lettres de créance au ministre des Affaires étrangères. Au cours de la rencontre, les deux personnalités ont parlé de la volonté de raffermir les relations qui existent entre leurs pays.

Le nouvel ambassadeur a assuré qu’il va au cours de son mandat, matérialiser les projets retenus dans le cadre des accords de la coopération bilatérale établie en 1964. Il s’agit notamment les secteurs du commerce, de l’éducation et de l’agriculture.

« C’est par l’entremise de ces accords qu’on peut réaliser les projets ficelés afin qu’ils puissent profiter à nos deux pays et à leur peuple respectif », a déclaré Joseph Kwaku Antevi à sa sortie d’audience.

« Nous avons parlé aussi de l’échange des programmes (…), surtout dans le domaine de l’éducation. Ce qui permettra aux étudiants congolais d’aller poursuivre leur formation au Ghana, avec l’apprentissage de l’anglais, mais aussi à leurs collègues ghanéens de se rendre au Congo pour apprendre la langue française », a ajouté l’ambassadeur.

Le HCR annonce le rapatriement des réfugiés se trouvant à Brazzaville

L’annonce a été faite par le Fafa Olivier Attidzah, représentant régional par intérim du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) en RD-Congo.

Une discussion tripartite a eu lieu entre le gouvernement du Congo-Brazzaville, celui de la République Démocratique du Congo et le Haut-Commissariat de Nations-Unies pour les réfugiés. Il s’est agi de définir le cadre de rapatriement de ces réfugiés de Yumbi.

« Pour ce qui concerne les réfugiés qui sont au Congo-Brazzaville, nous venons d’avoir des discussions tripartites avec le Gouvernement congolais de Brazzaville et celui de la RDC, la semaine passée. Nous avons défini le cadre de ce rapatriement-là. Donc, très bientôt, il y aura un groupe technique de travail qui va travailler sur les dates et un chronogramme clair pour commencer ce rapatriement », a affirmé Fafa Olivier Attidzah.

Le représentant régional par intérim du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés -HCR- en RD-Congo, a fait cette annonce lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), tenue mercredi 12 juin 2019 à son quartier  général dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Congo : lettre ouverte à Monsieur le Ministre d’Etat, Alphonse Claude Silou

Congo : lettre ouverte à Monsieur le Ministre d’Etat, Alphonse Claude Silou

Depuis quelques jours, une campagne de dénigrement menée sur le net, cible des personnalités politiques congolaises, vouées aux gémonies. En réponse à cette campagne insidieuse menée dans l’ombre par d’autres acteurs politiques, dans une espèce de combat d’arrière-garde, Jean Jacques René Itoua signe la lettre ouverte ci-dessous, que nous publions en intégralité.

‘’À qui faites-vous de l’ombre ?

Monsieur le Ministre d’Etat,

Nous vous demandons de vous réveiller. Beaucoup de choses se passent en ce moment sans que vous n’en preniez la mesure de leur importance. Sachez que plus on s’acheminera vers 2021, plus les coups-bas vont pleuvoir dans votre monde politique. Les auteurs de ces coups ne sont pas loin de vous, ils sont dans votre propre majorité présidentielle. Ils ont pris l’habitude de vous critiquer dans les réseaux sociaux. Ils travaillent avec certains sites dont ils manipulent les responsables. Ils se sont fixés comme objectif prioritaire de vous abattre politiquement. Dans leur laboratoire, ils ne conçoivent aucun texte sans qu’ils n’y insèrent votre nom, gênés qu’ils sont par votre réputation, votre parcours et surtout votre passé d’architecte et d’homme d’affaires dynamique qui prouve bien l’origine de votre richesse, bien avant que vous n’entriez au gouvernement. Ce qui n’est pas le cas pour bon nombre d’hommes politiques fortunés de notre pays.

Monsieur le Ministre d’Etat,

Le dernier texte qui a été mis sur Internet a pour cible le ministre de l’Aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux. Le titre de ce texte : « La descente aux enfers de Jean-Jacques Bouya ». Comme s’il était dans le secret des dieux, l’auteur dit qu’enfin « Denis Sassou N’Guesso aurait lâché l’un de ceux que les Congolais considèrent comme l’un des leaders de la corruption du Congo ». Plus loin, il affirme : « Quand le navire risque de couler car il est en surcharge, on jette à la mer les plus gros et les plus jeunes marins pour l’alléger ». Et il ajoute : « Le mousse à sacrifier en priorité s’appelle Jean Jacques Bouya… »

Plus loin, l’auteur s’interroge : « Mais qui sera après Bouya, le prochain mousse à passer par-dessus le bastingage ? » Et de répondre à sa propre question en citant pêle-mêle : « Lucien Ebata, Serge Bouya, Ruffin Bouya, Dame Ngakala, Maxime Gandzon… »

Puis, il en arrive à son but recherché, lorsqu’il vous mêle à ceux sur qui pèsent de lourdes suspicions de détournement de deniers et autres biens publics, en ajoutant à cette liste: « Claude Alphonse Silou, Gilbert Ondongo, Jean Richard Bruno Itoua, Marie Denis Gokana, Jérôme Koko… ». Comme vous l’avez remarqué, les noms de certaines personnalités qui ont eu à gérer des cargaisons de pétrole sont volontairement exclus. Cela ne vous dit-il pas quelque-chose ? Comment peut-on vous mettre dans le même lot que ceux qui ont vendu le pétrole, qui se sont enrichis au détriment de la République, et qui narguent chaque jour les Congolais par leur comportement ostentatoire ?

Monsieur le Ministre d’Etat,

Tout ceci permet de comprendre pourquoi, il y a quelques semaines, certaines victimes de la tragédie du 4 mars 2012 ont fait irruption dans les locaux de votre cabinet ministériel (pendant que vous étiez en mission) pour vouloir tout saccager, au motif que vous bloquiez leur paiement, alors que celui-ci devait être assuré par le Ministre des Finances.

Vous avez bien fait de démissionner de cette charge de président de la Commission chargée de la gestion des victimes du 4 mars 2012, parce que c’était là un piège qui vous était tendu. D’ailleurs, certains éléments qui composaient ce groupe de victimes ont avoué qu’ils avaient été manipulés. Ne vous ont-ils pas confié, lorsque vous les aviez reçus, que ceux qui les avaient poussés contre vous, reconnaissaient eux-mêmes, qu’en cas d’élection libre et transparente, vous pouviez les battre d’un seul coup, dans leur propre fief ? Vous êtes sans doute surpris qu’on soit au courant de ces propos. Mais sachez que vous étiez nombreux dans la salle lorsque vous aviez reçu cette délégation.

Comprenez également pourquoi votre résidence de Saint Cloud, acquise bien avant votre entrée au gouvernement, a été présentée par « Les indignés 242 », il y a quelques mois, comme faisant partie des « Biens mal acquis ». Les pauvres, s’ils pouvaient savoir que certains d’entre eux sont payés par vos ennemis, et qu’à cette allure ils risqueront d’aller agresser même leurs propres parents innocents !

Mais rassurez-vous Monsieur le Ministre d’Etat : les Congolais ne sont pas dupes. Ils ne se laisseront pas avoir à ce jeu qui consiste à vous mettre dans le même sac que ceux qui ont géré l’argent du pétrole directement ou indirectement, même si vos détracteurs cherchent à vous discréditer par tous les moyens aux yeux de vos compatriotes qui ont de vous une bonne image. D’abord, à la tête du Ministère de la Construction et de l’habitat, votre programme de logements, à travers le pays, a été une réussite. Ensuite, aujourd’hui, à la tête du Ministère du Commerce, les Congolais retiennent vos multiples efforts pour assainir ce secteur et contribuer ainsi à leur bien-être.

Monsieur le Ministre d’Etat,

Tout le monde sait que vous êtes un des fidèles du Président de la République, et que vous le soutiendrez jusqu’au bout. Mais sachez que vos détracteurs, qui se sont déjà mis dans la perspective de lui trouver un successeur en 2021, vous considèrent comme un adversaire, un obstacle. Ils s’attaquent à vous parce que, ne l’oubliez pas, vous êtes avant tout un fils du Pool, ouvert sur les autres, pacifiste et ayant le sens de l’intérêt national. Ces qualités constituent une menace pour eux. Comme dans les autres départements, dans le Pool, ils se sont créés des opposants qui seront leurs candidats idéaux.

En fait, des adversaires factices. Dans le Pool, ils en ont trois. Le premier, Fréderic Bintsamou, qui a été utilisé pour détruire ce département et dont le parti vient d’être réhabilité pour qu’il soit candidat à l’élection présidentielle. Le deuxième, Nick Filla, qui a des liens de sang avec vos détracteurs et qui, en réalité, n’a aucune ambition, sinon celle qui se résume à ses intérêts personnels. Le troisième, Guy Brice Parfait Kolélas, connu pour son messianisme et son radicalisme,et qui est toujours rejeté par les citoyens d’autres départements. Ne lui reproche-t-on pas son extrémisme et son sectarisme, qui font peur ?

Monsieur le Ministre d’Etat,

Nous avons voulu attirer votre attention, à travers cette lettre ouverte, pour que vous sachiez à quoi vous en tenir dorénavant. Même si, vous-même, vous ne pensez pas être candidat, par loyauté vis-à-vis du Président-sortant, vos détracteurs pensent que vous le serez malgré tout. Donc, ils sont décidés à vous abattre avant, pour que vous ne faussiez pas le jeu qu’ils ont mis en place avec leurs trois candidats du Pool. Parce qu’ils ne peuvent pas vous manipuler, nous vous invitons à être très prudent. Ils n’hésiteront pas à vous atteindre physiquement.

Le Congo de demain a besoin des hommes comme vous : des politiques qui considèrent leur engagement comme un sacerdoce et qui ne peuvent pas être manipulés, ni instrumentalisés. Alors, prenez garde. Mais soyez rassuré : au nom de l’unité nationale et pour la reconstruction de notre pays, nous serons toujours derrière vous.

Jean Jacques René Itoua

Assisté par d’autres observateurs de la vie politique congolaise’’

 

 

Coopération Congo-Chine : la reprise des projets en suspens

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a échangé le 10 juin à Brazzaville avec le ministre assistant chinois des Affaires étrangères, Chen Xiaodong.

Lundi 10 juin dernier, Denis Sassou N’Guesso a eu une rencontre avec Chen Xiaodong, à Brazzaville. Les deux personnalités ont parlé de la coopération qui existe entre leurs deux pays. Outre les perspectives de la coopération, le représentant du gouvernement chinois a annoncé au chef de l’Etat congolais la reprise imminente des projets arrêtés à cause de la dette commerciale du Congo envers la Chine.  Chen Xiaodong a aussi confirmé l’appui de son pays dans la construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Chen Xiaodong et Sassou N’Guesso ont évoqué les projets tels que le nouveau siège du parlement, le Centre de maintenance aéronautique ou encore les centres commerciaux à Brazzaville. En outre, Chen Xiaodong a rassuré le président congolais de l’entière collaboration de son pays à la matérialisation des projets susmentionnés et autres en vue d’amener la coopération entre les deux pays à un niveau escompté.

« Mes collaborateurs et moi venons d’être reçus par le chef de l’Etat congolais après l’entretien avec le ministre congolais des Affaires étrangères, ainsi que d’autres ministres de votre pays. Nous avons fait le bilan de la coopération entre nos deux Etats après le Sommet de Beijing. Nous avons également planifié notre coopération future. Les relations sino-congolaises sont entrées dans la meilleure période de leur histoire grâce à l’impulsion et l’engagement personnel de nos deux présidents », a déclaré Chen Xiaodong.

Autre information, la Chine va apporter son appui à l’organisation au Congo du 5e Forum « Investir en Afrique », et les entreprises chinoises y participer activement.

Congo : Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas lance le Padec

C’est un projet financé par la Banque mondiale en hauteur de près de quatorze milliards de francs CFA.

La ministre en charge du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a lancé, le 8 juin à Brazzaville, le Projet d’appui au développement des entreprises et à la compétitivité (Padec).

Le projet a pour objectif principale de renforcer la compétitivité des petites et moyennes entreprises au sein des filières sélectionnées (agro-industrie, tourisme, transport/logistique et technologie de l’information et de la communication), dans les zones géographiques ciblées.

Le Padec qui aura une durée de quatre ans, est entièrement financé par la Banque mondiale à hauteur de près de quatorze milliards francs CFA. Les zones géographiques ciblées sont entre autres Pointe-Noire-Brazzaville-Ouesso. Selon les informations du coordonnateur du projet, Benoît Ngayou, ce corridor de croissance abrite les plus grandes agglomérations du pays, où l’essentiel de l’activité économique est localisée avec des effets d’entraînement sur les départements de la Likouala, la Cuvette ouest et la Lékoumou.

Il faut le noter, le Padec est structuré en trois composantes à savoir l’appui réglementaire et institutionnel, l’appui direct aux PME, enfin la gestion de mise en œuvre. Il s’appuie également sur la mise en place d’un environnement réglementaire et institutionnel combiné à des mécanismes d’accompagnement ainsi que d’appui technique et financier de manière à maximiser son impact sur le développement des PME et des chaînes de valeur prioritaires.

Pour rappel, le Padec vient remplacer du Projet d’appui à la diversification de l’économie qui était cofinancé à parts égales (50%) par le Congo et la Banque Mondiale.

 

Le Nucléaire au Congo : pour quoi faire ?

L’information que les autorités de Brazzaville essayent de cacher a été révélée par l’agence d’information russe Sputnik dont le siège social se trouve à Moscou.

Outre le fait d’avoir annoncé que « le vice-ministre Russe a confié que le Congo et la Russie discutaient actuellement de la livraison de nouveaux matériels de guerre », ce média Russe a également affirmé que « la visite officielle de M. Sassou-Nguesso à Moscou a permis la signature d’un accord de coopération dans le nucléaire civil » et de continuer « Moscou et Brazzaville entendent étudier la possibilité de construire un centre des technologies nucléaires sur le territoire congolais. »

Pour information, le nucléaire « civil » désigne principalement l’exploitation de l’énergie nucléaire pour la production de l’électricité. Pour ceux qui ne le savent pas, c’est la principale cause de l’embargo des Etats-Unis sur la République Islamique d’Iran.

Le gouvernement est-il capable de nous donner le contenu de cet accord ? Est-ce que le besoin en électricité de notre pays exige l’utilisation de l’énergie nucléaire ? Est-ce que le niveau de sécurité du pays est-il compatible avec la construction d’un tel centre ? Le gouvernement a-t-il fait une étude sur l’impact environnementale que pourrait avoir un tel déploiement ? Dans quelle localité souhaiterait-t-il construire ce centre nucléaire ? Que prévoit le gouvernement pour le traitement des déchets hautement radioactifs ?

Il est temps de dire au pouvoir PCT qu’être aux commandes d’un pays n’autorise pas à faire n’importe quoi. Ce n’est pas non plus parce qu’on vous miroite des contrats et des liquidités qu’il faut signer, les yeux fermés, n’importe quel document qu’on vous met sous les yeux.

Il est triste de voir que c’est au moment où le peuple congolais réclame à boire et à manger que ses soi-disant représentants choisissent de le poignarder dans le dos en achetant du matériel de guerre (pour quel usage) et en se lançant dans le nucléaire.

Il est clair et nous le disons avec fermeté, que dans les conditions actuelles, le peuple congolais s’opposera avec vigueur, à la mise en place d’un tel projet dans notre pays.

Un seul mot TRANSITION, une seule exigence TRAVAIL COLLECTIF.

Ensemble, pour un Congo uni, libre et prospère. Plus jamais sans nous. Que Dieu bénisse le Congo.

Coopération : nouvel accord entre l’Union européenne et la République du Congo

L’Union européenne et la République du Congo se sont entendues cette semaine sur la bonne marche du processus de l’accord sur l’application des réglementations forestières, la bonne gouvernance et les échanges commerciaux. Les deux parties ont signé cette semaine dans la capitale congolaise, Brazzaville un nouvel accord-cadre à cet effet.

L’Union européenne (UE) et le Congo renforcent de nouveau leurs relations de coopération. C’était à travers la signature d’un document sur la bonne marche du processus de l’accord APV sur l’application des réglementations forestières, la bonne gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT) entre la ministre congolaise de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, et Raul Mateus Paula, ambassadeur de l’UE au Congo. L’acte est intervenu à la faveur de la session du 10e Comité de cet accord, tenue les 5 et 6 juin dans la capitale Brazzaville, pour faire le point de l’évolution du processus APV-FLEGT au Congo.

« Nous avons constaté que beaucoup de choses ont été faites. Nous ne sommes pas loin du bout du tunnel », a laissé entendre Raul Mateus Paula. Evoquant la suite du processus, le diplomate européen a donc rappelé la nécessité « de poursuivre les efforts pour finaliser les outils de communication, de se concentrer sur la levée de tous les prérequis pour pouvoir aller vers le déploiement effectif, et ce dans les meilleurs délais ».

Un accord avantageux pour le Congo

Commentant la signature du document, Rosalie Matondo s’est pour sa part félicitée de l’accompagnement de l’UE qui serait bénéfique à l’exploitation forestière congolaise : «Vous avez accepté de nous accompagner depuis plusieurs années. Nous nous engageons avec vous afin d’aller vers la documentation des informations de notre secteur, pour la traçabilité, la légalité de la gestion de nos forêts grâce à vous», a-t-elle déclaré.

La ministre a par ailleurs formulé le vœu de voir «le bois congolais intégrer le marché européen». Elle a donc exhorté les experts à «redoubler d’efforts afin de réunir, d’ici à la prochaine session du Comité conjoint, les conditions permissives d’un déploiement effectif du SIVL [système informatique de la vérification de la légalité, NDLR]».

Rappelons que le processus de cet accord avec l’organisation faitière du Vieux continent, entamé en 2013, définit et garantit le cadre d’une exploitation légale du secteur forestier congolais, qui constitue la deuxième ressource naturelle derrière le pétrole.

Congo Terminal veut dépasser les 738 mille de conteneurs traités en 2018

L’annonce a été faite par le directeur général de Congo Terminal, filiale de Bolloré Ports, Laurent PALAYER, mercredi 05 juin 2019 à Brazzaville.

Le directeur général de Congo Terminal, filiale de Bolloré Ports, Laurent PALAYER a déclaré, mercredi à Brazzaville, que son entreprise ambitionne d’accroître le volume des conteneurs manutentionnés au Port Autonome de Pointe-Noire pour dépasser les 738 mille conteneurs traités en 2018.

« Les dix prochaines années seront mises à profit par Congo-Terminal pour consolider les acquis gagnés en dix ans d’existence. Nous comptons accroître le volume actuel des conteneurs traités qui était de 738 mille en 2018 », a dit PALAYER lors d’une rencontre avec la presse.

En mai 2019, soit un mois avant les dix ans d’anniversaire, Congo terminal a manipulé un total de 82 804 Evp. Un record depuis la mise en concession du terminal à conteneurs en 2019.

Laurent PALAYER a justifié cette ambition par la capacité d’accueil du Port Autonome de Pointe-Noire.  « Soixante-quinze pour cent des volumes traités à Congo terminal sont en transbordement et destinés à la sous-région », a-t-il fait savoir.

Coopération : la Chine réduit la dette congolaise de 20 millions de dollars

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a rencontré le président Sassou N’Guesso dimanche 02 juin à Brazzaville, pour lui annoncer cette information.

Dimanche 02 juin 2019, à Brazzaville, rencontre entre le Chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso et l’ambassadeur de Chine au Congo Ma Fulin. Le diplomate américain était porteur d’une nouvelle. Suite à la convention de restructuration de la dette congolaise signée en avril dernier, entre le gouvernement congolais et Exim bank, la Chine s’est engagée à annuler cette dette à hauteur de vingt millions de dollars. C’est cette information que Ma Fulin allait annoncer au Président congolais.

Il faut le relever, depuis l’accord de restructuration de la dette congolaise, le sujet a été au centre des discussions au pays. Certains ont trouvé que la signature de cet accord entre le Congo et la Chine était « ajoutait de la dette à la dette ».

Reçu en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le diplomate chinois, Ma Fulin, a précisé que l’annulation de vingt millions de dollars s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale qui lie les deux pays.

Pour le diplomate chinois, cette remise de dette devra permettre au Congo, d’apporter une bouffée d’oxygène à son économie qui traverse quelques difficultés.

Brazzaville : Paulin Makaya sera dans le 7ème arrondissement le 02 juin

Il sera question pour cet opposant de mettre en place des structures intermédiaires et de base de son parti Unis pour le Congo.

Dimanche 02 juin, Paulin Makaya se rendra dans le 7ème arrondissement de Brazzaville. Le président du parti Unis pour le Congo a décidé de redynamiser les structures intermédiaires et de base de son parti.

Au cours d’un « débat citoyen », organisé à l’esplanade de la Mairie de Mfilou à 14h, cet opposant va échanger avec la population du 7ème arrondissement de Brazzaville.

Au programme de sa descente sur le terrain, la mise en place des structures intermédiaires et de base de l’UPC.

Ce n’est pas la première descente sur le terrain de Paulin Makaya. En mars dernier, il a rencontré la population de Bacongo, dans le 2ème arrondissement de Brazzaville.

Christian Mpea : « le secteur touristique au Congo est aujourd’hui à un stade primaire »

En dépit de son potentiel substantiel, le Congo est peu connu comme destination touristique, aussi bien par les Congolais eux-mêmes que par les étrangers. Pour changer cette donne, certains Congolais saisissent les réseaux, afin de mettre en lumière les atouts du pays dans ce secteur. Christian Mpea, créateur du site « Kikilawanda », fait partie de cette lignée. A travers cet entretien, il parle de sa vision du secteur.

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis Christian Mpea, j’ai 31 ans et j’habite à Pointe-Noire. Juriste de formation, je travaille dans le domaine de la responsabilité sociétale d’entreprise. A mes heures perdues, je combine mes deux passions : la photographie et les voyages d’exploration, pour montrer le Congo-Brazzaville sous son meilleur format.

Vous êtes créateur du site web touristique « Kikilawanda », pouvez-vous nous dire en quoi  consiste-t-il ?

« Kikilawanda.com » est un blog de voyage et de photographie qui a été mis en place pour partager les plus beaux clichés issus de mes voyages d’exploration. En effet, je compte dévoiler la beauté insoupçonnée du Congo et mettre en valeur les sites touristiques de notre pays. Cette action me tient particulièrement à cœur car j’ai fait un constat: il est parfois difficile d’avoir accès aux images des paysages les plus pittoresques qu’offre notre pays. Par exemple, nous avons tous appris en géographie que le Mont Nabemba était le point culminant du Congo. Mais savez-vous qu’il n’y a aucune photo disponible sur internet ? Je compte apporter ma modeste contribution pour combler cette carence en images.

Que pensez-vous du secteur touristique congolais?

Comparativement à d’autres pays africains (Sénégal, Afrique du Sud, Kenya, Tanzanie, Rwanda, etc.), le secteur touristique au Congo est aujourd’hui à un stade primaire. En dépit de son potentiel touristique substantiel, le Congo  est peu connu comme destination touristique, aussi bien par les Congolais que les étrangers. Le manque d’infrastructures est sans conteste un début d’explication à cette situation. Les conditions d’accès aux sites sont souvent compliquées en raison de l’état des routes ; cela nécessite une logistique particulièrement lourde et onéreuse. Il existe néanmoins des sites plus accessibles comme le lac Loufoualéba à Pointe-Noire, le glacier de sel de Makola dans le Kouilou, les cascades de Sossi près de Dolisie, les falaises de Manguenguengue près de Brazzaville… Là encore, il faudrait les vulgariser auprès d’un public plus large. Les structures « Ekolo na bisso », « Visiter le Congo » et « B2B Communication » sont mes partenaires privilégiés dans cette démarche. Je suis pleinement convaincu que l’industrie du tourisme a toutes les chances de contribuer à la prospérité de ce pays. Elle permettrait, en sus, de générer des revenus et des emplois. C’est un véritable levier de croissance inclusive pour le Congo qui profiterait à tous !

Quels sont, selon-vous, les atouts du Congo dans ce domaine ?

Les principaux atouts du Congo sont les suivants : son positionnement géographique au cœur de l’Afrique ; ses nombreux parcs dont le plus connu est celui d’Odzala, avec sa grande variété en faune et en flore ; la possibilité de découvrir les dos argentés, espèce en voie de disparition, au Parc de Lesio Louna, à deux heures seulement de la capitale ; les belles plages à Pointe-Noire et au Kouilou ; la présence du fleuve Congo, deuxième plus long fleuve d’Afrique après le Nil et second fleuve en termes de débit après l’Amazonie ; la forte hydrographie qui offre de nombreuses chutes et cascades sur l’ensemble du territoire (Béla dans le Pool, Mourala dans le Niari, Kimbakala dans le Kouilou, etc.) mais aussi des lacs impressionnants comme le lac Télé dans la Likouala ; des nombreuses forêts constituant le bassin du Congo, l’un des poumons verts de la planète ; de très belles plaines colorées à observer, notamment dans la région des Plateaux ; une histoire forte marquée par la colonisation et la traite négrière. Le port d’embarquement de Loango fut l’un des plus importants en Afrique (environ deux millions d’esclaves y ont transité) ; la diversité culturelle : de nombreuses ethnies avec leurs spécificités, la sapologie.

A votre avis, quelles sont les principales actions à mener pour booster ce secteur?

Les principales actions à mené pourraient être l’appel à la prise de conscience des Congolais pour le potentiel touristique et riche du Congo. Une émission télé pourrait servir de canal à ce propos; la mise en place des circuits touristiques emblématiques ; une grande campagne de communication sur internet et sur les réseaux sociaux ; investir dans l’infrastructure; assainir les sites touristiques ; étudier la possibilité de baisser les taxes aéroportuaires pour permettre aux compagnies aériennes de proposer des tarifs plus attractifs pour les vols vers le Congo. Les efforts de tous, tant dans le secteur privé que public, permettraient d’exploiter le potentiel touristique du Congo à sa juste mesure. De nombreux pays africains comme le Rwanda peuvent être une source d’inspiration pour nous. Ce pays a fortement investi dans les infrastructures routières et aéroportuaires pour permettre l’expansion du secteur touristique et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dans son rapport « Travel & Tourism Economic Impact 2017, Sub Saharan Africa », le Conseil mondial des voyages et du tourisme estime que la contribution totale du tourisme au produit intérieur brut (PIB) du continent devrait augmenter à 178,5 milliards de dollars américains en 2027 (soit 7,3% du PIB). La contribution totale du secteur sur l’emploi devrait passer à 22,3 millions d’emplois en 2027.

Quelles plates-formes utilisez-vous pour promouvoir la destination que vous proposez ?

J’utilise essentiellement les réseaux sociaux, notamment Facebook, Instagram et Twitter. Pour en savoir plus, je vous invite à consulter liker et partager ces pages : « Kiki Lawanda », « Visiter le Congo et « Ekolo Na Bisso ».

 

Congo : les associations des consommateurs appellent à l’instauration d’un comité contre la vie chère

Depuis trois ans les associations de consommateurs relèvent une augmentation des prix provoquée par les nouvelles taxes sur des produits et services de consommation courante.

Alors que le Congo peine à se relever de la course pétrolière de 2014 les associations appellent à l’instauration d’un Comité contre la vie chère.

« Depuis 2016 nous avons constaté que chaque année le gouvernement institue des taxes et ces taxes se répercutent sur les produits qui sont vendus sur le marché et ses prix ne font qu’augmenter. »

Quand Mermans Babounga, secrétaire exécutif de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs parle ainsi, il fait allusion à plusieurs biens et services dont il maîtrise la liste.

« Nous faisons allusion à l’Internet et aux appels téléphoniques, aux bouteilles de gaz butane de 12 et 20 kilogrammes (dont les prix ont augmenté respectivement de 12 à 14%, ndlr), nous citons également les tarifs de péage de la nationale 1 sont passés du simple au double. Sur ces taxes il y a aussi Canal + où ont augmenté la taxe de 10% pour se réabonner ou acquérir un nouvel abonnement », énumère Babounga.

Les prix des vivres ont aussi varié obligeant les consommateurs à débourser plus pour manger à leur faim. Eric Gélase Billy Malonga-Malongo qui défend leurs droits l’a bien constaté.

« Il faut que ça se règle. Les populations piaillent. À titre d’exemple le carton de cuisse de poulet vendu jadis à 6 500 FCFA est passé à 10 000 FCFA. Tandis que le kilo qui était à 850 FCFA est passé à 1 200 FCFA », avance-t-il.

D’après une source au ministère du Commerce, la baisse de la production agricole, pratiquée essentiellement de façon artisanale, peut justifier l’augmentation des prix de certains produits vivriers. À ce facteur, il faut ajouter la forte dégradation de la nationale 2, une voie économiquement vitale.

S’agissant des communications, Yves Castanou, directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE), est d’avis que contraindre les opérateurs à pratiquer des prix toujours  bas peut entraîner la dégradation de la qualité des services.

« À force de demander aux opérateurs  de baisser et baisser les prix, l’opérateur va le faire. Mais, à un moment donné il ne pourra plus tenir. N’oubliez pas que plus il baisse les prix, moins il fait de marge. Moins il fait des marges, plus il a du mal à réinvestir », explique  Castanou.

Mermans Babounga suggère la mise sur pied d’un comité destiné à soulager tant soit peu les peines des consommateurs.

« Il s’agit d’essayer de mettre en place un comité de lutte contre la vie chère dont la mission sera d’évaluer l’impact social des nouvelles taxes sur la vie des consommateurs. Et au sein de ce Comité devraient siéger le gouvernement, le secteur privé et les associations des consommateurs. »

Jeux Africains Volleyball Dames : le Congo annule sa participation au tournoi

 La sélection congolaise de  volleyball féminin sera absente au tournoi de qualification  aux  Jeux africains  de la discipline  qui se déroulera  du 31 mai au 1er  juin prochain à Yaoundé.

Le Congo n’a donné aucune raison pour justifier leur absence aux éliminatoires des jeux africains volleyball Dames. La Zone 4, qui regroupe les pays de la sous-région Afrique Centrale verra seulement la participation de deux candidats.  Avec ce forfait de la sélection congolaise, le tournoi opposera la République démocratique du Congo au Cameroun, le pays hôte. Les deux équipes s’affronteront en aller en retour.

Le tournoi se déroulera du 31 mai au 1er juin prochain au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé. C’est du moins la date qui a été retenue par la Commission en charge de l’organisation  dudit tournoi. Cette commission s’est réunie pour la première fois mercredi 22 mai, au siège de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) à Yaoundé.

« Nous avons au terme de cette première réunion, un sentiment de satisfaction, parce que tous les membres sont engagés à relever le défi. Compte tenu du fait que nous aurons seulement deux équipes, il nous faut donner le meilleur de nous-mêmes », explique le secrétaire général de la Fecavolley, Charles Kamdoum.

Coopération : la Russie entend envoyer des conseillers militaires au Congo

Ces spécialistes auront pour rôle de faire des formations sur « l’exploitation, l’entretien et la réparation » du matériel d’origine russe et soviétique présent dans l’armée congolaise.

Le contrat a été signé entre les deux pays jeudi 23 mai 2019, à Moscou. C’est le vice-ministre russe de la Défense Alexandre Fomine et le ministre congolais de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo qui ont matérialisé cet accord.

Alexandre Fomine a qualifié ce nouveau contrat de « prolongement » de la coopération militaire entre Moscou et Brazzaville. Selon lui, cet équipement militaire comprend notamment des blindés, de l’artillerie, des hélicoptères, et peut « encore servir longtemps ».

Des négociations sur la livraison de nouvelles armes russes au Congo « sont en cours », a-t-il ajouté, indiquant que Moscou attendait tout d’abord une demande en sens de la part des autorités congolaises.

En dehors du contrat d’envoi des conseillers militaires, une série d’accords bilatéraux ont été signés jeudi dans le cadre d’une rencontre officielle au Kremlin entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso.

Un communiqué du ministère russe de l’Energie a aussi annoncé la signature avec le Congo d’un accord de coopération dans le nucléaire civil.

 

Congo : les sénateurs votent le rééchelonnement de la dette envers la Chine

Le président du Sénat, Pierre Ngolo a indiqué le 20 mai à Brazzaville que l’accord sur le rééchelonnement de la dette congolaise envers la Chine était déterminant pour la suite des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) dans la perspective de la conclusion d’un programme.

« Le vote du projet de loi autorisant la ratification de l’accord complémentaire sur la restructuration de la dette du Congo envers la Chine est une exhortation au gouvernement à décupler ses efforts en vue de surmonter la crise économique et financière qui étrangle note pays », a souligné Pierre Ngolo, à la clôture de la 3e session extraordinaire du Sénat.

Pour lui, les sénateurs venaient de donner un coup d’accélérateur aux pourparlers en cours avec le FMI de même qu’ils viennent là de manifester leur détermination à s’assumer totalement dans le processus de relance de l’économie et de consolidation de la démocratie.

Avant la clôture de la session, en plénière, les sénateurs ont voté a l’unanimité projet de loi autorisant la ratification de l’accord complémentaire sur la restructuration de la dette du Congo envers la Chine. Cet accord a pour objet de rendre soutenable la dette du Congo envers la Chine, de réajuster le calendrier de remboursement des crédits et de maintenir une coopération entre les deux pays.

Les termes de cet accord prévoient que la durée de la facilité pour chaque contrat de crédit est prolongée de 15 ans, l’engagement du Congo à rembourser à Exim bank Chine, entre 2019 et 2021, environ 1/3 du solde dû au 31 mars 2019 au titre de tous les contrats de crédit, la fixation de la date finale de remboursement et la période de remboursement de chaque contrat de crédit.

L’accord de restructuration de la dette stipule que le paiement de 33 % de la dette sera effectué pendant les 3 premières années à compter de l’entrée en vigueur de l’accord : au rééchelonnement de 67 % de la dette, à la maturité résiduelle de chaque prêt, s’ajoute une période de 15 ans.

L’accord de crédit avait servi à financer ente 2010 et 2014 la réhabilitation de l’unité de production d’eau de Djiri ; la construction des réservoirs et la pose du réseau de distribution d’eau potable ; l’aménagement et le bitumage du tronçon Dolisie-Brazzaville ; la construction du barrage hydro-électrique de Liouesso ; la construction d’un centre commercial à Brazzaville ; la construction des logements sociaux de Mpila à Brazzaville ; la construction de la zone commerciale de Mpila à Brazzaville et la construction du mémorial de Mpila à Brazzaville.

Coopération Congo-Russie : échanges entre Sassou Nguesso et Vladimir Poutine

Le chef de l’Etat congolais a été invité par son homologue russe, dans le cadre du renforcement de la coopération des deux pays.

Denis Sassou Nguesso qui est arrivé à Moscou, aura plusieurs entretiens avec Vladimir Poutine. Au cours de ces entretiens, les deux chefs d’État pourront échanger sur les questions d’intérêts communs, notamment les perspectives économiques entre les deux Nations. Cette rencontre de haut niveau entre les dirigeants des deux pays sera suivie d’une réunion élargie des deux délégations. Le premier sommet Russie-Afrique, prévu pour automne 2019 ne manquerait pas au menu de ces échanges entre Denis Sassou-N’Guesso et Vladimir Poutine. Bien d’autres questions relatives au raffermissement des liens d’amitié entre les deux peuples pourraient retenir l’attention des deux hommes d’Etat.

A l’issue de cette séance de travail, le Congo et la Russie pourraient signer plusieurs accords de coopération. On peut penser que le projet de gazoduc entre Pointe-Noire et Ouesso via Oyo pourrait figurer au cœur de ces accords. En effet, la mise en œuvre de ce projet permettra au Congo d’assurer la disponibilité des produits pétroliers sur le territoire national, en mettant en même temps un terme à leur convoyage, à travers certains pays comme la République Démocratique du Congo.

Avant de clore son séjour de travail à Moscou, le président Denis Sassou-N’Guesso sera l’hôte des universitaires, à travers un institut russe qui lui fait honneur, en lui décernant une distinction honorifique de la dignité russe.

En rappel, les échanges entre les deux pays sont passés de 3 milliards de dollars en 2011 à 11,5 milliards de dollars en 2014. Et que la Russie a formé plusieurs cadres congolais dont les militaires et des policiers qui continuent d’ailleurs à bénéficier de la formation russe. Plus 3000 jeunes Congolais apprennent le russe, notamment, grâce au centre culturel russe de Brazzaville.

L’économie à la Une de la presse congolaise

Les journaux congolais parus mercredi traitent essentiellement de l’économie, avec notamment le rééchelonnement de la dette du Congo vis à vis de la Chine, ses négociations avec le FMI et l’inauguration de la BEAC d’Oyo, au nord du pays.

« Congo-Chine : le parlement se penche sur l’accord de rééchelonnement de la dette », titre Les dépêches de Brazzaville, soulignant que le parlement congolais a entamé, hier à Brazzaville, sa session extraordinaire en vue d’approuver l’accord de restructuration de la dette conclu le 20 avril dernier à Beijing en Chine

Sur ce sujet, La Semaine africaine note que la coalition « publiez ce que vous payez » a qualifié cet accord d’« opaque » et demande d’y voir clair.

Sur les négociations avec le FMI, le Patriote renseigne que le programme économique entre le Congo et le FMI est imminent grâce à l’accord sur la restructuration de la dette du Congo envers la Chine qui venait d’être signé.

La patronne du FMI, Christine Lagarde, son conseiller au département Afrique et le président de la Banque africaine de développement (BAD) ont salué pour leur part cet accord, avant de souligner les efforts fournis par le Congo dans le cadre du désendettement du pays et de la bonne gouvernance.

Le Patriote fait également écho à l’inauguration par le président de la République de l’agence de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) d’Oyo, localité située à près de 400 km au nord du Congo dans le département de la cuvette.

La BEAC renforce ainsi sa présence à l’intérieur du pays avec cette inauguration, selon le journal.

Sénat : l’accord de rééchelonnement de la dette du Congo au centre des discussions

La chambre haute s’est réjouie, le 14 mai à Brazzaville, de l’accord de rééchelonnement de la dette du Congo envers la Chine, conclu le 29 avril dernier, à Pékin.

La troisième session extraordinaire du sénat s’est ouverte à Brazzaville. Les travaux sont consacrés à l’adoption du projet de loi de l’accord conclu entre le Congo et la Chine. Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a déclaré à l’ouverture de la session, que le rééchelonnement représente une étape décisive vers le rétablissement de la viabilité de la dette du pays et augure des perspectives intéressantes quant à la suite des négociations avec les partenaires financiers, notamment le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.

« Nous devons souligner, comme l’ont déjà fait les organismes internationaux, le renforcement spectaculaire de la position budgétaire de notre pays, avec un solde budgétaire global, passé d’un déficit de 7,4% du produit intérieur brut en 2017 à un excédent de 6,8% en 2018 », a-t-il ajouté.

Ces résultats très encourageants, a-t-il renchéri, sont à mettre d’abord au crédit de la volonté et de la détermination du chef de l’Etat qui a toujours cru en l’avenir du Congo et qui entreprend tout pour que le pays recouvre son rayonnement. Ils sont aussi le fruit de gros efforts consentis par les travailleurs et l’ensemble du peuple congolais dont l’esprit de sacrifice est incontestable, a admis le président du Sénat.

Le projet de loi en cours d’examen a été affecté à la commission Economie et finances. Pierre Ngolo a profité de l’occasion pour rappeler à l’institution le deuil qui la frappe avec la disparition, le 27 avril dernier, du sénateur Séba Sébastien, élu de la Cuvette ouest, qui était, par ailleurs, président de la Fédération du Parti congolais du travail.

 » Nous garderons de lui le souvenir d’un cadre discret, doux, qui avait toujours le sens de la mesure dans son geste tout comme dans son propos, un parlementaire soucieux de sa tâche et prompt à la réplique percutante », a-t-il signifié.

La croix verte ouvre ses portes au Congo

La structure destinée à œuvrer dans la protection de la biodiversité vient d’être créée par les associations Institut cerveau vert (ICV-2063) de Brazzaville et le Réseau développement humain durable (RDHD) du Kouilou-Pointe-Noire.

Après plusieurs séances de travail, les membres des deux organisations non gouvernementales se sont accordés pour mettre en place La Croix verte, pour mener des actions de protection et de préservation de l’environnement et de la biodiversité.

À Brazzaville comme à Pointe-Noire et dans les périphéries,  cette structure assurera la veille environnementale auprès des sociétés multi nationales et de la puissance publique en menant des actions de sensibilisation aux écosystèmes forestiers et côtiers, la pollution des eaux, de l’air, des marchés, etc.

Depuis de longues dates, ICV-2063 et RDHD appellent les partenaires à un regard minutieux en les accompagnants par des gestes de solidarité, avec leur thème « Sauvons notre environnement le plus immédiat, pour enfin sauver la planète terre » qui se dégrade tous les jours à cause des activités humaines. « Si nous ne le faisons pas, si nous ne prenons pas conscience dès aujourd’hui, à quand le faire et quel héritage allons-nous laisser à cette progéniture…? », s’interrogent les deux organisations.

À l’instar de la Croix rouge qui évolue dans l’humanitaire, la Croix verte va œuvrer de manière active dans la protection de l’environnement.

Joseph Okania publie un essai critique sur la presse congolaise des deux

L’ouvrage,  publié aux éditions L’Harmattan Congo-Brazzaville, est un véritable réquisitoire contre les journalistes dont l’auteur estime qu’ils exercent leur profession dans l’amateurisme.

Le livre compte cent soixante-deux pages et s’organise autour de deux parties essentielles : « L’amateurisme des journalistes congolais ou l’excellence bafouée » et « Penser la presse ». Joseph Okania étale les maux qui minent, selon lui, la presse des deux Congo, notamment la médiocrité, l’amateurisme, l’ignorance, la mendicité, le manque de formation… L’auteur appuie son argumentaire en ces termes : « J’écris donc pour invalider cette criante défaillance car jamais auteur de textes supposé connaisseur donc expert n’a été autant déraisonnable dans ses rendus comme le sont, ces derniers temps, certains journalistes congolais des deux rives ». (Page 22).

Dans le même ordre d’idées, il se demande « … si ces journalistes en paille relisaient leurs textes avant et après la publication définitive », ajoutant : « non seulement je les ai plaints, mais surtout, j’ai été dérangé dans mon for intérieur. Car jamais, l’auteur d’un texte se sachant être publié dans un canard fût-il de la place de sa ville, tout au moins lu par autrui, n’a fait montre d’autant de négligences dans la livraison de son produit fini ! C’est même à croire qu’ils n’auraient pas de secrétaires de rédaction… » (P. 24)

Par ailleurs, Joseph Okania dénonce fermement les journalistes qui sont «  à la solde des gens du pouvoir dans la course effrénée qu’ils se livrent au per diem remis en fin de reportage » appelé la camorra. Se disant homme averti, il mentionne également dans son ouvrage les fautes d’orthographe et lexicales commises par les journalistes.

Néanmoins, il reconnaît l’émergence d’une certaine élite qui s’illustre dans la corporation. « Médiocres à tous égards et piètres tous azimuts mises à part quelques exceptions… » Toutefois, poursuit-il dans ses pages, « une nette évolution a été perçue vers fin 2017 où certains journalistes de mes deux Congos ont commencé à exceller, comme avertis de la parution de ce livre, ma bombe H alors en préparation ! »

L’auteur pose la question : « Quelle presse demain ? » si l’on retient les repères essentiels. Car, estime Joseph Okania, les médias congolais doivent être tenus de mains de maître et animés par des hommes et des femmes de grande qualité, spécialistes aguerris de la profession, performants, en vue de perpétuer la culture…

Un arroseur arrosé

Mais dans cet essai où l’on relève des phrases qui vont à l’encontre de la syntaxe, Joseph Okania doit revoir ses sources d’information. En ce sens, il ignore fâcheusement les noms de certains journalistes. En effet, il n’existe  nulle part dans la presse congolaise des noms comme Pandi Ibombo, Richard Ondzoungou, Obargui de la presse présidentielle, sinon Sandi Ibombo, ancien directeur général par intérim de Radio Congo, paix à son âme ; Ghislin Giscard Ondzongo, débarqué de la Radio Congo pour l’Agence congolaise de l’iinformation par l’ancien ministre, Bienvenu Okiemy, et Alain Bienvenu Obargui qui évolue à la presse présidentielle.

Pire encore, l’écrivain parle des « présidentielles » de 2016, ne sachant pas qu’il s’agit plutôt de la « présidentielle » de 2016, car les postulants briguent un seul fauteuil. Aussi, il a une impéritie totale et accrue des rôles d’une institution de la République du Congo qui régule les médias et une association indépendante des journalistes de la République démocratique du Congo (RDC) qui soutient les journalistes.  Le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) n’a jamais été l’équivalent de l’Union nationale de la presse du Congo. Au contraire, le CSLC du Congo Brazzaville est comparable au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication de la RDC, auparavant appelé la Haute autorité des médias. C’est ce qu’Asie Dominique de Marseille, promoteur du journal « Le Choc », appelle « le mélange intrépide des torchons et des serviettes ».

Loin de maîtriser la nomenclature des médias congolais, Joseph Okania, se réclamant d’être Kouyou, incite à l’ethnocentrisme lorsqu’il écrit : «  Autant je m’étonne de savoir que Télé-Congo n’ait de national que son appellation quand je lis à l’écran son générique fourmillant de ces nombreux noms spécialement nordistes à part Louviboudoulou qui, à mon entendement, serait loin d’être d’Oyo, d’Abala, d’Ewo et d’Ollombo… » P.147. Et de poursuivre : « …la chaîne mère qui s’est illustrée par la mbochisation de ses équipes en recueillent toute la cohorte journaleuse mbochie venue notamment de MNTV la chaîne  mourante de Maurice Nguesso… », P. 153.

Craignant le lynchage et pleurnichant d’être poursuivi pour outrage à autrui, Joseph Okania conclut son ouvrage en ces termes : « Aussi j’espère ne pas être  poursuivi un jour pour atteinte au journalisme que l’on m’accuserait de vilipender, de violenter, voire d’assassiner, pour le fait d’avoir dit ici, cette vérité pourtant connue de tous… ».

Notons que Joseph Okania est un écrivain congolais et évangéliste né en 1953, au village Okouma, à Owando, département de la Cuvette. Outre « Etat des lieux de la presse aux Congos », il a déjà publié « Les amours  emprisonnées de l’homme de Dieu ».

Congo : les élites congolaises recevront une formation chinoise

L’information a été donnée le 08 mai, à Brazzaville, par le général de division chinois, Zhang Yingli, à l’issue d’un entretien avec le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo.

« On a discuté ensemble pour voir comment on peut à l’avenir redynamiser la coopération entre les deux armées, selon une vision commune entre les présidents Denis Sassou N’Guesso et Xi Jinping », a confié le chef de la délégation chinoise.

Le général  Zhang Yingli a indiqué que sa délégation a été impressionnée par certains sites visités tels l’académie militaire Marien-Ngouabi, estimant que celle-ci représente bien le fruit de la coopération entre les deux pays, scellée depuis plus de cinquante ans.

Le volet technique et opérationnel figure également parmi les domaines prioritaires de la stratégie de partenariat entre la Chine et le Congo.

« Notre coopération doit garder toujours le même niveau ; l’orientation sera toujours la même. Cette synergie peut aussi s’obstenir au niveau de la formation des élites. Elle pourra constituer une base solide pour l’avenir et surtout dans le cadre de la modernisation des Forces armées congolaises », a confié le général chinois.

Conditions de détention dans les prisons Congo : l’OCDH publie son rapport

L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), révèle que les prisons congolaise sont surpeuplées et les détenus sont maltraités et malnutris.

L’ONG vient de publier son rapport annuel de 2019. L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) affirme que les conditions de détention dans les prisons congolaises sont « effroyables ». Ledit rapport mentionne qu’entre 2017 et 2018, d’important décès ont été enregistrés dans ces maisons d’arrêt. L’OCDH pense que ces conditions de détention se dégradent davantage.

Selon ce rapport, les prisons congolaises sont surpeuplées et insalubres. Dans cet univers règnent la maltraitance et la malnutrition.

« Les conditions de détention dans notre pays sont très difficiles et assimilables à des maltraitances. Des décès y sont enregistrés. Nous avons enregistré une trentaine de décès dans la période 2017-2018. Le chiffre le plus récent, c’est celui de la prison de Ouesso (au nord du Congo, ndlr) où nous avons enregistré neuf décès. Et la raison évoquée par les responsables de cet établissement pénitentiaire c’est la malnutrition », a déploré Trésor Nzila, directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits (OCDH).

Tenu sur 102 pages, le rapport de l’OCDH fait état de ce que les prisonniers politiques ou de hauts profils deviennent inaccessibles.

« S’il y a une demande à faire, c’est de dire aux autorités de nous ouvrir les portes de prison et de nous accorder la possibilité de visiter le général Jean-Marie Michel Mokoko (ancien chef d’État-major de l’armée, jugé et condamné à 20 ans de prison en 2018, ndlr) », a lancé Trésor Nzila.

L’ONG demande à l’Organisation des Nations unies de mettre en place un mécanisme de surveillance de la situation des droits humains au Congo.

Une source au ministère de la Justice n’a pas souhaité commenter les révélations de l’OCDH. « Nous lui répondrons le moment venu. Mais, on sait que cette organisation voit du négatif partout », a-t-elle dit.

Congo : une délégation du FMI reçue par Denis Sassou N’Guesso

Le Président Denis Sassou N’Guesso a échangé le 8 mai avec une délégation du FMI conduite par Alex Segura, conseillé au département Afrique.

Tout s’accélère désormais, dans la suite à donner aux négociations entre le Congo et le FMI, pour la restructuration de la dette congolaise. Il va s’en dire que le principal goulot d’étranglement du dossier était la dette chinoise, pour laquelle des avancées ont été obtenues.

Après deux années de négociations entre les autorités congolaises et chinoises, un accord a été conclu le 29 avril à Pékin et annoncé au conseil des ministres à Brazzaville le 2 mai.

Au terme d’une semaine de travail avec la partie congolaise, le Chef de délégation du FMI, Alex Segura-Ubiergo, a également fait le point au Ministre Calixte Nganongo : « Le Congo est sur la bonne voie pour rétablir la soutenabilité de sa dette publique », a rassuré le chef de délégation du FMI.

Auparavant, la directrice générale du FMI Christine Lagarde avait confié mardi à Paris, avoir « bon espoir » que la République du Congo ait trouvé un accord avec Pékin pour restructurer sa dette, ce qui permettrait au pays d’accéder à un programme avec le Fonds.

Le programme avec le Congo-Brazzaville a été soumis depuis plus d’une année au conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), qui ne l’a toujours pas approuvé. Le FMI exigeait la restructuration de la dette avec la Chine, estimée à 2 milliards de dollars, pour accorder son aide.

Droits de l’homme : les USA entendent accompagner le Congo dans cette quête

C’est ce qui explique la rencontre entre le président de la Commission nationale des droits de l’homme, Gabriel Valère Eteka-Yemet, et le conseiller politique de l’ambassade des Etats-Unis au Congo, Benjamin Mossberg.

Au sortir de l’entretien, le diplomate américain a déclaré à la presse, « Nous avons discuté des priorités stratégiques entre nos deux pays en matière des droits de l’Homme ».  Il a aussi assuré que son pays va appuyer le Congo sur des questions relatives aux droits de l’homme. Pour lui, la Commission nationale, devrait poursuivre les efforts quotidiennement dans ses missions d’améliorer les conditions des droits de l’Homme.

Rappelons que la commission nationale des droits de l’homme a pour mission de fournir à titre consultatif, au gouvernement, au parlement et à tout autre organe, des avis et recommandations en matière de protection des droits de l’homme. Elle examine aussi la législation et les textes administratifs en vigueur dans le but de garantir leur conformité avec les principes fondamentaux

Gabriel Valère Eteka-Yemet en est le président de cette institution depuis janvier dernier.

Diversification de l’économie congolaise : Brazzaville a une nouvelle boulangerie

« Pain de sucre » vient d’ouvrir ses portes et c’est le ministre du tourisme et environnement, Arlette Soudan Nonault qui a présidé la cérémonie d’inauguration de cet établissement.

Le Congo traverse une crise économique depuis quelque temps. Le gouvernement a opté de diversifier son économie qui pendant longtemps ne reposait que sur le pétrole. A cet effet tous les secteurs se sentent impliqués dans le processus de relèvement de l’économie du pays

Depuis vendredi 03 mai dernier, cette boulangerie est opérationnel et la cérémonie d’ouverture a donné lieu à la dégustation de l’ensemble de produits fabriqués sur place.

« La diversification de l’économie congolaise passe par le tourisme… », a déclaré le ministre du tourisme et environnement, Arlette Soudan Nonault, avant la coupure du ruban symbolique marquant l’ouverture à Brazzaville.

Arlette soudan Nonault, ce jour, a rendu un hommage au propriétaire de l’établissement, pour cette œuvre économique qui selon elle vient rehausser l’image du Congo en matière de restauration et de création d’emplois.

La Chine donne un coup de main au Congo pour la relance de son économie

Le 29 avril dernier le Congo a signé avec la Chine, un accord portant sur la restructuration de sa dette.

La nouvelle a été annoncé cette fin de semaine à l’issue d’un Conseil des ministres. Cet accord porterait sur un montant de 5000 milliards de francs CFA et facilitera certainement les négociations entre le Congo et le FMI.

« Cet accord a été paraphé le 29 avril dernier par Calixte Nganongo, ministre congolais des Finances et du Budget et Peng Hao, chef de département du Crédit souverain d’EximBank, lors de la visite de travail d’une délégation du gouvernement congolais en Chine », a annoncé le gouvernement congolais dans un communiqué sanctionnant le conseil des ministres.

A Brazzaville, on se félicite et salue un accord de grande envergure qui intervient après de longues négociations avec Beijing. Le Congo espère qu’il contribuera à faire avancer les discussions avec les institutions de Breton Wood.

« La signature de cet accord déterminant est la résultante de deux ans de négociations avec les partenaires financiers, techniques et politiques chinois. Il augure des perspectives intéressantes quant à la suite des négociations avec les partenaires techniques et financiers notamment le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) », a laissé entendre le ministre Calixte Nganongo.

En effet, le Congo traverse depuis quelques années une crise économique que les autorités ont mis du temps à reconnaître. Mais, même s’ils se sont montrés disposés à apporter leur aide, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale se sont régulièrement inquiétés de la dette du pays.

Le Pnud confirme son partenariat avec le Congo

Le nouveau représentant résident de l’agence onusienne, Maleye Diop, l’a déclaré le 3 mai à Brazzaville, lors de la présentation de sa lettre d’accréditation.

Le Pnud réitère son engagement à accompagner le Congo. La volonté a été exprimée par le nouveau représentant résident de l’agence onusienne, Maleye Diop, le 3 mai à Brazzaville, lors de la présentation de sa lettre d’accréditation au ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso.

A sa sortie d’audience, Maleye Diop a indiqué avoir « réitéré l’engagement du Pnud d’accompagner le gouvernement congolais dans la mise en œuvre de son Programme national de développement (PND) » qui couvre la période 2018-2022.

Les domaines de concentration de ce programme sont: le renforcement de la gouvernance ; la réforme du système éducatif, de la formation qualifiante et professionnelle ; la diversification et la transformation de l’économie.

Le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a également assuré que son institution entend aller plus loin dans son action en République du Congo, notamment dans son programme cadre de coopération actuel qui tourne autour de deux composantes : la gouvernance et la résilience, sans oublier le développement durable. Ceci dans le but de soutenir les efforts des autorités de Brazzaville dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). S’y ajoute ce qui sera fait dans le Programme cadre de coopération du Pnud 2020-2024.

« Nous voulons montrer que le système des Nations unies sera ensemble pour appuyer le gouvernement du Congo et le Pnud jouera sa part », a souligné Maleye Diop. « Nous allons aussi renforcer nos appuis pour accompagner le gouvernement et essayer d’identifier des initiatives innovantes qui peuvent contribuer à accélérer le développement », a-t-il poursuivi.

Le Programme cadre du Pnud, d’une durée de cinq ans et qui s’achève cette année, est décliné en plusieurs projets de 4 milliards 729 millions francs CFA dans les domaines de la gouvernance et la résilience et ceux de l’environnement et de la lutte contre la pauvreté.  Quant au Programme cadre de coopération du Pnud qui suivra, ses domaines d’appui sont alignés sur six offres et porteront principalement sur deux piliers majeurs répondant aux priorités nationales de développement déclinées par le Congo, à travers son PND 2018-2022. Il s’agit notamment du renforcement de la gouvernance, de la consolidation de la paix et de la sécurité, en lien avec les ODD 5, 16, 17 ; et de la diversification de l’économie de façon durable ainsi que la promotion de la résilience des communautés, mais aussi des institutions aux changements climatiques, en lien avec les ODD 1, 2 à 8, 13 et 17.

Par ces interventions, le Pnud va soutenir la population vulnérable, en particulier les femmes et les jeunes en vue de favoriser leur accès aux opportunités économiques viables, diversifiées et respectueuses de l’environnement, grâce, entre autres, à l’agriculture durable et à l’écotourisme. Et le budget prévisionnel sur cinq ans de ce programme dont le financement proviendra du Pnud, du gouvernement du Congo et de ses partenaires, est estimé à environ dix-sept milliards francs CFA.

Outre le nouveau représentant résident du Pnud au Congo, le chef de la diplomatie congolaise a reçu, tour à tour le même jour, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération du Bénin, Aurélien Agbénonci, et le ministre délégué en charge des Congolais de la République démocratique du Congo, Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo, qui était accompagné de l’ambassadeur, Christophe Muzungu.

Même si les deux personnalités ne se sont pas prêtées aux questions des journalistes, l’on croit savoir que leurs entretiens étaient focalisés sur le raffermissement des relations bilatérales et sur les questions d’intérêt commun.