Congo : deux nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance à Sassou N’Guesso

Il s’agit de l’ambassadeur du Ghana, Joseph Kwaku Antwi  et de celui de la France, François Vincent Pierre Barateau.

Le président de la République congolaise, Denis Sassou N’Guesso, a reçu le 13 août, deux nouveaux ambassadeurs qui sont venus lui présenter leurs lettres de créance.

«J’ai eu l’honneur aujourd’hui de présenter mes lettres de créance à son Excellence monsieur le président de la République du Congo », a écrit dans le livre d’or, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Ghana.

Joseph Kwaku Antwi 

Né le 13 août 1958 à Kumasi, le diplomate ghanéen est diplômé de l’académie de Kumasi et de l’université de Londres au Royaume-Uni. Il est détenteur d’une maîtrise en relations internationales. Il a été ambassadeur en République démocratique du Congo ; ministre de 2017 à 2018, consultant puis à la tête de la section consulaire et sociale au sein de la représentation diplomatique de son pays à Brazzaville.

Le Ghana souhaite raffermir ses relations de coopération et d’amitié avec le Congo en matérialisant notamment les projets retenus dans le cadre des accords de coopération bilatérale établis en 1964 dans le domaine du commerce, de l’éducation et de l’agriculture.

François Vincent Pierre Barateau, ambassadeur de France en République du Congo

Le diplomate français s’est dit optimiste quant à sa mission au Congo. « J’ai le grand honneur d’entamer ma mission à Brazzaville. J’œuvrerai avec détermination à la consolidation des relations bilatérales entre nos deux pays », a-t-il écrit dans le livre d’or.

Né le 1er juillet 1959 à Nancy, il est diplômé de l’IEP d’Aix-en-Provence. Titulaire d’une maîtrise d’administration, il construit sa carrière aux Affaires étrangères où il a exercé pendant dix ans.

Il a été tour à tour conseillé au Tchad (2004) ; deuxième secrétaire d’ambassade au Rwanda (1986) et ambassadeur en Guinée équatoriale (2011). Nommé en mai 2019 et confirmé en juillet dernier, François Barateau a été le numéro 2 à la direction Afrique et Océan indien du ministère des Affaires étrangères.

Smib 2019 : coup d’envoi donné ce mercredi 14 août 2019

Six cent quatre-vingt-quatre athlètes vont s’affronter sur un parcourt de 21, 100 km, dans le but de remporter le prix de cette compétition.

C’est au boulevard Alfred-Raoul que le coup d’envoi de la 6ème édition du semi-marathon international de Brazzaville sera donné par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. Ce sont six cent quatre-vingt-quatre athlètes qui tenteront de remporter le prix du Smib 2019. Ils sont cinq cent huit hommes, cent soixante-dix-huit femmes et trente-cinq athlètes venus d’autres pays du monde et devront alors parcourir une distance de 21, 100 km.

« Concernant la préparation des athlètes, nous avons sélectionné les meilleurs athlètes de chaque département, notamment les trois meilleurs garçons et  les trois meilleures filles », a précisé Jean Baptiste Ossé, président de la Fédération congolaise d’athlétisme.

Le parcours du Smib

Les différents athlètes qui participeront à cette compétition parcourront les différents arrondissements de la ville capitale. En effet, le départ  et l’arrivée sont prévus  au boulevard Alfred-Raoul. Ils passeront par Bacongo, Makélékélé, la corniche pour sortir au centre-ville avant de traverser Poto-Poto, Ouenzé et Moungali. Les sportifs passeront par la suite au Plateau des 15 ans pour allonger le boulevard Denis-Sassou-N’Guesso avant de chuter au boulevard Alfred-Raoul.

Le Smib permet une rencontre entre les athlètes locaux et ceux de l’extérieur. C’est du moins ce qu’explique le président du comité d’organisation. « L’objectif de ce semi-marathon est de favoriser les rencontres entre les athlètes locaux et extérieurs. C’est un espace qui réunit les congolais à travers le sport », précisé Raymond Ibata, président du comité d’organisation.

Histoire du Smib

C’est une histoire qui remonte en 2001. Le président de la République du Congo avait organisé un marathon dit de la paix. Il était question pour lui, de faire d’enseigner à la jeunesse congolaise, les valeurs de patriotisme, de solidarité, de compréhension mutuelle, de citoyenneté et de civisme.

 

Congo : la production du pétrole pourrait quadrupler

Après la découverte du gisement onshore de pétrole dans la région de la cuvette, deux sociétés d’exploitation pétrolière ont présenté les caractéristiques de ce gisement.

Le gisement du Delta de la Cuvette pourrait quasiment quadrupler la production du pays, actuellement de 350 000 barils par jour. C’est une information donnée samedi 10 août à Oyo, par SARPD-Oil et PEPA deux sociétés d’exploitation pétrolière.

Officiellement, le Congo produit actuellement 350 000 barils de pétrole par jour, ce qui en fait le troisième producteur d’Afrique subsaharienne, loin derrière le Nigeria et l’Angola.

Le gisement du Delta de la Cuvette (son nom officiel) s’étend sur une superficie de 9 392 m2 et dispose de quatre puits. Le premier est en perforation depuis mars, par la Société africaine de recherche pétrolière et distribution (SARPD-Oil) et l’entreprise Petroleum Exploration & Production Africa (PEPA).

D’après les études de prospection, le gisement pourrait produire jusqu’à plus d’un milliard de mètres cubes d’hydrocarbures, dont 359 millions de barils de pétrole, soit 983 000 barils par jour, a affirmé Mohamed Rahmani, directeur marketing de la SARPD-Oil. « La part de l’Etat congolais [qui a attribué le permis en 2006] sera de 35 % », en rapport avec un accord de partage de production, a-t-il précisé.

Dans une vidéo projetée lors de la cérémonie de présentation du Delta de la Cuvette, à laquelle assistaient quelques membres du gouvernement, Denis Sassou-Nguesso s’est félicité de l’opération de forage du gisement. « C’est une nouvelle qui nous réjouit tous, car c’est le résultat d’un long processus qui a commencé dans les années 1980 », a-t-il fait savoir.

Projet de construction de la Centrale hydroélectrique de Chollet : le Cameroun et le Congo recherche d’un partenaire

Le projet de construction du barrage est passé sur la table des ministres congolais et Camerounais, l’eau et de l’énergie, le 01 Aout dernier, à Yaoundé, au cours d’une réunion ministérielle Inter-Etats de pilotage.

Quatre pays de la sous-région Afrique centrale vont bientôt se partager près de 600 MW issu de la Centrale hydroélectrique de Chollet. Le projet de construction du barrage est passé sur la table des ministres congolais et Camerounais, l’eau et de l’énergie, le 01 Aout dernier, à Yaoundé, au cours d’une réunion ministérielle Inter-Etats de pilotage.

Il s’agit de recruter un partenaire en vue de la réalisation des études d’Avant-projet Sommaire, d’avant-projet détaillé ainsi que la préparation des dossiers d’appel d’offres de l’aménagement Hydroélectrique de Chollet sur le Dja, et des lignes électriques associées.

En effet, c’est depuis le 28 octobre 2010 que les gouvernements du Cameroun, et du Congo ont signé à Brazzaville un protocole d’accord en vu de la construction de la Centrale hydroélectrique de Chollet et des lignes électriques associées. Neuf ans plus tard, les deux Etats envisagent passer à sa phase de réalisation. Surtout que la demande actuelle est de plus en énergivore.

Les prévisions de la demande en électricité sur le réseau interconnecté Sud du Cameroun réalisées dans le PDSE 2035, sur la période 2010-2035, montrent que suivant le scénario haut (Taux de croissance PIB de 6,5% taux de croissance annuel moyen de consommation d’énergie BT et MT de 7%), la demande en puissance à la pointe à l’horizon 2025 sera d’environ 2200 MW, sans prise en compte des grands projets industriels énergivores et des interconnexions dont la demande cumulée sera de 2000 MW à cette même échéance. Quant à la République du Congo, la prévision de la demande à l’horizon 2035 est d’environ 2000 MW.

Cependant, les deux pays possèdent chacun un fort potentiel énergétique bien que n’étant pas assez pour couvrir toutes attentes. Le Cameroun possède le troisième plus grand potentiel hydroélectrique en Afrique Subsaharienne, estimé à l’heure actuelle à plus de 20 000 MW en capacité d’équipement, avec un bassin versant de la rivière Sanaga fournissant près de la moitié du potentiel inexploité. La capacité de production installée à ce jour sur le Réseau Interconnecté Sud (RIS) est estimée à environ 1235 MW. La mise en service à court et moyen termes des projets de nouvelles centrales ( Mekin, Kribi, Memve’ele) permettra de porter cette capacité installé à environ 1980 MW à l’horizon 2020.

Pour la république du Congo, elle dispose de 04 centrales hydroélectriques, plus de 05 centrales thermiques.

A ce titre, il est donc, envisagé, dans le cadre de ce projet de couvrir en partie les besoins énergétiques du Cameroun et du Congo avec une interconexion projetée avec la RCA. Le projet hydroélectrique de Chollet s’intègre dans la futur interconnexion sous-régionale ( Cameroun, Congo, Gabon, Centrafrique).

Après les réunions des experts et des Ministres, respectivement fin février 2019, à Brazzaville au Congo et fin mai 2019 à Yaoundé au Cameroun, Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’eau et de l’énergie et le ministre congolais de l’énergie et de l’hydraulique Serge Blaise Zonaba, se sont une fois de plus réunis pour une ultime concertation avec des experts. Au terme des assises, les deux parties ont examiné et validé l’Avis à Manifestation d’Interêt (AMI) et le dossier de Pré-qualification (DPQ) en vue de constituer une liste restreinte pour la sélection du partenaire en mode BOT. Ils ont par ailleurs donné leur quitus pour le démarrage effectif des activités de l’équipe restreinte de la Direction du Projet.

Le Congo et la RCA viennent de signer douze accords et protocoles

Dans le but de renforcer leurs liens bilatéraux, ces deux pays d’Afrique et voisins ont signé mardi 06 août 2019, douze accords et protocoles de coopération.

C’est à l’issue de la 5ème session de la grande commission mixte entre les deux pays tenue à Bangui, que les deux pays ont signé ces douze accords et protocoles de coopération. Ce mardi-là, de nombreux domaines de coopération ont été couverts, tels que la politique, le commerce, la santé, la défense et la sécurité, les infrastructures routières et le sport, etc.

Il faut aussi noter que d’autres accords sectoriels sont en instance de négociation pour former avec les premiers « un arsenal juridique propice au développement multiforme de la coopération », a indiqué le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

Le Congo et la RCA n’attendent plus que la concrétisation de la mise en œuvre de ces accords. Ils proposent (les deux parties) d’ailleurs de mettre en place des mécanismes de suivi et d’évaluation, qui seront appréciés à la 6e session de la grande commission mixte de coopération. Bon à Savoir, c’est dans deux ans à Brazzaville, que la 6ème grande session mixte se tiendra.

La FIACAT veut l’abolition de la torture au Congo

La Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT), appelle les autorités à abroger la torture au Congo.

Le 01er août dernier à Brazzaville, la représentante auprès des Nations Unies de la Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT), Marie Salphati a appelé les autorités à abroger la torture au Congo.

« Nous nous réjouissons que le Congo ait aboli la peine de mort, mais nous l’encourageons à la ratification du deuxième protocole facultatif au pacte international relatif aux droits civils et politiques », a souligné Marie Salphati à l’issue de l’entretien avec le président de la Commission nationale des droits de l’homme Valère Gabriel Eteka-Yemet.

La représentante de la FIACAT a relevé que la nécessité pour le Congo d’appliquer les recommandations relatives à l’examen périodique universel au dépôt de l’instrument du protocole facultatif contre la torture visant à créer au niveau national un mécanisme de prévention de la torture, qui aurait accès à tous les lieux privatifs de liberté ».

Le représentant  national de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), Christian Loubassou a pour sa part fait savoir que  « nous avons saisi l’opportunité de la visite de la représentante de la Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture, en vue d’affermir la collaboration entre cet organe et la Commission nationale des droits de l’homme, également de voir dans quelle mesure cette institution devrait accompagner la mise en œuvre des recommandations prises lors de l’examen périodique universel en novembre 2018 ».

Christian Loubassou a parlé d’un autre aspect de cette rencontre, lié à la mise sur pied d’un mécanisme national de prévention consécutif à la ratification par le gouvernement congolais du protocole facultatif à la convention contre la torture.

Accord Congo-FMI : les créanciers nationaux espèrent être remboursés

L’État congolais doit à ses fournisseurs et aux opérateurs économiques nationaux plus de 1 719 milliards de francs CFA.

Plus de 1 719 milliards de francs CFA, c’est la somme que doit l’Etat congolais à ses fournisseurs et aux opérateurs économiques nationaux. Une dette qui nécessite néanmoins un audit. Après l’accord conclu début juillet entre le Fonds monétaire international (FMI) et l’État congolais, les créanciers de ce dernier espèrent être rapidement remboursés. Cet accord est notamment marqué par une facilité de crédit de plus de 448,6 millions de dollars, soit plus de 250 milliards de francs CFA sur trois ans. Ainsi, les étudiants nourrissent l’espoir du paiement de leurs nombreux arriérés de bourses.

Sur l’avenue des Trois francs du quartier Bacongo à Brazzaville, le groupe électrogène qui alimente pendant les délestages les locaux de l’entreprise de Bâtiment et travaux publics du septuagénaire Jean-Paul Matsima est dans un piteux état. Il est à l’image de cette entreprise qui a perdu un bon nombre de salariés et attend de l’Etat le paiement d’une créance de 32 milliards de francs CFA. « Après l’accord avec le FMI l’Etat doit nous payer pour que nous puissions à notre tour payer les impôts et relancer l’économie nationale », avance l’entrepreneur Matsima.

Son argument est soutenu par Djibril Bopaka, président de l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (UNOC). « Le paiement de notre dette est une priorité parce que ça fait partie des politiques de relance économique de notre pays et qu’il s’agit de la production. Il faut payer la dette pour reconstruire l’économie », défend M. Bopaka

Loin d’être boulimique, Djibril Bopaka suggère à l’Etat de penser également à d’autres couches sociales. « Nous avons les retraités, c’est-à-dire les vieux qui ont servi ce pays, mais qui aujourd’hui vivent les mêmes difficultés » [que les opérateurs économiques, NDLR] affirme-t-il.

A Brazzaville, tout comme à l’étranger, les étudiants broient du noir. Ils accusent plusieurs  mois d’arriérés de bourses et espèrent que l’accord qui vient d’être signé avec le Fonds monétaire international (FMI) signifie la fin de leur calvaire. « Vu que le FMI a donné de l’argent, on se dit que nous aurons également quelque chose. En 2017, nous avons perçu seulement un trimestre sur quatre, trois autres demeurent impayés. En 2018, aucun mois de bourse n’a été payé. Depuis le début de l’année 2019, il n’y a aucune campagne pour le paiement de la bourse. On ignore si elle aura lieu », se désole un étudiant.

Dès la signature de l’accord, le FMI a débloqué 49 millions de dollars. C’est ce que le Premier Ministre, Clément Mouamba, appelle la mise en bouche. Pour lui, le pays va retrouver l’équilibre macroéconomique et financièrement, personne ne sera oublié. « Quand l’équilibre est fait cela signifie qu’il y aura la régularité et tout le monde sera payé, y compris nos boursiers qui ne le sont pas aujourd’hui totalement. S’il y a l’équilibre, cela veut dire qu’on peut désormais payer tous nos arriérés intérieurs et extérieurs. Surtout les arriérés intérieurs : nous connaissons le côté délabré de nos hommes d’affaires qui ont pratiquement fait faillite parce qu’ils ne travaillent qu’avec l’Etat. » explique Clement Mouamba.

Depuis la conclusion de l’accord, de nombreuses voix s’élèvent. En effet, le parti au pouvoir exhorte le gouvernement à ne pas décevoir les espoirs suscités et l’opposition réclame la traque des responsables des crimes économiques.

Congo : un projet met 5 milliards de FCFA à la disposition des agriculteurs

Une campagne de sensibilisation a été lancée auprès des associations, groupements agricoles et petits agriculteurs du pays, pour leurs permettre de bénéficier.

Le Projet d’appui à l’agriculture commerciale (PDAC), est financé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale à hauteur de 60 milliards f cfa pour une durée de cinq ans (2017-2022).  C’est une enveloppe de 5 milliards de FCFA qui sera mis à la disposition des associations, groupements agricoles et petits agriculteurs du Congo.

L’annonce a été faite lundi 29 juillet,  le coordonnateur du projet, Isidore Andoki. Il l’a déclaré lors du lancement de la campagne de sensibilisation à l’endroit de ces associations, des groupements et des petits agriculteurs congolais.

« Tous les dossiers sélectionnés seront transmis à un bureau indépendant pour examen et validation », a expliqué Isidore Andoki, soulignant que l’objectif est d’atteindre  près de 500 mille bénéficiaires.

Congo : Sassou N’Guesso reçoit Victor Manuel Rita de Fonseca Lima

Le président de la République du Congo a reçu en audience le 26 juillet dernier, le conseiller diplomatique du président angolais, Victor Manuel Rita de Fonseca Lima.

«En dehors des questions de coopération bilatérale entre nos deux pays, nous avons abordé, avec le président de la République du Congo, de la création à Kinshasa d’un mécanisme traitant les questions liées à la sécurité et la stabilité dans la Région des Grands Lacs », a déclaré l’émissaire du président angolais.

Victor Manuel Rita de Fonseca Lima a indiqué qu’une réunion s’est déjà tenue à Luanda, où la question sur la création dudit mécanisme a été évoquée. Elle visait essentiellement à traiter les questions de la sécurité en République démocratique du Congo, au Rwanda et en Ouganda. Tous les pays frontaliers sont donc préoccupés par les questions de paix.

Accord Congo/FMI : appelle à la rigueur dans la gestion

Le gouvernement se réjouit du dit accord, mais le trouve « exigeant » : il est assorti de 48 mesures à appliquer.

Après quasiment deux années de rudes négociations, le Congo et le Fonds monétaire international (FMI) sont parvenus le 11 juillet dernier à Washington à un accord d’un prêt d’environ 250 milliards de francs CFA à décaisser sur trois ans. Le gouvernement se réjouit du dit accord, mais le trouve « exigeant » : il est assorti de 48 mesures à appliquer. Des universitaires disent qu’il s’agit d’un « ouf » de soulagement et appellent à la rigueur, tandis que les opposants politiques critiquent cet accord. Pour eux, c’est un retour à la case départ.

C’est à Sibiti, son fief du sud du Congo, que le Premier ministre congolais Clément Mouamba a appris la signature de l’accord entre son pays et le FMI. Quelques jours après, à Brazzaville, il a animé une conférence de presse en présence de plusieurs membres de son gouvernement pour expliquer le bien-fondé de cet accord qui, d’après lui, est juste un début de solution aux problèmes socio-économiques que connaît le pays et non une panacée.

« L’accord ne règle pas toutes les questions. Mais, je considère qu’on est sur la bonne voie. Donc, c’est notre accord. Nous l’assumons en disant que c’est un  déclencheur psychologique d’abord. Le Congo, quand il y avait l’embellie, on avait des budgets d’investissement qui dépassaient les 1 000 milliards de francs CFA (1 524 millions d’euros). Donc, c’est normal que les Congolais disent que cette somme qu’on va avoir en trois ans ne représente pas grand-chose en effet. Mais, c’est beaucoup de choses pour nous dans le contexte actuel », a déclaré Mouamba.

« Prudence et rigueur dans la gestion »

À la question de savoir si c’est au gouvernement actuel que reviendra la tâche de gérer les financements générés par le prêt du FMI, Clément Mouamba a répondu : « Pensez-vous que même s’il y avait remaniement je dois vous le dire. Donc, c’est une question qui n’a pas son objet ici », a-t-il indiqué.

Enseignant d’économie à l’université publique de Brazzaville, Léon Mayeko considère cet accord comme un «  ouf  » de soulagement. Pour lui, le Congo sort la tête de l’eau. Mais, il recommande la prudence et la rigueur dans la gestion. « Il nous faut de la rigueur dans le sens de la bonne gouvernance. Il faudrait qu’on mette un accent particulier dans la gestion des deniers publics », a-t-il exhorté.

5 580 milliards de francs CFA de dette

Économiste, statisticien et ancien ministre passé à l’opposition, Clément Miérassa se dit plutôt triste. Il ne comprend pas comment un pays qui a bénéficié de l’effacement de 80 % de sa dette en 2010 traîne actuellement une dette de 5 580 milliards de francs CFA, soit 117 % de son PIB.

« Je suis triste d’avoir appris que le Congo était un mauvais élève : il avait caché sa dette », a lâché M. Miérassa, avant de souligner : « les acteurs politiques congolais doivent prendre conscience de ce que, par notre mauvaise gouvernance, les Congolais souffrent. Il faut que cette souffrance s’arrête et qu’on mette le Congo sur de bons rails. »

Avec ses quatre millions d’habitants, le Congo a une économie essentiellement dépendante du pétrole. Sa diversification est inscrite comme une priorité par le gouvernement.

Accord Congo/FMI : l’opposition pense que l’accord ne crédibilise pas le Congo crédible

Le Collectif des partis de l’opposition congolaise a organisé une conférence de presse le 20 juillet à Brazzaville, afin de donner sa position sur l’accord conclu entre le Congo et le Fonds monétaire international (FMI).

Christophe Moukouéké, qui a rappelé les sommes allouées au Congo aux termes de cet accord, a estimé qu’il s’agit des montants dérisoires par rapport aux budgets de l’Etat congolais des années 2003 à 2014 oscillant entre 3 et 4 mille milliards FCFA.

D’après le Collectif des partis de l’opposition congolaise, les conditions d’utilisation de ces fonds ne permettent pas au Congo de restructurer sa dette publique devenue insoutenable ainsi que de rétablir la viabilité des finances publiques en rééquilibrant le budget.

De même, le pays ne pourrait pas faire face à certaines charges sociales telles que le paiement régulier des salaires des fonctionnaires, des pensions des retraites et des bourses des étudiants.

«L’accord intervenu le 11 juillet 2019 ressemble à un compromis à minima. Outre la modicité des sommes allouées, il ressort de cet accord aucune conditionnalité précise et contraignante obligeant les autorités congolaises à changer radicalement le logiciel politique. Or, le problème fondamental qui se pose au Congo aujourd’hui est celui de la gouvernance », a déclaré Christophe Moukouéké.

Le président de cette frange de l’opposition, Mathias Dzon, a expliqué que les 224 milliards 300 millions FCFA, comptant pour ce programme triennal, représentent 200% de la quote-part du Congo dans le capital du FMI.

«Cet accord s’apparente à une aide budgétaire. Il pousse le Congo à fournir d’efforts. Ce n’est pas l’accord qui rend le Congo crédible, mais plutôt la gouvernance. C’est un piège, c’est par défi que le FMI a accordé cette facilité élargie de crédit », a-t-il déclaré.

On rappelle que le FMI a annoncé, jeudi 11 juillet dernier, qu’il allait accorder 448,6 millions de dollars sur trois ans au Congo-Brazzaville pour relancer l’économie de ce pays d’Afrique centrale plombée par la chute des prix du pétrole, en souhaitant une meilleure « transparence » de ses comptes publics.

«La décision du conseil d’administration autorise le déblocage immédiat de 44,9 millions de dollars au profit de la République du Congo », indique un communiqué du FMI publié au terme de plus de deux ans de discussions difficiles.

Très classiquement, le programme « d’extension des facilités de crédit » veut aider Brazzaville à « restaurer sa stabilité macro-économique », en préservant « le caractère soutenable de la dette », selon le communiqué du FMI. Il s’agit également, selon l’institution financière de Washington, de « jeter les fondations d’une croissance plus forte et plus inclusive ».

Le programme « cherche également à améliorer la gouvernance, pour parvenir à plus d’efficacité et de transparence dans la gestion des ressources publiques, spécialement dans le secteur pétrolier ».

C’est un ouf de soulagement pour le Congo-Brazzaville, mais ce n’est pas une victoire et l’heure n’est pas également à la fête. Le FMI va devenir plus regardant. Le programme du FMI fera l’objet d’une évaluation tous les six mois, précise l’institution de Bretton Woods.

Selon le premier ministre congolais, Clément Mouamba, qui a animé récemment une conférence de presse à Brazzaville, plusieurs partenaires se sont mobilisés en faveur du Congo dont la Banque Africaine de Développement (BAD) qui va octroyer une aide de 262 milliards CFA, la Banque mondiale environ 171 milliards CFA ainsi que la France plus de 89 milliards, en plus du crédit de 259 milliards que devait verser le FMI. Ces enveloppes de plus de 780 milliards de FCFA sont destinées à soutenir les efforts conduits par son gouvernement pour rétablir les équilibres macroéconomiques, assainir les finances de l’État et surtout de reconstituer le niveau des réserves de change du pays au niveau de la Banque centrale, a précisé le premier ministre dans un langage franc et direct.

Le plus dur reste l’application des réformes de sortie de crise retenues dans l’accord, a admis le conférencier.

Pour cela, une bonne partie du premier décaissement (80%) devrait être allouée au financement des hôpitaux, des écoles, de l’accès à l’eau et l’électricité, y compris des programmes des filets sociaux ‘‘Lisungui’’.

«L’accord ne peut certes pas régler tous les problèmes mais, c’est notre accord, soutenons-le », a lancé le Premier ministre.

Congo : signature d’une convention sur la santé sexuelle

Nepad-Congo et Acbef ont signé, le 17 juillet à Brazzaville, une convention de partenariat pour plaider en faveur de la santé sexuelle de reproduction et l’avortement sans risque au Congo.

L’Avenir Nepad-Congo et l’Association congolaise pour le bien-être familial (Acbef) ont résolu de contribuer à l’amélioration de la législation dans le domaine de la santé sexuelle de reproduction des adolescents notamment, a expliqué le coordonnateur de Nepad-Congo, le Dr Stanislas Ngodi.

« Aussi sera-t-il question de plaider en faveur de la levée des obstacles juridiques liés à certains droits sur la problématique », a-t-il poursuivi.

Dans la mise en œuvre de ce partenariat, l’Acbef favorisera l’accès des jeunes à l’information et à l’éducation sexuelle intégrée, en organisant des sessions de formation, des forums. Elle prendra en charge les complications post-abortum, selon le président national de la structure, Julien Mbambi.

« La mise en place d’un comité de pilotage opérationnel impliquant les représentants des deux partenaires permettra d’assurer la planification stratégique et opérationnelle du projet, la validation des  documents techniques et financiers, la communication externe et le suivi-évaluation », a souligné ce dernier.

A travers ce partenariat, les deux associations entendent ainsi contribuer à la préservation du potentiel humain que représente la couche juvénile, qui a un rôle non négligeable dans le processus de développement du Congo, selon le président national de l’Acbef.

Affaire Commisimpex/Congo : l’avocate de l’État congolais répond à Jeune Afrique

Cette intervention du gouvernement congolais arrive à la suite d’un article de JA du 11 juillet 2019.

Jeune Afrique avait relayais l’information selon laquelle le conseil d’administration du FMI a validé un programme d’aide à destination du Congo. Suite à cette information, l’avocate de la République du Congo, Simone Bernard-Dupré, a tenu à apporter certaines précisions.

« Dans son article du 11 juillet 2019, Jeune Afrique s’est fait l’écho de l’approbation par le FMI du programme triennal à destination de la République du Congo… Il y est indiqué que le FMI avait demandé à la République du Congo de finaliser ses discussions avec ses créanciers, soit la Chine et les pétroliers Glencore et Trafigura. »

L’article indique alors que d’autres groupes s’estimaient lésés, tels « Commisimpex, une société de construction dirigée par Mohsen Hojeij », qui considérait comme injuste le fait que le FMI ait semblé « favoriser un groupe de créanciers au détriment des autres. Or les récriminations de Commisimpex sont définitivement infondées, car il n’existe aucune discrimination, non plus qu’aucun traitement de défaveur du FMI vis à vis de Commisimpex, mais seulement une prise en considération de la réalité des faits et du droit : si le FMI ne traite pas la créance de la société Commisimpex comme celle de la Chine, c’est que la relation financière entre Commisimpex et la République du Congo est différente de la relation entre la Chine et la République du Congo ».

La BAD promet 2 milliards de dollars au Congo

Les fonds promis par la  Banque africaine de développement comprennent une opération d’appui budgétaire dans le cas d’un programme soutenu par le Fond monétaire international.

L’approbation par le FMI du plan de sauvetage de la république du Congo -un pays surendetté- signe le retour des bailleurs dont la Banque africaine de développement (BAD) qui annonce un financement pour le pays d’Afrique centrale. L’accord avec le FMI est considéré par des observateurs comme une première, ouvrant une nouvelle voie dans les relations entre l’institution de Bretton Woods et les pays emprunteurs.

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé jeudi un plan de sauvetage de près de 449 millions de dollars pour le Congo. A la suite de cet accord, la Banque africaine de développement (BAD) devrait débloquer environ 2 milliards de dollars de financement pour le pays, selon les informations en provenance de l’organisme panafricain, basé à Abidjan en Côte d’Ivoire. Les fonds promis par la  BAD comprennent une opération d’appui budgétaire dans le cas d’un programme soutenu par le FMI, selon Ousmane Dore, directeur général du Bureau de développement régional de la BAD en Afrique centrale, qui s’est confié à l’agence Reuters.

«Ce sont des programmes indicatifs qui devraient être mis en œuvre d’ici 2019-2021, une fois que les projets seront fermement préparés et que les conditions de décaissement seront remplies», a-t-il déclaré.

Dans le cas du FMI -qui a ouvert la voie à un financement de la BAD- les négociations pour un plan de sauvetage ont duré deux ans. L’économie congolaise a subi de plein fouet la chute des prix du brut en 2014, poussant le niveau de la dette a 118% du PIB en 2017. Le FMI avait exigé du Congo d’assurer la viabilité de sa dette sur le long terme, condition préalable à un programme de crédit prolongé de trois ans.

Avant de conclure le plan de sauvetage, le Congo a du conclure un accord pour restructurer une partie de sa dette chinoise en avril. La dette congolaise auprès de la Chine s’élevait à 2,5 milliards de dollars en mars 2019. En contrepartie de son soutien au Congo par un programme spécial, le FMI a également exigé du pays une série de réformes visant à améliorer la transparence dans la gestion des ressources publiques, en particulier dans son secteur pétrolier caractérisé par une corruption endémique.

L’aboutissement des négociations entre le FMI et le Congo est observé avec intérêt par beaucoup d’autres pays africains très endettés et qui sollicitent l’appui de l’organisme financier. Le cas congolais est une première pour le FMI, qui apporte son soutien à un pays lourdement endetté auprès de la Chine notamment. Il intervient dans un contexte où plusieurs pays africains confrontés à une dette insoutenable résultant d’emprunts commerciaux, d’un essor des émissions d’euro-obligations et de plusieurs années de prêts chinois sur le Continent devraient également faire appel au FMI pour obtenir de l’aide au cours des prochaines années.

Le FMI accorde 448,6 millions de dollars au Congo

Jeudi 11 juillet, le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un arrangement de trois ans en faveur de la République du Congo, d’un montant de 448,6 millions de dollars pour relancer son économie.

Le Fonds monétaire international a annoncé, ce jeudi, qu’il allait accorder 448,6 millions de dollars sur trois ans au Congo-Brazzaville pour relancer l’économie du pays, tout en souhaitant une meilleure « transparence » de ses comptes publics. Un résultat obtenu au terme de plus de deux ans de discussions difficiles.

La réaction officielle congolaise tient davantage du soulagement que du triomphalisme. Tant il est vrai que Brazzaville revient de loin. Dans un communiqué, le négociateur congolais, Lucien Ebata s’est dit fier d’être parvenu à cet accord. Un accord qui n’était absolument pas évident, il y a deux ans, lorsque les discussions ont débuté.

A l’époque, le FMI découvrait l’ampleur des dégâts, les dirigeants congolais s’étaient évertués à cacher l’énormité de la dette publique, près de neuf milliards de dollars. Sans compter les rapports d’ONG comme Public Eye et les enquêtes de la justice suisse sur les détournements des ressources pétrolières et les contrats léonins passés avec les négociants pétroliers comme Glencore et Trafigura. Le FMI a donc exigé que l’État congolais remette de l’ordre dans ses finances, ce qui s’est traduit par une chute brutale des dépenses budgétaires, dont la population a fait les frais. Il a réclamé une politique de transparence dans l’utilisation des ressources pétrolières et surtout un rééchelonnement de la dette publique.

450 millions de dollars

Le retour du FMI à son chevet est donc une bonne nouvelle pour le Congo-Brazzaville à plusieurs titres. D’abord parce que l’institution monétaire débloque immédiatement près de 45 millions de dollars pour appuyer les réformes engagées par le gouvernement. Ensuite, parce que le FMI s’engage sur trois ans à hauteur de près de 450 millions de dollars.

Tous les six mois, le Fonds monétaire international va vérifier si le pays respecte bien les conditions qu’il a acceptées, avant de débourser de nouvelles tranches de son prêt. Ces conditions sont, entre autres, la poursuite de la réduction du déficit budgétaire, la transparence des dépenses publiques, l’élargissement de l’assiette fiscale et la lutte contre la corruption.

L’autre bonne nouvelle est que le programme du FMI devrait inciter les créanciers privés de la République du Congo à restructurer leurs créances ce qui donnera également de l’oxygène au pays. La restructuration récente de la dette congolaise à l’égard de la Chine, qui atteint plus de 3 milliards de dollars, était elle-même une condition du retour de l’aide du FMI.

Baccalauréat technique : les épreuves du second tour ont démarré ce 11 juillet

Initialement prévu le 10 juillet, l’examen a débuté ce jeudi pour donner la chance à tous les candidats, à en croire le directeur des examens et concours (Dec) techniques et professionnels, Joseph Moukila.

Les cinq mille huit cent treize candidats déclarés admissibles étaient attendus à compter de ce 11 juillet sur toute l’étendue du territoire national pour passer les épreuves écrites du second tour. En effet, afin de donner la chance à tout le monde de passer l’examen, les organisateurs ont mis à profit la journée initiale du 10 juillet pour sensibiliser les différents acteurs impliqués dans cette aventure. « Le second tour du baccalauréat technique a effectivement commencé aujourd’hui, nous avons justement envisagé une démarche pédagogique dans ce sens que nous savons bien que cette ultime étape est cruciale pour les enfants qui ont été déclarés admissibles. Par rapport à cela, il fallait d’abord leur faire comprendre l’importance pour eux de passer ensemble ce second tour et ses enjeux parce que nombreux pensent que ce sont des formalités, mais sont souvent surpris à la fin », a expliqué le Dec technique.

Ainsi, les chefs de centre ont été commis à sensibiliser les candidats à la discipline à observer pendant le déroulement des épreuves. Conformément à la réglementation en vigueur dans le pays, certains appareils électroniques sont interdits dans les salles d’examen à l’instar des téléphones portables. De même, des astuces favorisant la fraude sont également prohibées par la loi. « Nous leur avons rappelé les principes, les règles pour les examens d’Etat, notamment se débarrasser de tout ce qui nuit au bon fonctionnement du baccalauréat, tout ce qui n’est pas autorisé tel que les téléphones portables, les bombes. Donc leur faire prendre conscience de ce qu’ils sont à une étape cruciale, ils sont déjà à la porte de l’admission au baccalauréat et n’ont pas à faire des bêtises pour inviter l’échec », a poursuivi Joseph Moukila, précisant que chaque candidat doit se munir des fiches d’anonymat pendant le déroulement des épreuves.

Conscientes du mauvais comportement affiché par certains commis de l’Etat lors de l’organisation des examens, les autorités du ministère de l’Enseignement technique et professionnel ont procédé également à la sensibilisation des surveillants de salle. « Ils ne sont pas aussi épargnés, nous leur avons rappelé le rôle qu’ils doivent jouer en tant qu’enseignant afin de veiller au bon fonctionnement de l’examen. Nous avons un guide, il fallait le commenter à l’endroit des surveillants et de tous ceux qui constituent le personnel convié au déroulement de cet examen », a conclu le Dec, rappelant que treize centres sont retenus à Brazzaville.

Notons que selon les résultats du premier tour publiés le 1er juillet, sur les 14 931 candidats ayant présenté le baccalauréat technique et professionnel cette année, deux mille deux cent quatre-vingt-deux étaient déclarés admis, soit 15,85% et cinq mille huit cent treize admissibles (38,95 %). Les échoués sont au nombre de sept mille cent cinquante-six, soit un pourcentage de 46,92%.

CAN féminine 2020 : le Congo renonce à l’organisation

Le gouvernement dit ne pas pouvoir répondre au cahier des charges de la compétition à cause de la crise économique qui touche le pays depuis quelques temps.

La République du Congo n’organisera pas la coupe d’Afrique des nations féminine de 2020. C’est à travers un courrier adressé à la Confédération africaine de football (CAF), le lundi 8 juillet 2019, que Brazzaville a donné sa décision.

Les autorités congolaises disent ne pas pouvoir répondre convenablement au cahier des charges de la 12e édition de la compétition. Ils invoquent des problèmes de trésorerie.

« Le 7 mars 2018, la République du Congo avait donné son accord de principe sans être encore en possession du cahier des charges. Aussi, après avoir examiné, après coup, ledit cahier des charges, la République du Congo s’est rendue compte, que dans le contexte des grandes tensions de trésorerie où elle se trouve, elle est dans l’incapacité d’y répondre de façon optimale et rassurante », affirme le document.

Depuis la tenue des Jeux Africains 2015, les autorités congolaises ont renoncé à l’organisation de plusieurs événements sportifs. Notamment le Championnat d’Afrique des nations de basket-ball (Afrobasket 2017) La compétition avait été délocalisée au Sénégal et en Tunisie.

C’est le 16 juillet prochain au Caire, que le Comité exécutif de la CAF devrait décider du sort de la CAN féminine 2020

Avec ce renoncement, on pourrait être partie pour un tournoi à 8 équipes avec 2 stades seulement, comme en 2018 au Ghana. « On sait qu’on a déjà du mal à avoir une CAN avec plus de pays participants, avait expliqué le secrétaire général de la CAF, Mouad Hajji, en marge de la CAN 2019. Mais on y pense et c’était l’objet de discussions très poussées au sein du Comité exécutif, au sujet du CHAN et de la CAN féminine. Il y a eu des propositions mais tout cela reste encore à l’étude ».

Daouda Senga : « Le Congo va entrer dans l’histoire du tennis africain »

L’ancien tennisman entend organiser en septembre, au Complexe sportif de Kintélé, un Open  de tennis féminin qui mettra aux prises cinquante à soixante joueuses venant d’Europe, des Etats-Unis d’Amérique, de Russie et d’Afrique, classées entre la cent cinquantième et huit centième places mondiales.

Daouda Senga a-t-il une histoire avec  le Congo et son tennis?

Je suis né au Congo et y ai grandi. J’ai joué dans le circuit ATP mondial durant dix ans.  J’ai été n°1 de Hawaii, n° 3 de l’Etat de New York et n°1 au Sénégal. J’ai remporté plus de vingt tournois dans le circuit africain. J’ai eu l’honneur de jouer la coupe Davis pour le Congo et le Sénégal.  J’ai vécu en France et treize ans aux Etats-Unis, dont quatre à Hawaii, où j’ai obtenu mon diplôme en relations internationales et communication et j’y ai remporté deux fois le championnat universitaire NCAA. Je suis entraîneur de tennis ITF Level I et II.  Je suis aussi préparateur mental certifié pour athlètes. Je réside en Belgique. J’ai créé, depuis trois ans l’Open international de tennis féminin de Dakar.

Après Dakar, vous avez décidé de tenter l’expérience à Brazzaville sur quel signe ?

Cette compétition est une première en Afrique centrale, c’est donc une innovation. Je tiens à remercier le président de la Fédération congolaise de tennis, ainsi que le ministre des Sports pour leur soutien.  Nous avons le privilège d’accueillir des joueuses de calibre mondial au Congo, durant deux semaines, et par effet de conséquence, mettre le Congo au-devant de la scène sportive mondiale.

Derrière le projet qui vous tient à cœur se cachent certainement des objectifs. Lesquels ?

Le tennis est le quatrième sport le plus regardé au monde avec plus d’un milliard de téléspectateurs. Nous pensons qu’il y a un public qui viendra nombreux voir un total de cent vingt-huit matches. Nous voulons permettre aux joueuses africaines de se frotter à des joueuses de haut niveau, susciter des vocations chez les jeunes congolaises et que notre pays ait un tournoi annuel.

Quel est le caractère inédit de cette compétition ?

Il n’y a jamais eu une telle compétition en Afrique centrale. Le Congo va entrer dans l’histoire du tennis africain. C’est énorme ! Nous en sommes fiers et ne ménagerons aucun effort pour que celle-ci soit une réussite totale.

Sur le plan technique, comment va se dérouler la compétition ?

Ce sont deux tournois d’une semaine chacun doté de vingt-cinq mille dollars américains, organisés selon le cahier des charges de la Fédération internationale de tennis (ITF). Donc deux finales.

Quels sont les athlètes attendus ?

Nous attendons entre cinquante et soixante joueuses pour la plupart venant d’Europe, des Etats-Unis d’Amérique, de Russie et d’Afrique classées entre la cent cinquantième et la huit centième place mondiale. Les moins bien classées devront passer par des qualifications pour entrer dans le tableau final et gagner les précieux points WTA qui vont leur permettre de progresser au classement mondial.

Quels sont les challenges ?

Ils sont multiples et inhérents à toute première entreprise. Nous sommes certes ambitieux mais prudents. Déjà réussir notre plan de communication qui va commencer en août. Nous voulons que le plus grand nombre de Brazzavillois soit informé et enfin, boucler notre budget organisationnel.

La réussite d’un tel événement nécessite énormément des moyens. Quelles sont vos sources de financement ?

100 % du financement vient des sponsors et partenaires qui veulent associer leurs images à notre événement. Autant que les moyens financiers, il faut un groupe engagé, une bonne préparation et beaucoup de sérieux. J’ai espoir que le gouvernement, à travers le président Denis Sassou N’Guesso, qui est un amateur et fan de tennis, ou la première dame qui fait aussi autant pour les femmes et les enfants, nous soutiennent même symboliquement.  Ce serait un message fort envoyé à l’opinion publique. Mon rêve est que le couple présidentiel donne le coup d’envoi de la compétition, le  16 septembre, et qu’il remette les coupes le 21 du même mois.

C’est vrai que l’apport de partenaires est si nécessaire, mais qu’est-ce que vous attendez de la fédération et du ministère des sports ?

La Fédération nous aide sur le plan administratif et fait le lien entre nous et la Fédération internationale de Tennis et je tiens à remercier le président Germain Ickonga pour son soutien et sa volonté de nous aider à réussir ce pari. En termes de logistique, nous souhaitons que le ministère des Sports mette à notre disposition des bus pour le transport des spectateurs. C’est un challenge, mais nous pouvons le relever en travaillant tous ensemble.

Qu’est-ce que le Congo gagnerait en organisant ce tournoi ?

Cette compétition est positive pour le tourisme, donc positive pour les hôtels liés au tournoi, création d’emplois (temporaires), une image positive du Congo au plan international, divertissement local, valorisation des jeunes et des femmes. Le tournoi sera médiatisé sur les chaînes internationales, donc une bonne pub pour notre pays.

Selon vous, quelles sont les difficultés rencontrées par le tennis féminin en Afrique ?

Sans donner de leçons à personne, je pense qu’il y a un manque de volonté politique et de formation des entraîneurs. L’Afrique doit s’inspirer du Canada qui, il y a quinze ans, est parti de zéro et maintenant à plusieurs jeunes joueurs et joueuses dans les meilleurs mondiaux juniors et séniors. Il faut aussi plus de compétitions. La Tunisie, l’Egypte et le Maroc se partagent soixante-treize des soixante-seize tournois de tennis en Afrique, puis vient le Nigeria avec deux et le Sénégal un, le fossé est grand.

Vos perspectives à court et long terme ?

Boucler notre budget, réussir le plan de communication, avoir la satisfaction des joueuses et des partenaires à la fin du tournoi, pérenniser le tournoi en augmentant la dotation et en ajoutant un tableau messieurs, ce qui deviendrait un petit Roland Garros africain chez nous au Congo, c’est notre rêve…

Affaire Commisimpex/Congo : la société demande une avancée

Commisimpex demande au FMI de faire de sa créance une « condition préalable » à un programme d’aide.

Ça fait trente ans que la société Commisimpex est en conflit avec la République du Congo. Les avocats de la société pense que le FMI doit exiger de Brazzaville une avancée dans le règlement du litige qui les oppose, comme elle l’a fait vis-à-vis d’autres créanciers du pays, notamment la Chine et les sociétés pétrolières Glencore et Trafigura.

Selon les informations données par l’agence Reuters, Commisimpex (piloté par l’homme d’affaire libanais Mohsen Hojeij) réclame des créances au gouvernement congolais pour la construction d’infrastructures publiques impayées. Ces infrastructures sont évaluées à un montant passé de 100 millions d’euros en 1992, aujourd’hui, à 1,2 milliard d’euros. Commisimpex a écrit au FMI pour demander à ce que le règlement de sa dette par Brazzaville soit une condition préalable au programme d’aide du FMI. Si le Fonds respecte les délais annoncés, il devrait acter jeudi 11 juillet sa décision d’aider, ou non, la République du Congo à travers un programme d’aide.

Le courrier a été adressé à David Lipton, directeur général par intérim du FMI, et à Abebe Sélassié, directeur du département Afrique. Reuters affirme que « Le FMI a demandé au Congo de négocier avec les deux autres groupes importants de créanciers avec lesquels il est en défaut. Il est manifestement injuste que le FMI semble favoriser un groupe de créanciers par rapport à d’autres ».

Commisimpex ajoute que le FMI devrait exiger que le Congo enregistre pleinement et correctement sa dette envers l’entreprise dans ses comptes publics comme condition préalable à l’octroi du programme de sauvetage. Pour l’instant ni le FMI, ni les autorités congolaises n’ont commenté le courrier de l’entreprise.

FMI : l’examen du dossier du Congo aura lieu le 11 juillet

Alors qu’il était attendu pour le 5 juillet, l’examen du dossier du Congo, par le conseil d’administration du Fonds, dans le cadre de la facilité de crédits élargie, aura finalement lieu le 11 juillet.

Le nouveau calendrier est connu, l’examen du dossier du Congo par le Fonds monétaire international est fixé au 11 juillet 2019. Information confirmé par le secrétariat de l’institution.

Le dossier du Congo sera examiné. Dans le peuple, cela est vu comme un soulagement, en attendant les décisions qui en résulteront. Du reste, le ministre Calixte Ganongo quitte Brazzaville samedi, pour Washington. L’accord FMI-Congo sera sauf retournement de dernière minute, conclu. Le premier décaissement pourrait intervenir au mois d’août. Cela, ce sera au moins, du concret, qu’attend le peuple.

Une nouvelle coopération entre le Congo et le Vatican

La coopération entre Brazzaville et le Saint-Siège avait été instituée depuis 1977 mais  c’est le 2 juillet 2019, que les deux Etats ont échangé les instruments de ratification de l’accord-cadre.

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, s’est rendu au Vatican. Le séjour de Jean-Claude Gakosso n’était pas un voyage touristique, il a rencontré son homologue Paul Richard Gallager. Au centre des échanges entre les deux hommes, de décret portant ratification de l’accord-cadre.

C’est le début d’une nouvelle aventure entre les deux Etats, c’est aussi de nouveaux engagements qui seront pris par les deux parties. Le Congo devra réfectionner ou reconstruire quelques édifices appartenant à l’Eglise catholique. De l’autre côté, le Saint-Siège, devra construire un centre de santé de référence à Brazzaville et de créer un cardinal pour l’Église du Congo.

Le ministre Jean-Claude Gakosso a plaidé pour un jumelage entre le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville et l’Hôpital polyclinique universitaire de Gemelli et d’autres centres de santé appartenant à l’Eglise.

Sur le volet de la formation, le chef de la diplomatie congolaise a soumis aux autorités vaticanes l’option de bourses d’études aux étudiants congolais dans les domaines des sciences de la communication, sciences de la santé, des sciences politiques ou du droit. Figure aussi sur cet accord-cadre la convention sur l’enseignement entre les deux parties.

Parmi les artisans de cet accord-cadre qui lie Brazzaville et Vatican, on citera Yann Roméo Pawlowski, délégué aux représentations diplomatiques pontificales et ancien nonce apostolique au Congo et au Gabon. Le ministre Jean-Claude Gakosso lui a consacré un moment d’échanges le remerciant pour le travail amorcé depuis 2009 et couronné seize ans après.

Lutte contre l’apatridie : le Congo appelé à adhérer aux conventions en la matière

L’appel a été fait au cours d’un atelier organisé le 28 juin, à Brazzaville par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

A la faveur d’un atelier organisé le 28 juin, à Brazzaville, au profit des parlementaires, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a demandé au pays d’approuver la convention de 1954 sur le statut de l’apatridie et celle de 1961 sur la réduction des risques.

Le HCR a invité les parlementaires à agir maintenant en soutenant l’adhésion du Congo aux conventions sur l’apatridie; à contribuer significativement à la réforme législative afin de prévenir l’émergence des nouveaux cas; à identifier et mieux protéger la population apatride ou à risque d’apatridie se trouvant dans le pays.

Soulignant le but de la rencontre, le représentant du HCR au Congo, Cyr Modeste Kouamé, a déclaré qu’il s’agissait d’outiller les parlementaires à l’effort de saisir l’importance des textes sur l’apatridie  et la défendre à l’instar d’autres pays de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs.

« La lutte contre l’apatridie n’est pas une exclusivité du HCR, il s’agit d’un gigantesque chantier qui requiert l’adhésion de tous à travers les actions concrètes allant dans le sens de l’harmonisation du cadre légal, la ratification des conventions, l’enregistrement systématique des naissances, la protection des apatrides », a notifié Cyr Modeste Kouamé.

Sur les douze pays, a-t-il signifié, trois se sont annoncés en la matière, notamment l’Ouganda, la Zambie et le Rwanda. Au Congo, a-t-il dit, aucun cas formel d’apatridie n’a été identifié mais il reste tout de même que les facteurs de risques pourraient rendre complexe la situation dans les jours à venir.

« L’apatridie demeure une réalité qui affecte aussi bien nos Etats que certaines personnes, membres de la grande famille de l’humanité », a-t-il renchéri.

Cyr Modeste Kouamé a saisi cette occasion pour louer les efforts déjà entrepris par le Congo depuis un moment, au regard d’importants résultats accomplis avec la signature de la Déclaration de Brazzaville pour l’éradication de l’apatridie. La nomination des points focaux apatridie au niveau du gouvernement, la mise en place d’un comité technique interinstitutionnel et l’adoption du plan d’action national servant de stratégie de lutte contre l’apatridie en font partie.

C’est fort de ce travail accompli par le Congo que présidant les travaux de cet atelier, le premier secrétaire du Sénat, Julien Epola, représentant le président de cette chambre, a exhorté les parlementaires à participer aux efforts d’adhésion aux conventions sur la problématique.

En rappel, plus de dix millions de personnes à travers le monde sont à risque d’apatridie, c’est-à-dire vivent sans identité et sans nationalité.

Congo : la conférence des grandes chancelleries francophones change de dénomination

Rebaptisée Conférence internationale des grandes chancelleries francophones, ce changement de dénomination a pour but d’attirer plus de membres.

Le changement de dénomination de la conférence des grandes chancelleries francophones est l’une des décisions prises par cette instance le 29 juin à Brazzaville. Réunies dans le cadre de leur neuvième conférence, celle-ci s’est tenue sous le thème « diplomatie et décoration ». Autres décision prise par les grandes chancelleries francophones d’Afrique subsaharienne et de France, la résolution de décorer les victimes du terrorisme, phénomène qui gangrène leur espace.

C’est une quinzaine de pays qui a pris part à cette conférence. La rencontre a été marquée par l’adoption d’une charte qui va désormais régir l’organisation et une recommandation portant sur la décoration des victimes du terrorisme dans l’espace francophone

Pour le général Benoit Puga, grand chancelier de la Légion d’honneur française, « Il était nécessaire que l’ensemble des pays puisse avoir une possibilité, au moment où les familles (des victimes du terrorisme) font leur deuil de pouvoir leur exprimer le soutien de la nation. C’est à la fois une décoration, mais c’est aussi un accompagnement sur le plan juridique ».

Bon à savoir, les assisses de Brazzaville, ont été présidées par Jean-Baptiste Ondaye, secrétaire général de la présidence de la République du Congo. Au sujet du changement de dénomination, il s’est exprimé. « Il s’agit d’un changement de dénomination qui porte en soi un programme généreux à savoir : ouvrir plus largement les portes de notre maison commune à d’autres États qui le désirent », a fait comprendre Jean-Baptiste Ondaye.

La dixième conférence se tiendra à Dakar la capitale sénégalaise en 2021.

Congo : l’école de génie travaux a de nouveaux lauréats

Ces officiers subalternes sont venus du Bénin, de la Centrafrique, de Madagascar,  du Niger, du Mali, du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Sénégal et du Congo pour être formés.

Fin de stage pour des cadres supérieurs de l’armée le 25 juin 2019 à Brazzaville. Le ministre de la Défense nationale du Congo, Charles Richard Mondjo, et son homologue des Zones économiques spéciales, Gilbert Mokoki, ont assisté à la séance de clôture de l’année académique et de la première session du stage de perfectionnement des officiers subalternes (CPOS) génie travaux.

Le cours de perfectionnement suivis par des officiers subalternes, a été organisé par l’École de génie travaux (EGT) à vocation régionale. Ce stage a permis de former vingt-six personnes ainsi que seize autres pour le stage d’application de génie travaux.

Ces stagiaires venus de ces différents pays d’Afrique et les vingt-cinq autres civils venus du ministère des Zones économiques spéciales, ont été formés dans les métiers de la maçonnerie, la menuiserie, la plomberie, la métallerie, l’électricité, la filière eau,  le laboratoire du sol, l’énergie et la conduite des engins.

Même si expérimentée depuis dix ans, les dirigeants de l’EGT reconnaissent qu’il y a encore d’importantes charges pour renforcer la qualité des formations annuelles. Notamment des équipements, des pensions, du soutien des formateurs, de l’entretien, du renouvellement et de l’acquisition de manuels pédagogiques indispensables aux enseignants et à la pratique pour les apprenants.

« Tout récemment, les gouvernements français et congolais ont renouvelé la convention de partenariat qui permet le fonctionnement du projet pour les prochaines années. Il y a deux semaines, l’école de génie travaux et l’école du génie d’Angers ont signé une autre convention de partenariat. L’engagement de la France assure la caution internationale de l’école et se traduit par la prise en compte des charges importantes de fonctionnement de l’école », a déclaré le colonel Patrick Immath Mouyoki, il est le directeur général de cette école.

Seid Mbodou exhorte les tchadien du Congo à respecter des lois du pays d’accueil

Quelques mois après sa prise de fonction à Brazzaville, le nouvel ambassadeur tchadien a organisé, le 23 juin, une rencontre citoyenne pour faciliter la cohésion sociale entre les membres de sa communauté vivant au Congo.

Devant ses compatriotes venus nombreux l’écouter, l’ambassadeur du Tchad les a appelés à « l’amour du prochain, la fraternité et la cohésion pacifique », exprimant, par la même occasion, sa gratitude aux autorités congolaises et au peuple congolais, pour l’accueil « fraternel » réservé aux Tchadiens.

« Nous nous réjouissons d’être au Congo, car le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a fait de son pays une grande nation respectée de part le monde. Il continue de travailler pour le renforcement de la coopération entre les Etats membres de la Cémac et de la CEEAC, deux instruments d’intégration pour l’Afrique centrale », a déclaré Seid Mbodou. En outre, il a demandé à ses compatriotes de cesser avec les comportements déviants qui mettent en mal les fondements de leur « patrie, et à se considérer comme dignes fils du Tchad, exemplaires et porteurs des valeurs constructives et utiles » pour leur pays.

Pour la petite histoire de l’ancienneté des liens d’amitié entre les deux pays, l’ambassadeur a rappelé que la communauté tchadienne est présente au Congo depuis 1940, lors de la construction du chemin de fer Congo-Océan.

Le diplomate a, par ailleurs, appelé à la « consolidation de l’unité nationale » autour du président Idriss Déby Itno pour « garantir l’indivisibilité de la nation tchadienne », et pour que la bonne santé de ce pays, a-t-il ajouté, se manifeste par la paix, la sécurité et la stabilité.

« Le président Idriss Déby Itno mérite le soutien de tous les Tchadiens dans le combat qu’il mène pour la paix, la sécurité, le développement et la prospérité de la nation tchadienne, car il demeure l’espoir de tout le peuple tchadien  », a précisé le diplomate. Le chef de l’Etat tchadien est, selon lui, animé d’une seule chose, à savoir « permettre une vie décente à tous ses compatriotes, et faire que cette amélioration de la vie passe nécessairement par le développement du pays ».

Seid Mbodou qui a pris ses fonctions en mars dernier en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Tchad auprès du Congo, n’a pas manqué de revenir sur les missions qui lui ont été assignées durant son mandat.

Congo : aucun cas d’Ebola enregistré

Les rumeurs sur internet, faisant état des cas de maladie au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, ne sont pas avérées,  à en croire le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie, Jean Médard Kankou.

Depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux, l’information relative à la présence des cas d’Ebola sur le territoire national, notamment au CHU de Brazzaville, s’est répandue comme une traînée de poudre. Le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie a rassuré la population.

« C’est une fausse information. S’il y avait un seul cas d’Ebola, sur toute l’étendue du territoire national, on aurait sensibilisé la population en rappelant les dispositions à prendre pour éviter la contamination et la propagation », a indiqué Jean Médard Kankou.

Au niveau du ministère de la Santé et de la population, a-t-il rappelé, il existe un plan de préparation et de riposte contre toutes sortes d’épidémies dont celle de la maladie à virus Ebola. Le personnel de santé, à tous les niveaux, a été formé; les exercices de simulation sur les interventions en cas de cette épidémie se font dans le but de consolider les réflexes de riposte pour mettre la population à l’abri, selon le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie. Il y a quelques mois, le coordonnateur national de la riposte à Ebola, le Dr Jean-Vivien Mombouli, a expliqué que les équipes de surveillance mises en place doivent intervenir rapidement en cas de suspicion de cette maladie.

Une attitude conforme aux orientations du président de la République qui, dans le cadre de la surveillance épidémiologique, avait appelé, dans son discours sur l’état de la nation de l’an dernier devant le parlement réuni en congrès, à l’intensification de la riposte. Le gouvernement a donc fait du renforcement de la surveillance épidémiologique une de ses priorités, notamment face à la menace de certaines épidémies dans les pays limitrophes. Ainsi, une campagne de vaccination combinée rougeole-rubéole a été organisée et la riposte contre le chikungunya est effective. Une distribution des moustiquaires imprégnées est prévue le mois prochain…

Le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie a demandé à la population de ne pas tendre l’oreille aux rumeurs folles. Les services compétents travaillent pour la surveillance épidémiologique et ce sont eux qui doivent sonner l’alarme, a fait savoir Jean Médard Kankou.

L’expérience du Maroc exposée à Brazzaville

L’expérience marocaine dans l’économie solidaire a été exposée à Brazzaville, dans le cadre de la Semaine culturelle du Maroc au Congo qui se déroule du 18 au 22 juin dans la capitale congolaise.

Intervenant lors d’un atelier-conférence consacré à l’économie sociale et solidaire, la directrice de la promotion de l’économie sociale au ministère du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale, Saloua Tajri a affirmé que « l’Initiative nationale de développement humain (INDH) est un modèle marocain qui appuie les projets élaborés par les petites entreprises ».

A cet égard, elle a souligné que l’objectif du Maroc est de développer une vision stratégique sur l’Afrique au travers d’une coopération Sud-Sud dans le cadre du développement durable inclusif, notant que cette vision qui se décline en terme économique et sociale est destinée aux petites et moyennes entreprises.

Pour elle, l’économie solidaire est un modèle économique nécessaire à instaurer au Congo, relevant que les artisans congolais sont appelés à se regrouper en associations ou en coopératives, afin de bénéficier d’un accompagnement financier.

Tajri a, par ailleurs, mis l’accent sur l’importance de la labellisation des produits, laquelle constitue, a-t-elle souligné, une indication géographique permettant d’avoir une visibilité à l’échelle mondiale.

Dans le cadre de cette semaine, un marché artisanal et des stands sont dressés au Centre International des Conférences de Kintélé, situé au nord de la capitale congolaise, pour exposer les produits du terroir et de l’artisanat du Royaume et l’art culinaire marocain.

Un défilé de caftans, une authentique cérémonie du thé à la menthe, un défilé de mode marocain et congolais, des spectacles de danse du Congo et du Maroc sont aussi au programme.

Co-organisée par l’ambassade du Maroc à Brazzaville et la Fondation Congo Assistance, présidée par la première Dame du Congo, Antoinette Sassou-Nguesso, cette manifestation se veut un lieu d’échanges et de rencontres ouvert au grand public et aux professionnels en vue de renforcer les liens d’amitiés et de coopération entre le Maroc et le Congo Brazzaville.

 

Coopération et société en vedette dans la presse congolaise

A la Une des questions de coopération, dont l’ouverture d’une semaine du Maroc au Congo, les interrogations sur le devenir de la loi sur les partis politiques au Congo et les concertations entre les populations du pool.

«Semaine du Maroc : une bonne opportunité d’affaires », écrit le quotidien les dépêches de Brazzaville, soulignant que l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, a lancé le 18 juin à Brazzaville la première édition de cette manifestation marquée lors de sa première journée par une exposition d’objets d’art valorisant la richesse des deux pays.

Sur un autre sujet, le même journal fait écho du partenariat entre les Etats Unis et le Congo dans le domaine de la faune et la flore, rapportant que l’ambassade américaine et le ministère congolais de l’économie forestière ont souligné, lors de la célébration du 25-ème anniversaire du parc national Nouabalé-Ndoki, les efforts de préservation consentis par les deux pays à travers la Wildlife conservation society(WCS).

Par ailleurs, les dépêches de Brazzaville mettent en exergue l’intention des deux pays de consolider ce partenariat.

Pour sa part¸ Le Patriote s’interroge sur ce qu’est devenue la loi sur les partis politiques au Congo et relève que seuls 55 partis politiques sur les 200 recensés étaient conformes après une publication du ministère de l’Intérieur datant de trois ans.

La semaine africaine s’intéresse aux assises de la plateforme départementale du pool tenues du 12 au 13 juin. D’après le journal, elles se sont avéré une véritable palabre au cours de laquelle les fils et filles de cette localité ont échangé sans détour sur leur destin en jetant les bases d’une véritable paix.

Ces assises, renseigne La semaine africaine, se sont tenues en présence des chefs religieux du pool, des représentants du système des Nations unies au Congo et du gouvernement congolais, représenté par le haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants.

Congo : début des épreuves du baccalauréat général

Ils sont 74 216 candidats de différentes séries, répartis dans près de 200 centres, a avoir démarré, mardi, les épreuves du baccalauréat sur l’ensemble du territoire congolais.

Presque tous dans leur uniforme, ils sont assis et c’est le silence dans les salles de classes. On sent tout de suite la différence avec les jours ordinaires de classe. La concentration est au rendez-vous, ils disent avoir pris toutes les dispositions pour décrocher leur examen et faire leur entrée à l’université à la prochaine rentrée.

Il y en a pour qui ce n’est pas la première fois. Malgré la saveur désagréable de l’échec déjà goûté, ceux-ci restent confiants. « C’est comme si ma première année j’étais vraiment nul en matière scientifique. La seconde année, pareil. Cette année je me suis bien préparé en matières scientifiques et littéraires », explique l’un des candidats.

C’est le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, qui a lancé les épreuves. Au cours de sa tournée, il a mis en garde les élèves qui se feraient remarquer par la fraude, avant de les appeler tous à plus de responsabilité et d’honnêteté. « C’est le plus grand examen. On est fier quand on l’a mérité, pas quand on l’a obtenu frauduleusement », a-t-il souligné.

Jeux africains/Volleyball : le Congo renversé pas le Cameroun

Les Diables rouge ont été battus trois sets à zéro, le 16 juin à Brazzaville, par les Lions indomptables du Cameroun, lors du dernier match du tournoi zonal de la discipline messieurs.

Malgré leur performance lors des derniers Jeux africains Brazzaville 2015, à l’issue desquels ils étaient deuxièmes, les Congolais n’ont pas pu sauvegarder leur leadership dans la compétition qualificative. Leur manque d’engagement et de cohésion ont ouvert un couloir à l’équipe du Cameroun qui a profité de leurs failles pour s’imposer 25-19 au premier set, avant de répliquer le même score au deuxième set puis de boucler le dernier set sur un score de 25-21.

Devant un public largement acquis à sa cause, le Congo a eu du mal à justifier sa victoire contre la République démocratique du Congo (RDC) le 14 juin, trois sets un, en match d’ouverture dudit tournoi. «  Nous avons tenté de donner le meilleur de nous-mêmes, malheureusement l’adversaire était plus réaliste. J’encourage ces jeunes qui ont  accepté de porter les couleurs de la nation au moment où nous n’avons pas bénéficié  d’une préparation convenable. Il est difficile de gagner un tel match avec deux séances d’entraînement seulement, tandis que  le Cameroun est en stage depuis plusieurs mois », a expliqué Charlemagne Vingha, le sélectionneur congolais.

Organisé par la Confédération africaine de volleyball en partenariat avec la Fédération congolaise de la discipline, ce tournoi zonal de volleyball messieurs s’est déroulé du 14 au 16 juin, à Brazzaville. Il a permis à la zone 4 de sélectionner son représentant aux douzièmes Jeux africains, Rabat 2019. Trois pays ont participé à cette compétition: le Congo, la RDC et le Cameroun (vainqueur).

« Dans l’ensemble, nous étions sereins du fait que nous avons reçu de nouveaux joueurs qui nous ont rejoints, il y a quelques semaines. Nous sommes venus ici pour chercher la  qualification. Nous irons défendre dignement la zone 4 aux douzièmes Jeux africains. Voilà pourquoi nous allons bientôt débuter avec les matchs amicaux avant de nous rendre en Italie pour un stage de préparation.  Le Congo a fait un bon match, il suffit de voir les scores», a déclaré Kody Bitjaa, l’un des joueurs camerounais.

Les Camerounais ont réussi à s’imposer contre la RDC, le 15 juin, trois sets à zéro, avant de rééditer l’exploit contre le Congo, le 16 juin, au Gymnase Henri-Elendé, où s’est déroulée la compétition. Menée par des joueurs  comme Kody Bitjaa, Noumbissi, Bassoko et Mbutngam, la formation camerounaise de volleyball a su garder son sang-froid malgré la pression du public brazzavillois.