Congo : vers l’accélération de la connexion dans les zones enclavées

Le plan de travail 2023 axé sur les activités de connectivité des zones blanches a été adopté mardi 11 avril 2023, à Brazzaville.

 

La République du Congo veut accélérer la connexion dans les zones enclavées de la Likouala, dans les universités Marien-Ngouabi et Denis-Sassou-N’Guesso et certains bureaux administratifs. Les travaux du comité de pilotage du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) ont été lancés le 11 avril, à Brazzaville, par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo.

Le projet devra aussi favoriser la modernisation de l’état civil et du système d’identité numérique inclusif du pays. La session inaugurale du comité de pilotage (Copil) du PATN a adopté le plan de travail 2023 axé sur les activités de connectivité des zones blanches.

L’une des principales résolutions de ce premier Copil est l’adoption de l’enveloppe de 13,995 milliards FCFA au titre du budget de l’année en cours. Dans cette enveloppe, un montant de 3,297 milliards FCFA pour la composante 1 dédiée au renforcement du cadre favorable à l’accélération de la transformation numérique ; une enveloppe de 5,720 milliards FCFA attribuée au développement de la connectivité au haut débit et l’inclusion numérique ; 3,737 milliards FCFA pour l’amélioration de la prestation et l’accès aux services numériques centrés sur les personnes ; 1, 240 milliards FCFA en vue de la gestion du projet.

Prévu pour cinq ans, le PATN a bénéficié d’un financement de près de 90 milliards FCFA, soit de 100 millions de dollars (60 milliards FCFA) de la Banque mondiale et de 45 millions d’euros (29,4 milliards) de l’Union européenne ainsi que de la Banque européenne d’investissement.

Le projet numérique figure au nombre des priorités du Plan national de développement 2022-2026, de même que de la stratégie « Vision Congo digital 2030 » du pays.

Congo : 20 000 personnes seront réinsérées socialement dans le Pool

Ce sera dans le cadre du mémorandum d’entente et le plan de lancement du programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion sociale (DDR).

 

Le programme DDR dans le Pool sera lancé d’ici la fin du mois d’avril. Le programme prévoit théoriquement la réinsertion sociale d’environ 20 000 personnes, dont 7500 ex-combattants ninjas, déjà démobilisés après la signature, le 23 décembre 2017, à Kinkala, de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités entre le gouvernement et la partie rebelle.

L’opération DDR est financée à hauteur de 8 milliards FCFA, dont 6,3 milliards seront apportés par les partenaires et 2 milliards par le gouvernement congolais. L’objectif est de permettre à la population du Pool, meurtrie par des conflits armés à répétition, de se réinsérer dans la société afin de prévenir la recrudescence des violences.

Notons que, le mémorandum d’entente et le plan de lancement du programme de DDR dans le Pool ont été présentés au ministre, haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas, le 11 avril à Brazzaville par le représentant-résident adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Henri René Diouf.

Il s’agit d’une feuille de route élaborée avec l’appui des partenaires techniques qui contient l’ensemble des stratégies de développement du projet.

Congo : 870 jeunes prêts à se lancer sur le marché du travail

Ils ont été formés grâce au projet Lisungi, mis sur pied dans le cadre de la coopération entre la République du Congo et la Banque mondiale.

 

Menuiserie, soudure, coupe-couture, coiffure esthétique, électricité, plomberie sanitaire, maraîchage, restauration, maçonnerie, mécanique générale, pâtisserie, charpente bois et apiculture sont les différents métiers auxquels ont été formés les jeunes du département de la Likouala. Ces 870 jeunes ont bénéficié du projet Lisungi qui s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale.

L’accord de financement additionnel du projet, signé en mars 2019, prévoyait la formation de 900 jeunes candidats à l’auto-emploi dont 439 pour Impfondo ; 146 pour Enyellé et 315 pour Bétou. Après cette formation, ces jeunes attendent d’être lancés sur le marché du travail.

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 29 mars 2023

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 29 mars 2023 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Sept affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir :

  • Trois projets de loi au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale ;
  • Trois projets de décret au titre du ministère de l’Economie forestière ;
  • Une communication pour le compte du ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale.

     I/- Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Firmin Ayessa, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres trois textes. Le premier est un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°31-2011 du 15 juillet 2011 instituant le système de sécurité sociale. Pris en application de la directive n°001/CM/Cipres du 12 décembre 2019 portant socle applicable aux organismes de prévoyance sociale des Etats-membres, le projet soumis à l’examen du Conseil des ministres est une transposition en droit national de ce texte.

Les dispositions modifiées de la législation nationale portent notamment sur l’extension de la couverture sociale à des catégories supplémentaires ;  définit les organismes de prévoyance sociale ; précise les modalités du pouvoir de tutelle sur les organismes de prévoyance sociale ; les compétences du comité national de financement de la sécurité sociale quant à l’approbation des budgets en recettes et en dépenses sont transférées au conseil d’administration ; la consécration d’un régime fiscal privilégié en faveur des organismes de prévoyance sociale ; sur la conservation de l’intégralité des droits acquis, par le régime d’accueil pour tout travailleur passant du régime des pensions des agents de l’Etat à celui des risques professionnels et de pensions des travailleurs relevant du code du travail et vice-versa.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°31-2011 du 15 juillet 2011 instituant le système de sécurité sociale. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Le deuxième texte, pris sur le fondement de la directive Cipres précitée, est un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°37-2014 du 27 juin 2014 instituant le régime d’assurance maladie universelle. Il s’agit là également d’une transcription dans la législation congolaise de certaines dispositions, notamment : la consécration du caractère obligatoire du régime d’assurance maladie universelle ; la redéfinition des sources de financement du régime ; la gestion du régime d’assurance maladie confiée à la caisse d’assurance maladie universelle.

Après discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°37-2014 du 27 juin 2014 instituant le régime d’assurance maladie universelle. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Enfin, le Ministre d’Etat Ayessa a présenté aux membres du Conseil un projet de loi portant création de la caisse d’assurance maladie universelle. Ce texte relève de la même directive Cipres que les deux précédents. Ce texte a vocation à abroger la loi n°12-2015 du 31 août 2015 portant création de la caisse d’assurance maladie universelle. Il contient un certain nombre d’innovations, notamment : la consécration du caractère spécial de la personnalité morale de la caisse ; des prérogatives particulières de la caisse, et la détermination de privilèges en sa faveur en matière de recouvrement des créances ; l’insaisissabilité des biens et deniers de la caisse et le caractère dérogatoire d’acquisition de ses biens et services.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant création de la caisse d’assurance maladie universelle. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

      II/- Ministère de l’Economie forestière

Invitée à son tour par le président de la République à prendre la parole, Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière, a soumis à l’examen du Conseil des ministres trois projets de décret.

Le premier texte est un projet de décret déterminant la composition, les attributions et le fonctionnement du comité de concertation et de gestion des conflits au sein d’une concession forestière. Afin de rendre pérenne la production des ressources issues de nos forêts, notre pays a fait le pari de leur gestion durable, participative et concertée. Ainsi, la gestion du domaine forestier doit tenir compte des droits d’usage reconnus aux populations riveraines et autochtones vivant dans les concessions ou autour de celles-ci. Cette orientation, prévue par la loi n°33-2020 du 8 juillet 2020 portant code forestier, est ici concrétisée par la mise en place de règles déterminant les conditions de transparence dans l’attribution et l’utilisation des forêts. Pour prévenir les éventuels conflits, tout concessionnaire a l’obligation d’élaborer un plan d’aménagement qui doit prévoir des mécanismes de concertation et de gestion des conflits.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret déterminant la composition, les attributions et le fonctionnement du comité de concertation et de gestion des conflits au sein d’une concession forestière.

Poursuivant son propos, la ministre Matondo a soumis à l’attention des membres du Conseil un projet de décret déterminant la composition, les attributions et le fonctionnement de la commission d’adoption du plan d’aménagement d’une concession forestière. Dans la droite ligne de la gestion durable de ses ressources forestières, le Congo a érigé en principe fondamental l’aménagement des concessions forestières, en vue de fixer les normes de gestion et d’exploitation des ressources ligneuses  et non ligneuses. Le décret en objet prévoit que les plans d’aménagement des concessions forestières sont examinés et adoptés par une commission ; cette commission, adaptée aux dispositions du code forestier de 2020, a un caractère inclusif puisqu’elle prévoit, outre les représentants de l’administration publique et la société forestière concernée, les organisations de la société civile, les collectivités locales, les communautés locales et les populations autochtones concernées.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret déterminant la composition, les attributions et le fonctionnement de la commission d’adoption du plan d’aménagement d’une concession forestière.

Enfin, la ministre Matondo a présenté un projet de décret déterminant la composition, les attributions et le fonctionnement de la commission interministérielle de classement et de déclassement de forêts. La volonté des pouvoirs publics de lutter contre l’occupation anarchique du domaine public et privé de l’Etat a pour objectif de sécuriser ses forêts et celles des collectivités décentralisées. Cette sécurisation passe par des procédures, prévues par le décret en objet, de classement (incorporation) ou de déclassement (retrait) des forêts protégées, plantations forestières, ou toutes terres à vocation forestière.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret déterminant la composition, les attributions et le fonctionnement de la commission interministérielle de classement et de déclassement de forêts.

     III/- Communication

Enfin, le Conseil des ministres a suivi une communication relative aux travaux de la XXVIIe session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, présentée par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale.

La conférence s’est appesantie sur la situation diplomatique qui prévaut dans la sous-région, mais également sur la situation économique et a adopté divers protocoles, notamment sur le développement de l’économie bleue durable en Afrique centrale, la sûreté et la sécurité des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales partagées des Etats membres, ainsi que sur la nécessité de redynamiser le centre régional de sécurité maritime de l’Afrique centrale implanté à Pointe-Noire.

D’autre part et sur le plan sécuritaire, des avancées ont été enregistrées quant à la mise en place des capacités promises à la Force multinationale de l’Afrique centrale.

La conférence a pris une décision forte, à savoir la mise en place attendue d’une contribution spéciale des Etats membres en vue de l’établissement d’un fonds de solidarité en faveur des victimes des crises humanitaires dans la région ; enfin, la conférence a acté l’engagement des Etats membres de lutter contre l’impact dramatique des changements climatiques.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 11h35.

Fait à Brazzaville, le 29 mars 2023

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement

Thierry Lézin Moungalla

Edith Itoua, nouvel ambassadeur du Congo en Allemagne

L’ancienne cheffe du département de la Protection sociale, des Organisations professionnelles et du Dialogue social a été nommé le 28 mars 2023.

 

Un décret présidentiel nomme Edith Itoua, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo en République fédérale d’Allemagne. La nomination est tombée mardi 28 mars 2023.

L’ancienne cheffe du département de la Protection sociale, des Organisations professionnelles et du Dialogue social, revient dans la communauté de la diaspora congolaise.

Notons qu’elle a été formée à la diplomatie auprès de l’ambassadeur Henri Lopes à la chancellerie du Congo en France, et ceci, durant plus d’une quinzaine d’années.

Congo : un pétrolier attaqué par des pirates

Un pétrolier danois sous pavillon libérien a été pris d’assaut par un groupe d’hommes armés, lors d’une attaque qui a eu lieu le week-end dernier dans les eaux internationales du golfe de Guinée, au large des côtes du Congo-Brazzaville, a annoncé mardi 28 mars son armateur. Depuis, les communications avec le navire sont interrompues et plus personne n’a de nouvelles de l’équipage.

D’après le commandant du port autonome de Pointe-Noire, Koua Ngoulou, le pétrolier Monjasa Reformer est arrivé en rade le 18 mars dernier. Chargé de fournir du carburant, il a ravitaillé comme d’ordinaire plusieurs navires privés, avant de reprendre le large il y a une semaine.

Dans la nuit du samedi 25 mars, le tanker contacte son agent de sûreté posté au port de Pointe-Noire pour le prévenir que trois hommes armés ont embarqué et pris possession du bateau.

L’équipage a juste le temps d’indiquer que ses seize membres se sont abrités dans « la citadelle », le refuge blindé du navire, et qu’il se trouve à 260 kilomètres des côtes congolaises… avant que les communications ne soient définitivement coupées.

Aucune communication ni information sur la nationalité des marins

Aucune communication avec les marins de ce ravitailleur maritime, long de 134 mètres et d’une capacité de 13 700 tonnes, n’a eu lieu depuis, affirme la compagnie dans un communiqué.

Joint par RFI, le Centre régional de la sécurité maritime en Afrique centrale (Cresmac) attend les informations de la marine française, qui a envoyé un patrouilleur sur la dernière position connue du Reformer. Mais pour le Cresmac, il y a peu de chances que le pétrolier danois soit toujours au même endroit.

L’armateur, qui emploie 568 personnes à travers le monde, a indiqué n’avoir aucune information supplémentaire à communiquer, notamment sur les nationalités des marins. Selon la presse danoise, ce ne sont pas des ressortissants du pays nordique.

CAN 2023 : le Congo prend sa revanche face au Soudan du Sud

La deuxième édition du salon de la femme s’est tenue le week-end dernier, dans la capitale congolaise, Brazzaville.

 

Les Diables rouges battent le Sud-Soudan, à Dar es Salam, lundi 27 mars, lors de la rencontre comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2023. Le score qui a sanctionné ce match est de 1-0 en faveur du Congo.

Avec cette victoire, quatre jours après la défaite à domicile face aux mêmes adversaires, le Congo reprend la seconde place du groupe G avec 6 points. Les Diables rouges suivront avec attention le mach Gambie-Mali, ce mardi à Casablanca, puisque les Scorpions sont 3e avec 3 points.

En juin, lors des 5e et 6e journées, le Congo accueillera le Mali puis jouera la Gambie à l’extérieur. Reste à savoir quel sélectionneur sera sur le banc, puisque le Belge Paul Put sera en fin de contrat en mai prochain.

Congo : Landry Mberé prend la tête du basketball à Brazzaville

Landry Claude Bernard Mberé Boya a été élu président de la ligue départementale de Brazzaville au cours de l’assemblée générale élective qui s’est tenue le 25 mars à Brazzaville.

 

Le nouveau président du basketball du département de Brazzaville se lance les défis. Notamment promouvoir la pratique du basketball à Brazzaville et offrir aux athlètes une formation digne de ce nom.

Landry Claude Bernard Mberé Boya a été élu président de la ligue départementale de Brazzaville au cours de l’assemblée générale élective qui s’est tenue le 25 mars à Brazzaville. Il remplace à ce poste Fabrice Makaya Mateve qui a dirigé la structure pendant quinze ans.

Le  nouveau président s’engage à s’attaquer aux problèmes les plus sensibles comme relancer les compétitions inter-villes entre Kinshasa et Brazzaville une fois par mois pendant les jours de week-ends. Il a fait de la compétition inter-arrondissement l’une de ses priorités en associant les administrations, les mairies, les chefs d’établissement et autres autorités communales. Il a également annoncé la création d’une nouvelle forme de compétition à l’instar de la NBA en y introduisant l’émulation tant matérielle que financière et la mise en place des récompenses pour les récipiendaires.

Landry Claude Bernard Mberé Boya s’est engagé à rechercher les sponsors nationaux et internationaux afin de redonner un nouveau souffle à la ligue. La mise en œuvre du projet avec la ligue provinciale de basketball de Kinshasa est l’un des défis à relever ainsi que la signature d’un protocole d’accord avec la ligue de basketball de France et celle de Pointe-Noire.

Congo : 230 nouveaux médecins entrent en stage

Formés à Cuba, ces nouveaux médecins ont été envoyés en stage samedi 25 mars 2023, par le ministère de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

 

Ils sont 230 médecins et 46 techniciens stagiaires déployés dans les hôpitaux de Brazzaville et de Pointe-Noire. C’est un stage d’imprégnation qui va durer 8 mois, en vue d’acquérir de l’expérience avant d’être officiellement engagé et affectés. Ces nouveaux médecins font partie de la deuxième vague des étudiants formés à Cuba.

La répartition dans le pays

Selon la répartition faite, 180 médecins et 36 techniciens de santé sont retenus à Brazzaville. Parmi eux, 32 et 7 techniciens effectueront leur stage au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville ; 27 médecins et 5 techniciens à l’hôpital de Djiri ; 26 et 2 techniciens à l’hôpital de base de Makélékélé.

L’hôpital de référence de Talangaï va accueillir 25 médecins et 4 techniciens de santé ; 20 médecins à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise de Mfilou ; 20 à l’hôpital Blanche-Gomes ; 16 docteurs et 3 techniciens à l’hôpital de base de Bacongo et 14 à l’hôpital des armées Pierre-Mobengo.

S’agissant de Pointe-Noire, 20 médecins et 2 techniciens de santé sont orientés à l’hôpital Adolphe-Sicé ; 20 à l’hôpital de Loandjili ; 11 médecins à l’hôpital de Tié-tié et 7 autres plus 5 techniciens à l’hôpital général de Ngoyo.

Rappelons que les 320 médecins de la première promotion déployés sur le terrain le 19 mai 2022, viennent de bénéficier de leur intégration à la Fonction publique, après plus d’une année de stage d’imprégnation professionnelle.

Eliminatoires CAN 2023: le Congo s’incline face au Soudan du Sud

Le Congo est tombé 1-2 devant le Soudan du Sud en match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).

 

La Congo perd face au Soudan du Sud. 1-2 en faveur du Soudan du Sud, c’est le score qui a sanctionné la rencontre entre qui a eu lieu jeudi 23 mars 2023.

Les Sud Soudanais ont surpris les Congolais à la 65e minute par Yuel Kuach. Thievy Bifouma a égalisé sur penalty provoqué par Prestige Mboungou à la 86e minute. Mais dans le temps additionnel, les Sud Soudanais ont marqué le but qui a douché tous les espoirs par le biais d’Okello Tito Ondong.

Congo : un atelier pour valider les nouveaux programmes éducatifs

Pendant deux jours, les experts vont valider les nouveaux programmes révisés de CE1, CE2, CM1 pour le primaire, et 4e, 3e pour le collège.

 

L’atelier de validation des nouveaux programmes éducatifs s’est ouvert ce jeudi 22 mars 2023, à Brazzaville. Ces programmes en sciences naturelles, mathématiques et français concernent les classes de CE1, CE2, CM1 pour le primaire, et 4e, 3e pour le collège. Une fois validés, ces programmes seront mis en œuvre à partir de la rentrée scolaire 2023-2024.

Le coordonnateur du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif, Calixte Kolyardo, a indiqué que la révision des programmes intègre la stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025 révisée pour la période 2021-2030. Cette stratégie prévoit l’amélioration de la qualité de l’éducation avec les supports pédagogiques rénovés : nouveaux programmes, guides pédagogiques, cahiers d’activités en vue d’éradiquer, entre autres, la qualité insuffisante des acquis des élèves, les déperditions importantes au primaire et au secondaire.

Il convient de préciser que ces programmes révisés ont fait l’objet d’une mise en essai dans six départements du pays.

Eliminatoires CAN Côte d’Ivoire 2023 : le Congo face au Soudan du Sud

Les Diables rouges affrontent ce jeudi 23 mars à 17 heures la sélection du Soudan du Sud en match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Côte d’Ivoire 2023 décalée en janvier 2024.

 

Paul Put, le sélectionneur de l’équipe nationale, était face à la presse mercredi 22 mars 2023. Au cours de cette conférence de presse d’avant match, il a assuré que ses joueurs sont motivés à livrer une prestation de qualité ce jeudi, au stade Alphonse-Massamba-Débat, contre le Soudan du Sud.

Le technicien belge a tenu à souligner l’importance de gagner les matches à domicile. « C’est important de gagner tous les matches à domicile, car avec dix points on peut se qualifier. Il nous reste quatre matches dont deux à domicile et deux à l’extérieur. On va tout faire pour avoir un meilleur résultat. Je suis convaincu que mes joueurs sont capables de faire de bonnes choses d’autant plus que nous jouons à domicile. Nous en sommes obligés », a déclaré Paul Put.

Après sa victoire contre la Gambie, le Congo, deuxième de son groupe avec trois points, à l’occasion d’enchaîner une autre victoire face aux Soudanais, derniers du groupe avec zéro point. Cette équipe, a-t-il assuré, est à prendre au sérieux dans la mesure où elle est bien organisée, et dispose de joueurs qui sont souvent ensemble.

Paul Put, qui s’attend à un match compliqué, a donné les clés de la réussite. « C’est un match capital, voire très important. Nous en sommes conscients. Je suis sûr et certain que si mes joueurs sont bien mentalement, ils vont gagner ce match », a-t-il rassuré.

Pour ce match le sélectionneur national procédera à un mélange entre les jeunes et les joueurs expérimentés. L’état physique de Thievy Bifouma est un argument de plus pour obtenir les trois précieux points à domicile. Le meilleur buteur de la sélection congolaise a lui-même avoué en conférence de presse que c’est pour la première fois qu’il se sentait bien sans pépin physique.

Le Congo parmi les pays en eau pléthorique

Il ressort que le pays fait partie de ceux qui ont des ressources en eau pléthorique avec 1522 milliards m3 d’eau par an.

 

L’humanité célèbre le 22 mars de chaque année la journée mondiale de l’eau. Au Congo, le gouvernement a publié un message à cet effet. Il ressort que le pays fait partie de ceux qui ont des ressources en eau pléthorique avec 1522 milliards m3 d’eau par an.

L’édition 2023 de la Journée mondiale de l’eau est célébrée sur le thème « Accélérer le changement ». Livrant le message du gouvernement, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, a reconnu l’importance de l’eau dans la vie. D’après une étude, il ressort que le Congo figure parmi les pays en ressource d’eau abondante et pléthorique, avec environ 1522 m3 d’eau par année. «L’eau est une ressource vitale qui nécessite d’être protégée pour assurer notre santé, notre développement socio-économique et environnemental. C’est dans cette dynamique que le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans son projet de société, « Ensemble poursuivons la marche », a mis l’accent sur l’offre de l’eau potable à la portée de tous les ménages. Le Congo a été doté de cette ressource en quantité suffisante », a indiqué Emile Ouosso.

Les investissements consentis par l’Etat, avec l’appui des partenaires au développement, a-t-il poursuivi, sont orientés vers le développement d’un certain nombre de programmes permettant de garantir la pérennité de la ressource au profit des générations futures. La Journée internationale de l’eau a été célébrée pour la première fois en 1977. L’édition 2023 se tiendra jusqu’au 24 mars à New-York, et les experts hydrauliciens vont faire le bilan à mi-parcours de la problématique de l’eau en vue d’accélérer l’atteinte de l’objectif n°6 du développement durable en matière d’accession aux services de l’eau à tous.

Congo-USA : la coopération se renforce dans le secteur du tourisme

Le sujet était au centre de l’entretien entre l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Eugène Young et la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault.

 

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Eugène S. Young, a fait savoir, le 21 mars, à la sortie de l’audience avec la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, la volonté de son pays de renforcer la coopération dans les secteurs du  tourisme et de la culture.

L’entretien entre Eugène S. Young et a eu lieu mardi 21 mars 2023. Les deux personnalités ont échangé sur les potentialités qu’offre le secteur du tourisme en République du Congo. Pour le diplomate américain, les deux pays partagent beaucoup de choses en culture et en tourisme.  « Nous avons parlé de la possibilité d’augmenter notre coopération dans le domaine de ces deux grands secteurs, le tourisme et la culture. Cette grande culture africaine fait partie de notre culture américaine. Pour tous les Américains, nous partageons la même culture avec le Congo. C’est un développement qui va continuer », a indiqué l’ambassadeur des Etats-Unis.

Notons que peu avant l’audience accordée à l’ambassadeur des Etats-Unis, la ministre Lydie Pongault a reçu le président de la Fédération mondiale des associations et club pour l’Unesco (FMACU), Mustapha Badreddine. Il s’est agi de parler de certains projets, notamment la tenue du festival sur la rumba congolaise. La FMACU souhaite travailler avec le ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.

 

 

Congo : vers une nouvelle norme comptable

Le gouvernement congolais implémentera une nouvelle norme comptable dénommée « Comptabilité en droits constatés et patrimonial ».

 

Dès le 1er janvier 2024, la République du Congo va adopter une nouvelle norme comptable. Un atelier spécial préparant la mise en œuvre de cette réforme a été ouvert aujourd’hui 20 mars, à Brazzaville, au profit d’experts comptables évoluant dans le secteur public.

Ils étaient une quarantaine d’experts comptables venus de diverses administrations publiques prendre part à ce séminaire. L’atelier était présidé par le ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé. Jusqu’au 24 mars, les experts comptables vont apprendre de nouveaux mécanismes, une initiative s’inscrivant dans le cadre du processus de réforme engagé dans la gestion des finances publiques.

« Notre ambition est de disposer dès 2025 d’une information financière et comptable complète et de qualité, en adéquation avec les meilleures normes internationales. Celle-ci permet de fournir des outils appropriés d’aide à la décision, d’assurer une gestion efficiente des deniers publics. L’objectif est de répondre aux attentes des décideurs publics, des partenaires techniques et financiers, de la représentation nationale et celles des citoyens », a souligné Ludovic Ngatsé.

Congo : les forces armées prennent le vaccin contre la fièvre jaune

La campagne de vaccination contre la fièvre jaune au profit des membres des Forces armées congolaises (FAC) a été officiellement lancée le 17 mars, à Brazzaville.

 

La campagne de vaccination gratuite contre la fièvre jaune a été lancée par le commandant de la zone de défense n°9, le général Pierre Gaétan Ickey, en présence du directeur central de service de santé du ministère de la Défense, le médecin colonel Alexis Mourou Moyoka, ainsi que du directeur départemental de la Santé de Brazzaville, le médecin-colonel Jean Claude Mobousse.

Durant la cérémonie, les militaires ont été invités à se faire vacciner pour contrer la fièvre jaune qui constitue un danger pour la population. La hiérarchie militaire a prêché par l’exemple afin de faire comprendre aux officiers, sous-officiers et hommes de rang l’importance de la vaccination contre la fièvre jaune. L’opération qui cible les militaires ainsi que leurs familles se déroulera dans les différentes casernes et centres de santé du 17 au 19 mars.

Juste avant de prendre sa dose unique de ce vaccin, le général Pierre Gaétan Ickey a rappelé aux militaires la nécessité de se faire vacciner pour leur permettre de poursuivre leur mission avec beaucoup de succès tout en préservant la santé de leurs proches.

Pour sa part, le directeur central de service de santé a expliqué, de manière détaillée, l’origine, le rôle et l’apport du vaccin contre la fièvre jaune dans le corps humain. Alexis Mourou Moyoka a profité de l’occasion pour démentir l’idée selon laquelle le vaccin constitue un danger. « La fièvre jaune n’a pas de traitement, le seul moyen de l’éviter c’est la vaccination. Ce vaccin est très efficace et nous protège pour toute la vie contre cette maladie. Il ne présente aucun danger comme on vous le dit souvent, je vous incite à vous faire vacciner puisqu’il n’ y aura pas de risque sur votre santé », a-t-il conseillé.

Il a signalé que cette opération s’inscrit dans le cadre du suivi de la campagne générale de vaccination qui s’est déroulée en août dernier.

Congo : trois accords signés entre Brazzaville et les EAU

L’Etat des Emirats Arabes Unis et la République du Congo ont signé, ce mercredi à Abu Dhabi, trois accords économiques et touristique.

 

La République du Congo et l’Etat des Emirats Arabes Unis ont signés mercredi 15 mars, 2023, à Abu Dhabi trois accords. Ces accords portent sur les volets économique et touristique notamment sur la prévention de la double imposition, la promotion et la  protection des investissements, alors que le troisième accord concerne le transport aérien.

Les deux parties étaient représentées par le ministre d’État émirati, Sheikh Shakhboot bin Nahyan Al Nahyan et  le ministre congolais de la Coopération internationale et de la promotion des partenariats public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso.

Notons que la signature de ces s’accords s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir les objectifs communs des deux pays et à renforcer la prospérité économique.

« L’accord de prévention de la double imposition vise à éviter la double imposition sur les revenus et les gains en capital réalisés par les citoyens et les résidents dans nos pays respectifs, tandis que l’accord de promotion et de protection des investissements vise à encourager et à protéger les investissements sélectionnés réalisés par les particuliers », a précisé Sheikh Shakhboot bin Nahyan Al Nahyan à apanews.net.

En outre, l’accord sur le transport aérien « fournira des services qui faciliteront la circulation des personnes, des biens et des marchandises entre les Émirats arabes unis et la République du Congo-Brazzaville, favorisant ainsi le tourisme et les échanges commerciaux entre les deux pays », a-t-il fait savoir à la même source.

Congo : l’appui de la BM sera de 756 millions US en 2023

La Banque Mondiale (BM) a revu à la hausse son appui financier en faveur de la République du Congo, au titre de cette année 2023.

 

L’appui financier de la BM à la République du Congo passe de 575 millions dollars (2022) à 756 millions US en 2023. Les fonds serviront essentiellement à faciliter l’exécution de nouveaux projets liés au Plan national de développement (PND) 2022-2026 du Congo, notamment dans les domaines du «développement humain, de la protection sociale, de l’agriculture, du numérique et de l’environnement».

Cette révision à la hausse témoigne de l’optimisme qu’affiche l’institution de Bretton Woods vis-à-vis de la santé économique de la République du Congo où «la croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait atteindre cette année, 3,5%» contre 1,5% en 2022, d’après l’économiste de la BM, Vincent Tsoungui Belinga.

L’expert explique que ce rebond de la croissance au Congo est tiré par le secteur hors-pétrole, mais aussi par le regain d’investissement des plus grands producteurs de pétrole.

Boucle de l’amitié énergétique : adhésion de l’Angola

L’Angola confirme son adhésion à la Boucle de l’amitié énergétique, rejoignant ainsi la République du Congo et la RDC.

 

Un émissaire angolais, Pierre Kiala a été reçu par le ministre congolais de l’énergie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso. Il était porteur du message de confirmation de l’adhésion de son pays à la Boucle de l’amitié énergétique.

« Je suis porteur d’une lettre du ministre des Relations extérieures de l’Angola adressée à son homologue de la République du Congo, concernant l’adhésion de l’Angola à la Boucle de l’amitié énergétique. Je suis donc venu remettre officiellement cette lettre pour confirmer notre adhésion, et m’entretenir avec le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique du Congo à ce sujet », a souligné Pierre Kiala, directeur de la coopération internationale au ministère de l’Energie et Eau de l’Angola.

Notons que le projet « Boucle de l’amitié énergétique » est né, il y a deux ans, de la volonté du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, et de son homologue de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi Tchilombo, pour booster la production de l’énergie dans les deux pays. L’Angola vient s’ajouter à ces deux pays.

L’objectif visé par les trois pays est d’accroître la production de l’électricité et d’en améliorer la qualité. Une ambition que ces Etats estiment légitime au regard des défis de développement qu’ils doivent relever, mais l’énergie demeure le catalyseur.

Une réunion des ministres de l’énergie de ces trois pays se tiendra le mois prochain pour faire le point du projet, mais également définir les modalités et stratégies de sa mise en œuvre effective.

Congo : un nouveau plan national de lutte contre le cancer

Ce plan vise à prévenir et à baisser la mortalité liée au cancer, qui représente un taux brut d’incidence de 39,8 pour 100.000 habitants par an.

 

La République du Congo se dote d’un plan national de lutte contre le cancer. Avec l’appui de l’Organisation mondial de la santé (OMS-Congo), ce plan compte pour la période allant de 2022-2026. C’est du moins ce qu’a annoncé le ministère de la Santé et de la Population jeudi 09 mars 2023.

Le plan national de lutte contre le cancer vise à prévenir et à baisser la mortalité liée au cancer, qui représente un taux brut d’incidence de 39,8 pour 100.000 habitants par an. Il est question avec l’adoption de ce plan de promouvoir l’accès aux médicaments et traitements anticancéreux, d’élaborer les programmes de recherche sur les cancers et d’organiser les activités préventives.

 

« Sur le plan curatif, l’installation de la radiothérapie devient un impératif afin de réduire les évacuations sanitaires », a indiqué le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Jean Ignace Tendelet.

Congo-Assemblée nationale : la commission Affaires étrangères renforce ses capacités

Une députée française d’origine congolaise, membre de la commission affaires étrangères, Nadège Abomangoli, a eu un échange mardi 07 mars, avec la commission sœur de la chambre basse du Parlement.

 

Les discussions entre la commission Affaires étrangères, coopération et des congolais de l’étranger et la députée française ont porté sur l’échange d’expériences et le renforcement des capacités entre les membres des deux commissions.

« Nous avions parlé des projets communs entre nos deux assemblées, notamment l’amélioration des capacités entre les deux commissions, parce que chacun à apprendre auprès de l’autre des capacités techniques afin de nous permettre de nous améliorer », a indiqué Nadège Abomangoli, qui estime que pour apporter la solution à un problème le point de vue de chacun compte.

« Nous faisons tous partie d’une commission importante dans un moment confronté à présent à de nombreux problèmes. Il m’était donc nécessaire de rencontrer mes collègues congolais, question d’avoir leur point de vue sur un certain nombre d’évènements que le monde connaît actuellement », a-t-elle renchéri.

Pour le président de la commission Affaires étrangères, coopération et des congolais de l’étranger, Pierre Obambi, la rencontre avec la députée franco-congolaise a été une occasion pour les deux parties de se rappeler des liens d’amitié entre la France et le Congo.

Congo-Loi de finances 2023 : les abonnés de la LCDE vont payer l’impôt foncier

Le sujet a fait l’objet d’une séance de travail de la commission Economie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale, le 1er mars 2023.

 

Les abonnées de La Congolaise des eaux (LCDE) observeront très bientôt une légère augmentation de leurs factures. Ils se verront prélever conformément à la loi de finances exercice 2023, l’impôt foncier.

La direction générale de La Congolaise des eaux (LCDE) entend élaborer un plan de communication en relation avec l’Assemblée nationale afin de sensibiliser la population.

En effet, cette hausse substantielle varie d’une ville à une autre. Selon le directeur général des affaires foncières, du cadastre et de la topographie, Lebo Ange Poungui, au niveau du centre-ville de Brazzaville et Pointe-Noire, l’impôt foncier s’élève à 10 000 FCFA l’année, soit 833 FCFA le mois. Dans les arrondissements non périphériques, il est payé à 5 000 FCFA, soit 433 FCFA le mois, et à 2500 FCFA dans les quartiers périphériques, en ce qui concerne Brazzaville et Pointe-Noire.  Au niveau des communes de plein exercice, telles que Dolisie et Nkayi, le montant prévu est de 5 000 FCFA au centre-ville et 2500 FCFA dans les quartiers non périphériques.

Journée mondiale de la protection civile : le Congo opte pour la sensibilisation

La République du Congo de concert avec la communauté internationale commémore la journée mondiale de la protection civile, ce 1er mars 2023.

 

Comme tous les 1ers mars de chaque année, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de la protection civile. L’édition de cette année 2023 a pour thème : « Le rôle des technologies de l’information dans l’évaluation des risques ».

A cette occasion, le ministre congolais de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, a rendu publique une déclaration. Dans celle-ci, il a relevé l’importance de sensibiliser le grand public au rôle de la protection civile dans la vie quotidienne de la communauté ainsi qu’aux différentes mesures de prévention à adopter en cas de situation d’urgence.

Pour le ministre, il faut accorder une attention particulière à la prévention et à tout outil susceptible de la promouvoir, entre autres les technologies de l’information.

Congo : le ministère de la santé peaufine sa stratégie de coopération

C’était au cours d’un atelier d’élaboration de la stratégie de coopération qui a réuni les cadres et techniciens du ministère de la santé et les responsables des agences des nations unies.

 

Le ministère de la santé et de la population a lancé les travaux d’élaboration de sa stratégie de coopération. C’était au cours d’un atelier qui a réuni les cadres et techniciens du ministère de la Santé et de la Population ainsi que quelques responsables des agences du système des Nations unies au Congo.

Cette stratégie devra permettre de mobiliser les partenaires afin de mieux finances les projets retenus dans le secteur de la santé et de la population. Pendant les travaux, les participants vont établir un diagnostic du cadre institutionnel de mise en œuvre de la coopération en matière de santé publique. La stratégie va s’étendre sur une période quinquennale.

Congo : quelles résolutions prises par le Comité consultatif du Cames ?

Officiellement ouverte mardi 28 février 2023, les conclusions de la réunion extraordinaire du Comité consultatif général du Cames seront présentées ce 1er mars.

 

Le Comité consultatif général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) tient sa réunion extraordinaire à Brazzaville. Celle-ci s’est officiellement ouverte mardi 28 février 2023.

La réunion extraordinaire du Cames avait pour but d’examiner les questions académiques et scientifiques qui devront être soumisses au conseil de ministres du Cames qui se tiendra du 22 au 26 mai prochain. C’est du moins ce qu’a précisé le secrétaire général du Cames, le Pr Souleymane Konaté.

Notons qu’en marge de la cérémonie d’ouverture de cette réunion extraordinaire une conférence publique s’est tenue sur l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur.

La réunion extraordinaire du Comité consultatif général du Cames s’achève ce 1er mars 2023. Il va s’agir de présenter les résolutions prises au cours de cette rencontre.

Congo-Burundi : vers une redynamisation de la coopération entre les 2 pays

Le président burundais Evariste Ndayishimiye a effectué une visite officielle de 48 heures à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

 

La visite officielle de 48 heures du chef de l’État burundais Évariste Ndayishimiye à Brazzaville a pris fin lundi 27 février. Avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso, les échanges ont porté sur la coopération entre leurs deux pays et le besoin de la redynamiser. Il a aussi été question de la paix et de la sécurité dans la sous-région, notamment en République démocratique du Congo.

Les deux chefs d’État ont « réitéré leur attachement ferme à l’initiative africaine de faire taire les armes sur le continent à l’horizon 2030 », ont-ils dit dans le communiqué conjoint, publié à la fin de la visite d’Évariste Ndayishimiye.

Quant au conflit armé qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo, ils ont encouragé toutes les parties prenantes concernées à résoudre la crise sécuritaire par les moyens pacifiques. Le président burundais a dit toute sa disponibilité à contribuer au retour de la stabilité dans ce pays.

« Nous sommes tous solidaires pour aider nos frères de la RDC pour retrouver la paix et la sécurité et commencer à œuvrer pour le développement de leur pays », a déclaré Évariste Ndayishimiye.

Toujours au sujet de la crise en RDC, le président Denis Sassou-Nguesso a appelé à la stricte application des différentes résolutions prises à Luanda, Nairobi ou Bujumbura :

« Il ne faut pas prendre les résolutions sans les mettre en œuvre. Et, lorsque les résolutions prises sont mises en œuvre avec le soutien des populations, je crois que nous allons atteindre les objectifs. »

Enfin, concernant la coopération entre Brazzaville et Bujumbura, les deux présidents ont demandé à leurs ministres des Affaires étrangères et de la coopération de réactiver les travaux de la commission mixte de coopération.

Congo : débat autour de l’interdiction de l’exportation du bois en grumes

Le gouvernement a décidé, dès le début de l’année 2023, d’interdire l’exportation de ces gros troncs de bois pour les transformer sur place, afin de créer plus d’emplois.

 

La mesure est soutenue par une partie de la société civile mais boudée par les compagnies forestières qui estiment qu’elles ont été prises de cours.

La décision d’interdire l’exportation du bois, produit sur le sol congolais, en grumes, est saluée par le Centre d’actions pour le développement (CAD) que dirige Trésor Nzila.

« Nous voulons vraiment qu’il y ait une transformation plus poussée du bois, parce qu’il y aura une plus-value dans l’économie et la vie des Congolais », soutient-il.

Elle est cependant contestée par Georges Claver Bouzanga, conseiller auprès de la société privée IFO, Industrie forestière de Ouesso, qui juge la décision brutale et demande une transition de trois ans.

« C’est une mesure qui surprend pratiquement les forestiers, parce que ceux-ci, dans la disposition de 2023, avaient déjà préparé les coupes annuelles. Donc, c’est une mesure qui surprend un peu les forestiers », déplore-t-il.

« Faux », rétorque Joseph Moumbouilou, directeur général de l’économie forestière.

« La mesure n’est pas brutale. L’interdiction des exportations est une mesure qui date de plus de 20 ans. Je pense qu’il y a eu concertation. Les concertations vont continuer. Nous sommes partenaires avec les professionnels du bois », argumente-t-il.

C’est en 2000 que le Congo-Brazzaville avait décidé d’arrêter les exportations du bois en grumes, mais la mesure n’avait jamais été appliquée, le gouvernement ayant laissé du temps aux sociétés forestières d’installer des unités de transformation. Mais jusque-là, ce n’est toujours pas le cas pour toutes les entreprises.

Congo : Emmanuel Macron sera à Brazzaville le 02 mars

Le président français fera du 1er au 5 mars prochain une tournée dans quatre pays d’Afrique pour renforcer des liens bilatéraux.

 

Emmanuel Macron est annoncé le 02 mars prochain en République du Congo. C’est l’un des quatre pays que le président français visitera pendant sa tournée de cinq jours (du 1er au 05 mars 2023 NDR).

En République du Congo comme dans les trois autres pays, la visite du chef de l’Etat français aura pour objectif de renforcer les liens bilatéraux qui existent entre la Français et certains pays du continent.

En dehors de la République du Congo, Emmanuel Macron se rendre au Gabon où il débutera d’ailleurs sa tournée, puis en RDC et en Angola. L’annonce de sa tournée a été faite par la présidence française.

Il faut relever que la tournée d’Emmanuel Macron intervient alors que alors que l’influence de la France est bousculée par la Russie et le groupe de mercenaires russes Wagner en Afrique francophone, du Mali à la Centrafrique.

Congo : une ONG met en cause l’action de la police et de la force publique

Le Centre d’action pour le développement (CAD) vient de publier son rapport annuel sur les droits humains dans le pays.

 

Le président de l’ONG CAD  dans son rapport annuel qu’elle a publié demande « aux autorités d’examiner réellement des violations manifestes » et « des mesures pour assainir l’appareil sécuritaire ». L’organisation met en causes les actions sur le terrain de la police et la force publique.

Notons qu’en République du Congo, la situation des droits de l’homme se dégrade, selon le Centre d’action pour le développement (CAD). Le CAD dans le même rapport relève des arrestations et détentions arbitraires, torture, usage excessif de la force létale, expulsions forcées et de plus en plus de bavures de la police contre les jeunes, au nom de la lutte contre le banditisme. L’organisation non-gouvernementale (ONU) a eu connaissance de 572 atteintes aux droits humains en 2022.

Cette organisation estime qu’une réforme de la police est indispensable.

Congo : aucun licenciement n’est envisagé à l’E2C

Le gouvernement congolais a décidé de céder l’exploitation de quatre centrales électriques du pays à des entreprises privées.

 

Il n’y aura aucun plan de licenciement contre les travailleurs de l’E2C. Le gouvernement a décidé de céder l’exploitation de quatre centrales électriques à des entreprises privées. En effet, le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Émile Ouosso, a échangé avec les responsables syndicaux de l’Énergie électrique du Congo (E2C) sur la sécurisation des emplois.

Notons que la privatisation de la gestion du sous-secteur production de l’électricité concerne les centrales hydroélectriques du Djoué, de Moukoukoulou, d’Imboulou, de Liouesso ainsi que la centrale électrique à gaz de Djéno.

D’après les autorités congolaises, la réforme vise à accroître la production nationale, à améliorer l’accès à l’électricité pour les ménages et les entreprises, à inciter les investisseurs privés au développement du secteur, à optimiser les performances techniques, la qualité du service public…

Le transfert de la gestion des centrales hydroélectriques aux concessionnaires ne se traduira pas par la mise à l’écart des travailleurs. L’article 45 du Code du travail de la République du Congo sera respecté dans toutes les concessions, a insisté le ministre Émile Ouosso.

« Le gouvernement a l’obligation de faire en sorte que les investissements consentis par l’État soient pérennisés, entretenus et développés. Ils doivent connaître une extension avec les concessionnaires avec les cahiers des charges bien précis, notamment sur l’article 45 du Code du travail qui garantit les emplois. Tous ces barrages appartiennent à l’État. Aucun barrage n’a été vendu à une entreprise », a-t- il déclaré.

Face aux inquiétudes exprimées par les partenaires sociaux, les autorités entendent privilégier la stabilité du contrat individuel de travail, y compris sa protection contre les modifications dans la situation juridique du nouvel employeur. Le principe énoncé par l’article 45 du Code du travail est donc l’irrévocabilité du lien contractuel avec l’entreprise concessionnaire, a commenté Célestin Koumba, le directeur général de l’Énergie.

Rappelons que la réforme de ce secteur a débuté en 2018, avec la liquidation de l’ex-Société nationale d’électricité et la création de la compagnie publique E2C.