Congo : 6000 emplois directs seront créés dans le projet sel de potasse

La première phase de construction des installations et des travaux souterrains du gisement de sel de potasse du permis Mboukoumassi sera lancée en juin 2023.

 

La réunion d’évaluation au lancement de la phase de construction des installations et des travaux souterrains du gisement de sel de potasse du permis Mboukoumassi s’est tenue samedi 20 mai dernier, à Brazzaville. Celle-ci a été présidé par le ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie, Pierre Oba.

Cette phase qui s’étendra jusqu’en 2025 va créer 6 000 emplois directs. Les travaux été ont été confiés à la société Luyuan des mines Congo (LMC). Notons que le gisement de sel de potasse divisé en deux sections : le Sud et le Nord.

Selon le directeur général adjoint de LMC, Liu Jin, l’estimation en réserve de minerai de potasse dans la section Nord s’élève à 112 millions de tonnes, d’une teneur moyenne en chlorure de potassium de 30,13 % et celle de la section Sud à 896 millions de tonnes avec une teneur de 21,36%. Il estime que sa société va également produire près de 40 000 tonnes de bromure de sodium par an.

Dans cette phase de construction et d’installation, la société va se focaliser sur l’extraction souterraine, l’usine de traitement au sol et la zone industrielle abritant le dépôt et le quai portuaire.

Selon le directeur général des Mines, Urbain Fiacre Opo, toutes les conditions sont presque réunies pour le lancement, en juin, de la première phase de ce projet.

Congo/Cameroun : vers le développement d’un projet minier

Le sujet était au centre des échanges entre le ministre d’État, Ministre des Mines, Pierre Oba et le Premier ministre Camerounais Joseph Dion Nguté.

 

Le Ministre d’État, Ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, a été reçu vendredi 28 mai 2021 par le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Nguté. Au menu des échanges, le développement d’un projet minier de fer dans la zone qui chevauche entre l’Etat du Cameroun et le Congo Brazzaville.

L’arrivée de Pierre Oba fait suite à l’attribution de trois titres d’exploitation par décret présidentiel du 30 novembre 2020 à la compagnie minière Sangha Mining Development pour l’exploitation du gisement de fer d’Avima Badondo et Nabeba dans le département de la Sangha pour une durée de 25 ans.

Avec donc un investissement estimé à près de 5495 milliards de Francs CFA, il est question de voir avec le Cameroun pour booster l’économie et développer les infrastructures des deux Etats. Ce partenariat aura « un impact direct sur la création des emplois au Cameroun », a fait comprendre un expert minier.

Il faut bien le préciser, le Congo s’est engagé dans la lutte contre les indélicatesses de certaines structures qui ne respectent pas les clauses. C’est dans ce contexte qu’il a été procédé au retrait des permis des sociétés minières Congo Iron, propriété de l’australienne Sundance et à Avima fer pour « insuffisance d’exploitation et non-paiement des redevances prescrites par la loi congolaise », selon des sources diplomatiques. Et dans la dynamique de propulser le développement, le ministre Pierre Oba, a signé en mars 2021 un nouveau contrat avec la société Sangha Mining Development à qui on a fait confiance à leur volonté et à leur engouement dans l’exploitation de ce minerai.

Même si rien n’a été filtré, Pierre Oba a été reçu par le président Paul Biya.