La Congo reçoit près de 250 milliards FCFA de la BAD

Cette enveloppe sera repartie sur quatre domaines à savoir les infrastructures routières, l’agriculture, la formation et la gouvernance.

 

La Banque africaine de développement (BAD) veut renforcer sa coopération avec la République du Congo. L’institution alloue un financement de 249,6 milliards FCFA, réparti sur quatre domaines prioritaires : les infrastructures routières, l’agriculture, la formation et la gouvernance.

L’annonce a été faite par la vice-présidente de la BAD en charge du Développement régional, de l’intégration et de la prestation de services, Marie-Laure Akin-Olugbade, lors d’une séance de travail avec la ministre en charge de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, lundi 6 mai à Brazzaville.

La séance de travail a porté sur les modalités de mobilisation de financements innovants, d’accélérer la mise en œuvre des opérations du portefeuille, d’améliorer leur performance, et de planifier les futurs appuis de la BAD au Congo.

Congo : Isidore Mvouba en visite en Algérie

Le président de l’Assemblée nationale de la République du Congo a été reçu par son homologue algérien Salah Goudjil.

 

Isidore Mvouba a été reçu en audience lundi 6 mai par son homologue algérien Salah Goudjil au siège du Conseil de la nation. Les échanges ont porté sur l’actualité africaine, politique, économique, sécuritaire et liée au développement.

Au cours de cette rencontre, les deux personnalités se sont accordées sur la nécessité de promouvoir et renforcer les rapports qui lies leurs deux pays, notamment dans le domaine parlementaire. L’intensification de la coopération et de la coordination entre les représentants des deux peuples amis a été soulignée, en accord avec les orientations des dirigeants et gouvernements respectifs.

Selon congomediatime.com, les deux parties ont convenu de renforcer la coopération interparlementaire entre l’Algérie et le Congo, d’intensifier les visites et les échanges d’expertises, de relancer les groupes d’amitié, et de coordonner les positions des instances législatives dans les tribunes parlementaires.

Congo : dégradation des terres des départements, l’Apedd réalise une enquête

Cette organisation non gouvernementale congolaise, a réalisé cette enquête pendant la période de décembre 2023 à février 2024.

 

L’Apedd a publié son rapport le 22 avril 2024 dernier, jour marquant la Journée internationale de la terre. Le document indique que la destruction de la couverture végétale par l’agriculture itinérante sur brulis fait partie des principales causes de la dégradation des terres des départements du Congo.

Les modes de production et de gestion des ressources en terres par la population et le comportement de certains éléments physiques comme le climat sont aussi responsables du phénomène de dégradation des terres. Le rapport note que cette dégradation des terres limite l’évolution du couvert végétal et baisse la productivité des terres dans la plupart des départements du Congo.

Dans ces départements, la quasi-totalité des femmes et des communautés paysannes pratiquent l’agriculture itinérante sur brulis comme principale activité génératrice de revenus, donc comme moyen d’insertion sociale des groupes marginalisés, de lutte contre la pauvreté et le chômage.

Suivant les départements du Congo, la dégradation des terres a des incidences plus ou moins prononcées sur les systèmes naturels et humains. Ces deux éléments constituent la toile de fond de dégradation des terres avec son corollaire de fléaux : la perte de la capacité des sols, la réduction de la biodiversité, la baisse de la productivité des terres, etc. Ces fléaux détériorent davantage les conditions de vie des populations les plus vulnérables. Ces populations perçoivent l’inadéquation des systèmes de production et les menaces qu’elles constituent pour l’équilibre naturel.

La question de fond qui est celle de la mise en place des mesures dynamiques de protection et de conservation des ressources en terres n’est guère résolue. Les actions étatiques, pour la même cause, ne sont pas appliquées par les populations locales. Le rapport précise que la vraie difficulté qui existe dans les départements du Congo, liée aux hommes, est la persistance à appliquer des techniques agricoles qui dégradent la nature à un rythme inquiétant. Cela exige des actions urgentes de la part du gouvernement en vue d’inverser la tendance actuelle de la dégradation des terres dans certains départements, si l’on n’y prend pas garde, risque d’aboutir à des conséquences irréversibles

Face à la montée de la pauvreté et l’insécurité alimentaire impactant la gestion durable des terres dans les départements du Congo, le rapport de l’Apedd formule des suggestions aux décideurs et aux populations. Il s’agit notamment de vulgariser la loi sur la protection de l’environnement ; sensibiliser aux effets de dégradation des terres ; renforcer les capacités des femmes rurales sur l’agro-écologie et la conservation des semences ; prendre des mesures d’atténuation de dégradation des terres dans les politiques et actions de développement ; éviter les feux de brousse ; développer les cultivars résistants à la sécheresse et à la perturbation des cycles culturaux ; pratiquer l’agro-écologie.

Congo-Arabie Saoudite : vers un renforcement des liens économiques

Le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Christel Denis Sassou Nguesso a eu un échange avec le Vice-ministre saoudien chargé des Affaires économiques internationales au ministère de l’Économie et de la Planification, Albara Alaskandarani.

 

En marge du World Economic Forum qui s’est tenu, du 28 au 29 avril, à Ryad en Arabie Saoudite, Christel Denis Sassou Nguesso a échangé avec Albara Alaskandarani. Le ministre congolais de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé a manifesté la volonté de son pays de diversifier ses partenariats économiques et de renforcer sa coopération avec les pays du Moyen-Orient.

A cet effet, les deux personnalités ont exploré les diverses pistes pour renforcer les liens économiques. C’était aussi l’occasion pour eux d’identifier les secteurs porteurs et les opportunités d’investissement mutuellement avantageuses.

Présent au World Economic Forum, le Congo à travers le ministre Denis Christel Sassou Nguesso a souligné son engagement à créer un environnement favorable aux affaires et à attirer les investissements étrangers.

Congo : l’hôpital central des armées reçoit un équipement médical

Le matériel médical a été réceptionné ce mardi 30 avril par le directeur de l’hôpital, le colonel-major Guy Abel Bongo.

 

C’est un ensemble composé, entre autres, d’une ambulance entièrement équipée, d’un respirateur artificiel, d’un incubateur moderne et d’une table de chauffage de réanimation pédiatrique. Cet équipement qui a été réceptionné par le directeur de l’hôpital, le colonel-major Guy Abel Bongo.

« Ce don d’équipements médicaux revêt donc une importance capitale pour notre mission de soutien santé aux forces et d’offre de soins de santé à la population. Il renforce notre capacité à fournir les soins de santé de qualité, à sauver des vies et à rétablir la santé de ceux qui sont prêts à tout sacrifier pour défendre notre pays. Ces équipements modernes seront des outils précieux dans les mains de nos équipes médicales, leur permettant de relever les nombreux défis de la médecine militaire dans notre pays », a fait savoir le directeur central des services de santé du ministère de la Défense nationale, le médecin colonel-major Alexis Mourou-Moyoka.

Pour lui, ce médical répondant aux normes scientifiques actualisées va permettre d’améliorer le pronostic des patients.

Congo : l’histoire de Loanga présenté au cours d’un colloque scientifique

Les travaux de préparation de cet évènement ont été lancés le 24 avril dernier, dans la salle de la mairie centrale de la ville océane.

 

La ville de Pointe-Noire va abriter du 27 au 29 juillet 2024, un colloque intergénérationnel sur le royaume de Loango. Placé sous le thème : « Origines, fondements, vie et existence », le projet vise à contribuer à la réécriture et à la réappropriation de l’histoire du Congo et du royaume de Loango, déformée du fait des contacts et des influences internes et externes. Il est question de revaloriser et de promouvoir l’identité et le patrimoine culturel.

Les travaux en vue de préparer le colloque scientifique intergénérationnel sur le royaume de Loango, qui ont été lancés le 24 avril vont se poursuivre jusqu’en juillet prochain. Ceux-ci réunissent des spécialistes de renom et des chercheurs qualifiés au sein d’un comité scientifique présidé par Philippe Mboumba Madiela, conseiller socio-culturel du maire de la ville de Pointe-Noire. Il est question de trouver comment aider la population à retrouver ses racines, son identité culturelle ainsi que ses valeurs de civilisation.

Congo : fin ce mardi de l’opération des déclarations de conflits d’intérêts

Hauts fonctionnaires, ministres, et autres cadres de l’administration défilent depuis quelques jours devant la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc).

 

L’opération des déclarations de conflits d’intérêts prend fin ce mardi 30 avril 2024. La Hacl reçu plus de 300 personnes depuis quelques jours dans le cadre de ce travail. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, et Bruno Jean-Richard Itoua, ministre du Pétrole, premier produit d’exportation du Congo, étaient parmi les dirigeants à accomplir ce devoir.

Pour la société civile, l’opération serait impulsée par le Fonds monétaire international (FMI) qui organise dans les prochains jours une mission de contrôle à Brazzaville.

« Nous avons des cadres qui sont utilisés çà et là et se retrouvent avec beaucoup de traitements chaque fin de mois. Nous avons des cadres ordonnateurs qui choisissent comme DAF (Directeur administratif et financier) leurs propres filles. Tout cela rentre dans le conflit d’intérêt. Je pense qu’il est temps de corriger ces erreurs et il est temps de construire le Congo », explique Emmanuel Ollita Ondongo, président de la Haute autorité de lutte contre la corruption.

Pour Mackosso, de la Commission Justice et Paix il est « Evidement, le FMI a une mission au Congo-Brazzaville dans le cadre de la revue de Facilité élargie de crédit. La mission va avoir lieu la première quinzaine du mois de mai. Je comprends aisément pourquoi le gouvernement de la République se presse à remplir évidemment ce repère structurel ».

Congo : validation du plan d’action de sécurité sanitaire 2024-2028

C’était 27 avril à Kintélé lors d’un atelier spécial tenu avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

La République du Congo a approuvé son Plan d’action national de sécurité sanitaire (Panss) 2024-2028. Le document a été validé le 27 avril à Kintélé, pendant un atelier spécial. Il va servir de boussole afin de permettre de bien mener des activités dans le secteur de la santé et aussi d’intégrer des interventions pertinentes pour améliorer la performance du pays.

Le Panss est un processus de planification quinquennal propre à chaque pays, visant à accélérer la mise en œuvre des capacités sanitaires. Il détaille les priorités nationales en matière de sécurité sanitaire, favorise la collaboration entre les secteurs, permet l’identification des partenaires et la garantie de l’allocation des ressources nécessaires.

« La validation de ce plan représente un engagement concret envers l’amélioration de notre capacité à prévenir, détecter et répondre aux menaces sanitaires, qu’elles soient d’origine naturelle, accidentelle ou intentionnelle. La sécurité sanitaire constitue un pilier fondamental de notre engagement envers la santé et le bien-être de notre population. En cette période marquée par des défis sanitaires sans précédent, il est impératif que nous nous dotions d’outils nécessaires pour faire face à toute menace potentielle », a souligné Gilbert Mokoki au micro adiac-congo.com.

Congo : 360 milliards de Fcfa pour exploiter le phosphate en 2025

C’est un investissement que fera Patrice Motsepe, patron de la compagnie minière African rainbow capital (ARC).

 

L’homme d’affaires Patrice Motsepe va investir 360 milliards de Fcfa dans l’exploitation du phosphate dans la localité de Hinda, département du Kouilou. Le lancement effectif des activités de l’usine devant transformer les gisements d’azote et de potasse au nord de la République du Congo est prévu pour mai 2025.

Le sud-africain va investir 360 milliards de Fcfa pour l’exploitation de ces gisements larges de 800 mètres et qui s’étalent sur 20 kilomètres.

Selon ecomatin.net, les réserves globales de ces gisements qui couvrent une superficie totale de 263,68 km2 sont estimées à 432 millions de tonnes pour une production annuelle qui oscille entre 2 et 4 millions de tonnes étalée sur 26 ans. La mise en exploitation du gisement qui se situe à 40 kilomètres des côtes congolaises, permettra la création de près de 1 000 emplois, dont 500 emplois directs, qui pourront atteindre un volume de 4 000 emplois lorsque le projet atteindra sa phase de croisière.

Congo : Denis Sassou Nguesso reçoit Abdoulaye Bathily

L’ancien représentant spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en Libye, a été reçu le 25 avril par le chef de l’Etat.

 

Abdoulaye Bathily s’est rendu en République du Congo en sa qualité de président de Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye. Le sénégalais a informé Sassou Nguesso de la dégradation de la situation ces derniers mois en Libye.

« La situation en Libye a connu une dégradation sensible ces derniers mois. Dans mes rapports successifs au Conseil de sécurité, je l’ai alerté sur ce qui se passe en Libye. Pendant les 19 mois de mon activité dans ce pays, j’ai fait le tour du pays et rencontré tout le monde », a expliqué Abdoulaye Bathily.

Abdoulaye Bathily déplore le fait que les leaders libyens campent sur leur position alors qu’ils devraient se réunir autour d’une table pour discuter, trouver des consensus à défaut des compromis pour faire avancer le pays.

« Tant qu’il n’y a pas d’accord et de volonté politique de ces leaders libyens pour sauver leur pays de la désintégration qui est la menace ; tant qu’il n’y a pas la volonté de leurs partenaires régionaux et internationaux d’aider ces Libyens à se mettre ensemble, dans le court et moyen terme je ne vois pas la solution », a déclaré M. Bathily.

Rappelons que Abdoulaye Bathily avait présenté sa démission au secrétaire général de l’ONU le 15 avril dernier.

Congo : entre 2020 et 2023 seulement 2% de projets liés à la santé ont été réalisés

C’est ce qui ressort d’une étude publiée mercredi 24 avril à Brazzaville, par l’ONG congolaise Publiez ce que vous payez.

 

L’ONG Publiez ce que vous payez vient de rendre public les résultats une étude qu’elle a mené sur l’exécution des projets liés à la santé. Cette étude révèle qu’entre 2020 et 2023, sur 160 milliards de FCFA mis à disposition en vue de mener des projets destinés à améliorer le taux d’accès à la santé, seulement 2% ont été réalisés.

« Sur 160 milliards de FCFA qui ont été ordonnancés, en pratique, nous avons vu à travers nos investigations de terrain qu’il y a des projets [exécutés] dans un pourcentage particulièrement faible. Si c’était une note à attribuer, on dirait qu’il y ait de vraies préoccupations en ce qui concerne les prévisions du budget et les réalisations de terrain », a affirmé Christian Mounzéo, coordonnateur général de l’ONG.

Parmi les projets qui n’ont pas été exécutés, figure par exemple la mise à niveau de la station d’épuration du CHU de Brazzaville.

L’ONG Publiez ce que vous payez, qui était à son huitième exercice du genre, a déployé près de 80 agents dans sept départements du pays pour recueillir les données sur 55 projets, tous essentiellement dans le domaine de la santé.

Congo-épidémie de monkey-pox : 59 cas enregistrés depuis le début de l’année

L’information a été donnée mardi 23 avril à Brazzaville, par le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki.

 

La République du Congo a enregistré 59 cas de monkey-pox ou variole de singe depuis le début de l’année en cours. Ils ont été identifiés dans cinq départements et neuf districts sanitaires du pays. Dix-neuf cas ont été confirmés par le Laboratoire national de santé publique.

Présentant mardi 23 avril la situation épidémiologique de l’ensemble du pays, le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki a notifié que l’épidémie de variole de singe a été identifiée dans les départements de la Cuvette, la Likouala, les Plateaux, Pointe-Noire et à Brazzaville. Au nombre des districts sanitaires, Bokoma avec 8 cas confirmés, Mossaka 2 cas confirmés, Loukolela 2 cas, Oyo 2, Liranga 2, Gamboma 2 et le ditsrict de Ngoyo avec 1 cas recensé.

Les symptômes de la maladie sont entre autres la fièvre, des céphalées, la fatigue, l’augmentation du volume des ganglions, les douleurs musculaires et une éruption cutanée généralisée.

Congo-vol présumé d’un bébé à l’hôpital de Talangaï : la version du directeur

Le directeur de l’hôpital de référence du district sanitaire de Talangaï, Roger Oyéré, s’est exprimé le 23 avril sur la rumeur qui a fait le tour des réseaux sociaux.

 

Depuis quelques jours, la rumeur sur un présumé vol d’un bébé au service de néonatologie de l’hôpital de référence du district sanitaire de Talangaï circule sur les réseaux sociaux. Au cours d’un atelier sur les bonnes pratiques organisationnelles en matière de chirurgie mardi 23 avril, le directeur de cet établissement sanitaire s’est exprimé.

Pour Roger Oyéré, la rumeur qui a couru sur les réseaux sociaux sur le vol et/ou la vente d’un bébé admis au service de néonatologie n’est qu’une simple intox. Il s’agissait plutôt d’un problème de confusion d’identité entre deux familles qui avaient chacune un bébé admis au service de néonatologie, dont les noms étaient quelque peu similaires.

« Il n’y a pas de situation de vente ou de vol de bébé ici à l’hôpital de Talangaï. Il s’agissait plutôt d’un problème de confusion des noms qui étaient similaires entre deux familles. Lorsque nous avions appelé une famille pour des besoins de prise en charge, une autre s’est présentée, il y a eu confusion.  Le service habilité a recadré l’affaire avant que les choses ne rentrent dans l’ordre. Il n’y avait pas donc de vente d’un bébé. D’ailleurs nous hébergeons ici des enfants abandonnés qui attendent le processus d’adoption par les services habilités », a-t-il souligné.

Le service de néonatologie enregistre un taux d’admission quotidienne de 40 bébés, sans compter les bébés abandonnés et jamais un tel cas a été signalé.

Congo : le Parlement adopte le projet de loi portant création de l’ANIRSJ

L’Agence nationale d’insertion et de réinsertion sociales des jeunes (ANIRSJ), va entre autres d’assurer la coordination des centres d’insertion et de réinsertion des jeunes en conflit avec la loi.

 

Les députés et les sénateurs se sont réunis en session extraordinaire du 11 au 23 avril 2024. Au cours de cette session cinq projets de lois ont été adoptés par le Parlement notamment la création de l’ANIRSJ.

Cet établissement public a pour missions, entre autres, d’assurer la coordination des centres d’insertion et de réinsertion des jeunes en conflit avec la loi ; d’assurer l’élaboration et la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de prise en charge des jeunes désocialisés, contrevenants détenus dans les services pénitentiaires, des mineurs mis à disposition des centres de réinsertion, des jeunes repris de justice ou de tout autre jeune en conflit avec la loi.

Il sera aussi question d’assurer le financement et le contrôle régulier des actions entreprises par les centres d’insertion et de réinsertion des jeunes sur le territoire national ; de garantir l’apprentissage aux valeurs civiques et citoyennes et au changement des mentalités des jeunes admis dans les différents centres d’insertion et de réinsertion ; d’assurer le suivi et l’accompagnement des jeunes en fin de formation dans les centres, en étroite collaboration avec les autorités locales.

Congo : les retraités de la mairie de Brazzaville réclament des arriérés de pensions

Ils ont manifesté lundi 22 avril, à la place de la gare à Brazzaville pour dénoncer l’insuffisance du soutien de l’Etat à leur cause.

 

Lundi 22 avril 2024, place de la gare à Brazzaville, plusieurs agents municipaux retraités participent à un concert de casseroles. Ils réclament 35 milliards versés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) par le gouvernement pour le retrait des dossiers ». Sur des banderoles qu’ils tiennent, sont inscrit plusieurs messages qui justifient leur manifestation.

« Nous réclamons juste notre pension. Nous avons travaillé, nous avons cotisé. L’Etat doit nous donner ce qui nous revient » a fait savoir Lucien Mfourga, président de l’Union des retraités des municipalités du Congo.

Ces retraités disent avoir écrit à toutes les autorités concernées par ce dossier sans gain de cause. Ils reconnaissent tout de même que l’Etat a déjà versé la plus grande partie de cette dette sociale.

Congo : un atelier de formation sur la nouvelle norme ITIE 2023

Ouvert à Brazzaville le 16 avril, et a réuni les représentants des pouvoirs publics, du secteur privé, de la société civile et de l’Expertise France.

 

L’atelier de formation sur la nouvelle norme ITIE 2023 et l’utilisation des données ITIE en République du Congo vise à vulgariser les défis et enjeux de la nouvelle norme ITIE auprès des acteurs nationaux. C’est une initiative de l’Expertise France, en partenariat avec le comité national de l’ITIE Congo.

La norme 2023 prône le recours au digital dans la lutte contre la corruption, le partage des données, la collecte des recettes. Pendant trois jours, les participants vont débattre de l’importance de partage des informations sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur pétrolier, minier et forestier.

L’atelier de formation sur la nouvelle norme ITIE 2023 et l’utilisation des données ITIE en République du Congo a mobilisé les administrations publiques, les entreprises extractives, les organisations de la société civile.

Congo : les zones clés pour la biodiversité s’étendent sur une superficie de 92 403 km2

C’est ce qui ressort le projet Zones clés pour la biodiversité en République du Congo, qui s’est clôturé vendredi 12 avril à Brazzaville.

 

L’ensemble des zones clés pour la biodiversité représente une superficie terrestre globale de 92 403 km2, l’équivalent de 27% de la superficie terrestre de la République du Congo. Cette information a été donnée lors de la tenue du projet Zones clés pour la biodiversité en République du Congo.

Le projet « Zones clés pour la biodiversité » a été lancé le 11 octobre 2022 et a pris fin le 31 mars dernier. Il avait pour principal objectif de réévaluer les anciennes zones clés pour la biodiversité et d’en identifier d’autres.

Les zones clés pour la biodiversité recensées sont entre autres, les parcs nationaux de Nouabalé-Ndoki, Odzala-Kokoua, Ntokou-Pikounda, Ogoué-Lékéti et Conkouati-Douli dans leurs parties continentale et marine,  la réserve de biosphère de Dimonika, la réserve communautaire du Lac Télé, la réserve marine communautaire de la baie de Loango, la réserve naturelle de Tchimpounga, la réserve de faune de Léfini et le sanctuaire de gorilles de Lesio-Louna, le sanctuaire de gorilles de Lossi, les unités forestières d’aménagement de Mokabi (partie Sud), Mbomo-Kéllé (partie Nord), Tala-Tala, Jua-Ikié, Karagoua, Ngombé-Epoma, Kabo-Loundoungou-Toukoulaka, Pokola et enfin, l’unité forestière d’exploitation de Massanga.

La mise en œuvre de ce projet a aidé, entre autres, à la formation des experts sur l’identification des zones clés pour la biodiversité, la constitution des groupes taxonomiques au sein desquels les analyses devraient être réalisées par taxon, la formation des responsables des groupes taxonomiques sur la méthodologie d’encodage des données, la création d’un groupe de coordination nationale du projet multi acteurs avec un mandat bien défini, la sensibilisation du grand public au concept KBA, la tenue des réunions de consultations avec le secteur privé et la société civile, l’organisation de quatre réunions du groupe de coordination nationale du projet, la consolidation de données obtenues dans la base de données mondiales des zones clés pour la biodiversité et enfin la restitution, récemment, des résultats du projet auprès des autres parties prenantes.

Congo-interdiction de circuler au centre-ville : les taxis motos dénoncent la décision

Dans une déclaration publiée samedi 13 avril dernier, les acteurs de ce secteur d’activité ont dénoncé cette décision du maire de Brazzaville.

 

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba a instruit en milieu de semaine dernière à la police d’arrêter tous les motos-taxis en circulation au centre-ville de la capitale congolaise. La municipalité évoque comme raison les multiples accidents de la circulation qui impliquent ces engins à deux roues. Une consigne que condamnent les acteurs de ce secteur.

Dans une déclaration rendue public samedi 13 avril à Brazzaville, le Collectif des conducteurs des taxis-motos ont dénoncé la note du maire de la ville. Pour ce groupement, Dieudonné Bantsimba devrait demander au gouvernement d’accélérer le processus de réglementation de ce secteur de transport en commun.

« Nous avons été désagréablement surpris de voir un courrier du maire central donnant ordre aux forces de police de nous interdire d’exercer notre activité au centre-ville. Il ordonne une interdiction formelle sans indiquer le périmètre du centre-ville », a indiqué Sadath Ouchak, vice-président du collectif des conducteurs de taxis motos.

Pour le président du collectif des conducteurs des taxis motos, Jules Ondelé, la consigne du maire de la capitale congolaise a été appliquée de façon anarchique par la police. « La police profite de cette instruction pour arrêter les taxis motos à Mikalou, à PK et à Moukondo, comme si ces zones relevaient du centre-ville », a-t-il déploré.

Les conducteurs des taxi-motos attendent que le gouvernement règlemente le secteur de transport en commun.

Congo-salon Osiane : les startupeurs invités à participer à la 8e édition

La 8e édition Osiane se tiendra du 23 au 26 avril à Brazzaville sur le thème « Le numérique accélérateur de performances ». 

 

La capitale congolaise va abriter du 23 au 26 avril prochain, la 8e édition du Salon international de la tech et de l’innovation de l’Afrique centrale (Osiane). A plus de deux semaines de cet évènement, le président de l’organisation non gouvernementale Pratic, organisateur de l’Osiane, Luc Missidimbazi, appelle les patrons des start-ups de Pointe-Noire y participer. Il a émis ce vœu vendredi 05 avril à l’occasion d’un Roadshow.

« En plus du prix à gagner qui s’élève à un montant de 10 millions de FCFA suivi de l’accompagnement et de la formation, il y a également des voyages découvertes à travers les écosystèmes plus évolués. Le but pour nous aujourd’hui était d’annoncer l’effectivité de ce challenge, les prix, l’organisation, la structuration, l’accompagnement, le financement et aussi la formation qui sera dispensée », a déclaré Luc Missidimbazi.

La 8e édition Osiane qui se tiendra du 23 au 26 avril à Brazzaville aura pour thème « Le numérique accélérateur de performances ». 

Pour Luc Missidimbazi, la particularité de cette édition se situe au niveau de la dimension investisseur qui rentre en ligne de compte par rapport aux éditions précédentes. Il y a des investisseurs qui viennent accompagner les start-ups à travers des marchés concrets et précis.

Congo : le Sénat approuve la création de de l’autorité nationale de la concurrence

A l’unanimité, avec amendement, les 58 sénateurs présents à la plénière ont approuvé le projet de loi y relatif la semaine dernière.

 

Les sénateurs valident le projet de loi relatif à la création de l’autorité nationale de la concurrence. Ledit projet de loi intègre le document programme d’appui budgétaire de la Banque mondiale ou 2e financement de politique de développement (DPF) au titre de la mesure ou action préalable, en faveur de la république du Congo.

« La création de l’autorité nationale de la concurrence est un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, placée sous la tutelle du ministre chargée du Commerce », a dit le ministre d’Etat, du Commerce, de la consommation et des approvisionnements Alphonse Claude Nsilou lors de la plénière du Sénat.

Pour le ministre Alphonse Claude Nsilou la mise en place de l’autorité de la concurrenceIl participe à la consolidation des institutions des marchés économiques et commerciaux et à l’amélioration du climat des affaires.

Congo : la CNTR arrête son budget à plus de 2,7 milliards FCFA

La somme a été arrêtée au terme de la cinquième session ordinaire budgétaire de la CNTR, tenue du 26 mars au 4 avril à Brazzaville.

 

La somme de 2 735 234 092 FCFA a été arrêté comme budget 2024 de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR). Arrêté en recettes et en dépenses, ce budget est en hausse par rapport à celui de l’année 2023 qui était de 2 378 374 000 FCFA.

Le budget 2024 du CNTR a été adopté lors de la cinquième session ordinaire budgétaire de la CNTR, tenue du 26 mars au 4 avril à Brazzaville. Au titre des recettes, ce budget comprend la subvention de l’Etat, un report à nouveau relatif à l’allocation budgétaire du 4e trimestre 2023 payée par le Trésor public en début d’année 2024 et diverses autres recettes dont 90 millions FCFA à rechercher auprès des partenaires techniques et financiers du pays.

Au cours de cette session, les participants ont également adopté le programme de travail annuel budgétisé de la CNTR, le programme d’activités 2024 ainsi que le rapport annuel d’activités 2023.

Congo : liberté provisoire pour Ludovic Itoua

Le Directeur général des impôts a été mis en liberté provisoire par le parquet de la République le jeudi 4 avril 2024.

 

Ludovic Itoua, a bénéficié d’une liberté provisoire après avoir payé une caution de 18 millions de FCFA avec un assortiment de conditions, jusqu’à son procès. Le directeur des impôts avait été déféré devant le procureur de la République mercredi 03 avril. Il est accusé de faux, usage de faux et détournement de fonds.

Il est interdit de sortie du territoire national. Son passeport et autres pièces d’identité lui ont été confisqués. Une libération diversement commentée par dans les rues de la République du Congo.

Congo-Turquie : vers le renforcement de la diplomatie parlementaire

Le sujet était au centre d’une rencontre entre l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Turquie, Hilmi Ege Turemen et le président de la Commission affaires étrangères, coopération et des congolais de l’étranger de l’assemblée nationale, Pierre Obambi.

 

La séance de travail entre les deux personnalités visait à examiner les possibilités de renforcer la diplomatie parlementaire entre leurs deux pays.

« Pendant notre réunion, j’ai partagé la liste des nouveaux membres du groupe d’amitié interparlementaire qui a été récemment constitué, et nous avons échangé sur la coopération parlementaire entre nos deux pays, sur les investissements turcs, les accords en voie de ratification et la question liée à la possibilité d’exemption de visas, dans le but de consolider notre coopération parlementaire de façon à la rendre plus visible et active », a déclaré Hilmi Ege Turemen.

Les échanges ont permis d’établir des bases d’une coopération bilatérale dans plusieurs domaines. C’est ce qu’a affirmé Pierre Obambi, le président de la commission affaires étrangères coopération et des congolais de l’étranger de l’Assemblée nationale.

Congo : Denis Sassou N’Guesso en visite en Azerbaïdjan

Le Président de la République a quitté Brazzaville lundi 1er avril 2024 pour une visite officielle à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.

 

Denis Sassou N’Guesso s’est rendu à Bakou lundi 1er avril sous invitation de son homologue Ilham Aliyev. « À l’invitation de son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, le Président de la République quitte Brazzaville ce lundi 1er avril 2024 pour une visite officielle à Bakou la capitale », a annoncé la Présidence congolaise dans la matinée du 1er avril.

Si la présidence a annoncé de départ du chef de l’Etat à Azerbaïdjan, l’institution n’a pas donné plus de détails. Notons que la dernière sortie de Denis Sassou N’Guesso hors de son pays date de mi-février 2024.

Congo : le Directeur général des Impôts arrêté pour faux et usage de faux

Ludovic ITOUA est arrivé dans la soirée de mardi 02 avril à la Maison d’arrêt centrale de Brazzaville après son déferrement devant le procureur de la République.

 

Le Directeur général des impôts, Ludovic ITOUA vient d’être incarcéré dans le cadre de lutte contre la corruption. Il est arrivé mardi soir à la maison d’arrêt centrale de Brazzaville après son déferrement devant le procureur de la République. Il est accusé de faux et usage de faux et de détournement de fonds.

Le président de la République Denis Sassou Nguesso avait promis au peuple congolais de se lancer dans une vaste lutte contre la corruption et les derniers publics. « Il n’y aura ni menu fretin, ni gros poisson. (…) Tout passera dans la nasse du droit et de la justice. Seule prévaudra la loi », avait déclaré le chef de l’Etat.

Selon lesechos-congobrazza.com, l’arrestation du DG des impôts, Ludovic ITOUA, pour des accusations de faux et de détournement de fonds, est un pas important vers la responsabilisation et l’intégrité dans la gestion des ressources publiques.

Congo : la 4e édition de la Traversée du Mayombe se tiendra du 18 au 24 mai

Une conférence de presse annonçant le programme et le contenu de cet évènement a été organisée ce mardi 02 avril à la Maison bleue du diabète au Congo.

 

La 4e édition de la Traversée du Mayombe se tiendra du 18 au 24 mai entre Pointe-Noire et Brazzaville. Le président de la plateforme Marcher courir pour la cause (MCPLC), Rodrigue Dinga Mbomi, a organisé, le 2 avril, une conférence de presse. Il s’est agi au cours de cette rencontre avec les hommes des médias, de présenter le programme et le contenu de cette 4e édition du challenge à la fois sportif, sanitaire, humanitaire et touristique.

La Traversée du Mbomi vise, entre autres, à attirer l’attention de la population et des pouvoirs publics sur les enjeux des maladies non transmissibles, en général, et du diabète, en particulier. Selon les organisateurs, la marche va se dérouler en six étapes à savoir : Malélé-Mvouti, Mvouti-Dolisie, Dolisie-Nkayi, Nkayi-Loutété, Loutété-Mindouli, Mindouli-Ignié et Ignié-Brazzaville.

« Nous avons la volonté de mettre en place, de façon pérenne, des maisons de santé dans certaines localités qui auront pour but de recevoir, accompagner les personnes qui souffrent du diabète. C’est un combat que nous menons depuis longtemps et nous n’allons pas nous fatiguer car il faut informer la population », a expliqué Rodrigue Dinga Mbomi.

Notons que pour cette 4e édition, il est prévu un dépistage gratuit du diabète dans la ville de Madingou. Tous ceux qui seront dépistés positifs au diabète seront suivis et pris en charge. Une centaine de participants sont attendus.

Le Congo lance le PDIDE

L’élaboration du Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique du Congo (PDIDE) permettra d’accroître la contribution du secteur industriel congolais dans le Produit intérieur brut (PIB).

 

Le gouvernement congolais a lancé, le 28 mars à Brazzaville, les travaux d’élaboration du Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique du Congo (PDIDE). C’est le produit d’un partenariat entre le Congo, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Selon adiac-congo, l’élaboration du PDIDE permettra d’accroître la contribution du secteur industriel congolais dans le Produit intérieur brut (PIB) et de tirer le meilleur parti de la Zone de libre-échange continentale (Zlecaf).

Les experts venus des ministères sectoriels et des institutions habilitées vont, en tenant compte des richesses naturelles que dispose le Congo, élaborer, secteur par secteur, un plan directeur global d’industrialisation et de diversification économique. Un document stratégique à base duquel le gouvernement va s’appuyer pour mieux orienter ses investissements, conformément aux priorités inscrites dans le Plan national de développement (PND) 2022-2026.

Congo : Compte rendu du conseil des ministres du jeudi 28 mars 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Jeudi 28 Mars 2024 au Palais du Peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

 

Onze (11) affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

– Deux (2) projets de loi au titre du Ministère des hydrocarbures ;
– Cinq (5) projets de décret au titre du Ministère des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande ;
– Deux (2) projets de décret au titre du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique ;
– Deux (2) communications, aux titres respectifs du Ministère de l’économie forestière d’une part et, au titre du Ministère du de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs.

I/- Ministère des hydrocarbures.

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard ITOUA, Ministre des hydrocarbures, a soumis à l’examen des Membres du Conseil des Ministres deux textes ; le premier est un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production NANGA II Bis entre la République du Congo d’une part, la société nationale des pétroles du Congo et la société Dingheng Mining Cio Ltd, d’autre part.

Situé dans l’onshore du bassin côtier du Kouilou, le permis Nanga II Bis, a une superficie d’environ 784 kms2. Dans le cadre de l’exécution des opérations pétrolières qu’elle accomplissait au titre du permis KAYO, la société WING WAH EP SAU a mis en évidence des réservoirs minéralisés en hydrocarbures, caractérisés par de bons indices d’huile dans les formations de Chela, Pointe indienne supérieure, Mengo et Djéno.
En janvier 2022, la société Dingheng Mining a manifesté un intérêt pour le permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit Nanga II Bis.

Après une enquête ayant permis d’évaluer les capacités de cette société à endosser le rôle d’opérateur, les pouvoirs publics ont attribué à la SNPC un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit Nanga II Bis pour une durée de quatre ans, renouvelable deux fois pour 3 ans chacune. Le contracteur est composé comme suit : SNPC (titulaire 15%) Dingheng Mining Co. Ltd (opérateur 85%).

Le 23 novembre 2023, la République du Congo a signé un contrat de partage de production Nanga II Bis avec la société nationale des pétroles du Congo et la société Dingheng Mining Ci. Ltd.

Un programme minimum des travaux à exécuter a été établi sur trois périodes respectives de 4 ans pour la première, 3 ans pour la deuxième et 3 ans pour la dernière.

Le coût total d’investissement relatif aux travaux d’exploration est estimé à 100 millions de dollars américains. Le Ministre ITOUA a ensuite précisé aux Membres du Conseil des ministres les paramètres économiques et fiscaux du contrat de partage de production Nanga II Bis.

Outre le bonus de signature effectivement versé à l’Etat, le contracteur s’engage à réaliser les projets suivants : versement d’une contribution de 500.000 dollars US, dont la moitié pour le développement des infrastructures dans le bassin de la Cuvette, dans un délai de 90 jours à compter de la publication de la loi portant approbation du contrat de partage de production, d’une part ; réalisation de projets sociaux d’intérêt public pour chaque permis découlant du permis d’exploration Nanga II Bis, selon un programme à déterminer entre le Congo et le contracteur.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant approbation du contrat de partage de production NANGA II Bis entre la République du Congo d’une part, la société nationale des pétroles du Congo et la société Dingheng Mining Cio Ltd, d’autre part. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Poursuivant son propos, le Ministre ITOUA a présenté au Conseil un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production Nanga IV. Situé dans l’onshore et doté d’une superficie de 108,39 kms2 et divisé en deux blocs, le permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux Nanga IV a été attribué à la SNPC, après que la société Dingheng a exprimé son intérêt pour ce permis d’exploration attribué pour une durée initiale de quatre ans renouvelables. Ainsi, le groupe contracteur est composé ainsi qu’il suit : SNPC (titulaire 15%) Dingheng Mining Co. Ltd (opérateur 85%).

Le coût total d’investissement relatif aux travaux d’exploration est estimé à 100 millions de dollars américains. Le Ministre ITOUA a ensuite précisé aux Membres du Conseil des ministres les paramètres économiques et fiscaux du contrat de partage de production Nanga IV.

Outre le bonus de signature effectivement versé à l’Etat, le contracteur s’engage à réaliser les projets suivants : versement d’une contribution de 400.000 dollars US, dont la moitié pour le développement des infrastructures dans le bassin de la Cuvette, dans un délai de 90 jours à compter de la publication de la loi portant approbation du contrat de partage de production, d’une part ; réalisation de projets sociaux d’intérêt public pour chaque permis d’exploitation découlant du permis d’exploration Nanga IV, selon un programme à déterminer entre le Congo et le contracteur.
Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant approbation du contrat de partage de production NANGA IV entre la République du Congo d’une part, la société nationale des pétroles du Congo et la société Dingheng Mining Cio Ltd, d’autre part. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

II/- Ministère des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande.

Invité à son tour par le Président de la République à prendre la parole, M. Honoré SAYI, Ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, a soumis à l’examen du Conseil des Ministres cinq (5) projets de textes. Le premier d’entre eux est un projet de décret portant approbation du programme national de facilitation de l’aviation civile. Ce programme a été élaboré conformément aux orientations du modèle de programme national de facilitation du transport aérien de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Il s’agit d’aider les Etats membres, dont le Congo, à satisfaire à la norme 8.17 de la convention relative à l’aviation civile internationale, transposée en droit positif communautaire dans le code de l’aviation civile de la CEMAC. Il s’agit d’assurer la fluidité des personnes et des biens dans les aéroports et aérodromes, tout en respectant les contraintes de sécurité, de sûreté et de santé.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation du programme national de facilitation de l’aviation civile.

Le deuxième texte présenté est un projet de décret déterminant les autorités compétentes en matière de facilitation du transport aérien. La facilitation dont il est ici question, consacrée par l’organisation de l’aviation civile internationale, nécessite le concours et la coordination de différents services de l’Etat en vue d’assurer la fluidité du mouvement des personnes et des biens aux aéroports ; il s’agit également d’assurer la visibilité de l’Etat à l’international, notamment en matière de délivrance et de retrait de passeport, de profilage de passagers et de contrôle sanitaire, tout en respectant les libertés publiques et les droits humains. La facilitation du transport aérien nécessite donc l’identification des autorités nationales compétentes, afin de respecter les exigences internationales dont l’inobservation peut être préjudiciable à nos compatriotes qui se rendent à l’étranger ; c’est l’objet du projet de décret soumis au Conseil.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déterminant les autorités compétentes en matière de facilitation du transport aérien.

Poursuivant son propos, le Ministre SAYI a soumis aux membres du Conseil un projet de décret relatif aux dispenses d’application des mesures de sûreté dans le domaine de l’aviation civile. Elaboré en application de l’article 4 de la loi n°007-90 du 30 août 1990 fixant les règles applicables en matière de sûreté des transports aériens, en vue de donner suite aux recommandations issues de l’audit du système de supervision de sûreté de la République du Congo, effectué par l’organisation de l’aviation civile internationale en novembre 2016.

Le texte prend en compte l’évolution de la menace et consacre des pratiques d’exemption admises par la communauté aéronautique internationale, à condition qu’elles soient encadrées et ne concerne qu’un nombre restreint de personnalités et de biens. Le projet de décret fixe donc la liste des personnes et de biens dont le statut, la fonction ou l’urgence les exemptent de certaines formalités aéroportuaires.
Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret relatif aux dispenses d’application des mesures de sûreté dans le domaine de l’aviation civile.

Le Ministre SAYI a ensuite présenté un projet de décret fixant les modalités d’agrément à l’activité de transport sanitaire. En application d’une décision de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) du 16 janvier 2012 qui détermine les critères de délivrance et de maintien en validité des agréments par les Etats membres, le projet soumis à l’examen des membres du Conseil a pour vocation de réglementer la profession de transporteur sanitaire utilisant tous modes de transport en République du Congo.

Il faut noter que l’agrément de transport sanitaire ne pourra être octroyé par le ministre chargé de la santé que si les demandeurs ont au préalable obtenu celui du ministre chargé des transports, qui devra certifier qu’ils sont techniquement aptes à assurer l’activité envisagée en toute sécurité.
Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités d’agrément à l’activité de transport sanitaire.

Enfin, le Ministre SAYI a présenté un dernier texte, soit un projet de décret relatif aux règles relatives de facilitation et d’assistance des personnes vivant avec handicap lors des voyages aériens. Ce projet vise à donner suite aux prescriptions de la convention de Chicago relative à l’aviation civile internationale de 1944 en matière de transport aérien des personnes vivant avec handicap. Ces textes recommandent aux Etats de veiller à ce que les personnes vivant avec handicap reçoivent une assistance spéciale leur garantissant les services habituellement offerts au public, tout en respectant la dignité humaine. Le transport des personnes vivant avec handicap doit être assuré dans des conditions où les obligations des transporteurs aériens, des aéroports et des organisateurs de voyages en matière d’assistance soient formellement détaillées et établies.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret relatif aux règles relatives de facilitation et d’assistance des personnes vivant avec handicap lors des voyages aériens.

III/- Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique.

Invitée par le Chef de l’Etat à prendre la parole, Mme le Professeur EMMANUEL, née Delphine Edith ADOUKI, Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, a soumis à la sagacité des membres du conseil deux projets de décret. Le premier texte est un projet de décret portant approbation des statuts de l’agence nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur.

Prévue par l’article 7 de la loi n°87-2022 du 30 décembre 2022 portant création de l’agence nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, l’adoption d’un projet de décret approuvant ses statuts, permettra d’organiser et d’optimiser son fonctionnement. L’agence d’assurance qualité de l’enseignement supérieur doit contribuer à l’amélioration des performances et à la qualité du système d’enseignement supérieur et des institutions publiques et privées d’enseignement supérieur.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts de l’agence nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur.

Poursuivant son propos, la Ministre EMMANUEL a soumis à l’examen du Conseil un projet de décret portant réorganisation de la commission nationale pour l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Le projet examiné modifie le décret n°2000-417 du 30 décembre 2000 portant institution de la commission nationale congolaise pour l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Elaboré en exécution des recommandations de l’assemblée générale de l’UNESCO, le projet vise à combler les insuffisances de la commission nationale congolaise pour l’UNESCO, afin d’élargir ses compétences, renforcer ses capacités, assurer la visibilité et l’efficacité de l’action de l’UNESCO au Congo.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant réorganisation de la commission nationale pour l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

IV/- Communications.

Enfin, le Conseil des Ministres a suivi deux communications. La première communication était relative aux préparatifs de la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR 1). Prenant la parole à cet effet, Mme Rosalie MATONDO, Ministre de l’économie forestière, a informé les membres du Conseil des Ministres du la tenue de cette conférence du 2 au 5 juillet 2024, au Centre de conférences internationales de Kintélé.

Placée sous le haut patronage de SEM. Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, elle permettra un échange entre le Chef de l’Etat et ses homologues invités. La conférence, à laquelle prendront également part des ministres et autres représentants des Etats, des organisations politiques et économiques sous régionales, les partenaires techniques et financiers et bailleurs de fonds, la communauté scientifique mondiale, ainsi que les organisations internationales des forêts, du climat et de la biodiversité.

Les résultats attendus de la conférence sont, notamment : l’adoption de la stratégie mondiale d’afforestation et de reboisement ; l’adoption et la publication de la Déclaration mondiale sur l’afforestation et le reboisement, ainsi que l’inscription de la Décennie Africaine et Mondiale de l’Afforestation dans l’agenda des Nations unies ; la désignation de l’organe de suivi de la mise en œuvre des recommandations de la conférence.

Le Conseil des Ministres a en outre été informé de la mise en place par le Premier Ministre, Chef du gouvernement, de la commission nationale d’organisation de l’événement. Les membres du Conseil ont instamment souhaité que les préparatifs, qui vont bon train, permettent le dépôt des conclusions de la future conférence de Kintélé sur le bureau de l’assemblée générale des Nations Unies qui se tiendra courant septembre 2024.

La seconde communication, présentée par Mme Marie-France Lydie Hélène PONGAULT, Ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, était relative à la participation du Congo au Salon ITB de Berlin et au Salon mondial du tourisme de Paris.
La participation de notre pays à ces deux événements marque son retour sur le marché international du tourisme après dix ans d’absence. Ainsi, la Ministre PONGAULT a participé, successivement, au salon ITB Berlin du 5 au 7 mars 2024 et au salon mondial du tourisme de Paris du 14 au 17 mars 2024.

Le salon ITB est le premier du monde en termes de notoriété, tandis que le salon de Paris marque le retour de notre pays au sein de la plus grande vitrine du tourisme francophone. Outre les contacts multiformes pris avec les professionnels, ainsi qu’avec des autorités politiques tant allemandes que françaises, l’objectif de ces deux participations était de promouvoir la « destination Congo », en vue de redynamiser le tourisme, 4ème pilier du Plan national de développement (PND 2022-2026).

Le Conseil a noté avec satisfaction la distinction décernée à notre pays lors de ces salons, à savoir la médaille d’or du tourisme international par la Fédération internationale du tourisme ainsi que l’importante fréquentation de nos deux stands par les visiteurs.
Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le Président de la République a clos la réunion et levé la séance.
Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 12h00.

Fait à Brazzaville, le 28 mars 2024
Le Ministre de la Communication Porte-parole du gouvernement
Thierry Lézin Moungalla.

Congo : coup d’envoi des contrôles sur les activités commerciales exercées par les étrangers

Ces vérifications concernent divers secteurs, dont les commerces de détail, les boulangeries, le transport urbain, les pharmacies, les cabinets médicaux, et les écoles privées.

 

Le ministère du commerce à travers la direction de la Concurrence et de la répression de la fraude commerciale a lancé mercredi 27 mars, des contrôles sur des commerces exercés par les étrangers vivant au Congo. Ces vérifications concernent plusieurs secteurs notamment le commerce de détail, les boulangeries, le transport urbain, les pharmacies, les cabinets médicaux, et les écoles privées. Ces mesures visent à rappeler l’importance de respecter les lois nationales dans chaque secteur d’activité. C’est du moins ce qu’a souligné Philippe Nsondé Mondzie, directeur général de la Concurrence et de la répression des fraudes commerciales.

Notons que les propriétaires de ces commerces avaient jusqu’au 25 mars 2024 pour se conformer à ces dispositions. Au-delà de cette date, des contrôles stricts seront effectués et tout contrevenant sera sanctionné selon la loi en vigueur. Ces contrôles seront étendus dans les 12 départements du Congo.

Congo : le Pagir financé à hauteur de 42 milliards FCFA

Le Programme accéléré de la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services (Pagir), a été lancé jeudi 28 mars à Brazzaville.

 

La République du Congo vient de lancer Programme accéléré de la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services. Financé à hauteur de 42 milliards FCFA, le Pagir est une œuvre de la coopération entre le Congo et le groupe de la Banque mondiale. Il vise à accroître l’efficacité de la mobilisation des ressources domestiques et de la gestion des dépenses avec un accent particulier sur les secteurs de la santé et de l’éducation.

Le Pagir est subdivisé en deux composantes, à savoir le Programme axé sur les résultats (PfoR) et le Projet d’investissement (IFP). Selon adiac-congo.com, le PfoR appuiera l’obtention des résultats dans les domaines de l’augmentation de la mobilisation des ressources nationales, la modernisation de la gestion des finances publiques, la mise en œuvre de la budgétisation par programme et la mise à l’essai des réformes clés de la gestion des finances publiques afin d’assurer une meilleure prestation de service dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Cette composante est financée à hauteur de 33 milliards FCFA. La composante IFP pour sa part est financée à hauteur de 9 milliards FCFA.