Congo-forêts : l’Union européenne finance deux projets

La ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo et l’ambassadeur de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, ont lancé à Brazzaville deux projets d’observation indépendante des forêts.

 

Les deux projets d’observation indépendante des forêts s’inscrivent dans le cadre de l’accord de partenariat volontaire-APV FLEGT. Ces nouveaux projets sont intitulés : « Appui à la société civile pour l’amélioration de la gouvernance forestière en République du Congo à travers le système normalisé d’observation indépendante externe (Pasgof-Snoie Congo) » et l’« Observation indépendante de l’application de la loi et de la gouvernance forestière  dans  le cadre  de  l’APV  FLEGT  au  Congo  (OI –APV FLEGT) ».

Le projet Pasgof-Snoie Congo a bénéficié du soutien financier de l’Union européenne, qui s’élève à 2.300.000 euros. Il contribue à l’appui des organisations de la société civile congolaise, membres de la plateforme pour la gestion durable des forêts (PGDF). Ce projet œuvre également à l’amélioration de la gouvernance forestière en faveur d’une gestion durable, inclusive et transparente des ressources naturelles.

« Les deux subventions estimées à huit cent mille euros, soit environ cinq cent vingt-cinq millions de francs CFA et neuf cent quatre-vingt-quatre mille vont permettre de poursuivre le développement de systèmes, approches, méthodologies et outils d’observation indépendante des forêts. L’APV FLEGT est un accord ambitieux qui nécessite l’implication, la participation et la collaboration de toutes les parties prenantes pour atteindre les objectifs communs fixés. L’observation indépendante des forêts sera encore plus forte, professionnelle et crédible… », a rappelé Raul Mateus Paula.

Par contre ces deux projets travaillent pour relever plusieurs défis dont, entre autres, le développement des partenariats multi-acteurs souples, la garantie d’un  transfert  durable  des compétences  et  un  partage  d’expérience tout au long de la mise en œuvre de l’action pour renforcer l’autonomisation des organisations de la société civile nationale et locale, la mise en place d’un système de suivi par les citoyens sur le contrôle des forêts par  l’État,  ce  qui  les  rendra  moins  vulnérables  à  la  corruption  et  augmentera  la crédibilité des efforts de contrôle.

Ils auront aussi à recourir à une nouvelle technologie satellitaire (Flegt Watch), puis rendront publiques les infractions forestières et diffuseront les cas de non-application de la législation nationale sur les plateformes en ligne. Ils faciliteront le déploiement du système normalisé d’observation indépendante externe au Congo pour améliorer la transparence et la démocratisation des informations requises par les différentes parties prenantes.